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Moroccoleaks : Note sur l’UMA dans le cadre du dialogue stratégique Maghreb-USA
Note sur l’Union du Maghreb Arabe dans le cadre du dialogue stratégique Maghreb USAI- Dialogue entre UMA et USA1- Situation actuelle de l’UMA et perspectives de l’intégration MaghrébineA- Etat actuel de l’UMA– L’édification de l’Union du Maghreb Arabe a toujours été une priorité de la politique étrangère du Royaume du Maroc et un choix stratégique incontournable, inscrit dans la nouvelle Constitution.– Le Maroc s’est engagé, activement, dans les grandes étapes historiques du processus afférent à l’édification de l’espace maghrébin.– La position intransigeante de l’Algérie à l’égard de la cause nationale, et la fermeture des frontières terrestres avec le Maroc, constitue la cause principale du gel de l’action maghrébine commune et une entrave à la non tenue du sommet maghrébin depuis 1994.– Malgré la stagnation du processus de l’intégration maghrébine, force est de constater que plusieurs activités et réunions des conseils ministériels et des commissions sont tenues régulièrement.– Le non Maghreb coûte aux économies des pays du Maghreb, une perte de 2% du taux de croissance du PIB dans ces pays.– le non Maghreb a également des effets négatifs sur le marché du travail, les investissements, la libre circulation des personnes, des marchandises et des capitaux ainsi que sur le commerce intermaghrébin, qui ne dépasse pas les 3% des échanges commerciaux de ces pays.B- Perspectives de l’intégration Maghrébine– L’intégration de l’UMA, n’est pas seulement une exigence maghrébine, mais aussi, une nécessité dictée par la mondialisation, la crise financière internationale et les défis sécuritaires qui sévissent dans la région.– La conjoncture que traverse la région d’Afrique du Nord et l’espace Sahélo-Saharien constitue une opportunité pour la relance du processus de l’intégration maghrébine sur de nouvelles bases. La réalisation de ce processus est tributaire d’une volonté politique réelle de tous les pays de l’UMA.– La relance de l’UMA permettrait de réaliser les objectifs escomptés de nature à encourager les investissements étrangers directs, à mettre à niveau la compétitivité de l’entreprise maghrébine, aux niveaux régional et international, à renforcer la position de l’Union vis-à-vis des autres groupements économiques régionaux et internationaux et réaliser un développement socio-économique en faveur des peuples de la région dont les jeunes représentent 50% de la population.2- Rencontres UMA/USAa) Rencontre des Ministres des Affaires Etrangères des pays de l’UMA avec M. Nikola Bernz, Serétaire d’Etat-adjoint.– A l’initiative des Etats Unies d’Amérique, une réunion s’est tenue en marge de la 62ème Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, entre les Ministres des Affaires Etrangères des pays de l’UMA avec M. Nikola Bernz, Serétaire d’Etat-adjoint. Les deux parties ont réaffirmé l’importance des consultations politiques afin les hisser au niveau d’un partenariat avec des mécanismes institutionnels.– Lors de cette rencontre, le Secrétariat Général de l’UMA a formulé les propositions suivantes :* Lancer des discussions régulières entre les deux parties, afin d’institutionnaliser le dialogue américano-maghrébin avec des mécanismes concertés à partir de 2008,* Donner un contenu stratégique à ce dialogue à travers des projets concrets.C- Rencontre pour débattre de la radicalisation des jeunes* Suite à une rencontre entre le Secrétaire Général de l’UMA et des responsables du Département américain des Affaires Etrangères, une réunion s’est tenue le 8 avril 2008, à la demande de la partie américaine, à laquelle ont pris part des experts de l’UMA et des USA en vue de débattre des questions liées à la radicalisation des jeunes.D- Visite de deux experts du Ministère américain du Commerce au Secrétariat Général de l’UMADeux experts du Ministère du Commerce des Etats-Unis ont effectué une visite au Secrétariat Général de l’UMA, le 4 février 2009, pour discuter des propositions présentées par la partie américaine, afin d’établir une coopération dans le domaine du commerce et ce, comme suit :– Organisation aux Etats-Unis d’un stage de formation en faveur d’experts maghrébins dans le domaine de la facilitation de l’accès des PME maghrébines aux marchés internationaux.– Organisation dans l’un des pays maghrébins d’un atelier sur les bases juridiques des entreprises performantes dans le domaine de la recherche et du développement.-Colloque de Rabat sur l’arbitrage commercial au Maghreb et les expériences régionales en la matière, tels Mercosur/Nafta.– Organisation à Rabat, d’un Forum maghrébin sur la coordination et l’harmonisation des procédures du contrôle financier dans les pays de l’UMA, les 1 et 2 juin 2010, en faveur des représentants des Ministères des Finances maghrébins, avec l’appui des Etats-Unis d’Amérique.– Les Ministres des Affaires Etrangères du Maroc, de l’Algérie, de la Tunisie ont tenu une rencontre, en marge de la Conférence Internationale, sur la reconstruction de Gaza et ce dans le cadre l’importance qu’accorde l’Administration américaine au Maghreb.Conclusion :Depuis l’élection du Président américain Barak Obama, le dialogue stratégique américano-maghrebin a perdu son élan.Après la dynamique ayant caractérisé les relations entre l’UE et l’UMA, les Ministres des Affaires Etrangères de l’UMA, réunis en marge des travaux de la 68ème Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, ont proposé la réactivation du dialogue américano-maghrebin.II- La 2ème Conférence Ministérielle Régionale sur la Sécurité FrontièresLe Royaume du Maroc abritera la 2ème Conférence Ministérielle Régionale sur la Sécurité Frontières qui se tiendra à Rabat les 13 et 14 novembre 2013 et ce, conformément aux recommandations de la 1ère Conférence Ministérielle Régionale sur la Sécurité des Frontières (11 et 12 mars 2012/ Tripoli).Importance de la thématique :Depuis la première session de cette conférence les menaces sécuritaires se sont accentuées notamment au niveau des frontières libyennes à cause de l’instabilité et de l’insécurité dans la région du Sahel, ce qui exige la nécessité d’adopter une approche sécuritaire coordonnée qui permettrait de faire face aux défis sécuritaires. Ladite approche se présente comme suit :Renforcement du dialogue stratégique et de la concertation entre les pays de la région et leurs partenaires stratégiques sur la sécurité des frontières ;Examen des expériences des Etats participants ainsi que les bonnes pratiques développées dans le domaine de la sécurité des frontières ;Parachèvement de la création des mécanismes chargés de la coordination entre les différents services de sécurité ;Renforcement de la coopération en vue de lutter contre les défis sécuritaires (terrorisme, trafic d’armes, crime organisé, trafic de drogue et immigration illégale) ;2- Importance de la participation américaine dans la réussite de la ConférenceCette Conférence revêt une importance particulière pour les raisons suivantes :* Elargissement de la liste des participants : outre les pays ayant participé à la 1ère édition de la conférence (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Egypte, Soudant Tchad, Niger, Mali et la Mauritanie), seront également invités les Etats-Unis d’Amérique, le Royaume Unis, la France, le Portugal, l’Espagne, l’Italie et Malte.*Le Maroc compte sur une participation efficace des Etats-Unis ; partenaire stratégique en vue de contribuer à la bonne réussite de cette importante manifestation* le Maroc estime que la participation des Etats-Unis revêt une importance particulière et ce, pour les raisons suivantes :Les Etats-Unis sont un acteur international incontournable en matière de sécurité des frontières ;Les Etats-Unis accordent une importance capitale aux différents thèmes de la conférence notamment la lutte contre le terrorisme, le crime organisé, le trafic de drogue et d’armes ;Les moyens et l’expertise dont disposent les Etats-Unis d’Amérique dans le domaine de la sécurité, seront d’une grande utilité pour la mise en œuvre des recommandations de la Conférence de Rabat ;Les Etats-Unis pourraient faire partie de la coopération tripartite, qui sera institutionnalisée par cette conférence dans les domaines de la reconstruction, de l’établissement des institutions et le renforcement des capacités. -
Jornadas para el tema del Sahara Occidental en el TPPCGIO el 18 y 19 de junio
En los días 18 y 19 de junio de 2016 se celebrarán en Madrid las Segundas Sesiones del Tribunal Permanente de los Pueblos Contra la Guerra Imperialista y la OTAN. Esta iniciativa está promovida por un grupo amplio de personas de diferentes organizaciones, movimientos y militancias que tienen en común la lucha contra la guerra como “arma” esencial del imperialismo. Este tribunal tiene carácter permanente y trabaja de forma continua sobre los resultados de cada convocatoria.Inicialmente sus objetivos son las denuncias y condenas de carácter social y político relativas a las guerras imperialistas, sin descartar que en los casos en que se disponga de fundamentación suficiente se puedan promover acciones jurídicas. Se pretende abordar el incremento de la escalada belicista y de los gastos militares con el correlato de los recortes sociales. Así mismo se abordarán las agresiones políticas, económicas, mediáticas y las propiamente militares de esta estrategia de dominación.Queremos mostrar que los distintos conflictos que los medios nos presentan como inconexos pertenecen en realidad al mismo esquema de dominación global. Con las denuncias y condenas que se presenten en el Tribunal, queremos desenmascarar y hacer frente a la actual impunidad de los culpables.Las Sesiones Constitutivas del Tribunal se celebraron entre los días 16 y 18 de octubre de 2015 y, como resultado, se produjeron una serie de Resoluciones de condena que puede consultarlas aquí: https://forocontralaguerra.org/portal-del-tppcgio/sesiones-constitutivas/conclusiones/Si bien las Sesiones Constitutivas se habían organizado sobre cuatro ejes temáticos (OTAN, Medios, Refugiados y Guerras de baja intensidad), para estas Segundas Sesiones los trabajos estarán orientados a escenarios de guerra geográficos y sociales: Ucrania/Este de Europa, Palestina/Oriente Próximo, Venezuela/América Latina, Sáhara Occidental y Víctimas y Refugiados.Conocedores de su compromiso en favor de los pueblos y contra el imperialismo, nos gustaría invitarle a participar en este Tribunal. Puede hacerlo de diversas maneras: manifestando su adhesión y figurando en el listado de personas que apoyan esta iniciativa (https://forocontralaguerra.org/portal-del-tppcgio/sesiones-constitutivas/constitucion-del-tribunal/grupo-de-apoyo/), formando parte del Comité Asesor con su aportación personal de comunicaciones, testimonios, documentos de análisis o cualesquiera forma de contribución a los debates y trabajos del Tribunal (https://forocontralaguerra.org/portal-del-tppcgio/sesiones-constitutivas/constitucion-del-tribunal/comite-asesor/) o asistiendo a las Segundas Sesiones que tendrán lugar los días 18 y 19 de junio en Madrid, a las que puede enviar comunicación escrita o grabación de vídeo o audio si no puede hacerlo en persona. También puede hacer una aportación económica para sufragar los gastos, en la cuenta indicada aquí: https://forocontralaguerra.org/portal-del-tppcgio/sesiones-constitutivas/administracion-del-tribunal/donativos/En caso de que decida asistir, le rogamos nos comunique su posible participación antes del 11 de junio y la Mesa en la que participaría, rellenando el formulario de inscripción: https://forocontralaguerra.org/portal-del-tppcgio/segundas-sesiones/formulario-de-inscripcion-a-las-segundas-sesiones/En este caso, le señalamos que no tenemos medios para sufragar su invitación, ya que se trata de una iniciativa totalmente altruista y desinteresada, pero sería de gran valor para el Tribunal contar con su asistencia. Asimismo, le rogamos de la máxima difusión a esta iniciativa.Los detalles de esta convocatoria están recogidos en nuestro portal web: https://forocontralaguerra.org/portal-del-tppcgio/segundas-sesiones/convocatoria-a-las-segundas-sesiones-del-tribunal-permanente-de-los-pueblos-contra-la-guerra-imperialista-y-la-otan/. De ella, encontrará también traducciones a diversas lenguas.Puede recabar más información sobre el Tribunal en el portal web: https://forocontralaguerra.org/portal-del-tppcgio/.Un afectuoso saludoEl Grupo PromotorEn cuanto al escenario en el que participo, Sahara Occidental, nos serviría para el trabajo:En el día 18, la mayor utilidad estaría en la participación de cuantas personas tengan disposición de debatir y perfilar un borrador que serviría de base para la aprobación de uno que resultaría definitivo y destinado a la sesión del día siguiente. También cuantas otras personas quieran aportar toda clase de documentación que evidencie la situación en el Sahara en toda su dimensión humana, legal y política.Para el día 19, serviría de especial consideración y repercusión contar la presencia y testimonioPeriodistas gráficos. Analistas especializados en la zona.Abogado/as que defienda, sea observador en juicios, o similarMiembro de la AFRAPEDESA, u otra asociación de víctimas.Representante de Frente POLISARIO.Representante de la RASD -
Moroccoleaks : Le Royaume Uni et la question du Sahara Occidental
Selon une note interne du Ministère marocain des affaires étrangères, la question du Sahara Occidental « demeure un sujet de malentendu permanent » avec le Royaume Uni.Pour Rabat, « le Royaume Uni maintient sa vision dichotomique » de la question du Sahara Occidental « et continue à séparer le volet politique (processus de négociations, plan d’autonomie) et ce qui est perçu comme le « volet technique » (droits de l’Homme, ressources naturelles, défis de la MINURSO) ».Texte intégral de la noteLe Royaume Uni et la Question du Sahara marocainMalgré l’évolution récente des relations entre le Maroc et le Royaume Uni, la Question du Sahara marocain demeure un sujet de « malentendu » permanent. La position de Londres sur ce sujet reste dissociée des évolutions positives enregistrées sur le plan bilatéral.En effet, le Royaume Uni maintient sa vision dichotomique de la Question nationale et continue à séparer le volet politique (processus de négociations, plan d’autonomie) et ce qui est perçu comme le « volet technique » (droits de l’Homme, ressources naturelles, défis de la MINURSO).I- Manifestations de l’hostilité du Royaume Uni :– Londres est devenu le centre du lobbying pro-polisario, notamment à travers l’ONG « Independent Diplomat » ;– Durant les quatre dernières années, Londres a été l’instigateur principal des amendements hostiles au Maroc lors de l’élaboration et la négociation des projets de résolution du Conseil de sécurité sur le Sahara marocain ;– Le rôle des britanniques est de plus en plus dangereux qu’ils sont connus pour leur maitrise des rouages onusiens (drafting des résolutions, recherche de formules insidieuses), ce qui leur a permis de jouer le mauvais rôle lors des négociations des résolutions sur le Sahara, soit de manière volontariste, soit dans le cadre d’un partage des rôles avec les Etats Unis d’Amérique.– Le Gouvernement britannique s’était notamment abstenu lors du vote par le Conseil européen sur le renouvellement du Protocole additionnel de l’Accord de pêche Maroc UE et présenté une note de cadrage défavorable à ses eurodéputés, qui ont massivement voté en plénière. Cependant, le Royaume Uni a apporté son soutien inconditionnel à l’Accord agricole Maroc- UE et plus récemment, M. William Hague a émis une déclaration très positive saluant le lancement des négociations Maroc-UE pour la conclusion d’un Accord de Libre Echange Complet et Approfondi ;– Les questions récurrentes de certains députés britanniques appuyant ouvertement les thèses du polisario. A signaler que le nombre de questions posées sur notre pays a progressivement diminué au cours de ces trois dernières années : 96 questions en 2012, contre 67 en 2010 et 30 en 2011. Au cours du premier trimestre 2013, 18 questions ont jusqu’à présent été soumises, toutes concernant la Question nationale ;– La mobilisation de pétitionnaires britanniques contre la position du Maroc lors des débats de la 4ème Commission de l’Assemblée générale de l’ONU sur la question du Sahara marocain ;– A plusieurs égards, la position britannique rejoint celle de l’Algérie et du polisario (référendum comme moyen de l’autodétermination, élargissement du mandat de la MINURSO et illégalité de l’exploitation des ressources naturelles) ;– La position toujours circonspecte vis-à-vis de l’Initiative marocaine d’autonomie.II- Les « justifications » de ces manifestations d’hostilité :1) Le Royaume Uni considère, pour des raisons idéologiques, que l’autodétermination équivaut au référendum, se basant sur leur doctrine appliquée aux cas des Iles Malouines et à Gibraltar. Ces considérations idéologiques sont plus que jamais d’actualité dans le contexte des campagnes en cours pour les référendums d’autodétermination aux Malouines (10-11 mars 2013) et en Ecosse (dernier trimestre de 2014) ;2) Ce pays, en sa qualité de membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, projette sa puissance par son activisme sur le volet technique de la Question nationale pour mieux se positionner sur l’échiquier maghrebin, bien que Londres considère que ce sont là des positions de principe, conformes aux engagements internationaux et sans visée politique ;3) Les intérêts stratégiques de Londres dans ses relations avec l’Algérie ;4) La doctrine de ce pays à l’ONU concernant les opérations de maintien de la paix (Initiative franco- britannique sur la mise en place d’indications de réalisation des mandats des différentes OMP) ;5) Les pressions montantes du Lobby « droit de l’hommiste » à Londres (Amnesty International, Land Mine action, Independant Diplomat etc) ;Au-delà de ces justifications, l’action de la diplomatie britannique est souvent basée sur le schéma de la pyramide suivante :Intérêts stratégiques : Activisme pour la réalisation des objectifs du partenaire (cas du Soudan Sud et de l’Ethiopie)
Intérêts croissants : Adaptation des principes aux intérêts du partenaire (cas de l’Algérie)
Manque d’intérêts : Gestion selon les principes (cas du Maroc)Selon ce schéma, l’attitude de Londres vis-à-vis de la position marocaine se trouve au niveau de la base de la pyramide. En effet, le Royaume Uni évoque avec le Maroc les questions de principe, du fait que nous n’avons pas pu créer des centres d’intérêts, malgré tous les efforts entrepris par notre pays au cours des dernières années.Le Dialogue stratégique nous offre une possibilité de structurer ces intérêts, d’enrichir leur contenu et de développer leurs modalités.III- Attitudes britanniques lors de l’échéance d’Avril 2013 :Londres devrait se focaliser sur les questions des défis de la MINURSO, des ressources naturelles et des droits de l’Homme.S’agissant des défis de la MINURSO, le Royaume Uni qui a concentré ses efforts autour des droits de l’Homme depuis 2012, a introduit la question des défis pour suggérer que la MINURSO n’agit pas en toute liberté et qu’il faudrait la renforcer pour l’aligner sur la pratique des autres missions de maintien de la paix. Les défis couvrent plus spécifiquement trois aspects : Les plaques, les drapeaux et l’interaction avec les interlocuteurs. :1- Les plaques : Le Royaume Uni soutient la demande de la MINURSO de lui confier toute la procédure d’immatriculation des véhiculesLe Maroc a soumis une offre de délivrer un nombre limité de plaques distinctes (deux ou trois) à condition que le processus d’enregistrement des véhicules soit fait dans le cadre de la procédure nationale en vigueur (délivrance de cartes grises, assurances etc) ;2- Les drapeaux marocains : La MINURSO souhaite que le Maroc retire les 17 drapeaux autour de son siège à Laâyoune. Notre pays est en discussion avec la MINURSO à ce sujet. Une solution est en cours de finalisation.3- Les interlocuteurs : Il conviendrait d’expliquer les efforts du Maroc pour favoriser l’interaction de la MINURSO avec les interlocuteurs habituels (Bureau de Coordination et les Organes institutionnels)Concernant la question des ressources naturelles : Sous l’impulsion de « Independent Diplomat », des attaques sont dirigées contre les accords du Maroc avec l’UE et une mobilisation contre les sociétés opérant au Sahara.S’agissant des droits de l’Homme : Une petite évolution a été remarquée au niveau de l’intérêt porté par les britanniques sur le travail du CNDH, notamment dans les provinces du sud. -
Moroccoleaks : Verbatim réunion Ross avec El Othmani, Amrani, Bourita et Mme Denise
Verbatim de la réunion du Ministre des Affaires étrangères M. Saad El OTMANI avec Monsieur l’Envoyé Personnel Christopher ROSSRabat le 21-03-2013Monsieur El OTMANI : je vous souhaite la bienvenue au Maroc ; Je viens de rentrer de la Cote d’Ivoire dans le cadre d’une tournée Royale en Afrique (Sénégal, Cote d’ivoire et le Gabon)M. ROSS : je vous remercie d’avoir fait ce long voyage pour me rencontrer a Rabat. Ca démontre l’intérêt du Maroc pour ma mission. Je suis la pour promouvoir les négociations dans un autre style et voir la possibilité d’agir autrement et plus discrètement. Je suis en faveur des contacts bilatéraux avec les parties au lieu des réunions. Je suis dans la région pour promouvoir cette idée des contacts bilatéraux. J’ai fait une tournée chez le groupe des amis et en Europe( Berlin et Bern). J’ai ressenti deux choses essentielles :1- tout le monde est convaincu de la gravité de la situation au Sahel et ses aventures2- la situation dangereuse dans cette région exige un effort sérieux pour régler le problème du Sahara occidental. L’absence d’une solution rend difficile une action commune face à un danger commun et qu’on doit procéder à une solution pour ce différend régional qui dure depuis longtemps.La conclusion unanime de mes interlocuteurs est en deux mots : inquiétude et impuissance pour régler le problème du SaharaPendant 13 rounds de négociations, les parties se limitaient à présenter et défendre leur position.Le premier volet de mon mandat : Je veux tenter une nouvelle méthode, un nouveau style diplomatie navette pour enrichir ce processus et si on veut procéder de cette manière, il faut que les contacts soient confidentiels car la confidentialité est importante pour moi et les parties. Il faut s’abstenir même de l’annonce de mes voyages ou déplacements. Pour trouver la solution mutuellement acceptable, chacune des parties doit être satisfaite et aller au-delà des propositions à travers le compromis (langage des résolutions). Il faut travailler sur les éléments de compromis. L’Algérie joue un rôle très important dans cette affaire. J’ai demandé au Président Bouteflika et la direction du Polisario de faire un compromis mais ni l’un, ni l’autre ne savent pas ce qu’ils veulent. Ce n’est pas à moi de définir ce compromis, mais à travers les navettes qu’il faut associer les parties à un tel travail. Les parties cherchent un compromis dans la recherche d’une position. Je veux voir jusqu’à ou on peut aller dans l’avenir S’agissant du rapport du Secrétaire General qui doit être publié le 8 avril, je vais le lire cette fois- ci attentivement. Le 22 avril, date du briefing au Conseil de sécurité et prorogation du mandat de la MINURSOLe deuxième volet de mon mandat : œuvrer pour promouvoir les relations entre le Maroc et l’Algérie. Il ya des hauts et des bas dans les relations Maroc-Algérie (échange entre les chefs d’Etats des thèmes à traiter dans les relations bilatérales sur les points (sécurité régionale, la migration et la drogue). Il y aura une nouvelle méthodologie qui a pour objectif l’élaboration d’un compromis possible qui pourrait être la base d’une solution. Je reviendrai à Rabat vers la fin de cette tournée)M. Othmani : le processus de négociation doit evolué en termes d’approche de négociations. L’axe principale est la recherche d’une solution politique. Le compromis est essentiel et on va voir comment les choses vont se passer. les contacts doivent rester confidentiels et inutile de faire des déclarationsM. Ross : des expériences qui ont réussi, on peut étudier des cas qui ont été solutionnés sur la base de compromis. Il faut soumettre aux parties et tirer les conclusionsM. Othmani : On a fait des efforts dans l’intérêt des deux pays pour se rapprocher de l’Algérie, trouver une solution avec l’Algérie. On ne peut pas changer la géographie. L’Algérie est impliquée dans la question du Sahara. Elle finance le polisario et donne des passeports algériens au responsables du polisario.Ross : Il faut être réalisteM. Othmani : la responsabilité de l’Algérie par rapport aux populations des camps de Tindouf. Elle exagère les chiffre. le HCR doit recenser cette population ( dans le cadre des échanges de visites familiales du programme du CBMs, 12 familles ont préfère rester au Maroc). L’identification et le recensement de cette population est impérative pour savoir les habitants des camps et savoir combien de personnes veulent rester dans les camps. Il faut séparer l’humanitaire du politique Le Maroc a envoyé 3 lettre au SG de l’ONU. Une sur le recensement en tant qu’obligation juridique de protection et de sécurité, une deuxième sur le cessez le feu et une troisième sur le processus politique).Ross : je suis convaincu de l’importance d’une opération de recensement. « La réponse du pays hôte c’est que le Maroc qui instrumentalise le recensement ». Une solution urgente exige le recensement car la situation de crise économique des pays des donateurs les laisse en droit de se demander sur le chiffre exact, leur origine. Je vais essayer d’évoquer cette question avec les responsables algériens. Mais beaucoup dépend de l’état d’esprit des algériens car ce qui s’est passé chez eux les marqués après l’attentat de ain amenas.M. Othmani : la déclaration du MAE malien sur les connexions des éléments armés ave le polisario. Ce qui constitue une véritable menaceM. Ross : je vais soulever cette question avec l’Algerie et le polisario. L’Algérie est responsable ses camps et de certains de ses habitants qui ont été attiré par les groupe terroristesM. Othmani : la question des CBMs concerne uniquement selon le plan d’action les habitants des camps de Tindouf et les population au Sahara LE HCR en est responsable. La MINURSO est chargé du respect du cessez le feu. Les 3 dimensions de ce différend sont claires (droits de l’Homme , humanitaire et le processus politique)M. Ross : Il faut préserver le programme des CBMs. C’est aux parties de gérer les CBMs avec le HCR. C’est la même chose pour les droits de l’homme. C’est Mme Pillay qu’est concernée par cette question. Je vais continuer a travailler uniquement sur le processus politiqueM. Othmani : C’est bien de réunir toutes les garanties pour la réussite de votre démarche mais Il faut éviter le précédent de l’année dernière concernant le prochain rapport du SG sur le sahara car tout element contestable aura un impact sur votre travailM. Ross : C’est le Conseil de sécurité qui a demandé un rapport sur les challenges à la MINURSO. Je ne peux pas garantir à 100%. C’est le Rapport du DPKOM. Ross : on va éviter d’introduire les éléments gênants , contestable dans lla résolution de l’année dernière. On booster les choses a travers la résolution. Je suis conscient de l’environnement. Mais y-a-t-il des efforts pour réanimer l’UMAM. Othmani : c’est l’Algérie qui bloque en l’absence d’une volonté politiqueM. Ross : les algériens m’ont dit qu’il n’ont pas achevé les travaux préparatoires et qu’ils ont des réserves sur le Sommet( la direction provisoire en Tunisie et en Libye) et s’interrogent sur l’utilité d’un sommet pour des responsables politiques qui vont partirM. Amrani : il ya une volonté manifeste d’arrêter le Maghreb. Les Européens ont besoin de du Maghreb. Il faut dire publiquement qu’il ya un blocage. Il faut créer la confiance. Le Maroc est déterminé à aller de l’avant. je conviens avec vous lorsque vous dit dans votre briefing devant le Conseil de sécurité qu’il faut une solution urgente au différend sur le Sahara . le Maroc aimerait voir dans le prochain rapport du SG qu’il a honoré ses engagements en matière des droits de l’Homme et sa volonté d’aller de l’avant dans son ouverture politique et économiqueM. Ross : j’ai trouve une grande prudence chez les algériens dans toutes les opérations d’ouverture. Les responsables m’ont dit clairement qu’ils ne veulent pas devenir comme les tunisiens ou les libyensM. Bourita : IL sont en faveur du statut quo qu’est devenu une stratégie interne et internationalMme. Denise : j’ai été a Tunis et les tunisiens veulent s’imprégner du mode de gouvernance marocain.M. OThmani : nous sommes disposés a partager notre expérience, nous avons d’excellentes relations avec le gouvernement tunisiens (statut avancé, justice transitionnelle, constitution…etc.)M. Amrani : il faut ouvrir les frontières car le Maghreb est le seul rempart contre le terrorisme et salafismeRoss : Les algériens ont une certaine méfiance du Maroc. Ils m’ont dit pourquoi on doit faire un cadeau pour le Maroc en ouvrant les frontières. -
Enquête auprès de la diaspora sahraouie en Île-de-France
Absents des médias, les immigrés sahraouis sont plus de 10.000 en France, une majorité en région parisienne. Présente depuis les années 1950, cette petite communauté se bat pour l’indépendance du Sahara Occidental. Rencontre avec des Sahraouis dans les Yvelines, principal pôle de cette communauté en Île-de-France.
Avec sa Clio bleue un peu délavée, Mbarack ould Mohammed s’en veut presque de rouler dans une Renault. Comme beaucoup d’immigrés du Sahara Occidental, ce territoire grand comme les trois quarts de la France situé au Sud du Maroc, il s’est installé près des usines Peugeot de Poissy, où il a travaillé 35 ans. Aujourd’hui à la retraite, il promet de redevenir fidèle à Peugeot quand il achètera une nouvelle voiture, «si je ne suis pas rentré au Sahara d’ici là!»Actuellement, rentrer n’est pas une option. Depuis 1976, le Sahara Occidental est divisé en deux, dans le sens de la longueur, entre le littoral contrôlé par le Maroc et une bande de désert le long de la frontière mauritanienne, administrée par la République arabe du Sahara démocratique (RASD) et son principal parti politique, le Front Polisario.Entre les deux, le plus long mur du monde: près de 2.700 kilomètres de pierres, gravats et champs de mines surveillés par l’armée marocaine.Chez Mbarack, les rideaux filtrent la lumière froide de la banlieue parisienne. Tapis et larges coussins colorés reproduisent l’atmosphère d’une tente sahraouie. Tout en offrant thé à la menthe et dattes, il raconte être arrivé en France en 1972, pour travailler.«Les médias parlent de la Palestine. Mais le Sahara Occidental, c’est à 4h de vol et ils n’en parlent pas!»
Parler de notre cause car personne n’y connaît rienMbarack vient d’El-Ayoun, principale ville au nord-ouest de la zone sous contrôle marocain.«40 ans loin de sa terre, c’est beaucoup trop dur. Nos enfants ne connaissent même pas leur pays.»
Engagé dans l’Association des Sahraouis de France (ASF), il montre fièrement ses papiers de citoyen de la RASD, rassemblés au fond d’une petite valise grise. Difficile pourtant de militer depuis la France.«Nous organisons des réunions, des pétitions. Nous demandons simplement que la France respecte ce que l’ONU propose: un référendum pour le peuple sahraoui.»
Assise à côté de lui, sa femme, Fatimatou, sert une deuxième tasse de thé en souriant. Elle aussi est sahraouie, ils se sont rencontrés en France. «J’ai élevé mes six enfants pour l’indépendance du Sahara. On ne va pas s‘arrêter tout de suite…»Arrivé en retard, Rachid s’assoie en tailleur à l’extrémité d’un des grands canapés qui meublent le salon de Mbarack. Lui, il a passé la plus grande partie de sa vie dans un des camps de réfugiés à Tindouf, au milieu du désert algérien. À la fin des années 1970, de nombreuses familles fuient alors que le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, mène une guerre d’usure contre les forces marocaines. Installé aux Mureaux avec des amis, il est arrivé en France il y six mois, après des études de traduction à Alger puis en Espagne, dont il a obtenu la nationalité.«Je suis ici pour étudier, travailler et envoyer de l’argent à ma famille. Il faut parler de notre cause car personne n’y connaît rien.»
Paradoxalement, la France ne reconnaît pas la RASD mais accorde une dizaine de bourses d’études par an à des étudiants sahraouis. Pour l’instant réceptionniste dans un hôtel, Rachid espère pouvoir s’inscrire à l’université l’année prochaine, quand il parlera mieux français.Réfugiés politiques et militantsSymptomatique de la position ambivalente de la diplomatie française, l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) accepte parfois les demandes d’asile de Sahraouis qui fuient les zones occupées par le Maroc. Installé 15 kilomètres plus loin, à Mantes-la-Jolie, Salah est arrivé en France en 2008, après avoir fui El-Ayoun et les brimades quotidiennes.«La France ne reconnaît pas le Sahara Occidental ni les exactions, mais elle me donne le statut de réfugié politique. C’est contradictoire!» s’exclame-t-il en montrant sa carte de réfugié.
Les yeux noirs, il raconte s’être fait tabassé de nombreuses fois par les policiers marocains, craint pour sa famille restée là-bas. «On a grandi dans la peur, on n’est pas à l’aise chez nous.» En fond sonore, un reportage enregistré d’une chaîne de TV espagnole sur le Sahara Occidental. Aujourd’hui, marié à une française, jeune papa, il a posé un dossier pour obtenir la nationalité française.«S’ils ne me la donnent pas, je retournerai là-bas, même si je dois y mourir, explique-t-il calmement. Mais j’aimerais que mon fils connaisse sa famille et sa culture.»
Accroché dans le salon, un grand drapeau du Sahara Occidental, ironiquement presque semblable au drapeau palestinien, rappelle que cet appartement du quartier Gassicourt de Mantes-la-Jolie est devenu un QG de militants.Vacances dans les camps de réfugiés en AlgérieMais tous les Sahraouis ne sont pas réfugiés politiques. Hassan, commercial, est né en France il y a 36 ans.«C’est normal que les enfants poursuivent l’engagement de leurs parents. Dans les années 1980, ils nous envoyaient passer nos deux mois de vacances dans les camps de réfugiés en Algérie pour garder un lien culturel avec les traditions du Sahara», raconte ce fils de militants.
De plus en plus présents sur Internet, ces jeunes essayent de mettre leur énergie en commun pour faire passer un message qui, jusqu’ici, reste totalement absent des médias français. Dans leur bouche, même s’ils reconnaissent un «problème de communication», la théorie du complot est rapidement évoquée: les liens proches entre l’élite française et le Maroc expliqueraient le silence médiatique sur le Sahara Occidental.Volontaires, ils ont créé un nouvel organisme l’année dernière, l’Association des réfugiés sahraouis en France, qui vise à aider les nouveaux arrivants dans leurs démarches administratives, pour trouver un emploi… Mais au fond, ils espèrent aider le moins de réfugiés possible:«C’est ce que veut le Maroc, se désole Hassan. Si tout le monde quitte le territoire, ils auront gagné.»
Lisa Serero et Colin Bertier -
La última colonia de África
Desde hace cuarenta años Marruecos ocupa por la fuerza el territorio que le corresponde al pueblo de Sahara Occidental. Para impedir que los refugiados retornen a su suelo ha levantado un muro sesenta veces más largo que el que existió en Berlín. La Pulseada dialogó en exclusiva con Mohamed Salem Bachir, representante en la Argentina de la República Árabe Saharaui Democrática (RASD).Por Carlos GassmannEn uno de sus recordados textos, Eduardo Galeano se preguntaba: “¿Por qué será que hay muros tan altisonantes y muros tan mudos? ¿Será por los muros de la incomunicación que los grandes medios de comunicación construyen cada día?”. Se refería a que mientras hemos oído hablar hasta el hartazgo del Muro de Berlín -“que merecía caer y cayó”-, poco y nada se dice del muro de Estados Unidos en la frontera mexicana, de las alambradas de Ceuta y Melilla, del Muro de Cisjordania –que perpetúa la ocupación israelí de las tierras palestinas- y, en especial, del Muro de Marruecos -que perpetúa la ocupación marroquí del Sahara Occidental-.Más adelante añadía el escritor uruguayo: “Quizás el pueblo del Sahara es culpable porque en sus largas costas reside el mayor tesoro pesquero del océano Atlántico y porque bajo las inmensidades de arena, que tan vacías parecen, yace la mayor reserva mundial de fosfatos y quizás también hay petróleo, gas y uranio”.Y concluía el autor de Las venas abiertas de América Latina: “Los saharauis esperan. Están condenados a pena de angustia perpetua y de perpetua nostalgia. Los campamentos de refugiados llevan los nombres de sus ciudades secuestradas: El Aaiún, Smara… Ellos se llaman hijos de las nubes, porque desde siempre persiguen la lluvia. Desde hace 40 años persiguen, también, la justicia, que en el mundo de nuestro tiempo parece más esquiva que el agua en el desierto”.La Pulseada tuvo la oportunidad de entrevistar a Mohamed Salem Bachir, ex integrante del ejército de liberación saharaui llamado Frente Polisario y representante oficial en la Argentina de la República Árabe Saharaui Democrática. Si Salem Bachir no posee aún el estatus formal de embajador es porque nuestro país es una de las pocas naciones latinoamericanas que no han reconocido todavía el derecho a la independencia de la RASD.-¿Cómo podría sintetizarse la historia del sometimiento del pueblo saharaui a manos de Marruecos?-El Sahara Occidental (ex Sahara Español) -único país árabe africano hispano parlante- figura como el último caso de descolonización pendiente en África en la agenda de la ONU, junto con las Malvinas. Aún se espera la implementación de las resoluciones de la Asamblea General y del Consejo de Seguridad para que recupere la libertad que le corresponde conforme a la doctrina de Naciones Unidas sobre descolonización. Colonia española durante un siglo, hasta 1975, fue invadida por tropas del vecino Reino de Marruecos, perpetrando un acto de fuerza bruta sin precedentes en la historia de África. Los niños, mujeres y ancianos saharauis fueron expulsados por los invasores marroquíes hacia el exilio no sin antes ser bombardeados con napalm y fósforo blanco.-¿Qué es el “muro de la vergüenza” y cuáles son las principales violaciones a los Derechos Humanos que el régimen marroquí ha cometido y sigue cometiendo en el Sahara Occidental?-El pueblo saharaui sigue hasta hoy día separado por una muralla -el “muro de la vergüenza”- de más de 2.700 kilómetros, que divide en dos a nuestra tierra, sembrándola de millones de minas que causan a diario muerte y destrucción entre inocentes. Como todos los muros que lo precedieron en la historia de la humanidad, divide a las familias e incluye alambradas, sistemas sofisticados de radar y 150.000 soldados. El muro aísla las zonas ocupadas del Sahara Occidental, bajo un férreo bloqueo, del resto del mundo, con la vigilancia de un macabro aparato represivo que cuenta con decenas de miles de agentes de seguridad marroquíes. Los saharauis que viven en las zonas ocupadas sufren cada día, desde el 31 de octubre de 1975, la dolorosa experiencia de la violación sistemática de los derechos más elementales del hombre: represión, arrestos arbitrarios, desapariciones forzadas (según la Asociación de Familiares de Presos y Desaparecidos Saharauis, más de 660 saharauis aún siguen con paradero desconocido), secuestros, deportaciones, intimidaciones, torturas, negación de las libertades de circulación y expresión y juicios sumarios. Estos hechos repudiables (tristemente similares –si no idénticos- a los acontecidos en la historia reciente de la Argentina), tantas veces documentados y condenados por el Relator de la ONU contra la Tortura, el argentino Juan Méndez, han sido denunciados por infinidad de organismos internacionales como Human Rights Watch, el Centro Robert F. Kennedy para la Justicia y los Derechos Humanos y organismos argentinos en la materia. Las autoridades marroquíes siguen negándose a esclarecer el paradero de más de 500 civiles desaparecidos, de 151 militares saharauis hechos prisioneros durante la guerra y de otros grupos de jóvenes que desaparecieron los últimos años. Además, mantienen en sus cárceles a decenas de presos políticos saharauis, víctimas de gravísimas e irregulares condenas, como por ejemplo la severa sentencia dictada por un tribunal militar marroquí contra los 25 jóvenes civiles, conocidos activistas saharauis de Derechos Humanos del campamento de Gdeim Izik. Fue luego de una protesta pacífica de miles de personas que reclamaban mejoras en sus condiciones sociales. Las fuerzas marroquíes irrumpieron de noche, durante el descanso de jóvenes, ancianos, mujeres y niños, incendiando las carpas y arrasando con todo lo que había a su paso, dejando como saldo muertos, desaparecidos y detenidos.-¿En qué situación se encuentra en el presente el conflicto y en qué se basan las mayores esperanzas de que la RASD alcance por fin su independencia?-A 40 años de la proclamación de la RASD, estamos en situación de guerra y en un cese temporal del fuego. El ejército marroquí ocupa una buena parte del territorio y nuestro ejército controla otra parte importante de la región. A nivel internacional, la RASD y la legítima lucha del pueblo saharaui están amparadas por una gran red internacional de solidaridad, concentrada principalmente en África, Latinoamérica y Europa. Esta solidaridad otorga más ánimo y fuerza moral a la resistencia saharaui. Hemos conseguido importantes logros como dejar en claro que el del Sahara Occidental es un tema de descolonización pendiente que debe ser resuelto según las resoluciones de Naciones Unidas encaminadas a la autodeterminación y que Marruecos es un ocupante. La República Saharaui ha logrado un inestimable éxito diplomático al ingresar como Estado miembro en la Organización de la Unidad Africana (OUA) y como miembro fundador de la Unión Africana. El Reino de Marruecos, por su conducta colonial, es hoy el único país africano que no pertenece a esa organización continental, como antes ocurrió con la Sudáfrica del apartheid.Nuestro deseo es que el conflicto se resuelva por la vía de las Naciones Unidas y el respeto a la legalidad internacional. Si no se puede lograr porque la monarquía de Marruecos no respeta esa legalidad, usaremos -si los hechos lo exigen- todos los medios necesarios. No es un misterio para nadie que a una agresión militar hay que hacerle frente con la misma determinación. La ocupación no puede ser definitiva y eterna. Tenemos plena confianza en que algún día el pueblo saharaui recobrará la independencia sobre la totalidad del territorio. Una vez alcanzada ésta, se encontrará entre nuestras prioridades establecer una cooperación con todos los pueblos vecinos, incluido el pueblo marroquí, cuando se ponga fin a la injusticia cometida por su gobierno contra los saharauis.Al igual que el resto de los países del mundo que han sufrido el yugo colonial, el destino de esta heroica lucha de liberación será inexorablemente la victoria. Esperamos y estamos convencidos de que la solución pasa por respetar el derecho de los saharauis a existir como lo han tenido el sur de Sudán, Timor del Este o Namibia.-Los países miembros de la comunidad internacional tienen actitudes muy dispares frente a esta causa. ¿Cuáles serían las principales posiciones que entran en juego?-La Asamblea General, el Consejo de Seguridad, la Corte Internacional de Justicia, el Departamento Jurídico de las Naciones Unidas y demás organismos regionales e internacionales han establecido claramente que la del Sahara Occidental es una cuestión de descolonización cuya solución exige la expresión libre y soberana del pueblo de este territorio. El conflicto saharaui es fácil de resolver habiendo dos dictámenes jurídicos y decenas de resoluciones contundentes sobre el derecho saharaui a elegir su destino. Pero, en este contexto, se mezclan factores de tipo geoestratégico, económico e ideológico, en suma las contradicciones de los intereses internacionales. Principalmente de las grandes potencias, como Francia, que pone frenos a la legalidad internacional debido a sus intentos de mantener su influencia hegemónica en el norte de África, que fue prácticamente su colonia, menos la República Saharaui, que le tocó a España. La élite francesa cree que la existencia de un Estado Saharaui independiente dañaría sus intereses porque, con poca población e hispanoparlante, abriría las puertas de África y el mundo árabe a los latinos. Por su parte, España, aunque jurídicamente sigue siendo potencia administradora del territorio, está sometida a un fuerte chantaje marroquí. Su relación con los saharauis repite un mismo patrón: buenas palabras pero, al final, pleitesía a Marruecos. El Sahara Occidental es uno de los ejemplos más claros del abismo que separa a los gobernantes españoles de la ciudadanía a la que representan, que es muy pro saharaui. Estamos ante un conflicto donde lo político pone trabas al derecho. Una controversia que plantea un reto a la comunidad internacional en lo que se refiere a la paz y la justicia.Por otro lado, la República de Sudáfrica junto a muchos otros países africanos y de otros continentes, han brindado solidaridad y apoyo político, moral y material a la causa saharaui. También la solidaridad latinoamericana fue generosa, ya que México, Panamá, Cuba, Ecuador, Colombia, Costa Rica, Venezuela, Nicaragua, Honduras, Uruguay y Bolivia estuvieron entre los primeros que reconocieron el derecho saharaui a la libertad.-Como representante en la Argentina, ¿por qué cree que nuestro país no reconoce todavía el derecho a la existencia de la RASD? ¿Qué avances se han conseguido en ese sentido?-La Argentina se comprometió expresamente a reconocer a la República Saharaui durante el gobierno deRaúl Alfonsín, mediante una carta suscripta por el entonces canciller, Dante Caputo. Pero circunstancia internas y presiones extranjeras impidieron su aplicación y sigue siendo una deuda histórica para esta gran nación, país líder en materia de Derechos Humanos a nivel universal. Hoy Argentina dispone de sobrados elementos de juicio para avanzar en sus posiciones políticas respecto a este asunto de descolonización. Debe sumarse al consenso latinoamericano y formalizar el reconocimiento a la RASD, contribuyendo así a la descolonización y a la paz, en plena sintonía con los principios y valores que emergen de la propia historia argentina. La Argentina, como nación que sufrió la dolorosa experiencia de la violación sistemática de los derechos más elementales del hombre, está llamada a asumir su responsabilidad y obligación moral, ética y política de condenar las mismas prácticas en el Sahara Occidental.-¿Cree que con el reciente cambio de gobierno en la Argentina el apoyo de nuestra nación a la autodeterminación saharaui está más cerca o más lejos que antes?-Creo y espero que esté más cerca. Ya durante los últimos años, gracias a la colaboración, ayuda y solidaridad de representantes de la sociedad civil argentina, partidos políticos, parlamentarios de diferentes fuerzas, organismos de Derechos Humanos, sociales y sindicales y distintas personalidades, hemos logrado dar importantes pasos, solicitando al gobierno nacional el reconocimiento y el establecimiento de relaciones diplomáticas.Ahora es más necesario multiplicar los esfuerzos para lograr este objetivo, teniendo en cuenta que la actual canciller, Susana Malcorra, conoce bien la causa saharaui, como ex jefa de gabinete del actual Secretario General de Naciones Unidas y como secretaria general adjunta del Departamento de Apoyo a las Actividades sobre el Terreno, área en la que brindaba ayuda logística a misiones de paz desplegadas en distintos puntos del planeta.-Usted fue miembro en los años ’70 del Frente Polisario, cuando se pensaba en recurrir a la lucha por la vía armada, etapa que se cerró en 1991 cuando se firmó el alto el fuego con la intervención de la ONU. ¿Cuál es su balance de esa etapa y por qué se terminó optando exclusivamente por medios pacíficos de reclamación?-Personalmente me incorporé a la filas de Frente Polisario en 1974, en mi ciudad natal, El Aaiún, entonces capital de una provincia española. Después de la masacre perpetrada por el colonialismo español el 17 de junio de 1970, que provocó decenas de víctimas fatales (entre muchos otros, desapareció el líder del Movimiento de Liberación, Mohamed Sid Brahim Basiri), se inicia la fase de resistencia, en la cual los saharauis se convencen de la necesidad de la lucha armada contra el colonialismo. El 10 de mayo de 1973 nace el Frente Polisario, que comienza con sus operaciones militares el 20 de mayo del mismo año. Desde mayo de 1973 hasta fines de 1975, la lucha del pueblo saharaui por su independencia se tradujo en una gran actividad militar y política contra las autoridades y fuerzas españolas, que continuó contra la invasión militar hasta la firma del alto el fuego, que entró en vigor el 4 de septiembre de 1991. Luego el pueblo saharaui y su representante legítimo reconocido por la ONU, el Frente Polisario, optaron por la vía pacífica y depositaron su confianza en la vía diplomática. En cambio, la monarquía marroquí se burla de la ONU y de la comunidad internacional, multiplicando los obstáculos para entorpecer tanto el trabajo del enviado personal del Secretario General de las Naciones Unidas para el Sahara Occidental, Christopher Ross, como del mismo Secretario General de la ONU, intentando evitar su visita a la región prevista para el pasado mes de marzo. En la misma sintonía, el Reino de Marruecos sigue rechazando al enviado especial de la Unión Africana para el Sahara Occidental, el ex presidente de la República de Mozambique,Joaquim Chissano.El pueblo saharaui está celebrando el 40° aniversario de la proclamación de su Estado: la República Saharaui, reconocida por 84 naciones y miembro de la Unión Africana. En este contexto, particularmente los más jóvenes, dentro y fuera de los territorios ocupados, de un lado o de otro del muro de la vergüenza, están próximos a la desesperanza por el desamparo de las instancias internacionales y la tibia reacción de la comunidad internacional.La mujer en la sociedad saharauiLos saharauis son reconocidos por haber creado la sociedad más abierta y menos machista del mundo musulmán. Sus mujeres no tienen, por ejemplo, la obligación de usar burka (velo que cubre el rostro) y han creado un Ministerio de Asuntos Sociales y Promoción Femenina.Prácticamente no existe la violencia de género y el hombre que ejerce algún tipo de maltrato es despreciado por sus pares. La Unión Nacional de Mujeres Saharauis (UNMS) realiza una tarea constante a favor de los derechos de género.Al respecto, cuenta Salem Bachir: “La mujer está a la cabeza de esta nueva sociedad. Los saharauis son conscientes de que el esfuerzo nacional de liberación y de edificación del país exige la participación de todos y todas. A la mujer los valores y tradiciones de la sociedad saharaui le otorgan un sitio privilegiado en comparación con otras sociedades musulmanas. Al contrario de lo que se puede constatar en otras sociedades árabes y africanas, la mujer saharaui desempeña un papel importante tanto en la producción económica como en las estructuras políticas y administrativas”.Una cátedra de la UNLP que es única en el mundoDentro del Instituto de Relaciones Internacionales (IRI) de la Universidad Nacional de La Plata ha surgido una Cátedra Libre de Estudios sobre el Sahara Occidental que es única en el mundo. La dirige el doctorNorberto Consani y tiene como secretaria a la licenciada Luz Marina Mateo.La cátedra organiza, junto con la Universidad de Tifariti de la RASD, ciclos de cursos virtuales sobre el Sahara Occidental (Derecho Internacional, Derechos Humanos, Misiones de Paz y Derecho Internacional Humanitario y Comunicación y Cultura). Además promueve investigaciones, charlas, conferencias, talleres y proyección de documentales.“La creación de esta cátedra -dice Salem Bachir- es de suma importancia porque ayuda a difundir este conflicto olvidado y a profundizar en su investigación, asumiendo a las universidades como espacios por antonomasia del pensamiento crítico y la producción de conocimientos”. -
Presentación en Madrid de “Un beduino en el Caribe/ Beduino bat Karibe aldean” de Ali Salem Iselmu
Por: Giulia MalteseEl 27 de mayo ha tenido lugar la presentación del último libro del escritor saharaui Ali Salem Iselmu, “Beduino bat Karibe aldean” –versión en euskera de “Un beduino en el Caribe”–, editado por Erroa en 2015. El acto se celebró en el salón Pello Aramburu de MADRILGO EUSKAL ETXEA, en Madrid.La escritora y periodista Conchi Moya abrió el acto. En primer lugar, quiso insistir en la fuerte amistad, “hermandad” que desde hace años la vincula a Ali Salem, al que “tuvo la suerte de conocer antes de que se vinera a España, hace 15 años”. Moya es la autora del prólogo del poemario “La música del siroco” del mismo Ali Salem editado por Um Draiga en 2008. La escritora pasó después a presentar a Ali Salem: nacido en Dakhla en 1970, con 11 años con muchos otros niños saharauis viaja a Cuba, donde se licenciará en Periodismo. Ha colaborado con muchas antologías del colectivo de la Generación de la Amistad Saharaui y es autor de dos libros en solitario: el poemario “La música del siroco” y el libro de relatos “Un beduino en el Caribe”. Además, destaca su actividad periodística, sus “finos análisis sobre la situación del Sáhara”, algunos de los cuales ha publicado en el periódico El país.A continuación, Moya defendió la importancia de la labor de la Generación de la Amistad Saharaui en la difusión de la cultura y promoción de la causa saharaui reivindicando el uso de la lengua española, lengua de resistencia, de afirmación de la identidad del pueblo saharaui frente a las vejaciones y a la injusticia impuesta por el entorno francófono del ocupante marroquí. Recuerdó el vergonzoso abandono de España y la negligencia del Gobierno español frente al apoyo de muchos países latinoamericanos. En la poesía y en la prosa de la Generación de la Amistad, el español se enriquece del hasanía de la tradición oral saharaui, en un intercambio mutuo y constante.Moya presentó “Un beduino en el Caribe” como un libro sobre la experiencia cubana del autor y la readaptación al contexto saharaui, al que aquellos jóvenes saharauis formados en el Caribe regalan sus aportaciones sin olvidar sus raíces.Finalmente, Moya insistió en la importancia para los saharauis de poder expresarse a través de su propia voz, distinta a la del colonialismo y del neocolonialismo. Agradeció a Ali Salem el hecho de “acercarnos a la cultura saharaui de forma tan bonita y sencilla y por animarnos a seguir acompañándoles en su lucha”.Por su parte, el editor Xabier Monasterio presentó las razones que les han llevado a elegir el libro de Ali Salem como primer libro de la colección “Herrien Mintzoa” (l”el habla de los pueblos”). El término erroa en euskera significa “raíz”, pues los 115 miembros de este grupo cooperativista “nos proponemos buscar la raíz de las cosas, la esencia de los fenómenos”. Trabajan desde un aspecto muy abierto, fortaleciendo la identidad vasca en un entorno castellano parlante, buscando el contacto y el entendimiento entre culturas. La colección “Herrien Mintzoa” en concreto tiene el objetivo de dar a conocer aquellas culturas emarginadas, olvidadas, entre las que, desgraciadamente, figura el Sáhara Occidental. El Sáhara es víctima de una “injusticia injustificable”, hay que reivindicar los derechos del pueblo saharaui política y culturalmente, no puede perpetuarse sólo y exclusivamente un discurso humanitario. La literatura ofrece mensajes más sinceros, creíbles y vivenciales que el discurso político.Los relatos de Ali Salem resumen la esencia de la idiosincrasia saharaui y los anhelos de su pueblo. La edición en euskera presenta una tradición “semántica y sentimental”, Ali Salem les dejó plena libertad pidiéndoles únicamente que pensaran ser saharauis. El libro, presentado en diciembre, está teniendo muy buena acogida.El autor del libro, Ali Salem Iselmu, saludó a los asistentes en los tres idiomas: hasanía, euskera y castellano. Afirmó haber tenido siempre la necesidad de escribir pequeñas historias sobre la estancia en Cuba, el exilio indefinido, la ocupación marroquí, la irresponsabilidad de España. Comentó que “Un beduino en el Caribe” es la historia de un niño y de toda una generación: “es gastronomía, frutas tropicales y cultura nómada”. Cuba y el Sáhara se hacen próximos en las páginas del libro. Curiosidad y lucha se entremezclan. El castellano y el hasanía se complementan. Son historias de exilio, separación y falta de esperanza. La literatura se convierte en un instrumento de denuncia. Ali Salem finalizó su intervención con la lectura del poema “Reconciliación”, llegando a la conclusión que “ser beduino y ser caribeño se lleva dentro del alma”.El acto finalizó con la lectura de algunos pasajes del libro en hasanía y euskera, “un regalo fonético” tal como lo definió Xabier Monasterio.A la presentación siguió un debate interesante y profundo entre autor, editor y los asistentes en la tercera planta del precioso edificio de MADRILGO EUSKAL ETXEA. Los anfitriones contribuyeron a que la conversación se desarrollara en un ambiente muy acogedor. Entre saharauis, italianos y españoles la charla tocó varios aspectos de la cuestión saharaui para volver a centrarse en la importancia de la cultura, de la difusión de la producción contemporánea en español. A raíz de ese debate, destacó la voluntad de animar a los jóvenes escritores saharauis que escriben en español, aún desconocidos, a que hagan pública su obra, que impulsen la convivencia y el recambio generacional en el ámbito cultural, tan fructífero, para que sigan impulsando la lucha pacífica a través de esa “arma cargada de futuro” que es la palabra (poética). -
Moroccoleaks : Argumentaire et éléments de réponse au livre « Le roi prédateur »
Texte envoyé par email par Mourad El Ghoul, Directeur du Cabinet de Yassine Mansouri, à Said Temsamani, « chercheur en résidence au Meridian International Center à Washington et membre del Washington Press Club ». A l’instar d’Ahmed Charai, il est présenté aux américains comme conseiller et journaliste.Il y a lieu de rappeler que cet email a été envoyé 5 jours avant la parution du livre « Le Roi prédateur » de Catherine Graciet et Eric LaurentArgumentaire et éléments de réponseAux campagnes anti–marocaines(Presse et ouvrages)Modus Operandi général de la production de connaissance positiveIl est important, pour que la production de connaissance positive puisse être efficace, d’adopter un ton neutre dans le traitement des articles, afin de renforcer la puissance du message.D’autre part, il est suggéré, dans les articles paraissant à l’international, d’utiliser de la sémantique utilisée habituellement par les contempteurs incluant les termes : « Palais », « Makhzen », « Cour » « Royaume Chérifien » ou encore « serviteurs du trônes ».Cette sémantique est de nature à attirer le lecteur-notamment occidental- vers le produit. Il sera ainsi plus aisé de lui « injecter » le contenu positif dans le message.A cet égard, il faut insister sur la neutralité apparente de ce dernier.Par exemple, le programme autoroutier de ces dix dernières années peut être qualifié de chantier « ambitieux » mais pas de chantier « gigantesque ».De même, il faut utiliser certains clichés, qui constituent autant de points d’entrée pour le lecteur, en reprenant du contenu narratif qui renvoie à l’imagerie nationale.Ainsi, par exemple, une phrase telle que : « les éperons d’or des chevaux de la garde royale scintillent au soleil, immobiles devant « Dar El Makhzen », le palais du souverain chérifien » peut être utilisée, bien que peu courante dans la presse marocaine.Cette imagerie, bien qu’à priori empesée, est nécessaire afin de procéder à l’installation de l’imaginaire du lecteur, habitué à avoir ce type de descriptions de la part des journalistes étrangers .Argumentaire généralAinsi, l’argumentaire susceptible de faire contrepoids à l’ouvrage et à la campagne de presse qui l’accompagne doit être résolument axé sur le bilan politique et économique du Maroc et sur le gain en stabilité politique et sociale dans un contexte régional et arabe tourmenté. Il faut donc revenir et insister –de manière systématique- sur les points suivants :Réformes politiques et sociales, menées parfois au forceps, en insistant sur l’exemple de la Moudawana, qui a permis de soustraire à la tradition de précieux droits en faveur des femmes ;La page tournée des abus des droits de l’homme, la normalisation de la vie politique, les grands chantiers structurants… Autant d’exemples d’une action volontariste pour rattraper les retards et combler les déficits cumulés de plusieurs décennies ;Dans cet argumentaire, il s’agirait de focaliser sur les côtés modernistes du souverain, sur sa réactivité positive face aux demandes de réformes politiques et démocratiques ;L’on doit également insister sur la popularité du souverain. La sympathie sincère que lui vouent les marocains comme principal argument ayant empêché les gens de descendre dans la rue dans le sillage du Mouvement du 20 février ;L’actualité des révoltes et des changements violents qui ont lieu dans le monde arabe pourrait être utilisée avantageusement afin de souligner la stabilité et la résilience politique et sociale du Maroc ;Pour crédibiliser les articles, il est également conseiller de concéder, au début de l’écrit, des points négatifs, notamment en parlant de « clientélisme de la classe politique » et de l’indispensable combat contre la corruption »Angles d’attaque du contenu narratif de l’ouvrage « Le roi Prédateur »Sur la « Prédation économique », le roi « citoyen investisseur »ONAIl faut rappeler l’historique de l’ONA, qui était une entreprise à capitaux français qui s’est retrouvée en grande difficulté à un moment de son histoire. La société a été fondée par le français Jean Epinat et par le Pacha El Glaoui (soutenu par les français pour exiler le roi légitime du Maroc, Mohammed V). Il faut insister sur le fait qu’aucun capitaine d’industrie marocain n’était en position de la reprendre à l’indépendance, notamment du fait de la taille réduite du secteur privé marocain.Il y a également une dimension de « sécurité alimentaire » dans le fait que l’ONA aie investi, au début des années 80, dans l’huile, le sucre, le lait et ses dérivés. Ceci procédait de la volonté du roi de ne pas laisser ces pans stratégiques être pris en otage par des intérêts étrangers, alors que le Maroc se dirigeait vers un ajustement structurel dicté par le FMI. Ces secteurs ont d’ailleurs été abandonnés récemment lors du désengagement progressif de la famille royale de l’économie marocaine, avec la vente d’une grande partie du capital de Lesieur et une rotation d’actionnariat vers la SNI.Dimension de leadership et témoignage d’excellenceLes sociétés dans lesquelles le souverain est actionnaire sont toutes leaders dans leur secteur en termes de responsabilité sociale et environnementale (RSE). Ceci procède d’une volonté de créer des « locomotives économiques » qui adopteraient les standards les plus élevés en termes de gestion des ressources humaines, de captation et fixation des talents qui risqueraient autrement d’émigrer.De surcroit, des fondations caritatives ou à but culturel ont été systématiquement arrimées à ces entreprises qui se situent dans le giron royal, afin de permettre un investissement important dans la recherche, se substituant ainsi à l’Etat (dattes pour l’agroalimentaire ou ophtalmologie pour le volet social).Là aussi, les entreprises ayant pour actionnaire le roi ont pallié à un manque important dans le secteur, générant une dynamique qui a engendré des répliques chez les autre opérateurs privés.Sur le volet culturelle, la Fondation ONA est considérée comme le vaisseau amiral d’une stratégie culturelle impulsée par le roi, allant de la préservation des kasbah, à la restauration du patrimoine oral et écrit, en passant par la promotion de nouveaux courants picturaux grâce aux « Villas des arts », véritables poumons culturels.Sur la BanqueSans la volonté royale, Attijariwafabank (AWB) ne se serait certainement pas projetée vers le contient africain, permettant ainsi une complémentarité entre l’action politique et sa traduction sur le plan économique et financier. AWB est ainsi l’un des tous premiers « champions nationaux » sur le continent, avec une stratégie d’enracinement et de partenariat sud-sud novateur.La fusion avec la Wafabank procédait de la volonté d’atteindre la « taille critique » qui permettrait à la banque commerciale du Maroc (BCM) d’appréhender ses objectifs africains avec ambition, en consolidant sa présence locale à travers l’élargissement de son réseau.Le roi investisseur-citoyenContrairement à d’autres régimes monarchiques, les entreprises ayant pour actionnaire le roi du Maroc sont soumises au même titre que toutes les autres à l’impôt, et constituent de fait l’un des contributeurs importants au budget général de l’Etat. Il faut ici ajouter les contributions de ces entreprises au rayonnement culturel et patrimonial du Maroc, à travers le sponsoring de nombre d’évènements et la participation massive au financement des fondations d’utilité publiques : environnement (FM6E), réinsertion des détenus, et solidarité (Fondation Mohammed V).Un désengagement progressifLe pays arrivant à maturité économique, la holding ayant le roi comme actionnaire a opéré un virage stratégique en 2011 visant à faire d’elle un partenaire silencieux (« silent partner ») dans chacune des affaires dans lesquelles elle est engagée, avec une réduction très conséquente de ses participations, ainsi qu’une réorientation de ses activités visant un désengagement progressif de certains secteurs économiques. Parmi ces derniers, l’agroalimentaire et la distribution sont les premiers visés par ce désengagement progressif.les relations avec la presseSouvent décrites comme tendues, le relations avec la presse ont été empreintes d’une ouverture maitrisée au fil des années, qui a fait de la presse marocaine l’une des plus libres du monde arabe. Elle garde néanmoins ses spécificités. Les acteurs du secteur sont très éclatés et il n’existe pas de grand groupe à l’échelle marocaine qui puisse se prévaloir d’un quelconque leadership.Cet éclatement a favorisé la radicalisation du ton des publications-notamment arabophones- qui ont peu à peu glissé sur le terrain des attaques personnelles, voire de la diffamation. En l’absence d’une législation véritablement efficace qui protègerait les diffamés (les protagonistes n’ont jamais pu s’entendre avec le parlement sur la refonte du code de la presse) cette fuite en avant s’est intensifiée, et a eu pour conséquences quelques procès qui ont débouché sur des interdictions de journaux, ce qui a eu un certain retentissement.Néanmoins, le chiffre de ces derniers reste très réduit, et l’on ne compte que 3 journaux (sur plus d’une quarantaine de publications) interdits en treize ans : « Le journal Hebdomadaire », qui est reparu moins de deux mois plus tard, « Demain » qui a disparu après la condamnation de son rédacteur en chef Ali Lamrabet à une interdiction d’exercer, et « Tel Quel » qui a vu un de ses numéros interdit en 2009. -
Documental « Rey de Marruecos, el reino secreto » (France 3, 26/05/2016)
El documental completo emitido el jueves por la noche por la televisión pública francesa sobre el « lado oscuro » del reinado de Mohamed VI. El documental-reportaje hace especial hincapié en los negocios del monarca y el rápido crecimiento de su fortuna (supera los 5.000 millones de dólares, según Forbes); la corrupción, los recortes de la libertad de expresión y el uso de la tortura por parte de una de las policías (DGST) de Marruecos.Algunos opositores moderados al régimen marroquí se quejan, ante las cámaras de FR3, de los lazos, excesivamente estrechos, entre la monarquía alauí y la presidencia de la República francesa.El documental-reportaje duró una hora. Fue precedido de un debate, por la tarde, en la radio pública France Inter entre el periodista autor del reportaje, Jean-Louis Pérez, y el disidente Aboubakr Jamai, experiodista y hoy en día profesor en una universidad estadounidense.Las autoridades francesas temen pagar un precio político por la emisión de este reportaje. El rey Mohamed VI está estos días de vacaciones en el palacio de Betz (noreste de París). Llegó allí el 14 de mayo directamente de Pekín donde estuvo de visita oficial. No asistió a las ceremonias commemorativas del 60 aniversario de la creación de las Fuerzar Armadas Reales.El reportaje de FR3 no hace ninguna revelación extraordinaria, pero durante una hora desfila ante las cámaras lo más granado de la oposición (periodistas, empresarios, economistas, militares exiliados y el príncipe Moulay Hicham) que dibujan un panorama sombrío de un país que goza de buena fama en Francia y en Europa. Los que defienden al régimen, como Jack Lang, director del Instituto del Mundo Árabe de París, lo hacen con torpeza.Un programa de estas características es difícilmente imaginable en cualquier medio de comunicación español público, estatal o autonómico. Junto con el enlace de Youtube, que permite ver el reportaje, figuran en los primeros comentarios otros enlaces con algunos de los artículos publicados en Francia y en Marruecos sobre esta emisión. Ha tenido un amplio eco en la prensa francesa y también en la marroquí aunque esta, en general, lo ha criticado con dureza.Ignacio CembreroFacebook -
PP : Fijacción contra Venezuela y vista gorda con Marruecos
La hipocresía de los defensores de DD.HH y su fijación contra VenezuelaCBSTinfo,. En los dos últimos años, en España el tema Venezuela lo tenemos hasta en la sopa. Casualmente, coincide con la fundación Podemos. Antes de que surgiera la formación morada, era José Bono, (Psoe) el que vendía buques de guerra a Venezuela, y el ministro Morenés (PP) no dudaba en venderle armas y munición, sin olvidar a los presidentes Aznar y Zapatero; todos firmaron negocios con Hugo Chávez.Tanto a los medios, como periodistas y políticos de corte neoliberal y voluntad de perro pastoril, se les ha despertado un gran interés por el tema de la vulneración de derechos humanos en Venezuela, como si el chavismo existiera desde hace dos años. Debo recordar que desde 1999 llegó Chávez al poder, hasta su muerte, nadie se preocupaba por los venezolanos y su bienestar. Y ni hablar de la época previa al chavismo, donde Venezuela no era ningún paraíso democrático ni social.Últimamente, he visto como la UE ha condenado al Gobierno venezolano; de hecho, Esteban González Pons sale pidiendo libertada y derechos humanos para los venezolanos. Un partido político, el PP, organiza desde en un pueblo de Madrid una charla coloquio para hablar de Venezuela. Muchas horas de tertulia dedicadas a Venezuela, decenas de portadas para Nicolás Maduro, evitando así poner en portadas cosas como los Papeles de Panamá o El fraude del TTIP.Lo cierto es que Venezuela importa un carajo a todos estos «defensores» de derechos humanos. Porque si les importara, sería igual para Colombia, Honduras, Arabia Saudí, Catar, China… Lo que importa es sacar un rédito político a todo esto, y «jugar» a la democraciaMe gustaría que esa defensa por los derechos humanos, y por la democracia, se hiciera con ese mismo ímpetu por Colombia, donde la defensa de los derechos humanos brilla por su ausencia. ¿Os suenan los nombres de William Castillo, Marisela Tombé o Daniel Abril? No, no os suena, porque los medios no hicieron eco de ello y ningún político salió a poner el grito en el cielo por el asesinato de estos líderes campesinos colombianos. En el 2015 fueron más de 300 asesinatos de líderes indígenas y líderes campesinos que se registraron en Colombia. ¿Os imagináis que estos fueran venezolanos? Cuántas horas de tertulia y cuántas veces se hubiera divulgado en los mítines. Pero como en Colombia gobierna el neoliberalismo, y «entre bomberos no se pisan la manguera», entonces no machaquemos a su presidente que es de los nuestros.En Colombia se han pasado los DDHH por las partes íntimas, sobre todo el ángel exterminador. Seguramente muchos no sepáis de quién hablo. Yo tampoco conocía este personaje hasta que llegué a Colombia, donde pude ver un pueblo desplazado forzosamente; donde los terratenientes se aprovechaban quedándose con las tierras de esos campesinos obligados a irse de su tierra por el acoso y amenaza paramilitar: o los falsos positivos, nada de esto ni de otras atrocidades nos han contado los medios conservadores de España; mucho menos los políticos condenaron al “Paraquito”conocido por la CIA como el narcotraficante N° 82.Curioso que siendo países vecinos se sienta una profunda indignación por la libertad y el bienestar de los venezolanos y no por Colombia. Gonzales Pons hablaba desde la UE de la falta de medicamentos y personal médico en Venezuela; en Colombia muere gente a diario por falencias del sistema sanitario; muere gente en la sala de espera o por los «paseos de la muerte». Para que entienda, es un paseo de hospital en hospital hasta que encuentras uno que te quiere atender y muchas veces es tarde. Así le pasó a una niña de la etnia wayúu que después de recorrer más de trescientos kilómetros y pasar por los hospitales de tres grandes ciudades, la atendieron cuando ya su cuerpo no daba más y terminó muriendo. ¿Vieron alguna noticia sobre esto? A qué no ¿Por qué?, pues porque esto no da votos, y porque a estos «pollos» los DDHH les importa poco.¿Cuántas, noticias vemos en España sobre Honduras? Pocas, muy pocas; ¿cuántos reclamos de Esperanza Aguirre o Cospedal a los líderes de este país centroamericano? Sorprendente que el país más violento y corrupto de América no ocupe como mínimo el mismo espacio en tiempo, portadas, tertulias y reclamos políticos que ocupa Venezuela. Pero otra vez nos topamos con un país gobernado por la derecha; Qué casualidad. Y gobierna la derecha después de un golpe de Estado militar de los que gusta a la derechona, y unas elecciones que a diferencia de Venezuela no tuvieron observadores internacionales y el régimen militar puedo hacer y deshacer a su antojo. Pero la falta de democracia es en Venezuela donde, curiosamente, las últimas elecciones las ganó la oposición, pero ni pio de Honduras, un país donde el 60% de su población vive con un dólar diario; donde activistas y sindicalistas son asesinados. Y ni hablar de la falta de libre prensa que tanto molesta en Venezuela, pero que de Honduras hacen caso omiso, Ningún Político del PP va a defender a la asesinada Berta Cáceres, como si lo hacen con Leopoldo.Hablemos de la cloaca de los derechos humanos: Arabia Saudí. Este país encarceló a un joven de diecisiete años por discrepar, en un blog, del régimen. Fue condenado a diez años de prisión y mil latigazos. Imagino que Felipe González no irá a defenderlo como hizo con Leopoldo López. En este país existe la pena de muerte, decapitación, y como eso no es suficiente, después de cortarle la cabeza al condenado, crucifican su cuerpo y hacen escarnio público para amedrentar a la población. ¿Han escuchado hablar en los medios de las decapitaciones?, ¿o sobre la condena del PP, POSE, o C´s? Creo saber la respuesta; NO. En ese país dictatorial condenaron a una mujer a seis meses de cárcel y doscientos latigazos por ser violada. Me temo que los defensores de los derechos humanos de España no salieron a exigir cuentas sobre esta vulneración de derechos.Marruecos, nuestro vecino, viola los derechos de libertad de expresión, asociación y reunión en el Sahara Occidental, la policía golpea y tortura a los manifestantes, se ha perseguido a defensores de derechos humanos, periodistas presos y medios de comunicación sancionados económicamente, y democracia poquita, muy poquita, pero nada de esto lo veras en las portadas de la Razón, o ABC. Porque España el primer socio comercial de Marruecos, por ende no escucharas a Hernando o Floriano hablar de la falta de democracia y la vulneración de derechos humanos.¿Qué pensará la gente que va a un kiosco a comprar un diarios y ve que los principales periódicos del país llevan en su portada a Maduro o Venezuela? ¿No tenemos suficientes problemas en España para ocupar esas portadas? ¿De verdad creen los medios afines al PP y Ciudadanos que a los Españoles nos interesa más Maduro que Rajoy?Para el Partido Popular es mejor hablar de Venezuela para no tener que hacerlo de España y sus problemas que son muchos. Critican las colas interminables para comprar en los supermercados venezolanos, pero no hablan de las colas de españoles en Caritas, Cruz roja, o INEM. Aquí hay una notable diferencia: las colas en Venezuela son de gente que tiene con qué comprar y no compra por desabastecimiento; las de España son colas de caridad por no tener con qué comprar alimentos o por no encontrar empleo. Miran de la falta de medicamentos de Venezuela, mientras en España muere gente por los recortes en sanidad, como es el caso de los enfermos de hepatitis C que han muerto por falta de su medicamento. O el hombre que murió recientemente en el desahucio de su vivienda. Murió de tristeza, de indignación e impotencia porque nuestros políticos están más pendiente de los ciudadanos de Venezuela que de los españoles.Los medios de comunicación como; ABC, El País, La Razón, El Mundo, Antena3 que y políticos (PP y C´s) que muestran su indignación por las condiciones de los venezolanos, y para ello tiene que recurrir a la mentira, mostrando imágenes que no corresponden con la verdad, he visto imágenes de supermercados desabastecidos que resultaron ser de EE.UU, o a un supuesto venezolano buscando comida en la basura, foto que correspondía a un colombiano en Colombia. ¿Por qué recurren a esto si tan mal esta Venezuela? Deberían tener material suficiente para mostrar la situación de Venezuela sin recurrir a la realidad de Colombia. Por cierto podrían haber aprovechado esa foto para defender los derechos Humanos en Colombia.El PP es tan defensor de los derechos humanos, que le da la nacionalidad española a Leopoldo López y su familia, pero en 2015 negó asilo a una mujer perseguida en Camerún por ser lesbiana, negó el asilo político a este activista condenado a cadena perpetua en Marruecos por defender al pueblo saharaui. Aquí vemos como los intereses económicos están por encima de los derechos civiles, de pronto el “gobierno” Marroquí se ofende y nos prohíbe pescar en sus aguas. ¿Por qué Leopoldo y su familia tienen derecho al asilo y el pueblo sirio no? ¿Acaso los sirios no viven un tormento, mucho pero que la situación del venezolano? Pero los sirios no dan votos, mientras el postureo con Leopoldo, sí. Muy injusto que solo porque le conviene el PP se le otorgue la nacionalidad a unos y a otros no, creo que estos defensores de derechos son realmente defensores de derechas, ya que la dignidad es para todo ser humano y no para los colegas de ideología prácticas políticas.Ahora todos quieren ir a Venezuela a darse el pantallazo, Albert Rivera viaja a Caracas a defender a la oposición, ¿Quién se cree Rivera para dar lecciones de buen gobierno? ¿Por qué no viaja a Brasil a defender la democracia y su gobierno legítimo? Fácil, porque el golpe de estado perpetrado en Brasil lo dan políticos muy parecidos ideológicamente al PP azul y PP naranja, por lo mismo que no pusieron el grito en el cielo con el golpe de estado en Honduras (2009) o Paraguay (2012). Solo defiende la democracia cuando le conviene a la derecha, A este ritmo el cierre de campaña por parte de PP y C´s sea en Caracas, como la derecha española incluyendo a Psoe sigan así, no sería de extrañar que Venezuela volviera a la época colonial del Virreinato, o pase a ser la comunidad autónoma número 18 de EspañaLa defensa de Venezuela, como dije al inicio, surge con la aparición de Podemos en el panorama político español. Por eso no me la creo. No les interesa ni Venezuela ni los venezolanos; solo les interesa destrozar políticamente a Podemos y eso no es democracia, la que irónicamente defienden para Venezuela y no para otros países de regímenes autoritarios que además son sus socios o colegas de ideología política. Cuando se defienden los DDHH se hace en todo el mundo, no donde conviene políticamente. Si duele la falta de dignidad para un venezolano, te debe doler para un hondureño, para un colombiano, para un chino o para cualquier ser humano. Ya lo decía Nelson Mandela: «Negar a las personas sus derechos humanos es cuestionar su propia humanidad».