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  • Les messages de Lamamra à la France

    LA LIBYE, LE PROCHE-ORIENT ET LE SAHARA OCCIDENTAL
    L’intérêt de la région est dans la neutralité de la France sur la question sahraouie 
    Une interpellation «historique» sur le dossier du Sahara occidental et un soutien au plan de paix français pour le Moyen-Orient.
    «Je ne suis pas historien, mais je ne vous cacherai pas que c’est l’un (conflit sahraoui) des principaux désaccords entre la politique extérieure de l’Algérie et celle de la France», a déclaré, hier, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, lors de la conférence de presse conjointe qu’il a co-aminée avec son homologue français, Jean-Marc Ayrault. Ce n’est certainement pas une révélation, mais cette sortie publique de Lamamra confirme le parti pris de la France en faveur de la thèse marocaine sur le conflit sahraoui.
    Pour sa part, Jean-Marc Ayrault a donné l’impression de s’accommoder de la situation de statu quo que connaît ce dossier. «Concernant le Sahara occidental, la position de la France est toujours la même. Nous sommes pour que la Minurso puisse mettre en oeuvre sa mission», a affirmé le ministre, tout en mettant en avant une disposition française à faire avancer le dialogue entre le Maroc et l’ONU. «Nous avons assisté à des tensions que nous ne pouvons pas ignorer, (…) Parfois, on nous a reproché d’entreprendre cette démarche, mais celle-ci avait un but d’apaisement», a fait remarquer le ministre qui, faut-il le souligner, ne pouvait se départir de la langue de bois sur ce sujet précisément.
    Le propos de Ramtane Lamamra était bien plus proche de la vérité du terrain et c’est très diplomatiquement qu’il a fait remarquer à son homologue que l’intérêt de la région est dans la neutralité de la France sur la question sahraouie. «Nous avons toujours de bons espoirs que l’administration du président François Hollande va véritablement aider la région à régler cette question dans le cadre de la légalité internationale et dans la satisfaction de la doctrine des Nations unies en matière de décolonisation», a souligné le ministre des Affaires étrangères, marquant ainsi, pour la première fois, publiquement, un certain volontarisme de l’Algérie en direction d’un pays, censé n’avoir aucune implication dans le conflit qui oppose le Sahara occidental au Maroc.
    Et Ramtane Lamamra de convoquer l’Histoire sur le dossier sahraoui. «Nous pensons que la France trouverait absolument un rôle à la mesure de son histoire, de son pouvoir et de ses responsabilités dans le soutien et la conduite d’un processus qui permettra au Maghreb arabe d’aller vers un destin collectif et unitaire avec la satisfaction du droit naturel du peuple sahraoui à l’autodétermination», a soutenu le ministre, sur un ton quelque peu solennel, en tout cas, qui en dit long sur l’espoir que nourrit l’Algérie dans la présidence de François Hollande.
    Cette interpellation «historique» de la France de Hollande a été associée par le ministre des Affaires étrangères au soutien sans faille qu’apporte l’Algérie au plan de paix français pour le Moyen-Orient. Preuve qu’Alger peut parfaitement accorder ses violons avec ceux de Paris sur les questions d’intérêt international. L’initiative française qui préconise une solution à deux Etats coexistant en paix a reçu le soutien de nombreux pays arabes et occidentaux, affirme le ministre français des Affaires étrangères, notant que «la France combat le statu quo» qui prévaut en Palestine occupée. «Il ne faut pas sous-estimer les risques d’explosion dans cette région», a indiqué Jen-Marc Ayrault.
    Passant aux questions de la lutte antiterroriste, les deux ministres ont marqué une entente parfaite sur le sujet et Ramtane Lamamra a souligné que la déradicalisation à laquelle appelle l’Algérie, passe par une lutte sans merci contre l’islamophobie qui «est un terroir et un puissant ferment d’extrémisme et il faut à tout prix savoir la décourager». Le ministre français a, de son côté, appuyé les propos de son homologue, tout en soulignant que son gouvernement protégeait les lieux de culte musulmans au même titre que ceux des autres religions.
    L’un des sujets-phares abordés par les deux ministres et qui fait converger les points de vue d’Alger et Paris est la Libye. Les avancées en matière de dialogue sont saluées, la constitution d’un gouvernement d’union nationale est appréciée, mais «il y a urgence à ce que ce gouvernement soit installé», a affirmé le ministre français. «C’est la ligne de la France et je crois que c’est celle de l’Algérie», a-t-il insisté, relevant que la situation en Libye était «extrêmement dangereuse», d’où la nécessité de parvenir à une stabilisation de la nouvelle équipe gouvernementale. «A partir de là, nous pourrons mettre en oeuvre avec la Libye, une solution lui permettant de se réconcilier, de se reconstruire et de maîtriser ce danger qui nous guette et qui guette les puissances de la région, c’est-à-dire la progression de Daesh», a indiqué Jean-Marc Ayrault.
    Ayrault reçu par Bouteflika et Sellal
    Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu hier à Alger, le ministre français des Affaires étrangères et du Développement international, Jean-Marc Ayrault. L’audience s’est déroulée en présence du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, du ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue arabe, Abdelkader Messahel et du ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb. Avant cela, le ministre français avait été reçu par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal..
  • Sáhara Occidental, año 40 : Historia, estrategias y desafíos para el futuro

    1er avril 2016, par DAUDEN Laura
    Enero de 2016
    Hay una jerga en el periodismo para determinar si un asunto merece o no un pedazo en el disputadísimo y limitado espacio de sus páginas : es el término “noticiable”. Para saber si un asunto es noticiable o no, aprendemos, hay que hacer un cálculo subjetivo e ideológico para determinar cuanto supuestamente interesa a las audiencias. En la cuenta, más allá de los intereses y especificaciones del medio de comunicación, el periodista debe llevar en cuenta factores como actualidad, proximidad, prominencia, raridad y frecuencia. Esa matemática política nunca cerró para el Sahara Occidental.
    En países como Brasil, hasta muy poco tiempo atrás, no era posible encontrar una línea siquiera sobre el tema en los llamados medios tradicionales y tampoco en los medios considerados alternativos o independientes. Era lo que clasificaríamos como un no-tema. Evidentemente esos niveles de exposición e interés varían de un lugar a otro, pero, incluso en regiones geográfica e históricamente conectadas al conflicto, como es el caso de Europa, puede decirse que el olvido del conflicto saharaui es crónico.
    Hay un único flanco a partir del cual se resiste internacionalmente a ese olvido : el de la solidaridad. Para los que ocupan ese lugar, hay cuestiones humanitarias, históricas, de legalidad y de justicia suficientes para considerar la situación del Sahara Occidental, la última colonia africana, uno de los mayores escándalos políticos y sociales del siglo XXI. Parte de ese pequeño grupo, pero creciente, se reunió en este dossier para pensar en tres tiempos – pasado, presente y futuro – el devenir del conflicto, que llego en el día 27 de febrero de 2016 a su año cuarenta.
    Estos análisis fueron sumados a testimonios y aportes de hombres y mujeres saharauis que, a partir de la investigación, de las artes, de la política y del periodismo construyeron un tipo de espera activa e incansable – una de las más extraordinarias experiencias de resistencia de nuestros tiempos. 
    Parte 1 : Un país en el exilio | La guerra, la ocupación y la fundación de la República
    En la primera parte, enfocada en los inicios del conflicto, la antropóloga española Sonia Vergara Ruiz reconstruye el proceso de conformación histórica de la identidad y del nacionalismo saharaui. La investigadora brasilera Carla Ricci, especializada en Oriente Medio y África musulmana, explica la invasión marroquí del territorio antes ocupado por España y la difícil búsqueda de refugio en el exilio del pueblo saharaui. Adriano Smolarek, profesor de Derecho Internacional Público en la Universidad Estadual de Ponta Grossa, en Brasil, habla sobre los aspectos legales de la ocupación y los intereses ocultos de cada actor político involucrado en ese proceso. El capítulo es abierto por un poema del joven saharaui Hamza Lakhal, que vive sobre el yugo marroquí en la capital ocupada de El Aaiun, y un testimonio tocante de la refugiada saharaui Senia Bachir. Ella traza paralelos entre la historia de fuga y sobrevivencia de su familia y los desafíos que encontró para conseguir estudiar en el exilio.
    Parte 2 : Un país dividido | Viviendo entre el refugio y la ocupación
    El segundo capítulo se vuelca sobre los desafíos impuestos por la división del pueblo y del territorio saharaui. Malainin Lakhal e Joanna Allan hacen un panorama de la situación de expolio de los recursos naturales controlados por Marruecos en el Sahara ocupado y los pasos que han sido dados en el sentido de acabar con el saqueo del territorio. Eneko Calle, de la Coordinación Vasca de Asociaciones de Solidaridad con el Pueblo Saharaui “27 de Febrero – Otsailak 27” habla sobre la importancia de la red internacional de apoyo al pueblo saharaui para aliviar el drama humanitario vivido en los campamentos de refugiados.
    Rodrigo Duque Estrada, investigador del Grupo de Estudios sobre Conflictos Internacionales de la PUC-SP, discurre sobre el uso de la geopolítica por los actores involucrados en el conflicto y la reciente maniobra de asociar la lucha saharaui a la emergencia de movimientos terroristas en la región del Magreb. Aun en este capítulo, presentamos un testimonio de la periodista saharaui Agaila Abba sobre la importancia de la solidaridad internacional para la formación de un nuevo “caldo cultural” en los campamentos de refugiados y un relato del poeta saharaui Hamza Lakhal sobre la opresión marroquí en los territorios ocupados.
    Parte 3 : Un país en construcción | Acabar con la espera, alcanzar el reconocimiento
    El capítulo final reúne cuestiones asociadas al estado del arte del conflicto y los esfuerzos que se están haciendo a partir de la cultura y de la política para destrabar el proceso de autodeterminación. En una larga entrevista, el representante del Frente Polisario en Brasil, Mohamed Zrug, habla sobre la nueva frontera de la diplomacia saharaui –la conquista de democracias emergentes como la brasileña, con significativo peso internacional, y su potencial de transformación del debate en los foros multilaterales–. La antropóloga española Jara Romero, a su vez, busca en la historia de la música y de la poesía saharauis salidas contemporáneas para los desafíos de sensibilización y comunicación de la causa en escala global. El capítulo trae, además, otro relato de Senia Bachir sobre la latente –y legítima– preocupación de la juventud saharaui con la efectividad de las estrategias pacíficas de resistencia.
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    Laura Daudén es periodista y máster en Relaciones Internacionales y Estudios Africanos. Es coautora del libro “Ni paz ni guerra : tres décadas de conflicto en el Sáhara Occidental” y trabaja como asesora de comunicación en la ONG brasileña Conectas Derechos Humanos.
  • La geopolítica y el conflicto en el Sáhara Occidental

    Las rentas estratégicas del reino marroquí y la fabricación de terroristas del desierto
    1er avril 2016, par DUQUE ESTRADA Rodrigo
    Enero de 2016
    El conflicto en el Sáhara Occidental carga el estigma de la geopolítica desde su inicio. En realidad, es posible afirmar que la geopolítica impregna todo lo que se relaciona a la cuestión de la independencia en el Sáhara Occidental, teniendo en cuenta que el tema se ha inserido sistemáticamente en la agenda de seguridad de las grandes potencias, influyendo y siendo influenciado por cálculos militares y por la estrategia y construcción de amenazas -lo que contribuyó significativamente con su permanente ímpase-. La propia Misión de Paz para el Referéndum en el Sáhara Occidental (Minurso), creada en 1991 y encargada de realizar una consulta de autodeterminación que hasta hoy no se ha concretado, es incapaz de imponer un mandato de monitoreo de los derechos humanos por cuenta del persistente veto de Francia, una de las principales aliadas de Marruecos –que a su vez ocupa militarmente el territorio desde 1975- en el Consejo de Seguridad de la ONU.
    En contra de la tendencia liberal predominante que tiene por objetivo comprender la etapa actual del conflicto únicamente por la óptica de la misión de paz o bien a través de los esfuerzos de negociación y construcción de medidas de confianza , en este breve artículo valoramos la geopolítica como factor explicativo y necesario para cualquier reflexión o tomada de decisión política sobre la resolución de ese conflicto que ya dura cuarenta años.
    La geopolítica de los recursos naturales
    Localizado en la región del Magreb árabe, al noroeste de África, el Sáhara Occidental es el único territorio africano cuya descolonización aun está pendiente, lo que le hace figurar, en el ámbito de Naciones Unidas, como territorio no-autónomo. Alcanzando un área de cerca de 266.000 km2 en pleno desierto saharaui, el territorio es rico en recursos naturales, con una de las más grandes reservas de fosfatos del mundo, al lado de la extracción de mineral de hierro, pesca y arena. En los últimos años, también han crecido las especulaciones sobre su potencial en reservas de petróleo y gas natural.
    El condicionamiento del Sáhara Occidental a una verdadera geopolítica de los recursos naturales es bastante antigua y remite a la llegada oficial de los españoles en 1884, en pleno periodo de reparto de África por las potencias europeas. La seguridad del territorio para fines de interiorización, exploración económica y colonización del pueblo autóctono (bereberes nómadas) estuvo garantizada por su asimilación progresiva a la Corte española : en 1884, se alegóutis posidetis sobre el territorio en la Conferencia de Berlín, asegurando el derecho de ocupación contra ataques externos ; en 1885, el territorio ascendió a la condición de protectorado español ; y en 1957, tras perder una guerra contra el recién-independiente Marruecos, el gobierno español cambió el estatuto jurídico del territorio, que dejó de ser colonia para convertirse en una provincia española, también conocida como “Sáhara Español”.
    Con la creación del Frente Popular de Liberación de Saguía el Amra y Río de Oro (Frente Polisario) en 1973 y el surgimiento del movimiento nacionalista saharaui, sumado al cuadro de crisis del régimen franquista en España, se iniciaba el camino para la descolonización. En 1975, sin embargo, el rey de Marruecos, Hassan II, tenía un plan geopolítico que transformaría el destino de los saharauis [1]. Tras la sentencia de la Corte Internacional de Justicia (CIJ) estableciendo que no había “ningún lazo de soberanía territorial entre el territorio del Sáhara Occidental y el reino de Marruecos” (CIJ, 1975:100), Hassan actuó rápidamente para garantizar que las “rentas estratégicas” de la Guerra Fría le favorecieran. Inició un lobby político en Estados Unidos con el objetivo de garantizar apoyo de aquel país en caso de guerra, presentando el movimiento nacionalista como una amenaza a los intereses de Estados Unidos en la región.
    El primado de la geopolítica luego mostró las cartas. En la mañana siguiente al pronunciamiento de la CIJ, el entonces secretario de Estado de Estados Unidos, Henry Kissinger, informó al presidente Gerald Ford sobre la evolución de la situación : “Marruecos está amenazando con una marcha masiva en el Sáhara Español. La CIJ dio una opinión que decía que la soberanía había sido decidida entre Marruecos y Mauritania. Eso es básicamente lo que Hassan quería” (Mundy, 2005 [2]). Habiendo claramente distorsionado la decisión final de la CIJ, Kissinger pasó a presionar España para que aceptara una solución favorable a Marruecos. En el día 6 de noviembre de 1975, Hassan II inicia la llamada “Marcha Verde”, que reunió alrededor de 350 mil marroquíes para apropiarse del Sáhara Occidental, representando un acto simbólico de “reconquista”. Mauritania también decidió invadir el territorio y, a partir de ese momento, se inició el periodo de guerra que duró hasta 1988, año en que se firmó el alto-fuego [3].
    Con la ocupación militar marroquí, el reino encontró una causa para garantizar la estabilidad del régimen y hacerlo viable económicamente. Las inversiones billonarias para la explotación de recursos naturales del Sáhara Occidental convirtieron a Marruecos en uno de los más grandes exportadores de fosfatos del mundo. Se estima que, apenas en el 2013, haya sido exportadas 2,2 millones de toneladas de fosfatos del Sáhara Occidental –un valor que representa alrededor de 330 millones de dólares (WSRW, 2014). Diversas empresas multinacionales operan en el territorio ocupado, con actividades de prospección, extracción y comercialización de los recursos naturales en detrimento de los intereses del pueblo autóctono, lo que constituye una violación de diversos dispositivos jurídicos internacionales como la IV Convención sobre Derechos y Costumbres de la Guerra en Territorios y sus Anexos, el artículo 33 de la IV Convención de Ginebra de 1949 y el artículo 16 de la Carta de Naciones Unidas sobre Derechos y Deberes Económicos de los Estados, de 1974. La geopolítica de los recursos se mostró aun más evidente cuando, en el 2015, periodistas denunciaron que la pre-candidata demócrata a la Casa Blanca, Hillary Clinton, estaría recibiendo donaciones de cerca de cinco millones de dólares para su campaña a través de la OCP, estatal marroquí que controla una de las mayores minas de fosfatos del Sáhara ocupado (NCR, 2015).
    La fabricación de terroristas del desierto
    Como uno de los principales aliados de Estados Unidos en el mundo árabe, Marruecos ha recibido un significativo apoyo económico y militar, en razón de sus agendas de seguridad y tácticas geopolíticas, que se convierte en rentas estratégicas para que la monarquía persista con su política de ocupación del territorio saharaui. Durante la Guerra Fría, los Estados Unidos temían una expansión soviética en África Subsahariana y convirtiese el Sáhara Occidental en un centro de irradiación de los ideales socialistas. Por lo tanto, no solo era importante que mantuviesen la monarquía estable en aquel periodo, sino que también aseguraran que el Sáhara Occidental se hiciera independiente, por la “amenaza” que representaba a sus intereses. Eso explica en gran medida porque, entre 1975 y 1990, Marruecos obtuvo más de 1/5 del auxilio total de Estados Unidos para África, siendo más de mil millones de dólares en asistencia militar y 1,3 billones de dólares en asistencia económica (Zoubir, 2010:985).
    Con el fin de la Guerra Fría, la “amenaza” no dejó de existir, sino que cambió de rotulo, cuya característica actual es la Guerra Global contra el Terrorismo, liderada por Estados Unidos desde el 2001. La región del Magreb árabe pasa por una reconfiguración de sus dinámicas de seguridad desde que Estados Unidos empezaron a invertir en iniciativas contraterroristas, como la Pan-Sahel Initiative (2001) y el Trans-Sahara Counterterrorism Partnership (2005), con el objetivo de derrotar a Al Qaeda en el Magreb Islámico (AQIM) y otras organizaciones terroristas regionales, como el Boko Haram. Fortaleciendo las capacidades coercitivas de regímenes regionales, sobretodo de Marruecos, esas medidas, con su perspectiva esencialmente militarista, repercutieron negativamente y alimentaron, paradójicamente, grupos que se radicalizaban como respuesta a la represión policial interna de determinados regímenes del Magreb y del Sahel.
    En esa dinámica, el reino de Marruecos pudo aprovecharse una vez más de las rentas estratégicas de la geopolítica global, construyendo mayores barreras para el proceso de independencia y corroborando la construcción de un imaginario (geo)político en el que los saharauis son percibidos como amenaza y los campamentos de refugiados, como un espacio no-gobernado que fomenta actividades de trafico y reclutamiento por organizaciones terroristas locales.
    Pese la presión internacional cada vez más grande para que Marruecos se retire del territorio y acabe con la explotación de los recursos naturales, la estrategia utilizada por el reino como intento de desviar la atención de los problemas internos de su país (paro, represión, pobreza, etc.) y de la comunidad internacional, con tal de conquistar apoyo a la anexión del territorio, se ha dado en gran medida a través del mecanismo de adjetivación del movimiento saharaui como terrorista4.
    La propaganda ideológica del reino de Marruecos, denunciada por muchos académicos y periodistas [4], es difundida por agencias de noticias y think tanksreputados. Un titular de la revista Time, por ejemplo, afirma : “Hay una nueva amenaza terrorista emergiendo en el Sáhara Occidental, y el mundo no está prestando atención” (Time, 2004). De modo semejante, un titular del periódico The Washington Post declara : “Afiliada de Al Qaeda tensiona sus músculos en el Magreb” (The Washington Post, 2011), en referencia a los campamentos del Sáhara Occidental ; y en el think tank Carnegie Endowment, vemos el título de la siguiente investigación : “Hirviendo descontentamente en el Sáhara Occidental” (Boukhars, 2012).
    Ese imaginario político, adherido por algunos de los principales centros de tomada de decisión de Occidente, es extremamente contraproducente para cualquier esfuerzo de reconciliación. Como argumenta la antropóloga Kristina Isidoros :
    “Los Saharauis son notables por observar un islam pacífico y una tradición literaria milenaria. Ellos son el grupo menos probable de querer estar involucrado con alguna ‘entidad de Al Qaeda’ porque su objetivo principal es el de conquistar derechos internacionales aceptables. (…) Cualquier involucración con ‘fundamentalismo extremo’ y ‘terrorismo’ devastaría sus posibilidades de alcanzar su derecho internacional y de retornar a su tierra. (…) Aún, mientras refugiados habitando campamentos, ellos están bajo una extrema observación publica por centenares de visitantes extranjeros como funcionarios humanitarios, políticos y académicos.” (Isidoros, 2010:65)
    Comentario
    Cualquier decisión política para avanzar el proceso de independencia del Sáhara Occidental debe llevar en cuenta la configuración geopolítica que ha propiciado la prolongación del conflicto a un permanente ímpase. Aunque la Minurso aun sea relevante para la manutención del alto-fuego y de la estructura de apoyo humanitario, la ONU ha agotado todas las posibilidades de una reconciliación con base en la negociación y concesión mutua entre las partes, el Frente Polisario y Marruecos. Apenas una visión realista basada en las dinámicas locales e internacionales del poder dan cuenta del hecho que los actuales esfuerzos diplomáticos de la ONU terminaron por beneficiar el reino de Marruecos y su infraestructura millonaria de explotación de los recursos naturales saharauis, además de la urbanización e integración crecientes de la sociedad en territorio ocupado a la monarquía.
    Mientras tanto, los saharauis que sueñan con la independencia permanecen susceptibles a ese gran juego de estrategias políticas cruzadas. En ese sentido, las alternativas políticas para el fin del conflicto pasan necesariamente por el activismo de la sociedad civil de cada país en el mundo, presionando sus respectivos gobiernos a reconocer la independencia saharaui y prohibiendo empresas de participar de actividades de prospección, explotación y comercialización de los recursos naturales del territorio ocupado, que constituye una violación del derecho internacional.
    Lejos de idealizadas, tales iniciativas siguen una tendencia establecida que ya ha surtido efectos bastante positivos para los saharauis. Apenas por dar un ejemplo reciente, el Frente Polisario acabó de ganar una batalla judicial en el tribunal europeo que excluye el territorio ocupado del acuerdo comercial entre Marruecos y la Unión Europea. Según explica la sentencia, sobre la formulación del acuerdo, el Consejo Europeo “debería haber asegurado que no habría indicios de una explotación de los recursos naturales del territorio del Sáhara Occidental bajo control marroquí que pudiese ser realizado en detrimento de sus habitantes y en violación a sus derechos fundamentales” (El País, 2015).
    Pese al vibrante movimiento alrededor del mundo de resistencia no-violenta, los saharauis no descartan la opción de retomar el conflicto armado, en la medida en que hay una sensación de frustración creciente por la marginalización y el silenciamiento frente al mundo. Así, resta la concientización política de una sociedad civil solidaria e involucrada con la independencia saharaui, que presione sus gobiernos para revertir ese cuadro de crisis humanitaria.
    Notes
    [1] Tras la independencia, con el reino extremamente fragmentado, la élite marroquí vio la necesidad de centralizar el poder bajo el sultán Mohamed V, que estaba alineado con los intereses de las potencias occidentales. Entre los partidos políticos marroquíes se destaca el ultranacionalista Istqlal, que redefinió las fronteras políticas del país con el proyecto geopolítico expansionista del “Gran Marruecos”. El nuevo territorio pasaría a abarcar, según el proyecto, un pedazo de Argelia y otro de Mali, toda la Mauritania y el Sáhara Occidental. Como los demás países ya habían se constituido como Estados independientes, la usurpación del Sáhara se ha convertido en el principal eje de la política exterior marroquí.
    [2] Traducción libre y grifo del autor.
    [3] Entre el final de 1975 y el inicio de 1976, millares de saharauis fueron forzados a buscar refugio fuera del territorio por los ataques aéreos marroquíes con bombas de napalm y fósforo blanco –lo que culminó con la muerte de millares de personas. Los saharauis encontraron refugio en la ciudad de Tindouf, sureste de Argelia, donde construyeron los campamentos de refugiados que los abriga hasta hoy. Mauritania se retiró del conflicto en 1979 por cuenta de la fragilidad interna del país.
    [4] Ver, por ejemplo, Conrad (2014) y Isidoros (2010).
    Commentaires
    Rodrigo Duque Estrada es investigador en el Programa de Posgrado en Relaciones Internacionales “San Tiago Dantas” (Unesp, Unicamp, PUC-PSP) y miembro del Grupo de Estudios sobre Conflictos Internacionales (Geci-PUC). Contacto : rodpanzera@gmail.com.
    REFERENCIAS
    BOUKHARS, Anouar. Simmering Discontent in the Western Sahara. Paper para el Carnegie Endowment for International Peace, 2012.
    CONRAD, David. Nowhere Land : After 40 years of fighting in the desert for their unrecognized country, the people of Western Sahara may be on the cusp of collapsing into extremism — and it could be the thing that saves them. Foreign Policy, 2014. Disponible en : https://foreignpolicy.com/2014/06/25/nowhere-land/
    EL PAÍS. La justicia europea anula um pacto comercial com Rabat por el Sáhara. Artigo de Lucía Abellán, 11/12/2015. Disponible en :http://internacional.elpais.com/internacional/2015/12/10/actualidad/1449767752_201741.html
    INTERNATIONAL COURT OF JUSTICE. Summaries of Judgments, Advisory Opinions and Orders : Western Sahara. Disponible en : http://www.icjcij.org/docket/files/61/6197.pdf. Acceso en 2/11/12.
    ISIDOROS, Konstantina. Western Sahara and the United States’ geographical imaginings. Concerned Africa Scholars : US militarization of the Sahara-Sahel Security, Space & Imperialism, Boletim nº 85, Primavera 2010, p. 63-71.
    MUNDY, Jacob. How the US and Morocco seized the Spanish Sahara. Le Monde Diplomatique, 2006. Disponible en : http://mondediplo.com/2006/01/12asahara. Acceso en 2/11/12.
    NATIONAL CATHOLIC REPORTER. Hillary Clinton, phospates, and the Western Sahara. Artículo de Stephen Zunes, 12/05/2015. Disponible en :http://ncronline.org/blogs/ncr-today/hillary-clinton-phosphates-and-western-sahara
    THE WASHINGTON POST. Al-Qaeda affiliate flexing its muscles in the Maghreb. Artículo de Jennifer Rubin, 06/11/2011. Disponible en :https://www.washingtonpost.com/blogs/right-turn/post/al-qaeda-affiliate-flexing-its-muscles-in-the-maghreb/2011/11/05/gIQANMbDqM_blog.html
    TIME. There’s a New Terrorist Threat Emerging in Western Sahara, and the World Isn’t Paying Attention. Artículo de de Per Liljas, 08/08/2014.
    WESTERN SAHARA RESOURCE WATCH. P for Plunder : Morroco’s exports of phospates from occupied Western Sahara, 2012 & 2014. WSRW Report. Junio, 2014.
    ZOUBIR, Yahia. The United States and Maghreb-Sahel Security. International Affairs, nº 85:5, 2009, p. 977-995.
    RITIMO
  • Trece presos saharauis llevan un mes en huelga de hambre para que se anule el juicio militar que les condenó

    (Alfonso Lafarga).- Fue el juicio con menos garantías y mayores condenas en los 40 años de resistencia del pueblo saharaui contra la ocupación marroquí. En una cárcel cerca de Rabat 21 presos políticos saharauis cumplen penas de 20 años a cadena perpetua impuestas por un tribunal militar; trece de ellos llevan un mes en huelga de hambre. Son el grupo de Gdeim Izik, los precursores de la “primavera árabe”.
    Los trece, junto con otros 8 que no secundaron la huelga por motivos de salud, están recluidos en la cárcel de Salé, cerca de Rabat, a 1200 kilómetros de la capital del Sáhara Occidental, El Aaiún, distancia que tienen que recorrer sus familias todas las semanas para una corta visita.
    Mohamed Bashir Boutanguiza, Sidahmed Lemyejed, Ahmed Sbaai, Mohammed Bani, Brahim Ismaili, Sidi Abdullah Abahah, Naama Asfari, Hassan Dah, Mohammed Bureal, Cheikh Bang, Mohammed M’Barek Lefkir, Abdullah Toubali y Bashir Khada se encuentran en huelga desde el 1 de marzo y piden que se anule el juicio militar por el que fueron condenados el 17 de febrero de 2013, su puesta en libertad y ser reconocidos como presos políticos.
    Llevan cinco años y medio privados de libertad, a raíz del violento desmantelamiento por la policía y el ejército marroquí, el 8 de noviembre de 2010, del “campamento de la dignidad”, a 12 kilómetros de El Aaiún, en el que más de 20.000 saharauis reclamaron en el desierto derechos sociales y civiles.
    Las reivindicaciones de Gdeim Izik, fueron consideradas por el lingüista y filósofo norteamericano Noam Chomsky, uno de los más importantes pensadores contemporáneos, el detonante de la primavera árabe, como sucedió en Túnez, Libia y Egipto.
    Las autoridades marroquíes dijeron que durante el asalto murieron once policías, aunque en el juicio, celebrado en febrero de 2013, las defensas denunciaron la ausencia de pruebas incriminatorias y que lasconfesiones fueron obtenidas bajo torturas. La declaración de uno de los acusados iba firmada con su huella dactilar, a pesar de ser una persona con estudios, según relató el abogado Luis Mangrané; la letrada Inés Miranda aseguró que no se procedió a la identificación de los fallecidos. La acusación aportó una caja con bengalas, machetes y cuchillos, las pruebas con las que supuestamente mataron a los agentes, en las que no se hallaron huellas dactilares de los saharauis. Y así muchas irregularidades más.
    Un juicio militar sin garantías
    Tras nueve días de juicio contra 25 acusados, en siete horas de deliberaciones el tribunal militar concluyó que hubo “violencia contra las fuerzas del orden con resultado de muerte, premeditación y mutilación de cadáveres, en grado de autoría o de complicidad ». El resultado fueron nueve condenas a cadena perpetua, una de ellos en rebeldía, cuatro a 30 años de prisión, siete a 25, tres a 20 y dos condenas menores que se consideraron cumplidas por el tiempo que llevaban en prisión. Un recluso quedó en libertad por motivos de salud, con lo que 21 permanecen en la cárcel.
    Las irregularidades y ausencia de garantías fueron denunciadas por observadores internaciones y el Grupo de Trabajo sobre la Detención Arbitraria de las Naciones Unidas concluyó en 2014 que fueron detenciones arbitrarias. Recientemente, Amnistía Internacional, Human Rights Watch, Acción de los Cristianos para la Abolición de la Tortura y la Asociación Saharaui de Víctimas de Violaciones Graves de los Derechos Humanos suscribieron un documento pidiendo la libertad de los presos de Gdeim Izik o un nuevo juicio en un tribunal civil y un grupo deparlamentarios marroquíes del Partido Justicia y Desarrollo (PJD), en el gobierno, solicitaron al rey Mohamed VI el indulto para estos presos saharauis.
    La Asociación Internacional de Juristas por el Sáhara Occidental rechazó en marzo las severas condenas que se impusieron a los presos de Gdeim Izik y consideró que el juicio militar vulneró la legalidad internacional y “tuvo un marcado carácter político utilizado por Marruecos como instrumento contra la población saharaui resistente a la ocupación del Sáhara Occidental”.
    Una de las cadenas perpetuas se impuso a Hassanna Aalia, que en ese momento se encontraba en España; pidió asilo pero el Ministerio del Interior se lo denegó. El 17 de febrero de 2015 la Comisión de Interior del Congreso de los Diputados rechazó con los únicos votos en contra del PP la petición de los grupos de la oposición de instar al Gobierno a rectificar y conceder asilo al activista saharaui. En octubre intervino la Audiencia Nacional y paralizó la orden de expulsión que pesa sobre Aalia.
    Los reclusos en huelga de hambre, además de pedir el reconocimiento del estatuto de presos políticos y la nulidad del juicio militar, quieren llamar la atención de las Naciones Unidas sobre su situación y la de todos los prisioneros políticos saharauis y denuncian las maniobras y obstáculos del Estado marroquí para que se amplíe el mandato de la MINURSO a la vigilancia de los DDHH y se realice el referéndum de autodeterminación del pueblo saharaui.
    Los presos saharauis, varios de los cuales padecen secuelas por las torturas a las que fueron sometidos durante su detención, aseguran quesu estado de salud ha empeorado considerablemente en el mes que llevan sin ingerir alimentos. En la noche del 20 de marzo Sidahmed Lemyejed y Bashir Boutanguiza perdieron el conocimiento y hasta dos horas después no acudió el personal médico de la cárcel. Dos días después Cheikh Banga y Brahim Ismaili tuvieron que ser trasladados al hospital y regresaron por la noche, tras lo que las autoridades marroquíes difundieron un comunicado en el que afirmaron que no estarían haciendo la huelga de hambre según los análisis que les fueron realizados.
    Los reclusos saharauis desmintieron estas afirmaciones y siete de los que no secundaron la protesta, la mayoría por su precario estado de salud, Abdallahi Lakfawni, Hussein Zawi, Mohamed Lamin Haddi, Deich Daff, Khouna Babeit, El Laraabi Bakai y Thalil Mohamed, se unieron durante 48 horas a la huelga de hambre. Solo uno no se sumó por lo delicado de su salud.
    Los reclusos de Gdeim Izik, ya sea en grupo, como la huelga de hambre que hicieron todos ellos durante 38 días en el cuatro trimestre de 2011, o en acciones individuales, han denunciado repetidas veces durante estos cinco años y medio las difíciles condiciones de vida en la prisión y el trato que padecen.
    Las muestras de solidaridad con los reclusos en huelga de hambre, de los que la Delegación de Prisiones y Reinserción Social de Marruecos ha dicho que están en encarcelados por formar parte de una banda de delincuentes y que gozan de todos los derechos garantizados por la ley marroquí, se han expresado por medio de concentraciones en varias localidades españolas y ayunos de 24 horas de forma rotativa en 20 ciudades.
  • A propósito de la resolución de la AG de la ONU 34/37, del 21 de Noviembre de 1979

    A lo largo de este mes de marzo, a raíz de la declaraciones de Secretario General de Naciones Unidas, quien afirmó que Marruecos es una fuerza ocupante del Sáhara Occidental, y de la reacción desmesurada, bronca y beligerante hacia la ONU y su Secretario General por parte de Marruecos, asistimos a un debate centrado en lo acertado o no de esas declaraciones. 
    Ban Ki Moon no ha dicho nada fuera de lo que ya Marruecos había aceptado previamente y que las Naciones Unidad tiene asentado como referente y aprobado en una Asamblea General de este organismo internacional desde los inicios del litigio. 
    Como prueba fehaciente e irrefutable, recordamos la resolución 34/37, del 21 de Noviembre de 1979, que no sólo demuestra que para la Comunidad Internacional Marruecos es una potencia ocupante del territorio del Sahara Occidental, sino que más aún, le solicita poner fin a esta ilegal ocupación.
  • El Presidente del congreso Colombiano, Luis Fernando Velasco Chávez recibió este martes en el congreso de Colombia una importante delegación compuesta por Suelma Beiruk, Vicepresidenta del Parlamento Panafricano

    El Presidente del congreso Colombiano, Luis Fernando Velasco Chávez recibió este martes en el congreso de Colombia una importante delegación compuesta por Suelma Beiruk, Vicepresidenta del Parlamento Panafricano, el Ministro saharaui para las Relaciones con América Latina y el Caribe, Omar Mansur y el embajador Mojtar Labuehi.
    El Presidente del Congreso Colombiano expresó en Bogotá su apoyo a la causa saharaui y a las resoluciones adoptadas por su congreso sobre el tema durante una recepción a la delegación saharaui. El encuentro fue una ocasión para hacer una revisión de las importantes decisiones tomadas, tanto por el Parlamento Panfricano, como por el Congreso de Colombia en apoyo a la autodeterminación del pueblo Saharaui.
    Además de la conferencia celebrada en el senado bajo el título « la ultima colonia en Africa », se celebraron en el teatro principal de la universidad Externado de Colombia, conferencias en las que participaron como ponentes el profesor de Derecho Constitucional , Carlos Ruiz Miguel y Omar Mansur que versaron sobre la cuestión del Sahara Occidental y la reciente evolución del conflicto tras la visita del Secretario General de la ONU Ban Ki Moon. 
  • Carta del preso político saharaui Naama Asfari en el día 31 de la huelga de hambre

    Muchas gracias, querida amiga;
    Las cosas están bien pese a la degradación de nuestro estado de salud. Lo más importante es que nuestra lucha es justa. Es el combate de todo el pueblo, pero también de los pueblos de España, con quien tuvimos relación colonial en el pasado y hoy nos apoyan pese a la posición de sus diferentes gobiernos, en los cuales no tenemos confianza alguna. Hoy el pueblo está de nuestra parta porque ve en nosotros un ejemplo de resistencia ante todas las formas de injusticia.
    El campamento de Gdeim Izik es la resistencia de este pueblo que es pequeño, pero grande como símbolo para todos los pueblos del planeta. Despues de Gdeim Izik varios pueblos nos imitaron pero el problema ha sido la mundialización capitalista e imperialista que ha creado dictaduras y ha convertido el mundo en un lugar donde la ONU, que debía asegurar la justicia, no hace nada ante un régimen torturador de ocupación como es Marruecos.
    Agradecemos mucho vuestro apoyo. Nuestro combate es el vuestro. Nuestra liberación no tendrá sentido si nuestro pueblo permanece en el exilio y la ocupación.
    Ban Ki-Moon es el primer responsable de la ONU, la organización de todos los pueblos y de todos los Estados.
    Hoy, por fuerza de ley, nosotros no somos presos políticos, somos civiles secuestrados, condenados por un Tribunal militar.
    Mi mensaje hoy que quiero que tu difundas en todo el Estado Español es que nosotros estamos determinados a continuar nuestro combate por todos los medios justos. Hoy la huelga de hambre es nuestra arma. Es el arma sin armas que puede mostrar la debilidad e incoherencia del ocupante marroquí.
    Muchas gracias.
    Este es un mensaje que era la respuesta a una amiga y se ha convertido en un agradecimiento a todos los amigos de toda Europa.
    Naama Asfari,
    31 de marzo de 2016.
    Prisión de Salé, Rabat.
    En la misma celda nº3 que Mohamed Mbark Lafkir
  • El esfuerzo de las Naciones Unidas en el contencioso del Sahara Occidental

    INTRODUCCIÓN
    Este mes de febrero, se han cumplido 40 años desde que un 26 de febrero del año 1976, España comunicara al secretario general de la ONU que, a partir de dicha fecha, daba por terminada su presencia en el territorio del Sahara Occidental después de noventa y tres años de permanencia.
    España, como potencia administradora en virtud del artículo 73 de la Carta de las Naciones Unidas, cedía, en el año 1976, según lo establecido en los acuerdos tripartitos de Madrid, el territorio del Sahara Occidental a Marruecos y a Mauritania, que se convertían en potencias ocupantes, dejando un proceso de descolonización inconcluso.
    Analizamos en este documento el trabajo de las Naciones Unidas que, a través de distintos mecanismos jurídicos, ha intentado dar una respuesta efectiva al contencioso del Sahara Occidental, una controversia que desde el año 1976 ocupa los esfuerzos de la comunidad internacional.
    LAS NACIONES UNIDAS Y EL MANTENIMIENTO DE LA PAZ
    La comunidad internacional ha establecido una serie de mecanismos jurídicos con el objetivo de dar solución a los conflictos internacionales a través de un principio básico: «el arreglo de las controversias internacionales por medios pacíficos». Será en la propia Carta de las Naciones Unidas del año 1945, donde se consagrarán este principio establecido en su artículo 2.3 respecto a la resolución de controversias:
    «Los miembros de la Organización arreglarán sus controversias internacionales por medios pacíficos de tal manera que no se pongan en peligro ni la paz y la seguridad internacionales ni la justicia».
    El Sahara Occidental es un territorio no autónomo (TNA) y como tal, figura desde el año 1960 en la lista de TNA de la ONU y en la agenda de la Cuarta Comisión (Política Especial y de Descolonización) de octubre del año 2014 donde la Asamblea General aprueba el programa de trabajo y calendario de la Comisión Política Especial y de Descolonización (Cuarta Comisión) para el sexagésimo noveno período de sesiones de la Asamblea General .
    La Resolución 2625 (XXV) de la Asamblea General de las Naciones Unidas, del 24 de octubre del año 1970, afirma que:
    «El territorio de una colonia u otro TNA tiene, en virtud de la Carta, una condición jurídica distinta y separada de la del territorio del Estado que lo administra; y esa condición jurídica distinta y separada conforme a la Carta existirá hasta que el pueblo de la colonia o el territorio no autónomo haya ejercido su derecho de libre determinación de conformidad con la Carta y en particular, con sus propósitos y principios» .
    El objetivo de esta resolución, que declara que la condición jurídica de un TNA es distinta y separada de la del territorio del Estado que lo administra, es impedir la asimilación jurídica del territorio colonial al de este, y tiene un doble destinatario: en el territorio mismo y en sus habitantes.
    En el año 1945, la Carta de las Naciones Unidas proclamó como uno de los propósitos y principios de las Naciones Unidas, «el respeto por el principio de la igualdad de derechos y por la libre determinación de los pueblos, , cuyo significado implica que el pueblo de una colonia o territorio dependiente, decide sobre la futura condición de su país.
    En las décadas siguientes, más de 80 territorios coloniales se independizaron como resultado de la libre determinación y otros Territorios eligieron la libre asociación o la integración con un Estado independiente.
    En el año 1960, se adoptó la Declaración sobre la concesión de la independencia a los países y pueblos coloniales, que definió algunos de los principios de la descolonización.
    En el año 1975, mediante los Acuerdos Tripartitos de Madrid se decidirá el abandono por parte de España del territorio del Sahara, siendo ocupado por Marruecos y Mauritania. Dichos acuerdos, no supondrán una transferencia de soberanía sobre el territorio, ni el estatus de potencia administradora a los firmantes de los mismos.
    Las Naciones Unidas han realizado a lo largo de estos años un trabajo de acompañamiento y de intensa actividad normativa. Un trabajo normativo a través de 179 instrumentos jurídicos entre resoluciones e informes que no han permitido aún una solución efectiva del conflicto, y a su vez, un acompañamiento a través de la MINURSO en la operación de mantenimiento de la paz más antigua del continente.
    EL SAHARA OCCIDENTAL COMO TERRITORIO NO AUTÓNOMO (TNA)
    En el año 1945, la Carta de las Naciones Unidas proclamó «el respeto por el principio de la igualdad de derechos y por la libre determinación de los pueblos». En la Carta se define un territorio no autónomo (TNA) como el territorio «cuyo pueblo todavía no ha alcanzado un nivel pleno de autogobierno». En el año 1946, varios Estados miembros de la ONU identificaron una serie de territorios bajo su administración que no eran autónomos y los incluyeron en una lista de la ONU.
    Con el ingreso de España en el año 1955 en la Organización de las Naciones Unidas, después de una larga época de aislamiento del régimen franquista, nuestro país se comprometía a aceptar y cumplir con la Carta de las Naciones Unidas, con los documentos y principios que se habían establecido en relación con los procesos de descolonización.
    El capítulo XI de la Carta de Naciones Unidas del año 1945 contiene una Declaración sobre los territorios no autónomos, que se definen como aquellos «territorios cuyos pueblos no hayan alcanzado todavía la plenitud del gobierno propio».
    Los títulos XI, XII y XIII de la Carta se ocupan de los territorios no autónomos y de las relaciones de estos con las metrópolis y las potencias fiduciarias; artículos 73 a 91; en el artículo 73, se destaca lo siguiente:
    «Los miembros de las Naciones Unidas que tengan o asuman la responsabilidad de administrar territorios cuyos pueblos no hayan alcanzado todavía la plenitud del gobierno propio, reconocen el principio de que los intereses de los habitantes de esos territorios están por encima de todo, aceptan como un encargo sagrado la obligación de promover en todo lo posible, dentro del sistema de paz y de seguridad internacionales establecido por esta Carta, el bienestar de los habitantes de esos territorios, y asimismo se obligan:
    a. a asegurar, con el debido respeto, la cultura de los pueblos respectivos, su adelanto político, económico, social y educativo, el justo tratamiento de dichos pueblos y su protección contra todo abuso; […]
    b. a transmitir regularmente al secretario general, a título informativo y dentro de los límites que la seguridad y consideraciones de orden constitucional requieran, la información estadística y de cualquier otra naturaleza técnica que verse sobre las condiciones económicas, sociales y educativas de los territorios por los cuales son respectivamente responsables, que no sean de los territorios a que se refieren los capítulos XII y XIII de esta Carta».
    Con esta petición de información, por parte de la ONU a España sobre sus territorios no autónomos (TNA), se inician los apuros para la diplomacia del general Franco.
    Se consulta a nuestro país si administra territorios no autónomos. La respuesta española fue negativa; «no se administran territorios no autónomos», y esto es así, ya que el Estado español había «provincializado» el África Occidental española. Aduciendo que los territorios de los que se pedía información eran provincias y que España no se sentía concernido por el artículo 73.
    El Decreto de Presidencia de 10 de enero de 1958 determinaba que tanto Ifni como el Sahara Occidental no eran colonias sino «provincias ultramarinas» (Martínez Millán, 1991: 193).
    En el año 1960 y ante la presión internacional, el gobierno español reconocerá que Ifni, el Sahara Occidental, Río Muni y Guinea eran territorios no autónomos y no provincias. Para España, un país recién incorporado a la esfera internacional, no era lo más adecuado iniciar un enfrenamiento con los organismos de la ONU en un proceso de descolonización (Martínez Millán, 1991: 193). España quedará obligada, contra su parecer, a reconocer que estaba en posesión de TNA y que debía transmitir información sobre ellos.
    En el año 1965, la XX Asamblea General de las Naciones Unidas trató la cuestión del Sahara Occidental, adoptándose la resolución 2072 en la que pide a España el cese de la «dominación colonial»:
    «Pide encarecidamente al Gobierno de España, como potencia administradora, que adopte inmediatamente todas las medidas necesarias para la liberación de los territorios de Ifni y del Sahara español de la dominación colonial y que, con ese fin, emprenda negociaciones sobre los problemas relativos a la soberanía presentados por estos dos territorios» .
    Así, la Asamblea General de Naciones Unidas en base al «deseo de la comunidad internacional de poner fin al colonialismo en todas partes y en todas sus formas» (Resolución AN ONU 1514 XV, de 14 de diciembre de 1960), urgía al gobierno español como potencia administradora a mostrar su intención de descolonizar el Sahara.
    Como hemos visto, el régimen franquista va a esclarecer la realidad jurídica del territorio del Sahara occidental en el año 1975, con la Ley 40/1975, de 19 de noviembre.
    España reconoce al Sahara español como territorio no autónomo, reconoce asimismo que ha estado sometido a un régimen peculiar con analogías al régimen provincial, y que «nunca ha formado parte del territorio nacional». La Ley, solo contiene un único artículo mediante el cual:
    «Se autoriza al Gobierno para que realice los actos y adopte las medidas que sean precisas para llevar acabo la descolonización del territorio no autónomo del Sahara, salvaguardando los intereses españoles».
    El precepto tiene como objetivo llevar adelante el proceso de descolonización del territorio no autónomo del Sahara español.
    El 26 de febrero del año 1976, España «cesa su participación en la administración temporal del Sahara». España comunicará al secretario general que a partir de dicha fecha daba por terminada su presencia en el territorio del Sahara y que estimaba necesario hacer constar que España se consideraba a partir de ese momento exenta de toda responsabilidad de carácter internacional en relación con la administración del territorio, en vista de que había cesado su participación en la administración «temporal» establecida para el territorio.
    En el año 1990 la Asamblea General reafirmó que la cuestión del Sahara Occidental era un problema de descolonización que debía ser resuelto por el pueblo del Sahara Occidental.
  • L’Algérie espère que la France va aider à régler la question sahraouie dans le cadre de la légalité internationale

    ALGER – L’Algérie « garde toujours de bons espoirs » que la France va « véritablement » aider la région à régler la question sahraouie dans le cadre de la légalité internationale, a indiqué mardi à Alger le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra.
    « Nous avons toujours de bons espoirs que l’administration du président François Hollande va véritablement aider la région à régler cette question dans le cadre de la légalité internationale et dans la satisfaction de la doctrine des Nations unies en matière de décolonisation », a déclaré M. Lamamra lors d’une conférence de presse animée conjointement avec son homologue français, Jean-Marc Ayrault, à l’issue de leurs entretiens.
    Le ministre a tenu à préciser que M. Ayrault est a la tête du ministère français des Affaires étrangères depuis quelques semaines et que le conflit du Sahara Occidental « dure depuis plus de 40 ans et revient épisodiquement dans notre dialogue politique ».
    « Je ne suis pas historien, mais je ne vous cacherai pas que c’est l’un (conflit sahraoui) des principaux désaccords entre la politique extérieure de l’Algérie et celle de la France », a-t-il relevé.
    Pour le chef de la diplomatie algérienne, les Nations unies sont à un « tournant crucial, peut être décisif » à l’occasion de la présentation du rapport du secrétaire général sur la question sahraouie.
    Lamamra a exprimé, à cette occasion, le souhait de l’Algérie de voir les Nations unies « prendre les décisions qui s’imposent afin que la communauté internationale puisse, enfin, s’acquitter de ses responsabilités historiques pour l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental ».
    « Nous pensons que la France trouverait absolument un rôle à la mesure de son histoire, de son pouvoir et de ses responsabilités dans le soutien et la conduite d’un processus qui permettra au Maghreb arabe d’aller vers un destin collectif et unitaire avec la satisfaction du droit naturel du peuple sahraoui à l’autodétermination », a-t-il soutenu.
    « Nous sommes à un moment où il faut savoir dire que le pire n’est pas sûr et que le pire n’est pas le destin de notre région », a conclu M. Lamamra.
    L’Algérie et la France pour la stabilité et la construction de la paix durable dans la région— 30 mars 2016
    L’Algérie et la France partagent « le même objectif », celui de « la stabilité et la construction d’une paix durable » dans la région, a indiqué mardi à Alger, le ministre français des Affaires étrangères et du Développement international, Jean-Marc Ayrault.
    « Nous partageons un même objectif, celui de la stabilité de toute cette région et aussi de la construction d’une paix durable », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse conjointement animée avec son homologue algérien, Ramtane Lamamra.
    Il a ajouté que les deux pays avaient aussi « la même préoccupation de lutter avec acharnement contre le terrorisme », mais également de présenter à la jeunesse des deux pays « des perspectives d’avenir et d’espoir et c’est ce que nous voulons construire ensemble et je viens ici en tant qu’ami de l’Algérie et en tant partenaire de la relation franco-algérienne ».
    Ayrault a relevé qu’il était en Algérie pour renouveler un message « d’amitié » et d’une coopération « de plus en plus étroite et confiante » dans le cadre du partenariat d’exception, décidé par les présidents François Hollande et Abdelaziz Bouteflika et « qui nous appartient de mettre en oeuvre ».
    Le chef de la diplomatie française a indiqué que la réunion prochainement du Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français (CIHN) sera l’occasion d’aborder plusieurs sujets économiques, notamment le rôle des groupes français comme PSA Peugeot Citroën, Renault et Alstom.
    Il a dit espérer qu’à cette occasion seront annoncées d’importantes décisions qui seront « à la fois utiles pour l’Algérie et la France, puisqu’il s’agit d’une véritable coopération économique », relevant que des accords en matière de santé, d’éducation seront notamment signés.
    « Nous pouvons parfaitement amplifié notre coopération mutuelle, au moment ou l’Algérie est engagée dans un processus important de diversification de son économie. C’est dans ce sens qu’il faut aller et c’est dans ce sens que nous allons depuis plusieurs années », a-t-il souligné .
    Interrogé sur la montée de l’islamophobie en France, notamment dans le sillage des attentas de Paris et de Bruxelles, M. Ayrault a rétorqué que « nous sommes attachés à la liberté de conscience, la liberté religieuse et de culte, et nous veillons pour qu’il en soit ainsi pour tous les croyants et les non-croyants, qui doivent être respectés, c’est le rôle de l’Etat, le rôle de la République d’y veiller ».
    « Nous faisons en sorte que nous n’entrions pas dans une forme de spirale absurde, qui consisterait: parce qu’il y a des attentats et que certains, qui les pratiquent se réclament de l’Islam pour que tous les musulmans soient mis dans cet opprobre, et c’est pour ça que nous voulons en permanence rappeler que l’immense majorité des français musulmans qui sont croyants et pratiquants n’adhèrent absolument pas à cette radicalité et doivent être respectés », a-t-il souligné.
    Il a soutenu, dans ce cadre, que les premières victimes en nombre des attentats étaient souvent des personnes de confession musulmane, « nous ne devons pas l’oublier ».
    L’ancien Premier ministre français a assuré, dans ce sillage, que « nous devons nous défendre pour assurer la sécurité de nos concitoyens, chacun dans son pays » et coopérer pour lutter contre le terrorisme.
    « Nous l’avons évoqué pour des dossiers régionaux mais ça vaut aussi pour la coopération franco-algérienne, en matière de renseignement que nous pouvons renforcer et échanger nos expériences en matière de lutte contre la radicalisation d’une petite partie de la jeunesse qui est tentée par cette aventure et qui conduit à la pire des horreurs », a-t-il dit.
    Concernant le processus de paix au Proche-Orient, M. Ayrault a indiqué que la France « est engagée pour que nous n’acceptions pas le statu quo qui prévaut dans cette région et qui conduit à la désespérance et à la violence ».
    « Nous avons besoin de toutes les forces qui sont prêtes à faire reculer cette situation dramatique et s’inscrire dans la perspective qui est la seule possible de deux Etats, Israël et la Palestine vivant en sécurité », a-t-il estimé.
  • Trop, c’est trop…

    » L’entière responsabilité, en cas de reprise du conflit armé, incombera au sulfureux tandem Paris-Rabat « .
    Par Ali Oussi :
    Alger a bien fait de tancer, comme il se doit, ses vis-à-vis parisiens par rapport à leur criminel et condamnable soutien à la politique colonialiste du Maroc. Lamamra, dont la pondération diplomatique est quasi-légendaire, a donc sciemment eu un » écart » que n’importe quel esprit lucide et éclairé se devait de saluer avec toute la force voulue. 
    Sans le soutien français, en effet, le Maroc n’avait aucune chance de remporter son bras de fer contre Ban Ki-Moon, le secrétaire général de l’ONU. Le droit international étant, comme de juste, du côté de celui-ci. Or, non seulement Ban s’est vu forcé de reculer piteusement, remettant en cause le peu de crédibilité qui restait encore à » ce machin « , mais en plus Rabat, gonflée de cette même arrogance qui avait fait la force du crapaud face au bœuf, a rejeté de manière cinglante et inélégante les » regrets » de Ban Ki-Moon. 
    Il faut dire que le Maroc, renforcé dans sa démarche par l’attitude honteuse de la France, se sent désormais pousser des ailes dans l’accomplissement de sa politique colonialiste, basée sur le fait accompli, calquée sur celle opérée par l’entité sioniste dans les territoires occupés palestiniens. Non, le Maroc ne rappellera pas le personnel civil de la Minurso, trop heureux qu’il est d’avoir vidé cette structure onusienne de son caractère politique, basé sur la préparation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui. En revanche, il accepte très volontiers le maintien du personnel militaire, chargé du respect du cessez-le-feu. 
    Aujourd’hui, la France assume l’entière responsabilité face à cette aggravation inédite de la question sahraouie. Les risques d’une reprise du conflit armé (maintes fois brandi par les dirigeants du front Polisario) ne sont désormais plus une simple vue de l’esprit. La menace devient tout aussi directe que réel. Les représentants légitimes du peuple sahraoui, face à l’épuisement de l’ensemble de leurs voies de recours pacifiques, ne peuvent que s’y résoudre en désespoir de cause. L’entière responsabilité, en cas de reprise du conflit armé, incombera au sulfureux tandem Paris-Rabat.
    D’ores et déjà, l’organisation internationale, Oxfam, basée à Londres, s’inquiète en s’exclamant du fait que, je cite, » les développements récents au Sahara Occidental occupé marqués par l’expulsion des membres de la mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental (MINURSO) et la fermeture de son bureau de liaison à Dakhla (territoires sahraouis occupés) par le Maroc, constituent une menace pour la stabilité régionale.
    No comment…
    A.O.