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  • L’Algérie recevra le Sahara Occidental en match amical

    Ce sera une grande première pour les Sahraouis : leur équipe va disputer le premier match international de son Histoire. En qui d’autre comme meilleur adversaire que l’Algérie pour ce grand évènement ?
    En effet, la Fédération, qui dans un premier temps avait annoncé que l’EN ne disputerait pas de match amical cette année, semble être revenue sur sa décision. Un match amical sera disputé à Blida entre les deux sélections le 26 mai prochain. Étant donné que cette date ne corresponde pas au calendrier FIFA, nous verrons très certainement une équipe d’Algérie A’, constituée majoritairement de joueurs locaux.
    Une nouvelle qui risque de faire grincer des dents côté marocain. En guise de représailles, la chaîne 2M diffusera, à l’heure exacte du match, une rediffusion de la rencontre Maroc – Algérie de 2011 (4-0).
  • L’ONU est tenue de se taire pendant que le Maroc massacre

    Toute invasion militaire commence par un bain de sang. Au Sahara Occidental, les nombreuses fosses communes découvertes dénocent une véritable politique de génocide pratiquée contre le peuple sahraoui. Emprisonnements, enlèvements, disparitions, tortures, était le quotidien de la population sahraouie dans les villes occupées par le Maroc.
    Dans cette barbarie, Rabat était soutenu et encouragé par la France et les Etats-Unis au nom de la lutte contre l’hégémonie de l’URSS et de la doctrine socialiste. Un faux prétexte visant à cacher les véritables raisons de la position de la France qui convoitait les ressources naturelles du Sahara Occidental. La preuve ? 25 ans après la fin de la guerre froide, Paris continue de soutenir l’occupation marocaine et offre son parapluie pour protéger le Maroc au Conseil de Sécurité contre toute tentative d’appliquer la légalité internationale et les résolutions des Nations Unies.
    Pire encore, la France, patrie des droits de l’homme, impose son veto contre toute décision visant à protéger les sahraouis contre la répression dans les territoires occupés du Sahara Occidental. Depuis plusieurs années, l’ONU tente d’élargir la mission de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme dans l’ancienne colonie espagnole et se heurte au nyet de la France.
    Grâce au soutien français, une répression sauvage s’est abattue et continue de l’être sans commune mesure contre la population civile sahraouie. 
    Des milliers de victimes d’une effroyable et odieuse répression sont réduits au silence au nom des phosphates, de l’uranium et des plats des poissons servis dans les tables de l’Europe. Un black-out qui a converti le territoire sahraoui en une prison à ciel ouvert. Arrestations arbitraires, interdiction de toute manifestation, assassinats extrajudiciaires, sous l’œil complaisant de la communauté internationale.Un véritable crime contre l’humanité celui commis dans la dernière colonie d’Afrique. 
    Le monde dit libre, portant l’habit des droits de l’homme et coiffé d’une démocratie à géométrie variable se tait alors que le peuple sahraoui est victime d’une grave et meurtrière injustice. Face à cette hypocrisie de la France, quelle alternative reste aux sahraouis si ce n’est reprendre les armes pour se défendre contre les prédateurs marocains et français ?
  • Communiqué de presse du CABINET ANCILE à propos de l’expulsion de Me METTON du Maroc ce jour 7/04‏

    Communiqué de presse
    Maroc – Arrestation arbitraire puis expulsion d’avocats de prisonniers saharaouis de Gdeim Izik
    Mercredi 6 avril, un groupe d’avocats de prisonniers politiques saharaouis ainsi qu’un professeur de droit et un magistrat ont été interpellés, arrêtés, pour être au final expulsés du Maroc. 
    A 18 heures (heure locale), Me Ingrid Metton, avocate française, Eric David, professeur de droit international belge, Jesus Maria Martin Morillo, magistrat espagnol ainsi que Me Maria Nieves Cubas Armas, Me Juan Carlos Gomez Justo et Me Altamira Guelbenzu Gonzalo, tous trois avocats espagnols, ont été arrêtés par la police marocaine à leur hôtel. Me Ingrid Metton se rendait à Rabat afin de pouvoir défendre Monsieur Namaa Asfari qui observait une grève de la faim depuis 36 jours pour protester contre la torture infligée par l’appareil sécuritaire marocain et contre les conditions indignes de sa détention. 
    Cette arrestation intervient la veille de la conférence de presse organisée par la délégation pour dénoncer l’injustice subie par les détenus sahraouis.
    Selon Me Joseph Breham : « arrêter et expulser des avocats agissant dans le cadre de leur mission de défense signe le mépris du Maroc pour les droits de la défense et les canons du procès équitable. La légion d’honneur attribuée par le gouvernement français au patron des services de sécurité marocains, que nous dénoncions fermement, résonne comme autant de signes d’encouragement de ce dernier dans sa dérive autoritaire. Dérive qui a abouti hier à la violation d’un des droits les plus fondamentaux, celui de choisir son avocat. » 
    « Dans le même temps, le cabinet Ancile Avocats remercie les autorités diplomatiques françaises, espagnoles et belges, ainsi que le barreau de Paris pour leur mobilisation immédiate et décisive. 
    Contacts médias : 
    Me Joseph Breham, avocat, 01 44 54 38 90 
  • Ni solution politique, ni droits de l’homme, ni droits économiques

    «Nous estimons que ce conflit (le conflit du Sahara Occidental, ndlr) aurait dû être résolu depuis longtemps. Le secrétaire général de l’ONU a nommé un envoyé spécial en la personne de Christopher Ross. Les Etats-Unis soutiennent ses efforts», se contentera de dire Joseph Mcmillan, Joseph Mcmillan, l’adjoint principal de l’assistant du secrétaire américain à la défense chargé des affaires de sécurité internationales, une visite en Algérie en novembre 2010.
    Six ans après, les deux mandataires de l’ONU ont été malmenés par le Maroc qui ne veut d’autre solution que celle qu’il a dictée. Pire encore, il prend en otage, en toute impunité, la population du Sahara Occidental dont le territoire a été converti en prison géante à ciel ouvert interdite aux étrangers qui n’embrassent pas les thèses marocaines.
    La police marocaine vient d’arrêter une délégation de juristes arrivée au Maroc mardi pour s’enquérir et soutenir les prisonniers sahraouis de Gdeim Izik qui se trouvaient en grève de la faim depuis 37 jours. Parmi eux figurent une avocate française, Me Ingrid Metton, un professeur de droit belge, un magistrat et 3 avocats espagnols. Après avoir déclaré dans un commissariat, les membres de la délégation ont été conduits dans un hôtel pour être expulsés jeudi vers l’Espagne.
    Gràce au soutien de la France au Conseil de Sécurité, le Maroc peut se permettre, non seulement bloquer toute solution basée sur la légalité internationale, mais aussi maintenir un état de siège sur les territoires du Sahara Occidental pour continuer à réprimer et terroriser la population sahraouie. Une population exposée à une répression aveugle et de barbare, avec son lot quotidien de viols, de vols, d’exécutions extrajudiciaires, de disparitions, d’arrestations arbitraires, de procès à huis clos sans observateurs internationaux. Rabat se permet même d’expulser des prestigieuses ONG comme Amnesty International.
    La population sahraouie est soumise aussi à un chantage économique avec des subventions étatiques qui sont coupées en cas de reproches à un membre d’une famille quelconque. Au moment où le Maroc profite de la spoliation des ressources naturelles du Sahara occidental. 
    Le Maroc, défiant toute légalité internationale, exploite les ressources halieutiques sahraouies sur toute la mer territoriale et a même osé signer des contrats pour la prospection du pétrole au Sahara.
  • Terrorisme : La piste du hachich marocain

    Attentats : « Daech s’appuie sur les réseaux criminels du Rif marocain »
    L’historien Pierre Vermeren explique comment l’Etat islamique a recruté des jeunes issus de cette région rebelle du nord du Maroc, marquée par la délinquance et le trafic de drogue.
    Pierre Vermeren est professeur d’histoire du Maghreb contemporain à l’université de Paris-I Panthéon-Sorbonne et membre du laboratoire Imaf (Institut des Mondes africains). Il a récemment publié « la France en terre d’islam. Empire colonial et religions, XIXe-XXe siècles » (Belin, 2016).
    Vous établissez qu’une large majorité des auteurs des attentats de Bruxelles et de Paris sont originaires du Rif, au Maroc. Comment expliquez-vous ce fait ?
    – On trouve déjà des Rifains dans les attentats de Madrid en 2004, ou même au sein du gang de Roubaix dans les années 1990. Dans le cas des attentats de novembre à Paris, ou de ceux de Bruxelles, nous parlons de réseaux de dizaines d’individus, majoritairement des Marocains du Rif. Les Abaaoud, les Abdeslam sont d’origine rifaine, pour ne citer que deux cas connus et récents.
    Le Rif est une région pauvre du nord du Maroc qui a subi une histoire cruelle tout au long du XXe siècle, en partie du fait des guerres coloniales. Une région rebelle qui célèbre encore aujourd’hui la mémoire de l’icône indépendantiste Abd el-Krim, de la République du Rif, un fait tabou au Maroc où être islamiste est moins grave qu’être républicain ou assimilé. Et les Rifains ont subi, à plusieurs reprises dans leur histoire, une répression terrible pour cette raison.
    Les hommes ont donc fui par centaines de milliers, s’installant d’abord en Algérie française, puis dans le Nord-Pas-de-Calais pour travailler dans les mines, en Belgique, aux Pays-Bas et plus tard en Espagne.
    Cette région a une autre particularité : durant la période coloniale, le sultan du Maroc avait accordé aux Rifains le privilège de la culture du kif, devenu haschisch. Le Rif est ainsi devenu la principale zone mondiale de production de cette drogue. Grâce à l’immigration rifaine en Europe, et à la faveur de la crise économique des années 1980 marquée par la fermeture des mines, certains clans sont devenus les plus grands exportateurs et distributeurs de haschisch en Europe. Une véritable « industrie lourde » qui représente 10 à 12 milliards de dollars de chiffre d’affaires par an depuis quarante ans.
    Ce sont des trafiquants qui n’ont peur de rien, habitués à passer les frontières, à avoir des armes. C’est dans ces réseaux criminels, du fait de leur histoire, de leur marginalité au Maroc et de leur hostilité à l’égard du pouvoir, qu’un islamisme radical s’est développé, notamment en Belgique. Et l’Etat islamique a été très bien inspiré de les utiliser à son profit. La rencontre est malheureusement explosive.
    Comment le radicalisme religieux s’est-il enraciné dans ce terreau ?
    – C’est un phénomène qui prend souche dans un milieu radicalisé et conservateur sur le plan des mœurs. Les Rifains en veulent énormément au Maroc, et à leurs anciennes puissances coloniales. Ils réfutent souvent l’islam marocain dirigé par le roi. C’est l’histoire d’Abd el-Krim qui, lui-même, lors de son exil au Caire après 1947, est devenu un frère musulman. Cette population est souvent en rupture de ban par rapport à l’orthodoxie islamique marocaine.
    Le Rif est au départ une société berbère pieuse de confréries soufies. Mais les Rifains en exil se sont autonomisés progressivement, ont parfois connu une déshérence idéologique ou religieuse, et ont cherché de nouvelles affiliations. L’une d’elles est le salafisme, mais on trouve aussi le chiisme révolutionnaire ou l’islam des Frères musulmans.
    Les prédicateurs salafistes en Europe, et en particulier en Belgique, ont ciblé les jeunes immigrés rifains et les ont culpabilisés à propos de la délinquance, les appelant à se racheter par une cause « sacrée ». Le terrain était particulièrement favorable. Et les Belges ont laissé faire, avec le résultat que l’on voit : on évoque le départ en Syrie de huit cents jeunes maroco-belges, un chiffre proportionnellement record en Europe.
    Pourquoi avoir ainsi fermé les yeux ?
    – Les Belges n’ont aucune expérience coloniale dans le monde arabe, ne connaissent au départ rien à l’islam. C’est, comme la France, un pays laïque. La religion y est donc une affaire privée. Et puis, contrairement à la France, la Belgique n’a pas laissé travailler les policiers marocains. Leur calcul était sensiblement le même que celui des Britanniques avec leur « Londonistan » des années 1990 : on n’intervient pas, on laisse faire les islamistes, et ainsi on sera protégé. Et cela se retourne contre eux, comme cela a fini aussi par déraper en Grande-Bretagne avec les attentats de Londres en 2005.
    Il est nécessaire de prendre en compte cette dynamique rifaine – totalement étrangère à ce qui s’est passé en janvier 2015 à Paris – dans la lutte contre Daech. L’Etat islamique a construit un discours de radicalité religieuse, mais il s’appuie sur un faisceau de causes religieuses, politiques, d’idéologie et de réseaux criminels qu’il est urgent de démêler.
    Propos recueillis par Céline Lussato
  • Marruecos – Detención de una delegación internacional de abogados de apoyo a los presos de Gdeim Izik

    Acción de los Cristianos para la Abolición de la Tortura, 6 de abril de 2016
    Comunicado de prensa
    Una delegación enviada por el Colectivo Internacional de abogados de apoyo a los presos políticos saharauis de Gdeim Izik fue arrestada el miércoles, 6 de abril en Rabat.
    A las 18 horas (hora local), La Sra. Ingrid Metton, el abogado francés Eric David, la asistente francesa Joelle Toutain, el profesor de derecho internacional belga, Jesús María Martín Morillo, magistrado español, Sra. María Nieves Cubas Armas , Sr. Juan Carlos Gómez Justo, Sra. Altamira Gonzalo Guelbenzu y el Sr.Francisco Eses, los cuatro abogados españoles, fueron detenidos por la policía marroquí en su hotel. Ellos estaban en una misión a Marruecos con el fin de proporcionar apoyo a los presos de Gdeim Izik que observaron una huelga de hambre durante 36 días para protestar contra su tortura y la detención arbitraria.
    Esta detención se produce en vísperas de la conferencia de prensa organizada por la delegación para denunciar la injusticia sufrida por los detenidos saharauis.
    “Acabamos de enterarnos de que su expulsión está en marcha”, dijo Helen Legeay, responsable de los programas norte de África / Oriente Medio de la ACAT. “Los ataques a la libertad de expresión son cada vez más frecuentes en el reino de Marruecos. La suerte reservada a los opositores marroquíes es mucho peor que la sufrida por los visitantes extranjeros que demuestren su apoyo. “
    “El colectivo internacional de abogados llama el canciller francés, belga, español y de la Unión Europea para denunciar públicamente esta detención arbitraria solamente motivada por el apoyo de la delegación a los presos políticos”, dijo Joseph Breham, miembro del colectivo que iba a unirse a la delegación esta noche.
    Contactos para los medios:
    Pierre Motin, 01 40 40 40 24/06 12 12 63 94 pierre.motin@acatfrance.fr
    Sr. Joseph Breham, abogado, 06 10 54 46 33
  • El Sáhara Occidental, 40 años de conflicto latente

    En cuatro décadas nuevas realidades han visto la luz y muchas cosas han cambiado: la sociedad, las ideas, el propio paisaje se han transformado, la realidad es más compleja, lo que afecta al conflicto y a su resolución
    Isaías Barreñada
    6 DE ABRIL DE 2016
    En febrero de 1976 España se retiró del Sahara Occidental sin haber cumplido con sus obligaciones, asumidas ante las Naciones Unidas, de propiciar una descolonización plena y conforme a derecho que conllevara un referéndum de autodeterminación de la población autóctona. Al contrario, tras un oscuro apaño (los Acuerdos Tripartitos de Madrid) se permitió la anexión del territorio por parte de Marruecos y Mauritania y se abandonó a su suerte a la población. Esto dio lugar al inicio de un conflicto armado que duraría tres lustros y una situación de conflicto latente que perdura hasta hoy. Durante este tiempo, la cuestión de fondo sigue vigente: la población saharaui tiene un derecho reconocido a decidir su futuro y no ha podido ejercerlo; el derecho internacional respecto a la descolonización sigue siendo el referente. Sin embargo en cuatro décadas nuevas realidades han visto la luz y muchas cosas han cambiado; la sociedad, las ideas, el propio paisaje se han transformado, la realidad es más compleja; lo que afecta al conflicto y a su resolución.
    Tras la derrota de Mauritania en la guerra con los saharauis en 1978 y su renuncia a cualquier pretensión territorial, Marruecos es el ocupante de facto de la mayor parte del Sahara Occidental. Este Estado no dispone de un título legal de soberanía, ni es el administrador del Territorio No Autónomo (categoría que la comunidad internacional atribuye a la excolonia española). Es simplemente un ocupante, ilegal, y la anexión no tiene ningún reconocimiento internacional (de hecho la mayor parte de los representantes diplomáticos extranjeros en Rabat se abstienen de visitar esa región y cada vez más empresas son conscientes de las implicaciones legales de tener allí actividades). Durante cuarenta años Rabat se ha empeñado en consolidar y hacer irreversible su anexión mediante la colonización humana, el despliegue de infraestructuras y la explotación de los recursos naturales de la zona. A la par, ha buscado legalizar esos hechos consumados, primero a través de negociaciones que abocasen al reconocimiento de su integración, y desde mediados de la década pasada proponiendo una autonomía, modalidad de autodeterminación en un régimen democrático. Marruecos ha invertido mucho, pero no ha logrado esa legitimación internacional; las “Provincias del sur” (o sea, el Sáhara occidental) siguen siendo un gran problema de orden político interno e internacional.
    Los saharauis partidarios de la independencia, encuadrados en un movimiento de liberación nacional, el Frente Polisario que ha sido reconocido como representante y portavoz de la población autóctona, se han resistido a la ocupación y a la anexión. Esgrimen su derecho a la autodeterminación, un derecho que no ha prescrito. Lo defendieron con las armas hasta 1991 y desde entonces en las instancias internacionales, primero en un esquema de negociaciones fijado en común acuerdo con Naciones Unidas (Plan de arreglo de 1991) y desde 2004 con distintos esquemas de negociaciones directas e indirectas. En consonancia con los parámetros del derecho internacional, su posición sigue siendo la de defender el derecho a la libre determinación de la población de la antigua colonia, negándose a salirse del marco de la descolonización.
    El caso del Sahara Occidental ejemplifica como pocos otros de manera cruda y cruel las limitaciones de la comunidad internacional a la hora de resolver un conflicto, y en particular la falta de voluntad política de ciertos actores estatales influyentes que tienen intereses directos en la región (Estados Unidos, Francia, España) y que quieren mantener ciertas influencias. Hasta el final de la guerra fría no hubo una intervención decidida de Naciones Unidas para hacer acallar las armas y encontrar una resolución política. El Plan de arreglo de 1991 conllevó un alto el fuego, vigilado desde entonces por una fuerza militar internacional (Minurso) y un acuerdo para llevar a cabo una consulta. Finalmente Marruecos torpedeó el referéndum cuando evidenció que no lo iba a ganar. Desde 2004, Rabat se enroca en una postura que supone no renunciar a la soberanía y en su caso permitir un cierto autogobierno parcial (propuesta de autonomía anunciada, tardíamente detallada y nunca puesta en marcha). A su vez Naciones Unidas asume que sólo puede propiciar un “acuerdo mutuamente aceptable por las partes”, lo que viene a ser reconocer su incapacidad para forzar un arreglo, dado que los saharauis no van a renunciar a la autodeterminación y Marruecos a su anexión. Como bien han señalado los sucesivos secretarios generales de la ONU en sus informes periódicos al Consejo de Seguridad: el conflicto persiste porque no hay un riesgo inminente de regreso a la guerra, porque la ayuda humanitaria es asumible, y porque los actores relevantes en la región no están dispuestos a forzar un cambio, renunciando a sus intereses. En todo esto, la exmetrópoli, España, ha adoptado una posición en la que escandalosamente priman sus intereses económicos, políticos y de seguridad con Marruecos, aunque mantenga un discurso de “neutralidad activa” en apoyo a los esfuerzos de Naciones Unidas.
    Entre las nuevas realidades que han visto la luz en estas cuatro décadas cabe señalarse en primer lugar la creación de un Estado saharaui en el exilio, la República Árabe Saharaui Democrática (RASD). Su base territorial es una porción de territorios del Sahara Occidental que controla, al este de los 2.700 kilómetros de muros de seguridad edificados por Marruecos. Sus instituciones se ubican en una zona del suroeste de Argelia, cedida interinamente, donde además se concentra su población, constituida por población desplazada por la guerra, es decir, refugiada. Aunque tiene parcialmente los atributos convencionales de un Estado, la RASD ha cosechado importantes éxitos. Ha articulado instituciones y ciertas dinámicas de participación política democrática, además provee servicios a la población, logrando que no sean simples refugiados en un medio extremadamente inhóspito sino un pueblo organizado en el exilio. Finalmente ha logrado un estimable reconocimiento internacional, participando plenamente en organizaciones regionales como la Unión Africana. No obstante es una entidad dependiente de la protección de Argel y de la ayuda internacional.
    Otro aspecto muy relevante es que en cuarenta años de conflicto ha ido cristalizando una identidad política moderna saharaui. Superando las señas de identificación originales (etnia, tribalismo, subalternidad colonial) se ha estructurado en torno al proceso de emancipación y la liberación nacional. Hoy es “verdaderamente saharaui” no sólo el hasaní originario del territorio, sino el que hace una contribución a la liberación. En este proceso han desempeñado un papel clave el Frente Polisario y la RASD, articulando un discurso nacional, pero también ha sido muy relevante la contribución de los saharauis de la diáspora, de las zonas ocupadas e incluso del sur de Marruecos. La fragmentación y separación de la población no ha impedido este proceso de identificación; al contrario, ha dado pie a una identidad nacional saharaui transterritorial.
    Los territorios ocupados por Marruecos fueron desde 1976 objeto de diferentes políticas, primero para hacer efectivo su control y contener cualquier disidencia; luego para integrarlos en el Reino mediante inversiones, instalación de población del norte y desplegando prácticas de cooptación, clientelismo y compra de paz social mediante subvenciones. Sin embargo, la crisis del Plan de arreglo supuso la irrupción de una contestación saharaui en los territorios ocupados, hasta el punto de convertirse en uno de los principales escenarios del conflicto. Asociaciones ilegales y nuevas generaciones de activistas saharauis van a protagonizar protestas pacíficas en torno a diferentes demandas que, una vez reprimidas con violencia, serán cada vez más nacionalizadas en clave independentista. Máxima expresión de esta dinámica será la movilización de Gdeim Izik en noviembre de 2010, que reunió a miles de personas en un campamento de protesta en las afueras de El Aaiún. Estos activistas viajan al exterior a denunciar la ocupación o son visitados por el enviado personal del secretario general de Naciones Unidas. Y en los últimos años no esconden sus estrechos lazos con los saharauis de Tindouf. Este desplazamiento de la protesta a los territorios ocupados ha permitido visibilizar la vigencia del conflicto, pero también ha puesto en evidencia el fracaso de Rabat a la hora de borrar la identidad nacional saharaui.
    Desde hace más de una década, las conversaciones políticas no han dado ningún fruto ni supuesto avance alguno. Al contrario, han servido para encubrir una intensificación de la colonización pues Marruecos ha aprovechado este tiempo para implantar más población, invertir en infraestructuras y explotar las riquezas del territorio. Como Sudáfrica en Namibia, la colonización tiene una clara función de dificultar, retrasar e impedir la descolonización. Sin embargo la frustración, el cansancio y también la impaciencia crecen entre los saharauis, no sólo entre los exiliados, sino también entre los que viven la ocupación. El Frente Polisario ha repetido en numerosas ocasiones que el cierre de la vía política les aboca a contemplar un retorno a la lucha armada, un derecho contemplado y admitido para liberación de los pueblos colonizados. Muchos analistas externos dudan de la posibilidad de un retorno a las hostilidades, sea porque debería conllevar una improbable anuencia de Argel, sea por la asimetría de los contendientes, sea por la improbable aceptación internacional de un nuevo foco de tensión. Sin embargo el contexto es hoy sensiblemente distinto al de hace unos años: Marruecos ha tensado mucho las relaciones con la UE, con Naciones Unidas y con Argelia, al igual que Israel se ha convertido en un socio necesario pero incomodo; otros conflictos más graves atraen la atención de los actores influyentes y es improbable que se impliquen de manera sustancial en este escenario; tampoco es previsible a corto plazo una decisión firme y contundente de la comunidad internacional que imponga una solución, aplicando por ejemplo el capítulo 7 de la Carta de Naciones Unidas. Todos estos elementos bien podrían ser utilizados para una reactivación limitada de hostilidades que tendría consecuencias imprevisibles en Marruecos.
    ——–
    Isaías Barreñada es profesor de Relaciones Internacionales, Universidad Complutense de Madrid. Ha coordinado (con Raquel Ojeda) el libroSahara Occidental. 40 años después (Madrid, Catarata, abril 2016), una compilación de 22 artículos de diversos autores sobre la actualidad del conflicto.
  • Sahara Occidental : prorogation du mandat de la Minurso le 28 avril (ONU)

    Le Mandat de la Mission des Nations-Unies pour l’Organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) sera prorogé le 28 avril prochain, a-t-on annoncé mercredi au Conseil de sécurité.
    « Le Mandat de la Mission des Nations-Unies pour l’Organisation d’un référendum au Sahara Occidental (Minurso) sera prorogé le 28 avril 2016″, a déclaré le représentant permanant de la Chine auprès des Nations-Unies et président du Conseil du sécurité pour le mois d’avril, Liu Jieyi, lors de la représentation du programme de travail de Conseil de sécurité pour le mois courant.
    Lors d’une réunion à huis clos, tenue le 1er avril dernier, le Conseil de sécurité avait adopté son programme d’action pour ce mois en consacrant trois rencontres au débat du dossier du Sahara Occidental occupé en attendant la présentation par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, de son rapport sur l’évolution du conflit à la lumière de sa tournée effectuée début mars dans les camps des réfugiés sahraouis.
    Lors de cette tournée, le responsable de l’ONU avait rencontré des responsables sahraouis et s’est enquis des souffrances du peuple sahraoui.
    Il s’est également rendu dans les territoires sahraouis libérés à Bir Lahlou, excluant le Maroc qui avait refusé sa visite prétextant d’un « calendrier chargé » .
    Inscrit depuis 1966 sur la liste des territoires non autonomes, et donc éligible à l’application de la résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’ONU portant déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux, le Sahara Occidental et la dernière colonie en Afrique, occupée depuis 1975 par le Maroc, soutenu par la France.
    La MINURSO doit prendre fin le 30 de ce mois. Elle a été créée en vertu de l’accord de cessez-le-feu conclu entre le Polisario et le Maroc en 1991.(Aps)
  • Un autre scandale s’ajoute au Forum Crans Montana à Dakhla occupée au Sahara Occidental

    Ntombenhie Perpetia Msiza, un nom qui pour la deuxième fois figure dans la liste des participants au Forum Crans Montana qui s’est tenu dans sa deuxième édition consécutive a Dakhla occupée au Sahara Occidental. 
    Cette femme qui dans le pamphlet de ce conclave se présente comme étants fille de Jacob Zuma, n’est en réalité qu’une arnaque dont l’histoire est fabriquée par les services marocaines de désinformation en collaboration avec le président fondateur du forum Crans Montana, Jean-Paul Carteron. 
    A ce propos, interrogé par “Jeune Afrique”, le porte parole de la présidence sud africaine Bongani Mojola, cite le magazine, s’est montré catégorique “[Jacob Zuma] n’a pas de fille qui porte ce nom” Dans le même sillage de manigances fabriqués par le régime colonialiste de Rabat et mis en scène par ce falsificateur de Jean-Paul Carteron, président fondateur du Forum Crans Montana, un certain Lindi Rufus Radebe était présenté comme “le président des relations internationales de l’ANC” alors que ce poste est officiellement occupée par Edna Molewa!! Et encore, pour que la mise en scène soit complète et convaincante, ces deux personnages fantômes ont été recus par Elias Al Aammari, le patron du partie politique marocain “Authenticité et Modernité “, un parti monté en toutes pièces par le roi du Maroc Mohammed 6. 
    Comme indiqué dans un article paru sur notre site, les instances transcontinentales telles que l’ONU, l’UE, l’Union Africaine, les grandes opérateurs économiques et les ONG mondialement accréditées boycottent ce Forum qui se tient dans un territoire non-autonome et sous occupation, le Sahara Occidental. 
     Le Maroc avec l’organisation de ce forum qu’on a décrit “orphelin”, ne cherche que de légitimer sa colonisation du Sahara Occidental, tandis que son acolyte de Jean-Paul Carteron cherche a quémander un gain matériel faramineux. 
    Par conséquent, l’intérêt du continent africain pour le quel ces falsificateurs s’acharnent pour défendre n’est qu’une pièce théâtrale où toutes sortes des méthodes mafieuses sont mises en action. 
  • Mise au point

    La doctrine diplomatique de l’Algérie s’articule sur trois principes cardinaux : le droit des peuples à l’autodétermination, la non-ingérence dans les affaires internes d’Etats tiers, et le règlement politique et diplomatique des conflits. Cette immuable position qui est renforcée par profonde conviction et héritée de l’idéologie indépendantiste de la délégation extérieure du FLN du temps du colonialisme français, fait l’unanimité absolue au sein du peuple algérien, lequel, soit dit en passant, approuve totalement la politique étrangère du pays depuis toujours. Aucun dirigeant, quel que soit son rang, ne peut remettre en cause ces trois principes fondamentaux. Cette vérité, objet d’un véritable consensus national, est parfaitement respectée par tous les présidents algériens.
    Dans son message au roi d’Arabie saoudite, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a nettement rappelé l’attachement viscéral de l’Algérie à cette doctrine qui, du reste, adhère complètement à la charte de l’Organisation des Nations unies (ONU) et aux autres traités internationaux ratifiés par le pays, et s’accommode scrupuleusement avec tous les idéaux de justice et de respect des droits. Le message transmis au souverain saoudien, et remis par Tayeb Belaïz, conseiller spécial du Président, lors de sa visite à Riyad, sonne comme une mise au point et un net éclaircissement des positions de principe de l’Algérie sur nombre de dossiers d’intérêt commun, à l’instar de ce qui se passe actuellement dans le monde arabe (Syrie, Irak, Yémen, Palestine, Libye et Sahara occidental).
    Ces positions, tranchées et inébranlables, ne s’accommodent pas avec l’attitude franchement belliciste et interventionniste du royaume saoudien, de ses sosies dans la région et de ses soutiens, voire commanditaires, occidentaux. En clair, l’Algérie milite résolument pour une sortie de crise négociée en Syrie, en Irak, en Libye et au Yémen. Elle rejette toute intervention militaire dans ces pays et dénonce vivement les sponsors et les commanditaires des groupes terroristes qui sèment le chaos et la désolation aux quatre coins du monde. L’Algérie appuie aussi le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et celui de la Palestine à l’indépendance sur les frontières de 1967. L’Arabie saoudite, engagée militairement au Yémen, s’ingérant directement dans les affaires internes du Liban, de l’Irak et de la Syrie, soutenant ouvertement la colonisation du Sahara occidental par le Maroc, regarde d’un mauvais œil cet attachement de l’Algérie à la légalité internationale et aux bonnes valeurs émancipatrices de la diplomatie. La missive du président insiste sur la souveraineté des options prônées par l’Algérie, mais souligne également que cette différence de vues n’empêche pas les deux pays de développer des relations bilatérales harmonieuses, d’insuffler une coopération économique qui profiterait aux deux pays. Voilà un message qui a le mérite de la clarté. Nous ne partageons pas la même vision sur nombre de questions politiques et de dossiers diplomatiques, mais nous pouvons nous entendre sur d’autres questions d’intérêt mutuel, comme les échanges économiques, l’investissement et la régulation du marché pétrolier, où l’Algérie comme l’Arabie Saoudite partagent des intérêts communs colossaux. Il s’agit aussi d’un désaveu indirect adressé à certaines parties arabes qui profitent de cette situation, somme toute naturelle, pour approfondir la brouille entre les deux Etats. Les Saoudiens savent, désormais, à quoi s’en tenir de manière nette et précise. L’Algérie met les point sur les «i», insiste sur sa souveraineté et fait montre de sa volonté à s’engager dans des partenariats économiques «gagnant-gagnant». Comme le dit si bien un confrère chroniqueur : l’honneur et la dignité du pays ne se négocient pas. Voilà, en bref, le fin fond du texte.
    K. A.