Catégorie : Non classé

  • Le CNASPS revient à la charge

    Suite à l’agression de militants sahraouis à leur retour d’El Aaiun
    Le CNASPS revient à la charge
    Le Comité nationale algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) a tenu, hier mercredi, une session spéciale de «dénonciation et condamnation» suite à l’agression, dimanche dernier, de la délégation de onze militants sahraouis à leur retour à El Aaiun occupée.
    Les participants à l’université d’été de la jeunesse et des étudiants sahraouis à Sidi Fredj (Alger), ont eux également apporté leur soutien aux militants de la 6e délégation. « Face à la violation continuelle des droits de l’Homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental et la politique de répression des autorités coloniales et devant tous ces agissements qui vont à l’encontre de la légalité internationale, nous dénonçons ouvertement et fortement l’agression de la délégation sahraouie à son retour à El Aaiun occupée », a déclaré Mehrez Lamari, président du CNASPS.
    Le combat pacifique des Sahraouis, a estimé M. Lamari, est une phase légitime de la lutte de ce peuple. Les participants à cette session ont exhorté les Nations unies et la communauté internationale de réagir pour mettre fin à cette violation des droits élémentaires d’un peuple, en l’occurrence le peuple sahraoui.
    Le CNASPS a de ce fait annoncé avoir pris la décision, après concertation avec les autorités sahraouies, qu’après la fin des travaux de l’université d’été de la jeunesse et des étudiants sahraouis, le 25 en cours, les participants resteront encore un mois en qualité d’hôtes de l’Algérie. « Notre pays est à votre disposition et nos maisons vous sont ouvertes », a déclaré M. Lamari aux jeunes Sahraouis. Ainsi, a-t-il assuré, les activités de l’université d’été en cours se poursuivront jusqu’en fin août. Par ailleurs, il expliquera qu’il a été procédé à l’accueil de mille enfants sahraouis dans les camps de vacances à partir de la journée d’hier.
    Il annoncera également qu’une seconde université d’été des cadres de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) sera organisée à Alger du 1er au 31 août et regroupera 500 participants, en sus d’autres participants en provenance des territoires occupés du Sahara Occidental. Cette seconde université d’été accueillera pareillement 150 enfants sahraouis.
    Ces décisions, faut-il le préciser, ont été prises suite à l’agression par les autorités marocaine de la 6é délégation, dimanche dernier, à leur retour chez eux, après avoir participé à l’université d’été de la jeunesse et des étudiants sahraouis, a-t-on indiqué. Ont participé à cette session MM Brahim Ghali et Hector Mujeca, respectivement ambassadeurs de la RASD, du Venezuela à Alger, en sus d’autres membres du CNASPS.
    Par : Massinissa Benlakehal
    Le Midi Libre, 22/7/2010

    Copyright © 2007 Midilibre. All rights reserved.
    Conception et réalisation Alstel

  • Le Chef de la MINUSRSO se sensibilise à la situation des droits humains –

    Le Chef de la MINURSO, Hany Abdel-Aziz, a exprimé hier sa préoccupation et celle de l’ONU concernant la situation des droits de l’homme au Sahara occidental. M. Abdel-Aziz a souligné que « la MINURSO n’est pas encore dotée d’une composante de surveillance et de protection des droits de l’homme au Sahara occidental ». Cependant, il affirme demeurer informé des rapports et des déclarations sur le sujet des droits humains au Sahara occidental provenant des organisations sahraouies, des organisations internationales et des ONG.
    source : Opérations de paix, 21/7/2010
  • Deux ans de prison ferme et une amende de 1000 dh marocains contre des étudiants sahraouis à Marrakech

    Marrakech (Maroc) 21/07/ 2010 (SPS) Trois étudiants sahraouis ont été condamnés mardi par la cour d’appel de Marrakech, à deux ans de prison ferme et d’une amende de 1000 dirhams, pour leurs positions en faveur de l’indépendance du Sahara occidental, selon un communiqué du Collectif des défenseurs des droits humains sahraouis (CODESA). « Après avoir passé un an et demi en prison, les étudiants sahraouis Brahim Bariaz et Ali Salem Ablag et un an pour Saïd Al Waaban, le tribunal de Marrakech a condamné mardi les trois étudiants sahraouis à deux ans de prison ferme et d’une amende de 1000 dirhams « , a précisé la source. « Les trois prisonniers d’opinion ont pénétré dans la salle d’audience en état d’arrestation et scandant des slogans, appelant au droit de peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance et dénonçant la politique de répression, les arrestations, la torture et les procès iniques, exercée par l’Etat marocain contre les civils, étudiants, chômeurs et défenseurs sahraouis des droits humains », ajoute la même source. Les trois prisonniers politiques sahraouis ont affirmé avoir été arrêtés en raison de leurs positions politiques appelant à permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance. (SPS)
  • Algérie – Tanzanie : Droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination

    Fin des travaux de la Commission mixte algéro-tanzanienne : signature d un procès-verbal et d une feuille de route Les travaux de la 4ème session de la commission mixte algéro-tanzanienne ont pris fin mardi à Dar Essalam, par la signature d un procès-verbal et d une feuille de route fixant les échéances pour la concrétisation des projets retenus dans le cadre du renforcement et de la diversification de la coopération entre les deux pays.
    Les deux délégations, conduites respectivement par M. Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, et M. Bernard Membe, ministre tanzanien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, ont relevé « la faiblesse des échanges économiques » et ont convenu de mettre en uvre « tous les moyens disponibles » pour explorer les opportunités de coopération entre les deux pays et travailler pour l enrichissement du cadre juridique en vue de la promotion de cette coopération ».
    Les deux délégations ont examiné, au cours de cette session, les créneaux de coopération dans les domaines de l agriculture, du commerce, de la santé, de l énergie et des mines, du tourisme, de la culture, de l information et des technologies de communication, du sport, de l enseignement supérieur et de la recherche scientifique, du transport, des finances et de la défense et sécurité publique.
    M. Messahel et M. Membe ont également paraphé, à la fin des travaux de la commission, une feuille de route fixant les échéances pour la finalisation d un certain nombre d accords retenus pour la consolidation du cadre juridique de la coopération et la mise en uvre de projets de coopération.
    Les deux parties ont ainsi convenu de finaliser le projet d accord dans le domaine de la santé animale, avant la fin de l année 2010, et celui portant sur la protection des végétaux et de la quarantaine, avant la fin du 1er semestre de 2011.
    Toujours en relation avec le renforcement du cadre juridique, il est prévu la signature du mémorandum d entente entre les chambres de commerce des deux pays avant 2011 et celui prévu entre la direction générale des Archives nationales et la direction des Enregistrements et des Archives de Tanzanie dans les trois prochains mois.
    Dans le domaine de l énergie et des mines, Sonatrach et la compagnie tanzanienne de développement du pétrole entameront, dès le début de l année prochaine, l exploration des opportunités de partenariat.
    En matière d agriculture, les deux délégations ont convenu de mettre en uvre leur coopération dans les domaines qui «  » » »ont été identifiés » » » ».
    S agissant de la santé, la feuille de la route a retenu le principe d une visite de travail en Tanzanie, avant la fin de l année 2011, du groupe pharmaceutique Saïdal.
    Enfin, en matière d éducation, la partie algérienne transmettra à la partie tanzanienne un quota de bourses pour l année universitaire 2011-2012. Un mémorandum d entente entre les deux secteurs sera également étudié dans les prochains mois.
    Au chapitre des questions politiques, le procès-verbal relève «  » » »la totale convergence des points de vue des deux pays concernant les questions régionales et internationales » » » » qui ont été examinées par les deux ministres au cours de leur entretien.
    Les deux parties ont réitéré, également, leur engagement à travailler de concert en vue de promouvoir la paix, la sécurité et le développement en Afrique, à la lumière des objectifs que les pays africains ont fixés dans le cadre de l’UA et du NEPAD.
    S agissant des conflits en Afrique, les deux parties, tout en se félicitant pour la disparition de la plupart des conflits, ont exprimé leur « préoccupation » quant aux conflits persistants dans quelques régions du continent.
    Dans ce contexte, elles ont réaffirmé leur soutien aux efforts en cours de l’UA pour instaurer une paix durable au Darfour et en Somalie.
    Concernant la situation au Sahara occidental, les deux parties ont rappelé qu’il s agit d une question de décolonisation et ont réitéré leur soutien aux résolutions « pertinentes » des Nations unies qui réaffirment le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination.
    Elles ont également exprimé le souhait que les négociations entre le Front Polisario et le Maroc «  » » »aboutissent à une solution juste et durable à ce conflit en respectant le droit du peuple sahraoui de choisir son avenir entre l indépendance et l intégration » » » ». Dans ce contexte, les deux parties ont condamné les violations des droits de l homme au Sahara Occidental.
    Au cours de son séjour à Dar Essalam, M. Messahel, rappelle-t-on, a été reçu par le président Jakaya Mrisho Kikwete auquel il a remis un message écrit du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika.
    APS, 20/07/2010
  • Le CNASPS dénonce et condamne fermement la répression maroc aine

    Brutalité, férocité, harcèlement et répression au Sahara Occidental
    Le CNASPS dénonce et condamne fermement

    Par : Massinissa Benlakehal
    Le Comité national de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), a dénoncé, hier la « répression brutale, dure et féroce menée par les forces coloniales marocaines à El Ayoun occupée contre les membres de la 6e délégation des activistes sahraouis défenseurs des droits de l’Homme ».
    La délégation en question a subi la répression des autorités coloniales à son retour d’une visite aux camps de réfugiés sahraouis en Algérie après avoir participé aux travaux de l’université d’été de la jeunesse et des étudiants organisés à Alger. Dans ce sens, le CNASPS annonce qu’une session spéciale de « dénonciation et condamnation » se tiendra aujourd’hui par les participants à l’université d’été de la jeunesse et des étudiants sahraouis à Sidi Fredj (Alger). Cette session spéciale, annonce-t-on, verra la participation d’un panel d’ambassadeurs et membres du CNASPS. L’arrestation de trois des membres de la délégation par les forces marocaines, hier matin, en l’occurrence, Hasan Dah, Othman Tnakha et Sidi Sbaai, a également été dénoncée.
    La répression marocaine contre la population sahraouie dans les territoires occupés persiste encore, affichant de la sorte la volonté de la monarchie de poursuivre dans ses pratiques violant de ce fait les droits humains les plus élémentaires. En effet, les forces de sécurité marocaines à El Aioun, capitale occupée du Sahara Occidental, s’en sont encore une fois prises aux citoyens sahraouis venus à l’aéroport de la même ville accueillir les onze militants sahraouis de ladite délégation. Les évènements se sont produits dimanche soir, selon nos informations. De nombreux blessés de tous âge et de différentes nationalités ont été enregistrés. Parmi les blessés figurent deux Espagnols, à savoir Lourina Lopez, étudiante et Jose Viciente, professeur. La liste des blessés sahraouis, quant à elle, n’est pas des courtes. L’Association sahraouie des victimes des violations graves des droits humains (ASVDH), cite plusieurs noms, dont des militants membres du bureau de l’association. De son côté, la délégation des onze militants en question a eu droit à un accueil digne des autorités monarchiques, car ils ont été retenus et fouillés pendant une heure et demie, affirment les responsables de l’association dans leur communiqué. « La police en civil et en uniforme avait imposé un état de siège autour de l’aéroport de la ville d’El Ayoun », a-t-on précisé de même source, et ce, afin « d’empêcher les citoyens sahraouis et les défenseurs sahraouis des droits humains de venir accueillir la délégation », a-t-on ajouté. Ces mêmes militants ont également été confrontés à des insultes de tous genres, en sus des coups de matraque, explique-t-on. Ainsi, les intimidations des services de sécurité marocains, quand bien même en civil, ne se sont pas arrêtées là. Une fois la délégation arrivée à la maison où se tenait la réception, la police de la royauté en civil s’est fait une joie, affirme nos interlocuteurs, de violenter les membres de la délégation et leurs amis. « Le secrétaire général de l’ASVDH, Brahim Sabbar a été insulté. Des agents de sécurité ont saccagé sa voiture avant qu’il n’ait pu évacuer le lieu de la réception », indique l’ASVDH. Et d’ajouter que « le vice-président du Comité pour le droit à l’autodétermination, Hammad Hammad, a été attaqué. Sa voiture a été cassée par la police qui a ensuite rempli le moteur avec du sable ».
    Le Midi Libre, 21/7/2010
  • De Quesada : Qu’on en finisse avec l’occupation coloniale de Porto Rico et du Sahara Occidental !

    Déclaration de Ricardo Alarcón de Quesada, Président de l’Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire de la République de Cuba dans le cadre de la Troisième Conférence Mondiale de Présidents de Parlements

    Genève, 19-21 juillet 2010.
    Monsieur le Président :
    Monsieur le Secrétaire Général :
    C’est la première fois que je participe à la Conférence Mondiale de Présidents de Parlements parce que lors des deux événements antérieurs ceux qui se croient maîtres des Nations Unies m’empêchèrent avec une arrogance crasse d’y assister.
    Nous nous affrontons à une crise profonde qui touche tous les aspects de la réalité. Les guerres insensées prolifèrent, la destruction de l’environnement s’accélère, ceux qui souffrent de la faim, de l’ignorance et de maladies curables augmentent. Tout est la conséquence d’un système international injuste soumis à la cupidité et l’égoïsme d’un petit nombre.


    L’être humain est une espèce en danger d’extinction sur une planète où des milliers d’espèces ont déjà disparu. Que faire pour stopper cette carrière démentielle qui nous mènera tous à l’abîme ?
    La seule salvation possible, notre dernier recours, c’est la démocratie. Mais ne nous trompons pas, encore moins ici où la grande vérité fut proclamée dès le premier jour. Jean Jacques Rousseau l’a dit il y a bien longtemps : tant qu’existera l’inégalité entre les êtres humains la soi disant délégation de souveraineté ne sera que de la fiction pure.
    Luttons donc pour la démocratie ! Qu’à l’ONU l’Assemblée Générale assume entièrement les fonctions que la Charte lui a octroyées et contrôle un Conseil de Sécurité qui seulement sert à déclarer des guerres et imposer l’hégémonisme ! Evitons les illusions et les chimères qui entravent le chemin ! Exigeons l’accomplissement des objectifs du Millénium et les autres promesses oubliées comme le désarmement général et total, et la coopération internationale pour le développement ! Que les idéaux de la Charte et les Résolutions de l’Assemblée Générale ne soient pas lettre morte !
    Que cessent l’hostilité et les menaces contre la République Islamique d’Iran et la République Populaire Démocratique de Corée ! Que justice soit faite pour le peuple palestinien et son droit inaliénable à l’indépendance ! Qu’on en finisse avec l’occupation coloniale de Porto Rico et du Sahara Occidental ! Qu’on libère immédiatement et sans conditions les Cinq Cubains prisonniers politiques dans des geôles étasuniennes depuis 12 ans déjà pour s’être opposé au terrorisme que Washington alimente contre Cuba !
    Que les relations entre les Etats et à leur intérieur se démocratisent ! Que les programmes soi disant conçus pour palier la crise économique ne soient pas pactiser en secret avec les coupables mais discutés et accordés ouvertement avec leurs victimes, avec les travailleurs et les peuples !
    Améliorons notre travail parlementaire ! Mais, surtout, préoccupons-nous pour ouvrir ses portes et fenêtres, recherchons le peuple, les syndicats, les paysans, les jeunes ! Qu’elles et eux, tous, opinent, légifèrent, décident. Transformer en parlement la société c’est le seul moyen de construire la démocratie en restituant au peuple la souveraineté !
    Chacun à sa manière, selon son histoire, en étant fidèle à ce qui lui est propre, sans répéter quiconque, sans copier, surtout pas ceux qui ne peuvent pas nous offrir comme modèle autre chose que le désastre qui aujourd’hui nous conduit à la pire des tragédies !
    Merci beaucoup !
    (Cubaminrex – Mission Permanente de Cuba à Genève)
    Traduction : R. Muller, ASC-Ge
    Version espagnole : Cubaminrex

     

  • Affaire Belliraj : Le PSU dénonce les peines contre les détenus politiques

    Le Bureau politique de cette formation qualifie de «mascarade judiciaire» toute cette affaire.
    Le Parti socialiste unifié (PSU) dénonce les peines prononcées contre les cinq détenus politiques mis en cause dans l’affaire Belliraj. Le Bureau politique de cette formation qualifie leur procès de «mascarade judiciaire». «Nous nous solidarisons avec les détenus politiques parce que nous les connaissons très bien. Nous les avons accompagnés dans leurs démarches intellectuelle et politique. La preuve est que le siège de notre parti avait accueilli le 1er congrès du parti d’Al Oumma. Merouani, Moâtassim ou encore Ragala, ce sont des démocrates et des nationalistes qui n’ont aucun lien avec le terrorisme ou avec les mouvances fondamentalistes intégristes. Ce qui explique notre position en faveur de ces personnes», déclare au Soir échos, Mohamed Moujahid SG de ce parti.
    Ce dernier revient dans ses déclarations sur ce qu’il qualifie de «mascarade judiciaire». Pour lui, «les détenus politiques ont été présentés comme les leaders du réseau et ont écopé en première instance des peines entre 20 et 25 et en appel ils sont condamnés à 10 ans de prison alors que des personnes, présentées par le Parquet, comme ayant des seconds rôles dans cette affaire ont vu leurs peines de 20 à 30 ans confirmées en appel. C’est illogique». D’où son appel pour «clore ce dossier où les droits de l’Homme, les plus élémentaires ont été foulés aux pieds». Le SG du PSU se prononce pour une libération des détenus politiques mis en cause dans cette affaire et de «juger les personnes derrière ce dossier et ceux qui ont dissout un parti dûment reconnu par la loi». Par ailleurs, ce n’est pas la première fois que le PSU prend la défense des détenus politiques mis en cause dans l’affaire Belliraj. Il le fait individuellement ou dans le cadre de l’alliance des partis de la gauche (PSU, CNI et PADS). Comme c’était le cas lors de la grève de la faim des détenus politiques, lorsque les trois partis ont saisi le ministre de la Justice.  mohamed jaabouk
    «Il faut clore ce dossier où les droits de l’Homme, les plus élémentaires ont été foulés aux pieds», soutient Mohamed Moujahid.
    Le Soir, 20/7/2010
  • ONU : L’Afrique du Sud et son ambition de siéger au CS

    Afrique du Sud
    a déjà siégé au Conseil de sécurité entre 2007 et 2008. Une époque durant laquelle ce pays s’est fait le porte-parole du Polisario.

    Par Mohamed Jaabouk

    Le 31 décembre 2008, les officiels marocains poussent un ouf de soulagement. Et pour cause, le mandat de l’Afrique du Sud au Conseil de sécurité en sa qualité de membre non permanent est arrivé à terme. Durant deux ans, ce pays a été le principal allié du Polisario à l’ONU. Mais voilà que l’Afrique du Sud tente de renouer avec le Conseil de sécurité.
    Vendredi dernier, la ministre des Affaires étrangères sud-africaine Maite Nkoana-Mashabane a lancé un appel vendredi à l’ONU en faveur de l’élection de son pays au Conseil de sécurité en 2011-2012 en tant que membre non permanent. La diplomate a justifié sa demande par le respect à l’héritage de Nelson Mandela. «Nous souhaitons au nom de Mandela continuer à contribuer et à oeuvrer pour la paix», a déclaré la diplomate devant un parterre de journalistes. «Nous demandons le soutien de tous les pays membres (de l’ONU) pour que l’Afrique du Sud redevienne un membre du Conseil de sécurité» a-t-elle ajouté. L’Afrique du Sud a déjà siégé au Conseil de sécurité entre 2007 et 2008. Une époque durant laquelle ce pays s’est fait le porte-parole du Polisario. Pour preuve, février 2008 lors de la discussion de la résolution 1813 sur le Sahara, le représentant de l’Afrique du Sud avait estimé en revanche que le Groupe des amis (France, Etats-Unis et l’Espagne) avait fait preuve une fois de plus qu’il ne souhaitait pas négocier avec le Conseil de sécurité. «Il n’y a eu aucune volonté réelle d’arriver à un consensus», avait-il souligné, estimant «qu’aucun Etat ne pouvait nier le droit à l’autodétermination du Sahara occidental. Appeler au «réalisme pourrait créer un précédent pour la Palestine et pour la Serbie, donnant l’impression que c’est la loi du plus fort qui l’emporterait», avait-il fait observer. La nouvelle demande des Sud-Africains de siéger au Conseil de sécurité a été faite le vendredi 18 juillet lors d’une session informelle de l’Assemblée générale de l’ONU en l’honneur de Nelson Mandela. L’ONU a décidé en novembre de rendre hommage chaque 18 juillet à son combat pour la paix et la liberté. 
    Le Soir, 21/7/2010

     

  • Les autorités marocaines maintiennent des citoyens sahraouis en détention après les événements de dimanche dernier

    El Aaiun (capitale du Sahara Occidental occupé par le Maroc), 20/07/2010 (SPS) Les autorités marocaines maintiennent des citoyens sahraouis en détention au commissariat central d’El Aaiun occupée, après avoir être soumis aux interrogatoires par des agents de la police, selon des déclarations de leurs compatriotes libérés récemment. Les citoyens qui se trouvent toujours en détention ont arrêtés parmi des groupes des militants sahraouis en raison de leur participation à la cérémonie d’accueil organisée à l’occasion de l’arrivée de la délégation d’activistes sahraouis de retour d’une visite aux camps de réfugiés sahraouis et aux territoires libérés de la RASD . Selon la même source, l’ancien prisonnier politique, Mustafa Labrass et le citoyen sahraoui, Bahi El Moussaoui, se trouvent en garde à vue , sans que leur famille soit en mesure de savoir les conditions et les raisons de leur arrestation. Les autorités marocaines avaient libéré lundi dernier un groupe de militants sahraouis des droits humains arrêtés au cours des événements sanglants qui ont eu lieu à El Aaiun occupée à la suite de l’intervention « brutale  » de la police marocaine qui a fait des dizaines de blessés dont des étrangers, rappelle-t-on. (SPS)

  • Hassan II était favorable à l’indépendance

    Kadhafi livre une vérité historique à propos du Sahara occidental : Hassan II était favorable à l’indépendance
    Par Mahmoud Tadjer
    Selon le dirigeant libyen, le conflit entre l’Algérie et le Maroc au sujet du Sahara occidental ne pourra se régler que par une «consultation populaire» sur l’autodétermination des Sahraouis. Le guide libyen qui s’exprimait avant-hier sur la chaîne de télévision française France 24 avait soutenu qu’il «n’y a pas d’autre solution que le référendum ou le plébiscite».
    Selon le leader libyen, le Maroc «se montre hésitant, mais Hassan II (roi du Maroc de 1961 à 1999) y était favorable, nous étions d’accord là-dessus. Evidemment, le Polisario refuse l’autonomie comme solution».
    Le président Kadhafi vient d’assener une vérité historique que le Maroc tente par tous les moyens de cacher à la communauté internationale.
    D’abord, en faisant volte-face en 1975 lorsqu’ils ont occupé illégalement le Sahara occidental, alors sous occupation espagnole, à travers une marche verte qui a rassemblé des millions de Marocains, sans attendre le retrait définitif des soldats espagnols, et ce au mépris de la résolution onusienne qui a fortement condamné cette initiative. Ensuite, en initiant des actions diplomatiques pour faire admettre la thèse de la marocanité du Sahara occidental. Emboîtant le pas à son père, le roi du Maroc, Mohammed VI, avait reconnu, dans un discours prononcé en 2009, l’indépendance du Sahara occidental. Mais les raisons de cette reconnaissance restent encore inexpliquées à ce jour.
    De son côté, le Front Polisario s’est dit réjoui du «réalisme marocain» et affirme que sa première priorité en tant que nouvel Etat indépendant sera d’œuvrer à la construction du Maghreb avec ses voisins maghrébins. Le Front Polisario qui a mené une guerre de plus de 20 ans contre l’armée marocaine avait signé un cessez-le-feu avec le Maroc en 1991 afin d’organiser, avec l’aide de la Minurso, un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui partagé entre le Sahara occidental sous administration marocaine et la région de Tindouf, en Algérie, où vivent plusieurs dizaines de milliers de réfugiés sahraouis. Un référendum qui n’a toujours pas eu lieu à ce jour, malgré plusieurs rounds de négociations sous l’égide de l’ONU.
    Malgré la répression du régime marocain à El-Ayoun et partout dans les territoires occupés (lire l’article ci-après), les Sahraouis ne semblent nullement découragés. Ils sont plutôt occupés à poursuivre leur insurrection pacifique jusqu’à l’indépendance.
    Freedom House, une ONG américaine, avait tout récemment indiqué que le Maroc «continue le harcèlement et la détention des citoyens sahraouis» réclamant l’indépendance du Sahara occidental, en plus de la marginalisation, des privations et des discriminations qui touchent la plupart d’entre eux. L’organisation internationale a indiqué que «le Maroc, en tant que force d’occupation au Sahara occidental, est en train de procéder à l’écartement de tous ceux qui revendiquent l’indépendance du Sahara occidental de tous les processus politiques […] au Maroc».
    Elle a également relevé que des organisations sahraouies des droits humains et d’autres syndicales ont été empêchées par les autorités marocaines de voir le jour. Elle a aussi relevé l’implication de la justice marocaine dans cette affaire.
    Le Jeune Indépendant, 20/7/2010