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  • Sahara Occidental: la France souhaite la mise en oeuvre de la mission de la Minurso

    ALGER – La France est pour que la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara Occidental (Minurso) « puisse mettre en œuvre sa mission », a indiqué mardi à Alger le ministre français des Affaires étrangères et du Développement international, Jean-Marc Ayrault.
    « Concernant le Sahara Occidental, la position de la France est toujours la même. Nous sommes pour que la Minurso puisse mettre en œuvre sa mission », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse conjointement animée avec le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra.
    Il ajouté que c’était « tout le travail de dialogue que nous avons entrepris ces dernières semaines pour que la relation entre les partenaires régionaux, notamment le Maroc et l’ONU s’apaise », qualifiant la question du Sahara Occidental de « délicate » et « difficile ».
    « Nous avons assisté à des tensions que nous ne pouvons pas ignorer, (…) Parfois, on nous a reproché d’entreprendre cette démarche, mais celle-ci avait un but d’apaisement », a-t-il souligné.
    Le chef de la diplomatie française a exprimé son souhait que le mandat de la Minurso, une fois arrivé à terme, soit renouvelé.
    M. Ayrault a fait remarquer que le conflit du Sahara Occidental qui dure depuis 40 ans « ne doit pas être la pierre d’achoppement » dans l’amitié entre l’Algérie et la France. « C’est l’état d’esprit qui est le mien, du gouvernement et du président François Hollande », a-t-il enchaîné.
    Dernière colonie en Afrique, le Sahara Occidental a été occupé par le Maroc en 1975 après le départ des troupes espagnoles, et reste à ce jour inscrit à l’ONU au chapitre des territoires à décoloniser, selon les règles du droit international en la matière.
    Créée le 29 avril 1991, la Minurso a pour objectif de préparer et d’organiser un référendum d’autodétermination pour le peuple du Sahara Occidental.
  • Marruecos, un peón para desestabilizar el Magreb

    La región del Magreb pasa estos días por su momento más crítico desde principios de la década de los noventa. Y no es casualidad que, a pesar de varias reuniones a puerta cerrada del Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas, no haya sido capaz a día de hoy y tras casi un mes desde el estallido de la crisis entre el Secretario General de la ONU, Ban Ki-moon, y el reino de Marruecos, de lanzar un mensaje claro y preciso en defensa del primero.
    El Consejo de Seguridad que, en los últimos años, se ha caracterizado por la rapidez de sus actuaciones en respuesta a grandes desafíos globales, con resoluciones en apenas 24 horas como ocurrió en casos tan dispares como las sanciones a Siria o a la República Islámica de Irán, ahora siembra las dudas en torno a la lentitud de su actuación en el Sáhara Occidental.
    Según fuentes del propio Consejo de Seguridad, esta falta de consenso viene a raíz de la oposición de Francia, Egipto, Senegal y España. Esta última bajo sobornos del lobby marroquí, según ha anunciado la web especializada en la cobertura mediática de las reuniones del Consejo, Inner City Press. Aunque, en realidad, la cuestión va más allá de una supuesta oposición (que siempre ha existido) y que queda en entre dicho cuando se trata de la propia credibilidad del máximo órgano internacional.
    Maniobras del Frente Polisario esta mañana en la localidad de Bir Lehlu, Sáhara Occidental. Fuente: Omar Slama.
    Resulta difícil de comprender esta actitud del Consejo de Seguridad (no sólo en el caso de un simple respaldo a su Secretario General), sino teniendo en cuenta que Marruecos, un país que ha estampado su firma tras el alto el fuego con el Frente Polisario en 1991, ha dispuesto a sus anchas expulsar al personal civil de la Misión de las Naciones Unidas por el Referéndum en el Sáhara Occidental (MINURSO) y cerrar de forma unilateral la oficina de enlace militar de Dajla.
    La respuesta del Consejo de Seguridad ante tal violación de los principios de la Carta de las Naciones Unidas dirá mucho, y más aún cuando ya hay indicios de una supuesta “mano negra” que utiliza a Marruecos para desestabilizar la región del Magreb. No es casualidad que tras Siria y Yemen, se centre el foco en el Sáhara Occidental, encendiendo una llama que ya en sí era un volcán a punto de estallar.
    Ante tales acusaciones, cobra sentido el hecho de que el Consejo de Seguridad esté siendo muy permisivo, llegando incluso a generar dudas sobre la veracidad de sus actuaciones en este contexto.
    Con este escenario ha llegado el anuncio del Frente Polisario de elevar la alerta militar dando una repuesta clara a las actuaciones de Marruecos, y es que las autoridades saharauis son tajantes en esta cuestión: « o retorna el personal civil y se cumplen los acuerdos firmados, o entraremos en una guerra que dará mucho que lamentar ».
    Marruecos acusa al Secretario General de falta de rigor al denominar el Sáhara Occidental como « territorio ocupado » aunque éste figure en la lista del organismo de la ONU “Comité Especial de los 24”como uno de los “territorios no autónomos bajo administración de potencias coloniales”. Y a pesar de que hace más de cuatro décadas la ONU se refiriese en los mismos términos a la presencia marroquí en territorio saharaui en la Resolución de la Asamblea General, aprobada el 21 de noviembre de 1979, y en la que pide de forma clara y contundente al Reino de Marruecos que ponga fin a la ocupación del Sáhara Occidental.
    Muchas dudas e interrogantes dejan estos últimos pasos dados por el reino alauí, un reino que tras los fracasos por abrir una brecha en la Unión Africana (en la cual está vetado), los continuos batacazos en Bruselas y la batalla con el Secretario General y su enviado especial, ha acudido necesitado a los países del Golfo Pérsico. Marruecos busca en Arabia Saudí el oxígeno que le falta ante el aislamiento internacional. No es la primera vez que la Arabia Saudí envuelta en una guerra sin fin en Yemen, acude a socorrer a Mohamed VI; el dinero saudí ha sido el gran valedor de la pobre y cada vez más insolvente economía marroquí. 
    No cabe duda de que los próximos días serán trascendentales en el futuro de la región del Magreb, un futuro que depende del propio Consejo de Seguridad.
    OMAR SLAMA
  • Sahara occidental: le double jeu de la France

    Le ministre français des Affaires étrangères et du développement international, Jean-Marc Ayrault, qui entame une visite de travail en Algérie, a déclaré ; lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue algérien Ramtane Lamamra, que la mission des Nations Unies (Minurso) « devrait poursuivre sa mission au Sahara occidental ».
    La France, qui soutient le Maroc, a réitéré le 9 mars dernier son soutien au Makhzen dans le conflit au Sahara occidental.
    « Pour la France, le plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007, constitue une base sérieuse et crédible pour une solution négociée » de la question du Sahara, a déclaré le lendemain le porte-parole du ministère des Affaires étrangères français, Romain Nadal, lors d’un point de presse, en précisant que « La position de la France sur le Sahara est bien connue et inchangée », selon TSA
    Ce double discours a, bien entendu, une explication simple: La France a d’importants intérêts économiques, politiques, culturels et stratégiques aussi bien en Algérie qu’au Maroc et ne veut pas les perdre, ce qui pousse sa displomatie à dire une chose au Maroc et son contraire en Algérie.
    http://www.ennaharonline.com/fr/news/41407.html
  • Dossier sahraoui, les certitudes d’Alger

    par Moncef Wafi
    Faut-il voir un lien entre la réunion de haut niveau qui s’est tenue ce dimanche à propos du dossier sahraoui et le Conseil restreint présidé par Bouteflika le 13 mars dernier où il a donné «des directives dans les domaines sécuritaires, humanitaires et diplomatiques afin de faire face à la situation qui prévaut dans la sous-région» ? La dépêche de l’APS, reprenant un communiqué des services de Sellal, n’offre aucune lecture détaillée de cette rencontre à laquelle ont pris part le Premier ministre et son homologue sahraoui, le chef de la diplomatie algérienne, le vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’ANP, et le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes ainsi que de hauts responsables du Polisario et du gouvernement sahraoui. 
    On saura tout de même à travers ce communiqué laconique que les consultations ont porté «sur les questions diplomatiques, sécuritaires et humanitaires d’intérêt commun». Le même menu au programme que celui du Conseil restreint et qui renseigne sur l’urgence de la situation aux frontières algériennes. Cette rencontre algéro-sahraouie, à un tel niveau de responsabilité, ne peut être le fruit du hasard des calendriers et s’inscrit dans une volonté commune de répondre à l’offensive marocaine enclenchée au lendemain de la visite de Ban Ki-moon dans la région pour relancer les négociations entre Sahraouis et Marocains pour l’indépendance du Sahara occidental. 
    De là à dire clairement que c’est une réponse au Makhzen, il n’y a qu’un pas à faire mais connaissant la retenue toute diplomatique de l’Algérie dans ce genre de dossier, il serait difficile de le certifier. Que reste-t-il alors ? Alger, à travers cette réunion, a démontré une nouvelle fois, si besoin est, qu’elle sera toujours aux côtés des Sahraouis s’appuyant sur la légalité internationale. En abordant le sujet humanitaire, le propos est de répondre aux accusations marocaines sur l’état déplorable des réfugiés sahraouis. Quant au volet diplomatique, les Algériens devront faire le forcing au niveau des instances internationales face aux manœuvres marocaines qui ont expulsé la partie civile de la Minurso de Laayoune alors que le SG de l’ONU a appris à ses dépens que Rabat avait de solides relais au niveau du Conseil de sécurité onusien. 
    Le côté sécuritaire ne peut concerner que les accusations du Maroc portées sur l’implication du Polisario dans le terrorisme. Des lignes rouges qu’Alger n’admet pas qu’on dépasse et sa réponse est réservée sur le terrain. L’effervescence aux frontières Est et Ouest en est le meilleur exemple.
  • Ballet diplomatique français à Alger

    LE FOLL, AYRAULT PUIS MANUEL VALLS
    Ballet diplomatique français à Alger
    C’est un véritable chassé-croisé auquel se livrent les hauts responsables français. Paris qui ne partage théoriquement pas grand-chose d’un point de vue diplomatique avec l’Algérie, tient tout de même à prendre sa part de ce qui reste du «gâteau Algérie» à l’orée d’une crise financière aiguë. Ce ballet a été inauguré jeudi dernier par Stéphane Le Foll, ministre français de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, porte-parole du gouvernement, qui a notamment rencontré son homologue algérien Sid-Ahmed Ferroukhi, mais surtout le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Il sera suivi demain par l’arrivée de son collègue des Affaires étrangères, Jean Marc Ayrault dont c’est la première visite en Algérie depuis sa prise de fonction il y a un peu plus d’un moins. Sauf que ce dernier vient en Algérie à l’invitation des autorités algériennes selon un communiqué de l’ambassade de France. Il y est précisé que M. Ayrault s’inscrit dans la «continuité des nombreuses visites officielles françaises et prolonge la visite de travail et d’amitié que le président de la République avait effectuée en juin 2015 à Alger». Cette visite qui intervient neuf mois après celle effectuée par le président Hollande est destinée à mettre les dernières retouches aux travaux du Comité intergouvernemental de haut niveau qui sera présidé le 9 avril prochain par les deux Premiers ministres français et algérien et qu’Ayrault avait lui-même présidé en décembre 2013 à Alger. Manuel Valls, qui n’a pas bonne presse en Algérie, est en effet attendu à Alger les 9 et 10 du mois prochain. Une occasion pour les deux gouvernements de passer en revue l’état des relations et des projets de coopération mais aussi d’examiner les points d’achoppements notamment sur le terrain diplomatique. Le MAE français va auparavant faire avec Ramtane Lamamra «un tour d’horizon des grands dossiers bilatéraux, notamment en matière de coopération en faveur de la jeunesse» précise le communiqué de l’ambassade de l’Hexagone.
    Exit les questions qui fâchent
    Et ce ne sont pas les dossiers chauds qui manquent. A commencer par l’affaire du Sahara occidental dont l’alignement sans réserve de Partis sur les thèses marocaines irrite Alger. Il y a aussi le va-t-en guerre français en Syrie et en Libye qui ne cadre pas avec la démarche politique et pacifique prônée par Alger. Il va sans dire que le soutien de Paris à la constitution d’un G5 des pays du Sahel n’est pas de nature à rassurer notre pays. C’est dire que sur le terrain diplomatique l’Algérie partage trop peu de choses avec la France mis à part peut être la lutte contre le terrorisme ; et encore… Mais Paris sait faire preuve de pragmatisme. Sans doute que Valls espère repartir au terme de la réunion du Comité intergouvernemental de haut niveau avec un bon paquet de contrats juteux. Le communiqué de l’ambassade de France souligne cette volonté : l’examen des «projets destinés à intensifier encore le partenariat productif entre les deux pays». En fait de partenariats, il s’agit plutôt de projets à très forte valeur ajoutée pour l’économie française tant l’Algérie reste perçue comme un comptoir commercial où l’on peut faire de bonnes affaires. Ce ballet diplomatique est au final loin d’être gratuit… 
    Hamid Merakchi
    – See more at: http://www.lestrepublicain.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=28670:ballet-diplomatique-fran%C3%A7ais-%C3%A0-alger#sthash.izXoUU73.dpuf
  • CEN-SAD : Les non-dits d’une réunion

    Conseil des ministres de la défense de la CEN-SAD à Charm-El-Cheikh : les non-dits d’une réunion
    La célèbre station balnéaire égyptienne de Charm-el-Cheikh, au sud de la presqu’île du Sinaï, a abrité, il y a quelques jours, une réunion des ministres de la Défense de la Communauté des Etats du Sahel et du Sahara, par abréviation, la CEN-SAD. Regroupant présentement 28 États africains, cet ensemble n’en comptait à sa création, en 1998, à l’initiative de feu Mouamar Kadhafi, que cinq pays seulement : le Mali, le Niger, le Soudan, le Tchad et, bien évidemment, la Libye. 
    Un ensemble auquel l’Algérie n’a jamais voulu adhérer. À l’origine, pour une raison essentielle : notre pays voyait, en effet, dans la démarche du leader libyen aujourd’hui disparu, une entrave dangereuse à la volonté, largement partagée alors, des responsables africains de renforcer davantage la cohésion entre leurs États et ce, en œuvrant au passage de l’OUA (Organisation de l’unité africaine) à l’Union africaine (UA); un passage qui s’est concrétisé, en deux étapes, peu de temps après : en septembre 1999, avec la Déclaration de Syrte, une ville du littoral-centre de la Libye, et 2002, avec l’annonce de la création officielle de l’UA à Durban, en Afrique du Sud. Et par la suite, pour une autre, plus sournoise, qui est venue se greffer à la première avec plus de netteté, il faut le dire, depuis l’avènement du sinistre et mal-nommé « printemps arabe » et l’assassinat de l’initiateur de cet ensemble régional: l’introduction dans l’espace sahélien d’un pays, le Maroc, qui n’en fait pas partie géographiquement ; une introduction qui se veut une perche tendue au régime marocain et une reconnaissance de facto, en contradiction avec la position officielle de l’Union africaine sur la question, de son occupation illégale du Sahara occidental ; un membre non moins officiel de l’organisation panafricaine. Deux raisons dont la pertinence a été magistralement révélée par les résolutions de la réunion précitée de Charm-el-Cheikh. Ces dernières ont, en effet, clairement confirmé le bien-fondé des premières. Le danger que la CEN-SAD fait peser sur le travail unitaire développé par l’UA et, partant, sur la pérennité même de celle-ci, transparaît nettement dans certaines résolutions votées et dans l’annonce de l’adoption, dans un avenir proche, d’autres décisions censées renforcer la cohésion des pays membres et leurs capacités de lutte contre le terrorisme. 
    La résolution portant création d’un « centre de lutte contre le terrorisme » votée à Charm-el-Cheikh et l’annonce de la création, lors de la prochaine réunion du Conseil des ministres de la Défense de la CEN-SAD, « d’un Conseil permanent pour la paix et la sécurité » en sont, pour tous les observateurs impartiaux, des preuves irréfutables de cette volonté inavouée de briser l’Union africaine : les deux instances en question ayant leur pendant dans l’organigramme de cette dernière. Des pendants qui ont la particularité, pour le Centre africain d’études et de recherches sur le terrorisme (CAERT), d’avoir son siège à Alger, et pour le Conseil de paix et de sécurité (CSP) d’être dirigé, depuis 2008, par des diplomates algériens : de 2008 à 2013, par notre actuel ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et depuis la nomination en 2013 de celui-ci au poste qu’il occupe présentement, par Smaïl Chergui. D’où la conviction des mêmes observateurs que les mesures prises et annoncées dans la station balnéaire égyptienne visent à réduire le rôle des plus positifs dans le sens où il va dans le sens de la préservation des intérêts stratégiques du continent africain, qu’y jouent et l’Algérie et l’UA. Et, par contrecoup, à mettre en avant celui des pays connus pour leur docilité envers l’Occident. Parmi lesquels, le Maroc, un pays qui a un compte à régler avec l’une et l’autre. Avec notre pays, pour des raisons historiques mais également pour leur différend principiel au sujet du devenir du Sahara occidental. Et avec l’UA, pour sa position de principe et conforme à la légalité internationale sur le même dossier. La « complicité » de la CEN-SAD avec notre « voisin de l’Ouest » transparaît nettement, là aussi, dans une autre résolution adoptée par les participants à la réunion de Charm-el Cheikh ; dans celle où ils mettent en garde, dans une allusion à peine voilée au POLISARIO et rôle supposé de l’Algérie, « contre toutes les formes d’ingérence politique dans les affaires intérieures des États ou de soutien aux groupes séparatistes et autres mouvements rebelles dans les pays membres ». Une complicité qui prête à interrogations pour notre pays s’entend, dans le cas surtout de deux pays « frères ». 
    En réaffirmant d’une manière aussi claire, en cette conjoncture difficile que traverse la région, leur alignement sur les thèses du Makhzen marocain à propos du Sahara occidental, l’Égypte et la Tunisie laissent ainsi grandement ouverte la porte à leur prochaine « défection » sur d’autres dossiers tout aussi sensibles pour le devenir de tout l’espace maghrébo-sahélien ; le dossier libyen, à savoir. Une défection à laquelle, pour de nombreux observateurs, ne seront pas étrangères les pétromonarchies du Golfe, parrains attitrés du Makhzen marocain et sous-fifres et sous-traitants, tout aussi attitrés, des « maîtres du monde » pour lesquels la reconfiguration de la carte politique de l’aire arabo-sahélienne est d’une importance stratégique. Qui passe par l’affaiblissement de l’Algérie et de l’Union africaine…
    Mourad Bendris
    http://lecourrier-dalgerie.com/conseil-des-ministres-de-la-defense-de-la-cen-sad-a-charm-el-cheikh-les-non-dits-dune-reunion/
  • La historia del Sáhara Occidental: Historia de lucha y resistencia

    Tierra de tribus nómadas, colonia española, guerra y ocupación marroquí, la historia del pueblo saharaui es una historia de resistencia. Desde Tinta Roja se hace un breve repaso a los acontecimientos históricos más relevantes del Sahara Occidental a propósito de la Brigada de Solidaridad de los Colectivos de Jóvenes Comunistas a esta tierra.
    Pobladores de una tierra dura e inhóspita los saharauis no poseían un estado propio históricamente, si no que se organizaban en poblaciones nómadas en busca de los recursos y las lluvias para alimentar a su ganado. Ya en 1884 y 1885 en la Conferencia de Berlín los países europeos se reparten el territorio africano, pasando el Sahara Occidental a ser una colonia española. Comienza así su larga historia de ocupación.
    En un primer momento existen ciertas fricciones entre Francia y España por el control de ciertos territorios, hasta que en el año 1904 se delimitan claramente las áreas de influencia de cada potencia imperialista. A pesar de la ocupación y del control de los recursos saharauis por manos extranjeras se da un periodo de « coexistencia pacífica » en el que no se producen grandes movimientos de resistencia o de confrontación por parte de la población local.
    Esta situación cambia en la década de los 70, años en los que los movimientos de liberación nacional en todo el continente africano se dan con fuerza, y en los que en el Sáhara Occidental se crea el Frente Polisario (Frente Popular de Liberación de Saguia el Hamra y Río de Oro), que lucha por la autodeterminación saharaui contra el imperialismo español.
    Para llegar a comprender bien la historia de cualquier país se hace necesario utilizar el materialismo histórico y analizar la lucha de clases a nivel internacional. La historia del Sáhara se entiende mejor con el siguiente dato: en 1963 se descubrió en territorio saharaui la mayor reserva mundial de fosfatos, materia de gran valor y clave en la economía mundial. Además, hay que situar el conflicto en el escenario de confrontación política entre el bloque capitalista y el socialista de ese momento, como se desarrollará más adelante.
    Las presiones internacionales a España y la descolonización de África por parte de otras potencias europeas conllevan el comienzo de las negociaciones entre el Gobierno español y el Frente Polisario. De esas negociaciones sale la promesa de un referéndum de autodeterminación para la descolonización española del Sáhara y comienza la denominada « Operación Golondrina »1 para la evacuación de la población española en el territorio. Por su parte Hassan II, rey de Marruecos, reivindica el territorio saharaui como propio (junto con Mauritania, zonas de Argelia, Mali y Ceuta y Melilla).
    Ante la inminente descolonización y la crisis interna del Gobierno español Hassan II promueve la invasión utilizando como medida de presión la Marcha Verde, una marcha de 350.000 personas acompañadas de 25.000 soldados marroquís hacia territorio saharaui. Como consecuencia de esa efectiva estrategia se firma el Acuerdo Tripartito de Madrid, en el que Juan Carlos I, el rey de Marruecos y el Gobierno de Mauritania deciden repartir el territorio saharaui entre estos dos últimos. Sus ejércitos comienzan a ocupar las ciudades saharauis como parte de ese acuerdo.
    Con la connivencia del Gobierno Español una nueva ocupación comienza en el Sahara, pero esta vez los saharauis mantuvieron una fuerte determinación de resistencia; hace justo 40 años el Frente Polisario declaraba la constitución de la República Árabe Saharaui. A nivel internacional el ejército de Marruecos fue armado por Estados Unidos y Francia, mientras que el Frente Polisario fue apoyado por Argelia (aliado de la Unión Soviética). Comenzaba una guerra que duraría 16 años.
    En ese primer periodo de la guerra las fuerzas aéreas marroquíes bombardearon numerosos pueblos saharauis, utilizando en algunas ocasiones napalm y fósforo blanco2, por lo que muchas de las familias huyeron a campos de refugiados en territorio argelino para salvar su vida. Durante el transcurso de esa guerra también se construyó el muro « defensivo » de 2.500 kilómetros que separa el territorio saharaui y que se trata de uno de los campos de minas más grandes del mundo3.
    La guerra (pero no la ocupación) finalizó en 1991. Mauritania ya había declarado su derrota y la soberanía del pueblo saharaui doce años antes, pero no sería hasta ese año en el que se firmó un plan de paz con Marruecos, siendo la única condición la celebración de un referéndum de autodeterminación. Dicho referéndum ha sido bloqueado por la ONU y los países aliados de Marruecos hasta el día de hoy.
    Actualmente Marruecos controla un 80% del territorio del Sahara Occidental, incluyendo casi la totalidad de las zonas pobladas, los caladeros pesqueros y los depósitos de fosfatos. Por este motivo la Juventud Comunista defendemos la autodeterminación del pueblo saharaui y sus derechos, así como apoyamos sinceramente al Frente Polisario y a su juventud, la UJSARIO, en su lucha contra la ocupación de Marruecos o cualquier otra potencia extranjera.
    La historia del pueblo saharaui es una historia dura, una historia de lucha y resistencia.
  • Voilà comment se nourrit le terrorisme des revenus de la drogue marocaine !

    Des responsables du Front Polisario et autres prisonniers sahraouis, dont le seul crime étant d’avoir évoqué le « commerce du haschich » et les revenus de la drogue que touchent les agents du palais royal marocain, ont révélé la relation du ministère marocain des Wakfs avec l’un des grands barons de la drogue et la stratégie marocaine visant à inonder les pays du voisinage, notamment l’Algérie, de quantités faramineuses de drogue.
    « …Le dossier de la culture et la commercialisation de drogue au royaume marocain est une ligne rouge, car les revenus de haschich sont l’une des sources de la force du régime de Mohamed VI au point où nul n’est autorisé à parler de ceux qui la cultivent, l’exportent… », c’est ce qu’ont révélé à Echorouk des responsables et prisonniers sahraouis.
    La drogue est la source de force pour le Maroc
    Le président de l’Instance indépendante de média sahraouie et ancien détenu politique, Sidi Sbai a révélé avoir mis en exergue, à travers son rapport sur la production de la drogue au Maroc, la politique du régime marocain visant à inonder les pays voisins de tonnes de kif traité.
    Pour Sbai, si la drogue est considérée comme étant un phénomène dans bon nombre de pays, au Maroc elle n’est vue que comme une source de force du régime, car elle est également une source de richesses pour les familles au pouvoir. Dans le même sillage, il affirme qu’au nord de ce pays s’étend la culture de la drogue sur une surface estimée à près de 65 ha, soit 650 000 mètres carrés.
    Le mur de la honte… zone de transit de la drogue
    D’après le président de l’Instance indépendante de média sahraouie, El Makhzen exploite les territoires sahraouis occupés pour acheminer des milliers de tonnes de drogue en Algérie et puis vers d’autres pays voisins, estimant que le mur de la honte érigé par le Maroc à la frontière avec l’Algérie n’a d’autre utilité que de faire semblant que Rabat lutte contre le trafic de drogue.
    Selon lui, la politique marocaine se base essentiellement sur un certain nombre d’Etats arabes, en l’occurrence l’Algérie, la Tunisie, la Libye et l’Égypte.
    Notre interlocuteur a ajouté qu’au moment où les jeunes sahraouis œuvrent à attirer l’attention de l’opinion publique internationale sur la situation des droits de l’homme au Sahara occidental, Rabat a mis à exécution une stratégie bien étudiée pour envahir les territoires occupés d’importantes quantités de drogue: « Dans les territoires occupés, il est aisé de se procurer de la drogue que du pain. C’est une politique du Maroc qui cible les jeunes militants pour les pousser à la déperdition scolaire et à renoncer à leur combat», soutient-il.
    La vigilance des services de sécurité algériens déjoue les desseins marocains
    Sbai a, par ailleurs, souligné que la vigilance des services de sécurité combinés algériens, (GGF, armée, gendarmerie…) ont réussi à mettre en échec les plans du royaume chérifien visant à submerger les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf de milliers de tonne de stupéfiants.
    Les terroristes profitent de la drogue
    La même source affirme que les groupes terroristes dans la région du Sahel profitent des revenus de la drogue à hauteur de 10%, sachant que les revenus de du royaume marocain tirés de la drogue sont estimés à près de 30 milliards de dollars.
    L’argent sale s’introduit dans le ministère des Wakfs
    « J’ai consulté des rapports marocains affirmant que des imams perçoivent leurs salaires des revenus d’un grand baron de la drogue. Une partie de son argent serait destinée au ministère des wakfs », enchaîne la même source.
    L’interlocuteur fait également savoir que le Conseil national sahraoui a ratifié une série de lois considérant le trafic de drogue au même titre que le terrorisme et le crime organisé, ajoutant que des unités de lutte contre le trafic de drogue sont en train d’être mises en place, avouant en revanche qu’elles manquent de moyens et d’expérience.
    Récupération des revenus de drogue par le biais des agents du Makhzen 
    De son côté, Ibrahim El Bachir, procureur de la République a affirmé que conformément aux traités conclus par la RASD avec l’Union africaine en matière de la lutte contre le terrorisme, la drogue et le crime organisé au Sahara et au Sahel, le Maroc reste le seul pays exportateur de kif traité en quantités considérables, ajoutant que la drogue est une autre source de financement au terrorisme.
    Le procureur de la République affirme également que la récupération des revenus de la drogue en devises se fait par le biais des agents du palais royal.
    Rabat fait appel à des experts pour légitimer l’exportation du kif
    Les autorités marocaines sont toujours à la recherche d’un mécanisme pour légitimer la culture de la drogue, voire son exportation.
    D’ailleurs, la ville de Tanger a abrité un forum international sur le sujet où Mohamed VI n’a pas trouvé d’inconvénient pour convier des experts en matière d’exportation de la drogue à prendre part, dont l’un parmi eux a conseillé à Rabat de bénéficier de l’expérience de certains pays en termes d’utilisation du cannabis à des fins pharmaceutiques et médicales. Et ce pour pouvoir l’exporter aux pays qui interdisent jusque là la commercialisation de ce produit. 
  • Réunion de consultations algéro-sahraouies

    ALGER– Une réunion de haut niveau s’est tenue dimanche à Alger, sous la présidence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et du Premier ministre de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Abdelkader Taleb Omar, dans le cadre des consultations algéro-sahraouies, indique un communiqué des services du Premier ministre.
    Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, le vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, le général de corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, et le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, ont participé à cette réunion.
    Plusieurs membres du Secrétariat national du Front Polisario et du gouvernement sahraoui ont également participé à la réunion, précise la même source.
    « Ces consultations ont porté sur les questions diplomatiques, sécuritaires et humanitaires d’intérêt commun », souligne le communiqué.
  • Causas y efectos de una rabieta: Guerra a las puertas del Sahara Occidental

    Estas últimas semanas se han desarrollado con excesiva tensión entorno al conflicto del Sahara Occidental, provocada por la visita del Secretario General de la ONU Ban Ki-Moon a los campamentos de refugiados y a los TTLL del Sáhara bajo control del Frente Polisario, pero sobre todo por sus palabras, donde afirmaba con rotundidad que el Sáhara Occidental estaba « Ocupado » y que por tanto urgía darle una solución, también afirmaba que desconocía totalmente la trágica situación de los refugiados, haciendo hincapié en el agravio de sus 40 años en esta situación.
    Ante esta situación, Marruecos se apresuró en censurar y condenar las palabras del alto mando de las NNUU, aludiendo a la parcialidad de las mismas, cuando es la estricta aplicación de la legalidad internacional puesto que la presencia de Marruecos en el territorio, un tercero entre España y el pueblo del Sáhara, no tiene otro calificativo.
    Pues bien, esta reacción vino en forma premeditadamente sobreactuada de manifestaciones en varias ciudades marroquíes, así como amenazas tales como la retirada de sus tropas de misiones de paz de la ONU y la retirada de personal civil de la MINURSO del terreno.
    Solo han cumplido la última, y en este caso la más relevante, empezando por la extradición de 84 civiles miembros de la MINURSO, así como el cierre de la oficina del mando militar de la misión en la ciudad de Dajla suponiendo la mayor amenaza a la paz desde que se firmara el alto al fuego en el 91′, y lo es porque la misión encargada de vigilar el alto al fuego en la región se esfumaría, suponiendo ipso-facto la vuelta a las armas.
    Después de los movimientos de los últimos días, donde ciberactivistas alertaban de alta presencia militar en los TTOO, así como las grabaciones de varios convoyes de tanques y otros vehículos de combate con dirección al muro; la difusión por parte de la Televisión pública saharaui de un video donde se podía apreciar vehículos de guerra tales como lanzamisiles y tanques ligeros todo ello con la alerta por parte del Frente Polisario ante cualquier agresión que pudiera surgir.
    Ahora es cuando paso a exponer las causas que, a mi juicio, han llevado a Marruecos a « tensar la cuerda » hasta este punto.
    La primera y la más importante es, la derrota diplomática clara y clarificadora que ha venido sufriendo el régimen marroquí en los últimos años provocando su aislamiento a nivel regional, continental y global.
    La Unión Africana, de la que es miembro permanente la RASD, la última crisis con Mauritania, las innumerables sentencias judiciales europeas, ya sea en la AN española o en los tribunales europeos, causando la crisis con la UE con la que llegó a interrumpir sus acuerdos comerciales, y la última con la ONU que ve en ella una parcialidad que nadie más ve.
    Todo ello provocado por y para la causa saharaui, dando como resultado un aislamiento que les deja en un callejón sin salida.
    La segunda, y no menos importante, es la intransigencia y autoengaño internos y externos, ya sea por medio de sobornos, lobbies o los apoyos tradicionales de los que goza el régimen alauí, causando una percepción de la realidad muy distinta a la que se ajusta la misión de la ONU y al derecho internacional. Declaraciones como la del último discurso del rey en las que afirmaba sin pudor que « ..Marruecos permanecerá en su Sáhara y el Sáhara en su marruecos hasta el fin de los tiempos.. » Dan una idea de la magnitud del autoengaño marroquí, que aunque proyectado hacia el interior, nunca tuvo ninguna trascendencia más allá de sus fronteras.
    La tercera y última es la deriva belicista de los ‘Golfos’:
    [Arabia Saudí, EAU, Catar, Omán, Kuwait, Jordania y Marruecos] 
    Éstos, conducidos por Arabia Saudí, tienen un claro objetivo en el norte de África y no es otro que Argelia, su estabilidad y seguridad que no sirve a sus intereses y que al igual que Venezuela ya fue víctima de su ataque al rebajar el precio del barril de crudo, suponiendo un revés a su economía.
    Por ello, tras su alianza algo accidentada en Yemen, una forma de desestabilizar a Argelia sería azuzando la guerra con el Frente Polisario 25 años después dando como resultado una incertidumbre no ya en el Sáhara sino en toda la región del ‘Sahel’, una región extremadamente sensible por razones obvias.
    Los efectos que se podrían producir en esta escalada de tensión siguen siendo una incertidumbre, aunque Marruecos afirma que la sección militar de la MINURSO que queda es suficiente para el mantenimiento del alto al fuego, el Frente Polisario en cambio muestra su contundencia y pone sobre aviso de la posibilidad de retomar la lucha armada de no restablecerse completamente la MINURSO, posibilidad que no desagrada a una población, la saharaui, cada vez con menos paciencia, pues esta posibilidad ha encendido el fervor revolucionario que para los saharauis es el motor de la unidad nacional y que ha hecho que la juventud, deseosa de encontrar por medio de las armas lo que no se les dio por medio de unas negociaciones estériles de las que Marruecos siempre se supo escabullir, haya reconectado otra vez con la causa y esté mas preparada que nunca de retomar el reto por el que sus padres o abuelos dieron su vida.
    Esto se traduce de la población saharaui que ha regresado a los campamentos y se ha restablecido en su sección militar, también de las mayores maniobras del ejército saharaui que se le recuerdan, o de la incorporación del personal con funciones administrativas en Rabuni al ejército. Todo ello para lanzar un mensaje claro; sin MINURSO y su prometido referéndum, los saharauis están dispuestos a dar la batalla, una batalla larga, sin treguas y de desgaste que Marruecos no supo afrontar en el pasado y no lo hará en el futuro.
    El desenlace aún se desconoce, pero todo indica que no se demorará más allá de la reunión de CS de abril.