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  • La cause honorable de l’Algérie

    L’Algérie reste inflexible sur le fait que le Sahara occidental doit accéder à son droit à l’autodétermination. C’est une question d’honneur, de justice, mais aussi et avant tout de souveraineté. Ceux qui voient dans la position algérienne une sorte d’entêtement de prestige ont tort, l’Histoire nous apprend consciencieusement que le Maroc dans cette affaire a en permanence bafoué les droits élémentaires de tout un peuple, et ne s’est jamais résigné à l’idée d’une remise en cause des territoires donnés, grâce à un accord honteux (les accords de Madrid), par l’administration coloniale espagnole.
    Si l’on veut comprendre la rectitude de l’Algérie concernant le dossier sahraoui, il faut donc se référer essentiellement à l’Histoire. C’est ce que font judicieusement certains analystes en mettant en exergue des documentaires ou des dossiers qui retracent objectivement un cours historique compromettant pour le Maroc. En effet, le Sahara occidental était occupé jusqu’à la fin de l’année 1975 par les Espagnols. Le Front Polisario, qui s’est formé le 10 mai 1973 à Zouerate en Mauritanie, a été à l’avant-garde de la lutte contre l’occupation espagnole jusqu’à la libération.
    Mais le Pouvoir du Makhzen rejetant les conclusions de la Cour internationale de justice, a estimé – en se basant sur les dernières volontés du grabataire Franco de céder le territoire à Hassan II et aux Mauritaniens – que le pays fraîchement décolonisé faisait partie désormais, à 75 %, des provinces du Sud marocaines.
    Devant ce déni dont a fait preuve le Royaume Alaouite, le Front Polisario s’est opposé immédiatement par les armes à l’annexion du territoire par le Maroc et la Mauritanie et a annoncé en février 1976 la création de la « République Arabe Sahraouie Démocratique » (RASD). La Mauritanie, dans un élan de sagesse, a finalement reconnu sa souveraineté en 1979, il ne restait que le Maroc, contre lequel légitimement les forces du Polisario ont entamé une lutte armée au lendemain des Accords de Madrid, qui s’entêtait. C’est pourquoi, la RASD possède, jusqu’à maintenant, un gouvernement en exil, dont Mohamed Abdelaziz est le président de la république. Elle est aujourd’hui reconnue par près d’une quarantaine d’États, pour la plupart en Afrique ou en Amérique latine.
    En mai 1975, une mission de l’ONU reconnut sa légitimité, tandis que la Cour internationale de justice à la Haye arbitra en faveur de l’autodétermination du peuple sahraoui. La résolution 34/37 adoptée par l’Assemblée générale de l’ONU, le 21 novembre 1979, désigne le Polisario comme « le représentant du peuple du Sahara occidental ». Dernièrement, en mars 2016, Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU, a même qualifié de « colonisation » la présence du Maroc au Sahara. Déclaration historique ! De fait, tous les pays qui soutiennent le Front Polisario, comme l’Algérie, Cuba, le Venezuela, l’Equateur ou l’Afrique du Sud post-apartheid, le font en adhérant fortement au combat contre le colonialisme, au droit des peuples à l’autodétermination et aux résolutions internationales.
    Rappeler ces quelques vérités historiques est le début de la compréhension du conflit et surtout de la compréhension de la lutte du peuple sahraoui à qui on a confisqué son indépendance contre l’occupant espagnol. Et c’est en cela que réside l’honorabilité du soutien algérien .
    Par Mohamed Salim
  • Sahara occidental, le cri d’Oxfam

    Le conflit du Sahara occidental dure depuis plus de quarante ans. Tout au long de cette période, qui a vu se succéder à la tête des Nations unies cinq secrétaires généraux, de Kurt Waldheim à Ban Ki-moon en passant par Pérez de Cuéllar, Boutros Ghali et Kofi Annan, cette guerre sans armes depuis le cessez-le-feu de 1990 entre le Polisario et le Maroc a fait couler des fleuves d’encre. 
    Témoins directs, diplomates, chercheurs universitaires et experts ont, durant quatre décennies, décrit par le menu détail l’intransigeance des Sahraouis à garder leur identité qui est tout sauf marocaine et les souffrances de leurs réfugiés dans les camps à Tindouf, en Algérie. De leurs travaux, on remplirait des bibliothèques entières… Aucun de leurs travaux ni aucune de leur contribution n’a peut-être été aussi juste et aussi sincère que le bref communiqué publié hier par l’ONG Oxfam pour bien situer la tragédie sahraouie. 
    L’organisation humanitaire et de développement, qui appelle à la reprise des négociations entre les indépendantistes sahraouis et le Maroc, affirme que «personne ne devrait vivre quatre décennies – presque trois générations – en tant que réfugié».
    C’est simplement, mais terriblement dit, avec une sincérité et une profondeur qu’aucun discours politique, diplomatique ou d’un quelconque «sachant» du dossier ne peut égaler. Tout comme son inquiétude de voir la guerre reprendre…
    «La jeunesse sahraouie n’a vécu rien d’autre qu’une vie de réfugiée. Elle mérite un processus de paix négocié, et l’opportunité de pouvoir vivre une vie juste et digne», s’élève Oxfam avec le ton juste de celui qui voit de près et sait de quoi il parle. Pour trouver plus clair, dans un autre registre cependant, il faut sans doute aller chercher chez les artistes qui sont solidaires de la cause sahraouie. 
    Il faut aller chez un grand homme du cinéma comme l’Espagnol Javier Bardem et le documentaire d’Alvaro Longoria qu’il a coproduit Hijos de las nubes «Enfants de nuages».
    En réalité, disait-il de ce film en 2013, « il y a des centaines de milliers de personnes abandonnées à leur sort dans le désert…». Qui ont besoin de retrouver leur chez soi. Tout y est dit là aussi.
  • L’appel de Lamamra

    par Moncef Wafi
    En une phrase, le chef de la diplomatie algérienne a superbement résumé le dossier sahraoui vu d’Alger et de Paris. «Je ne vous cacherai pas que c’est l’un des principaux désaccords entre la politique extérieure de l’Algérie et celle de la France», dira-t-il s’adressant à son homologue français, le revenant Jean-Marc Ayrault. L’Algérie sait très bien que la question sahraouie n’est pas un jeu à trois entre elle, Rabat et le Polisario mais que l’équation englobe aussi et surtout la France, en premier lieu, et les Etats-Unis d’Amérique. 
    Si la conviction algérienne s’appuie sur la légalité internationale à laquelle elle invite les Français à s’y soumettre, elle entretient toujours l’espoir que l’administration Hollande s’investira dans le cadre onusien en matière de décolonisation. Mais difficile de concilier deux positions lorsqu’on sait que la France est parmi les soutiens les plus précieux du Maroc quant à la colonisation du Sahara occidental et ce depuis 1975. Le Premier ministre Valls l’a si bien souligné affirmant que la France a un objectif qui est de rester le partenaire privilégié du Maroc dans tous les domaines de coopération, notamment politique. 
    Interpellé sur ce dossier, le ministre français des Affaires étrangères et du Développement international, Jean-Marc Ayrault, a préféré botter en touche affirmant que la position de la France n’a pas changé sans pour autant répondre à l’invitation sans ambages de Lamamra. Paris estime que la priorité du dossier se trouve entre les mains de la Minurso, mettant en avant le travail de la diplomatie française dans le règlement du différend entre Rabat et l’ONU qui a conduit à l’expulsion du personnel civil de la mission onusienne. Une médiation qui a tout l’air d’un passage en force poussant Ban Ki-moon à demander des excuses au Maroc sous l’impulsion d’un Conseil de sécurité qui aura lâché le SG de l’ONU dans cette affaire. 
    Ayrault gardera bien d’entraîner son pays dans une quelconque légitimité internationale concernant l’autodétermination du Sahara occidental. Alger qui a décidé de passer, à son tour, à l’offensive dans ce dossier fera bien comprendre aux Français que la construction d’un Maghreb arabe uni passait par le règlement de la question sahraouie. Cette mise au point assez musclée, en tous cas qui n’est pas dans les usages de la diplomatie algérienne, renseigne d’un ras-le-bol algérien devant un dossier vieux de plus de 40 ans et d’une arrogance marocaine qui n’a plus de limites.
  • Visie de Jean-Marc Aurault : Paris et Alger pour accorder leurs violons

    L’actualité politique brûlante liée notamment à la lutte antiterroriste, après les attentats contre l’aéroport et le métro bruxellois ayant endeuillé la Belgique et la position de la France qui a réaffirmé son soutien au Maroc dans le dossier du Sahara occidental, ainsi la situation politico-sécuritaire en Libye, donne un cachet important à la visite du ministre français des Affaires étrangères et du Développement international, Jean-Marc Ayrault.
    Arrivé, hier, à Alger à l’invitation de son homologue algérien, Ramtane Lamamra, le ministre français des Affaires étrangères est conscient de l’intransigeance de l’Algérie quant au règlement de la question sahraouie dans le cadre du plan d’organisation des Nations unies (Onu). Jean-Marc Ayrault a plaidé pour la légalité internationale dans le règlement de ce dossier. La France est pour que la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso) «puisse mettre en œuvre sa mission», a-t-il indiqué. «Concernant le Sahara occidental, la position de la France est toujours la même. Nous sommes pour que la Minurso puisse mettre en œuvre sa mission», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse conjointement animée avec son homologue algérien, Ramtane Lamamra. Il a ajouté que c’était «tout le travail de dialogue que nous avons entrepris ces dernières semaines pour que la relation entre les partenaires régionaux, notamment le Maroc et l’ONU s’apaise», qualifiant la question du Sahara occidental de «délicate» et «difficile». 
    Le chef de la diplomatie française corrige et clarifie la position de son pays concernant le règlement de la question sahraouie, en affirmant le soutien de la France à la Minurso. Il a toutefois remarqué que le conflit du Sahara occidental qui dure depuis 40 ans «ne doit pas être la pierre d’achoppement» dans l’amitié entre l’Algérie et la France. «C’est l’état d’esprit qui est le mien, du gouvernement et du président François Hollande», a-t-il enchaîné. Au sujet de la crise libyenne, le ministre français des Affaires étrangére a affirmé qu’il y avait «urgence» à l’installation d’un gouvernement libyen d’union nationale, soulignant qu’il y avait une situation «dangereuse» et «c’est par la voie politique que nous souhaitons l’aborder». «Il y a urgence à ce que ce gouvernement soit installé, c’est la ligne de la France et je crois que c’est celle de l’Algérie. Sur bien de sujets nous avons des approches communes», a-t-il déclaré. Il a ajouté que la situation en Libye était «extrêmement dangereuse», mais c’est «par la voie politique que nous souhaitons l’aborder», soulignant que «c’est pourquoi nous soutenons la constitution d’un gouvernement d’union nationale, à sa tête Faiz Serraj, qui est prêt et souhaite installer son gouvernement à Tripoli, et que sa sécurité soit assurée, non pas de l’extérieur, mais par un accord qui doit être trouvé sur place». 
    Abordant la situation politico-sécuritaire dans la région sahélo-saharienne, le chef de la diplomatie française a fait savoir que l’Algérie et la France partagent «le même objectif», celui de «la stabilité et la construction d’une paix durable» dans la région. «Nous partageons un même objectif, celui de la stabilité de toute cette région et aussi de la construction d’une paix durable», a-t-il déclaré. Il a ajouté que les deux pays avaient aussi «la même préoccupation de lutter avec acharnement contre le terrorisme», mais également de présenter à la jeunesse des deux pays «des perspectives d’avenir et d’espoir et c’est ce que nous voulons construire ensemble et je viens ici en tant qu’ami de l’Algérie et en tant que partenaire de la relation franco-algérienne». 
    De son côté, Ramtane Lamamra a indiqué que l’Algérie «garde toujours de bons espoirs» que la France va «véritablement» aider la région à régler la question sahraouie dans le cadre de la légalité internationale, a indiqué mardi à Alger le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. «Nous avons toujours de bons espoirs que l’administration du président François Hollande va véritablement aider la région à régler cette question dans le cadre de la légalité internationale et dans la satisfaction de la doctrine des Nations unies en matière de décolonisation», a-t-l déclaré
    Hacène Nait Amara
  • Conférence-débat sur l’expulsion du personnel de la Minurso par Rabat : «le Maroc adopte une posture israélienne»

    Sur l’escalade marocaine contre l’Institution des Nations unies (ONU), les attaques contre son Secrétaire général Ban Ki-moon et son Envoyé personnel au Sahara occidental, Christopher Ross, jusqu’à l’expulsion du Sahara occidental du personnel du segment politique de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso), le Royaume chérifien adopte la posture israélienne, dans son refus de se plier à la Légalité et au Droit internationaux.
    L’espace, maghrébin en particulier et africain en général, risque de voir se développer un modèle israélien, par les dernières positions adoptées par Rabat, contre le processus onusien de décolonisation du Sahara occidental, lesquelles décisions sont «un précédent grave», porteur de risques majeurs sur la stabilité et la sécurité pour la région et l’Afrique. Pour le professeur à l’université d’Alger 3, le politologue Ahmed Kateb, par la décision unilatérale marocaine de mettre un terme, dans les territoires occupés du Sahara occidental, à la mission du personnel du segment politique de la Minurso, Rabat s’oppose «d’une manière frontale au Conseil de sécurité de l’ONU», a-t-il souligné. Et à son collègue, le professeur à l’université de Tizi-Ouzou, spécialiste du droit international, de s’interroger sur les raisons à l’origine de la décision des autorités coloniales marocaines de «se désengager du processus onusien, à travers, a-t-il souligné «le demantèlement de la Minurso» dans les territoires occupés. 
    Les professeurs universitaires ont animé, hier à Alger, une conférence-débat sous le thème «La Volonté du Maroc pour mettre fin au processus de paix au Sahara occidental, à travers le demantèlement de la Minurso», au Centre culturel, Larbi-Ben-M’hidi, à l’initiative du collectif des journalistes algériens, solidaires avec le peuple sahraoui, en collaboration avec l’APC d’Alger-Centre, laquelle est en accord de jumelage avec la ville sahraouie, El-Ayoun. Après avoir fait un rappel sur l’historique du sahara occidental, concernant son inscription à l’ONU, en 1966, sur le registre des territoires non-autonomes, et donc soumise (l’inscription, ndlr) à processus de décolonisation, Ahmed Kateb a mis en avant les différentes missions assignées à la Minurso, selon la Résolution 690, adoptée par le Conseil de sécurité en 1991, dans le cadre du cessez-le-feu sous les auspices de l’ONU, entre le Front Polisario et le Maroc, pour la tenue du référendum d’autodetermination. 
    Pour notre interlocuteur, déjà que la Mission de l’ONU, au Sahara occidental, avait pour mission premiere «d’organiser le référendum» pour que le peuple sahraoui décide, par lui-même, de son destin, selon la Résolution 1514, la Mission, depuis 1991, s’est limitée, principalement «à la surveillance du cessez-le-feu». Ce qui est, pour notre interlocuteur, un non-respect de la teneur et de l’énoncé de la Résolution 690 sur la Minurso. Soulignant, plus loin, que les autorités coloniales marocaines persistent à aller au contre sens de l’histoire de la colonisation, qui enseigne amplement sur l’échec de toute occupation qu’ont vécue les peuples, Rabat opte pour une position frontale avec la communaute et l’opinion internationales, et s’acheminant sur la voie d’un État «hors-la-loi», à l’exemple de l’entité sioniste. Sa posture considerée comme «un précédent grave», concernant la Légalite internationale, par la décision de Rabat de rompre unilatéralement ses «engagements» avec l’ONU et son Conseil de sécurité, en «ne se conformant plus à la Résolution 690», mais aussi jugée «très dangereuse», car elle menace la paix et la stabilité dans la région, et donc dans le monde.
    De plus en plus acculée, par l’ancrage de la Cause sahraouie et ses échos, à travers le monde, au sien des institutions, des Cours de justice, de l’opinion, d’ONGs des droits de l’homme, de retrait des entreprises étrangères des territoires sahraouis occupés, car leurs activites economiques étaient en violation du Droit international, c’est parce que la nature et le caractère du conflit qu’il l’oppose au Front Polisario gagne de l’audience à plus d’un titre. Et c’est la Minurso qui a été la cible visée par le Maroc, au terme de ses attaques contre le SG de l’ONU, car la Résolution 690 definit sa mission fondamentale, qui est portée et visible dans la nomination de cette Mission, à travers la lettre «R», le référendum d’autodetermination, et donc un rappel que le Sahara occidental est sous colonisation marocaine.
    Le Maroc n’agit pas seul…
    De son côté, dans son intervention, le professeur Ammiri Tahereddine expliquant que le respect et l’application du Droit international est garant de la stabilité et de la paix dans le monde ; le Maroc «ne pouvait aller seul» dans son opposition au SG de l’ONU, puis le Conseil de sécurité, si celui-ci, poursuit-il, «n’avait pas le soutien, sans faille, de la France», pays, a-t-il rappelé, qui «défend ses interêts dans la région et en Afrique, en soutenant, ouvertement, la colonisation marocaine au Sahara occidental», a-t-il precisé. Indiquant que les entreprises françaises, près de 140, avance-t-il, activent «illégalement» au Sahara occidental, lequel territoire est inscrit, a-t-il rappelé, dans un processus de decolonisation. 
    Pour notre interlocuteur, face aux appels et recommandations récurrents d’institutions, Union africaine, le Parlement européen, des organismes et des responsables de l’ONU, pour l’élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés, Rabat, outre qu’elle est pointée du doigt, est rappelée à l’ordre sur ses pratiques coloniales, dans les territoires sahraouis occupés. Ce qui amène le professeur Ammiri de rappeler que les Conventions de Genève, sur les conflits, mettent le Maroc devant ses responsabilites en tant que force occupante, et donc comptable de ses violations du Droit international et humanitaire, selon notre interlocuteur. Étaient présents à cette conférence-débat, le chargé d’affaires à l’ambassade de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) M’hamed Echeikh, le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) Saïd Layachi, des professionnels des médias, d’historiens et d’ex-responsables à l’Institution militaire algérienne.
    Pour le responsable sahraoui, si le Maroc persiste dans sa fuite en avant, dans son non-respect de la Légalite internationale et de son désengagement de ce qu’il est convenu dans la Résolution 690, M’hamed Echeikh réaffirme que «le peuple sahraoui est déterminé, plus qu’avant, à arracher son indépendance, et il est prêt au combat». Indiquant que les positions adoptées par le Maroc «c’est une déclaration de guerre», a-t-il relevé. Pour le président du CNASPS, «l’heure est grave», a-t-il lancé, avant d’avertir que «le Maroc et ses soutiens, dont la France, opère un complot», non seulement contre la Légalité internationale, mais aussi contre la paix et la stabilité dans le monde.
    Karima Bennour
  • Cause sahraouie : Alger “ recadre ” Paris

    Le chef de la diplomatie algérienne a mis à profit la visite de son homologue français pour mettre les points sur les » i « .
    Par Rafik Bakhtini :
    L’Algérie « garde toujours de bons espoirs » que la France va « véritablement » aider la région à régler la question sahraouie dans le cadre de la légalité internationale, a indiqué mardi à Alger le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. « Nous avons toujours de bons espoirs que l’administration du président François Hollande va véritablement aider la région à régler cette question dans le cadre de la légalité internationale et dans la satisfaction de la doctrine des Nations unies en matière de décolonisation », a déclaré Lamamra lors d’une conférence de presse animée conjointement avec son homologue français, Jean-Marc Ayrault, à l’issue de leurs entretiens. 
    Le ministre a tenu à préciser que M. Ayrault est a la tête du ministère français des Affaires étrangères depuis quelques semaines et que le conflit du Sahara Occidental « dure depuis plus de 40 ans et revient épisodiquement dans notre dialogue politique ». « Je ne suis pas historien, mais je ne vous cacherai pas que c’est l’un (conflit sahraoui) des principaux désaccords entre la politique extérieure de l’Algérie et celle de la France », a-t-il relevé. Pour le chef de la diplomatie algérienne, les Nations unies sont à un « tournant crucial, peut être décisif », à l’occasion de la présentation du rapport du secrétaire général sur la question sahraouie. 
    Lamamra a exprimé, à cette occasion, le souhait de l’Algérie de voir les Nations unies « prendre les décisions qui s’imposent afin que la communauté internationale puisse, enfin, s’acquitter de ses responsabilités historiques pour l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental ». « Nous pensons que la France trouverait absolument un rôle à la mesure de son histoire, de son pouvoir et de ses responsabilités dans le soutien et la conduite d’un processus qui permettra au Maghreb arabe d’aller vers un destin collectif et unitaire avec la satisfaction du droit naturel du peuple sahraoui à l’autodétermination », a-t-il soutenu. « Nous sommes à un moment où il faut savoir dire que le pire n’est pas sûr et que le pire n’est pas le destin de notre région », a conclu M. Lamamra.
    L’Algérie et la France sont liées par un « partenariat d’exception », a indiqué mardi à Alger le ministre français des Affaires étrangères et du Développement international, Jean-Marc Ayrault, souhaitant « franchir des étapes » dans certains dossiers. « C’est avant tout une visite d’amitié que j’effectue en Algérie (…) C’est aussi l’occasion de rappeler que ce qui nous unit désormais est un partenariat d’exception qu’il nous appartient de faire vivre les uns et les autres. C’est à cela que nous allons travailler dans le cadre du Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français (CIHN) », a déclaré M. Ayrault à la presse, à son arrivée à l’aéroport international Houari-Boumediene d’Alger. 
    Rappelant que son premier déplacement en Algérie remonte à 2013 à l’occasion de la première réunion du Comité intergouvernemental bilatéral, il a ajouté que la préparation « dans les meilleures conditions » de la prochaine réunion de ce Comité, prévue début avril prochain, sera à l’ordre du jour de cette visite. Le chef de la diplomatie française a également fait savoir qu’il était « porteur d’un message du président français, François Hollande, au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au Premier ministre, Abdelmalek Sellal, ainsi qu’au peuple algérien ». 
    M. Ayrault a précisé que les entretiens qu’il aura avec de hauts responsables algériens porteront notamment sur des « questions bilatérales, économiques et celles liées à la jeunesse », exprimant le souhait de « franchir des étapes » dans certains dossiers. Les questions régionales inhérentes à la sécurité et la paix ainsi que « la lutte conjointe contre le terrorisme ne manqueront évidemment pas d’être abordées », a-t-il souligné, ajoutant que l’objectif des deux parties est de « parvenir à la stabilité dans cette partie du monde ».
    R.B.
    http://www.tribunelecteurs.com/cause-sahraouie-alger-recadre-paris/
  • Manoeuvres Marocaines au Sahara Occidental La réplique de l’Algérie

    Sur la question de la décolonisation du Sahara occidental la position de l’Algérie est demeurée constante. Malgré les manoeuvres marocaines, et elles sont légion, Alger est restée fidèle à ses positions.
    Axée sur le soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, cette position indéfectible a en effet, vaille que vaille, maintenu le cap. C’est certainement dans ce cadre que s’inscrivent les entretiens du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avec son homologue de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Abdelkader Taleb Omar. 
    En effet, avanthier s’est tenue à Alger une réunion de haut niveau présidée par les deux hommes et ce, dans le cadre des consultations entre les deux parties. La présence de très hauts responsables de part et d’autre indique clairement que ces consultations sont d’une grande importance.
    Ont ainsi assisté à ces conciliabules, le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, le vice-ministre de la Défense nationale, chef d’étatmajor de l’Armée nationale populaire, le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, et le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des États arabes, Abdelkader Messahel, ainsi que plusieurs membres du secrétariat exécutif du Front Polisario et du gouvernement sahraoui.
    « Ces consultations ont porté sur les questions diplomatiques, sécuritaires et humanitaires d’intérêt commun » selon le communiqué rendu public. Autant dire qu’il s’agit d’une réunion de haut niveau entre les deux parties. C’est-à-dire à la mesure du contexte qui prévaut dans la région. En effet, cette rencontre intervient dans un contexte fort particulier. Un contexte dominé par les manoeuvres marocaines qui sont montées de plusieurs crans ces derniers temps.
    Le Maroc a ainsi haussé le ton avec le secrétaire général de l’Onu, Ban Kimoon. Lorsque ce dernier a effectué tout récemment une visite dans la région, où il s’est notamment rendu dans les camps de refugiés sahraouis de Tindouf, il a notamment indiqué que le Sahara occidental est un territoire colonisé. 
    Des propos qui ont fortement déplu au Maroc lequel, faut-il encore le rappeler, considère ce territoire comme « ses provinces du Sud » donc faisant partie de ses territoires. Au grand dam de la communauté internationale et surtout des résolutions du Conseil de sécurité de l’Onu qui considèrent le Sahara occidental comme une question de décolonisation, Rabat ne le voit pas de cette manière et s’adonne à des manoeuvres en vue d’imposer son point de vue. S’en est alors suivue une véritable guerre de mots entre l’Onu et le Maroc.
    L’Onu a réagi aux reproches marocains formulés par le ministère marocain des Affaires étrangères. Le porte-parole de l’Onu a ainsi estimé que Ban Ki-moon, a fait référence à « l’occupation par rapport à l’incapacité des réfugiés sahraouis à rentrer chez eux dans des conditions qui incluent des accords de gouvernance satisfaisants en vertu desquels tous les Sahraouis peuvent exprimer librement leurs désirs ». 
    Cette tension entre les deux parties a d’ailleurs poussé Ban Ki-moon à annuler sa visite au Maroc et dans les territoires occupés du Sahara occidental qui était programmée en été. Il faut dire que ces manoeuvres marocaines ont déjà fait avorter cette visite qu’il devait effectuer lors de sa dernière tournée dans la région. 
    Des manoeuvres au cours desquelles le Makhzen ne s’empêche pas d’épingler l’Algérie pour son soutien indéfectible à la cause sahraouie. Un soutien que vient de réitérer Alger à travers ses consultations avec cette délégation sahraouie conduite par le Premier ministre de la RASD. 
    Un message clair destiné au Maroc, mais pas seulement peut-être. En effet cette rencontre intervient aussi à la veille de la visite à Alger du ministre français des Affaires étrangères, Jean- Marc-Ayraut. La France passe pour être, rappelons-le principal soutien des thèses marocaines.
    Par : KAMAL HAMED
  • Marruecos intenta silenciar lucha por la independencia del pueblo saharaui (+Audio)

    La Organización de Naciones Unidad (ONU) al retractarse sobre las declaraciones de su secretario general Ban Ki Moon, quien denunciaba la violación de los derechos humanos en los territorios ocupados en el Sahara Occidental, forma parte de las maniobras del régimen de Marruecos para silenciar la lucha por la independencia del pueblo saharaui, así lo señaló este martes el periodista saharaui, Bachir Amed.
    Durante el programa Mientras Tanto y por si Acaso transmitido por La Radio del Sur, el comunicador expresó:”Ban Ki Moon visitó los campamentos de refugiados y el Sahara Occidental en su alocución dijo que el país ocupante debía acabar con el sufrimiento que impone a los saharaui, pero luego de unos días la organización de la ONU se retrato de las palabras del secretario general”.
    En ese sentido, agregó que “sabemos que el Consejo de Seguridad, especialmente Francia y España obligaron a Ban Ki Moon a retractarse, para no condenar al régimen marroquí”.
    “El comunicador señaló que el país ocupante al escuchar las denuncias del secretario general de la ONU, expulso a 84 funcionarios de la organización que estaban en el Sahara Occidental.
    “Marruecos insultó al representante de las Naciones Unidas, lo ha llamado persona no grata. Después de 40 años de torturas y represión hacia los saharaui, vemos que obligan al Secretario General a retractarse, entonces los saharaui ya no podemos hacer nada con Naciones Unidas”, manifestó Amed.
    En ese sentido, aseveró que es vergonzoso que potencias occidentales apoyen al régimen marroquí contra Sahara Occidental.
    Amed aseguró que el pueblo saharaui busca un referéndum de autodeterminación para independizarse del régimen marroquí.
    “Marruecos oculta la grave situación del Sahara Occidental. Ellos están sufriendo la ocupación ilegal que lleva más de 40 años”, dijo.
    http://laradiodelsur.com.ve/2016/03/29/marruecos-intenta-silenciar-lucha-por-la-independencia-del-pueblo-saharaui/
  • IU denuncia ante la UE la expulsión de la Minurso del Sáhara Occidental y critica la “permisividad” del Consejo de Seguridad de la ONU con Marruecos

    La eurodiputada de Izquierda Unida Paloma López ha denunciado ante la Unión Europea la expulsión la semana pasada de los 84 miembros de la Misión de la ONU para el Referéndum en el Sáhara Occidental (Minurso) por parte del Reino de Marruecos, al tiempo que ha criticado la “falta de contundencia” y “permisividad” demostrada por el Consejo de Seguridad, que se ha limitado a “desear” la vuelta al trabajo de los miembros de Naciones Unidas.
    “Es lamentable el perfil bajo que ha demostrado el Consejo de Seguridad ante los excesos y la provocación de Rabat, que no sólo ha expulsado al personal civil de la Minurso, sino que está poniendo serias trabas al trabajo del personal militar”, ha dicho López, en referencia al cierre de la oficina militar de la Minurso en Dakhla.
    Así, la eurodiputada de IU ha presentado una pregunta a la Comisión Europea en la que pide una explicación sobre los pasos que seguirá la UE tras el desafío planteado por Marruecos, en represalia a las palabras de solidaridad con el pueblo saharaui del secretario general de la ONU, Ban Ki-moon, que llegó a ser vetado en su reciente visita a los Territorios Liberados del Sáhara Occidental y a los campamentos de refugiados saharauis en Tindouf.
    “Hablar de ocupación, como hizo Ban, no es romper la neutralidad, sino hablar de forma objetiva sobre lo que establece el derecho internacional y definir la naturaleza de la presencia de Rabat en el Sáhara Occidental desde hace más de cuatro décadas”, ha subrayado.
    En esta comunicación, López, que es vicepresidenta del Intergrupo de Solidaridad con el Sáhara Occidental del Parlamento Europeo, pone de nuevo encima de la mesa la revocación de los tratados comerciales con Marruecos y cuestiona que su comportamiento con la ONU no ponga en duda su consideración como “socio estratégico” de la UE.
    “Es necesario que se renueve plenamente el mandato de la Minurso y que se lleve a cabo, de una vez, un referéndum de autodeterminación en el Sáhara Occidental”, ha reclamado López, quien también ha exigido que dicho mandato “se complemente con una misión de observación de los derechos humanos, más aún tras la escalada en la represión a presos políticos y pacíficos manifestantes saharauis por parte de las autoridades ocupantes del Reino de Marruecos”.
    La eurodiputada ha presentado tres preguntas parlamentarias más junto con la de la Minurso. En una de ellas, dirigida a la Alta Representante de la UE para Asuntos Exteriores, Federica Mogherini, informa sobre la posible violación del alto el fuego en una zona desmilitarizada del Sáhara Occidental el pasado 27 de enero por parte de las fuerzas ocupantes marroquíes. Algo que, de confirmarse, “se trataría de la violación más grave desde 1991”. “Estos hechos deben investigarse”, advierte.
    Además, vuelve a exigir respuestas a la UE con respecto a los presos políticos saharauis en otras dos preguntas dirigidas a la Comisión Europea. Por un lado, López presenta el caso de Yahya Mohamed Al-Hafed, encarcelado desde 2008 por haber participado en una manifestación pacífica de estudiantes en la ciudad de Tantán, en la que defendían el derecho de autodeterminación del Sáhara Occidental.
    Este activista lleva desde el pasado 10 de marzo en huelga de hambre en solidaridad con los presos de Gdeim Izik, quienes iniciaron a su vez una acción similar a principios de marzo reclamando que se les reconozca el estatus de presos políticos y su puesta en libertad.
    Por otro lado, la eurodiputada denuncia que dos de esos presos en huelga de hambre, Bachir Boutanguiza y Sidahmed Lemjeyid, se encuentran en un “estado grave de salud” y que las autoridades marroquíes les han negado la atención sanitaria. “¿Qué medidas dispondrá para garantizar al acceso a la asistencia médica de ambos?”, pregunta.
    Además, López alerta de nuevas muestras de brutalidad policial contra activistas saharauis por los derechos humanos durante concentraciones de apoyo a los presos de Gdeim Izik. “La UE debe poner fin a la impunidad con la que opera Marruecos”, ha exigido.
  • Le démantèlement de la Minurso par le Maroc confirme ses craintes quant à l’élargissement de sa mission

    ALGER – Le recours du Maroc au démantèlement de la Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum d’autodétermination au Sahara Occidental (Minurso) est motivé par « ses appréhensions grandissantes quant à l’élargissement de la mission de la Minurso au contrôle des droits de l’Homme, se sont accordés à dire, mardi à Alger, des chercheurs universitaires.
    Lors d’une conférence sous le thème « Tentative du Maroc de saper le processus de paix et de décolonisation au Sahara occidental à travers le démantèlement de la Minurso », M. Amari Tahar Eddine, professeur de Droit à l’université de Tizi Ouzou, a estimé que « la décision du Maroc de démanteler la Minurso est motivée par ses craintes de l’élargissement de la mission de la Minurso à la surveillance des droits de l’Homme et par conséquent la mise à nu des violations et des crimes commis par l’occupant marocain à l’encontre du peuple sahraoui ».
    Le professeur Amari a affirmé qu’en démantelant la Minurso, le Maroc « détourne les discussions sur l’élargissement de la mission de la Minurso au contrôle des droits de l’Homme vers la redynamisation de cette mission onusienne ».
    Il a précisé qu’entre autres raisons qui ont poussé le Maroc à prendre cette décision « le coup dur » qu’il a essuyé sur le plan économique à travers l’annulation par la Cour européenne de l’accords agricole entre le Maroc et l’Union européenne (UE) en raison de l’exploitation illicite des ressources naturelles sahraouies ce qui confirme l’ »absence de souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental ».
    Il a déploré également la position du Conseil de sécurité à l’égard du Maroc sur la MINURSO qui « ‘na pas été ferme ».
    Pour sa part, l’enseignant chercheur à l’université Alger 3, Ahmed Kateb, a affirmé lors d’une conférence organisée par le Collectif national des journalistes solidaires avec le peuple sahraoui » qu’ »il existait une tentative de vider la mission de la MINURSO de son contenu. Le Maroc a tenté de confiner cette dernière dans la surveillance du cessez-le-feu et les opérations de déminage dans la région alors qu’elle a été instituée pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara Occidental ».
    « La MINURSO est la seule instance onusienne dans le monde qui ne veille pas à la surveillance des droits de l’Homme », a-t-il tenu à faire remarquer.
    Dans ce cadre, le chargé d’affaires à l’ambassade sahraouie à Alger, Mohamed Cheikh, a estimé que « la décision du Maroc est un grave précédent et nous la considérons comme une déclaration de guerre ».
    « Nous avons accepté de signer la décision de création de la Minurso pour l’organisation du referendum d’autodétermination, mais le Maroc veut limiter sa mission au contrôle du cessez-le-feu », a-t-il dit.
    Concernant les déclarations du Maroc à l’encontre du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, M. Cheikh a indiqué que ces agissements « ne sont qu’un prétexte du Maroc pour faire durer son occupation du Sahara Occidental ».
    « Le peuple sahraoui veut une solution immédiate, et si le conseil de sécurité n’assume ses responsabilités , il reprendra la lutte armée », a-t-il ajouté.
    De son coté, le représentant du collectif national des journalistes solidaires avec le peuple sahraoui Mustapha Ait Mouhoub a indiqué que  » la décision du Maroc de se retirer de la Minurso est très grave, car le contrôle du cessez-le-feu ne sera pas garanti, ce qui constitue une menace pour la stabilité de la région » estimant que le Maroc profite des développements dans la région pour attiser les tensions ».
    « Il est impossible de trouver une solution juste à la question du Sahara occidental sans passer par l’organisation d’un referendum d’autodétermination ».
    Le Maroc qui a procédé à l’expulsion de 73 membres des effectifs civils de la Minurso s’est également attaqué dernièrement à la composante miliaire de cette mission en fermant le bureau de liaison militaire de l’ONU à Dakhla dans les territoires occupés.
    Déployée depuis plus d’un quart de siècle pour surveiller le cessez-le-feu dans les territoires occupés, la mission a réussi à apporter une certaine stabilité et baisser les tensions même si sur le terrain elle n’a pas satisfait les revendications légitimes du peuple sahraoui à savoir l’organisation d’un référendum d’autodétermination.
    http://www.aps.dz/monde/39482-le-d%C3%A9mant%C3%A8lement-de-la-minurso-par-le-maroc-confirme-ses-craintes-quant-%C3%A0-l-%C3%A9largissement-de-sa-mission