Catégorie : Non classé

  • Un "raid" très ludique

    Politique | Liens avec le Maroc
    Un « raid » très ludique

    Frédéric Chardon

    Plusieurs mandataires bruxellois, invités par le Maroc, visitent actuellement le Sahara occidental. Si le lobbying est clair, le programme est light…
    Depuis le 14 juillet (et jusqu’au 21), le gouvernement marocain organise la 7e édition du « Raid des Marocains du Monde ». Officiellement, ce voyage estival à travers le royaume chérifien vise à maintenir un lien avec les émigrés marocains. Sont particulièrement visés : tous les élus européens d’origine marocaine ou considérés comme « amis du Maroc« .
    Sympathique. Toutefois, l’édition 2010 du Raid a pris une tournure nettement plus politique. En effet, l’expédition d’une centaine d’invités, dont un groupe d’élus bruxellois PS, MR et CDH, se déroule actuellement au Sahara occidental, grande région côtière située au sud du Maroc.
    Pour rappel, cette ancienne colonie espagnole avait été annexée de fait en 1975 par le Maroc lors de la « Marche verte » orchestrée par le roi Hassan II. Des centaines de milliers de civils marocains s’étaient rendus dans cette région, considérée par les autorités marocaines comme leur propriété historique, mais dont une partie des habitants réclament l’indépendance. Problème : l’Onu n’a jamais reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Et le Raid 2010 a donc pour objectif de vanter à l’étranger, et singulièrement en Europe, les mérites de la présence marocaine.
    Conséquence : ce périple tous frais payés met mal à l’aise certains mandataires belges. Notamment les Ecolos bruxellois qui ont tous refusé l’invitation du gouvernement marocain. « Ce voyage que l’on m’a proposé manque de fond. Le programme est avant tout ludique. En outre, je n’estimais pas opportun d’y aller car il n’y a pas de liens réels avec mon mandat au Parlement bruxellois« , explique Ahmed Mouhssin, député régional Ecolo.
    Pour lui, l’opération de séduction de la part du gouvernement marocain est évidente.  » On sent bien qu’il veut influencer la position des élus belges sur le Sahara occidental. Même si c’est légitime diplomatiquement, j’espère que les mandataires qui y sont partis n’ont pas laissé leur esprit critique en Belgique « 
    Un programme assez light ? En effet, mais avec une ligne politique assez claire Selon le document en notre possession qui détaille les activités proposées aux « amis du Maroc » (dont les quelques élus belges) prévoit par exemple une course de dromadaires à Dakhla (ville côtière), des animations folkloriques sur la plage, un défilé de mode sahraouie, une exposition photos. Ou encore « l’organisation d’une soirée thématique en commémoration de la Marche verte, en tenue officielle (Gandoura rouge avec étoile verte), sur fond de musique de la Marche verte. »
    A l’égard de ce Raid 2010, Pierre Galand, ex-sénateur PS et président du Centre d’action laïque, a des mots très durs. En sa qualité de responsable de la Coordination européenne des comités de solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco), il estime que « le Maroc utilise la présence de nombreux marocains dans les pays européens, notamment en Belgique, pour faire pression sur les élus et vendre son projet d’annexion. Mais on visite toujours les mêmes entreprises, les mêmes habitations sociales, mais sans préciser que seuls les colons marocains y ont accès  » Un voyage ludique, oui, mais idéologiquement très cadenassé
    Ironiquement, il ajoute : « Philippe Moureaux a effectué exactement le même périple avant les dernières élections très discrètement. Et c’était vraiment pour séduire l’électorat marocain de Molenbeek Ce voyage me fait penser à la visite parlementaire en Corée du Nord organisée par le gouvernement communiste pour sa propre propagande et où Willy Burgeon s’était ridiculisé. » 
    La Libre.be, 19/7/2010
  • Un étudiant sahraoui arrêté par la police marocaine à la ville occupée d’El Aaiun

    El Aaiun (territoires occupés) 18/07/2010 (SPS) Un étudiant sahraoui, Ahmed Salem Dahi a été arrêté la semaine dernière par la police marocaine dans la ville occupée d’El Aaiun, a rapporté le Collectif sahraoui des défenseurs des droits de l’Homme (CODESA).
    Selon une déclaration de l’étudiant sahraoui, « il a été arrêté par quatre membres de la police marocaine déguisés en civil et l’ont forcé à monter dans une voiture et l’ont conduit au centre de sécurité de la ville, puis soumis à la torture, aux interrogatoires et aux mauvais traitements pendant plus de trois heures », a indiqué la même source.

    Il a été interrogé sur ses relations avec un groupe d’étudiants sahraouis, sa position sur la question du Sahara occidental et sa participation aux manifestations pacifiques organisées par les étudiants sahraouis et les diplômés chômeurs, avant d’être libéré, a-t-on ajouté.

    L’étudiants sahraouis, Ahmed Salem Dahi est né en 1985 à El Aaiun occupée, au Sahara occidental, étudiant en troisième année à la Faculté des arts et des sciences humaines à l’Université d’Ibn Zohr à Agadir (Maroc). (SPS)
  • Le président de la République gratifie Ricardo Alarcón de Quesada de la médaille du 20 mai

    Chahid El Hafed, 17/07/2010 (SPS) Le Président de la République, Mohamed Abdelaziz, a gratifié samedi, le président de l’Assemblée nationale du Pouvoir populaire de Cuba, Ricardo Alarcon de Quesada, de la médaille du 20 mai, la plus haute distinction de la révolution sahraouie, en reconnaissance au soutien du peuple et du Gouvernement cubains à la juste cause du peuple sahraoui. « J’ai l’honneur de vous octroyer, Monsieur le Président, la médaille du20 mai, en reconnaissance à la République de Cuba, de ses symboles nationaux, son parti et son peuple pour leurs positions historiques en faveur des droits des peuples en général et en particulier le peuple sahraoui », a déclaré le président sahraoui au cours du déjeuner en l’honneur du président de l’Assemblée national du pouvoir populaire de Cuba et la délégation qui l’accompagne. Le président de la République a souligné le rôle de commandant Fidel Castro, dans sa longue lutte pour le droit des peuples d’Amérique latine, d’Afrique, d’Asie et dans le monde à vivre dans la liberté, la dignité et la justice. M. Mohamed Abdelaziz a également exprimé sa gratitude pour la position de Cuba avec la juste lutte du peuple sahraoui ont, à travers laquelle des milliers d’étudiants sahraouis ont été diplômés par les universités cubaines dans les différentes spécialités. Par ailleurs, le président de la République a également salué l’Algérie pour sa position de principe en faveur de la décolonisation du Sahara occidental et l’autodétermination de son peuple. L’Algérie, a-t-il dit a ouvert ses bras et son territoire pour accueillir des milliers de femmes, enfants et vieillards sahraouis fuyant les massacres de l’occupation marocaine. « Depuis plus de 30 ans, le Gouvernement du Maroc continue d’occuper une partie de la République sahraouie, divisant le territoire avec un mur militaire de plus de 2000 kilomètres, pratiquant contre les citoyens sahraouis sans défense toutes sortes de répression brutale et pillant les ressources naturelles du Sahara occidental », a-t-il déploré. D’autre part il a rendu hommage à de la résistance pacifique sahraouie à travers l’Intifada de l’indépendance déclenchée depuis 2005 dans les territoires occupés du Sahara occidental , sud du Maroc et dans les universités marocaines appelant au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance. Enfin rappelé que la visite du président de l’Assemblée nationale du Pouvoir populaire de Cuba, Ricardo Alarcon de Quesada, sera l’occasion pour renforcer les liens de fraternité et d’amitié entre les deux pays frères et la République sahraouie et la République de Cuba, et entre le Conseil national sahraoui (Parlement) et l’Assemblée nationale du Pouvoir populaire de Cuba. (SPS)
  • La journée mondiale Nelson Mandela célébrée à Alger

    La journée mondiale Nelson Mandela, coïncidant avec sa date de naissance, a été célébrée dimanche à Alger en présence de plusieurs personnalités nationales historiques.
    Organisée par le bureau d’information des Nations-Unies à Alger et l’Association Machaâl Chahid, cette journée est célébrée après que l’Assemblée générale de l’ONU eut adopté en 2009 la résolution instituant le 18 juillet journée internationale Mandela, à compter de l’année 2010.
    Né en 1918, Nelson Rolihlahla Mandela (de son nom tribal Madiba) a été un des leaders historiques de la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud, lorsqu’il avait intégré l’African national Congres (ANC), dont il deviendra plus tard commandant en chef. Son combat lui a valu un emprisonnement de 27 années et n’a été relâché qu’en 1990.
    Quatre années plus tard, il a été élu premier président noir d’Afrique du Sud et avait alors mené une politique de réconciliation nationale entre les populations noires et blanches d’Afrique du Sud.
    C’est ainsi qu’il reçoit, en 1993, le prix Nobel de la paix en même temps que l’ancien président sud-africain F. W. De Klerk.
    Durant son combat, Mandela avait séjourné en Algérie, dans les années 1960, avant d’y effectuer une visite historique en 1990, juste après sa libération.
    Dans leurs témoignages, les moudjahidine ayant animé cette conférence-débat organisée au forum El Moudjahid, ont rendu hommage à cet homme qui « porte l’Algérie dans le coeur « , pays qu’il avait qualifié « de Mecque des mouvements de libération », ont-il relevé.
    Dans son intervention, M. Abdelhamid Mehri, moudjahid, a rappelé que la direction de la Révolution algérienne avait mené le même combat que celui de l’Afrique du Sud, rappelant que des militants de mouvements de libération d’Afrique, dont Nelson Mandela, avaient séjourné en Algérie et bénéficié d’une formation militaire.

    M. Mehri qui s’est dit « honoré » d’avoir accueilli en Algérie Mandela en 1990, a souligné que ce combattant a réussi à mettre en place les bases d’une réconciliation nationale en Afrique du Sud, faisant remarquer dans le même sillage que l’Algérie continuera de combattre les « séquelles » du colonialisme français.
    En ce sens, il a estimé que « la réconciliation (avec la France) ne peut être possible et effective » tant que de l’autre côté « on continue encore à glorifier le colonialisme ».
    Pour sa part, le moudjahid Abdelkrim Hassani a fait le parallèle entre le combat de Mandela et la Déclaration du 1er-Novembre, affirmant que l’Algérie a consenti des sacrifices pour recouvrir sa liberté et sa dignité alors que le leader sud-africain a réussi à faire des Sud-africains (Noirs et Blancs), « des frères alors qu’ils étaient des ennemis inconciliables ».
    De son côté, la moudjahida Leila Tayeb a affirmé avoir découvert en Mandela un « combattant invétéré, mais aussi une personne pleine d’humilité, de modestie ».
    A l’occasion de cette journée, dans un message du secrétaire général de l’Onu, lu par le Coordonnateur résident du système des Nations-unies en Algérie et directeur du Centre d’information de l’Onu à Alger, M. Mamadou Mbye, Mandela a été qualifiée de « personnalité exceptionnelle », relevant que « sa vie, son énergie et sa droiture sont un exemple pour (…) tous ».
    « L’oeuvre accomplie par Mandela l’a été au prix d’un grand sacrifice personnel pour lui-même et pour sa famille. Son sacrifice a non seulement servi le peuple et sa propre nation, l’Afrique du Sud, mais a rendu aussi le monde meilleur pour tous les peuples », est-il mentionné dans le message du SG de l’Onu, « remerciant » Mandela pour « tout ce qu’il a entrepris pour la liberté, la justice et la démocratie.

    Ministère des Affaires Etrangères (Algérie)
    Commentaire de Diaspora Saharaui :  
    Mandela est un fervent défenseur de la cause sahraouie. L’Afrique du Sud reconnaît la RASD et refuse de se plier au fait accompli par l’invasion militaire du Sahara Occidental par le Maroc et que la France veut imposer aux pays maghrébins.
  • Fin de la visite d’une délégation des militants sahraouis des droits humains aux camps de réfugiés

    Chahid El Hafed, 17/07/2010 (SPS) La délégation des militants sahraouis des droits humains en provenance des territoires occupés du Sahara occidental a achevé vendredi soir une visite de quelques jours dans les camps et les institutions du peuple sahraoui, a-t-on appris de source proche de la délégation.
    Cette délégation la 7ème du genre a animé durant son séjour des meetings au niveau des wilayas pour exprimer son attachement à l’unique représentant et légitime, le Front Polisario, ainsi que sa détermination à continuer la lutte pacifique dans les territoires sahraouis occupés  par le Maroc jusqu’au recouvrement du peuple du Sahara occidental de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance.

    La délégation composée de 11 membres et qui porte le nom du défuntés, Mahfoudh Ali Beiba est arrivée depuis dimanche dernier en visite dans les camps de réfugiés sahraouis. Elle a visité plusieurs établissements de la RASD et s’est entretenue avec de hauts responsables du Front Polisario et du Gouvernement de la République sahraouie.

    La délégation a été reçue en première étape de sa visite par le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) et a eu des rencontres avec quelques membres de la société civile algérienne et a pris part à l’université d‘été et les étudiants tenue à Alger. (SPS)
  • L’Angola réaffirme son soutien à l’autodétermination du peuple sahraoui

    Luanda (Angola), 17/07/2010 (SPS) La secrétaire angolaise d’Etat à la coopération, Exalgina Gamboa, a réaffirmé jeudi l’engagement de son pays à « soutenir le peuple sahraoui, afin qu’il puisse exercer son droit inaliénable à l’autodétermination ».
    Exalgina Gamboa, qui s’exprimait à l’issue d’une réunion avec le ministre sahraoui de la coopération, Salek Baba Hassanna, a indiqué que l’Angola « est prête à soutenir le Gouvernement de la RASD, jusqu’à l’application des diverses résolutions, dont celles de l’ONU » concernant le conflit du Sahara occidental.

    « Nous sentons qu’après de nombreuses années, les résolutions ne sont pas appliquées, ce qui constitue un grand obstacle pour le peuple sahraoui », a-t-elle dit.

    La secrétaire d’Etat angolaise a déclaré qu’un protocole d’accord sera signé prochainement entre les deux ministères des affaires étrangères des deux pays, la RASD et l’Angola, afin de contribuer à l’élaboration d’un programme d’action en faveur du soutien et de la solidarité avec le peuple sahraoui.

    De son côté, le ministre de la Coopération de la République sahraouie, Baba Salek Hassanna, a déclaré que la réunion a permis d’étudier les moyens pour le développements de la coopération, d’amitié et de solidarité entre les deux pays.

  • Arrestation de deux militants sahraouis des droits humains à la ville occupée de Smara

    Smara (territoires occupés), 17/07/2010 (SPS) Deux militants sahraouis des droits humains, Sidi Mohamed Dadach, et Sidahmed Lemjiyed, ont été arrêtés la nuit du mercredi à jeudi par les unités de la gendarmerie et la police marocaines à leur entrée de la ville de Smara en provenance d’El Aaiun, capitale occupée du Sahara occidental. Les deux militants ont été arrêtés en raison de leur activité visant à publier et dénoncer les violations flagrantes des droits humains commises par le Maroc contre la population sahraouie dans les territoires occupés du Sahara occidental, au sud du Maroc et dans les universités marocaines, a indiqué une source du ministère des territoires occupés et des communautés. Les deux défenseurs des droits humains ont subit pendant plusieurs des enquêtes et des interrogatoires de la part des forces d’occupation et des services de renseignements marocains, a ajouté la même source. Les deux défenseurs sahraouis des droits humains ont dénoncé ces actes, précisant qu’ils étaient suivis par des voitures des services de renseignement marocains jusqu’au domicile du militant Ivekou Leboihi, président du comité sahraoui des Droits de l’Homme à Smara. Le domicile était sous haute surveillance des unités des services de sécurité marocaines, empêchant les défenseurs sahraouis de sortir, a déploré la même source. (SPS).
  • Manifestation devant le Consulat de France à Bilbao dénonçant la position française du conflit au Sahara occidental

    Bilbao (Espagne) 15/07/2010 (SPS) Une manifestation a été organisée mercredi à Bilbao (pays basques) devant le consulat de France à l’occasion de la fête nationale française, le 14 juillet, pour dénoncer la position de la France de soutien au Maroc dans son occupation illégale du Sahara occidental, a-t-on appris auprès des organisateurs. La manifestation organisée à l’initiative de la communauté sahraouie en Espagne et des comités d’amitié avec le peuple sahraoui dans cette région basque, a pris son départ depuis « la Plaza Moyooa » où les participants ont observé une minute de silence à la mémoire de feu, Mahfoudh Ali Beiba, ex président du Conseil national sahraoui. Les manifestants se sont dirigés par la suite en direction du consulat de France, scandant des slogans en faveur de l’autodétermination du peuple sahraoui et du soulèvement de l’indépendance dans les territoires occupés du Sahara occidental. Les manifestants ont demandé dans une lettre qu’ils ont remise au consul français, le Gouvernement français « d’assumer ses responsabilités en ce qui concerne les graves violations des droits de l’homme au Sahara occidental commises par la machine répressive marocaine avec le soutien de la France ». La lettre a également appelé la communauté internationale à « exercer des pressions » sur le régime marocain, afin qu’il se conforme aux résolutions internationales, appelant à l’autodétermination du peuple Sahara occidental, libère tous les prisonniers politiques sahraouis, fasse la lumière sur le sort des personnes portées disparues et respecte les droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental. (SPS)
  • Les gestes "progrès" de Mohamed VI

    La presse et le lobby pro-marocain en France n’ont pas arrêté de vanter l’avènement du roi Mohamed VI. En effet, depuis 1999, on a voulu présenter le Maroc comme un exemple dans le monde arabe en matière de progrès dans le statut de la femme, le pluralisme démocratique et la tolérance. L’argument présenté par ces élites consiste en quelques gestes symboliques et superficiels. Le premier : dévoiler le visage de sa femme. Un geste qu’il a voulu vendre cher en échange du conservatisme de l’Etat. Ensuite, l’organisation de festivals de musique en vue de donner une image d’un Maroc accueillant et ouvert sur le monde. Certains de ses gestes ont même créé une polémique étant donné qu’ils vont contre les fondements religieux du pays comme la création d’associations gay au Maroc et la publication d’un magazine homosexuel sur le Web. Pour Mohamed VI, le risque en vaut la chandelle, on dit que son lancement n’est pas passé inaperçu en occident, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre l’homophobie. Par contre, dans le domaine de la lutte contre la pauvreté qui ravage le pays, le Maroc ne fait que reculer dans les statistiques internationales. Et la fortune du roi ne cesse de s’accroître.  Mais cela personne n’en parle, comme on ne parle pas de ce que tous les marocains racontaient sur Mohamed VI lorsqu’il était encore un adolescent. Qu’il était homosexuel et que son père, feu roi Hassan II voulait désigner Moulay Rachid prince héritier.

  • M. Abbas Sbai poursuit sa grève de la faim pour plus de cinq semaines dans un état de santé "critique"

    Ouarzazate (Maroc) 15/07/2010 (SPS) Le prisonnier politique, Dr Abbas Sbai poursuit sa grève de la faim illimitée, qu’il a déclenchée depuis le 11 juin dernier, en dépit de son état « critique » de santé, a-t-on appris de source judiciaire sahraouie. M. Sbai qui souffre des douleurs d’estomac et du cœur, a été a contraint de rester à l’hôpital de la ville de Ouarzazate (Maroc) depuis vendredi dernier, selon les  informations rapportées par les associations des droits de l’homme au Sahara Occidental. Il a été transféré à l’hôpital sous des strictes mesures de sécurité composée de gendarmes et forces auxiliaires afin d’empêcher sa famille de lui rendre visite, ajouté la même source. D’autre part, les citoyens de la localité de Mhamid Elghezlan continuent leur sit-in devant les autorités administratives de cette localité située au sud du Maroc, en signe de solidarité avec le Dr. Sbai et en protestation contre les dures conditions de vie desquelles souffrent les citoyens dans cette région . (SPS)