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  • Le roi Mohamed VI sera de nouveau orphélin en 2012

    On le sait, le clan Sarkozy et avec lui le lobby pro-marocain de l’UMP sont finis. Les scandales qui secouent le premier gigolo de la France et plus grand ami du roi de la corruption au Maroc, Mohamed VI, annoncent du mauvais temps pour le soutien dont bénéficie Rabat depuis plus de 20 ans. L’an 2010 connaîtra la plus grand défaite de la droite franmaçonne française et par conséquent les voyous qui gouvernent le royaume corrompu du Maroc se verront orphélins d’un soutien décisif au Conseil de Sécurité des Nations Unies. Rappelos que l’ambassadeur de la France a empêché le CS de voter une résolution en faveur de l’élargissement des prérrogatives de la MINURSO pour contrôler la situation des droits de l’homme au Sahara occidental.
    Le gestionnaire de la fortune de Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre, qui a passé 36 heures en garde à vue jeudi et vendredi avec trois autres proches de l’héritière de L’Oréal, leur a ainsi affirmé qu’Eric Woerth lui avait « demandé de recevoir sa femme pour la conseiller sur sa carrière », selon des extraits du procès-verbal publié par le site du quotidien.
    Les quatre hommes étaient auditionnés dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de blanchiment de fraude fiscale et de conflit d’intérêt entre les fonctions occupées par Florence Woerth auprès de lui et celles de son mari au ministère du Budget (2007-2010).
    Mention sibylline sur le CV de Florence Woerth

    Au cours de sa garde à vue, le gestionnaire a notamment été interrogé sur le contenu d’une note datée du 31 août 2007, saisie lors d’une perquisition dans les bureaux du gestionnaire de fortune, qui comporte un curriculum vitae de Florence Woerth avec une mention sibylline en bas de page : « rémunération environ 200.000 euros (…) Je suis obligé d’en parler à LB (Liliane Bettencourt, ndlr) vu le mari 120.000 euros », rapporte pour sa part le journal Le Monde. Patrice de Maistre a expliqué aux policiers qu’il « s’agissait d’une note (qu’il a) dû amener à M. et Mme Bettencourt pour évoquer le recrutement de Florence Woerth dans (son) équipe », selon un extrait de PV d’audition. « Cette démarche était due au fait que son mari était ministre, et que c’était donc sensible », a-t-il précisé, assurant que « Mme Woerth ne représentait pas un risque majeur ». Il a encore précisé avoir vu l’actuel ministre du Travail « deux ou trois fois en 2007 (…) parce qu’il m’a demandé de recevoir sa femme et ce pour essayer de la conseiller sur sa carrière alors, me disait-il, qu’elle n’était pas entièrement satisfaite ». Florence Woerth, embauchée le 12 novembre 2007, a quitté en juin ses fonctions chez Clymène, le « family office » chargé de faire fructifier la fortune de Liliane Bettencourt. Eric Woerth avait assuré le 21 juin qu’il n’était pas intervenu pour faire embaucher sa femme.
    Patrice de Maistre innocent, selon son avocat

    L’avocat de Patrice de Maistre, Me Pascal Wilhelm, a assuré ce samedi à Europe 1 que son client n’avait pas organisé de fraude fiscale. Le gestionnaire est « très serein et très fatigué », selon son conseil, mais « cette garde à vue lui a permis de s’expliquer longuement sur les nombreuses questions que se posent les enquêteurs ». Concernant les comptes à l’étranger dont dispose la milliardaire, Me Wilhelm a décrit Patrice de Maistre comme un « homme qui arrive très tard » dans l’entourage de Liliane Bettencourt et « prend connaissance de comptes gérés depuis des années par des professionnels à l’étranger ». Il « a essayé de vérifier ce qui se passait en accord avec Mme Bettencourt, en aucun cas on ne peut lui reprocher un blanchiment

  • 65,5 kg de kif traité et 3 245 litres de carburant saisis

    Trois sacs en plastique contenant 65,5 kg de kif traité ont été saisis avant-hier par les services de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Tlemcen. L’affaire a été traitée, selon la cellule de communication du commandement de la Gendarmerie nationale, par les gardes-frontières de Chaib-Rassou, qui ont agi sur renseignements indiquant une tentative d’écouler des quantités de cannabis marocain sur le territoire national. Un travail d’investigation et de surveillance intense au niveau des frontières a permis de repérer le narcotrafiquant censé acheminer la  marchandise. En sentant la présence des services de sécurité, le malfaiteur a préféré dissimuler les sacs de kif à Oued Kiss et regagner pedestrement le territoire marocain.
    Les gardes-frontières investissent les lieux et découvrent les trois sacs en plastique renfermant la drogue au lieudit Bin Ladjeraf, dans la commune de Mersa Ben-M’Hidi. Le produit saisi a été remis au poste de police judiciaire de la Gendarmerie Nationale de Bab-El-Assa. Par ailleurs, les gardes-frontières de Sidi Boudjenane, Boukanoune, Bab-El-Assa, El-Djorf, Abdallah et Chaib-Rassou (Tlemcen), effectuant des patrouilles le long du tracé frontalier, ont découvert et saisi 3 245 litres de carburant, abandonnés par des contrebandiers et ce, entre vendredi et samedi derniers. Toujours dans le cadre de la lutte contre la contrebande, les gendarmes de la section de sécurité et d’intervention du groupement de wilaya de Khenchela, effectuant une patrouille à la résidence, ont interpellé, avant-hier, deux personnes, transportant à bord d’un véhicule de marque Renault, 732 kg de harissa et 120 kg de pâtes alimentaires. En ordonnant la remise de la marchandise à la recette des Douanes d’Oum El-Bouaghi, le procureur de la République près le tribunal de Khenchela a mis en liberté les deux mis en cause alors que l’enquête poursuit son cours.
    La veille de cette affaire, c’est aux frontières algéro-tunisiennes au niveau de la wilaya de Tébessa que les gardes-frontières d’El-Ouenza et les gendarmes de la brigade de Hammamet, effectuant des patrouilles à travers leurs secteurs de compétence respectifs, ont découvert et saisi un véhicule léger, 588 kg de pâtes alimentaires, 470 kg de concentré de tomates et 288 litres de carburant. Deux contrebandiers ont été, par la même occasion, arrêtés. A noter que l’activité de la contrebande des produits alimentaires bat son plein à l’approche du mois de Ramadhan et lors de la pénurie de certains produits sur le marché national et dans les pays voisins et ce, selon la demande. Dans quelques jours, il devrait être question de saisie d’effets vestimentaires trop demandés à l’approche de l’Aïd.
    Radia Zerrouki
    La Nouvelle République, 19/7/2010
    Voilà pourquoi le roi du Maroc ne cesse de demander à son « ennemi éternel », l’Algérie, de rouvrir les frontières. Le Maroc, gouverné par des voyous applaudis par ceux qui sucent le sang des marocains, est en train de s’étouffer et dans quelques années ne pourra plus tenir les frais de l’occupation du Sahara Occidental par la force. 
    Comme le dit le célèbre proverbe arabe : « Qui tue par le fer, mourra par le fer ». Et même les lobbies juifs et autres ne pourront le sauver. Son unique salut est laisser le peuple sahraoui s’exprimer librement sur son avenir.
  • Victimes de torture, séquestrations et viols : Les militants sahraouis témoignent

    Farida Belkhiri. 
    Hayet, Khadija, Afaf, Brahim,…ils ont à peine 20 ans. Et pourtant, ils portent déjà, sur le corps et sur le cœur, les traces d’une violence inouïe ! Des jeunes sahraouis, militants à fleur de l’âge, torturés et violés parce qu’ils ont osé prononcé le mot «indépendance».
    «C’est la première fois que je porte en public l’emblème de mon pays autour de mon cou sans être attaqué et traîné en prison», confie Brahim, jeune sahraoui en visite en Algérie avec tant d’autres, pour apporter son témoignage, jeudi dernier, au forum el-Moudjahid. Une rencontre organisée à l’occasion de la célébration de la semaine culturelle en solidarité avec le peuple du Sahara Occidental à l’initiative de l’APC d’Alger et de l’association Mechaal Echahid.
    «On dit que nous sommes d’origine magrébine. C’est faux ! Nous sommes des sahraouis de pure souche et nous continuerons de l’être», affirme Khadija, une «habituée» des prisons du Maroc. «La police marocaine m’a arrêté, sauvagement torturé et jeté, presque morte, dans une décharge publique. C’est cela la démocratie ? Les droits de l’homme ?», dit-elle. Idem pour les autres militantes, qui ont subi tout sortes de sévices sexuels alors qu’elles étaient encore mineures. «Les sévices et violences sexuels sont également pratiqués sur nous. Les policiers marocains cherchent à nous rendre stériles pour ne pas avoir d’enfants», confie l’un des jeunes militants. «Quand on m’a violé, j’ai dénoncé au niveau de différentes institutions. Suite à cela, les services marocains ont obligé mon père à démentir mes affirmations à la radio et à la télévision marocaine. Ensuite j’ai été interdite d’écoles. Je ne suis pas la seule dans ce cas. On nous dit que nous n’avons qu’à aller en Algérie pour étudier ! D’ailleurs, les écoles sont bourrées d’espions qui travaillent pour le compte du Maroc», assurent une militante tandis qu’un autre confie qu’on le traitait «d’espion algérien» !
    Ces jeunes résistants qui font partie d’une délégation de 11 personnes en visite en Algérie, représentant la résistance sahraouie, se disent toutefois, malgré ce qu’ils ont et continuent de subir, déterminés à poursuivre leurs actions. «Le colonisateur ne pourra pas prendre notre dignité, ni affaiblir notre détermination. Au contraire, il ne fait que la renforcer», soutiennent les militants tandis que le chef de leur délégation fait savoir qu’environ 160 sahraouis sont détenus dans les prisons marocaines.
    Du côté algérien, par la voix notamment de Mahrez Al Amari,  président du comité de solidarité avec le peuple sahraoui, on réaffirme que l’Algérie est une terre d’accueil pour tous les peuples africains ou autres qui aspirent à la paix et à l’indépendance. «Nos écoles et nos universités sont ouvertes à tous ceux qui sont interdis d’école», souligne M. Al Amari. 
    HORIZONS, 9/7/2010
  • La journée internationale Nelson Mandela célébrée à Alger : Un homme exceptionnel

    Proclamée par une résolution onusienne en décembre dernier, la journée internationale Nelson Mandela, qui coïncide avec la date de la naissance du leader sud-africain le 18 juillet 1918, a été célébré hier dans plusieurs pays dont l’Algérie, le premier qu’il a visité à sa sortie de prison.
    Le symbole de la lutte contre le régime d’apartheid a fait ce geste parce qu’il est resté toujours attaché au premier pays qui lui a fourni un entraînement militaire. Les Algériens éprouvent pour lui un sentiment réciproque. Le moudjahid Abdelkrim Hassani a évoqué la venue du leader de l’ANC à Alger au lendemain de l’indépendance. «C’était une rencontre entre deux révolutions qui ont secoué l’humanité», a-t-il dit lors de la cérémonie organisée par l’association «Machaâl Echahid» en collaboration avec le centre d’information des Nations unies à Alger et le centre de presse El Moudjahid.
     Pour sa part, la sénatrice Leila Tayeb qui entendait parler de Mandela pendant la guerre de libération nationale a affirmé que les personnes de sa génération ne croyaient pas qu’ils allaient un jour rencontrer ce héro à la dimension extraordinaire. «C’est un symbole pour le monde entier», a-t-elle attesté.
    Présent lui aussi à la cérémonie qui s’est déroulée sous le haut patronage du président de la République, l’ancien Secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Abdelhamid Mehri, a indiqué que dans la ligne fondamentale de notre politique étrangère, «il est impératif d’aider les mouvements de libération et de parier sur ces derniers parce que nous avons subi les conséquences du colonialisme». Ainsi, il rappelle que les Algériens luttaient contre ce régime et non pas contre le peuple français. Selon lui, la disparition totale du régime colonial comme cela a été le cas pour l’apartheid en Afrique du Sud nous permettra de normaliser nos relations avec le pays qui nous a colonisés.
    «On est toujours décidé à combattre toutes les séquelles de la pensée coloniale parce que c’est ce qui empêche d’établir des relations solides et fondés entre les deux pays», a ajouté M. Mehri. En ce sens, il a estimé que «la réconciliation (avec la France) ne peut être possible et effective» tant que de l’autre côté «on continue encore à glorifier le colonialisme».
    Lors de cette journée internationale, le Coordonnateur résident du système des Nations unies et directeur du centre d’information à Alger, Mamadou Mbye, a lu la lettre de SG de l’ONU, Ban Ki-moon dans laquelle il a remercié le leader sud-africain pour tout ce qu’il a fait pendant de longues années pour la liberté, la justice et la démocratie tout en restant modeste. «Il a  préféré parler de l’action des autres personnes engagées dans la lutte pour les droits de l’Homme et de la dignité». 
    Concernant le Sahara Occidental, Mandela et l’Afrique du Sud sont classés par le Maroc comme ennemi juré du Maroc à cause de leur position en faveur de la décolonisation du Sahara Occidental et la liberté du peuple sahraoui à choisir son destin.
    Rappelons que lorsque Mandela était en prison, le roi Hassan II achetait des armes au régime raciste de Pretoria. Ces armes, récupérées par les combattants du Front Polisario en grande quantité étaient rendues à l’ANC pour une utilisation plus convenable.
  • Le fils du Glaoui peintre apprécié de Mohammed VI : paradoxal ?

    Dernier pacha de Marrakech, soit l’équivalent du vice-roi du Sud du pays, Thami El Glaoui (à gauche) a l’image du traître absolu. « Collabo » sous le Protectorat, prince berbère ayant « pacifié » c’est-à-dire réduit les tribus du Sud, il est voué aux gémonies et son ancien palais de Taliouine se meurt, ainsi que je l’ai déploré dans mon message Il n’y a de safran de toute première qualité que de Taliouine… Lorsque, en 1955, le sultan alaouite retrouva son rang à son retrour d’exil, le pacha de Marrakech se prosterna devant le futur Mohammed V qu’il avait trahi (photo du centre), regrettant ses choix passés. Il mourut peu après, comme pour symboliser la fin d’une époque.

    L’un des fils de Thami El Glaoui, Hassan, qu’on voit à gauche de la photo de droite aux côtés de Farid Belkahia, est artiste-peintre. Il doit sa bonne fortune actuelle et l’envolée du prix de ses tableaux entre autres… au roi Mohammed VI lui-même. Sa Majesté en a fait l’un de ses peintres préférés, se portant acquéreur de ses toiles. Les courtisans de la cour – le Makhzen si controversé – ont bien entendu suivi. Personne ne s’étonnera qu’il se trouve de distingués critiques d’art pour décerner les lauriers les plus glorieux à Hassan El Glaoui. Lire par exemple cet hommage dithyrambique, si toutefois on a la patience d’attendre le téléchargement exaspérément lent de ces pages : http://www.maghrebarts.ma/artsplastiques/expo/glaoui.html
    Le sujet de prédilection de Hassan El Glaoui ? Des chevauchées et des fantasias (à gauche et au centre). Le trait est épuré, un bel élan est donné, mais tout cela vaut-il de s’extasier devant ces gouaches ? Personnellement, elles ne m’émeuvent guère et je distingue mal la qualité de la lumière qu’on nous vante ! Quand je regarde le tableau de droite, j’ai même plutôt l’impression d’avoir devant moi le travail d’un honnête peintre du dimanche…


    Je veux bien qu’on célèbre la « marocanité » et qu’au surplus en matière d’art il y ait des goûts et des couleurs. Mais pour ma part, je ne suis pas le mouvement… Il existe nombre d’artistes marocains, figuratifs ou abstraits, tout aussi intéressants, voire bien davantage, ainsi qu’on peut s’en rendre compte sous http://www.art-maroc.co.ma/Peintres%20par%20nom/Peintres.htm Personnellement, j’ai un faible pour les créations amazighs d’Omar Mourabih (Coup de coeur pour l’oeuvre d’un artiste amazigh d’Agadir) ainsi que la recherche menée par Amina Harrak sur le dédale des rues, l’architecture, les gens (www.tetouanweb.org/index.php?file=News&op=index_comment&news_id=1329. Voilà qui, pour moi, est plus authentique et plus actuel que les relents du passé glaoua même réévalué à la bourse de l’art officiel marocain.

    De prime abord, on peut s’étonner que le roi actuel soit l’un des bienfaiteurs du « fils du traître ». Mais est-ci si paradoxal que cela ? En fait, la famille régnante et le clan El Glaoui ont un long parcours historique commun. Le frère du pacha de Marrakech, Madani El Glaoui, fut grand vizir (premier ministre) de Moulay Hafid, arrière-grand-oncle du souverain actuel, qui bénéficia du soutien de Thami El Glaoui lorsqu’il écarta du pouvoir son frère Abd-Aziz. Vous suivez ? C’est ce même Moulay Hafid qui, assiégé en 1912 par les tribus berbères (imazighen), dut se résoudre à solliciter le secours de l’armée française, d’où l’instauration du Protectorat et l’avènement de Moulay Youssef, arrière-grand-père de Mohammed VI. Je suis certain que vous suivez toujours… On voit à gauche et au centre Moulay Youssef en compagnie du marchéal Liauthey. A constater la connivence qui ressort de ces illustrations, on ne peut pas dire que Moulay Youssef fut l’ennemi du maréchal, et de loin pas…
    Plus tard, Thami El Glaoui fut désigné pacha par le fils de Moulay Youssef, le sultan Mohammed V, avant de contribuer en toute première ligne à l’exil de celui-ci. Le clan Glaoui avait amassé une fortune considérable qui, à sa chute, passa entre les mains de la famille royale, ce qui explique en partie la puissance de l’ONA (consulter www.ona.ma/historique.phpProjet touristique écologique sur le sauvage site maritime de Tifnit).
    Un autre fils du pacha de Marrakech, Abdessadeq, fut ambassadeur du Maroc à Wahington, à Paris et en Allemagne, ainsi que président de la Cour des comptes. Comme disgrâce, on peut redouter pire… Abdessadeq El Glaoui vient d’ailleurs de sortir, en toute liberté, un livre intitulé « Le Ralliement – El Glaoui était un héros », dans lequel il tente de redorer le blason familial. A lire l’interview qui suit, on s’aperçoit que, dans cette affaire comme dans d’autres, le sens des nuances est utile pour appréhender l’histoire. A lire sous http://images.google.ch/imgresimgurl=http://www.ouarzazate.com/fr2/glaoui_fils_clip_image001.jpg&imgrefurl=http://www.ouarzazate.com/fr2/glaoui_fils.html&usg=__fJw8byTNWOONls64KjYItEJVzNg=&h=170&w=143&sz=6&hl=fr&start=12&tbnid=g9dwRPHg0RPSYM:&tbnh=99&tbnw=83&prev=/images%3Fq%3DHassan%2BEl%2BGlaoui%26gbv%3D2%26hl%3Dfr et
    Revenons à l’art pictural pour signaler qu’il apparaît que la composition de gauche n’est pas une oeuvre de Majorelle (voir L’amour du Maroc, du militaire Hubert Lyautey au peintre Jacques Majorelle), mais une simple illustration, très réussie au demeurant, destinée à un ouvrage d’histoire. Quoi qu’il en soit, le pinceau du Nancéen surpasse très nettement celui du fils du Glaoui. Du moins à mes yeux… Abdellah Amennou (Abdellah Amennou, artiste amazigh s’exprimant dans une dimension moderne) vient d’ailleurs de me faire observer la qualité de la verdure qu’on voit à droite se découper sur la casbah d’Ameniter signée Majorelle (voir Un ouvrage qui rend hommage à l’orientaliste Jacques Majorelle).
    Voir aussi le message Ai-je été trop sévère envers le peintre Hassan El Glaoui ?
    Le Jardin aux Etoiles, 19/7/2010

  • Le roi Mohammed VI, septième fortune des souverains du monde

    Selon le magazine américain Forbes, qui vient de publier son classement des souverains les plus fortunés de la planète, le roi Mohammed VI, 46 ans, possède la septième plus importante fortune des têtes couronnées. Forbes lui attribue près de deux milliards d’euros.
    Le premier de la liste des rois milliardaires est Bhumibol Adulyadej de Thaïlande, 82 ans, crédité d’un patrimoine de 23,2 milliards d’euros, dont la valeur reposerait essentiellement sur des biens immobiliers. Arrive en deuxième position le sultan de Brunei, 63 ans, autrefois l’homme le plus riche du monde, avec ses 15,5 milliards d’euros. Voici au centre le sultan aux côté du roi de Thaïlande, qui pèsent donc à eux deux près de 40 milliards d’euros… Le sultan de Brunei est talonné par le roi d’Arabie saoudite, âgé de 86 ans, à la tête d’un trésor de près de 14 milliards d’euros. Viennent ensuite l’émir d’Abu Dhabi, sheikh des Emirats arabes unis (11,6 milliards d’euros), puis le sheikh de Dubai, dont la fortune (3,5 milliards d’euros) aurait considérablement pâti des récentes difficultés économiques de son pays.

    Les monarques européens sont à la tête de fortunes plus modestes. Il est vrai que ce ne sont que des souverains ayant survécu dans un cadre démocratique. Le plus riche est le prince Hans-Adam II de Liechtenstein (2,7 milliards d’euros). Le magazine prête au prince Albert II de Monaco, 52 ans, un patrimoine de 700 millions d’euros. La reine Elisabeth II (à droite avec le prince Philip), qui fait actuellement face à une crise de ses revenus sans précédent, se positionne quant à elle loin derrière, après l’Aga Khan et le sultan d’Oman; son patrimoine n’est évalué qu’à 349 millions d’euros. Beatrix des Pays-Bas, 72 ans, termine quant à elle avant-dernière du classement (155 millions d’euros). Reste à savoir comment ces montants ont été calculés. Par exemple si les bâtiments utilisés par les familles royales sont ou non pris en compte.
    (Source : le blog « Jardin aux Etoiles)
    Cependant, le seul souverain dont les scandales sont relayés par la presse internationale est Mohamed VI. Rappelons les 400 millions de dollars perdus dans les jeux de casino et l’affaire Madoff dans laquelle le roi du Maroc a été arnaqué.

    Ainsi l’argent du roi est malversé partout par les caprices du petit fils de Leglaoui, alors que le Maroc n’arrête de s’endetter pourn financer les projets publics. Le TGV, on le sait, est financé par les porcs de l’Arabie Saoudite par affinité politique. En contrepartie, il laisse les émirs saoudiens vivre le rêve des mille et une nuits sur terre marocains et avec les plus jeunes filles marocains souvent mineurs et pauvres. Cela se passe en toute sécurité et en toute impunité. Non sans raison, on a dit que le roi Mohamed VI est le plus grand proxénète du monde, puisqu’il prostitue tout un pays pour faire plaisir aux émirs d’Orient et d’Occident.

    Aujourd’hui, plusieurs mandataires bruxellois, invités par le Maroc, visitent actuellement le Sahara occidental. C’est à leur tour de goûter la perversité de l’Etat marocain.

  • Sahara Occidental El-Gueddafi : «Le droit à l’autodétermination est l’unique solution»

    «J’insiste toujours sur le référendum sans lequel il n’y a pas d’autre solution», a soutenu le leader libyen après avoir déclarer qu’«il est insensé pour nous, en tant que frères, arabes et musulmans, de nous quereller mutuellement (…). Nous ne devons plus recourir aux armes».
    Les déclarations du colonel El-Gueddafi ne seront pas sans impact sur l’approche  coloniale marocaine au Sahara Occidental prônant une solution «d’autonomie  pour un territoire inscrit dans les annales onusiennes en tant que question de décolonisation. Tenant ces propos à l’occasion d’une rencontre avec la délégation algérienne composée de représentants  des trois partis politiques, FLN-RND-MSP, la Libye  fait table rase de  toutes les lectures politiques infondées, faisant état du recul de la position de principe de Tripoli sur la décolonisation du Sahara Occidental. 
    Une position de principe chez nos voisins, pour rappel,  émanant des   fondements directeurs du processus historique du peuple libyen dont sa lutte pour l’indépendance du joug colonial italien. Cela étant, le  colonel El-Gueddafi a  tenu, par ses propos,  à saisir cette opportunité pour réaffirmer le soutien de Tripoli à la cause du peuple sahraoui pour son indépendance via  la tenue d’un référendum d’autodétermination.
    Un message de portée significative au vue du processus enclenché par  le représentant de l’ONU, Christopher Ross, illustré par les pourparlers indirectes sous les auspices onusiens entre les parties en conflit, en l’occurrence, le Front Polisario et  les autorités marocaines. Si  des voix de part et d’autres de l’opinion internationale ou de responsables s’élèvent pour exiger  le respect et l’application de la légalité internationale dans le règlement de la décolonisation du Sahara Occidental, ce n’est qu’un  rappel à l’ordre à ceux qui manœuvrent à son en piétinement. A ce propos, le guide libyen a lancé qu’il y a lieu de «convaincre toutes les parties qui rejettent le référendum d’y recourir». En se référant pertinemment  aux leçons de l’Histoire, il  rappelle qu’«il est établi de par le monde que l’on ne peut occuper, accaparer ou réprimer un peuple  contre sa volonté».  Aussi, en soulignant que «l’autodétermination est un principe universel», il n’a pas manqué d’indiquer que  «si les Sahraouis diront non et optent pour leur indépendance, nul ne saurait les contraindre à choisir une autre solution». Autant de déclarations du leader libyen sur le Sahara Occidental qui est le dernier territoire à décoloniser sur le continent.
    Par ses récentes déclarations, le guide libyen, qui pour lui l’édification réel du Maghreb  est une préoccupation  importante, met en exergue la voie à emprunter pour parvenir à un ensemble maghrébin effectif. Ce dernier ne peut s’ériger en force politique, économique et culturelle au vue des exigences de l’heure s’il y a piétinement et infraction du  droit indéniable du peuple sahraoui à l’autodétermination. D’où les propos du leader libyen qualifiant  la question du Sahara Occidental de «problème douloureux» et affirmant que cette question a «constitué un frein à la concrétisation de l’UMA».  En pitre, il n’a pas manqué de réitérer, par la même occasion, que «le peuple sahraoui avait le droit de choisir à travers un référendum parrainé par l’ONU».
    Karima Bennour
    La nouvelle République

  • Lors d’une rencontre avec les leaders des partis de l’alliance présidentielle à Tripoli Guedhafi « un referendum est la seule solution pour le Sahara occidental »

    Le leader libyen Mouamar Guedhafi s’est prononcé en faveur de la tenue d’un referendum pour l’autodétermination du peuple sahraoui et estime que c’est la seule solution qui pourrait mettre fin au conflit entre le Maroc et le Polisario.
    Devant une délégation de partis politiques algériens, Guedafi a appelé le Maroc et le Polisario a accepter cette solution pour résoudre le différent qui entrave le parachèvement de l’Union du Maghreb Arabe, a-t-il déclaré.
    « Le conflit du Sahara Occidental est un douloureux problème qui retarde l’unification du Maghreb »a-t-il déclaré devant la délégation algérienne composée des responsables des partis de la coalition (FLN, RND, MSP), ajoutant que « l’autodétermination est un principe universel, et le monde entier s’accorde à dire qu’on ne peut envahir un pays ou l’annexer contre la volonté de son peuple ».
    Ces déclarations contredisent donc celles relayés par la presse marocaine après la rencontre de Guedhafi avec des partis et des associations marocaines, selon lesquelles il aurait soutenu le droit du Maroc sur le Sahara Occidental, et appelait le Polisario à accepter l’autonomie.
    Algérie360, 8/7/2010
  • Guinée-bissau : Le narco-Etat en ligne de mire ?

    Antonio Pacheco 

    Le pays est au centre du trafic de drogue entre Amérique latine et Europe. Les habitants attendent une intervention armée extérieure pour y mettre fin.
    Correspondant en Afrique lusophone Le 25 juin dernier, dans une décision considérée comme une « provocation » par la communauté internationale, le président de Guinée-Bissau, Malam Bacai, a nommé le peu recommandable général Antonio Indjai commandant des forces armées. Considéré comme un des principaux responsables du dernier coup de force au sein de l’armée de l’ancienne colonie portugaise, le 1er avril dernier, qui a renversé le chef d’état-major, l’officier était jusque-là « numéro 2 » de l’armée.
    Le général Indjai, qui parle uniquement le créole, est installé dans les casernes de Mansoa, qui abritent une unité spéciale, constituée de ses fidèles et jugée particulièrement efficace, à 60 km de Bissau, d’où il contrôle l’accès à la capitale.
    Une lettre des bailleurs de fonds, rendue publique à la veille de la nomination d’Antonio Indjai à la tête de l’armée, exprimait la stupeur et la condamnation de la communauté internationale devant la possibilité d’un tel choix. Le général Indjai s’était notamment illustré en menaçant publiquement la population de Bissau de massacre. L’officier mutin avait porté de graves accusations contre le Premier ministre et le chef d’état-major en fonction, jetant ce dernier en prison, où il se trouve toujours.
    Le coup de force du 1er avril fut aussi organisé par Bubo Natchubo, ex-comandant militaire de la marine. Il est intervenu à partir des installations des Nations Unies à Bissau, où il s’était refugié – dans une démarche très peu claire pour la force de casques bleus! Bubo Natchubo est considéré par Interpol comme un des « barons » locaux de la drogue, de même que le chef d’état-major de l’aviation.
    Il y a des indices de connexions anciennes et importantes entre des secteurs de l’armée et les différents circuits illégaux de narcotrafic et de fourniture d’armes aux mouvements rebelles de Casamance (Sénégal). Tous les assassinats de militaires et cadres politiques des dernières années, singulièrement depuis l’assassinat du president Nino Viera, en mars 2009, semblent, selon des rapports de l’Onu, le résultat de guerres intestines pour contrôler les circuits de la drogue.
    L’administration bissau-guinéenne défend régulièrement le bien-fondé du combat contre la drogue, sans que l’on sache en quoi il consiste. Régulièrement, le chef de l’Etat, le gouvernemernt et les cadres supérieurs relancent l’alerte au sujet du risque, pour le pays, de devenir un « narco-Etat » en « exigeant » des bailleurs de fonds un financement pour mieux combattre cette plaie.
    Pour le trafic, les chefs militaires disposent d’un réseau constitué par les soldats, recrutés surtout dans une logique de fidélité tribale. Des pêcheurs et agriculteurs sont associés au système dans la même logique ethnique. Et les moyens de l’armée sont mis au service du transport de la drogue.
    Le trafic est une tradition locale, qui commence parmi les respectables « mamas » qui font la navette entre Bissau, Paris et Lisbonne. Avec l’ archipel des Bijagos (un site protégé par l’Unesco) et des centaines d’ilôts isolés le long des fleuves, ce pays est l’endroit idéal pour garder la cocaïne de Colombie destinée à l’Europe. Une communauté importante d’immigrés des pays voisins (Mali, Mauritanie) assure les liaisons vers le nord-ouest (Maroc et Iles Canaries), d’où la drogue part pour l’Europe. Les autorités américaines affirment qu’il existe des liens entre les Farc de Colombie et des organisations sahéliennes proches d’Al Qaeda, qui garantissent le transport de la drogue dans le Sahel.
    Les observateurs internationaux considèrent probable une prochaine intervention armée extérieure, comme ce fut le cas au Panama au temps de Bush père, pour éradiquer le narco-Etat guinéen; une telle opération pourrait rassembler les Etats-Unis et une force d’intervention d’alliés africains connaissant la Guinée, soit l’Angola, voire le Cap Vert.
    Les partis politiques proches du pouvoir militaire commencent à en parler; ils rejettent ce risque pour la souveraineté du pays. Mais des Guinéens de la rue en parlent ouvertement comme d’un espoir. 
    La Libre.be, 19/7/2010
  • Belliraj: prison à vie confirmée

    La cour d’appel marocaine a confirmé la sentence du Belgo-Marocain.

    La cour d’appel de Salé (Maroc) a confirmé samedi la peine de prison à perpétuité frappant Abdelkader Belliraj, ce ressortissant belgo-marocain condamné en juillet 2009 pour avoir dirigé un réseau terroriste de trente-cinq membres, démantelé en février 2008. Son frère Salah a, en revanche, vu sa peine réduite de 8 à 5 ans de détention.
    La chambre criminelle a confirmé les jugements prononcés en première instance à l’encontre de Mohamed El Yousfi, Redouane Khalidi, Abdessamad Bennouh, Abdellah Remache, Jamal El Bay, Hossein Brighach et Abdellatif Bekhti, tous condamnés à 30 ans de prison ferme. Elle a aussi confirmé les autres peines prononcées, allant de un an avec sursis à 15 ans ferme.
    La cour a décidé de réduire de 25 à 10 ans de prison ferme les peines prononcées en première instance à l’encontre de Mustapha Moâtassim et Mohamed Marouani, leaders de deux partis, l’un banni et l’autre interdit, et de 20 à 10 ans de prison ferme celles frappant Ma-El Ainin Alaa Badella et Abdelhafid Sriti, ancien correspondant au Maroc de la chaîne de télévision libanaise Al-Manar, proche du Hezbollah. Réagissant à ce verdict, Sakina Kada, épouse d’Abdelhafid Sriti, a déclaré à l’Associated Press qu’elle n’accordait « aucune importance aux sentences prononcées contre les prisonniers politiques et que 25, 20, 10 ou 5 ans de détention restent des chiffres sans valeur ».
    Me Khalid Sefiani, avocat des détenus politiques, a estimé que ces réductions de peine « ne veulent rien dire car le seul verdict que la défense attendait est l’acquittement pur et simple ». Pour lui, « le verdict est de nature politique et le plus grand perdant n’est autre que le Maroc ». (AP)