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  • La tension se déplace de New York vers El Aaiun

    La tension qui règne dans les relations entre l’ONU et Rabat semble se déplacer vers la ville d’El Aaiun, capitale du Sahara Occidental occupée par le Maroc.
    De nouveau, les jeunes sahraouis sont sortis hier soir pour exprimer leur colère contre le Conseil de Sécurité et l’ONU à cause de leur traitement du problème du Sahara Occidental. 
    Des intervention musclées des forces de police marocaines ont donné lieu à des violents affrontements avec les jeunes sahraouis qui scandaient le slogan « La badil, la badil aan taqrir el massir » (Il n’y a aucune alternative à l’autodétermination).
    Les protestations des jeunes sahraouis ont été motivées par la « froideur » de la réponse du Conseil de Sécurité qui caractérise sa position contre les provocations du Maroc et ses attaques contre le Secrétaire Général de l’ONU
    Les routes dans le quartier de Hay Maatalla et l’Avenue de Smara ont été bloquées par d’énormes morceaux de cailloux. Un crise de folie a envahi les esprits des forces de l’ordre lorsqu’un drapeau de la RASD a été hissé dans l’Avenue Deddech
    Les ripostes de la police ont, de nouveau, laissé plusieurs blessés parmi les jeunes sahraouis.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=ckUqGeWMITA]

  • Sahara Occidental : Le Maroc pris au piège

    Par Amirouche El Hadi :
    A quelques mois de la fin de son mandat, Ban Ki Moon a réussi, véritablement, à remettre le dossier sahraoui au-devant de la scène internationale. Une agitation féroce secoue le Makhzen, depuis que Ban Ki Moon a visité les camps des réfugiés sahraouis. C’est le branle-bas de combat, dans le royaume. 
    Au-delà des réactions verbales qu’il a eues, pour répondre à ce qu’il qualifie de « dérives sémantiques » du secrétaire général de l’ONU, à propos de la situation dans ces camps, le Maroc a agi, la semaine dernière, comme un enfant gâté. Il s’en est pris à la Minurso, en commençant, en premier, par restreindre la présence de ses personnels dans les territoires sahraouis. Il met les représentants onusiens « civils », à la porte. 
    Le Maroc a, en effet, établi une liste de 84 employés qui doivent rentrer chez eux et se départir ainsi, incessamment de leurs missions de maintien de la paix, dans le Sahara Occidental. C’est la représentation marocaine, au sein de l’ONU, à New York qui a remis jeudi, la liste en question aux concernés. Comme seconde décision, le royaume a supprimé sa dotation financière, au profit de la mission onusienne et ce, en la privant des trois millions de dollars que le roi Hassan avait déjà institué, à son époque. 
    Il a, en outre, décidé de ne plus participer aux missions onusiennes de maintien de la paix, dans les régions en conflit comme il l’a fait entre autres, dans les Balkans et la Côte d’Ivoire. Un débat pointu a eu lieu, mercredi soir, sur une chaîne télévisuelle marocaine, sur toutes ces questions avec comme problématique de fond, « les dérives » du SG de l’ONU et « la complicité de l’Algérie dont il a bénéficié ». 
    Entre autres responsables, présents sur le plateau, il y a avait la secrétaire d’Etat auprès du ministre marocain des Affaires étrangères dont le rôle était, certainement, de « ramasser » le débat et d’en préciser la position officielle du Makhzen. « On ne peut continuer à aider quelqu’un qui nous frappe, dans le dos, » a lâché M’Barka Bouaïda, pour justifier les décisions de son pays. Quand le Maroc entretient son amnésie Un universitaire a demandé s’il fallait que le Maroc retire sa confiance à Ban Ki Moon ou à l’ONU. La question avait tourné, pendant plusieurs minutes, pour qu’il soit conclu, sur le plateau, « il faut que le Maroc bouscule l’ordre établi pour faire face à cette stratégie de coups dans le dos. » 
    Les invités de la chaîne interrogent, stupidement, que « le Maroc a des hôpitaux au Mali et en Palestine, comment Ban Ki Moon va-t-il nous en remercier ? ». Les Marocains en appellent aux Européens « pour voir les choses en face et réagir. Ils ont, d’ailleurs, repris, hier, langue avec la Commission européenne, dans le but de quémander son soutien. Bouaïda rappelle toutes les actions menées par l’Algérie pour pousser à l’organisation, par la Minurso, d’un référendum pour l’autodétermination du peuple sahraoui, au titre d’une solution « mutuellement acceptable. » Mais affirme-t-elle « l’autodétermination n’est pas acceptable par le Maroc, c’est une atteinte à son intégrité territoriale, seule l’autonomie des territoires est possible. » Elle tient à souligner que « l’autonomie est le plafond de toutes les concessions marocaines, il ne peut aller au-delà, il ne peut faire plus que ça. » 
    La secrétaire d’Etat note, encore, que « le Roi Mohamed VI a déclaré que le Maroc a tout donné, l’autonomie est le plus loin qu’il puisse aller dans le règlement du problème sahraoui. » Elle précise que « le terme colonisation ou occupation, avancé par le SG de l’ONU, est insensé et inacceptable, d’ailleurs, il n’existe dans aucun rapport onusien. » Elle est persuadée que « Ban Ki Moon veut donner une nouvelle base juridique à l’ONU. » 
    Les Marocains s’accordent à dire que « dans les camps des réfugiés sahraouis à Tindouf, il y a une organisation armée qui s’appelle Polisario et qui n’a rien à voir avec les Sahraouis. » Les Marocains reprochent, sévèrement, à Ban Ki Moon d’avoir « éloigné la responsabilité de l’Algérie, dans le conflit sahraoui qu’elle a provoqué. » 
    Les intervenants s’accordent, par ailleurs, à dire que « la situation en Algérie fait peur. » L’un d’eux évoque Hassan II et rappelle qu’il disait que s’il y a le feu chez le voisin, il ne faut pas s’en réjouir parce qu’il nous atteindra. » La seule chose de sensée chez les intervenants.
    AEH
  • Alerta máxima en El Sáhara español tras expulsión de Minurso

    Marruecos represalía a Naciones Unidas y aumenta la tensión en el Sáhara Occidental con la expulsión de 82 miembros de la Minurso que residían en El Aaiún.
    Mientras, una delegación canaria desplazada a Dajla con todos los gastos pagos, disfruta de un crucero por la costa africana como colofón al foro Crans-Montana que aplica desde hace 24 horas el black-out (apagón) sobre los incidentes acaecidos en la tarde de este domingo en El Aaiún.
    En menos de dos semanas, el conflicto del Sáhara se ha dado la vuelta tras un parón de varios años.
    Primero fue el Tribunal de Justicia de Luxemburgo, con una sentencia que anula los tratados de libre comercio con Marruecos que aporten mercancías y productos generados en territorio saharaui.
    El fallo del alto tribunal equivale a cuestionar la soberanía que Marruecos se atribuye sobre la ex colonia española.
    Después llegó la ruptura de relaciones con la UE decretada por Rabat.
    Más tarde le siguió la visita del secretario general de Naciones Unidas, Ban-Ki Mon, a los campos de refugiados de Tinduf (Argelia) y la prohibición que Marruecos impuso al mandatario coreano para visitar El Aaiún.
    Ocupación marroquí, según Ban-Ki Mon
    Ban-Ki Mon llegó a describir la situación del Sáhara como “ocupación” por parte de Marrucos.
    Rabat fue a más y amenazó con medidas contundentes, que se cumplen ahora, con la expulsión de trabajadores de la Misión Internacional, Minurso, que actúa sobre la ex colonia desde el alto el fuego entre Marruecos y Frente Polisario en 1991.
    Según fuentes saharauis, la crisis es de tal envergadura que el rey Mohamed VI se encuentra en Nueva York para atajar consecuencias diplomáticas sobre su país.
    Ban reconoció el viernes su decepción por el silencio del Consejo de Seguridad frente a las críticas vertidas por el Gobierno de Marruecos, que recriminó al máximo responsable de la ONU su supuesta parcialidad en el conflicto del Sáhara Occidental.
    El principal órgano ejecutivo de Naciones Unidas discutió el jueves la polémica durante varias horas, pero se distanció del conflicto. El presidente de turno del Consejo, el angoleño Ismael Gaspar, matizó que serán los Estados miembro los que reclamen a Marruecos una actitud más constructiva.
    El portavoz de Ban, Stephane Dujarric, admitió la decepción del secretario general de la ONU. 
    El confidencialsaharaui.com anuncia en su portal que el Ejército de la RASD se prepara para acciones bélicas.
    Las tropas de la República Árabe han ordenado a mandos del Ejército de Liberación Saharaui en Bir Lehlu (Argelia).
    Los militares saharauis analizaron minuciosamente la “actitud del enemigo” marroquí, que “está violando la legalidad internacional expulsando miembros de la Minurso y faltando el respeto a Ban Ki-Moon”. También reflexionaron sobre “el peligro que arroja la expulsión de la Minurso, que atenta contra la paz yla estabilidad de la región, motivando un estado de guerra”.
    (Foto de portada, soldados del Ejército de Liberación Saharaui, elconfidencialsaharaui.com).
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  • Marruecos es la potencia ocupante del Sáhara Occidental en detrimento de la legalidad internacional

    por su señoríaTakioullah Eidda
    Durante su última visita al Sáhara Occidental y los campamentos de refugiados saharauis, el Secretario General de las Naciones Unidas, Ban Ki-moon,calificó Marruecos de país « ocupante » del Sahara Occidental y le invió a permitir al pueblo saharaui ejercer su derecho a la autodeterminación. Esto fue suficiente para que Marruecos lo califique a su vez de enemigo, cuya posición es contraria a su deber de neutralidad.
    Para ver esto con más claridad, recorramos los textos de las resoluciones de la ONU adoptadas desde 1960 así como el dictamen de la Corte Internacional de Justicia (CIJ) de 1975.
    A- RESOLUCIÓN 1514 de 14 de diciembre de 1960, relativa al DERECHO DE LOS PUEBLOS A DISPONER DE SI MISMOS:
    « Artículo 5. Las medidas inmediatas serán tomadas en los territorios bajo tutela, los territorios no autónomos y todos los demás territorios que aún no han accedido a la independencia para traspasar todos los poderes a los pueblos de esos territorios, sin ninguna condición ni reserva, conforme a su voluntad y a su deseos libremente expresados, sin ninguna distinción de raza, de creencia o de color, con el fin de permitirles gozar de una independencia y libertad completas ».
    B- RESOLUCIÓN 3458 DE 1975, AFIRMANDO EL DERECHO DEL PUEBLO SAHARAUI A DECIDIR SU FUTURO:
    « Artículo 5. Toma nota del informe de la Misión de visita de las Naciones Unidas en el Sahara español en 1975, y hace suya su conclusión según la cual se deben tomar medidas para permitir a todos los saharauis originarios del territorio decidir su futuro libremente y en una atmósfera de paz y seguridad, de conformidad con la resolución 1514 (XV) « .
    C- DICTAMEN DE LA CORTE INTERNACIONAL DE JUSTICIA EMITIDO EL 16 DE OCTUBRE NEGANDO A MARRUECOS CUALQUIER DERECHO SOBRE EL SAHARA OCCIDENTAL:
    « La Corte fue consultada para solicitar su opinión a través de una carte del Secfretario General de la Organización de las Naciones Unidas dirigida al Presidente de la Corte con fecha de 17 de diciembre de 1974 y registrada en la Secretaría el 21 de diciembre en 1974. En esta carta, el Secretario general informa la Corte de que, sobre la base de la resolución 3292 (XXIX), adoptada el 13 de diciembre de 1974, la Asamblea general de la ONU decidió pedir al Tribunal de Justicia que dé, en una fecha próxima, una opinión consultiva sobre las cuestiones que figuran en la resolución.
    1. Era el Sahara Occidental (Río de Oro y Saguia El Hamra) , en el momento de la colonización por España, un territorio sin dueño (terra nullius)?
    Si la respuesta a la primera pregunta es negativa,
    2. ¿Cuáles eran los vínculos legales de este territorio con el Reino de Marruecos y el conjunto mauritano?
    (Respuesta a la pregunta 1)
    « Cualesquiera que hayan sido las diferencias de opinión entre los juristas, se desprende de la práctica de Estado del período considerado que los territorios habitados por tribus o pueblos que tienen una organización social y política no eran considerados como terra nullius « .
    (Respuesta a la pregunta 2)
    « El Tribunal concluye que los elementos presentados para su conocimiento no establecen la existencia de ningún lazo de soberanía territorial entre el territorio del Sáhara Occidental, por una parte, el Reino de Marruecos o el conjunto mauritana, por otra. Por tanto, el Tribunal no ha constatado la existencia de lazos jurídicos que puedan modificar la aplicación de la resolución 1514 (XV) en lo que concierne la descolonización del Sahara Occidental y, en particular, la aplicación del principio de autodeterminación a través de la libre y auténtica expresión de la voluntad de la población del territorio « .
    D- RESOLUCIÓN 380 DE 1975 CONTRA LA « MARCHA VERDE » DE MARRUECOS:
    « Artículo 2. Insta a Marruecos a retirar inmediatamente del territorio del Sahara Occidental A todos los participantes en la marcha. »
    E – RESOLUCIÓN 37/34 DE 1979, CONDENANDO « LA OCUPACION » DEL SAHARA OCCIDENTAL POR MARRUECOS:
    « Artículo 5. lamenta profundamente la agravación de la situación derivada de la ocupación del Sáhara Occidental por Marruecos y la extensión de esta OCUPACIÓN al territorio reciéntemente evacuado por Mauritania. »
    F- RESOLUCIÓN 43/33 DE 1988, ENDOSANDO EL ACUERDO ENTRE MARRUECOS Y EL F.POLISARIO PARA LA ORGANIZACION DE UN REFERENDUM DE AUTODETERMINACIÓN:
    « Artículo 6. Se felicuta también por el acuerdo dado el 30 de agosto 1988 por el Reino de Marruecos y el Frente Popular para la Liberación de Sagua el-Hamra y Río de Oro, a las propuestas conjuntas del Presidente en ejercicio de la Conferencia de Jefes Estado y de Gobierno de la Organización para la Unidad Africana y el Secretario general de las Naciones Unidas para la celebración de un referéndum de autodeterminación del pueblo del Sáhara occidental, organizado y supervisado por la Organización de las Naciones Unidas en cooperación con la Organización para la Unidad Africana « .
    RESOLUCIÓN G-658 de 1990, autorizando la CITA DE enviado especial para el Sáhara Occidental:
    « Recordando su resolución 621 (1988) de 30 de septiembre 1988 por la que decidió autorizar al Secretario General que designe un representante especial para el Sáhara Occidental y pedir al Secretario General que presente lo antes posible un informe sobre la celebración de un referéndum de autodeterminación del pueblo del Sahara occidental y los medios desplegados para asegurar la organización y el seguimiento de este referendum por las Naciones Unidas en cooperación con la organización la unidad africana. (…)
    Artículo 2. Hace suyo el informe del Secretario General presentado al Consejo de conformidad con la resolución 621 (1988) para resolver la cuestión del Sahara Occidental, que contiene el texto completo de las proposiciones de arreglo tal y como fueron aceptadas por ambas partes el 30 de de agosto de 1988, y una presentación del plan del Secretario general para la aplicación de estas propuestas « .
    H-RESOLUCIÓN 690 DE 1991 QUE DECIDE LA IMPLANTACION DE LA MINURSO:
    « Artículo 3. Decide establecer su autoridad una Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum en el Sáhara Occidental, de conformidad con el informe de 19 de abril de 1991. »
    I- AVISO LEGAL DEL CONSEJERO JURIDICO DE LA ONU, HANS CORRELL, S \ 2002 \ 161 de 12 de febrero 2002, QUE CONCLUYE LA ILEGALIDAD DE LA EXPLOTACION POR MARRUECOS DE LOS REECURSOS NATURALES DEL SAHARA OCCIDENTAL:
    « Por lo tanto, se debe concluir que (…) si las actividades de exploración y explotación, debieran ser emprendidas en detrimentos de los intereses y la voluntad del pueblo del Sahara Occidental, contravendrían los principios del derecho internacional aplicables a las actividades relacionadas con los recursos minerales de los territorios no autonomos « .
    J -CONCLUSIÓN :
    Ban Ki-moon es el Secretario General de las Naciones Unidas, cuyas resoluciones, tal como hemos visto, han calificado a Marruecos de país « ocupante » del Sahara Occidental. Afirmaron varias veces, el derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación a través la celebración de un referéndum libre y transparente.
    Por lo tanto, Ban Ki-Moon, no puede ni debe permanecer neutral en detrimento del derecho internacional constatado, declarado y solicitado por su propia organización y confirmado por la Corte Internacional de Justicia (CIJ).
    Marruecos está en mala posición para formular reproches a Ban Ki-Moon en este sentido y el ruido en la calle y delante de los micrófonos de los medios de comunicación no cambia en nada esta realidad que se ha convertido en tan ineludible que ningún país del mundo, ni uno solo, le reconoce soberanía alguna sobre este terrorio.
    Más todavía, el 10 diciembre de 2015, la Corte Europea concluyó que los países miembros de la UE no pueden firmar acuerdos con Marruecos relativos a bienes producidos en el Sahara Occidental, dada su ocupación ilegal del territorio.
  • Emeutes à El Aaiun pour dénoncer la position du Conseil de Sécurité

    Salha Boutenguiza, une des victimes hier soir
    La nuit à El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental a été très agitée. Des milliers de jeunes sahraouis sont sortis dans la rue pour condamner la « froideur » du Conseil de Sécurité dans son traitement des mesures de défi et de mépris prises par le Maroc à l’encontre de la MINURSO et des attaques contre la personne de Ban Ki-moon.
    Des violents affrontements entre les jeunes sahraouis et les forces de police marocaines ont eu lieu au quartier de l’In3ach. Pendant plus de 10 heures les familles se sont enfermées chez eux pour éviter les foudres des services de sécurité du Maroc. D’ailleurs, plusieurs personnes ont été blessées suite à l’intervention musclée des « croatias* » marocaines.
    « Nous voulons condamner la lâcheté de certains membres du Conseil de Sécurité face à l’arrogance de Rabat qui se permet de menacer la mission de l’ONU au Sahara Occidental », a déclaré le jeune porte-parole de « l’Intifadha » de samedi soir.
    Pour rappel, les membres du Conseil de Sécurité n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur une position commune pour mettre fin au conflit qui oppose l’ONU au Maroc sur la question du Sahara Occidental.
    *Croatias : terme utilisée par la population autochtone pour désigner les forces anti-émeutes marocaines
  • Sahara Occidental: Washington réitère son soutien au mandat de la Minurso

    par R. N.
    Le département d’Etat américain a réitéré, vendredi, son soutien au mandat de la Minurso (Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination, au Sahara Occidental ) après les mesures de rétorsion annoncées par le Maroc, contre cette mission onusienne, visant à l’affaiblir. 
    «Nous sommes au courant de ces rapports et que le Maroc a demandé à la mission de l’ONU de réduire ses effectifs», a déclaré John Kirby, le porte-parole du département d’Etat, au cours d’une conférence de presse. «Nous réitérons notre soutien à cette mission de l’ONU» pour le travail important qu’elle est en train de mener, a ajouté John Kirby, en réponse à une question, sur les dernières mesures de Rabat, de réduire les effectifs civils de la Minurso et de cesser avec effet immédiat, sa contribution financière, à cette mission. 
    «Les Etats-Unis ont participé à une session, à huis clos, du Conseil de sécurité de l’ONU, où les membres ont exprimé leur préoccupation au sujet de la situation», a enchaîné John Kirby, en appelant l’ONU et le Maroc à rester pleinement engagés, en vue de trouver une solution effective». 
    Interrogé, si les Etats-Unis allaient aborder ce sujet avec le Roi du Maroc ou d’autres responsables marocains, John kirby a répondu qu’aucune rencontre bilatérale n’est prévue, dans ce sens, en précisant que le problème sera résolu au sein de l’ONU. 
    Jeudi, le secrétariat général de l’ONU a regretté une décision unilatérale, complètement en contradiction avec les obligations internationales du Maroc, en indiquant que ces mesures qui vont mettre à mal la Minurso sont «sans précédent».
    Pour sa part, la présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini-Zuma, a averti que la nouvelle attitude du Maroc, relative aux mesures prises vis-à-vis de la Minurso, constituait «un précédent très dangereux qui remet en question le mandat du Conseil de sécurité de l’ONU, dans le maintien de la paix et la sécurité, dans le monde».
  • Crans Montana à Dakhla occupée; le forum orphelin.

    Encore pour une deuxième fois, Jean-Paul Carteron saisisse la balle au bond et lance son forum de Crans Montana à s’exhiber dans la ville occupée de Dakhla en dépit des appels au boycott lancés par les plus grandes instances transcontinentales. 
    Parlant de cette deuxième édition, Mr. Carteron se vante des réalisations fictifs qui marquent le dite forum sachant qu’avec l’absence de l’Union Africaine, le thème au menu de cette rencontre “l’Afrique, son développement, son avenir et la coopération Sud-Sud” restera un encre sur papier. Pire encore, l’Union Européenne et les Nations Unis ont désormais déclaré le boycott de la tenue de ce forum dans un territoire encore colonisé. 
    Pourtant, dans son allocution d’ouverture, Mr.Carteron, président-fondateur du Forum de Crans Montana, esquive la mention des raisons de l’absence de ces instances et s’est mis à chercher de l’importe quels mots pour redorer l’image orphelin de ce forum et pathétiquement s’en remet au langage des statistiques comptant le nombre de présence à cette deuxième édition. 
    “Le nombre des participants dans la deuxième édition dépasse le mille; a savoir, la première édition de Dakhla avait l’effectif de 800 participants” a-t-il martelé. Mais de façon astucieuse, il a éclipsé la qualité des participants qui sont en majorité des ex-responsables étatiques en retraite, des ONG catégoriquement inconnus et des opérateurs économiques marginaux. 
    D’autre part, des sources parlent d’un grand débat qui s’est déclenché en catimini entre des participants lors de leur séjour à Dakhla où ils ont été accueilli au bord d’un navire de croisière louée d’une entreprise allemande et stationnée actuellement au port de la ville occupée; les manœuvres du Maroc dans la tenue de ce forum pour une deuxième fois à Dakhla, la légitimité du combat des sahraouis pour leur autodétermination et l’absence des instances internationales les plus influents ont suscité le doute sur les intentions subtils de l’organisateur de ce forum, Jean-Paul Carteron. Des participants se sentent même avoir été trompés et attendent juste le moment de départ pour quitter à jamais cette farce dans laquelle le Maroc ne cherche que la reconnaissance politique de son occupation du Sahara Occidental tandis que son acolyte mercenaire, Jean-Paul Carteron, est à la poursuite du business sans scrupules. 
     Khalil Asmar
    FREEDOM SUPPORT, 20 mars 2016
  • Nécessité de redéfinir les relations UE-Maroc en conformité avec le droit international

    BRUXELLES– Dénonçant la violence de la réaction du gouvernement marocain à l’égard du Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon et son ingérence dans les affaires juridiques de l’Union, des parlementaires européens ont souligné, jeudi à Bruxelles, la nécessité de redéfinir les relations UE-Maroc conformément au droit international.
    « nos intérêts ne doivent pas être au-dessus du droit international et des droits de l’homme », a affirmé la vice-présidente de la Délégation pour les relations avec les pays du Maghreb et l’Union du Maghreb arabe (DMAG), Giminez Borbat.
    Selon Mme Borbat qui s’exprimait lors d’une réunion de la DMAG, l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) qui a annulé le 10 décembre dernier l’accord agricole qui liait l’UE au Maroc, « doit nous conduire à l’autocritique».
    Elle a, ainsi, plaidé pour le rétablissement des relations avec le Maroc, «mais sans recourir à des accords qui vont à l’encontre du droit international», et pour la conclusion d’accords commerciaux « mais pas à n’importe quel prix».
    « Dans nos relations internationales, nous devons veiller à ce que le doit international soit appliqué et ne pas omettre de rappeler au royaume du Maroc son obligation, à savoir, le respect des droits de l’homme », a-t-elle préconisé.
    La vice-présidente de la DMAG s’est dite, en outre, « inquiète » de la réaction des autorités marocaines par rapport à la visite de Ban Ki-moon dans la région, appelant l’UE à « redoubler d’effort pour débloquer la situation et permettre la tenue d’un référendum d’autodétermination » au Sahara occidental.
    Jugeant l’attitude du gouvernement marocain à l’égard du Secrétaire général des Nations unies « disproportionnée», après les critiques acerbes dont a été victime M. Ban Ki-moon au lendemain de sa visite dans la région, l’eurodéputé, Marie Christine Vergiat, a dénoncé également la décision des autorités marocaines de geler les contacts avec l’UE suite à l’affaire de l’annulation de l’accord agricole UE-Maroc en décembre dernier par la CJUE.
    « Il y a plusieurs choses à expliquer aux marocains sur le respect de l’Etat de droit, de la démocratie et sur le fait que les institutions de l’UE sont des autorités indépendantes », a-t-elle estimé.
    Le Chef de la division Maghreb au service Action extérieure de la Commission européenne, Bernard Savage, a invité les eurodéputés à transmettre un message à leurs homologues marocains sur la nécessité de « laisser les procédures judiciaires suivre leurs cours sous la surveillance de ceux qui en ont la compétence, c’est-à-dire les services juridiques » et de « respecter la compétence de la CJUE » .
    Le président de la DMAG, Pier Antonio Panzeri, a rappelé ses efforts pour expliquer aux marocains qu’ « en Europe, la justice est indépendante du politique. Un principe fondamental dans toute démocratie ».
    L’eurodéputé Jordi Sebastia, quant à lui, s’est insurgé contre la position «hypocrite » de l’UE vis-à-vis du conflit au Sahara occidental et du pillage des richesses naturelles de ce territoire non autonome par le Maroc, dénonçant l’accord agricole UE-Maroc conclu en 2012 et annulé fin 2015 par la CJUE au motif qu’il viole les principes du droit international, la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental n’étant reconnue ni par les Nations unies, ni par l’UE, ni par aucun des Etats membres.
    Il plaidé, à ce titre, pour un retour à la légalité internationale, s’interrogeant sur les modalités de mise en œuvre de l’arrêt rendu le 10 décembre dernier par la CJUE.
  • Comment la mièvrerie diplomatique du Makhzen a sorti la question du Sahara Occidental de l’oubli

    En annonçant des mesures unilatérales qui reviendront à saper le travail de la Minurso, notamment le volet politique de la mission, le Maroc a pris le risque de se trouver en confrontation directe avec la communauté internationale. Les propos ineptes de Salah-Eddine Mezouar, relayés par Nasser Bourita, le nouveau ministre délégué aux Affaires étrangères, laissant accroire que le Maroc n’a pas de problème avec l’ONU mais avec son secrétaire général, ne tromperont personne, car ce distinguo ridicule ne saurait justifier la prise de mesures extrêmement disproportionnées de la part du Maroc.
    Dans ce bras de fer, le Maroc finira, tôt ou tard, par faire céder et faire machine arrière malgré le soutien de son parrain français et le concours de trois autres membres non permanents du Conseil de sécurité, dont l’Egypte, à la surprise générale. La position ferme des autres membres permanents, les Etats-Unis notamment, augure de pressions intenses à venir pour préserver l’intégrité de la Minurso et pour amener le Maroc à respecter pleinement ses obligations internationales.
    En l’espace de 24 heures, Washington a réitéré son soutien à la mission onusienne et à l’importance de son rôle, en appelant les parties – le Maroc, en fait – à rester pleinement et activement engagées dans la recherche d’une résolution effective de cette crise.
    Le déjeuner prévu lundi prochain entre le secrétaire général de l’ONU et les quinze membres du Conseil de sécurité, devrait justement permettre de clarifier la position de ce dernier sur cette crise «tactique et préventive» que le Maroc cherche à instrumentaliser pour «émasculer» le rapport que Ban Ki-moon soumettra en avril prochain au Conseil de sécurité.
    D’autres pressions sont venues de Bruxelles pour inciter le Maroc à apaiser cette querelle. Car, en cas de tensions dans la région, l’UE serait contrainte de réviser sa position avec ce partenaire du Sud. L’annonce en catimini par le Maroc de la reprise de ses contacts avec l’Union européenne, après la bravade du «gel soumis à l’obtention de concessions européennes», alors que Rabat n’a rien obtenu, renseigne sur la portée de ces pressions en plus du fait que le Maroc ne peut pas gérer en même temps deux fronts conflictuels.
    L’UE soutient Ban Ki-moon
    De son côté, l’Union européenne a réaffirmé son soutien aux efforts du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, en vue de parvenir à une solution qui permettra l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental, plaidant pour le maintien de la Minurso. «La position de l’UE et ses Etats membres sur le Sahara Occidental n’a pas changé d’un iota. (…) Nous réitérons, ici, notre soutien aux efforts du secrétaire général de l’ONU en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui permettra l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental dans le cadre d’arrangements conformes aux buts et aux principes énoncés dans la Charte des Nations unies», a déclaré le chef de la division Maghreb au service de l’action extérieure de la Commission européenne, Bernard Savage. «L’UE soutient les efforts du secrétaire général des Nations unies, bien que nous soyons conscients de la controverse qui règne actuellement et des différends qui séparent le Maroc et l’office du secrétaire général», a-t-il souligné.
    M. Savage a réitéré, en outre, le soutien de l’UE à la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental (Minurso), plaidant pour son maintien après l’annonce de la réduction de son effectif par le Maroc. La vice-présidente de la délégation de l’UE pour les relations avec les pays du Maghreb et l’Union du Maghreb arabe (DMAG), Giminez Borbat, a, quant à elle, dénoncé la violence de la réaction du gouvernement marocain à l’égard du secrétaire général des Nations unies, et son ingérence dans les affaires juridiques de l’Union. «Nos intérêts ne doivent pas être au-dessus du droit international et des droits de l’Homme», a-t-elle affirmé.
    En définitive, le Maroc a rendu un fier service au Polisario, car de «crise oubliée», la cause sahraouie, se retrouve désormais inscrite comme priorité dans l’agenda des Nations unies.
    Karim Bouali
    http://www.algeriepatriotique.com/article/comment-la-mievrerie-diplomatique-du-makhzen-sorti-la-question-du-sahara-occidental-de-l-oub
  • Autodétermination du peuple sahraoui: efforts soutenus de l’ONU, le Maroc mis à mal

    ALGER – Les efforts soutenus du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, en vue de parvenir à une solution qui permettra l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, sous occupation marocaine, ont mis à mal le Royaume marocain, auteur d’une « tragédie humanitaire » dans ce territoire non autonome en attente de décolonisation.
    Lors de sa récente visite, début mars, aux camps des réfugiés sahraouis et dans les territoires sahraouis libérés à Bir Lahlou, Ban Ki-moon s’est dit attristé par une « tragédie humanitaire » au Sahara occidental occupé qui dure depuis quatre décennies, promettant de relancer la médiation de l’ONU en vue d’engager des négociations directes entre le Front Polisario et le Maroc.
    En insistant sur le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination, le Secrétaire général de l’ONU a indiqué qu’il allait œuvrer à faire avancer ce processus. Il avait en outre fortement irrité le Royaume du Maroc en parlant « d’occupation » à propos du statut de ce territoire annexé par le Maroc en 1975, et qui reste la dernière colonie en Afrique.
    Ban Ki-moon avait surtout déploré le manque de « progrès réel » dans les négociations « devant aboutir à une solution juste et acceptable par tous, fondée sur l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ».
    Ces déclarations, soutenues par la communauté internationale, ont visiblement mis à mal Rabat qui, dans un communiqué, a annoncé sa décision de réduire de manière importante la composante civile de la Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (MINURSO), en particulier la branche politique, et de cesser avec effet immédiat sa contribution financière à cette mission.
    L’ONU avait déploré, mercredi, cette décision « regrettable » du Maroc et a indiqué « prendre des mesures » à suivre. Toutefois, le porte-parole de l’ONU Stéphane Dujarric a indiqué que Ban Ki-moon maintenait ses déclarations à l’origine du courroux marocain, et qu’il avait renoncé à se rendre à Rabat vu le climat ambiant. « Il n’a pas de visite prévue pour l’instant », avait-il précisé, assurant qu’ »il n’est pas non plus question de retirer la Minurso ».
    Réunion du Conseil de sécurité
    Le Conseil de sécurité s’est réuni, jeudi, pour donner suite à la décision du Maroc. « Nous allons avoir des consultations à ce sujet », avait indiqué le président du Conseil en mars, l’ambassadeur angolais Ismael Gaspar Martins.
    Il avait, notamment, souligné que la mission de l’ONU au Sahara occidental (Minurso) « avait été déployée par le Conseil ». « Si quelque chose arrive à cette mission, avait-il expliqué, nous devons trouver les moyens de le résoudre ».
    L’ONU espère que l’envoyé personnel du secrétaire général pour le Sahara Occidental Christopher Ross va pouvoir continuer ses efforts et que « ce n’est pas la fin du processus politique ». Et d’affirmer: « la population du Sahara occidental mérite de voir une lumière au bout du tunnel ».
    La décision marocaine, communiquée lundi à Ban Ki-moon par le ministre marocain des Affaires étrangères Salaheddine Mezouar, « a été une surprise », avait-il confié, exprimant par la même les regrets de l’ONU suite à cette décision.
    Les services qui s’occupent des missions de l’ONU « vont prendre les mesures nécessaires pour garantir que la Minurso puisse continuer à remplir son mandat », avait assuré ce responsable onusien.
    Quant à la menace brandie par le Maroc de remettre en cause sa participation à d’autres opérations de maintien de la paix, le porte-parole de l’ONU Stéphane Dujarric avait déclaré « attendre encore des détails ».
    Ban Ki-moon déplore un « manque de respect » du Maroc
    Ban Ki-moon avait exprimé son amertume devant une telle décision. Il s’était plaint lundi, en recevant M Mezouar, d’un « manque de respect » du Maroc envers sa personne et l’ONU. Il avait également exprimé, à la même occasion, au ministre marocain « sa profonde déception et sa colère » à la suite d’une manifestation à Rabat « qui l’avait pris pour cible personnellement ».
    Le Maroc a pris le contrôle de la majeure partie du Sahara occidental en 1975 lorsque la puissance coloniale, l’Espagne, s’en est retirée, ce qui a poussé le Polisario à mener une lutte armée jusqu’en 1991, année où l’ONU a réussi à obtenir un cessez-le-feu et a déployé la Minurso.
    Le Polisario réclame un référendum d’autodétermination, tandis que l’occupant marocain persiste à vouloir imposer sa proposition d’une une large autonomie sous sa souveraineté pour ce vaste territoire riche en minéraux.
    Le président sahraoui, secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Ben Abdelaziz, avait appelé récemment la communauté internationale et l’ONU à reconnaître la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à l’instar de l’UA et de plusieurs pays.
    Soutien aux efforts onusiens
    Le chef de la division Maghreb au service Action extérieure de la Commission européenne, Bernard Savage, qui s’exprimait à l’occasion d’une réunion de la Délégation pour les relations avec les pays du Maghreb et l’Union du Maghreb arabe (DMAG) à Bruxelles. a réitéré le soutien de l’UE à la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental (Minurso), plaidant pour son maintien après l’annonce de la réduction de son effectif par le Maroc.
    L’organisation britannique solidaire avec le peuple sahraoui, « Western Sahara Campain » (WSCUK), avait salué jeudi l’engagement pris par le Secrétaire général de l’ONU à ne ménager aucun effort pour résoudre le conflit du Sahara occidental occupé.
    Dans un message publié sur son site électronique, WSCUK s’est félicitée de la visite de M. Ban Ki-moon, début mars, aux camps des réfugiés et aux territoires libérés à Bir Lahlou. Elle a également rappelé ses promesses à œuvrer davantage pour la reprise du dialogue, et à « ne ménager aucun effort » dans ce sens.
    De son côté, la Commission Tom Lantos des droits de l’Homme de la Chambre des représentants des Etats-Unis tiendra le 23 mars prochain une audition sur le Sahara occidental, qui sera consacrée essentiellement à l’examen du mandat de la Minurso dans les territoires occupés.
    Intitulée « droits de l’Homme menacés, l’autodétermination reportée: le statut du Sahara occidental », l’audition sera animée, selon cette Commission, par un panel composé de plusieurs personnalités américaines et internationales, dont Kerry Kennedy, présidente de la fondation Kennedy, Francesco Bastagli, ancien représentant du secrétaire général de l’ONU au Sahara occidental, Eric Goldstein, et Erik Hagen, directeur de l’observatoire pour la protection des ressources naturelles au Sahara occidental.
    L’audition sera notamment centrée sur l’examen du mandat de la Minurso et la tenue d’un référendum d’autodétermination pour déterminer le statut final des territoires sahraouis occupés.
    La Commission relève que le Maroc continue d’occuper la majeure partie du Sahara occidental malgré son statut, selon l’ONU, de territoire non autonome en attente de décolonisation. Elle souligne, dans ce sens, que ni l’Assemblée générale des Nations unies ni aucun autre organe de l’ONU ne reconnaît la souveraineté du Maroc sur ces territoires.
    http://www.aps.dz/monde/38783-autod%C3%A9termination-du-peuple-sahraoui-efforts-soutenus-de-l-onu,-le-maroc-mis-%C3%A0-mal?utm_source=ALGERIE+PRESSE+SERVICE&utm_medium=ALGERIE+PRESSE+SERVICE