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  • Début à l’APN de la session de formation au profit des membres de l’assemblée nationale sahraouie

    Alger, 17/05/2010 (SPS) Une session de formation au profit des membres de l’assemblée nationale sahraouie et de ses fonctionnaires a débuté lundi à Alger au siège de l’Assemblée populaire nationale algérienne (APN).
    Dans une allocution à l’ouverture, le vice président de l’APN, M. Mohamed Bourayou a souligné que « l’activité parlementaire commune entre les instances législatives des deux pays traduit la profondeur de la solidarité du peuple algérien à travers ses élus avec le peuple sahraoui et son combat continu pour ses droits légitimes ».

    M. Bourayou a rappelé à l’occasion que « l’Algérie qui réaffirme sa position ferme vis-à-vis de cette cause juste conformément aux décisions des Nations Unies sur le droit des peuples à l’autodétermination, soutient tous les efforts visant à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptée ».

    « Il est tout à fait normal que les Sahraouis veillent à la formation et au perfectionnement des cadres parallèlement à leur combat pour l’autodétermination », a-t-il soutenu en se référant à « la Révolution algérienne qui a accordé un intérêt particulier à la formation de l’élite qui a pris le flambeau de l’édification de l’Algérie post-indépendante ».

    Il a ajouté dans le même contexte que cette session permettait aux membres de l’assemblée nationale sahraouie d’élargir leurs références dans les domaines législatif et parlementaire notamment en matière d’acquisition du savoir et de qualification professionnelle.

    Il a par ailleurs estimé que cette session de formation qui constitue une occasion de rapprochement entre les deux peuples était à même de renforcer les potentialités techniques des membres de l’assemblée nationale sahraouie.

    M. Bourayou a évoqué à l’occasion les relations historiques étroites qui lient les assemblées algérienne et sahraouie couronnées notamment par l’installation le 17 juin 2007, du groupe parlementaire algéro-sahraoui.

    Il a en outre évoqué le protocole de coopération entre les deux assemblées signé le 4 janvier dernier suivi de l’installation du comité de mise en oeuvre de ce protocole le 9 mars dernier.

    De son côté, M. Hamoudi Lebsir, membre de l’assemblé populaire sahraouie et président du groupe d’amitié parlementaire algéro-sahraouie a estimé que l’Algérie était l’exemple pour les pays arabes dans la lutte anticolonialiste et l’un des pays pionniers en matière de formation et d’ouverture.

    Il a souligné que les derniers développements du conflit du Sahara Occidental « mettent la crédibilité des Nations Unies à l’épreuve tout comme la persévérance du peuple sahraoui qui est déterminé à arracher sa liberté quelqu’en soit le prix ».

    Cette session de formation à laquelle participent 30 cadres et membres de l’assemblée nationale sahraouie, porte sur 15 ateliers et des visites de hautes institutions de l’Etat. Elle est encadrée par 16 formateurs issus de l’APN et d’organismes publics ainsi que des universitaires. (SPS)

  • Nouvelle intervention brutal des forces marocaine dans la ville de El-Aiun/ Sahara Occidental…..

    Droits de l’homme au Sahara Occidental??? Encore une question sans réponse!!!!?????
    El-Aaiun / Sahara Occidental occupé par le Maroc:

    Aujourd’hui vers 10h GMT, dans la ville de El-Aaiun, des jeunes diplômés se sont rassemblés dans le quartier de Mâatala pour protester contre la politique systématique d’exclusion du travail menait par les autorités marocaines dans la ville.
  • Apporter "l’assitance humanitaire" aux sahraouis, nouvelles critiques contre la France

    Tant que la question du Sahara Occidental ne sera pas résolue, le Haut commissariat aux réfugiés (Hcr) de l’Onu « continuera à apporter l’assistance humanitaire aux réfugiés sahraouis », a affirmé le commissaire Antonio Guterres à l’issue de sa rencontre à Genève avec les délégués sahraouis qui l’ont informé des conditions précaires et des abus commis par le gouvernement marocain à l’encontre des habitants du territoire occupé. M Guterres a en outre rappelé que la situation des réfugiés sahraouis était « assez oubliée » par la communauté internationale, malgré les longues années de conflit et la crise humanitaire subie par les réfugiés dans les camps. Les délégués sahraouis blâment notamment la politique suivie par le gouvernement français, qui continue d’opposer son véto au sein du Conseil de sécurité de l’Onu pour insérer le contrôle du respect des droits de l’homme au Sahara Occidental dans les tâches de la mission locale des Nations Unies (Minurso). Ancienne colonie espagnole occupée par le Maroc depuis 1975, le Sahara Occidental est l’objet depuis lors d’un contentieux territorial entre, d’un côté, le Front Polisario, qui revendique au nom du peuple sahraoui un référendum sur l’indépendance du territoire – conformément à la Résolution 1754 du Conseil de sécurité -, et, de l’autre, le gouvernement marocain, enclin à accorder à la région le seul statut d’autonomie administrative et politique. 
     
  • L’avenir de la paix en Afrique est largement lié au parachèvement de la décolonisation du Sahara Occidental (diplomate sahraoui)

    Abuja (Nigeria), 16/05/2010 (SPS) L’Ambassadeur sahraoui au Nigeria, M. Oubi Bouchraya Bachir, a affirmé que « le problème de décolonisation du Sahara Occidental n ‘affecte pas l’avenir de la paix et de la stabilité en Afrique du Nord uniquement mais dans la région tout entière ».
    Intervenant devant la 16ème assemblée générale des enseignants des universités nigérianes qui se tient dans la ville de Markudi, capitale de l’Etat de Benue, le diplomate sahraoui a relevé que « le problème de décolonisation du Sahara Occidental n’affecte pas l’avenir de la paix et de la stabilité en Afrique du Nord uniquement mais dans la région tout entière, l’occupation militaire marocaine du Sahara Occidental étant une violation flagrante du principe fondamental de l’OUA , a savoir le respect des frontières héritées du colonialisme ».

    L’ambassadeur sahraoui a ajouté que grâce à l’OUA les Etats africains indépendants ont réussi à préserver de bonnes relations de voisinage tout au long des dernières décennies ». « Soutenir la cause sahraouie c’est soutenir aussi le droit international et protéger la charte de l’union africaine contre l’impétuosité de l’expansionnisme et de l’occupation des territoires d’autrui », a souligné l’ambassadeur sahraoui.

    Il a en outre indiqué que « jusqu’a ce jour, les négociations directes entre les deux parties au conflit, le Maroc et le Front Polisario, n’ont abouti à aucun règlement faute d’une volonté politique du Maroc et le non respect par ce dernier du cadre et de l’objectif des négociations » à savoir l’autodétermination du peuple sahraoui conformément aux principes de la charte de l’ONU.

    « Les manifestations quotidiennes contre l’occupation organisées dans les villes sahraouies occupées outre la résistance du peuple sahraoui dans les camps de réfugiés et dans les territoires libérés et de la diaspora sont une preuve formelle de la ferme volonté du peuple sahraoui de recouvrer sa liberté et son indépendance, une volonté qui finira par triompher quel que soit le prix et il demeure de l’intérêt du Maroc, du peuple sahraoui et des pays de la région la cessation de la confiscation de cette volonté ».

    Le diplomate sahraoui a par ailleurs précisé que « la lenteur de la communauté internationale et précisément le conseil de sécurité de l’ONU dans l’élargissement des prérogatives de la Minurso au contrôle et à la protection des droits de l’homme encourage le Maroc à continuer à défier la légalité internationale et ses violations des droits des civils sahraouis sous occupation ».

    Il a en outre indiqué que la proposition sahraouie soumise à l’ONU le 10 avril 2007 fait toujours l’objet de négociations étant « une contribution constructive, généreuse et responsable pour partager la facture d’une paix juste et définitive avec les frères marocains au vu des garanties qu’elle offre et qui répondent à toutes les préoccupations du Maroc sur les plans économique, sécuritaire et social ».

    Le diplomate sahraoui a également attiré l’attention sur « la thèse marocaine qui constitue un revirement ce qui signifie un retour au point de départ ». (SPS)
  • Le Maroc, le royaume des "petites bonnes"

    Tel un secret honteux que la bourgeoisie marocaine emmure dans l’enceinte de ses demeures, le tabou de l’exploitation domestique de milliers de petites filles est en train de se briser au Royaume de l’Atlas, ainsi que le rapporte Le Monde dans un excellent article, révélant au grand jour de sombres pratiques passées dans les us et coutumes des meilleures familles,

    Main-d’œuvre très prisée, celles que l’on appelle communément « les petites bonnes » sont arrachées à leur foyer dès l’âge de 6 ans, pour servir d’esclaves corvéables à merci dans la bonne société de Casablanca, de Marrakech, ou encore de Rabat.

    En 2005, l’organisation Human Rights Watch avait estimé leur nombre entre 60 000 et 80 000, alertant les pouvoirs publiques et l’opinion sur une servitude barbare qui, dans un raffinement de cruautés, soumettait des fillettes de 6, 8, et 10 ans, malléables à souhait, à d’interminables heures de travail, à des sévices, voire à des abus sexuels, pas moins de 14 000 cas ayant été recensés dans la région de Casablanca en 2001.

    Même si les verrous d’un interdit moyenâgeux sautent progressivement, sous le double effet de la modernisation de la société, plus intransigeante avec le travail des enfants, et du travail des associations dont le dynamisme fait école, le chemin vers l’évolution des mœurs est encore long.

    Ainsi, alors que la prohibition du travail des moins de 15 ans est stipulée noir sur blanc dans le code du travail, le renforcement de la législation en vigueur pourrait être le meilleur rempart contre un asservissement illégal qui perdure : la loi fondamentale sur l’obligation de scolarisation jusqu’à 15 ans commence à être opérante, et un projet de loi visant à durcir les conditions d’emploi des domestiques de 15 ans à 18 ans est à l’étude.

    Cruelle réalité de la misère sociale qui, dans une sorte de damnation inéluctable conduit les plus humbles à se séparer de leur progéniture pour leur propre survie, le royaume des « petites bonnes » saura-t-il enfin se mettre sur les bons rails de la modernité ?

    OUMA.COM

  • Maroc: Les viols sur les femmes noires se banalisent

    Rapport de Médecins sans frontières

    Des femmes subsahariennes arrêtées et violentées au Maroc

    Au cours de leur transit pour gagner l’Europe, les femmes subsahariennes sont maltraitées au Maroc, où elles subissent notamment des violences sexuelles, comme le révèle un document de Médecins sans frontières, établi sur la base des cas pris en charge par cette organisation médico-humanitaire.
    Devant le nombre de plus en plus croissant de femmes victimes, soixante-trois, révélé par les données et témoignages recueillis lors de ses projets d’action médico-humanitaire, Médecins sans frontières veut contribuer à la recherche d’une réponse globale à cette problématique qui touche toujours plus de femmes, et des femmes de plus en plus jeunes.
    Le rapport réalisé par MSF a pour but de faire connaître « la problématique de la violence sexuelle subie par les femmes migrantes d’origine subsaharienne qui arrivent au Maroc » au cours de leur tentative alors de gagner l’Europe.
    Parmi les conséquences directes des sévères politiques d’immigration européennes, Médecins sans frontières fait remarquer que les populations subsahariennes candidates sont désormais dans l’obligation de s’embarquer dans des voyages de plus en plus longs et dangereux en la difficulté à utiliser les routes traditionnelles en raison des contrôles stricts aux frontières. Elles sont, par ailleurs, exposées à une situation de blocage à durée indéterminée au Maroc en raison tant de leur impossibilité de continuer vers l’Europe que de rentrer dans leur pays d’origine.
    En l’absence de chiffres officiels, MSF estime, sur la base d’un recensement réalisé en janvier 2010, que le nombre actuel de migrants sub-sahariens au Maroc s’élève à 4 500. Les filles et les jeunes femmes sont particulièrement exposées à toutes sortes de violence et d’abus au cours du voyage et à leur arrivée au Maroc.
    Les criminels communs et les réseaux de traite et trafic d’êtres humains, en tant que principaux auteurs de ces attaques contre l’intégrité physique et la dignité des femmes, selon la même source.
    Même si peu de femmes osent parler des agressions qu’elles ont subies et encore moins les dénoncer, mais on devine, suite aux informations recueillies par MSF, un phénomène aux proportions immenses, qui requiert une approche immédiate et audacieuse sur le plan institutionnel, national et international, afin de fournir une prise en charge adéquate aux victimes. Ceci étant, les cas de violence sexuelle traités dans les projets sont une constante et une augmentation progressive a été enregistrée à partir de juillet 2009, ce qui démontre une tendance alarmante.
    Entre mai 2009 et janvier 2010, une femme sur trois prise en charge par MSF à Rabat et Casablanca a admis avoir subi un ou plusieurs épisodes de violence sexuelle, que ce soit dans son pays d’origine, pendant le processus de migration ou une fois sur le territoire marocain.
    « Ce chiffre pourrait être plus élevé puisque certaines femmes ont refusé de parler ou n’ont pas reconnu ce que leur propre témoignage mettait en évidence. L’usage de la violence sexuelle devient ainsi une des pratiques violentes les plus courantes subies par les femmes dans le contexte des migrations », ajoute la même source.
    Ainsi, au total, dans ses activités, MSF a documenté l’histoire de 63 patientes (8) qui ont déclaré avoir été victimes de violence sexuelle. De nombreuses femmes subissent des viols dans leurs pays d’origine, sont à nouveau victimes d’épisodes de violence sexuelle sur le trajet avant d’être de nouveau attaquées à la frontière ou sur le territoire marocain.
    L’âge de ces 63 patientes allait de 2 à 40 ans. Il est particulièrement grave de constater que parmi ces femmes, 21,5 % sont mineures, dont 10% ont moins de 16 ans. Les femmes MSS sont majoritairement originaires de la République démocratique du Congo (RDC), principalement des zones les plus touchées par le conflit armé, et du Nigeria ; elles appartiennent majoritairement aux ethnies Ibo et Yoruba, celles qui sont le plus exclues du partage des richesses de ce pays.
    Elles viennent aussi notamment du Cameroun, du Congo-Brazzaville, de la Côte d’Ivoire et de la République centrafricaine (RCA). Les femmes et mineures non accompagnées sont victimes d’agressions qui demeurent impunies et presque cachées, de la part de criminels ordinaires ou d’autres migrants sub-sahariens de leur entourage. La peur engendrée par leur situation irrégulière les empêche généralement de dénoncer les faits. D’autres femmes sont sous l’emprise des réseaux de traite ou de trafic d’êtres humains.
    Sur les 63 femmes interrogées, un tiers a déclaré avoir subi des abus sexuels au Maroc en dehors de la ville d’Oujda. Médecins sans frontières est un témoin direct de l’impact de la violence sexuelle sur les femmes migrantes sub-sahariennes depuis leur lieu d’origine jusqu’à leur séjour obligé au Maroc et de l’impact considérable sur leur santé physique et affective.
    Bien qu’au Maroc, depuis quelques années, la lutte contre la violence domestique et sexuelle est devenue une priorité, comme l’indiquent les différentes mesures adoptées par certains départements ministériels en collaboration avec les associations locales, les chiffres sont là pour montrer l’aggravation de la situation.

  • Le MFD appelle l’UE à adopter une position "juste et impartiale" vis-à-vis de la question du Sahara occidental

    Lisbonne, 15/05/2010 (SPS) Le Mouvement des femmes démocrates (MFD) a appelé l’Union européenne (UE) à adopter une « position juste et impartiale » à l’égard de la question du Sahara occidental, dans une motion adoptée à l’unanimité au cours du 8ème Congrès qui s’est tenu à Lisbonne les 15 et 16 mai 2010.
    Dans cette motion, le MFD, réaffirme le soutien à lutte du peuple sahraoui, condamnant les violations des droits de l’homme commises par le Maroc dans les territoires occupés du Sahara occidental, qu’elle a qualifié d’ »inacceptable et injuste ».

    A cet égard, la motion a appelé l’UE à suspendre le statut avancé accordé au Maroc, afin qu’il mette fin aux violations des droits humains des Sahraouis et au pillage illicite des ressources naturelles du Sahara occidental avec le soutien des pays étrangers.

    Une délégation sahraouie a pris part aux travaux du 8ème congrès du mouvement des femmes démocrates, à l’invitation de ce dernier. La délégation composée de la SG de l’union nationale des femmes sahraouies, Fatma Elmehdi et de la responsable de la commission politique auprès du Parlement sahraoui, Khadou Elhaj a eu plusieurs réunions avec les délégations participantes, notamment du Royaume-Uni, Cap-Vert, Angola, et autres. (SPS).
  • La situation des détenus inquiète le président sahraoui

    Il sont plus d’une cinquantaine à croupir dans les prisons marocaines
    Par : Ines Amroude
    Le président Abdelaziz a déploré la position des autorités marocaines qui font fi des revendications légitimes des détenus politiques sahraouis en mettant leur vie en danger après plus de quarante jours de grève de la faim.
    Le président sahraoui Mohamed Abdelaziz a exprimé la préoccupation des autorités sahraouies quant à la situation alarmante de plus de cinquante détenus politiques sahraouis dans les prisons marocaines. « Nous sommes préoccupés par la situation alarmante des droits de l’Homme au Sahara occidental et les violations marocaines à travers l’arrestation de plus de cinquante militants politiques sahraouis pour avoir défendu de manière pacifique et civile la Charte et les résolutions des Nations unies et le droit de peuple sahraoui à l’autodétermination », a souligne le président sahraoui à l’issue de sa rencontre avec le président de la région autonome de Murcie (Espagne), Ramon Luis Valcarcel, rapporte l’APS. Le président Abdelaziz a par ailleurs déploré la position des autorités marocaines qui font fi des revendications légitimes des détenus politiques sahraouis en mettant leur vie en danger après plus de quarante jours de grève de la faim. Il a appelé à ce que les positions du gouvernement espagnol soient en concordance avec l’élan de solidarité exprimé en faveur de la cause sahraouie par des partis et des forces politiques espagnols. Le président sahraoui a souligné dans le même contexte que « cette position honorable doit être celle du gouvernement espagnol pour qu’il assume sa responsabilité historique et juridique vis-à-vis de la décolonisation du Sahara occidental et adopte une position plus claire et plus ferme outre celle de la légalité internationale de soutien à l’autodétermination du peuple sahraoui et la protection des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés ». Il a en outre souligné la volonté du Front Polisario à établir des relations plus étroites entre les régions européennes et les wilayas de la RASD. Enfin, le président sahraoui a lancé un appel au président de la région autonome de Murcie, pour faire du Comité des régions d’Europe et de la capitale de l’UE, une tribune de défense des droits de l’Homme, de liberté, de justice et du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, conformément aux valeurs et principes sur lesquels a été fondée l’Union européenne. 
  • Algérie – Maroc : Deux voies opposées

    Un jeune Marocain a été retrouvé mort jeudi, dans un centre de rétention pour étranger dans la zone franche de Barcelone (nord-est de l’Espagne). Les premières investigations font état d’un suicide.
    L’inertie des autorités marocaines face à des évènements pareils ne peut que rappeler la différence diamétrale entre la politique extérieure en Algérie et au Maroc.

    En Algérie, la libre circulation des algériens en Europe est un des points-clés pour la signature d’un accord de partenariat avec l’UE jugé jusqu’à maintenant inutile, défavorable à l’Algérie. Le Maroc s’est vu octroyer le statut avancé comme récompense pour ses tentatives d’instituer et de systématiser l’ingérence étrangère forcée dans les affaires du Maghreb et du Monde Arabe.

    La diplomatie et l’indépendance de la politique extérieure algérienne est certainement derrière l’apparition d’un nouvel axe dont le but est de nuire à l’Algérie : l’axe Rabat-Paris-Tel Aviv. Le soutien franco-sionniste au Maroc et la campagne médiatique et diplomatique contre l’Algérie en sont un exemple.

    Au sein du Conseil de Sécurité, l’ambassadeur français empêche la MINURSO de surveiller les droits de l’homme au Sahara Occidental pour donner feu vert à la répression et la torture dans cette ex-colonie espagnole.

    Au niveau de la Ligue Arabe, la position algérienne contre la normalisation des relations avec Israël et son soutien à la cause palestinienne sont claires. Raisons pour lesquels le gouvernement algérien propose depuis des années l’alternance à la tête de la Ligue Arabe, proposition qui, depuis, a fait son chemin dans les opinions publiques arabes. Cela ne laisse pas Paris et Tel Aviv indifférents. Un leader arabe qui ne soit pas égyptien risque d’incommoder les alliés du Maroc. Le nom de Belkhadem a fait la une de la presse arabe. Un homme qui fait trembler le palais royal à Rabat. Le Soir en a déjà fait écho.
  • Début à Tindouf de la semaine culturelle de la RASD

    Tindouf (Algérie), 14/05/2010 (SPS) Le coup d’envoi de la 2e édition de la semaine culturelle de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a été donné vendredi dans la wilaya de Tindouf en présence d’un public nombreux venu découvrir la culture sahraouie.
    Intervenant lors de la cérémonie officielle de cette manifestation, M. Mohamed Lamine Ahmed, membre du secrétariat national du Front Polisario et conseiller auprès de la présidence de la République a indiqué que cette louable initiative s’inscrivait dans le cadre des traditions de solidarité qui sont le propre du peuple algérien frère.

    Le responsable sahraoui a rappelé les semaines de solidarité ayant marqué la scène algérienne en 1976 où le public algérien avait exprimé, à travers différentes wilayas, son soutien à la cause sahraouie et aux droits des peuples à l’autodétermination.

    Ce rendez-vous culturel, a ajouté le même responsable, est un moyen pour la RASD de défendre son identité sahraouie soulignant que le combat culturel était un combat déterminant qui confirmait l’authenticité du peuple sahraoui.

    Pour sa part, le wali de Tindouf a souligné que l’organisation de la semaine culturelle de la RASD sera désormais annuelle à l’effet de consacrer et renforcer les liens de fraternité entre les deux peuples.

    La wilaya de Tindouf, a-t-il ajouté, se propose d’être un large espace pour abriter les différentes activités culturelles de la RASD, hôte de la wilaya à travers les camps des réfugiés en attendant l’autodétermination du peuple sahraoui.

    Le public de Tindouf a pu apprécier un défilé organisé par les participants sahraouis représentant les différentes facettes de la culture sahraouie. Outre des expositions d’arts plastiques et de produits d’artisanat, le programme de ce rendez-vous culturel prévoit des conférences, la projection de films documentaires sur la question sahraouie et des soirées poétiques et artistiques. (SPS)