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  • Le Maroc est une puissance occupante du Sahara Occidental au mépris de la légalité internationale

    par Maître Takioullah Eidda
    Lors de sa dernière visite au Sahara Occidental et aux camps de réfugiés sahraouis, le Secrétaire Général des Nations-Unies, M. Ban Ki-Moon, a qualifié le Maroc de pays «occupant» du Sahara Occidental et l’a invité à permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination. Il n’en fallait pas plus pour que le Maroc le qualifie à son tour d’ennemi, dont la position est contraire à son devoir de neutralité. 
    Pour y voir clair, parcourons les textes des résolutions de l’ONU, adoptées depuis 1960, ainsi que l’avis de la Cour Internationale de Justice (CIJ) de 1975. 
    A- RESOLUTION 1514 DU 14 DECEMBRE 1960 RELATIVE AU DROIT DES PEUPLES COLONISES DE DISPOSER D’EUX-MEMES:
    «Article 5. Des mesures immédiates seront prises, dans les territoires sous tutelle, les territoires non autonomes et tous autres territoires qui n’ont pas encore accédé à l’indépendance, pour transférer tous pouvoirs aux peuples de ces territoires, sans aucune condition ni réserve, conformément à leur volonté et à leurs vœux librement exprimés, sans aucune distinction de race, de croyance ou de couleur, afin de leur permettre de jouir d’une indépendance et d’une liberté complètes.» 
    B- RÉSOLUTION 3458 DE 1975, AFFIRMANT LE DROIT DU PEUPLE SAHRAOUI DE DÉCIDER DE SON AVENIR :
    «Article 5. Prend acte du rapport de la Mission de visite des Nations-Unies au Sahara Espagnol en 1975, et fait sienne sa conclusion selon laquelle des mesures devraient être prises pour permettre à tous les sahraouis originaires du territoire de décider de leur avenir en toute liberté et dans une atmosphère de paix et de sécurité, conformément à la résolution 1514 (XV).» 
    C- AVIS DE LA COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE RENDU LE 16 OCTOBRE 1975 NIANT AU MAROC TOUT DROIT SUR LE SAHARA OCCIDENTAL :
    «La Cour a été saisie des questions sur lesquelles un avis consultatif lui est demandé par une lettre du Secrétaire général de l’organisation des Nations Unies au Président de la Cour datée du 17 décembre 1974 et enregistrée au Greffe le 21 décembre 1974. Dans cette lettre, le Secrétaire général porte à la connaissance de la Cour que, par la résolution 3292 (XXIX) adoptée le 13 décembre 1974, l’Assemblée générale des Nations Unies a décidé de demander à la Cour de donner, à une date rapprochée, un avis consultatif sur les questions énoncées dans la résolution. 
    1. Le Sahara occidental (Rio de Oro et Sakiet El Hamra) était-il, au moment de la colonisation par l’Espagne, un territoire sans maître (terra nullius)?
    Si la réponse à la première question est négative, 
    2. Quels étaient les liens juridiques de ce territoire avec le Royaume du Maroc et l’ensemble mauritanien?
    (Réponse à la question 1) 
    «Quelles qu’aient pu être les divergences d’opinions entre les juristes, il ressort de la pratique étatique de la période considérée que les territoires habités pas des tribus ou des peuples ayant une organisation sociale et politique n’étaient pas considérés comme terra nullius.» 
    (Réponse à la question 2) 
    «La Cour conclut que les éléments et renseignements portés à sa connaissance n’établissent l‘existence d’aucun lien de souveraineté́ territoriale entre le territoire du Sahara occidental d’une part, le Royaume du Maroc ou l’ensemble mauritanien d’autre part. La Cour n’a donc pas constaté l’existence de liens juridiques de nature à modifier l’application de la résolution 1514 (XV) quant à la décolonisation du Sahara occidental et en particulier l’application du principe d’autodétermination grâce à l’expression libre et authentique de la volonté́ des populations du territoire.» 
    D- RÉSOLUTION 380 DE 1975 CONTRE LA «MARCHE VERTE» DU LE MAROC:
    «Article 2. Demande au Maroc de retirer immédiatement du territoire du Sahara Occidental tous les participants à la marche.» 
    E- RÉSOLUTION 37/34 DE 1979, CONDAMNANT «L’OCCUPATION» DU SAHARA OCCIDENTAL PAR LE MAROC :
    «Article 5. Déplore vivement l’aggravation de la situation découlant de l’OCCUPATION du Sahara Occidental par le Maroc et l’extension de cette OCCUPATION au territoire récemment évacué par la Mauritanie.» 
    F- RÉSOLUTION 43/33 DE 1988, ENTÉRINANT L’ACCORD INTERVENU ENTRE LE MAROC ET LE F.POLISARIO POUR L’ORGANISATION D’UN RÉFÉRENDUM D’AUTODÉTERMINATION: 
    «Article 6. Se félicite également de l’accord donné le 30 août 1988 par le Royaume du Maroc et le Frente Popular para la liberacion de Sagua El-Hamra y Rio de Oro aux propositions conjointes du Président en exercice de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Organisation de l’unité africaine et du Secrétaire général des l’Organisation des Nations-Unies en vue de la tenue d’un référendum d’autodétermination du peuple du Sahara Occidental, organisé et contrôlé par l’Organisation des Nations-Unies en coopération avec l’Organisation de l’unité africaine.» 
    G- RÉSOLUTION 658 DE 1990, AUTORISANT LA DÉSIGNATION D’UN ENVOYÉ SPÉCIAL POUR LE SAHARA OCCIDENTAL :
    «Rappelant sa résolution 621 (1988) du 30 septembre 1988 par laquelle il a décidé d’autoriser le Secrétaire général à nommer un représentant spécial pour le Sahara Occidental et de demander au Secrétaire général de lui remettre dans les meilleurs délais possibles un rapport sur la tenue d’un référendum d’autodétermination du peuple du Sahara Occidental et sur les moyens à mettre en œuvre en vue d’assurer l’Organisation et le contrôle de ce référendum par l’Organisation des Nations-Unies en coopération avec l’Organisation de l’unité africaine. (…)
    Article 2. Approuve le rapport du Secrétaire générale remis au Conseil conformément à la résolution 621 (1988) en vue de régler la question du Sahara Occidental, qui contient le texte intégrale des propositions de règlement telles qu’elles ont été acceptées par les deux parties le 30 août 1988 ainsi qu’un exposé du plan du Secrétaire général en vue de la mise en œuvre de ces propositions.» 
    H- RÉSOLUTION 690 DE 1991, DÉCIDANT LA MISE EN PLACE DU MINURSO :
    «Article 3. Décide d’établir son autorité une mission des Nations-Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental conformément au rapport du 19 avril 1991.» 
    I- L’AVIS JURIDIQUE DU CONSEILLER JURIDIQUE DE L’ONU, HANS CORELL, S\2002\161 DU 12 FÉVRIER 2002, CONCLUANT À L’ILLÉGALITÉ DE L’EXPLOITATION PAR LE MAROC DES RESSOURCES NATURELLES DU SAHARA OCCIDENTAL:
    «Il faut donc conclure que (…) si des activités de prospection et d’exploitation devaient être entreprises au mépris des intérêts et de la volonté́ du peuple du Sahara occidental, elles contreviendraient aux principes de droit international applicables aux activités touchant aux ressources minérales des territoires non autonomes.» 
    J- CONCLUSION :
    Ban Ki-Moon est le Secrétaire général des Nations-Unies, dont les résolutions, comme on vient de les voir, ont qualifié le Maroc de pays «occupant» du Sahara Occidental. Elles ont affirmé aussi, à maintes reprises, le droit du peuple du Sahara Occidental à l’autodétermination suivant la tenue d’un référendum libre et transparent. 
    Par conséquent, Ban Ki-Moon ne peut et ne doit rester neutre au mépris de la légalité internationale constatée, déclarée et demandée par sa propre organisation et confirmée par la Cour Internationale de Justice (CIJ). 
    Le Maroc est donc mal placé pour faire des reproches à Ban Ki-Moon à cet égard et les brouhahas dans la rue et devant les micros des médias ne changent rien à cette réalité, devenue si incontournable qu’aucun pays au monde, pas un seul, ne lui a reconnu la moindre souveraineté sur ce territoire. 
    Pire, le 10 décembre 2015, la Cour Européenne a conclu que les pays membres de l’UE ne peuvent conclurent des accords avec le Maroc relatifs à des biens produits au Sahara Occidental, compte tenu de son occupation illégale de ce territoire. 
    Maître Takioullah Eidda, avocat Montréal, Canada 
    18.03.16
    quebec171[at]gmail.com
  • Sahara Occidental: Escalade Dangereuse Entre Ban Ki-Moon et le Maroc

    Entre le Maroc, accusé par le SG de l’ONU d’occuper le Sahara Occidental, et M. Ban Ki-Moon, qui veut organier au plus vite un référendum d’autodétermination pour ce territoire, c’est l’escalade. Rabat annule sa contribution à la Minurso, et M. Ban Ki-Moon annule sa visite au Maroc.
    C’est l’escalade entre le Maroc et le SG de l’ONU Ban Ki-Moon. Le détonateur de cette brouille qui peut aller loin avec la décision de Rabat de chasser une partie du personnel de la MINURSO du Sahara Occidental occupé, a été la marche de protestation contre les propos de M. Ban dans les territoires sahraouis libérés. Il avait clairement accusé le Maroc  »d’occupation » de ce territoire non autonome, et annoncé sa volonté de relancer les négociations entre le Maroc et le Front Polisario pour déboucher vers une solution politique acceptable par les deux parties. C’est à dire un référendum d’autodétermination qu’organisera la Minurso au Sahara Occidental. En réaction aux propositions du SG de l’ONU de relancer le dialogue maroco-sahraoui, et après l’avoir accusé de  »partialité », les autorités marocaines ont annoncé avoir remis au secrétaire général de l’ONU la liste des personnes concernées par la réduction significative de la composante civile et politique de la Minurso, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères marocain.  » La représentation permanente du Royaume du Maroc à New York a remis, ce jour au Secrétariat général des Nations unies, la liste des personnes concernées par la réduction significative de la composante civile et en particulier politique de la Minurso ; leur départ effectif devant intervenir dans les jours à venir », précise la même source, qui ajoute que  »par ailleurs, les mesures concrètes ont été prises, ce jour, pour l’annulation de la contribution volontaire du Maroc au fonctionnement de la Minurso ». Cette contribution est de trois millions de dollars.
    Crime de lèse majesté
    La réaction de M. Ban a été également rapide.
    Selon un de ses portes paroles, le SG de l’ONU a décidé d’annuler la visite qu’il comptait effectuer au Maroc  »plus tard dans l’année ». M. Ban a également maintenu ses déclarations sur l’occupation du Sahara Occidental, mais a regretté la décision du Maroc. Il envisage, selon l’AFP, de  »prendre les mesures nécessaires pour en atténuer les effets ». La contribution financière du Maroc pour le fonctionnement de la Miunurso  »sera remplacée »’, a simplement répondu M. Ban.
    Le courroux de Rabat, qui a envahi et occupé le Sahara Occidental en 1975 après le départ de l’Espagne qui administrait ce territoire non autonome, avait été provoqué par les propos du SG de l’ONU, qui avait affirmé que les effectifs de la Minurso se tenaient  »prêts à organiser un référendum s’il y a accord entre les parties. » 
    M. Ban, a-t-il commis un crime de lèse majesté? Le référendum d’autodétermination au Sahara Occidental devait se tenir dés 1991, à la suite du cessez le feu obtenu par l’ex SG de l’ONU, le péruvien Perez De Cuéellar.
    Pour le Maroc, le problème c’est Ban Ki-Moon pas l’ONU
    Lors d’une conférence de presse jeudi à New York, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Salaheddine Mezouar, a déclaré que « le Royaume du Maroc est “en désaccord avec le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, et non pas avec l’Organisation des Nations Unies”, et d’ajouter “Face aux dérapages répétés de M. Ban Ki-moon, lors de sa dernière visite dans la région, et à ses agissements incompatibles avec les responsabilités et la mission de secrétaire général qui l’astreignent à un devoir d’équidistance et d’objectivité, il y a eu une réaction logique et naturelle de la part du Gouvernement du Maroc qui s’est vivement élevé contre ses dérapages”.
  • Marruecos desafía a la ONU y el Polisario habla de guerra

    Marruecos ha desafiado a las Naciones Unidas en su estrategia para mantener el control sobre el territorio del Sáhara Occidental que ocupa desde hace 40 años, a cuyos habitantes niega el derecho a la autodeterminación que reclama el Consejo de Seguridad, y ha anunciado el cese de la ayuda al mantenimiento de la Misión de la ONU para el Referéndum (MINURSO), además de pedir la retirada de más de 80 de sus integrantes.
    Para el Frente Polisario si se pone fin a la misión de las Naciones Unidas en el Sáhara Occidental se está haciendo una llamada a la guerra, según ha dicho la delegada del Frente Polisario para España, Jira Bulahi Bad, que asegura que Marruecos “ataca a la ONU” y pone en evidencia “su poca voluntad” en la búsqueda de una solución al conflicto. El representante del movimiento de liberación saharaui ante la ONU, Ahmed Bujari, dijo antes de reunirse de urgencia el Consejo de Seguridad para estudiar la situación que “si hay un vacío, es una invitación a la guerra”.
    La prohibición de pisar suelo de El Aaiún, capital del Sáhara Occidental, que hizo el ministro marroquí de Asuntos Exteriores, Salahedin Mezuar, en noviembre de 2015 al enviado especial de la ONU, Christopher Ross, fue el preludio de hasta dónde está dispuesto a llegar Marruecos en su estrategia para mantener la ocupación de la excolonia española y que Rabat llama recuperación de su integridad territorialidad.
    Aunque la ONU contestó que Ross tenía derecho a ir al Sáhara Occidental por estar bajo responsabilidad de las Naciones Unidas y sujeto a un proceso de descolonización, lo cierto es que en las dos ocasiones que el enviado de Ban Ki-moon volvió a la región tras la prohibición marroquí no entró en los territorios ocupados por Marruecos, a donde no va desde octubre de 2013.
    En este contexto se preparó para la primera semana de marzo de 2016 el primer viaje de Ban Ki-moon a la región, con el fin de intentar desbloquear el conflicto y preparar el informe que presentará al Consejo de Seguridad, pero sin incluir ni los territorios bajo ocupación marroquí ni Marruecos.
    Argumentando problemas de agenda del rey Mohamed VI, Marruecos pretendía que el máximo responsable de la ONU no fuese a la zona hasta junio o julio de 2016, una vez celebrado el Consejo de Seguridad que a finales de abril debe decidir si amplia el mandato de la MINURSO y si incluye entre sus cometidos la vigilancia de los Derechos Humanos, a lo que se opone frontalmente el régimen marroquí. Los medios de información del reino hablaron de una “prohibición” a Ban Ki-moon para aterrizar en el Sáhara Occidental.
    Aunque no fue a las zonas ocupadas del Sáhara ni a Marruecos, el viaje de Ban Ki-moon, además de las capitales de Mauritania y Argelia, no se circunscribió a los campamentos de refugiados saharauis en Tinduf (Argelia) y llegó hasta Bir Lelhu, en los territorios del Sáhara liberados por el Frente Polisario con la explicación de que iba a visitar una base de la MINURSO, con gran malestar para Marruecos.
    El máximo responsable de la ONU constató la situación de un pueblo “que ha pasado 40 años viviendo en circunstancias muy difíciles”, dijo que era una situación“inaceptable” y que el mundo no podía “seguir ignorando a los saharauis”. Reiteró que el fin del conflicto debe basarse en una solución política, justa, duradera y aceptable para todos “que repose en la autodeterminación del pueblo saharaui”.
    Y llamó “ocupación” al control que Marruecos ejerce sobre la mayor parte del Sáhara Occidental, lo que provocó una airada reacción marroquí: acusó a Ban Ki-moon de “no ser neutral” e “insultar al pueblo marroquí”, tras lo que organizó una manifestación contra él, a la que asistieron al menos siete ministros según relató Efe.
    A la “indignación” de Ban Ki-moon por este ataque “contra su persona y contra la ONU” respondió el gobierno de Marruecos con el anuncio de suspender la contribución al mantenimiento de la MINURSO y posibilidad de retirar sus contingentes militares de las misiones de paz de la ONU.
    Los hechos ocurridos en menos de quince días y que han desembocado en el desistimiento del secretario general de la ONU de ir a Marruecos, cuyo régimen no acepta el referéndum de autodeterminación que se acordó en la ONU -solo está dispuesto a una autonomía- tras llegar a un alto el fuego en septiembre de 1991 con el Frente Polisario, al que ahora no concede legitimidad como interlocutor, son los siguientes:
    5 de marzo. Ban Ki-moon se reúne con refugiados saharauis, califica la situación en que viven como “inaceptable”, considerando que el control marroquí sobre la mayor parte del Sahara Occidental es “una ocupación”.
    día 6. El secretario general de la ONU, Ban Ki-moon anuncia en Argel que ha pedido a su enviado especial reanudar sus visitas a la región para reiniciar las conversaciones entre Marruecos y el Frente Polisario y llegar a una solución a través de un referéndum de autodeterminación para el pueblo saharaui.
    día 15. El Gobierno de Marruecos denuncia un nuevo “ultraje” por parte de Ban Ki-moon, y comunica a las NNUU que anula la “contribución voluntaria” a la MINURSO (algo más de tres millones de dólares, dedicados a la provisión de alimentos y alojamiento) y que va a examinar la retirada marroquí de las misiones de paz en el mundo (2.321 militares en Costa de Marfil, República Democrática del Congo y República Centroafricana).
    día 14. Ban Ki moon manifiesta al ministro de Exteriores marroquí, en un tenso encuentro, su “indignación” por la manifestación celebrada en Rabat, que considera “un ataque contra su persona” y “una falta de respeto contra él y contra la ONU”. Pide que aclaren la presencia de varios miembros del Gobierno y que se garantice el respeto a la ONU.
    día 13. Miles de marroquíes, a los que llevaron en autocares y facilitaron bocadillos, se manifiestan en Rabat contra Ban ki-moon, al que llaman “cobarde”, “traidor” y “ladrón”.
    día 11. Christopher Ross afirma que su visita y la de Ban Ki-moon a Marruecos están “en el aire”.
    día 9. La ONU defiende la neutralidad en el conflicto del Sáhara Occidental de su secretario general, Ban Ki-moon, ante las duras críticas del Gobierno de Marruecos.
    día 8. El Gobierno marroquí acusa a Ban Ki-moon de no ser neutral, objetivo e imparcial, tomar partido por el Polisario, ceder al chantaje de otras partes y usar términos “que constituyen un insulto al Gobierno y el pueblo marroquíes” por su alusión al “Sáhara ocupado” por Marruecos.
    día 11. El ministro marroquí de Exteriores, Salahedin Mezuar, afirma en el Parlamento marroquí que la visita del secretario general de la ONU se realizó en contra de la voluntad de Marruecos y que “pidió explicaciones” por incluir en la agenda una visita a Bir Lehlu, zona controlada por el Polisario.
    día 12. Partidos políticos, sindicatos y organizaciones marroquíes convocan una manifestación en Rabat contra el secretario general de la ONU, marcha que la agencia oficial marroquí MAP asegura será “masiva”.
    día 14. El ministro marroquí de Asuntos Exteriores, Salahedín Mezuar, viaja a Nueva York para presentar a Ban su protesta por hablar de “ocupación” del Sáhara por Marruecos.
    día 15. Manifestación en El Aaiún contra Ban Ki-moon.
    día 16. El secretario general de la ONU cancela su prevista visita a Marruecos como continuación del viaje a la zona.
    día 17. Se reúne de urgencia el Consejo de Seguridad, convocado por Ban Ki-moon, para analizar la situación en el Sáhara Occidental
    Esta es la crisis más grave entre Marruecos y la ONU desde que se estableció en el Sáhara Occidental la misión de las NNUU en 1991, después de que el régimen marroquí retirase la confianza a Ross en mayo de 2012, y en la que analistas internacionales ven el propósito de Rabat de obstaculizar el intento de relanzamiento de las negociaciones con el Polisario que pretende Ban Ki-moon y llegar a fin de año, cuando concluye su mandato.
    Desde el Frente Polisario la actitud de Marruecos fue calificada por el representante del movimiento de liberación saharaui ante la ONU, Ahmed Bujari, de “irresponsable” y la respuesta de las Naciones Unidas de “rebeldía legitima”. El ministro saharaui de Asuntos Exteriores, Mohamed Salem Uld Salek, declaró que sin un referéndum de autodeterminación no podrá haber “ni paz ni estabilidad” en el Sáhara Occidental.
    http://diario16.com/marruecos-desafia-a-la-onu-y-el-polisario-habla-de-guerra/
  • Presentación del libro “De verso y piedra,la saharaui una cultura de la tierra” de Fernando Llorente

    El escritor santanderino Fernando Llorente presenta este vieres en la sala de conferencias del Centro Cultural la Vidriera su libro “De verso y piedra, la saharaui una cultura de la tierra” que incluye 40 poemas y fotografías tomadas por el autor. La presentación de esta publicación dará comienzo a las siete de la tarde en el marco de un acto que contará con la presencia de la ONG Alouda cuyos integrantes, Almudena Arce, Angel Oria y Geli Gutiérrez cantarán una serie de poemas.
    Llorente, profesor de filosofía, ha sido también director del Instituto José María Pereda de Santander y mantiene una larga vinculación con los territorios saharauis tras cumplir en el Aiun el servicio militar y comenzar posteriormente su carrera como profesor en este mismo lugar al que ha vuelto en repetidas ocasiones y lo hará en breve el próximo 25 de Marzo para visitar los campamentos y presentar allí su nuevo libro.
    Se trata del cuarto que dedica a los saharauis de los que dice que « sobre todo necesitan no ser olvidados a pesar de los 40 años que llevan en el desierto como refugiados ». Otras publicaciones del autor al respecto son « Heridas y bálsamos, saharauis espíritu de resistencia », Encuentros en la badía, Gdeim Izik, presente » y « Tiris, espiritualidad saharaui ». 
    NOTA: Puedes ampliar esta noticia escuchando la entrevista realizada por Sonia Ortiz al escritor Fernando Llorente. Estará colgada en la sección de POCAST de esta página web.
    http://www.radiocamargo.es/index.php/component/k2/item/4583-el-escritor-fernando-llorente-presenta-manana-en-la-vidriera-su-libro-de-verso-y-piedra-la-saharaui-una-cultura-de-la-tierra.html
  • Marruecos en el ‘eje del mal’

    Publicado en el Portal AERONOTICIAS
    Ricardo Sánchez Serra
    Corea del Norte es un país paria a nivel internacional, desoye el llamado de las naciones y pone en vilo continuamente la paz mundial. Su nuevo socio en estas actitudes es Marruecos, que ha desairado y se ha enfrentado al secretario general de la ONU, Ban Ki-moon y al propio Consejo de Seguridad.
    Ambos son naciones delincuentes o canallas por estar fuera de la legalidad internacional. Marruecos invadió el Sáhara Occidental, comete genocidio contra el pueblo saharaui, desoye los llamamientos de la ONU, se burla de la ONU, todo para evitar que se realice el referendo de autodeterminación de los saharauis.
    Ban Ki-moon puso fin a esa burla, porque si bien fue desairado para visitar Marruecos por que el rey “no estaba disponible”, prosiguió con su gira y visitó los campamentos de refugiados saharauis de Tinduf, en Argelia; pisó territorio saharaui liberado (es decir, fuera de la ocupación marroquí), habló que por culpa de la “ocupación” marroquí, los saharauis vivían en esos campamentos de refugiados y que haría un llamado para que los países eleven la ayuda alimentaria.
    Eso enardeció a Marruecos, que acusó al secretario general de no ser objetivo y organizó una marcha en Rabat contra Ban Ki-moon en la que participaron ministros marroquís. El inexpresivo y paciente coreano reaccionó con indignación y dijo que era una falta de respeto a él y al Consejo de Seguridad.
    Para pretender calmar la situación, el rey envió a su canciller Salaheddine Mezouar a apaciguar los caldeados ánimos a Nueva York. Grande fue la sorpresa cuando Ban Ki-moon lo recibe molesto y sin que le permita sentarse -según despachos de prensa internacionales- le expresa que transmita a su gobierno su decepción e ira.
    Esto fue considerado por Marruecos como un “ultraje” y manifestó que ya no financiaría a la Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum del Sáhara Occidental (MINURSO) y retiraría a sus soldados de las fuerzas de paz (Cascos Azules) de la ONU.
    Esta pataleta va impregnada de preocupación y desesperación. Marruecos se peleó con la Unión Europea porque el Tribunal de Justicia de la UE señaló que era ilegal las exportaciones marroquíes a Europa que incluyan productos saharauis que no son etiquetados como tales.
    Aventureramente se acercó a Rusia, como diciéndole a la UE “no te necesito”, sin embargo, el rey feudal Mohamed VI es recibido por un ¡viceministro! y Rusia mantiene su posición de respaldo a las Naciones Unidas en el tema saharaui; y Estados Unidos acaba de dar también su apoyo a la ONU.
    Se acerca abril, mes en que el secretario general de la ONU brinda su informe al Consejo de Seguridad, y Marruecos está enfrentado al mundo por un territorio que no es el suyo y que invadió a sangre y fuego, por engañar dilatando y obstaculizando las negociaciones para el referendo de autodeterminación del pueblo saharaui. Marruecos solo se ha puesto a la par de Corea del Norte.
    Ya Ban Ki-moon mostró su enfado por las agresiones marroquíes y su lenguaje duro debe ser el mismo en el informe que realice al Consejo de Seguridad. A fin de este año termina sus funciones como secretario general de la ONU y debe irse con la frente en alto, ya sin presiones diplomáticas y como un hombre libre. Sus palabras perdurarán, han pasado a la historia y serán evocadas cuantas veces sean necesarias, porque defendió la justicia, el derecho internacional y las resoluciones de la ONU.
    Twitter: @sanchezserra
  • La muerte diplomática de Marruecos

    Omar Hilale, el embajador marroquí manipulado por simples funcionarios de la ONU
    En el Reino de Marruecos no faltan diplomáticos competentes. Su diplomacia es una de las más antiguas del mundo musulman. Cómo se explica, entonces, el descenso al infierno de esta diplomacia, hasta el punto de llegar a un nivel de deterioro similar al de una república títere neo-colonial de tercer orden?
    Diplomáticos marroquíes competentes fueron sistemáticamente marginados para ser reemplazados por personas que no tienen ninguna relación con el oficio siguiendo un clientelismo basado en la lealtad y el desprecio del mérito. Esto fue agravado por el amateurismo de la política exterior del rey. Los grandes errores ya se cuentan por miles.
    La ruptura impulsiva de las relaciones diplomáticas con la República Islámica de Irán y la República Bolivariana de Venezuela; el deterioro de las relaciones con México; sometimiento de facto a Arabia Saudita y a sus aliados en el Consejo de Cooperación del Golfo; aparente incapacidad para mejorar las relaciones o superar la disputa con la vecina Argelia; El autismo en lo que concierne a la cuestión del Sáhara Occidental; pérdida de redes de influencia en el seno de la Unión Europea; negativa a reintegrar la Organización de la Unión Africana; provocación de la Federación de Rusia, de ahí la magistral bofetada dada al Rey en Moscú, donde fue recibido por un vago asesor del presidente Putin, que se hace llamar Mikhail Gorbachov (homónimo del ex presidente de la URSS) responsable de las cuestiones Africanas (algo nunca visto para un rey) y, finalmente, un grave deterioro de las relaciones con las Naciones Unidas y su Secretario general, Ban Ki-Moon, firmando oficialmente el acta de defunción de la diplomacia marroquí.
    Hecho inédito, en lugar de luchar en el frente multilateral, Marruecos acaba de reducir su nivel de representación en las Naciones Unidas. Un suicidio diplomático.
    ¿Cómo tal cosa fue posible? Pueden, la íntima relación con París (protección) y Riad (financiación) sustituir a una diplomacia de un país de la talla de Marruecos? La cuestión vale la pena plantearla. En todo caso, muchos marroquíes deploran esto y esperan con impaciencia al próximo rey.
  • Lo que esconde la crisis entre Marruecos y la ONU

    Marruecos quiere desembarazarse de la componente de la MINURSO encargada del referéndum
    Marruecos anunció la reducción de la Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum en el Sáhara Occidental (MINURSO), como represalia al diferendo que le opome al Secretario General de la ONU, Ban Ki-moon, a raíz de su visita a los territorios ocupados. Una decisión unilateral marroquí que provocó una reunión urgente del Consejo de Seguridad de la ONU el jueves 17 de marzo a las 14h en Nueva York, según un alto funcionario argelino.
    Las implicaciones legales: Marruecos viola el derecho internacional
    En una declaración a TSA, nuestra fuente nos da el análisis argelino sobre la cuestión, denunciando una medida ilegal : « estas medidas plantean numerosos problemas en términos de derecho », estima. En efecto, recuerda en primer lugar que el Sahara Occidental no es un territorio « bajo soberanía marroquí ». Como tal, nuestro interlocutor se plantea interrogantes sobre es la tentativa del Reino de Marruecos para « otorgarse el derecho de proponer medidas que se aplican a un territorio no autónomo cuya estatuto queda por determinar ».
    Prosiguiendo su análisis, este alto funcionario argelino indica que « la razón de ser [de la MINURSO, ndlr] es la celebración del referéndum de autodeterminación » para los territorios del Sahara Occidental, además del mantenimiento de la paz. Efectivamente, esta misión de la ONU está presente « bajo la autoridad directa del Consejo de Seguridad (resolución 690 de 29 de abril de 1991), recuerda la misma fuente. Marruecos, « parte en el conflicto » no puede, por lo tanto, « pretender desmantelar un componente esencial de esta Misión de la ONU », agrega.
    Una dramatización calculada: vacíar la MINURSO de su contenido político
    Según este alto funcionario, « Marruecos quiere aprovechar esta dramatización que no tiene nada de espontánea como nos lo quiere hacer creer, para lograr un objetivo que persigue obstinadamente y desde hace mucho tiempo ». El objetivo en cuestión es vacíar a la MINURSO de su contenido y  » mantener sólo el componente militar de la misión que seguirá velando por la vigilancia del alte el fuego con el fin de perpetuar un statu quo que le es rentable y deshacerse de ‘molestos testigos,’ « , añade.
    En efecto, la misma fuente recuerda que este « segmento político » tiene como misión « preparar la celebración del referéndum de autodeterminación ». Es precisamente este personal de la ONU que « alimenta la sede de la ONU en informes detallados, incluyendo las violaciones de derechos humanos en los territorios ocupados », afirma este alto funcionario.
    Así, todos los miembros « seleccionados » por Marruecos forman parte del « componente civil y en especial el componente político de la MINURSO », añade con un tono irónico. Además, el representante de la Unión Africana (UA) se encuentra a la « cabeza de la lista de los afectados por esta reducción de personal  » de la misión, indica la misma fuente. Cabe recordar que Marruecos boicotea la UA desde que el Sahara Occidental se hizo miembro de esta organización panafricana en 1982.
    Este voluntad marroquí corre el riesgo de verse rechazada en la reunión del Consejo de Seguridad. Pues, el alto funcionario agelino afirma que  » el Departamento de Estado americano ya reiteró su apoyo al proceso onusino, al enviado personal del Secretario General de las Naciones Unidas y al mandato de la MINURSO con una mención especial sobre el respeto de los derechos fundamentales de las personas « . En estas condiciones, la decisión de Marruecos podría convertirse en una derrota diplomática.
  • A propos du Sahara Occidental : Rabat sensé de respecter les décisions onusiennes

    Après la visite de Ban Ki Moon dans la région pour relancer le processus d’organisation d’un référendum d’autodétermination pour les Sahraouis, l’ère glaciaire entre le Maroc et les Nations-unies sur le Sahara occidental est de retour. 
    Plus d’un million de personnes, ils seraient plus de trois millions selon l’agence MAP, avaient manifesté dimanche à Rabat contre le secrétaire général des Nations-unies, qui a visité quelques jours plus tôt les camps de réfugiés à Tindouf (Algérie) et annoncé sa volonté de relancer les négociations entre le Maroc et le Front Polisario pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination sur ce territoire non autonome. A l’issue de sa visite en Algérie et aux camps de réfugiés sahraouis, M. Ban avait notamment souligné que la MINURSO est prête  »à organiser un référendum s’il y a un accord entre les parties », et a ajouté qu’il a demandé à (son envoyé personnel) Christopher Ross de  »reprendre ses tournées », avant de déplorer que Rabat et le Polisario « n’ont fait aucun progrès réel dans les négociations devant aboutir à une solution juste et acceptable par tous, fondée sur l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ». Des propos qui ont été vite dénoncés par les officiels marocains, outrés également que M. Ban utilise le terme  »occupation » pour décrire la situation des réfugiés sahraouis. En guise de réponse à ces propos que Rabat a qualifié de  »dérapages verbaux » et  »les faits accomplis et les gestes de complaisance injustifiés » de M. Ban, une manifestation de protestation a été organisée dans la capitale du Royaume, avec la participation de tous les syndicats, les partis politiques et la société civile, ministres du gouvernement Benkirane en tête de file.
    Ban en colère 
    Lundi 13 mars dans un communiqué des Nations-unies, M. Ban Ki Moon a dénoncé « les attaques irrespectueuses » de Rabat contre sa personne. Il a exprimé « sa profonde déception et sa colère » à la suite de cette manifestation, « qui l’avait pris pour cible personnellement ». « De telles attaques témoignent d’un manque de respect pour sa personne et pour les Nations unies », a affirmé le communiqué, qui s’interroge sur la présence parmi les manifestants de « plusieurs membres du gouvernement marocain ». Il a signifié au chef de la diplomatie marocaine Salah Eddine Mezouar qu’il a reçu à New York, que de telles attaques  »sont irrespectueuses envers lui et envers l’ONU.
     » Le SG de l’ONU a également manifesté sa  »stupéfaction » quant à la déclaration du gouvernement marocain, qui a reproché à M. Ban « s’être départi de sa neutralité, de son objectivité et de son impartialité » lors de sa première visite dans la région, en particulier la visite des territoires sahraouis libérés à Bir Lahlou. Enfin  »le secrétaire général a demandé au ministre des Affaires étrangères (du Maroc) de s’assurer que l’ONU soit respectée au Maroc », ajoute le communiqué de l’ONU. 
    Les négociations indirectes entre le Maroc et le Front Polisario sur l’avenir du Sahara Occidental sont bloquées depuis plusieurs années, Rabat voulant imposer l’une des trois solutions mises sur la table des négociations: l’autonomie sous administration marocaine de ce territoire non autonome.
    http://www.lemaghrebdz.com/?page=detail_actualite&rubrique=Maghreb&id=75585
  • Ban Ki-moon manda M6 a sus queridos estudios!

    Ban Ki-moon, ha reaccionado con firmeza ante el comunicado del gobierno marroquí, que fue de una rara virulencia y una sorprendente presunción contra él después de sus declaraciones en las que calificó el Sahara Occidental como territorio ocupado por Marruecos. Así, el secretario general de la ONU, manda Mohamed VI a las cuerdas y a sus queridos estudios. Le recuerda que « el estatuto del territorio del Sahara Occidental queda por determinar, ya que es un territorio no autónomo ».
    Y le remata diciendo que esta realidad es « reconocida por todos los Estados Miembros de la ONU, Marruecos incluido », y se encuentra « registrada en las resoluciones anuales de la Asamblea General adoptadas sin votación ». El Secretario General de las Naciones Unidas le recuerda también que « el Consejo de Seguridad había pedido a la ONU facilitar las negociaciones encaminadas a una solución política mutuamente aceptable, que permita la autodeterminación del pueblo del Sáhara Occidental ». Esta respuesta diplomática, mordaz sin embargo, se esperaba después de las insultoante declaraciones realizadas por el gobierno de Marruecos en su contra. 
    Graves acusaciones como « complacencia injustificada », « comentarios políticamente inapropiados « , « contrarios a las resoluciones del Consejo de Seguridad », hechos por un Ban Ki-moon, que habría « cedido al chantaje de ciertas partes ». En efecto, lo que provocó la ira real no sólo son las justas y apropiadas declaraciones del SG de la ONU, sino también su determinación para que la MINURSO organice el referéndum de autodeterminación « si las dos partes están de acuerdo « . Está claro, este compromiso entierra el plan de autonomía limitada como « única solución realista y creíble ». 
    La ira del palacio real se acentúa aún más por la voluntad personal de Ban Ki-moon, de convocar una conferencia de donantes antes de junio, cortocircuitando de esta manera « los marroquíes y su aliado francés que hacen todo lo posible para cortar la ayuda humanitaria de la UE  » a los saharauis. Recordando que el Sahara Occidental es un problema de ocupación, un hecho consumado colonial con más precisión, aunque la palabra « colonización » no fue invocada, el surcoreano hace eco implícitamente de las condiciones históricas de la anexión marroquí de Saguia El Hamra y Río de Oro, en aquel entonces colonizados por España. 
    Cabe recordar, en primer lugar que el Rey Hassan II, antes de anexionar, en dos tiempos, estos dos territorios, había propuesto a Argelia y Mauritania compartirlos con ellos. El Presidente Houari Boumediene había rechazado esta oferta recordando que Saguia el Hamra y Río de Oro pertenecen al pueblo saharaui que deberían tener la primera y la última palabra sobre lo que es de ellos. Después de la negativa de principio de Argelia, el Sahara Occidental se dividió inicialmente entre Marruecos y Mauritania, que cederá más tarde su parte a su vecino del norte, al ser incapaz de controlarla a todos los niveles. Pero había también otra oferta, pero no proponía compartir el territorio, y era mucho más interesante, hecha por Bumedián a Hassan II y al presidente Mokhtar Ould Dadda, y eso fue cuando España aún colonizaba el territorios saharaui. 
    Esta oferta, mucho más noble que el reparto entre tres partes del Sahara Occidental, además de un pasillo ofrecido a a Argelia para que transporte su mineral de Ghara Yebilet y Leknadsa hasta una terminal portuaria en el Océano Atlántico, fue hecha por Boumediene : se plantea el problema de la descolonización del Sahara occidental, pero en caso de negativa de España a evacuarlo, se forma un ejército de liberación común para expulsar al ocupante al que se obligaría también a retirarse de Ceuta y Melilla. Esta proposición fue rechazada por Hasan II qui sacó, más tarde, en 1975, la maniobra de la Marcha Verde. Casi sin disimular su ira, el presidente Bumedián
    Boumediene reveló todo esto en un discurso televisado del que ya no se ni rastro en la red de YouTube … Habló de alta traición y de cobardía del monarca alauita. Un discurso inolvidable. Tampoco se debn olvidar otros hechos tangibles de la historia y el derecho internacional. El Río de Oro y la Saguia el-Hamra, nunca fueron territorios alauitas antes de la ocupación española. No eran terra nullius, sino territorios habitados por tribus saharauis de las que algunas formularon un acto de adhesión intermitente y breve en el tiempo al trono de Marruecos. Estos actos esporádicos de acatamiento al rey Jerifiano no fueron considerados por la ONU como argumentos jurídicos válidos para decidir la integración con Marruecos. 
    Desde entonces, la ONU, en ninguna resolución ad hoc, ni texto anexo, ni addenda, reconoció la soberanía de Marruecos sobre el Sahara Occidental, ni siquiera la de España, la ex tutela colonial. El proceso de descolonización del Sahara Occidental se ha estancado debido a la negativa sistemática del palacio real a aceptar un referéndum soberano. Negativa alentada sistemáticamente por Francia, que tiene derecho al veto en el Consejo de Seguridad. El Sahara Occidental es el último territorio del mundo que queda por descolonizar, si se hace excepción de los enclaves de Ceuta y Melilla y las islas del Perejil en el Mediterráneo que Marruecos no reclama a España y tampoco tiene el valor político o la audacia militar necesaria para recuperarlos.
    http://www.latribunedz.com/article/15469-Ban-Ki-moon-renvoie-M6-a-ses-cheres-etudes
  • La ira negra de Ban Ki-moon contra Marruecos

    El comportamiento « irrespetuoso » adoptado con el secretario general de la ONU confirma que el pánico se ha apoderado de las autoridades marroquíes. Pánico que crecerá conforme vaya acercándose la fecha prevista para la presentación por Ban Ki-moon de su informe sobre el Sáhara Occidental al Consejo de Seguridad.
    Criticado con violencia la semana pasada por el gobierno marroquí, que le reprochó su « parcialidad » en el tratamiento del asunto del conflicto del Sáhara Occidental durante su visita a los campos de refugiados saharauis y de los territorios liberados, el secretario general de la ONU, Ban Ki-moon, fue obligado a salir de su reserva para responderle. Una respuesta era necesaria, sobre todo porque la ONU y el surcoreano fueron la diana de una manifestación « anti-saharaui » y « anti-ONU » organizada el lunes en Rabat e instigada por el Majzén y en la que participaron varios miembros del gobierno marroquí.
    En esta, por lo tanto, oficialmente asumida manifestación, algunos ataques fueron dirigidos contra la propia persona del secretario general de Naciones Unidas. Estos ataques « irrespetuosos » y que atentan contra su dignidad provocaron en Ban Ki-moon una ira negra. Un hecho rarísimo en los usos de las Naciones Unidas, el secretario general de la ONU – conocido por su gran flema- quiso, esta vez, responder personalmente a los marroquíes e hizo de manera que su enfado sea mediatizado. Es la segunda vez en el espacio de una semana que la ONU llama la atención a Marruecos con vehemencia. 
    Ban Ki-moon – al que una mayoría de surcoreanos quiere que sea su próximo prsidente – no dejó pasar la ocasión de la presencia en Nueva York del ministro marroquí de asuntos exteriores, Salaheddine Mezouar, para pasarle el jabón « en directo » y encargarle que transmita a su gobierno su extrema « ira » y « profunda decepción ». 
    Le exigió que vele por que la ONU sea respetada en Marruecos. « El secretario general manifestó su estupefacción por la reciente declaración del gobierno de Marruecos y expresó su profunda decepción y su ira a causa de la manifestación que fue mobilizada el domingo y que se dirigía contra su persona », declaró la ONU en un comunicado difundido inmediatamente después del encuentro entre Ban Ki-moon y el ministro marroquí de asuntos exteriores.
    Manipulaciones y desinformaciones marroquíes
    Lejos de haber sido impresionado et menos aún asustado por las maniobras marroquíes destinadas a hacer presión sobre la ONU, Ban Ki-moon, recordó firmemente al jefe de la diplomacia marroquí (al que ni siquiera invitó a sentarse de lo furioso que estaba) su acatamiento a las resoluciones de las Naciones Unidas para el arreglo del conflicto en el Sahara Occidental.
    En su enérgica respuesta al reino jerifiano, la ONU insistió en el hecho de que el último periplo de Ban Ki-moon en la región tenía como objetivo « reanudar las negociaciones entre Rabat y el Frente Polisario con el fin de llegar a una solución política justa y mutualmente aceptable que permita la autodeterminación del pueblo del Sahara Occidental ».
    Así, la Organización deploró que este objetivo haya sido « deformado » por el gobierno marroquí. Un gobierno que, actualmente, da la espalda a la paz et pisotea la legalidad internacional. Rabat rechaza, en efecto, el principio de organizar un referéndum de autodeterminación en el Sahara Occidental y niega, al mismo tiempo, el principio de negociar con el Frente Polisario. Los marroquíes ni siquiera quieren recibir Christopher Ross, el Enviado Especial de Ban Ki-moon.
    En este contexto, la ONU dice que no comprende la reacción histérica de Marruecos que vino después de la visita del Secretario general a los campos de refugiados saharauis, en la medida en que « todos los Estados miembros de las Naciones Unidas, Marruecos incluido, aceptaron determinar el estatuto final de los territorios saharauis en virtud de las resoluciones de la Asamblea General adoptadas sin votación ». Estatuto que, evidentemente, no debe ser determinado más que a través de un referéndum de autodeterminación.
    Enloquecimiento y crisis de nervios
    En realidad, Marruecos está al tanto de todas la sutilidades del problema y conoce bien la posición de la ONU con respecto a la cuestión del Sahara Occidental. Perdió el control de sí mismo, porque acaba de darse cuenta de que su bien pagado lobyying a favor de la promoción de su « plan de amplia autonomía » interpuesto para cortocircuitar la celebración del referéndum en el Sahara Occidental está lejos de ganar unanimidad, a pesar del apoyo activo de Francia.
    Para todo el mundo, el Sahara Occidental sigue siendo un « territorio no autónomo », Marruecos no tiene el estatuto de potencia administradora y el problema saharaui es una cuestión de descolonización. En claro, las tres grandes constantes subrayadas en Bir Lahlu por Ban Ki-moon que habló incluso de « ocupación ».
    El enloquecimiento de Rabat se explica también por las recientes victorias diplomáticas conseguidas por el Frente Polisario, de las que la más importante fue la de convencer la Unión Europea de revisar su acuerdo agrícola concluido con Marruecos en 2012. La decisión de Bruselas está provocando un efecto de dominó en Europa.
    Pero esto no es todo. Varios grandes paises, como Nigeria y Africa del Sur, inscribieron como prioridad en su agenda diplomática la descolonización del Sahara Occidental. La visita de la Embajadora de EEUU a Argel, a principios de mes, a los campos de refugiados saharauis en Tinduf, ha generado aires de pánico en Marruecos. Sobretodo porque esta visita fue autorizada por el Departamento de Estado.
    Los EEUU forman parte de los paises que más ayudan a los refugiados saharauis. Desde octubre 2013, la Administración Obama les ha consagrado 23 millones dólares. No hace mucho tiempo, los EEUU apoyaron también la extensión de las prerrogativas de la MINURSO a los DDHH, antes de retractarse en el último minuto.
    El comportamiento « irrespetuoso » adoptado con el secretario general de la ONU confirma que el pánico se ha apoderado de las autoridades marroquíes. Pánico que crecerá conforme vaya acercándose la fecha prevista para la presentación por Ban Ki-moon de su informe sobre el Sáhara Occidental al Consejo de Seguridad.
    Este informe, todo el mundo lo espera con impaciencia. Sobre todo los saharauis que esperan desde hace 40 años que la comunidad internacional cumpla sus promesas. Durante su visita a los campamentos de refugiados saharauis, Ban Ki-moon comprendió perfectamente bien que la paciencia de los saharauis tiene límites y que no está seguro de que podrán seguir esperando. Sabe que el tiro está en el campo de la ONU. 
    Zine Cherfaoui