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  • Signature d’un accord de coopération entre les étudiants algériens et sahraouis

    Alger, 18/05/2010 (SPS) Un accord de coopération a été signé mardi à Alger entre l’Union nationale des étudiants algériens (UNEA) et l’Union des étudiants sahraouis (UES) sur l’échange et l’aide dans différentes festivités et activités ayant un caractère international.
    L’accord, dont la durée a été fixée à deux ans renouvelable, porte sur la coordination des principes des unions pour porter leur aide au peuple sahraoui à l’autodétermination. Les deux parties ont convenu d’organiser des semaines de fraternités tournantes entre les étudiants des deux pays.

    Il a été ainsi décidé que l’UNEA abrite une semaine de fraternité, au courant de cette année, et l’UES accueillera les étudiants algériens en 2011. Les étudiants des deux pays ont convenu, en outre, d’échanger des groupes de théâtre et des arts populaires ainsi que la création des clubs d’amitiés communs.

    Ils ont également décidé de coordonner leurs actions et de se concerter au sujet des différentes questions estudiantines arabes, africaines et internationales ayant, entre autres, pour but le renforcement de l’amitié et la coopération entre des organisations estudiantines et de jeunes à l’échelle internationale.

    Dans une brève allocution, l’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en Algérie, M. Brahim Ghali, a salué le pas « énorme » franchi par les deux unions pour arriver à ce genre d’entente, rappelant les relations étroites entre l’Algérie et la RASD et la « ferme » position de l’Algérie vis-à-vis de la question sahraouie, en soutenant la juste cause du peuple sahraoui dans sa lutte pour son autodétermination.

    De son côté, le secrétaire général de l’UNEA, Brahim Boulkane, a annoncé la tenue, jeudi prochain, d’une conférence internationale des étudiants et des jeunes à l’université de Bouzaréah et la décision de son union d’honorer mercredi dix étudiants sahraouis.

    Pour sa part, le président de l’UES, Ahmed Lahbib, a indiqué que la signature de l’accord s’inscrit dans le cadre du renforcement de l’amitié entre les deux étudiants des deux peuples, saluant le rôle joué par l’université algérienne dans la défense des principes et des valeurs nobles, tel que le soutien aux mouvements de libération. (SPS)
  • 9ème Congrès National de l’AMDH, du 20 au 23 mai 2010

    Association Marocaine des Droits Humains
    – Bureau Central –
    Communiqué de presse
    Par le Bureau Central de l’AMDH, 10 mai 2010
    Sous le mot d’ordre central «Un mouvement des droits humains et démocratique puissant pour une constitution démocratique, l’Etat de droit et une société de dignité et de citoyenneté », l’Association Marocaine des Droits Humains tiendra son 9ème Congrès National du Jeudi 20 mai au Dimanche 23 mai 2010 à Bouznika à 40 Km au Sud de Rabat.
    Le nombre global des congressistes prévu est de 449 dont 173 femmes soit 38,5% ; le nombre de jeunes dont la participation est prévue au congrès dépassera les 20%.
    Participent également au congrès 154 observateurs/trices membres de l’AMDH.
    Par ailleurs environ 50 invitéEs responsables au sein d’organisations des droits humains, de femmes, syndicales et autres, en provenance de l’étranger et du Maroc participeront aux travaux du congrès du début jusqu’à la fin, ainsi d’ailleurs que des journalistes puisque 10 journaux ont été invités à poursuivre tous les travaux du congrès.
    Durant la journée du Jeudi 20 mai de 10h à 15h un séminaire, ouvert au public, sera organisé par l’AMDH, au complexe culturel Mehdi Ben Barka (quartier l’Océan, Rabat). Le thème choisi n’est autre que le mot d’ordre central du congrès.
    Le même jour aura lieu la séance d’ouverture du congrès de 17h à 21h à la salle couverte Ibn Yacine (Agdal, Rabat).
    Durant cette séance, outre l’allocution d’ouverture du bureau central de l’AMDH et celles des invitéEs, un film sera présenté sur l’AMDH ; le groupe artistique El Mchaheb présentera également quelques unes de ses chansons ; un groupe d’enfants présentera des chansons, et un hommage particulier sera rendu à un ensemble de femmes.
    Le jeudi également, à 23h débuteront les travaux du congrès à Bouznika ; ils prendront fin le 23 mai dans l’après midi après l’élection de la Commission Administrative (voir ci-joint le projet de programme soumis pour adoption au congrès).
    A signaler que la commission préparatoire du congrès a terminé ses travaux dimanche 9 mai par l’adoption consensuelle de tous les projets de résolutions, de recommandations et d’amendements des statuts, et la commission administrative a adopté les rapports moral et financier qui seront présentés au congrès.
    Ce communiqué est également une invitation à tous les organes de presse pour couvrir le séminaire et la séance d’ouverture.
    Remarque : l’AMDH – organisation généraliste s’occupant de la défense de l’ensemble des droits humains dans leur universalité et globalité – a été créée le 24 Juin 1979. Elle dispose actuellement de 88 sections locales situées dans les régions diverses ; 3 autres sections sont en cours de création, dont la 1ère section à l’étranger qui sera créée à Madrid.
    Le nombre d’adhérentEs à l’AMDH dépasse les 10 000 à fin décembre 2009, dont 20% environ de femmes.
    Programme :
    20 – 23 mai 2010 soumis à son approbation
    Jeudi 20 mai :
    o 17H _ 21H : séance d’ouverture à la salle couverte Ibn Yassin, Rabat.
    o 22H : casse croute/diner à Bouznika.
    o 23H _ 00H : 1ère séance plénière : adoption de l’ordre du jour et des dispositions essentielles concernant le déroulement du congrès.
    Vendredi 21 mai : 2ème séance plénière :
    o 7H 30 _ 8H 30 : petit déjeuner.
    o 9H _ 13H : présentation des rapports moral et financier et leur discussion.
    o 13H _ 14H : déjeuner.
    o 15H _ 20H :
     Suite et fin de la discussion des deux rapports.
     Décision concernant la qualité de congressiste.
     Votes sur l’adoption des deux rapports.
     Election du comité de présidence du Congrès et présentation de la démission de la commission administrative et du bureau central.
     Constitution des commissions de travail du Congrès et commencement de leurs travaux.
    o 20H _ 22H : Diner.
    o 22H _ 00H : Suite des travaux des commissions.
    Samedi 22 mai :
    o 7H 30 _ 8H 30 : petit déjeuner.
    o 9H à 13H : Suite et fin des travaux des commissions.
    o 13h_ 14h : déjeuner.
    o 15H _ 20H : 3ème Séance plénière : adoption des résolutions et recommandations, du statut amendé et de la déclaration finale.
    o 20H _ 21H : Diner.
    o A partir de 22H : 4ème Séance plénière :
     Présentation des candidatures à la commission administrative.
     Début de l’opération électorale.
    Dimanche 23 mai :
    o 7H 30 _ 8H 30 : petit déjeuner.
    o 9H _ 13H : 4ème Séance plénière (suite) :
     Achèvement de l’opération électorale.
     Annonce des résultats.
     Clôture du Congrès.
    o 13h_ 14h : déjeuner puis départ des congressistes et des invitéEs.
    o 15H _ 18H : Possibilité réunion de la commission administrative en vue de l’élection du bureau central puis répartition des taches au sein du bureau.
    Observation :
    Le jeudi 20 Mai de 9H à 15H un séminaire ouvert au public sera organisé à Rabat au complexe culturel Mehdi Ben Barka (quartier l’Océan, Rabat), autour de thèmes en rapport avec le mot d’ordre central du congrès : « Un mouvement des droits humains et démocratique puissant pour une constitution démocratique, l’Etat de droit et la société de dignité et de citoyenneté ».
  • Une ONG dénonce la mésestimation du droit d’asile pour les marocaines et les sahraouis

    Melilla, 18 mai (EFE).- L’ONG Pro-Droits de l’Enfance (Prodein) a dénoncé aujourd’hui le mépris « en cascade » des demandes d’asile présentées par des immigrants marocains et sahraouis qui se trouvent à Melilla.
    Selon une note de cette organisation, la Sous-direction Générale d’Asile du Ministère de l’Intérieur a allégué que le récit sur lequel se base sa demande semble contradictoire dans l’inscription des faits qui ont motivé la persécution alléguée et des aspects essentiels de la dite persécution.

    Dans des déclarations à Efe, le président de Prodein, José Palazón, a remarqué aujourd’hui que dans la dernière semaine, douze ont été les demandes qui ont été refusées, bien qu’il y ait eu plusieurs autres qui ont été aussi mésestimés auparavant.
    L’une des demandes repoussées a été celle d’une marocaine qui a eu un enfant avec un immigrant indien et qui peut être emprisonnée dans son pays à cause de cela.
    Selon Prodein, le Ministère de l’Intérieur semble ne pas connaître le Code Pénal, ni le code Civil marocain qui punit avec de la prison ferme les femmes enceintes qui n’ont pas contracté un mariage religieux, ni connaître que les dits codes interdisent et condamnent à la prison les femmes qui ont des relations avec des hommes d’une autre religion.
    Concernant les sahraouis, l’ONG signale que « il n’est pas nécessaire de parler de la situation des activistes sahraouis au Maroc ».
    Tous les candidats qui ont vu leurs demandées refusées, devront quitter Melilla dans un délais de 15 jours sous risque d’être détenus et expulsés par la frontière de Beni Enzar au Maroc », ajoute l’ONG.
    ABC.es

  • Le Maroc et l’ETA veulent négocier avec le Gouvernement

    Par José Antonio Gundín
    Javier Arzallus, pleinement convaincu, soutenait il y a quelques années que la CIA était celle qui maintenait artificiellement les deux grandes menaces contre la démocratie espagnole : le terrorisme de l’ETA au nord et les revendications marocaines de Ceuta et de Melilla, au sud. Le dirigeant du PNV assurait que, en faisant une tenaille sur Madrid, Washington modulait l’antiaméricanisme des Espagnols, surtout d’une gauche imprévisible et desestabilisatrice. Comme c’est évident, l’ex-jésuite n’a jamais apporté aucune preuve pour appuyer sa thèse, mais il est vrai que le terrorisme de l’ETA et le conflit du Sahara ont suivi des chemins parallèles et, parfois, ont manifesté en même temps son visage le plus menaçant.

    Pas plus loin qu’hier, coïncidaient les revendications de Rabat et l’avenir de l’ETA. De plus, cette fois ils coïncident dans la même prétention : ils veulent négocier avec le Gouvernement de Zapatero ses exigences respectives. Les deux essaient aussi de profiter de la faiblesse du président espagnol pour tirer profit. Mais allons par parties.
    Mohamed VI avait beaucoup d’espoirs déposés en Zapatero, qui en étant l’opposant d’Aznar n’a pas hésité à visiter le monarque en pleine crise de l’Île Persil. Le leader socialiste a promis à Rabat l’or et le maure c’est-à-dire le Sahara, contre lequel le régime alaouite lui a promis l’amour éternel, raison par laquelle il fut le premier à le féliciter et à se féliciter lorsque Zapatero a gagné les élections trois jours après le sanglant 11-M. Pendant un lustre, le Maroc a cultivé le bon voisinage avec l’espoir que Madrid avalise internationalement son annexion du Sahara. Mais Zapatero a commencé à se passer de l’affaire, et au milieu la crise du cas Haidar avait été enclenché, la sahraouie invinciable qui la gauche espagnole en face de ses hipocrésies et contradictions. À partir de ce moment-là, la détérioration des relations gagnera du terrain comme on a ou le voir hier lors du discours nationaliste du premier ministre marocain devant le Parlement de son pays. Il semble que Mohamed VI, comme d’autres dirigeants et hommes politiques, a aussi été trompé par Zapatero.
    Quelque chose de semblable arrive au PP, qui se doute que le président du Gouvernement n’est en train de négocier en cachette avec l’ETA. C’est ce qui affirme Mayor Oreja et dément Pérez Rubalcaba. Il n’est pas bon no constructif que socialistes et populaires se disputent à propos du terrorisme de l’ETA, qui est une affaire d’État sur lequel il faut s’exercer avec responsabilité. Le problème est que le président Zapatero ne dégage aucune confiance, surtout depuis qu’on sait qu’il négociait avec les terroristes au même temps qu’il signait avec Aznar le Pacte Antiterroriste. Avec ces antécédents, il est compréhensible que beaucoup de citoyens ne ne fassen plus confiance à Zapatero. Même les dirigeants marocains s’interrogent sur sa crédibilité. 
    El Semanal Digital , 18 mai 2010
  • Bouteflika appelle à la refonte du nouvel ordre mondial

     Au moment où le Maroc courre derrière tout pays qui  lui promet de l’aider à annexer le Sahara Occidental, l’Algérie reprend la flambeau de la liberté et l’affirmation dans la nouvelle configuration mondiale caractérisée par la mondialisation. Analyse publiée par Le Temps d’Algérie, le 18 mai 2010 :
    Le discours du président Bouteflika au sommet du Groupe des 15 fera date. Le chef de l’Etat a appelé, en effet, à l’intégration des pays en voie de développement dans la fondation du nouvel ordre mondial.
    «Il est clair que l’intégration progressive des pays en développement dans une économie mondiale, dont nous devons être les co-artisans, demeure la seule voie qui leur permettra de tirer profit des opportunités ouvertes par la mondialisation», a déclaré le président Bouteflika dans son discours.
    S’agissant de la crise économique, il a souligné que «malgré une timide reprise dont la durabilité demeure hypothétique, le monde et surtout nos pays continuent de subir les contrecoups d’une crise financière mondiale sans précédent depuis 1929 et dont les causes se situent dans les pays les plus riches».
    Il est clair pour le chef de l’Etat que cette crise a mis au jour «les dérives d’un système voué à l’instabilité et aux crises cycliques». Un système qui est conçu pour servir exclusivement à «l’accumulation et l’accaparement des profits par quelques-uns au mépris des intérêts du plus grand nombre».
    Devant cette situation, le chef de l’Etat a proposé aux membres du groupe des 15 de mettre «en commun leurs moyens au service de leurs intérêts collectifs légitimes», car «le monde de ce début du XXIe siècle ne saurait, en effet, continuer à être régi par les institutions et les pouvoirs de décision reflétant les rapports de force issus de la fin de la Seconde Guerre mondiale».
    La refondation du système monétaire et financier international est plus qu’une priorité selon le président Abdelaziz Bouteflika. L’Organisation mondiale du commerce est également concernée par une profonde réforme en tenant compte de facteurs historiques. «Nous déplorons la volonté d’imposer aux pays en développement candidats à l’accession à l’OMC des conditions exorbitantes non exigées des pays membres même développés.
    Nous rejetons l’argument que tel serait le prix à payer par les pays en développement candidats pour leur retard, un retard qui leur a été imposé et qu’ils n’ont pas voulu».
    Le chef de l’Etat invite donc à revoir toutes ses organisations mondiales créées après la Seconde Guerre mondiale, à savoir le FMI, la Banque mondiale, l’OMC (héritière du Gatt) et la commission trilatérale…
    C’est pourquoi, il y a, recommande M. Bouteflika, l’implication du Mouvement des non-alignés et le Groupe des 77 et la Chine, pour
    «la revendication d’une mondialisation offrant des opportunités à tous». Dans le cadre de ce sommet, les chefs d’Etat du groupe des 15 se pencheront sur la refonte du système monétaire et financier international ainsi que le renforcement de la coopération politique et économique Sud-Sud.
    Ce sommet sera consacré aussi à un échange de vues sur les mesures à prendre par les Etats membres pour faire face aux effets pervers des crises actuelles. Comme il abordera la question du nucléaire sous l’angle de la sécurité énergétique.
  • Répression à El Aaiun d’une manifestation condamnant la répression marocaine et le pillage des ressources a u Sahara occidental

    El Aaiun (territoires occupé), 18/05/2010 (SPS) Une manifestation condamnant la répression marocaine et le pillage des ressources naturelles sahraouies a été brutalement réprimée lundi par les forces d’occupation marocaines à la ville occupée d’El Aaiun, a-t-on indiqué de source du ministère sahraoui des territoires occupés et de la communauté.
    Les manifestants ont scandé des slogans réclamant le retrait immédiat de l’occupation marocaine du Sahara occidental, la libération des prisonniers politiques sahraouis qui croupissent encore dans les prisons marocaines et l’arrêt de la répression exercé par le Maroc contre les civils sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental.

    Ils ont également appelé l’ONU à accélérer la décolonisation du Sahara occidental par la voie d’un référendum devant permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance.

    Les forces marocaines sont intervenues avec force pour disperser les manifestants, causant des blessés entre les manifestants : il s’agit de Bouamoud, Mahmoud Soueilem Houeidi, Ahmed Sidi Abdel Rahman Sidi Mohamed, Omar Daoudi, Kharashi, Nafii Rguaibi, Bachraya Mohamed Ali Mayara, Jamal Mohamed Fadel Habib, Issam Raqui, selon un bilan non exhaustif cité par la même source.

    Plusieurs domiciles des citoyens sahraouis ont été dévastés par ces mêmes forces qui ont procédé à la destruction des équipements et au vol des biens des locataires, a-t-on ajouté. (SPS)
  • Le terrible “deux poids deux mesures” de la France

    Par Youcef Aouchiche
    “Que la France défende un soldat (Gilad Shalit) d’une armée d’occupation, capturé sur son char les armes à la main est une chose ; qu’elle se refuse à tout faire pour libérer un jeune (Salah Hamouri), dont il est établi qu’il n’est que Français qui a été condamné à 7 ans de prison, sans le moindre fait établi constitutif d’un délit, par un tribunal militaire d’occupation, tout aussi illégal que l’occupation elle-même, en est une tout autre. Que le Président reçoive, à plusieurs reprises, la famille du premier est une chose. Qu’il se refuse obstinément à rejeter toute entrevue avec la famille du second, en est une tout autre « , se sont là quelques phrases, tirées d’une lettre d’un député français, qui mettent en avance une amère vérité d’une attitude très répondue que les responsables français, à leur tête Nicolas Sarkozy, utilisent dans le traitement des affaires courantes de leurs citoyens. Ce traitement distinct dévoile les intentions malhonnêtes du gouvernement Sarkozy, qui ne s’intéresse désormais qu’à la défense de ses intérêts et de sa politique purement raciale et fasciste, au détriment de l’éthique et des valeurs d’égalité, de solidarité et de fraternité. Ces valeurs, tant vantées, cachent mal la politique de deux poids deux mesures, qui fait le logo quotidien du locataire de l’Elysée et de son staff.
    Un jeune victime d’injustice
    Ces derniers viennent de récidiver en ignorant, pour la énième fois, les cris au secours de la famille de Salah Hamouri, le plus vieux prisonnier français incarcéré, depuis 5 ans, dans les geôles sionistes, pour un crime qu’il n’a pas commis. Injustement arrêté et enfermé le 13 mars 2005, puis condamné en 2008 à 7 ans d’emprisonnement, le jeune Hamouri est certainement très déçu et accablé par le silence coupable des autorités de son pays. Lors de son jugement par un tribunal militaire de l’occupant, Salah fût soumis à un odieux chantage : malgré un dossier vide, aucune preuve sur laquelle s’appuyer, soit il plaidait coupable et passait 7 ans en prison, soit il continuait à clamer son innocence et était condamné au double. Il fut ainsi accusé d’appartenir au Front Populaire de Libération de la Palestine et d’avoir projeté d’assassiner le rabin, Ovadia Yossef, chef spirituel du parti juif ultra-othodoxe, Shass. Ces pratiques immorales sont en cours, alors que cette juridiction coloniale est totalement illégale, au regard du droit international. Salah Hamouri est aussi français, né d’un père palestinien et d’une mère française. Ainsi, il dispose normalement de la même protection diplomatique que ses concitoyens, que la France a le devoir de lui accorder.
    Malheureusement, il n’en est rien et les dirigeants français se sont totalement désinvestis de son avenir et de sa situation.
    Clotilde Reiss libérée sous fond de marchandage
    Pourtant, ces derniers ont adopté une position tout à fait contraire concernant l’affaire de Clotilde Reiss. Pour libérer cette dernière, la machine diplomatique française a mobilisé toutes ses forces. Retenue depuis dix mois en Iran, pour avoir participé à des manifestations anti-gouvernementales, Clotilde Reiss est arrivée dimanche après-midi en France, après une libération qui n’a fait l’objet  » d’aucun marchandage  » secret avec Téhéran, selon Paris. Mais, tous les indices montrent le contraire. Mise à part le payement d’une amande de 230 000 Euro, Paris a rejeté la demande américaine d’extradition de l’ingénieur iranien, Magid Kakavan, en début mai, par la justice française. Accusé d’avoir fourni illégalement à l’Iran des composants pouvant avoir des applications militaires, le présumé aurait été transféré à Téhéran. Autre élément : la justice française doit se prononcer aujourd’hui sur la mise en liberté conditionnelle d’Ali Vakili Rad, condamné en 1994 en France, pour l’assassinat, trois ans plus tôt, de l’ex-Premier ministre iranien, Chapour Bakhtiar. S’agit-il ici d’une coïncidence comme le prétendent les autorités française, ou des éléments qui confirment la thèse de marchandage entreprise par Paris, afin d’obtenir la liberté de Clotilde Reiss ? Entre ces deux hypothèses, une chose est sûre. La France a fait l’impossible pour obtenir cette libération. Clotilde Reiss a même été reçue triomphalement par Nicolas Sarkozy, qui a veillé à lui rendre un hommage de marque.
    Que reste-t-il de la France des valeurs ?
    Certainement qu’Israël n’est pas Téhéran, et les relations qui lient la France avec ces deux pays sont différemment appréciées, mais Sarkozy aurait au moins sauver l’honneur de la 5ème République, en demandant la libération du jeune Salah Hamouri. Malheureusement, ça n’a pas été le cas. Devant ce silence gouvernemental, même les médias et les acteurs politiques de ce pays n’ont pas bougé le petit doigt pour sauver la face.  » Le terrible deux poids, deux mesures « , cité dans la lettre d’un député, continue de sévir, au grand dam des sionistes. Un Français, qui a des liens arabes, ne vaut pas une Française. La solidarité, dite être sans frontières politiques, a montré ses limites. À présent, l’égalité et la justice, dont jouissait la France d’après 1789, doivent changer de camp, car la France de Sarkozy ne peut ou ne veut pas être garante. Aujourd’hui, Salah n’est pas seulement victime de l’occupation sioniste, mais également de leur complicité, qui confirme une fois encore la totale impunité d’Israël face aux crimes qu’il commet.
    La Tribune des lecteurs 


  • Trafic frontalier : Jusqu’à quand la saignée ?

    Après celui du Maroc, le trafic transfrontalier entre l’Algérie et la Tunisie prend ces dernières années des proportions inquiétantes au vu des quantités considérables de produits acheminés à partir de villes algériennes. Plus particulièrement le trafic de carburants.
    A titre d’exemple, durant les quatre premiers mois de l’année 2009, 31 544 litres de gasoil et 5 881 litres d’essence ont été saisis à des contrebandiers traversant la frontière entre l’Algérie et la Tunisie. En 2010, et pour la même période, les brigades de gendarmerie ont saisi plus du double des quantités de gasoil (68 763 litres) et près du triple d’essence (16 262 litres). Ce trafic est devenu très lucratif. Le litre de gasoil acheté à 13,5 dinars algériens, soit l’équivalent de 0,260 dinar tunisien, est revendu en Tunisie pour plus de 40 DA, soit 0,800 dinar tunisien. Les automobilistes algériens se plaignent des longues files d’attente devant les stations-service, carrément réquisitionnées par les contrebandiers. A Tébessa, ce trafic est assuré par des réseaux structurés de trabendistes, appelés aussi «gnatrias» qui se servent à la pompe en utilisant des véhicules de gros tonnage tous dotés d’un double réservoir aux capacités importantes. Le carburant est ensuite acheminé vers des entrepôts clandestins situés dans des zones urbaines, à la périphérie des villes, avant d’être rechargé dans des berlines et acheminé en Tunisie dans des Peugeot 504, 505 et 604, ainsi que des Renault 25, roulant à des vitesses folles, pour éviter les contrôles au niveau d’El-Aouinet et de Bir El-Ater ou à hauteur des villages de Bouchebka et de Boudarias. Deux villes inconnues, mais qui vont hélas faire parler d’elles à l’avenir si ce phénomène n’est pas stoppé.
    En juin 209, un groupe de fraudeurs, constitué d’une centaine d’individus, a assiégé des douaniers à Bir El-Ater, juste après le décès de deux contrebandiers dans une course poursuite engagée par des gendarmes contre un véhicule transportant du carburant destiné à la contrebande vers la Tunisie.
    Ce trafic a de fortes chances de perdurer encore longtemps. Car il demeure très juteux. Et pour cause. Quand on connaît la différence des prix du carburant entre l’Algérie et la Libye, d’un côté, deux pays grands producteurs d’hydrocarbures et qui pratiquent des bas prix pour leurs consommateurs, et la Tunisie, qui a de plus en plus de mal à équilibrer sa balance énergétique, contrainte de suivre l’évolution des cours mondiaux de l’énergie, on comprend l’intérêt que les trabendistes trouvent à faire perdurer le trafic de carburants à travers les frontières maghrébines.
    En attendant un hypothétique marché maghrébin ou une politique énergétique communs, la contrebande à l’est et à l’ouest du pays a de beaux jours devant elle tant qu’aucune mesure forte ne vient arrêter ce trafic.
    Mahmoud Tadjer
    Le Jeune Indépendant

  • Des épiceries suédoises arrêtent la vente de tomates du Sahara

    Le Sahara Occidental est occupé par le Maroc depuis 1975, mais n’en fait pas partie selon le droit international. Les produits qui en sont issus ne peuvent donc pas faire partie des accords commerciaux entre le Maroc et des pays tiers. Pourtant, régulièrement, des exportateurs tentent de faire passer des produits sahraouis pour des produits marocains. Récemment encore, WSRW vient de révéler que la chaine d’épicerie Axfood en Suède venait de cesser ses importations de tomates cerises du Maroc après avoir appris qu’elles étaient produites à Dakhla, au Sahara occidental. De même, en Norvège, GC Rieber vient de cesser d’importer des poissons du Sahara occidental, qu’il convertissait en Omega 3, après avoir perdu nombre de ses principaux clients. WSRW avait en effet révélé la provenance de ces produits. Il est temps qu’une gestion internationale des ressources du Sahara occidental soit mise en place pour que ce soient les Sahraouis qui bénéficient des richesses issues de leur territoire et non l’Etat marocain.
    Source : Nicole Kill-Nielsen
  • Javier Bardem, le bel espagnol dans le désert!

    Javier Bardem, le chéri de la sublime Pénélope Cruz, prépare un film où il sera question de la situation du Sahara occidental….

    L’acteur espagnol Javier Bardem, qu’on a vu au côté de Scarlett Johansson dans Vicky, Cristina, Barcelona de Woody Allen ( qui prépare un film sur Paris avec Marion Cotillard et plein d’autres stars !!) produira et narrera le documentaire Oulad Lemzun (« Fils des nuages ») d’Alvaro Longoria, d’après Variety. Le film s’intéressera à la situation du Sahara occidental, classé territoire non-autonome malgré le départ des colons espagnols depuis 1976. Le projet y mettra en lumière les enjeux politiques et économiques entre le Maroc, l’Algérie, la France, l’Espagne et les Etats-Unis. Javier Bardem est en lice pour le Prix d’interprétation du 63ème Festival de Cannes pour sa participation à Biutiful d’Alejandro González Inárritu.