Catégorie : Non classé

  • «On ne renoncera jamais à notre droit à l’autodétermination»

    Le représentant du Front Polisario auprès de l’ONU, Boukhari Ahmed a affirmé, avant-hier, à l’issue d’une réunion du comité spécial des Nations unies chargé de la décolonisation dit «comité des 24», que «le peuple sahraoui ne renoncera jamais à son droit à l’autodétermination et à l’indépendance».
    Regrettant l’échec de l’ONU à «assumer pleinement ses responsabilités dans cette question», M. Boukhari qui est également membre du secrétariat national du Front Polisario, a indiqué que «la question du Sahara occidental est une question de décolonisation inscrite à l’ordre du jour du Comité des 24».
    Aussi, a-t-il exprimé sa conviction que la majorité des membres de l’ONU respectent et partagent cette réalité dans une affaire, a-t-il précisé, de décolonisation «aussi claire», rajoutant qu’il ne peut y avoir «aucune exception à la règle générale, selon la résolution 1514 qui a donné naissance à ce comité», d’autant plus, souligne encore M. Boukhari, que «ni la communauté internationale, ni aucun pays du monde ne reconnaît la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental».
    Au registre de la solidarité avec la cause sahraouie, le président de la province de Florence, Andrea Barducci a indiqué qu’une conférence internationale pour le soutien du peuple sahraoui se tiendra dans sa ville en octobre prochain. «Nous réaffirmons notre plein engagement pour la tenue d’une conférence internationale à Florence en octobre, afin d’attirer l’attention de l’opinion publique autour d’une question qui perdure depuis trop longtemps et menace la survie même du peuple sahraoui», a-t-il dit en recevant le président de l’Organisation d’action contre la torture au Sahara occidental, Elmami Amar Salem, en compagnie du représentant sahraoui à Toscane, Abdallahi Mohamed Salem.
    Par ailleurs et à l’occasion de la journée mondiale du réfugié, l’organisation internationale pour la protection des ressources naturelles au Sahara occidental, Western Sahara Resource Watch (WSRW) a appelé dans une déclaration l’ONU à mettre un terme au pillage des ressources naturelles du Sahara occidental par le Maroc. «Nous sommes convaincus que le calvaire des réfugiés sahraouis se poursuivra aussi longtemps tant que le Maroc continue à tirer profit de manière illégale de l’occupation de son voisin», a indiqué la déclaration.
    Cette ONG pour rappel a été créée pour la défense des ressources du Sahara occidental contre le pillage jusqu’à l’autodétermination des Sahraouis.
    Y. M.
  • Maroc : Sale temps pour les chrétiens

    Dénonciations sur Internet, expulsions, harcèlement , il ne fait plus bon d’être chrétien au royaume chérifien.
    Signe d’une tension remarquée ces derniers mois contre la communauté chrétienne au Maroc, l’étau s’est resserré, cette fois, sur les chrétiens marocains d’origine musulmane. Trente-deux d’entre eux ont eu la mauvaise surprise de voir leur photo publiée, ces derniers jours, sur facebook, ainsi que de nombreuses informations les concernant, comme leurs nom, adresse, leur activité dans l’église et des anecdotes personnelles. Les islamistes sont soupçonnés d’être à l’origine de cette page sur facebook. Leur but est d’inciter le gouvernement à s’en prendre aux chrétiens. Certains d’entre eux ont déjà été interrogés par la police et même menacés de mort. Nombre d’entre eux ont cessé de se réunir, craignant pour leur sécurité.
    Plusieurs auraient été chassés de chez eux. Jusqu’à récemment, les chrétiens du Maroc bénéficiaient d’une certaine liberté. Mais depuis mars dernier, les choses sont en train de changer. Sans préavis, le pays a expulsé une centaine de chrétiens étrangers, les accusant de prosélytisme. Au début du mois de mars, au moins vingt collaborateurs de longue date d’un orphelinat évangéliste ont été expulsés du pays qu’ils considéraient comme le leur. Ils travaillaient pour le Village de l’Espérance de Aïn Leuh, au Maroc. « Ce n’est pas une campagne contre les chrétiens au Maroc, justifie Khalid Naciri, le ministre de la Communication. C’est une opération ciblée pour faire respecter la loi : tout le monde sait que le prosélytisme religieux est interdit au Maroc. » Selon de nombreux observateurs, en expulsant les travailleurs sociaux de Aïn Leuh, le gouvernement aurait voulu courtiser les islamistes, dont le discours rejette les non-musulmans. L’Etat tente ainsi de couper l’herbe sous le pied des fondamentalistes.

    Le revirement

    Selon certaines sources, après le 11 septembre 2001, le pouvoir marocain aurait fermé les yeux sur la présence de missionnaires évangélistes américains en échange d’un soutien de Washington concernant le dossier du Sahara occidental. A Rabat, on confirme qu’en 2005, le Maroc a invité des personnalités évangéliques américaines pour qu’elles « changent de position sur le Polisario, pour parler de l’Islam et construire un dialogue interreligieux ». Mais depuis peu, les choses se sont inversées. Les islamistes du Parti pour la justice et le développement (modéré) et des associations islamistes s’insurgent de plus en plus contre l’activisme chrétien.
    En janvier dernier, un nouveau ministre de l’Intérieur a été nommé par Mohammed VI : il semble avoir décidé d’enfourcher la défense du culte musulman, cause très populaire dans le royaume. Une situation qui n’est pas sans rappeler celle existant en Algérie, où un lieu de culte chrétien, appartenant à la communauté protestante pentecôtiste Tafat (lumière) de Tizi Ouzou, avait été saccagé puis incendié dans la nuit du 9 janvier dernier par un groupe d’individus. La position officielle du Maroc est que 98% de la population marocaine est musulmane. Le prosélytisme est illégal au Maroc, ainsi que la conversion des musulmans.
    Cependant, les chrétiens étrangers peuvent pratiquer leur religion librement et il existe encore de nombreuses églises, principalement de l’époque coloniale française. L’infime minorité juive est, elle, autochtone et jouit également de la liberté de culte. Plusieurs organisations évangélistes américaines se sont installées dans le pays depuis 2002. Selon les médias locaux, quelques centaines de Marocains se seraient convertis depuis leur arrivée. Selon l’organisation World Christian Database (WCD), le christianisme est désormais la religion au taux de croissance le plus élevé au Maroc. Son rapport avance, par ailleurs, que parmi les chrétiens marocains, 80% sont protestants.
    La loi marocaine punit le délit de prosélytisme de six mois à trois ans de prison et une amende de 100 à 500 dirhams (1000 à 4500 DA). Malgré les garanties de liberté de culte, il semble que le gouvernement marocain ait adopté une approche plus vigoureuse contre le prosélytisme, aussi bien réel que perçu avec le risque, pour le Maroc, de perdre un peu de son image de pays tolérant.
  • Casemates près de Timbouctou? Des informations insidieuses

    Des organes de presse européens font état de l’existence des casemates près de Tombouctou au Mali
    Les experts de la lutte antiterroriste mettent en garde contre l’intention de telles informations

    Selon un expert algérien dans la lutte contre le terrorisme dans la région sahélo-saharienne, les informations rapportées par certains organes de presse européens, selon lesquelles les groupes terroristes écumant les pays du Sahel sont entrain de creuser des casemates non loin de la ville de Tombouctou, au nord du Mali, sont infondées et contradictoires aux règles de la guerre au Sahara.

    Dans ce sens, un terroriste repenti qui a passé 12 ans au sein du groupe de Mokhtar Belmokhtar, résidant actuellement à Tamanrasset, a déclaré que la force des terroristes aux pays du Sahel réside dans leur déplacement permanent dans une région étendue sur 450 km, ajoutant que les terroristes aux pays du Sahel se déguisent en tenue des populations nomades.
    Par ailleurs, des experts algériens dans lutte contre le terrorisme n’ont caché leurs craintes quant à une éventuelle intervention des forces spéciales américaines au nord du Mali, suite aux informations faisant état de l’existence de casemates, soulignant que ces informations ont pour but de baliser la voie pour une intervention étrangère dans la région.
    Les dernières informations rapportées par les agences de presse mondiales sont infondées, soutient une source sécuritaire algérienne, ajoutant que les tunnels et casemates citées par ces informations ne peuvent pas construites dans des régions où il n’existe ni sources d’eau ni vivres, sachant que plus de 20 puits sont surveillés par l’armée malienne, conformément à la réunion de Tamanrasset.
    25-06-2010
    Par Ahmed Nacer
    EL KHABAR, 25/6/2010

    

  • Aminetou Haidar :  »le monde entier est plus pauvre sans Jose Samarago »

    El Aaiun (Sahara Occidental occupé), 24/06/2010 (SPS) La présidente du Collectif des défenseurs des droits humains sahraouis (CODESA), Aminetou Haidar, a estimé lundi que « le monde entier est devenu plus pauvre avec la disparition de le prix Nobel de littérature, l’écrivain portugais, José Saramago », qui a trouvé la mort vendredi dernier dans son domicile à Lanzarote (Espagne)à l’âge de 87 ans. « La dispartion de José Saramago n’est pas seulement une perte pour l’humanité, mais également une perte pour ceux qui luttent chaque jour pour la survie, l’égalité et le respect des droits de l’homme. Il sera toujours parmi nous », a écrit l’activiste sahraouie, Aminetou Haidar dans une lettre de condoléances à Mme Pilar del Rio y Violante Samarago. Je me souviens bien de ses conseils lorsqu’il m’a visité à Lanzarote durant ma grève de la faim, dans ces moments difficiles « il faut tenir vous avez beaucoup à faire », a-t-elle ajouté dans sa lettre dont une copie est parvenue à SPS. « Le legs de Saramago, vivra éternellement dans l’esprit des milliers de générations, il est un recueil de l’amour pour les valeurs humaines, le respect de la vie humaine et la dignité », a souligné Mme Haidar. « Le peuple sahraoui se souvient et se souviendra pour toujours du soutien inconditionnel de José Saramago à sa lutte pour l’autodétermination et les droits de l’homme », avait indiqué le président , Mohamed Abdelaziz, rappelant l’appui de Saramago à l’activiste sahraouie, Aminetou Haidar, durant la grève la faim à Lanzarote et les efforts qu’il a déployés personnellement pour cette activiste « puisse rentrer chez elle à El Aaiun en toute dignité », rappelle-t-on. (SPS)
  • Dicours de Patrice Lumumba du 30 juin 1960

    LE DISCOURS DE LUMUMBA LE 30 JUIN 1960:
    LA JOURNÉE DU 30 JUIN DISCOURS DE PATRICE LUMUMBA, PREMIER MINISTRE Congolais et Congolaises, Combattants de l’indépendance aujourd’hui victorieux, Je vous salue au nom du gouvernement congolais, A vous tous, mes amis, qui avez lutté sans relâche à nos côtés, je vous demande de faire de ce 30 juin 1960 une date illustre que vous garderez ineffaçablement gravée dans vos cœurs, une date dont vous enseignerez avec fierté la signification à vos enfants, pour que ceux-ci à leur tour fassent connaître à leurs fils et à leurs petits-fils l’histoire glorieuse de notre lutte pour la liberté. 
    Car cette indépendance du Congo, si elle est proclamée aujourd’hui dans l’entente avec la Belgique, pays ami avec qui nous traitons d’égal à égal, nul Congolais digne de ce nom ne pourra jamais oublier cependant que c’est par la lutte qu’elle a été conquise (applaudissements), une lutte de tous les jours, une lutte ardente et idéaliste, une lutte dans laquelle nous n’avons ménagé ni nos forces, ni nos privations, ni nos souffrances, ni notre sang. Cette lutte, qui fut de larmes, de feu et de sang, nous en sommes fiers jusqu’au plus profond de nous-mêmes, car ce fut une lutte noble et juste, une lutte indispensable pour mettre fin à l’humiliant esclavage qui nous était imposé par la force.
    Ce que fut notre sort en 80 ans de régime colonialiste, nos blessures sont trop fraîches et trop douloureuses encore pour que nous puissions les chasser de notre mémoire. Nous avons connu le travail harassant, exigé en échange de salaires qui ne nous permettaient ni de manger à notre faim, ni de nous vêtir ou nous loger décemment, ni d’élever nos enfants comme des êtres chers. Nous avons connu les ironies, les insultes, les coups que nous devions subir matin, midi et soir, parce que nous étions des nègres. Qui oubliera qu’à un noir on disait « tu », non certes comme à un ami, mais parce que le « vous » honorable était réservé aux seuls blancs? Nous avons connu que nos terres furent spoliées au nom de textes prétendument légaux qui ne faisaient que reconnaître le droit du plus fort.
    Nous avons connu que la loi n’était jamais la même selon qu’il s’agissait d’un blanc ou d’un noir: accommodante pour les uns, cruelle et inhumaine pour les autres. Nous avons connu les souffrances atroces des relégués pour opinions politiques ou croyances religieuses; exilés dans leur propre patrie, leur sort était vraiment pire que la mort elle-même. Nous avons connu qu’il y avait dans les villes des maisons magnifiques pour les blancs et des paillotes croulantes pour les noirs, qu’un noir n’était admis ni dans les cinémas, ni dans les restaurants, ni dans les magasins dit européens; qu’un noir voyageait à même la coque des péniches, aux pieds du blanc dans sa cabine de luxe.
    Qui oubliera enfin les fusillades où périrent tant de nos frères, les cachots où furent brutalement jetés ceux qui ne voulaient plus se soumettre au régime d’une justice d’oppression et d’exploitation (applaudissements) (1).
    Tout cela, mes frères, nous en avons profondément souffert. Mais tout cela aussi, nous que le vote de vos représentants élus a agréés pour diriger notre cher pays, nous qui avons souffert dans notre corps et dans notre cœur de l’oppression colonialiste, nous vous le disons tout haut, tout cela est désormais fini. La République du Congo a été proclamée et notre pays est maintenant entre les mains de ses propres enfants. Ensemble, mes frères, mes sœurs, nous allons commencer une nouvelle lutte, une lutte sublime qui va mener notre pays à la paix, à la prospérité et à la grandeur. Nous allons établir ensemble la justice sociale et assurer que chacun reçoive la juste rémunération de son travail (applaudissements).
    Nous allons montrer au monde ce que peut faire l’homme noir quand il travaille dans la liberté et nous allons faire du Congo le centre de rayonnement de l’Afrique tout entière. Nous allons veiller à ce que les terres de notre patrie profitent véritablement à ses enfants. Nous allons revoir toutes les lois d’autrefois et en faire de nouvelles qui seront justes et nobles. Nous allons mettre fin à l’oppression de la pensée libre et faire en sorte que tous les citoyens jouissent pleinement des libertés fondamentales prévues dans la déclaration des Droits de l’Homme (applaudissements). Nous allons supprimer efficacement toute discrimination quelle qu’elle soit et donner à chacun la juste place que lui vaudra sa dignité humaine, son travail et son dévouement au pays. Nous allons faire régner non pas la paix des fusils et des baïonnettes, mais la paix des cœurs et des bonnes volontés (applaudissements).
    Et pour tout cela, chers compatriotes, soyez sûrs que nous pourrons compter non seulement sur nos forces énormes et nos richesses immenses, mais sur l’assistance de nombreux pays étrangers dont nous accepterons la collaboration chaque fois qu’elle sera loyale et ne cherchera pas à nous imposer une politique quelle qu’elle soit (applaudissements). Dans ce domaine, la Belgique qui, comprenant enfin le sens de l’histoire, n’a pas essayé de s’opposer à notre indépendance, est prête à nous accorder son aide et son amitié, et un traité vient d’être signé dans ce sens entre nos deux pays égaux et indépendants. Cette coopération, j’en suis sûr, sera profitable aux deux pays.
    De notre côté, tout en restant vigilants, nous saurons respecter les engagements librement consentis. Ainsi, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, le Congo nouveau, notre chère République que mon gouvernement va créer, sera un pays riche, libre et prospère. Mais pour que nous arrivions sans retard à ce but, vous tous, législateurs et citoyens congolais, je vous demande de m’aider de toutes vos forces. Je vous demande à tous d’oublier les querelles tribales qui nous épuisent et risquent de nous faire mépriser à l’étranger. Je demande à la minorité parlementaire d’aider mon gouvernement par une opposition constructive et de rester strictement dans les voies légales et démocratiques. Je vous demande à tous de ne reculer devant aucun sacrifice pour assurer la réussite de notre grandiose entreprise. Je vous demande enfin de respecter inconditionnellement la vie et les biens de vos concitoyens et des étrangers établis dans notre pays. Si la conduite de ces étrangers laisse à désirer, notre justice sera prompte à les expulser du territoire de la République; si par contre leur conduite est bonne, il faut les laisser en paix, car eux aussi travaillent à la prospérité de notre pays. L’indépendance du Congo marque un pas décisif vers la libération de tout le continent africain (applaudissements).
    Voilà, Sire, Excellences, Mesdames, Messieurs, mes chers compatriotes, mes frères de race, mes frères de lutte, ce que j’ai voulu vous dire au nom du gouvernement en ce jour magnifique de notre indépendance complète et souveraine (applaudissements). Notre gouvernement fort, national, populaire, sera le salut de ce pays. J’invite tous les citoyens congolais, hommes, femmes et enfants, à se mettre résolument au travail en vue de créer une économie nationale prospère qui consacrera notre indépendance économique.
    Hommage aux combattants de la liberté nationale ! Vice l’indépendance de l’Unité africaine! Vive le Congo indépendant et souverain! (Applaudissements prolongés).
    Après ce discours, l’acte déclarant l’accession du Congo à l’indépendance fut signé par MM. Eyskens et Lumumba, premiers ministres, et ensuite par MM. Wigny et Bomboko, ministres des Affaires étrangères de la Belgique et du Congo: DECLARA TION CONJOINTE DES GOUVERNEMENTS CONGOLAIS ET BELGE Le Congo accède, ce jour, en plein accord et amitié avec la Belgique, à l’indépendance et à la souveraineté internationale.
    Léopoldville, le 30 juin 1960. Le Premier ministre de Belgique, Le Premier ministre du Congo, G. EYSKENS. P. LUMUMBA.
    Source : Batoto
  • Des diplomates arabes évoquent les conditions de l’Algérie à une relance de l’UPM

    Le porte-parole du ministère français des AE refuse de répondre à une question à ce sujet
    Des diplomates arabes évoquent les conditions de l’Algérie à une relance de l’UPM

    Des diplomates arabes ont déclaré avant-hier que le refus de certains pays dont l’Algérie à s’assoir à la même table qu’Israël menaçait de compromettre la relance de l’union pour la méditerranée.

    L’état de paralysie dans le quel se trouve l’UPM, reporte une nouvelle fois le sommet présidentiel prévu, il y’a quelques semaines et empêche la tenue d’autres réunions à caractère économique et technique prévues ce mois-ci au Caire. Si le porte-parole du ministère français des affaires étrangères explique que ces réunions ont été annulées pour une question de calendriers, des diplomates arabes soutiennent eux que l’annulation de ces réunions réservées aux dossiers de l’agriculture et de l’énergie, reflète les dissensions qui règnent au sein de l’UPM.
    Le porte-parole du ministère a par ailleurs indiqué avant-hier lors d’une conférence que la France et l’Egypte qui rappelons le co-président l’union depuis sa création en 2008, étudient de nouvelles dates pour la tenue des réunions. Les dissensions concernant les postes, l’emplacement du siège et la présence d’Israël ont cependant affaibli les engagements des pays dans la participation aux démarches programmées.
    Le porte-parole a refusé de commenter le refus de l’Algérie et d’autres pays à utiliser de ce projet un moyen de normaliser leurs relations avec Israël, se contentant de déclaré que la France « appelle les pays membres à contribuer au succès de l’UPM qui doit constituer une région de solidarité et de coopération pour une exécution de projets précis ».
    Par : Abdenour Boukhamkham/Alger
    El KHABAR, 25/6/2010

    

  • Un militant sahraoui dénonce à Toscane les violations marocaines des droits humains au Sahara occidental

    Toscane (Italie), 24/06/2010 (SPS) Le président de l’organisation d’action contre la torture sahraoui, El Mami Amar Salem a dénoncé mercredi à Toscane les violations systématiques des droits de l’Homme perpétrées par le Maroc contre la population civile dans les territoires occupés du Sahara Occidental, a-t-on appris de source proche de la représentation du Front Polisario dans cette région italienne. Le défenseur sahraoui des droits humains, El Mami Amar Salem, accompagné par le représentant du Front Polisario en Toscane, Abdallahi Mohamed Salem, a été reçu mardi dans la commune de Campi Bisencizio par le conseiller à la coopération et au développement, Nadia Conte et le curé Don Andrea Pucci. Au cours de la réunion, le militant sahraoui a informé ses interlocuteurs des violations continues des droits de l’homme dans les zones occupées du Sahara occidental de la part des autorités marocaines, appelant à la levée de l’état de siège médiatique et militaire imposé au territoire depuis son occupation illégale par le Maroc en 1975. El Mami Amar Salem a souligné que le peuple sahraoui est un peuple pacifique qui aspire à la paix à travers sa coopération avec l’Organisation des Nations Unies pour parvenir à une paix juste et durable prévoyant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Auparavant, El Mami a tenu une réunion similaire à la communauté de Saint Egidio province de Firense, les discutions ont porté sur la situation des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés. (SPS)

  • Message de félicitations du président la République au premier ministre éthiopien, Meles Zenawi

    Bir Lehlou (territoires libérés), 24/06/2010 (SPS) Le président de la République, Mohamed Abdelaziz, a adressé un message de félicitations au premier ministre de la République fédérale démocratique d’Éthiopie, Meles Zenawi, à la suite de la victoire remportée par le Front populaire démocratique révolutionnaire éthiopien (FPDRE) lors des élections générales organisée en mai dernier dans ce pays. « A l’occasion de la victoire du Front populaire démocratique révolutionnaire éthiopien (FPDRE) lors des élections générales tenues en mai dernier dans la République sœur, la République fédérale démocratique d’Éthiopie, permettez-moi cher frère, de vous adresser au nom du peuple, du Gouvernement de la RASD et en mon nom personnel, nos meilleurs vœux et nos sincères félicitations, à vous, ainsi qu’à la direction du FPDRE et aux autorités de la République fédérale démocratique d’Éthiopie », a écrit le président, Mohamed Abdelaziz dans une lettre dont une copie est parvenue à SPS. « L’Ethiopie a toujours été un ardent défenseur du peuple sahraoui et de sa cause légitime. Nous serons toujours reconnaissants de la solidarité et du soutien de votre pays frère à notre peuple dans sa lutte pour l’autodétermination et l’indépendance », a-t-il ajouté. Le président de la République a réitéré la ferme volonté de consolider et diversifier les liens solides d’amitié, de solidarité et de coopération existants entre les deux pays, la RASD et l’Ethiopie au profit de nos peuples frères et des peuples du continent. Le Front populaire démocratique révolutionnaire éthiopien (FPDRE) avait remporté l’élection avec un résultat de 499 sur 547 sièges du Parlement fédéral, lors des élections parlementaires organisée à l’Ethiopie le 23 mai 2010, rappelle-t-on. (SPS)
  • Le Sahara à la fête de la ville de Givors 

    Sous la pluie et dans le vent, les Amis du Peuple du Sahara Occidental (APSO) étaient présents à la fête de la ville de Givors, les 19 et 20 juin 2010.
    Avec le partenariat généreux de l’APCA et le soutien de la Mairie de Givors, l’association a proposé pendant ces deux jours de partager les informations sur la situation des Sahraouis, autour de la chaleureuse cérémonie des trois thés.
    Les témoignages de Mustapha Hmatou, Sahraoui venant des Territoires Occupés du Sahara Occidental, ou ceux d’amis – pour certains élus à la ville – ayant partagé quelques jours de la vie des réfugiés Sahraouis des campements (à proximité de Tindouf, sud ouest algérien) ont complété les informations données sur ce pays coupé en deux par le mur de 2400 km, et son immense champs de mines, qui sépare les familles en deux.
    Le constat de la malnutrition des enfants réfugiés était au centre des échanges de la Journée Mondiale des Réfugiés, le 20 juin, ainsi que la responsabilité Européenne dans l’accord de pêche illégale UE/Maroc, qui prive les Sahraouis de leurs poissons. Les visiteurs ont tous adhéré à la campagne contre cet accord qui, dans son état actuel, mené contre la volonté des Sahraouis et sans aucun bénéfice pour eux, fait des Européens des voleurs de poissons, complices de l’occupation illégale et brutale d’une partie du Sahara Occidental par le Maroc.
    L’actualité de l’association APSO, c’est aussi l’action « écrire à un prisonnier politique Sahraoui », dénoncer les violations quotidienne des droits de l’homme au Sahara Occidental occupé, c’est le soutien au projet d’accueil d’enfants réfugiés pour l’été 2011 par des familles givordines, la constitution d’un dossier d’information sur le mur et les mines en partenariat avec l’association Sahraouie murominassahara.org, mais aussi les projets autour du sport Sahraoui et de l’objectif olympique.
    APSO, le 23 juin 2010.

  • Un parti espagnol soutient la campagne internationale contre le pillage des richesses naturelles au Sahara occidental

    Madrid 23/06/2010 (SPS) Le parti espagnol, l’Union du progrès et la démocratie (UPyD) a exprimé son soutien à la campagne internationale menée l’Observatoire pour la protection des ressources naturelles au Sahara occidental (Western Sahara Ressource Watch), sous le titre ‘pêcher ailleurs’ (Fish Elsewhere en anglais) pour stopper la pêche illégale de l’Union européenne dans les eaux territoriales du Sahara occidental, selon un communiqué publié sur son site internet.
    « Cette initiative vise à dénoncer la position immorale de l’Union européenne (UE) qui paie le Maroc pour l’obtention des licences de pêche dans les eaux côtières du Sahara occidental. Selon l’ONU, les ressources naturelles sahraouies ne doivent pas être exploitées sans le consentement des Sahraouis », a précisé le communiqué.
    La campagne menée par WSRW exhorte la Commission européenne à « stopper immédiatement l’accord des licences de pêche dans les eaux sahraouies », appelant l’UE « à arrêter ses opérations de pêche au Sahara occidental dans l’attente d’une solution au conflit ».
    Le texte de la lettre est disponible sur le site internet http://www.fishelsewhere, traduit en plusieurs langues. Presque 600 organisations, 16.400 entreprises et 129 parlementaires des différentes parties du monde ont déjà soutenu la campagne à travers la signature de cette missive.
    Il convient de rappeler qu’en avril dernier, le député du parti, UPD, Franciso Sosa Wagner et sept autres eurodéputés ont appelé la Commission européenne quant à la nécessité de tenir compte des aspirations du peuple sahraoui dans tout accord de pêche au Sahara occidental. (SPS)