Catégorie : Non classé

  • Droits de l’Homme au Sahara occidental : 526 Sahraouis portés disparus

    Par Wassim Benrabah

    Dans un rapport de 17 pages publié à l’occasion de la journée mondiale contre la torture, le Bureau exécutif du Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’Homme (CODESA) demande au Maroc une enquête indépendante sur la torture qu’auraient subie des détenus civils et d’opinions sahraouis dans ses prisons. Le Maroc est appelé à réactiver les plaintes déposées par ces derniers devant ses tribunaux. Enfin, d’après le rapport, il est question d’indemniser ces victimes,  juger et arrêter les tortionnaires, selon les critères internationaux.
    Des Nations unies, ledit Bureau attend qu’elles diligentent une enquête sur les pratiques tortionnaires qu’auraient subies des Sahraouis dans des lieux marocains de détentions sécrètes. Il souhaite, en plus, une autre visite du Haut commissariat de l’ONU des droits de l’Homme au Sahara occidental, afin de constater les violations marocaines de ces droits à l’encontre de civils sahraouis. L’ONU, selon toujours le rapport, est sollicitée pour mettre en place un dispositif dans la région qui protégerait les civils sahraouis. Elle est, aussi, invitée à faire pression pour que la torture soit criminalisée dans la procédure pénale marocaine.
    Le 26 juin 2010, c’était la date marquant la commémoration de la Journée mondiale contre la torture et la solidarité envers ses victimes. Une journée où les organismes et ONG humanitaires, ainsi que la société civile profitent pour condamner, encore, la pratique tortionnaire dans la plupart des pays. Lesquels devraient, pourtant, redoubler d’efforts pour punir les responsables de violations de la dignité humaine, quelle que soit leur fonction, conformément aux résolutions de l’ONU relatives à la lutte contre la torture.
    Cependant, constate le rapport, malgré la mobilisation des acteurs contre la torture, cela n’aurait pas empêché le Maroc, sa police et son armée de maltraiter des civils du Sahara occidental, annexé par le Maroc depuis le 31 octobre 1975.
    Par contre, le Maroc, à partir de cette date, mène une vaste campagne d’enlèvements de civils dans des villes du Sahara occidental et du sud du Maroc. Conséquences : 526 citoyens sahraouis seraient, aujourd’hui, portés disparus et 50 autres devenus martyrs. En plus, des centaines de Sahraouis seraient victimes de tortures, autant sur le plan psychologique que corporel, dans des commissariats de police marocains. Des Sahraouis seraient aussi séquestrés, par le Maroc, dans des lieux de détention secrète. Des pratiques qui auraient, aujourd’hui, engendré des pertes de fécondité, de privations de droits, de liberté de circulation et d’enseignement chez le Sahraouis, d’après le rapport.
    Étalant des exemples plus précis, le rapport rappelle le cas de Hammadi Lembarky. Un jeune Sahraoui qui aurait été publiquement torturé à mort, le 30 octobre 2005, par les autorités marocaines. Un assassinat dont les auteurs verraient leur peine réduite par la cour d’appel marocaine de dix (10) à deux (2) ans de prison ferme, malgré le flux de témoins.
    Il y a, aussi, le cas de Sidi Mohamed Daddache, qui aurait été interpellé, puis condamné à mort devant un tribunal militaire de Rabat. Il serait, ensuite, transféré dans la prison centrale de Khouneïtira, où il aurait subi 14 ans de tortures. Sidi Mohamed Daddache, condamné donc à mort en 1994, aurait, après, eu sa peine remise en perpétuité avant d’être libéré en novembre 2001. Depuis lors, le jeune Sidi porte les séquelles de 23 années de torture.
    Un autre exemple, celui de 17 jeunes Sahraouis qui auraient été interpellés en mai 2005, à El Aâyoune, au Sahara occidental. Ces jeunes auraient vécu 72 heures de supplices dans un commissariat marocain, avant d’être jugés, puis infligés des peines allant de 4 à 20 ans de prison ferme.
    Encore, des jeunes universitaires, des enfants et des femmes, tous Sahraouis, auraient été torturés pendant 15 jours à 6 mois par le Maroc avant d’être arbitrairement jugés et emprisonnés à des peines allant jusqu’à 5 ans de prison ferme.
    Par cette terreur, le rapport indique que le Maroc voudrait obliger les civils sahraouis à se démarquer des organisations secrètes du Front Polisario, qui luttent pour l’indépendance du Sahara occidental. Quant aux Sahraouis rescapés de cesdites tortures, ils imputent la responsabilité aux services secrets, à la police, à la gendarmerie, à l’armée, et aux paramilitaires du Royaume. Ces tortionnaires recevraient d’ailleurs des ordres directs du ministre marocain de l’Intérieur. Celui-ci, d’après le rapport, contribuerait, dans la terreur et menaces de mort, aux opérations d’enlèvement et d’humiliation de citoyens sahraouis depuis des années.
    Pire encore, ces violations, le Maroc les commettait sous l’œil de l’ONU, présente au Sahara occidental, depuis 1991, dans le cadre de l’organisation du référendum d’autodétermination de la région.
    Ces violations seraient aussi commises, en dépit des manifestations pacifiques enclenchées au Sahara occidental, depuis mai 2005, en faveur de l’autodétermination.
    D’ailleurs, elles (les manifestations) auraient radicalisé les autorités marocaines. Ainsi, des policiers marocains en uniforme ou en tenue civile perquisitionneraient les domiciles de Sahraouis. Lesquels continueraient à subir arrestations et enlèvements, même dans des services d’urgence de l’hôpital Hassan Ben Mehdi d’El Aâyoune.
    En plus, le Maroc poursuit la confiscation de documents civiques de militants sahraouis de Droits de l’Homme. Il aurait même expulsé El Mamy Ammar Salem, un Sahraoui, vers la Mauritanie.
    Le rapport dresse une liste de plus de 25 formes de tortures que les autorités marocaines pratiqueraient contre des détenus sahraouis. On a eu note le fait d’éteindre la cigarette sur des parties sensibles du corps, défigurer le visage par des objets tranchants, dresser des chiens contre les détenus, parfois nus, tremper leur tête dans de l’eau, et entre autres.
    Le rapport déballe une autre liste exhaustive de personnalités marocaines, civiles et militaires qui seraient derrière ces pratiques tortionnaires.
    Malheureusement, le rapport déplore que seul un nombre infime parmi les centaines de plaintes déposées par les victimes aurait atterri sur la table du Parquet général marocain. Et même ce nombre insignifiant n’aurait que peu de chance pour aboutir. Car, souligne-t-il, la justice marocaine prétend douter de l’existence de tortures en garde à vue dans les commissariats marocains et n’aurait pas reconnu que les services secrets marocains commanditeraient des enlèvements de Sahraouis.
    A noter que le rapport, publié en arabe, illustre, en images parfois choquantes, des personnes présentées comme Sahraouies, exposant des traces de tortures sur différentes parties de leur corps.
    La tribune des Lecteurs, 8/7/2010

  • Une délégation de l’Alliance présidentielle en visite en Libye Un grand " salut " aux actions du Guide

    Par Kamel Zaïdi
    Une délégation algérienne représentant les partis de l’Alliance présidentielle (FLN, RND, MSP) et des organisations nationales a félicité, mardi soir à Tripoli, le Guide de la révolution libyenne, le colonel Maammar El Gueddafi pour sa présidence du sommet arabe. Dans une allocution, le chef de la délégation du parti du FLN, Mohamed Alioui a salué « le rôle d’avant-garde » du colonel Maammar El Gueddafi en matière de soutien des questions arabes et africaines. M. Alioui a également salué le soutien du Guide de la Révolution libyenne à l’autodétermination des peuples notamment, le droit du peuple palestinien à l’établissement d’un Etat indépendant avec Al Qods comme capitale. Il a tenu à cette occasion à féliciter le colonel El Gueddafi pour les résultats du minisommet arabe notamment, en matière de développement de l’action commune arabe dans le cadre des mutations que connaît la scène internationale. Pour sa part, le porte-parole du RND, Miloud Chorfi a exprimé l’appui de son parti aux positions de soutien du colonel El Gueddafi à la Nation arabe, et salué ses efforts visant à consolider l’unité des peuples arabes. Par ailleurs, M. Chorfi a estimé que « la volonté du peuple sahraoui à l’autodétermination fait partie de la volonté populaire que nourrit le colonel El Gueddafi dans ses visions progressistes qui prennent compte de la revendication du peuple du Sahara Occidental en faveur de l’autodétermination ». Le porte-parole du RND a souligné que la position de l’Algérie en faveur du peuple sahraoui est « une position qui émane du peuple et non une option de régime ». Par ailleurs, M. Chorfi a mis en exergue les efforts du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika pour « la consécration de la réconciliation nationale, une revendication populaire qui a traduit l’attachement du peuple algérien à la paix ». Le président du MSP, Bouguerra Soltani a salué, quant à lui, les efforts du colonel El Gueddafi visant à réaliser le rêve de l’Union africaine, émettant le vœu que ce rêve se réalise une seconde fois pour ce qui est de l’union arabe. Il a également mis en exergue les efforts du colonel El Gueddafi dans la propagation de l’Islam dans le continent africain.
    Dans son allocution, le secrétaire général de l’ONM, Said Abadou a mis en relief les relations historiques qui lient les peuples algérien et libyen. Il a, dans ce sens, rappelé les grandes valeurs des révolutions du 1er Novembre et du 1er Septembre qui traduisent la communauté de destin des générations des deux pays.
    Composée des partis de l’Alliance présidentielle, la délégation algérienne compte également des organisations nationales et des représentants de la société civile. Rappelons, pour finir, que le sommet du quintette arabe avait achevé ses travaux le 28 juin dernier à Tripoli par l’adoption de recommandations visant le développement de l’action arabe commune.
    K. Z.
    La Tribune des lecteurs, 8/7/2010
  • Une délégation de l’Alliance présidentielle en visite en Libye Un grand  » salut  » aux actions du Guide

    Par Kamel Zaïdi
    Une délégation algérienne représentant les partis de l’Alliance présidentielle (FLN, RND, MSP) et des organisations nationales a félicité, mardi soir à Tripoli, le Guide de la révolution libyenne, le colonel Maammar El Gueddafi pour sa présidence du sommet arabe. Dans une allocution, le chef de la délégation du parti du FLN, Mohamed Alioui a salué « le rôle d’avant-garde » du colonel Maammar El Gueddafi en matière de soutien des questions arabes et africaines. M. Alioui a également salué le soutien du Guide de la Révolution libyenne à l’autodétermination des peuples notamment, le droit du peuple palestinien à l’établissement d’un Etat indépendant avec Al Qods comme capitale. Il a tenu à cette occasion à féliciter le colonel El Gueddafi pour les résultats du minisommet arabe notamment, en matière de développement de l’action commune arabe dans le cadre des mutations que connaît la scène internationale. Pour sa part, le porte-parole du RND, Miloud Chorfi a exprimé l’appui de son parti aux positions de soutien du colonel El Gueddafi à la Nation arabe, et salué ses efforts visant à consolider l’unité des peuples arabes. Par ailleurs, M. Chorfi a estimé que « la volonté du peuple sahraoui à l’autodétermination fait partie de la volonté populaire que nourrit le colonel El Gueddafi dans ses visions progressistes qui prennent compte de la revendication du peuple du Sahara Occidental en faveur de l’autodétermination ». Le porte-parole du RND a souligné que la position de l’Algérie en faveur du peuple sahraoui est « une position qui émane du peuple et non une option de régime ». Par ailleurs, M. Chorfi a mis en exergue les efforts du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika pour « la consécration de la réconciliation nationale, une revendication populaire qui a traduit l’attachement du peuple algérien à la paix ». Le président du MSP, Bouguerra Soltani a salué, quant à lui, les efforts du colonel El Gueddafi visant à réaliser le rêve de l’Union africaine, émettant le vœu que ce rêve se réalise une seconde fois pour ce qui est de l’union arabe. Il a également mis en exergue les efforts du colonel El Gueddafi dans la propagation de l’Islam dans le continent africain.
    Dans son allocution, le secrétaire général de l’ONM, Said Abadou a mis en relief les relations historiques qui lient les peuples algérien et libyen. Il a, dans ce sens, rappelé les grandes valeurs des révolutions du 1er Novembre et du 1er Septembre qui traduisent la communauté de destin des générations des deux pays.
    Composée des partis de l’Alliance présidentielle, la délégation algérienne compte également des organisations nationales et des représentants de la société civile. Rappelons, pour finir, que le sommet du quintette arabe avait achevé ses travaux le 28 juin dernier à Tripoli par l’adoption de recommandations visant le développement de l’action arabe commune.
    K. Z.
    La Tribune des lecteurs, 8/7/2010
  • Le ministre des Territoires occupés (RASD) : «Le Maroc est sous protectorat français»

    La deuxième édition de l’université nationale de la jeunesse et des étudiants de la République arabe sahraouie et démocratique (RASD), se tient dans un contexte particulier, marqué par l’intensification du combat libérateur du peuple sahraoui, a souligné, hier à Alger, le ministre sahraoui des Territoires occupés, M. Sid M’hamed Khelil. Le ministre de la RASD, qui intervenait à l’ouverture de l’université d’été de la jeunesse et des étudiants sahraouis, au centre international de la jeunesse de Sidi Fredj, a affirmé que «le combat des sahraouis s’est intensifié, à la lumière des exigences de la nouvelle étape», ajoutant que «la jeunesse sahraouie est appelée à se préparer pour cette nouvelle conjoncture». C’est dans ce cadre qu’il a expliqué, devant les 120 cadres jeunes et étudiants de la RASD qui participent à cette université, que le contexte actuel du combat sahraoui «exige une préparation militaire au niveau des territoires libérés», ainsi que «l’intensification de l’insurrection pacifique des Sahraouis des territoires libérés».  Il a, également, indiqué que cette université s’est assignée une «tâche particulière» à la hauteur, a-t-il ajouté, de la mémoire du héros de l’insurrection de Zemla, du 17 juin 1970, le combattant Sidi M’hamed Bassiri, disparu dans des conditions obscures, et celle du défunt président du Conseil national de la RASD, Mahfoudh Ali Beiba, l’un des fondateurs du  Front Polisario, décédé
    vendredi dernier. Il a réitéré, à cette occasion, la revendication du Polisario de «connaître la vérité sur la disparition de Bassiri, lors de cette insurrection réprimée par le colonialisme espagnol». 
    Tout en estimant que «le Maroc est sous protectorat français», au vu des aides militaires de cette puissance au colonialisme marocain, il a rappelé la position de la France au Conseil de sécurité de l’ONU, en opposant son Veto  à l’élargissement des missions de la Minurso pour englober la surveillance et le contrôle des droits de l’homme dans les territoires sahraouis.
    R. I.
    La Nouvelle République, 8/7/2010



  • Sahara Occidental : Kadhafi dit-il faux ?

    La plaidoirie de Moummar Kadhafi en faveur des droits sahraouis nous rappelle que dans notre espace maghrebin, aucune voix, mis à part celle du makhzen, n’est venue s’opposer à la solution référendaire.
    Le colonel Mouammar Kadhafi, guide suprême de la Grande Jamahiria libyenne, a réaffirmé une fois de plus, mardi dernier, à Tripoli, ses préférences pour l’option référendaire dans le règlement du conflit du Sahara occidental qui oppose depuis 1975 le peuple sahraoui à l’actuelle puissance occupante, le Maroc. «J’insiste toujours sur le référendum sans lequel il n’y a pas d’autres solutions», disait-il lors d’une rencontre avec la délégation de l’alliance présidentielle en visite dans le pays. Le leader libyen, qui en son temps militait pour la décolonisation du Sahara occidental et encouragea vivement à la création du Front Polisario, estime même qu’»il faut obliger toutes les parties qui refusent le référendum à y recourir». Des propos qui pourraient donner lieu à une mauvaise interprétation, car «les parties qui refusent le référendum» ne sont pas des masses, pour le moment, c’est juste deux voix : le Maroc et son ancien protecteur attitré, la France. Personne d’autres ne se dit contre un référendum d’autodétermination au Sahara occidental, comme le prévoient tous les plans de paix et toutes les résolutions onusiennes. Kadhafi dit que sans le référendum, il n’y a pas de solution au conflit : des mots simples et une logique que toutes les manœuvres marocco-françaises n’ont pu parvenir jusqu’ici à étouffer. N’est-ce pas parce qu’il a remis justement en cause ce principe que Peter van Walsum s’est retrouvé fatalement ejecté hors de l’affaire du Sahara occidental ? La plaidoirie de Moummar Kadhafi en faveur des droits sahraouis nous rappelle que dans notre espace maghrébin, aucune voix, mis à part celle du makhzen, n’est venue s’opposer à la solution référendaire. Si Tunis s’en tient, depuis le début du conflit, à une stricte neutralité dont tout le monde semble s’accommoder, la Mauritanie, elle, reconnaît la RASD (République arabe sahraouie démocratique, membre fondateur de l’UA, reconnue par quelque 80 pays), alors que l’Algérie et la Libye sont évidemment pour le respect du choix du peuple sahraoui. L’autonomie ? Peut-être que des Français finiront par la réclamer un jour pour Marrakech ! M. Z. mohamed_zaaf@yahoo.fr
    Le jeune Indépendant, 8/7/2010
  • Le président de la République reçoit les condoléances du Conseil constitutionnel algérien

    Chahid El Hafed, 08/07/2010 (SPS) Le président de la République, Mohamed Abdelaziz a reçu jeudi une lettre de condoléances du président du Conseil constitutionnel algérien, Boualam Bassayeh, à la suite de la disparition de Mahfoudh Ali Beiba, survenue vendredi dernier en raison d’une crise cardiaque.

    « A cette triste occasion, je ne peux que vous exprimer M. le président, et à travers vous tout le peuple sahraoui, nos sincères condoléances et sympathies, invitant le Tout-puissant d’accorder à l’âme du défunt la miséricorde et l’accueillir dans son vaste Paradis », a écrit M. Bassayeh dans une lettre au président de la République, M. Mohamed Abdelaziz.


    Le défunt était un éminent leader du Front Polisario, au cours des longues années, à travers les différentes étapes de la lutte et les responsabilités qui lui ont été confiées, il était fidèle à la juste cause de son peuple, a indiqué le texte dont une copie est parvenue à SPS.


    « Il état un cher ami et fidèle à l’Algérie, qui restera attachée à sa position de principe constante dans le soutien du peuple sahraoui, pour la défense de son droit légitime à l’autodétermination en toute liberté »., a-t-il conclut. (SPS)
  • Des associations australiennes présentent leurs condoléances au peuple sahraoui, suite au décès de Mahfoudh Ali Beiba

    Chahid El Hafed, 08/07/2010 (SPS) Le groupe parlementaire australien des amis du Sahara occidental et l’association australienne pour le Sahara occidental (AWSA) ont adressé jeudi des lettres de condoléances au président de la République, Mohamed Abdelaziz, dans lesquelles ils présentent leurs sincères condoléances au peuple sahraoui après la disparition soudaine de Mahfoudh Ali Beiba. Le président du groupe parlementaire australien des amis du Sahara occidental, Maria Vamvakinou et celui de l’association australienne pour le Sahara occidental (AWSA), Lyn Allison, ont également exprimé leurs condoléances à la direction du Front Polisario et à la famille du défunt, selon les lettres dont des copies sont parvenues à SPS. Ils ont en outre indiqué que la disparition de Mahfoudh Ali Beiba est une grande perte pour le peuple sahraoui, appelant à la reprise des négociations entre les parties pour parvenir à une solution juste et durable du conflit au Sahara occidental. Les deus associations ont reconnu l’engagement du défunt pour le peuple du Sahara occidental, son travail important en tant que leader et fondateur du Front Polisario et ses efforts de négociations avec le Maroc sous les auspices de l’ONU. (SPS)

  • Le chef de l’Etat reçoit les condoléances de l’Assemblée nationale au Nicaragua suite à la mort de Mahfoudh Ali Beiba


    Managua, 08/07/2010 (SPS) Le président de la République, Mohamed Abdelaziz a reçu mercredi une lettre de condoléances du président de l’Assemblée nationale du Nicaragua, René Núñez Téllez, dans laquelle il lui a exprimé ses condoléances, après avoir appris la nouvelle du décès du président du Parlement sahraoui, Mahfoudh Ali Beiba.

    « C’est avec beaucoup de regret que nous avons appris la mort regrettable de Mahfoudh Ali Beiba, qui était un membre du Secrétariat national et président du Parlement national. A cette occasion, je tiens à vous exprimer au nom de l’Assemblée nationale de la République du Nicaragua et en mon nom personnel, nos sincères condoléances », a écrit René Nunez Tellez dans un message de condoléances au président sahraoui, Mohamed Abdelaziz.

    « La mort de Mahfoudh Ali Beiba est une perte irréparable pour le peuple sahraoui en raison de sa lutte tenace pour la paix, la justice et la démocratie, sa loyauté patriotique et son dévouement au service de son peuple avec une grande carrière politique en tant que dirigeant du Front Polisario et membre du Comité exécutif », a-t-il indiqué.

    Rappelant que Mahfoud Ali Beiba était connu pour son engagement, sa sagesse et sa sérénité, le président de l’Assemblée nationale du Nicaragua a exprimé ses chaleureuses salutations et sa solidarité au peuple sahraoui avec qui, a-t-il dit, il partage ces moments difficiles. (SPS)

  • L’université de la jeunesse sahraouie se tient dans un contexte marqué par l’intensification du combat (responsable)

    Alger, 07/07/2010 (SPS) Le commandant général des Scouts musulmans algériens (SMA), M. Noureddine Benbraham a affirmé mercredi à Alger que son institution accueillera 10 enfants sahraouis et 10 maliens pendant les prochaines vacances d’hiver. M. Benbraham qui recevait une délégation de l’union de la jeunesse malienne, a indiqué que cette initiative du Comité national de solidarité avec le peuple sahraoui s’inscrivait dans le cadre du renforcement des relations avec ces peuples. Il s’agit également de redynamiser la solidarité entre les associations de la société civile africaine en matière de soutien au peuple sahraoui et de recherche d’opportunités de coopération notamment dans le domaine de la jeunesse, de l’enfance, de la femme et des Droits de l’homme, a-t-il ajouté. Cette rencontre avec la délégation malienne a permis de tracer le programme de coopération entre les deux parties qui sera mis en oeuvre à partir de septembre outre le développement des capacités des jeunes à l’orientation de leurs potentialités dans le cadre du soutien au peuple sahraoui dans sa lutte pour l’indépendance. De son côté, M. Ibrahima Trayor, conseiller municipal malien a annoncé son intention de faire don d’un terrain de 2 hectares pour la construction d’une infrastructure pour les scouts qui contribuerait à l’intensification des rencontres entre jeunes algériens, sahraouis et maliens. (SPS)
  • L’université de la jeunesse sahraouie se tient dans un contexte marqué par l’intensification du combat (responsable)

    Alger,07/07/2010 (SPS) La deuxième édition de l’université nationale de la jeunesse et des étudiants de la République arabe sahraouie et démocratique (RASD), se tient dans un contexte particulier, marqué par l’intensification du combat libérateur du peuple sahraoui, a souligné, mercredi à Alger, le ministre sahraoui des territoires occupés et de la communauté, M. Sid M’hamed Khelil.

    Le ministre du RASD qui intervenait à l’ouverture de l’université d’été de la jeunesse et des étudiants sahraouis, au centre international de la jeunesse de Sidi Fredj, (Alger) a affirmé que « le combat des sahraouis s’est intensifié, à la lumière des exigences de la nouvelle étape », ajoutant que « la jeunesse sahraouie est appelée à se préparer pour cette nouvelle conjoncture ».

    C’est dans ce cadre qu’il a expliqué, devant les 120 cadres jeunes et étudiants de la RASD qui participent à cette université, que le contexte actuel du combat sahraoui « exige une préparation militaire au niveau des territoires libérés », ainsi que « l’intensification de l’insurrection pacifique des Sahraouis des territoires libérés ».

    Il a également indiqué que cette université s’est assignée une « tâche particulière » à la hauteur, a-t-il ajouté, de la mémoire du héros de l’insurrection de Zemla, du 17 juin 1970, le combattant Sidi M’hamed Bassiri, disparu dans des conditions obscures, et celle du défunt président du Conseil national de la RASD, Mahfoudh Ali Beiba, l’un des fondateurs du Front Polisario, décédé vendredi dernier.

    Il a réitéré, à cette occasion, la revendication du Polisario de « connaître la vérité sur la disparition de Bassiri, lors de cette insurrection réprimée par le colonialisme espagnol ». Tout en estimant que « le Maroc est sous protectorat français », au vu des aides militaires de cette puissance au colonialisme marocain,

    il a rappelé la position de la France au Conseil de sécurité de l’Onu, en opposant son véto à l’élargissement des missions de la Minurso pour englober la surveillance et le contrôle des droits de l’homme dans les territoires sahraouis.

    De son côté, le consul de la RASD à l’Est algérien, M. Ouali Moussa, a insisté sur le contexte « particulier » dans lequel se tient la deuxième édition de l’université nationale de la jeunesse et des étudiants sahraouis, estimant que « cette nouvelle étape du combat sahraoui exige des actions sérieuses et efficaces ».

    Abondant dans le même sens, le secrétaire général de l’Organisation de la jeunesse du Polisario, M. Moussa Selma, a mis l’accent sur la nécessité de transformer cette université en « un espace pour la prise de conscience sur les exigences au niveau de la région et dans le monde ».

    « Il faut faire de cette université un espace de lumière et de connaissance pour intensifier le combat des Sahraouis et surtout, pour préparer l’avenir », a-t-il souligné à ce sujet.

    Invité à prendre la parole au nom de la délégation de la jeunesse malienne, hôte de l’université d’été de la jeunesse et des étudiants sahraouis, le secrétaire général de l’Organisation de la jeunesse du Parti de la renaissance du Mali, M. Sidou Himdi, a réitéré le soutien de la jeunesse malienne au combat du peuple sahraoui pour l’indépendance.

    Tout en estimant que « tout jeune a le droit à la santé et à l’instruction », il s’est élevé contre la décision des responsables marocains « excluant les deux jeunes filles, Hayat Rgueibi et Neguia Haouaci, à cause de leur participation à l’université d’été des jeunes sahraouis ».

    « Les écoles du Mali sont ouvertes pour vous », a-t-il dit à l’adresse des deux membres de la délégation des onze militants sahraouis des droits de l’homme des territoires occupés qui participent à cette université.

    « Il est de notre devoir de poursuivre le combat de nos parents pour l’indépendance de tous les peuples africains », a-t-il encore affirmé.(SPS)