Catégorie : Uncategorized

  • Chris Coleman neutralise la diplomatie marocaine

    Le Maroc rentre ces derniers temps dans une guerre ouverte sur plusieurs fronts et les représailles émanants de sa diplomatie se caractérisent par une sérieuse névrose obsessionnelle. Ses accrochages se sont multipliés et vont de mal en pis à chaque moment où l’étau se resserre sur son occupation du territoire du Sahara Occidental; la déclaration des USA en faveur de doter la Minurso du composant des droits de l’homme, la reconnaissance de la Suède de la République Sahraouie et tout récemment la position ferme de l’Union Européenne sur l’accord agricole le qualifiant de nul et non avenu à cause de l’exploitation illégale des produits agricoles du Sahara Occidental, en plus de l’expulsion des rapporteurs des ONG des droits de l’homme comme c’était le cas pour ‘Human Rights Watch’ et ‘Amnesty International’ sont témoin de la dégringolade de la politique marocaine. 
    Actuellement, ces querelles injustifiés sont à leur paroxysme avec la récente campagne virulente qui vise à dénigrer le Secrétaire Générale de l’ONU, Ban Ki Moon. Ce dernier qui n’a fait que mettre la cause sahraouie dans son cadre judiciaire approprié, á savoir un territoire occupé aux yeux la loi et la légalité internationales. Ainsi pour le royaume, c’est un sacré camouflet qui a fait monter la tension au maximum avec l’Organisation des Nations Unies suite á la décision du Maroc de prendre des mesures de rétention contre la Minurso. Pourtant, comment se fait-t-il que le régime monarchique de Rabat se trouve soudainement dans une telle sinistre situation, isolé et dos au mur? Comment se fait-t-ils que les stratagèmes du régime de Rabat se trouvent soudainement paralysées et sa diplomatie sérieusement figée? 
    Chris Coleman, le cauchemardesque
    Les documents en masse pondus sur la toile par le dénommé Chris Coleman ont joué un rôle prépondérant dans ce tourment désastreux dans lequel a viré la diplomatie marocaine. Ils sont de caractère inédits, évidents et explosifs. Ils exposent comment fonctionne la diplomatie marocaine vis à vis de la question sahraouie. Une diplomatie qui s’appuie sur un élément vraisemblablement unique: la corruption. C’est désormais à travers la corruption et l’achat de conscience des journalistes, politiciens et diplomates que le Maroc a pu essuyer toutes les grandes tempêtes émanantes de sa colonisation du territoire du Sahara Occidental. Des pots-de-vin coûteux généreusement dilapidés dans le seul but de maintenir son occupation sanglante du Sahara Occidental, imposer un black-out médiatique et réduire en silence la communauté internationale. Chris Coleman, ce lanceur d’alerte, a ouvert les yeux du monde sur les méthodes mesquines d’une monarchie qui, à cor et à cri, s’acharne pour sauvegarder la terre des sahraouis qu’elle colonise encore depuis quatre décennies. 
    Une chute libre
    Les révélations accablantes de Chris Coleman ont par ailleurs suscité des retombés qui ont eu l’impact de coups de massue sur la diplomatie marocaine. D’une part, ils font l’étalage sur un régime gravement obsédé par le Sahara occidental où l’argent coule à flot pour l’achat des plumes, des politiciens, régimes et centres de lobbying tandis que l’amélioration du niveau de vie de son peuple marocain a été mise au placard. D’autre part, les scandales qui ont offusqué ces responsables onusiens, journalistes, politiciens, diplomates et régime auraient effrayés les futures acolytes à la solde de l’occupation marocaine et c’est ce qui explique l’actuelle grise mine de la diplomatie marocaine. Avec la perte de telle collaboration frauduleuse de ces mercenaires, le Maroc s’est trouvé seul contre une communauté internationale de plus en plus consciente de ses intrigues devenues crédules visant à cautionner son occupation du Sahara Occidental, sachant qu’elles forment un danger réel sur la paix et la stabilité dans le continent africain et ailleurs. Devant une telle neutralisation causée par ce militant cybernétique qui a mis á nu la diplomatie ruse du régime colonialiste de Rabat et qui par conséquent s’est engouffré dans la sphère de l’absurdité et de la médiocrité, et vu cet escalade déclaré par le Maroc et mis en exergue contre la mission onusienne au Sahara Occidental “Minurso”, la guerre,serait-elle la seule bouée de sauvetage pour ce régime colonialiste? 
     Khalil Asmar

    Source : Freedom Support. 26 mars 2016

  • Une première dans les annales, le Congrès américain fait le procès du Maroc

    Et de deux contre le Maroc ! A moins d’un mois de l’examen annuel du dossier du Sahara au niveau des Nations-Unies, le Makhzen vient de recevoir une autre note salée au Congrès américain. La Commission des droits de l’Homme au Congrès américain (photo), a organisé mercredi soir une audience inédite ayant réuni un panel de personnalités américaines et internationales pour évoquer les souffrances du peuple sahraoui dans les territoires occupés. Au delà du fait que ce soit une première, et qu’une rencontre de ce format consacrée à la question sahraouie se tienne dans l’enceinte du Sénat américain, c’est surtout l’éruption du terme «occupation» par la commission des Droits de l’Homme au Congrès qui attire l’attention. De fait, les américains semblent donner un signal qu’ils vont cette fois s’aligner sur la position du SG de l’ONU qui a été le premier à lâcher le mot lors de sa tournée dans les camps des réfugiés sahraouis à Tindouf. Un «mot» contre le quel le makhzen a violement réagi en organisant une marche à Rabat contre Ban Ki-moon et où il a été traité de tous les noms d’oiseaux. Pis encore, le Maroc a décidé unilatéralement de suspendre sa participation au sein de la Minurso et expulsé prés de 80 fonctionnaires onusiens qui travaillent à El Ayoune. C’est dire qu’entre les Nations Unis et le royaume du Maroc c’est quasiment la rupture à quelques jours de la présentation du rapport du SG devant l’assemblée générale.
    La cause Sahraouie entre au Congrès
    Et voilà que même le Congrès américain adopte le même lexique que M. Ban Ki-moon puisque les organisateurs de l’audition ont qualifié la présence marocaine sur ce territoire d’«occupation» et ont mis en avant le fait que la prétendue souveraineté marocaine «n’est reconnue ni par l’Assemblée générale des Nations Unies ni un autre organisme de l’ONU», selon leur communiqué. Il faut préciser que le panel, qui est composé de personnalités américaines et internationales, dont Kerry Kennedy, présidente de la Fondation Kennedy, Francesco Bastagli, ancien représentant du secrétaire général de l’ONU au Sahara Occidental, Eric Goldstein, directeur adjoint à Human Rights Watch et Erik Hagen, directeur de l’observatoire pour la protection des ressources naturelles au Sahara Occidental, a pointé notamment la politique du Maroc dans les territoires sahraouis occupés. Et comme il fallait s y attendre, c’est un procès en bonne et due forme de la politique marocaine dans les territoires occupés qui a été fait par ces personnalités. Les organisateurs se sont notamment appuyés sur un rapport du Département d’Etat, qui a mis l’accent sur les «entraves» des autorités marocaines aux «libertés d’expression», aux «rassemblements» et à la «création d’association ». Ils pointent également les nombreuses expulsions par le royaume de personnes «observateurs des droits de l’Homme ». Le représentant du Polisario à Washington, M. Mouloud Said s’est réjouit de ce que cette audition soit «un procès contre la politique de violation des droits de l’homme prônée par le Maroc dans les territoires occupés ». Dans une déclaration à l’APS, il a révélé que les Congressmen américains et les ONG ont «réaffirmé une fois de plus que la présence du Maroc dans les territoires sahraouis est bel et bien une occupation illégale ».
    Un procès contre le makhzen
    Une proposition que le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon avait déjà suggérée dans son rapport de 2014, lorsqu’il avait plaidé pour l’instauration d’un «mécanisme de surveillance des droits humains soutenu, indépendant et impartial » au Sahara. Le délégué du Polisario a estimé également que «Le comportement irresponsable du Maroc risque de conduire la région à de nouveaux conflits », en se referant aux mesures de rétorsion de Rabat visant la Minurso. «Nous sommes satisfaits du fait que la Commission des droits de l’homme du Congrès ait abordé la situation difficile des prisonniers politiques sahraouis » s’est-il par ailleurs félicité. C’est dire que la mesure d’allonger le mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental a toutes les chances d’aboutir cette fois à moins d’un blocage de dernière minute par la France pour sauver «son ami» le roi qui se comporte comme un enfant gâté.
  • Frémissements autour d’un conflit vieux de 40 ans

    Hocine Adryen
    Les dernières déclarations du SG de l’ONU, Ban Ki-moon dans les camps de Tindouf et à Alger, et qui ont irrité lesautorités marocaines, n’ont pas été prononcés à la légère comme semble l’indiquer le gouvernement marocain.
    Le refus catégorique du SG de l’ONU d’assouplir ses postions vis-à-vis du royaume ne serait pas anodin et ne résulterait pas d’un simple entêtement de sa part.
    Elles sont le fruit d’une réflexion profonde au sein du Conseil de sécurité et à leur tête les Etats Unis et la Grande-Bretagne, deux membres influents de cette institution. Ces deux pays, dit-on, expriment aujourd’hui des positions différentes avec le Maroc et seraient même favorables à une autre voie qui dépasserait la proposition d’autonomie proposée par celui-ci.
    Les deux capitales préparaient d’ailleurs un projet, une sorte de « troisième voie » qui serait plus que l’autonomie, moins que l’indépendance. Une solution portant la signature de Christopher Ross qui pourrait prendre la forme d’un fédéralisme plus ambitieux. Seulement, le Maroc refuse catégoriquement cette option.
    Autre coïncidence inquiétante pour le Maroc, les déclarations de Ban Ki-moon interviennent seulement un mois après le voyage de l’ambassadrice des Etats-Unis à Alger, dans les camps des refugiés de Tindouf.
    La diplomate était accompagnée par Margaret Mckelvey, responsable Afrique auprès du Département d’Etat. Après l’épisode d’avril 2013, une nouvelle crise entre les Etats-Unis et le Maroc est née du fait de l’expulsion du personnel de la Minurso.
    A l’époque, les services de John Kerry avaient soumis au Conseil de sécurité un projet de résolution proposant d’élargir le mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental. Une chose que le Maroc avait réussi à éviter grâce aux concours de ses relais au Pentagone, au lobby juif aux Etats-Unis, à l’Arabie Saoudite, à l’Espagne et à la Russie. Aujourd’hui, la donne a complètement changé.
    La visite de John Kerry à Alger au début du mois d’avril, même si sur le plan officiel, elle prend les contours d’un voyage dédié exclusivement aux affaires commerciales et économiques entre les deux pays, sera le moment idéal pour mettre sur la table la fameuse proposition de Christopher Ross.
    Avec le départ de la Minurso de Laâyoune, territoire occupé par le Maroc, le mandat de celle-ci qui contient toujours l’objectif d’organiser un référendum d’autodétermination pour les Sahraouis, part en fumée. 
    D’ailleurs, le mandat a progressivement évolué vers l’assistance aux réfugiés, l’aide au développement économique et la désactivation des milliers de mines posées autour du mur de sable, qui continuent à faire des victimes chaque année. Il est d’ailleurs à noter que la Minurso est la seule mission de l’ONU au monde dont le mandat ne comprend pas de volet sur les droits de l’homme.
    L’ONU est donc incapable d’agir en cas de violation de part et d’autre, comme en 2013 lorsque six militants sahraouis avaient accusé la police marocaine de torture. Malgré de lourdes critiques à l’intérieur de l’ONU sur ce point, la possibilité d’une introduction des droits de l’homme dans la mission de la Minurso est bloquée par la France avec son droit de veto, pour le compte de son allié marocain.
  • Actualités : Sahara Occidental Le Congrès américain épingle le Maroc

    Les camouflets diplomatiques pleuvent sur le Maroc. Le dernier en date lui parvient des Etats-Unis où le très influent Congrès a consacré, mercredi dernier, une séance spéciale sur la situation des droits de l’Homme au Sahara occidental. Le «hearing», à savoir l’audition en question, a carrément épinglé Rabat sur la question sahraouie, accusant ce dernier d’entretenir «la confusion sur la position américaine concernant le conflit».
    Kamel Amarni – Alger (Le Soir) – Au cours de cette même audition, coprésidée par un sénateur démocrate et un autre républicain, et à laquelle ont pris part, comme le veut la tradition aux États-Unis, des organisations des droits de l’Homme, des journalistes, la fondation Kennedy, etc., et selon des comptes-rendus parvenus de la capitale fédérale américaine, l’unanimité était imperturbable : le Maroc est une entité occupante d’un pays et d’un peuple, au mépris du droit international. le sénateur démocrate du Michigan , outré par les agitations marocaines de ces derniers jours, tenait même à rappeler, pour mettre fin à la confusion, que «les Etats-Unis n’ont jamais reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental». 
    Il dénoncera, par ailleurs, la réaction intempestive des autorités marocaines suite aux déclarations du secrétaire général des Nations-Unies, auquel elles reprochent d’avoir utilisé le terme , approprié du reste, «d’occupation». Le sénateur démocrate fera remarquer que ce qu’a déclaré le patron de l’ONU, en qualifiant la question, «d’occupation», qu’il ne «s’agit que de la réalité». Tous les participants à la séance de mercredi dernier ont, par ailleurs, exprimé leur soutien total «à M. Ban Ki-moon, en tant que représentant d’une institution». Ils ne manqueront pas également de «lancer un appel aux membres du Conseil de sécurité de l’ONU, particulièrement la France, pour appuyer les efforts du secrétaire général, Ban Ki-moon et de son envoyé personnel Christopher Ross en vue de relancer le processus de négociations entre les parties au conflit». 
    Aussi, le Congrès américain n’a négligé aucun détail de la question globale de cette question sahraouie.
    Cela va des droits de l’Homme, au droit du peuple sahraoui à son autodétermination, c’est-à-dire à son droit à l’indépendance, en passant par la dénonciation du Makhzen qui s’adonne, sans vergogne, au pillage systématique des richesse d’un peuple occupé.
    Les membres du Congrès ont ainsi loué les décisions de la Cour de justice européenne qui a ébranlé les autorités marocaines ainsi que le «rôle positif joué par l’Union africaine». 
    Enfin, les deux co-présidents de la séance spéciale du Congrès se sont engagés à user de tous leurs efforts en vue d’exercer leurs pressions sur l’administration américaine et la communauté internationale «afin de protéger tous les droits du peuple sahraoui, notamment le droit à l’autodétermination». 
    Cette sortie du très influent Congrès américain s’ajoute à une série d’autres revers diplomatiques essuyés par la monarchie colonisatrice qui, depuis son agression de 1975 et sa honteuse «marche verte», n’arrive toujours pas à trouver un seul pays à reconnaître son hold-up sur un peuple isolé. 
    En dehors, bien sûr, de la France dont tous les dirigeants , de droite comme de gauche, disposent de résidences luxueuses à Marrakech gratuitement offertes par le monarque alaouite et des moyenâgeuses monarchies du Golfe comme l’Arabie Saoudite .
    K. A.
  • Sahara Occidental: Le Conseil de sécurité rappelle à l’ordre le Maroc et ses alliés

    par Yazid Alilat
    Nouveau rappel à l’ordre autant aux autorités marocaines d’occupation qu’à leurs alliés sur le dossier pendant de la décolonisation du Sahara Occidental. 
    Après le geste grave du Maroc d’expulser une grande partie du personnel de la Mi nurso et de suspendre sa contribution financière pour son fonctionnement, en réaction à un simple rappel du SG de l’ONU pour la relance du processus de paix dans la région, le Conseil de sécurité a appelé pour le retour ‘’au fonctionnement normal » de la mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental. C’est jeudi que le Conseil de sécurité a lancé son appel, sinon son souhait pour que la Minurso «puisse recommencer à fonctionner pleinement». Les 15 membres du Conseil ont préconisé lors de leur réunion le règlement «de manière constructive et complète et par la coopération» de la crise entre le Maroc et l’ONU, née des manœuvres dilatoires et provocatrices de Rabat contre la personne du SG de l’instance onusienne et ses efforts de sortir le dossier du Sahara Occidental de 24 années de l’impasse dans laquelle il a été mis par le Maroc. En outre, les mesures de rétorsion de Rabat risquent, selon l’ONU, de rendre bientôt cette mission, forte de 500 hommes, civils et militaires, incapable de remplir le mandat que le Conseil lui a confié en 1991. A l’issue de trois heures de discussions, le président du Conseil pour le mois de mars, l’ambassadeur angolais Ismael Gaspar Martins, a indiqué que les pays du Conseil «ont exprimé une grave inquiétude» face à cette situation et ils ont rappelé que les 16 missions de la paix de l’ONU dans le monde sont déployées sur instruction du Conseil «pour mener à bien des tâches cruciales». Mais l’ambassadeur s’est contenté d’indiquer que les contacts bilatéraux avec Rabat allaient continuer. «Nous sommes inquiets et c’est un problème qu’il faut résoudre», a-t-il expliqué. «L’expression du Conseil de sécurité est résolument constructive», estime l’ambassadeur français François Delattre. Quant au représentant du Front Polisario à l’ONU, Ahmed Boukhari, il a salué le fait que le Conseil ait appelé au retour au fonctionnement normal de la Minurso. Ahmed Boukhari rappelle cependant que le conseil de sécurité n’a pas «adressé un message plus fort aux Marocains, qui sont les principaux responsables de cette situation». Mercredi dernier, un responsable de l’ONU avait même accusé, devant des journalistes, le Maroc de violer la Charte de l’ONU et de lancer «un défi direct au Conseil de sécurité». La Minurso avait été, rappelle-t-on, mandatée en 1991 pour surveiller un cessez-le-feu et préparer un référendum d’autodétermination au Sahara Occidental, occupé en 1975 par le Maroc après le retrait de l’Espagne du territoire. Tous les efforts de l’ONU pour organiser un référendum d’autodétermination pour ce territoire non autonome ont été bloqués par le Maroc, avec l’appui de certains membres permanents du Conseil de sécurité. L’appel de M. Ban Ki-Moon à l’issue de sa tournée fin février dernier dans les territoires sahraouis libérés et aux camps de réfugiés pour la relance de la médiation de l’ONU, dans l’impasse depuis de nombreuses années, et notamment l’organisation d’un référendum à travers une reprise des négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario avait provoqué la colère de Rabat, rappelle-t-on. 
    Droits de l’homme en bandoulière 
    A la veille de la réunion du Conseil, des membres du Congrès américain ont rappelé que les Etats-Unis ne reconnaissent pas la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, et le considèrent comme «un territoire non autonome en attente de décolonisation». ‘’Tom Lantos », la commission des droits de l’homme du Congrès américain, a, lors d’une audience mercredi au siège du Congrès marquée par la présence de personnalités politiques américaines, de membres d’ONG des droits de l’homme dont Human Rights Watch, et d’ancien responsables de la Minurso, a levé toute équivoque sur la position du gouvernement américain à l’égard de la question sahraouie. «Nous devons être clairs, les Etats-Unis n’ont reconnu la souveraineté d’aucun Etat sur les territoires du Sahara occidental qu’ils considèrent plutôt comme un territoire non autonome en attente de décolonisation», a déclaré le démocrate John Conyers, durant cette première audience tenue par cette commission sur le Sahara Occidental. Il a également rappelé les positions des officiels américains dont l’ex-secrétaire d’état James Baker, qui a renoncé à poursuivre sa médiation au Sahara Occidental après le refus du Maroc de s’aligner sur son plan prévoyant l’autodétermination du peuple sahraoui. Le représentant de l’Etat de Michigan au Congrès a, par ailleurs, indiqué que les dernières mesures du Maroc visant à pervertir la Minurso a donné l’occasion au gouvernement américain et aux autres membres du Conseil de sécurité de confirmer «les objectifs inavoués du Maroc, qui cherche une solution au conflit en dehors du cadre des Nations Unies». Il a appelé par ailleurs son gouvernement à appuyer au Conseil de sécurité la proposition de doter la Minurso d’un mandat de surveillance des droits de l’Homme au Sahara Occidental. Car pour James Mc Govern, coprésident de la commission Tom Lantos,’»en dépit des relations qui lient les Etats-Unis au Maroc, le respect des droits de l’homme doit primer sur tout autre intérêt car ce principe représente un élément essentiel dans le maintien de la sécurité dans la région», appelant les autorités marocaines à autoriser les observateurs des droits de l’homme des Nations Unies à accéder sans restrictions aux territoires sahraouis occupés et à libérer les prisonniers politiques du Front Polisario. Il a également rappelé que ‘’les enquêtes sur les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés sont rendues difficiles en raison des restrictions imposées aux ONG et à la presse», par les autorités d’occupation, relevant le rôle humanitaire de l’Algérie qui a accueilli ‘’des milliers de réfugiés sahraouis ayant fui leur territoire pour échapper aux affres des violences exercées par les autorités marocaines. » ‘’La tenue de cette audition intervient à un moment très critique pour le peuple du Sahara Occidental et pour la mission de la Minurso, visée par une attitude négative de la part du Maroc », relève de son côté le républicain Joseph Pitts, estimant que le Conseil de sécurité, qui va reconduire le mandat de la Minurso le mois prochain, est ‘’appelé à renforcer la surveillance des droits de l’Homme dans ces territoires. » Enfin, la présidente de la Fondation Kennedy, Kerry kennedy, a accusé le Maroc d’avoir dépensé 3,1 millions de dollars aux Etats-Unis en 2014 pour des opérations de lobbying visant à améliorer son image ternie par les violations quotidiennes des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés. ‘’Contrairement aux obstacles qu’il dresse aux enquêtes sur les droits de l’homme, le Maroc a agressivement dépensé rien qu’aux Etats-Unis 3,1 millions de dollars en 2014 dans le lobbying et les relations publiques », rappelant, elle également, que le Maroc empêche toujours les défenseurs des droits de l’homme au niveau local de recenser les dépassements et les violations des droits de l’homme. Au cours des deux dernières années, le Centre Robert Kennedy pour la justice et les droits de l’homme a recensé 56 arrestations arbitraires, 50 cas d’abus commis contre des prisonniers politiques, 84 violations des droits politiques et 31 autres cas de restriction à la liberté de mouvement. «Nous sommes convaincus qu’il est dans l’intérêt des Etats-Unis de soutenir les droits du peuple sahraoui, y compris son droit à l’autodétermination», a-t-elle souligné.
  • Sahara occidental : Le Congrès américain fait le procès du Maroc

    Un débat houleux a eu lieu, mercredi dernier, au Congrès américain, au sujet des droits de l’Homme au Sahara. Il s’agit d’une séance de hearing, organisée par la Commission des droits de l’Homme. 
    La tenue de cette séance publique a été annoncée il y a au moins une semaine. Et l’annonce de cette séance, il faut bien le préciser, a été faite alors que la crise entre le SG de l’ONU et les autorités marocaines atteignait des sommets, suite aux dérapages de Ban Ki-moon, le 5 mars à Tindouf, qualifiant d’«occupation» la présence marocaine au Sahara. 
    L’objectif de la réunion est de mettre toute la lumière sur la situation des droits de l’Homme au Sahara. S’appuyant sur un rapport du Département d’Etat, les organisateurs égrènent dans leur texte les entraves des autorités marocaines aux « libertés d’expression », aux « rassemblements » et à la « création d’association ». Ils pointent également les nombreuses expulsions par le royaume de personnes « observateurs des droits de l’Homme ». 
    L’élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’Homme dans la région, a également été au menu de la réunion. Les participants à l’audition ont examinés si le Haut-commissariat aux droits de l’Homme, relevant de l’ONU, peut jouer un rôle dans l’observation de cette question. Une proposition que le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon avait déjà suggéré dans son rapport de 2014. Lorsqu’il avait plaidé pour l’instauration d’un « mécanisme de surveillance des droits humains soutenu, indépendant et impartial » au Sahara. 
    Cette réunion au congrès américain sur le Sahara a été animée par des personnalités connues pour défendre les thèses du Polisario aux Etats-Unis et ailleurs. Il s’agit de Kerry Kennedy, la présidente du Centre Robert Kennedy des droits de l’Homme, Eric Goldstein, de Human Rights Watch, Erik Hagen, un membre de l’ONG Western Sahara Resource Watch. Francesco Bastagli, ancien représentant spécial pour le Sahara occidental de septembre 2005 à février 2007, sera également auditionné. Il occupe actuellement les fonctions de chef de la Mission de l’Union européenne à la frontière entre la Moldavie et l’Ukraine .
    B. S.
    http://www.algerieconfluences.com/?p=53077
  • Temen que expulsión de ONU de Sahara Occidental genere efecto dominó

    Por Maurizio Guerrero. Corresponsal
    Naciones Unidas, 25 Mar (Notimex).- Funcionarios de la Organización de las Naciones Unidas (ONU) expresaron hoy su preocupación porque sea imitada por otros países la decisión de Marruecos de expulsar de territorio disputado a la misión del organismo en el Sahara Occidental.
    En reuniones con representantes de Estados miembro, los funcionarios señalaron que la expulsión de los más de 80 empleados civiles de la Misión de la ONU para el Referendo de Sahara Occidental (Minurso) podría causar un efecto dominó.
    Diplomáticos presentes en las reuniones de los funcionarios de alto nivel de la Oficina de la ONU para las Operaciones de Mantenimiento de Paz, señalaron a Notimex que la decisión de Marruecos podría precipitar medidas similares en las misiones en Darfur y la República Democrática del Congo.
    Indicaron que en el encuentro también se manifestó frustración ante lo que se consideró una tímida respuesta del Consejo de Seguridad ante la actitud de Marruecos.
    El gobierno marroquí decidió expulsar al personal civil de la Minurso, luego que el secretario general de la ONU, Ban Ki-moon, empleara a principios de marzo la palabra “ocupación” para describir la situación de los campos de refugiados en territorios disputados en Sahara Occidental.
    La declaración de Ban, que no ha sido retractada por sus voceros, alteró el frágil equilibrio que permite operar a Minurso, establecida en 1991 a fin de supervisar el cese al fuego efectivo entre Marruecos y el Frente Polisario, que lucha por la independencia del Sahara Occidental.
    De acuerdo con el gobierno de Marruecos, la declaración de Ban reveló que el secretario general de la ONU no mantiene la neutralidad necesaria para mediar entre las partes enfrentadas en el Sahara Occidental, una antigua colonia española.
    Minurso aún mantiene en operación al componente militar de su mandato, un total de 242 efectivos, que son quienes supervisan el cumplimiento del cese al fuego.
    En declaraciones a la prensa, el presidente en turno del Consejo de Seguridad, el representante permanente de Angola ante la ONU, Ismael Gaspar Martins, aseguró la noche del jueves que los miembros de este organismo están “preocupados” por la expulsión de personal civil de Minurso.
    “Miembros del Consejo de Seguridad expresaron la importancia de abordar de una manera constructiva, integral y cooperativa las circunstancias que llevaron a la actual situación para que Minurso pueda reanudar su capacidad plena para llevar a cabo su mandato”, dijo Martins.
    Por su parte, voceros del gobierno de Marruecos aseguraron este jueves que el retiro del componente civil de Minurso es irrevocable.
    http://panycirco.com/noticia/internacional/temen-que-expulsion-de-onu-de-sahara-occidental-genere-efecto-domino
  • Terrorisme : Silence complice sur la collusion entre terrorisme et trafic de cannabis en Europe

    Le silence des élites françaises et belges sur la collusion entre djihadisme et trafic de cannabis a contribué grandement à la prolifération du terrorisme dans ces deux pays. Pour Lui, les polices du Maghreb ne peuvent ignorer cette réalité. 
    La Commune de Molenbeek, source des derniers horreurs qui ont secoué ces deux pays est connu pour être le fief du Makhzen compte tenu de la grande communauté marocaine qui y résident. Philippe Moureaux, celui qui pendant plus de 20 ans a présidé son Conseil Municipal est marrié à una marocaine et a jumelé sa commune avec la ville marocaine d’Oujda. Pour s’assurer les votes de l’électorat belgo-marocain, Moureaux a fermé les yeux sur tous les trafics auxquels se livraient les marocains de Molenbeek. Il y a même permis l’installation de coffee-shops, même s’il exigeait une certaine discrétion. Il a fait de sa commune une petite Amsterdam en plein coeur de Bruxelles. 
    Phillipe Moureaux, ce grand ami du Maroc, principal source de ce poison devenu la première source de financement des traficants devenus plus tard des terroristes.
    Pourtant, les services secrets marocains sont au courant de tout ce qui se trame dans les milieux marocains. Comment peut’on expliquer le silence du Maroc sur les agissements de ses ressortissants? Est-il un moyen de pression visant à s’imposer comme partenaire inconturnable contre la mouvance terroriste.
    Les citoyens marocains se trouvent derrière les plus grands attentats commis en Europe et ils ont été mobilisés au Proche Orient pour combattre le mouvement haouthie au Yémen et le gouvernement chiite en Irak. Peut-on ignorer cette réalité en Europe? 
  • Résolution de l’AG de l’ONU du 21 novembre 1979 sur le Sahara Occidental

    Le mot « occupation » n’est pas la raison des attaques du Maroc contre le Secrétaire Général de l’ONU. Dans la résolution de l’Assemblée Générale des Nations Unies du 21 novembre 1979, il est clairement indiqué dans le paragraphe 5 et 6 que la présence du Maroc au Sahara Occidental est une « occupation » et elle prie à Rabat de « s’engager lui aussi dans la dynamique de la paix et de mettre fin à l’occupation du territoire du Sahara Occidental ».
    TEXTE
    34/37. Question du Sahara Occidental
    L’Assemblée Générale,
    Ayant examiné de manière approfondie la question du Sahara Occidental,
    Rappelant le droit inaliénable de tous les peuples à l’autodétermination et à l’indépendance, conformément aux principes énoncés dans la Charte des Nations Unies et dans la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée Générale, en date du 14 décembre 1960, contenant la déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux,
    (…)
    Consciente de la vive préoccupation de l’Organisation des Nations Unies, de l’Organisation de l’Unité Africaine et des pays non alignés devant l’aggravation de la situation qui prévaut au Sahara Occidental du fait de la persistance et l’extension de l’occupation de ce territoire,
    (…)
    5. Déplore vivement l’aggravation de la situation découlant de la persistance de l’occupation du Sahara Occidental par le Maroc au territoire récemment évacué par la Mauritanie;
    6. Demande instamment au Maroc de s’engager lui aussi dans la dynamique de la paix et de mettre fin à l’occupation du territoire du Sahara Occidental.
    (…)

  • Podemos denuncia el silencio cómplice por parte tanto del Consejo de Seguridad como de España ante las provocaciones marroquíes

    CRISIS ENTRE LA ONU Y MARRUECOS SOBRE EL SÁHARA OCCIDENTAL
    Podemos lamenta las últimas decisiones unilaterales de Marruecos y llama a un nuevo consenso entre todas las fuerzas políticas sobre la cuestión del Sáhara Occidental
    Podemos lamenta la creciente tensión entre la Organización de Naciones Unidas (ONU) y Marruecos sobre el Sáhara Occidental a la vez que condena las decisiones del Gobierno de Marruecos de expulsar a 73 miembros de la Minurso (Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum del Sáhara Occidental) y de otras organizaciones internacionales del territorio y de cerrar la base militar de la Minurso en Dajla.
    Podemos recuerda que el Consejo de Seguridad y la Secretaría General de las Naciones Unidas son los que tienen la responsabilidad sobre la autorización, el diseño y la estructura de las misiones de mantenimiento de la paz. No podemos permitir que una de las partes del conflicto obstaculice activa e impunemente el trabajo de la ONU con la anuencia de algunos miembros del Consejo de Seguridad. Recordamos además que, según la sentencia del Tribunal Internacional de Justicia de La Haya del 16 de octubre de 1975, Marruecos no tiene «lazos de soberanía» con el territorio del que está pretendiendo expulsar a la Minurso.
    Así, mostramos nuestra incomprensión ante el silencio cómplice por parte tanto del Consejo de Seguridad como de España ante estas acciones, que no hacen más que alimentar un conflicto cuya resolución es de importancia capital para la estabilidad regional y en el que nuestro país tiene una innegable responsabilidad histórica.
    Por último, hacemos un llamamiento al Gobierno en funciones y al conjunto de fuerzas políticas para que de una vez por todas dejemos de volver la cara a este expediente y, por extensión, al pueblo saharaui, de forma que la posición que España defienda en el Consejo de Seguridad en el mes de abril, cuando se renueve el mandato de la Minurso, sea fruto del consenso entre las distintas fuerzas representadas en el Congreso de los Diputados.
    http://podemos.info/crisis-entre-la-onu-y-marruecos-sobre-el-sahara-occidental/