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  • La résolution du Conseil de Sécurité : besoin d’une auto-évaluation Sahraouie

    La résolution 1920 (2010) du Conseil de sécurité de l’ONU, qui fut adoptée le 30 avril dernier, met en lumière l’échec de l’ONU à résoudre le conflit du Sahara Occidental, en dépit de toutes les analyses, de toutes les excuses politiques et autres argumentations que nous avons entendues, ou que nous pourrons entendre, qui sont seulement des tentatives pour adoucir l’impact de cette résolution.
    Et bien sûr, les deux parties au conflit, le Maroc comme le Front Polisario, ont accueilli favorablement la nouvelle résolution, tant pour marquer des points dans la bataille médiatique où elles sont engagées que pour des raisons morales. Pourtant, la résolution n’a rien apporté de nouveau (en particulier pour la partie sahraouie), et a constitué une pâle reproduction des résolutions antérieures.
    Mais avant de commenter cette résolution, nous allons essayer de démonter les points principaux qu’elle soulève, sans esprit de provocation ni volonté de déformer ses aspects positifs – s’il y en a – ou de mettre en avant ses effets négatifs sur la question sahraouie comme cas de décolonisation inachevée depuis 1963.
    Où réside le danger
    Il est vrai que la résolution spécifie que le Conseil de Sécurité réaffirme “ son engagement d’aider les parties à trouver une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental dans le cadre de dispositions cohérentes avec les principes et les buts de la Charte des Nations Unies, et souligne le rôle et les responsabilités des parties à cet égard”; mais d’autre part, et pour répondre à la pression de la France, le texte essaie de faire dévier le conflit de son registre légal qui est, il faut le rappeller, celui de la décolonisation, suivant en cela le schéma des dernières résolutions.
    La résolution, en fait, a adopté la même vieille formule exprimant la satisfaction du Conseil face à “l’engagement des parties de continuer le processus de négociations dans le cadre de rencontres organisées sous la houlette de l’ONU”, et dans le même temps a rappelé “son soutien à la recommandation faite dans le rapport du SG du 14 avril 2008 (S/2008/251) selon laquelle il est essentiel que les parties fassent montre de réalisme et d’esprit de compromis afin que les négociations progressent.”
    Ainsi, s’agissant du coeur politique du problème, les Nations Unies continuent de jouer le même vieux jeu de la procrastinisation, en maintenant le statu quo, quand ce n’est pas en penchant du côté du soutien aux parties française et marocaine. Lesquelles travaillent inlassablement à légitimer l’occupation illégale du Sahara Occidental, en essayant d’imposer le soi-disant “plan d’autonomie”, et en perpétuant le conflit au moyen d’attaques violentes contre la résistance sahraouie, tentant de la mettre en pièces, de la disperser comme cela se passe pour la résistance palestinienne. C’est à quoi travaillent les services secrets marocains – prenant pour cibles les camps de réfugiés sahraouis, et les communautés sahraouies en Mauritanie, en Espagne et ailleurs, dans la tentative d’infiltrer le corps national pour le détruire de l’intérieur, et pour casser son unité par tous les moyens possibles.
    Les droits de l’homme… Le coup qui ne vous tue pas peut vous rendre plus fort
    En ce qui concerne les droits humains, la résolution a opté pour un langage très flou, ouvert à toutes sortes d’interprétations, cela dans le seul but que le texte soit adopté: en effet, la France s’est ouvertement opposée à toute expression qui rendrait le Maroc responsable de violations des droits de l’homme au Sahara Occidental, et à toute extension de la mission des Nations-Unies sur le terrain, la MINURSO, qui inclurait la surveillance et la protection des droits humains. La France – berceau des droits de l’homme et des libertés! – a réussi à imposer sa volonté jusque dans le choix du terme “dimension humaine” pour remplacer l’expression de “droits humains” partout adoptée dans les résolutions internationales.
    La France s’est complètement isolée à l’intérieur du Conseil de Sécurité, car elle est restée seule à défendre le Maroc, alors que la majorité des membres du Conseil a exprimé son mécontentement devant le refus de Paris de permettre l’incorporation de la protection des droits de l’homme au mandat de la MINURSO. Il est devenu clair, désormais, que le peuple sahraoui ne doit pas seulement affronter l’occupation expansionniste marocaine, mais aussi l’État français, qui refuse de laisser l’ONU mettre en application le droit international dans un cas de décolonisation internationalement reconnu.
    D’autre part, on peut dire que la dernière résolution du Conseil de Sécurité constitue un coup très dur pour le peuple sahraoui, puisque le Conseil ne prend absolument pas en compte la lutte pacifique et les sacrifices des différentes composantes du peuple, depuis la plus petite démonstration estudiantine jusqu’aux multiples batailles menées par les défenseurs sahraouis des droits humains dans les zones occupées du Sahara Occidental au cours de l’année 2009 et des années qui ont précédé. Sans oublier les nombreuses lettres envoyées par le Président de la République, Mohamed Abdelaziz, à toutes les organisations internationales, ni les communiqués de presse et rapports des organisations internationales de défense des droits de l’homme, qui donnent des preuves irréfutables de la responsabilité du régime de Mohamed VI dans l’oppression et la terreur exercées systématiquement contre les Sahraouis, ceci pour les forcer à s’incliner devant son autorité.
    Tous ces efforts nationaux et internationaux, ces campagnes, ces lettres et ces communiqués n’ont pas réussi à obliger l’ONU à assumer ses responsabilités dans le conflit.
    D’un autre côté, ces pressions internationales, le travail des défenseurs des droits de l’homme, les sacrifices du peuple sahraoui ont conduit plusieurs pays à prendre un parti courageux ; cela a poussé par exemple les représentants de la Grande-Bretagne au Conseil de Sécurité à affronter la France sur la question des droits de l’homme au cours des débats qui ont précédé l’adoption de la résolution 1920. Cela aussi a poussé les autres membres du Conseil de Sécurité – spécialement le Nigéria, l’Ouganda, le Mexique, l’Autriche et le Brésil – à critiquer ouvertement la manière dont la soi-disant “unanimité” a été obtenue pour l’adoption de la résolution. En effet, seuls les membres permanents du Conseil plus l’Espagne – c’est-à-dire le fameux club des “Amis du Sahara Occidental” – ont participé à la rédaction finale de la résolution.
    Mais, nous devons aussi considérer que cette résolution, malgré le préjudice qu’elle crée en terme de droits de l’homme, à cause de la position française, peut aider à rassembler un soutien à la cause sahraouie réel et plus important cette année. Il faut pour cela que les Sahraouis, leurs alliés et ceux qui les soutiennent réussissent à mettre une pression de plus en plus forte en utilisant cette carte ; ils pourront compter sans doute sur le soutien des organisations internationales, pour qui cette résolution constitue une véritable gifle, et représente l’échec de leurs rapports si souvent “équilibrés” et de leurs pressions si “modérées”.
    Cependant, la partie sahraouie doit reconsidérer la manière dont elle traite et conduit cette question. Les Sahraouis doivent comprendre qu’ils ont échoué à coordonner et exploiter tous ces efforts et ces pressions internationales produits par des organisations aussi importantes que Amnesty International, Human Rights Watch, la Fondation Robert F. Kennedy, Front Line et d’autres. Ils doivent comprendre aussi qu’ils ont pris l’habitude, au pire, de se comporter en spectateurs ou, au mieux, de réagir aux événements au lieu de les créer et de les encadrer.
    La réponse sahraouie
    Beaucoup de personnes, sahraouies ou non, soutiennent que les réponses de la direction politique du Front Polisario au rapport du Secrétaire général de l’ONU et à la résolution 1920 du Conseil de Sécurité ont été insuffisantes.
    En dépit du fait qu’elles ont réussi à braquer le projecteur sur la France, pour l’isoler et la désigner comme le véritable problème dans le conflit et comme la force hostile au peuple sahraoui, les rares réponses officielles ont été très tempérées. À plusieurs reprises, elles ont essayé de donner des interprétations erronées à différents mots de la résolution pour faire apparaître de fausses victoires…
    Aussi, nous ne pouvons certainement pas être d’accord avec cette lecture de la direction politique, bien que nous soyons fermement opposés à toute forme de pessimisme, et que nous comprenions très bien comme la lutte est difficile.
    Il est vrai que nous n’avons pas les informations de première main dont nos dirigeants disposent sans doute, mais, comme observateurs engagés, nous pensons que la majorité du peuple a compris depuis longtemps que l’ONU et son approche du conflit dans le cadre du Chapitre VI de sa Charte (permettant qu’on essaie de violer cette Charte au nom “du réalisme et de l’esprit de compromis”) ne peut conduire qu’à l’autonomie, quelle que soit la formule finale de cette “solution” que la France pousse de toute son influence, les États-Unis ne s’y opposant pas réellement, et l’Espagne espérant sortir ainsi du chantage où la tient le Maroc.
    Avec la lettre forte que le Président de la République a envoyée le 14 avril dernier à Ban Ki-Moon, les Sahraouis ont pensé que leur direction les avait enfin entendus, et avait exprimé un peu de leur colère et de leur besoin de protester. Cette lettre fut suivie un jour après par la déclaration du ministre des Affaires étrangères annonçant la décision de reconsidérer la relation du Front Polisario avec la MINURSO – si celle-ci continuait de ne pas remplir le mandat pour lequel elle a été constituée. Peut-être des pas concrets avaient-ils aussi été faits sur le terrain, pour montrer la détermination sahraouie de mettre cette décision en application. Mais nous fumes tous surpris ensuite en entendant des communiqués qui laissaient entrevoir une rétractation par rapport à la menace énoncée juste avant.
    Ici, nous devons insister sur le fait que, si la direction politique sahraouie est vraiment prête à renoncer, sans raisons suffisantes, aux actions qu’elle a annoncé vouloir mener, cela coûtera très cher à la crédibilité dont nous avons tellement besoin.
    Sécurité
    “S’il est impossible d’éviter la mort… alors il est honteux de mourir en lâche.”
    L’impression que nous donnons aux autres en répétant des “menaces” sans qu’elles soient suivies d’effets discrédite vraiment l’image des Sahraouis ; on doit donc arrêter avec cette attitude inutile et dommageable.
    Pourquoi pas adopter plutôt de vraies mesures, méthodiques, qui nous aident à reconstruire notre crédibilité et permette d’envoyer partout des signaux effectifs, reflétant l’amertume et la colère qui enragent le coeur des Sahraouis ?
    Et il y a beaucoup de mesures qui peuvent être prises, à commencer par stopper toute collaboration “positive” et “bonne” avec la MINURSO comme représentant de l’ONU, car le rôle de “good boy” “responsable” que nous avons joué pendant des décades n’a clairement pas été payé de retour. Et il n’y a pas là d’accusation contre la MINURSO en tant que telle, contre les personnes qui la constituent. Mais comme mission de l’ONU, elle ne mérite aucun respect des Sahraouis, non seulement parce qu’elle a manqué sans vergogne à son devoir d’organiser le référendum, mais aussi parce qu’elle a échoué à protéger et à surveiller les droits humains au Sahara. Pire encore, à plusieurs reprises, d’anciens membres de la MINURSO sont devenus des agents du ministère marocain de l’Intérieur en participant avec zèle à diverses officines de lobbying réputées émarger à Rabat.
    D’autre part, les Sahraouis ne doivent pas continuer à menacer de reprendre les armes à moins d’être vraiment prêts à le faire. Je crois fermement qu’ils n’ont pas besoin de se lancer à nouveau dans la lutte armée pour libérer le Sahara Occidental, s’ils remplissent une condition: qu’ils fassent la réévaluation vraie, sincère et sans concession de leur mouvement. Avec pour but de réformer et de remédier à de multiples défauts, pas seulement dans l’administration de nos affaires, mais aussi dans notre vision de l’avenir qui devient de moins en moins claire et même, jusqu’à un certain point, qui manque d’unité. Reprendre les armes ne sert à rien si nous ne sommes pas capables d’exploiter les résultats qui sont en notre faveur. Mais à la fin, s’il ne reste aucune autre voie que de reprendre la lutte armée légitime pour obtenir notre libération, alors pourquoi pas ?
    Le besoin d’un examen intérieur
    Il est grand temps pour les Sahraouis de se poser les bonnes questions pour évaluer les choix qu’ils ont faits au long des deux dernières décades, avec leurs succès et leurs échecs. Qu’ont-ils réalisé et que n’ont-ils pu obtenir ? Comment ont-ils réussi à unir les générations sur un même plan de compréhension du conflit et de préparation à la lutte ? Y sont-ils d’ailleurs vraiment parvenus ? Ont-ils su tirer le meilleur profit de leurs ressources humaines ? Et sinon, quels sont les obstacles qui ont pu les en empêcher ?
    Au-delà, que veulent vraiment les Sahraouis ? Et pourquoi ne pas suivre de nouvelles méthodes pour réaliser ce qu’ils ont échoué à obtenir avec les anciennes?
    Quels sont les véritables défis que les envahisseurs marocains posent sur le terrain ? Et qu’ont entrepris les Sahraouis pour y faire face ?
    Ces questions, qui peuvent beaucoup aider à éclairer nos choix, sont faciles à trouver.
    Hésiter à nous les poser, et penser que jouer le jeu de l’attente œuvrera en notre faveur ou jouera contre les seuls Marocains est une erreur, car le temps joue contre tout le monde. Le temps peut empêcher la résolution des aspirations des Sahraouis s’ils ne s’emploient pas à les défendre fortement.
    Parallèlement, hésiter à porter remède aux défauts du corps politique sahraoui aura certainement des effets négatifs sur son “unité” et sa “force” – deux qualités plus que jamais nécessaires.
    Finalement, les Sahraouis doivent être convaincus que la solution du conflit du Sahara Occidental ne sera donnée ni par l’ONU, ni par les États-Unis, ni par la France. C’est nous-mêmes qui avons les outils pour obtenir la victoire.
    Mais comment les militants sahraouis, et les amis et soutiens des Sahraouis, peuvent-ils rendre cette victoire proche, avec le minimum de sacrifices ? Voici une autre question à laquelle il nous faut répondre… et vite.
    Malainine Lakhal, www.upes.org
    UPES (Union des journalistes et écrivains sahraouis)
    paru le 11 mai 2010, traduction Nicole Gasnier
  • 20ème Tour de l’ile d’Elbe, plus qu’une victoire Sahraouie, un symbole…

    Salah Eddine Amaidan sportif Sahraoui de haut niveau réfugié politique en France a été déclaré aujourd’hui vainqueur du 20ème Tour de l’Ile D’Elbe. http://www.promosport-italia.com (en tilatien)
    La compétition comportait 5 étapes dont la dernière aujourd’hui a été annulée par les organisateurs du fait des intempéries. La série d’épreuve a réuni 396 sportifs, venus de club de différents pays d’Europe.
    Toutes les étapes ont été gagnées par Salah Eddine Amaidan, creusant à chaque course son écart avec son poursuivant et premier adversaire Paolo Battelli, pour un écart de 2 min 12 sur l’ensemble de la compétition.
    Salah Eddine Amaidan avait couru les distances de montagnes :
    Les 4300 m de la première étape en 12 minutes.
    La deuxième étape de 11 km, dont plus de 9km en montagne, en 37min03s.
    La troisième étape de 8,7 km en 28min13s.
    La quatrième étape de 12 km en 36min12’s.
    Interviewé ce matin par Télévision Italienne Rai Uno Salah Eddine Amaidan a expliqué son histoire sportive mais aussi la cause de son peuple dont il est l’ambassadeur sportif.
    Le Sahara occidental est la dernière colonie d’Afrique, son peuple est séparé par un mur de 2400 kilomètres. Les Sahraouis vivent en exil, en diaspora ou sous une brutale occupation depuis 1975.
    Salah Eddine a déclaré qu’il offrait sa victoire « au peuple Sahraoui et tous nos amis en France, Espagne, Italie, l’Argentine et la Grande-Bretagne… »
    Salah Eddine avait dédié les victoires des étapes à tous les prisonniers politiques Sahraouis, incarcérés abusivement par les autorités coloniales marocaines, pour leurs opinions ou activités militantes en faveur de l’indépendance du Peuple Sahraoui.
    Puis à son père, ancienne grande figure de l’athlétisme Sahraoui, sous la colonisation espagnole puis sous la colonisation Marocaine, et maintenant très malade à El Aaiun occupée. Et enfin à l’Intifada Sahraouie qui malgré les 35 d’occupation et de violence quotidienne des colonisateurs sur les civils, y compris les enfants, les femmes et les anciens, ne faiblit pas, et s’amplifie.
    Le classement général des 3 premiers à la fin de la compétition :
    1 Amaidan Hmatou Salah AM 01:54:26
    2 Battelli Paolo M35 01:56:38
    3 Contessi Gianluigi M35 02:00:10
    et chez les femmes :
    1 Iachemet Francesca F35 02:15:25
    2 Magro Eufemia AF 02:18:03
    3 Gilardi Daniela F45 02:19:28
    La remise des prix a rassemblé plus de 600 personnes, en présence du représentant Sahraoui en Toscane, Abdallahi Mohamed salem à qui l’on avait demandé pour cette occasion particulière de présenter la situation du Sahara Occidental.
    Lire les communiqués de chaque étape sur http://apsoinfo.blogspot.com/

    APSO, le 15 mai 2010.
  • Selon le Soir (Maroc) : Ligue arabe: l’Algérie veut imposer Belkhadem

    Deux blocs se sont lancés à l’assaut du poste de SG. D’un côté, l’Algérie soutenue par le Qatar et de l’autre, l’Egypte et l’Arabie Saoudite. A une année de la fin du mandat de l’actuel SG de la Ligue arabe, Amer Moussa, l’Algérie joue déjà des coudes pour chapeauter l’organisation panarabe. Et c’est l’ancien ministre des AE, actuel représentant personnel de Bouteflika et SG du FLN, l’ancien parti unique, Abdelaziz Belkhadem qui a été choisi comme candidat. A l’heure actuelle, le voisin de l’Est compte déjà sur l’appui de son puissant partenaire du cartel des producteurs de gaz naturel, le Qatar. Les deux riches membres de la Ligue courtisent la Syrie. Face à ce trio, l’Egypte et l’Arabie Saoudite se mobilisent pour contrer cette lancée. Les deux pays qui comptent sur le soutien du Maroc et celui des membres du Conseil du Golfe comptent jouer deux cartes: un candidat égyptien ou à défaut de consensus sur une personnalité du pays des Pharaons, l’actuel chef de la diplomatie saoudienne Saoud Al Faiçal. En attendant, le Maroc s’est déjà déclaré pour un candidat égyptien. Le ministre des AE Taïb Fassi Fihri avait déclaré récemment que «le Maroc soutiendra le candidat égyptien quelle qu’elle soit son identité». Le mandat de l’actuel SG de la Ligue expire en mai 2011. Amer Moussa a déjà annoncé sa décision de ne pas briguer un nouveau mandat. L’Egypte qui abrite le siège de l’organisation s’est, jusqu’ici, formellement opposée à ce que le SG soit de nationalité autre qu’égyptienne.
    Le Soir, 15/5/2010
  • Petits meurtres entre amis

    C’est comme si on avait fini par s’habituer à l’Etat de non-droit, comme si toute réclamation de justice était incongrue, malvenue…
    Par Ahmed Benchemsi
    Mohamed Aït Si Rahal, Mohamed Lhamadat, Hassan Zoubaïri, Larbi Souabni, Ahmed Khali Daous, Mokhtar Lahchaichi, Abderrahim El Ati. Ces sept noms ne vous disent probablement rien. Ce sont des citoyens marocains ordinaires, issus de milieux relativement défavorisés. Leur point commun: ils sont tous morts entre les mains de la police, dans des circonstances non élucidées à ce jour. Alors que la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) parle de “suicide” pour certains, et de “maladies foudroyantes” pour d’autres, les familles des victimes et l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH) n’ont aucun doute: ces sept personnes sont mortes des suites de tortures et/ou de négligence criminelle. Le plus notable, c’est que ces gens ne sont pas décédés pendant les “années de plomb”, mais bien sous l’ère Mohammed VI. Le dernier en date, A. El Ati, est mort il y a quelques mois à peine, en février 2010. Ni lui, ni les six autres ne sont des victimes du sinistre centre de Temara où, dans le cadre de la lutte antiterroriste, la Direction de la surveillance du territoire (DST) avait torturé des dizaines, voire des centaines d’hommes pendant la première moitié de la décennie écoulée. A ce propos, le roi Mohammed VI lui-même avait admis des “excès”*. Lesquels? Y a-t-il eu enquêtes, sanctions? On n’en a jamais rien su, sans doute au nom d’une “raison d’Etat” difficile à avaler… Mais ce n’est pas notre sujet aujourd’hui. Les sept victimes citées plus haut étaient des “citoyens lambda” soupçonnés, au pire, de petite délinquance. Si on sait ce qui leur est arrivé, c’est grâce à la ténacité de leurs familles, que les intimidations et les menaces de représailles n’ont pas fait reculer, et aussi grâce au courage des militants de l’AMDH, qui se sont saisis de leurs cas pour ne plus les lâcher. Mais pour sept cas connus, combien d’ignorés? Le fait est que les mauvais traitements (coups, insultes, humiliations) sont le lot de quasiment tous les “citoyens lambda” qui ont le malheur de tomber entre les mains de la police marocaine. Et que ces mauvais traitements peuvent conduire jusqu’à la mort, sans que les autorités s’en émeuvent. Mais le pire, le voici : même l’opinion publique ne s’en émeut pas. Ou alors, si des journaux rapportent les faits, l’émotion est fugace, passagère, et surtout sans suite. Comme si on avait fini par s’habituer à l’Etat de non-droit, comme si toute réclamation de justice était incongrue, malvenue. Dans les cercles de l’élite bien-pensante (sachant que l’élite indépendante d’esprit est en voie de disparition) les militants de l’AMDH sont vus comme des “extrémistes” – et les journalistes qui font écho à leur travail, comme des “nihilistes”. Message: “Les années de plomb, c’est fini. Si des gens meurent encore dans des commissariats, il ne peut s’agir que de bavures isolées”. Isolées, vraiment? Dans ce cas, punir les responsables devrait être facile à envisager, voire nécessaire pour donner l’exemple… Qu’est-il advenu des bourreaux de ces sept hommes et des responsables des locaux de police où ils ont poussé leur dernier souffle ? Interrogée à ce propos par le magazine Nichane, la DGSN s’est murée dans le silence. Ce sont des sources policières qui l’ont dit, sous le sceau de l’anonymat: le pire qui puisse arriver aux responsables des ces “bavures”, c’est d’être mutés loin du lieu du drame, “pour calmer les esprits”. L’un d’entre eux, responsable d’un centre de sûreté régionale au moment du décès d’un citoyen, est aujourd’hui…sous-préfet de police! Non seulement les responsables de ces meurtres (car c’est bien de cela qu’il s’agit) sont couverts par leur hiérarchie, mais ils peuvent aussi être promus, c’est-à-dire récompensés. Quel genre de message est-ce là, sinon une confirmation de l’impunité générale, et un encouragement à continuer? Avec ça, comment croire encore aux promesses de la “nouvelle ère”?
    * Dans une interview à El País, le 16 janvier 2005.
    Tel Quel

  • Le HCR apportera l’assistance humanitaire aux réfugiés sahraouis jusqu’à leur retour au Sahara occidental

    Le haut commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Antonio Guterres, a réaffirmé mercredi que le HCR «continue à apporter l’assistance humanitaire aux réfugiés sahraouis jusqu’à leur retour», à l’issue d’une réception d’une délégation sahraouie à son siège à Genève.
    L’entretien a porté sur le renforcement des mesures de confiance entre le Front Polisario et le Maroc et les obstacles dressés par ce dernier devant la reprise du programme d’échange des visites des familles sahraouies supervisées par le HCR.
    La délégation composée du coordinateur sahraoui avec la Minurso, Mhamed Khadad, et du président du Croissant-Rouge sahraoui (CRS), Bouhoubeini Yahya, a pour sa part informé le responsable onusien des derniers développements de la question du Sahara occidental, notamment les violations des droits humains commises par le Maroc dans les territoires occupés du Sahara occidental.
    M. Guterres avait indiqué en septembre dernier que le HCR suivra avec un «plus grand intérêt» le programme d’échange de visites entre les familles sahraouies. Un programme qui, a-t-il dit, «a bénéficié jusque là à 8000 familles, dans l’attente de 40 000 autres». «Ces échanges de visite s’effectuant jusque là par liaisons aériennes uniquement, opération coûteuse face à des moyens limités, le HCR œuvrera à développer une formule par voie terrestre par l’ouverture, très prochainement, d’une route bitumée, et ainsi élargir davantage cette opération à la satisfaction des réfugiés sahraouis», avait encore déclaré le responsable du HCR.

    «Le HCR est en train d’essayer de mobiliser des ressources pour les situations humanitaires les plus oubliées par la communauté internationale», avait déclaré M. Guterres, affirmant, dans ce contexte que le HCR considère que la situation des réfugies sahraouis est «assez oubliée» par cette communauté.
    Le Temps d’Algérie 
     
     
  • N’autre vision : Les Sahraouis se plaignent de Paris

    Tant qu’il y a de la vie, il y a du… désespoir, pourraient dire les Sahraouis, à voir l’accord maroco-français en parfaite harmonie sur les « bienfaits » à dispenser aux populations sahraouies en fidélité aux exigences des bonnes traditions coloniales.
    M. Z. ( mohamed_zaaf@yahoo.fr)
    L’ambassadeur de la RASD (République arabe sahraouie démocratique, membre fondateur de l’UA), M. Brahim Ghali, a souhaité ce week-end que la France ne fasse plus dorénavant usage de son droit de veto au Conseil de sécurité pour empêcher la protection des droits humains dans les territoires occupés du Sahara occidental. Un souhait appelé malheureusement à s’évaporer en chemin, comme tant d’autres, bien avant d’approcher les environs de l’historique Bastille. Tant qu’il y a de la vie, il y a du… désespoir, pourraient dire les Sahraouis, à voir l’accord maroco-français en parfaite harmonie sur les «bienfaits» à dispenser aux populations sahraouies en fidélité aux exigences des bonnes traditions coloniales. Pourquoi Paris empêche-t-elle la Minurso de surveiller les droits humains ? Une démarche qui livre les populations sahraouies pieds et poings liés aux tortionnaires du Makhzen dont les méthodes ne le cèdent en rien aux méthodes des Aussaresses hier, en vigueur chez nous. Brahimi Ghali faisait d’ailleurs sa déclaration jeudi, chez le FNA (Front national algérien), parti présidé par Moussa Touati, qui a connu un orphelinat précoce parce que les «bienfaits» français ont touché mortellement son père, tombé en martyr durant la guerre de libération. Le FNA de Moussa Touati, la 3e force politique du pays, organisait en effet une journée de solidarité avec le peuple sahraoui, à l’occasion de l’anniversaire de la venue au monde, le 10 mai 1973, de son représentant unique et légitime, le Front Polisario. Touati n’a d’ailleurs pas manqué, en réitérant son appui à la cause sahraouie, de rappeler que sa démarche s’inscrit en droite ligne «des principes et des valeurs de la Révolution du 1er novembre 1954». Il est vrai que le chef du FNA est l’un des rares opposants à aller en personne manifester sa sympathie aux populations sahraouies dans les camps de la Hamada de Tindouf. Moussa Touati antimarocain ? Si jamais vous lui posez la question, il en rigolera. Moussa Touati aime les Marocains, à l’instar du peuple algérien. Mais, comme lui, il ressent le devoir de se tenir aux côtés des Sahraouis. Les Algériens sont passés par le dur chemin auquel on soumet aujourd’hui les Sahraouis.
    Le Jeune Indépendant

  • Un ministre suédois demande à ne pas inscrire les eaux sahraouies dans l’accord de pêche européen avec le Maroc

    Stockholm (Suède), 14/05/2010 (SPS) Le ministre suédois de la pêche et de l’agriculture M. Eskil Erlandsson a affirmé avoir demandé à l’Union Européenne de ne pas inscrire les eaux sahraouies dans le renouvellement de l’accord de pêche européen avec le Maroc, a-t-on indiqué vendredi de source proche de la représentation du Front Polisario à Stockholm.
    Le responsable suédois a indiqué avoir informé le parlement des efforts qu’il a déployés pour obtenir une évaluation complète des avantages de l’accord de pêche pour le peuple du Sahara Occidental.

    Le ministre suédois a ajouté avoir également écrit au commissaire européen à la pêche sur « le besoin urgent d’une évaluation précise des avantages que le peuple sahraoui pourrait tirer de cet accord ».

    A une question d’un député du parti libéral, M. Erlandsson a estimait « que tout accord futur entre l’UE et le Maroc ne doit englober les eaux du Sahara Occidental que si l’on connaît les avantages dont peut bénéficier le peuple sahraoui ».

    Le département des affaires juridiques du parlement européen, a poursuivi la même source, avait précisé que l’accord de pêche signé avec le Maroc était en contradiction avec le droit international car les revenus de la pêche dans les eaux du Sahara Occidental occupé « ne profitent pas au peuple sahraoui » et par conséquent « l’instance juridique a estimé que de tels accords doivent être résiliés ou qu’il faille négocier afin d’écarter les eaux sahraouis de ces accords ».

    Le député suédois a, à ce propos, relevé la nécessité pour son pays d’agir pour interrompre l’accord car comprenant les eaux sahraouies affirmant l’importance pour son pays de soutenir le droit international. (SPS)
  • La réunion du G15 s’ouvre demain sur fond de crise nucléaire

    Par Hasna Yacoub
    Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, se rend aujourd’hui à Téhéran pour prendre part aux travaux de la réunion du G15 à laquelle il a été invité dernièrement par le président de la République islamique d’Iran, Mahmoud Ahmadinejad. Cette réunion sera centrée, principalement, sur la revitalisation du G15 en tant que cadre de dialogue de coopération, la consolidation de la coopération Sud-Sud et, la concertation sur les questions globales. Présidé actuellement par l’Iran, le groupe du G15 réunit 19 pays, d’Amérique latine, d’Asie et d’Afrique. «L’Algérie, l’Iran et le Sri Lanka sont la troïka de ce groupe» avait déclaré le chef de la diplomatie iranienne, M. Manouchehr Mottaki, lors de sa visite de deux jours à Alger, le mois dernier, où il a été reçu par le président Bouteflika pour lui remettre l’invitation du président de la République islamique d’Iran.
    M. Mottaki avait ajouté que «l’Algérie est un des pays importants du G15 qui a décidé de mettre en place des programmes pour renforcer la coopération entre les Etats membres».
    Au-delà de la place importante qu’occupe l’Algérie dans le G15, il y a lieu de rappeler son rôle sur le plan international dans la crise entre l’Iran et les pays occidentaux. Téhéran persiste à poursuivre son programme nucléaire tandis que Washington, Paris et les autres capitales occidentales exigent que le régime iranien se conforme aux règles internationales en matière de non-prolifération. Le Conseil de sécurité de l’ONU a déjà adopté trois résolutions de sanctions contre l’Iran pour le forcer à cesser d’enrichir l’uranium et les Etats-Unis travaillent à l’adoption d’une 4ème résolution. Sans nul doute, Téhéran cherchera à mettre à profit cette réunion du G15 pour briser l’isolement international dans lequel les pays occidentaux veulent le confiner. Une mission de médiation entre les deux parties deviendra sans doute la solution idoine pour le règlement de cette crise. L’Algérie pourrait jouer ce rôle. C’est, en effet, l’un des rares pays à entretenir d’excellentes relations à la fois avec l’Iran et avec les pays occidentaux. Le président iranien Ahmadinejad avait effectué une visite à Alger en août 2007 et a eu l’occasion de s’entretenir avec le président Bouteflika en marge de la 64ème session de l’ONU. Il est vrai que l’Algérie n’a pas soutenu Téhéran dans son ambition de posséder l’arme atomique mais il est vrai aussi qu’elle s’est déjà prononcée en faveur du droit à l’Iran de poursuivre un programme nucléaire à des fins civiles. D’un autre côté, l’Algérie continue de jouir d’une bonne et solide réputation en matière de médiation lors de graves crises internationales.
    Il est donc fort probable que le recours à sa médiation soit envisagé pour amorcer un vrai dialogue entre Téhéran et l’Occident.
    D’ailleurs, lors de sa visite, M. Mottaki avait déclaré : «J’ai présenté au président Bouteflika les conclusions relatives au combustible nucléaire dont nous avons besoin dans la station nucléaire à Téhéran», tout en présentant les remerciements de son pays à l’Algérie pour sa position et son soutien concernant le dossier de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques.
    Outre la question nucléaire, entre Téhéran et l’Algérie existent des relations de coopérations bilatérales dans différents domaines, qualifiées par les deux pays de «solides». De même qu’il y a des points de vue assez rapprochés en ce qui concerne les derniers développements au Maghreb arabe, au Sahara occidental, en Afrique et dans les pays voisins de l’Iran, notamment en Irak, en Afghanistan et en Palestine. A préciser enfin que le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, se rend aujourd’hui en Iran pour prendre part également aux travaux de la réunion ministérielle du G15.
    La Tribune Online
     

  • L’égalité dans la région euro-méditerranéenne en question

     » L’égalité, une question commune à toutes les sociétés civiles euro-méditerranéennes « , tel est le thème retenu du Forum civil Euromed , qui a été ouvert, hier, à Alicante (Sud-Est de l’Espagne), avec la participation de plus de 250 représentants et d’acteurs de la société civile des pays du pourtour méditerranéen, précisent les organisateurs dans un communiqué.
    Le Forum civil Euromed est un espace de rencontres, de débats, de réflexions et de travail pour les acteurs civils de l’UPM. Il s’agit d’une initiative conduite par la société civile organisée de la région euro-méditerranéenne et qui bénéficie du soutien et du financement de la Commission européenne. Ainsi, les débats de cette rencontre seront axés sur la question de l’égalité et donneront lieu à l’adoption d’une déclaration finale, qui sera remise aux ministres des Affaires étrangères de l’Euromed. Tables-rondes et communications se succéderont trois jours durant et permettront aux nombreuses ONG, réseaux, organisations et mouvements sociaux, ainsi qu’aux autres acteurs civils et universitaires de débattre, d’analyser et de réfléchir sur la réalité méditerranéenne afin de faire entendre leur voix. Durant les sessions plénières, le Forum abordera la question des nouveaux mécanismes qui ont donné lieu à la naissance de l’Union pour la Méditerranée (UPM), son impact dans l’égalité entre les partenaires euro-méditerranéens et la place qu’occupe la société civile dans cette nouvelle Organisation. Dans ce contexte, les participants relèveront « la notion même de l’égalité, comprise en tant que droits des personnes, des peuples et des nations », souligne le communiqué en rappelant que les forums civiles et les rencontres organisées par la Plateforme civile Euromed « n’ont cessé de relever durant ces dernières années les inégalités persistantes, voire croissantes entre les deux rives de la Méditerranée, ainsi que l’approfondissement des inégalités au sein des sociétés ». Pour cela, la rencontre d’Alicante traitera en détail des « turbulences » sur la scène euro-méditerranéenne et des derniers conflits survenus comme « négation même de l’égalité et de la vie », ajoutent les organisateurs en citant les agressions armées israéliennes contre le Liban en août 2006, et Ghaza en décembre 2008 et en janvier 2009, ainsi que le conflit du Sahara occidental, notamment. Autant de « turbulences qui pèsent de manière négative sur la création de conditions adéquates dans les relations euro-méditerranéennes », relèvent les organisateurs. Par ailleurs, le Forum d’Alicante traitera aussi « le déni des droits affectant les sans-papiers, les SDF, les chômeurs de longue durée et les Sans-Statut ». Dans les cinq ateliers prévus, les participants débattront de plusieurs thèmes comme « l’égalité commerciale et de développement », « Un accès au ressources de manière égale », « Le droit à la culture sans discrimination », ou encore « Peuples et Etats, égalité de droits et d’obligations ».
    R.N.
    Le Maghreb DZ 
     

  • France – Sahara Occidental : L’appel de l’ambassadeur sahraoui à Alger

    L’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger, M. Brahim Ghali a souhaité, jeudi dernier à Alger, que la France cesse d’utiliser le droit de veto au Conseil de sécurité contre les droits de l’Homme au Sahara Occidental. Lors d’une rencontre de solidarité avec le peuple sahraoui organisée par le Front national algérien (FNA), à l’occasion de l’anniversaire de la création du Front Polisario, M. Ghali a souhaité voir « l’organisation des Nations unies poursuivre le processus de décolonisation et permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination ». L’ambassadeur sahraoui a par ailleurs appelé l’Union européenne à arrêter de participer « au pillage des ressources naturelles du peuple sahraoui en cessant de signer des accords sur l’exploitation des ressources naturelles du Sahara Occidental qui relève d’une question de décolonisation ». M. Ghali a exprimé à l’occasion ses remerciements au FNA pour avoir choisi le mois de mai pour renouveler sa solidarité avec la cause sahraouie. Il a aussi condamné les atermoiements du Maroc et ses entraves aux efforts de paix. « Il viendra le jour où vaincront la volonté du peuple sahraoui et celle des peuples libres pour amener le Maroc à s’engager à des négociations sérieuses », a conclu l’ambassadeur sahraoui.