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  • Visite du Premier Vice-Président de l’Union des Forces de Progrès (UFP) au Sahara Occidental.

    Du jeudi 15 au jeudi 22 juillet 2010, Bâ Boubakar Moussa, Premier Vice-Président de l’Union des Forces de Progrès (UFP), a séjourné au Sahara Occidental.

    Porteur d’un message de condoléances du Président Mohamed Ould Maouloud, à la suite de la disparition tragique de Mahfoudh Ali Beyba, Président du Conseil National Sahrawi (CNS), le Vice-Président de l’UFP a été reçu en audience, jeudi 22 juillet, par le Président de la République Arabe Sahrawi Démocratique (RASD), son Excellence M. Mohamed Abdel Aziz.

    Le Président de la RASD, très sensible à ce geste, a prié le messager de transmettre ses remerciements et sa sympathie au Président Mohamed Ould Maouloud. Bâ Boubakar Moussa a rendu visite à la famille du défunt.

    Au cours de son séjour, le responsable de l’UFP s’est également entretenu avec de nombreux responsables de la RASD et du Front Polisario, parmi lesquels on peut citer : M. Abdel Qader Taleb Omar, Premier Ministre de la RASD; M. Khattri Adda, membre du Secrétariat National, Président du CNS ; M. Khalil Ould Ahmed, Ministre des Zones Occupées ; M. Ahmed Khaddad, représentant de la RASD auprès de la MINURSO ; M. Cheikh Melaïnine, Responsable des Sahrawi résidents à l’étranger.

    Ce fut l’occasion pour l’information mutuelle et l’échange d’analyse sur la situation en Mauritanie, au Sahara Occidental et dans la sous-région. Le Vice-Président de l’UFP s’est rendu dans les campements de Dakhla, Aïoun et Smara. Il a également visité l’École du 27 Février et donné une conférence de presse à la Radio, à  la Télévision et à l’Agence de Presse Sahrawi. Au cours de son séjour le Vice-Président de l’UFP était accompagné de M. Mahjoub Brahim, Conseiller à la Présidence de la RASD.

    sOURCE / cRIDEM
  • Le gaz algérien plus cher pour l’Espagne


    La décision des responsables algériens d’augmenter substantiellement le prix du gaz pourrait être dictée par le souci d’accroître les recettes et d’exercer une espèce de lobbying diplomatique pour amener les clients à ne pas tourner le dos à l’Algérie.

    L’annonce faite, hier, par le ministre de l’Energie, Chakib Khelil, de la volonté de l’Algérie d’augmenter le prix de son gaz au terme des négociations qu’elle a engagées avec ses clients est, sans doute, révélatrice d’une nouvelle stratégie dans ce secteur. Les traitements préférentiels et autres « faveurs » consentis à des pays dits « amis » vont donc céder la place à une « realpolitik » gazière. Celle du marché. Si la politique algérienne en matière de prix du gaz était jusque-là imbriquée, à tort ou à raison, à ses rapports, voire ses proximités avec certains puissants pays d’Europe, sans qu’elle n’en tire forcément une plus-value politique, la démarche va apparemment changer. Le gaz sera désormais un vecteur diplomatique que l’Algérie entend utiliser à bon escient avec ses partenaires. Le ministre de l’Energie qui vient de déclarer le choix de l’Algérie d’aller vers la réalité des prix du gaz confirme qu’une forme de diplomatie du gaz est effectivement en route. Ce pragmatisme retrouvé des responsables algériens est dicté par le double souci de tirer d’abord un surcroît de recettes via l’augmentation du prix du gaz, mais aussi d’exercer une espèce de lobbying diplomatique pour amener ses clients à ne pas lui tourner le dos s’agissant des questions stratégiques qu’elle défend. En l’occurrence, au-delà des 150 millions de dollars supplémentaires qu’elle engrangera en augmentant d’un seul dollar le prix de son gaz, l’Algérie dispose d’un instrument aussi puissant que le pétrole pour « punir » économiquement ceux qui la contrarient diplomatiquement. C’est que les gazoducs ne transporteront plus uniquement du gaz pour faire plaisir à nos clients mais aussi et surtout des idées. Les temps du fantôme de la sécurité énergétique ou encore du sacro-saint principe du bon voisinage semblent avoir vécu. L’Algérie a enfin compris qu’elle ne doit dorénavant plus ouvrir ses vannes pour arroser l’Espagne, la France et les autres pays européens si elle n’a aucun avantage politique et diplomatique comparatif à tirer. Il y a, en effet, un constat : les « faveurs algériennes » à ses clients ne sont pas bien récompensées diplomatiquement. Il n’y a qu’a voir les positions de l’Espagne et de la France à l’égard du problème du Sahara occidental pour noter ce partenariat improductif. Il est d’ailleurs significatif de relever l’arrivée, aujourd’hui, du roi d’Espagne en Algérie au moment où l’Algérie négocie avec le gouvernement de Zapatero l’augmentation du prix du gaz. Sa Majesté va peut-être tenter de rattraper les maladresses diplomatiques de son Premier ministre par rapport à la position du royaume d’Espagne vis-à-vis du dossier sahraoui. L’Algérie qui couvre 60% des besoins de ce pays en gaz à travers le gazoduc Maghreb-Europe (GME) et au moins 10% des besoins de toute l’Europe, a beau jeu. Les terribles pressions exercées par le géant russe Gazprom rendent les pays européens très vulnérables. De fait, l’Algérie hérite d’une position très enviable de « solution alternative » à même de garantir la sécurité énergétique tant souhaitée par ces pays, « individuellement » ou dans le cadre de l’Union européenne. Et ce serait vraiment dommage pour l’Algérie de dilapider ou de ne pas user ce précieux joker pour impulser, voire imposer une mise à niveau diplomatique pour ses partenaires. A travers sa richesse gazière, l’Algérie dispose en tout cas d’une véritable arme énergétique de dissuasion. L’accord historique conclu entre Sonatrach et Gazprom en août 2006, et qui a fait trembler l’Europe, aura servi d’étincelle.

    El Watan, 13/03/2007
  • MINURSO cherche une sortie

    « Lorsqu’ils voient que la police frappe un sahraoui, qu’ils soient en civil ou en uniforme, ils tournent le dos » ou « je connais les bastonnades depuis que je suis toute petite », sont quelques-unes des expressions utilisées à propos des casques bleus de l’ONU au Sahara Occidental. Opinion partagée par beaucoup d’activistes sahraouis résidant à El Aaiun, et aussi par tous les observateurs qui ont séjourné ces dernières années au Sahara Occidental. Cela doit être vrai, parce que, à priori, ils n’ont pas les compétences pour agir, étant donné que dans leur mandat, stipulé par le Conseil de Sécurité des Nations Unies, ne figure pas la supervision des droits les plus basiques de l’être humain. Cependant, se trouve celui de surveiller le cessez-le-feu. Et ils le font. Ils patrouillent les frontières et surveillent les postes militaires, surtout, que le Maroc fortifiait dans le côté occidental d’un mur qui parcoure des centaines de kilomètres en divisant artificiellement le désert.
    Cependant, le conflit semble s’être enflammé à El Aaiún, où la police maintient un état de siège qui s’approche d’un apartheid sahraoui, avec distinction raciale et idéologique. La politique de répression n’est pas considérée « feu », de ce fait la MINURSO ne veille pas pour qu’il reste aux niveaux parfaits pour la dignité des adversaires qui cohabitent dans le territoire. Etant donnée la situation et les arrangements du Maroc pour gérer son occupation, ils sont beaucoup, les pays qui ont exprimé leur désir pour que le mandat de la Mission de Nations Unies au Sahara Occidental soit élargi, au minimum, à la surveillance de l’accomplissement des Droits de l’homme.
    Cependant, à la dernière réunion du Conseil de Sécurité dans laquelle le sujet du Sahara a été débattu- GuinGuinbali a pu parler aux personnes qui ont assisté aux cercles politiques qui se sont conformés autour – c’est la France qui a mis beaucoup d’énergie pour que ce ne soit pas le travail des Nations Unies mais de la police du Maroc, corps de sécurité de l’un des deux belligérants. Mémorable a été la réplique du représentant chinois au Conseil de Sécurité qui, avec lenteur, a remercié la France pour sa position et son rapprochement des décisions chinoises dans ses conflits internes, comme le Myanmar, dans lequel la France critiquait ses violations de Droits de l’homme. Il était le chasseur chassé. Et le représentant français, blessé dans son orgueil, pendant un jour seulement, a fait une réplique peu convaincante et presque sans arguments.
    Et c’est encore arrivé. Le lundi à l’aube, la police marocaine a agressé des dizaines de sahraouis qui se réjouissaient pacifiquement dans la rue des retrouvailles. Dans la charge, les matraques, les coups et les coups de pied dans la tête atteignaient trois Espagnols. Il y a des témoignages graphiques des agressions, des blessures, de l’attaque de la part des policiers marocains. Vous pouvez les voir sur GuinGuinBali. Des agressions sans avis préalable et sans justification, sans aucun délit et sans conséquence postérieure pour les sahraouis ni pour les policiers. Agresser pour agresser. N’est ce pas cela un « feu ouvert » non contrôlé par les casques bleus de l’ONU ?
    Quoi qu’il en soit, durant les mois prochains, cela se répétera parce que l’argent que Nations Unies dépensé dans sa mission pour le Sahara Occidental n’est pas dirigé à la sécurité des citoyens qui vivent dans le territoire.
    A peine quelques jours après les faits arrivés cette semaine, la coupole de MINURSO s’est réunie avec la direction du Front Polisario dans les camps de réfugiés et avec le président de l’Algérie. Des deux rendez-vous un seul message a été tiré, le même qui a été sollicité et débattu durant des heures intenses par le Conseil de Sécurité des Nations Unies il y a quelques mois : « MINURSO devrait veiller à ce que les Droits de l’homme soient respectés et que les ressources naturelles du Sahara Occidental ne soient plus spoliées ».
    La mission diplomatique était composée par Hany Abdelaziz, représentant spécial du Secrétaire Général au Sahara Occidental et chef de la MINURSO, et le Commandant en chef de la troupe, Jingmin Zhao, parmi d’autres hauts responsables du corps des casques bleus et des responsables administratifs qui font son travail sur le terrain. Ils ont montré leur respect et condoléances aux hauts responsables du Front Polisario suite au décès de Mahfoud Ali Beiba. De la part du Polisario, son leader, Mohamed Abdelaziz était à la tête de la représentation.
    Deux jours après avoir visité des différentes localisations dans les camps de réfugiés sahraouis en Algérie, la délégation s’est dirigée vers l’Algérie où ils ont trouvé la même incompréhension. De fait, ils ont trouvé encore plus. Depuis l’Algérie, on exige au Conseil de Sécurité qu’il élargisse la mission des Nations Unies pour le Sahara Occidental, en se montrant critiques envers la « complicité de la France » avec le « crime marocain ».
    Depuis la coupole de la MINURSO, ils se sont limités à lancer le message : « L’on continuera à travailler pour le développement du Sahara Occidental », sans fixer de calendrier de travail.
    L’échec comme Mission pour l’élaboration de recensement pour le Référendum au Sahara Occidental et pour surveiller le cessez-le-feu, devrait pousser la MINURSO et les Nations Unies à chercher une sortie pour ses casques bleus dans le territoire et arrêter d’enterrer son image encore plus entre les sables du désert. 
    Source: Sahara Today
    Traduction non officielle : Diaspora Saharaui

     

  • Arrivée du président de la République à Kampala pour prendre part au XVème sommet de l’UA

    Kampala (Ouganda), 24/07/2010 (SPS) Le président de la République, SG du Front Polisario, M. Mohamed Abdelaziz est arrivé samedi matin à Kampala pour prendre part aux côtés de ses pairs africains aux travaux du 15ème sommet de l’Union africaine (UA) qui s’ouvrira dimanche, a-t-on appris de source proche de la délégation présidentielle.
    A son arrivée à l’aéroport international d’Entebbe (ouganda), le président de la République, M. Mohamed Abdelaziz a été reçu par des hauts fonctionnaires et responsables, à leur tête M. Crispus Kiyonga Kiyonga, ministre de la Défense du Gouvernement ougandais.
    Après avoir salué des unités militaires ougandaises venues lui rendre les honneurs, M. Abdelaziz s’est dirigé au salon d’honneur où il a eu des entretiens avec les responsables ougandais. Les discutions ont eu trait aux relations bilatérales entre les deux pays, la République sahraouie et la République d’Ouganda, notamment les importantes questions et sujets qui doivent être soulevées au sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement.
    Le 15ème sommet de l’UA durera trois jours, sous le thème :  » Santé maternelle, néonatale et infantile et développement en Afrique », en plus des autres points en particulier sur l’examen du rapport du Commissaire de l’Union africaine, M. Jean Ping,.
    M. Ping a souligné dans son rapport à l’engagement de l’Union africaine à appuyer les efforts visant à résoudre le conflit au Sahara occidental sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale, ainsi que du Plan d’action de Tripoli, qui réitère l’attachement de l’Afrique à la tenue d’un référendum d’autodétermination pour permettre au peuple du Sahara occidental de choisir entre l’indépendance du territoire ou son intégration au sein du royaume du Maroc.
    Le président de la République est accompagnée d’une importante délégation comprenant Mohamed Salem Ould Salek, ministre des AE, Fatma Mahdi, secrétaire général de l’Union nationale des femmes sahraouie, Sidi Mohamed Oumar, Ambassadeur à Addis-Abeba et auprès de l’UA, Habib Bou Kris, Ambassadeur en Ouganda, l’Ambassadeur Hamad Ahmed Yahya, Abdati Breika, conseiller à la Présidence de la République et Al-la Oumar, premier conseiller à l’Ambassade sahraouie en Ouganda. (SPS)
  • La menace terroriste ne vient pas des sahraouis

    Les batailles militaires et diplomatiques perdues, le régime de Rabat essaie de faire du langage l’arme principale dans sa lutte pour s’approprier du Sahara Occidental. En d’autres termes, la propagande, la désinformation, l’intoxication. Sans aucune éthique ni morale. Jusqu’au point de salir la mémoire des personnes honorables.
    Pour cela, ils peuvent compter sur l’alliance franco-sioniste. Ainsi, le site « Maghreb Intelligence » veut salir la mémoire du défunt Mahfoud Ali Beiba dont l’intégrité a été soulignée par toutes les personnes qui l’ont connu. Les amis du Makhzen vont jusqu’à manger la charogne pour réaliser leur rêve de spolier les richesses naturelles sahraouies. Ainsi, selon ce site, il y aurait des « zones d’ombre autour du décès de Ali beiba ».
    Les grands penseurs du Makhzen sont arrivés à la conclusion que le Sahara Occidental pourrait être gagné avec le matraquage médiatique dont le seul but est la manipulation politique de la société marocaine. A force de répéter la même chose, les pions du Makhzen ont fini par croire leurs propres mensonges.
    « Des militaires du Polisario désertent pour rejoindre AQMI » crie le site E-Marrakech, vite relayé par son partenaire « Sahel Intelligence » (Sahel Intelligence, Maghreb Intelligence, curieuse coïncidence) où la plume de Samuel Benshimon souligne que « le Front Polisario est mis à l’index par la cour criminelle de Nouakchott ».
    Les génies de Rabat et Paris sont convaincus que la répétition de ces phrases conféra le statut de vérité à chaque mensonge qu’elles expriment. Pourtant, devant la réalité, elles fondent comme neige au soleil.
    La réalité que le Makhzen veut cacher est beaucoup plus amère et elle ne rendrait pas un citoyen marocain fièr de son pays.
    En effet, ce ne sont pas les sahraouis qui font la une des quotidiens européens pour leurs liens avec le terrorisme. Pas plus tard qu’aujourd’hui, la presse belge parlait d’un marocain enlevé de la prison de Forest (Bruxelles) par les services secrets britanniques. Il aurait été mis sous pression puis transféré illégalement en Grande-Bretagne et dirigé vers “une base secrète du MI5” à “une quarantaine de kilomètres de Londres” où le Marocain a été “séquestré quinze jours” jusqu’à ce qu’il ait tout déballé de l’organisation d’al Qaeda en Europe. The Independent demande l’ouverture d’une commission d’enquête. Il s’agit, apparemment, d’un des membres du réseau Trabelsi et il intéressait au plus haut point le MI5 anglais pour avoir hébergé Abdessatar Dahmane, l’un des assassins de Massoud, juste avant le 11 septembre.
    Ce n’est pas un sahraoui non plus qui a tué le réalisateur néerlandais, Van Gogh et ce ne sont pas les sahraouis qui se trouvent derrière les attentats de Madrid de 2004, mais bel et bien des marocains. Pire encore, le Makhzen est complice dans ces attentats pour détrôner le président Aznar.
    La menace terroriste ne vient pas des sahraouis mais bel et bien des sujets de Mohamed VI à cause de leur situation précaire.
  • Fin des travaux de la Commission mixte algéro-tanzanienne : signature d’un procès-verbal et d’une feuille de route

    Les travaux de la 4ème session de la commission mixte algéro-tanzanienne ont pris fin mardi à Dar Essalam, par la signature d’un procès-verbal et d’une feuille de route fixant les échéances pour la concrétisation des projets retenus dans le cadre du renforcement et de la diversification de la coopération entre les deux pays.
    Les deux délégations, conduites respectivement par M. Abdelkader MESSAHEL, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, et M. Bernard Membe, ministre tanzanien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, ont relevé « la faiblesse des échanges économiques » et ont convenu de mettre en oeuvre « tous les moyens disponibles » pour explorer les opportunités de coopération entre les deux pays et travailler pour l’enrichissement du cadre juridique en vue de la promotion de cette coopération ».
    Les deux délégations ont examiné, au cours de cette session, les créneaux de coopération dans les domaines de l’agriculture, du commerce, de la santé, de l’énergie et des mines, du tourisme, de la culture, de l’information et des technologies de communication, du sport, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, du transport, des finances et de la défense et sécurité publique.
    M. MESSAHEL et M. Membe ont également paraphé, à la fin des travaux de la commission, une feuille de route fixant les échéances pour la finalisation d’un certain nombre d’accords retenus pour la consolidation du cadre juridique de la coopération et la mise en oeuvre de projets de coopération.
    Les deux parties ont ainsi convenu de finaliser le projet d’accord dans le domaine de la santé animale, avant la fin de l’année 2010, et celui portant sur la protection des végétaux et de la quarantaine, avant la fin du 1er semestre de 2011.
    Toujours en relation avec le renforcement du cadre juridique, il est prévu la signature du mémorandum d’entente entre les chambres de commerce des deux pays avant 2011 et celui prévu entre la direction générale des Archives nationales et la direction des Enregistrements et des Archives de Tanzanie dans les trois prochains mois.
    Dans le domaine de l’énergie et des mines, Sonatrach et la compagnie tanzanienne de développement du pétrole entameront, dès le début de l’année prochaine, l’exploration des opportunités de partenariat.
    En matière d’agriculture, les deux délégations ont convenu de mettre en oeuvre leur coopération dans les domaines qui « ont été identifiés ».
    S’agissant de la santé, la feuille de la route a retenu le principe d’une visite de travail en Tanzanie, avant la fin de l’année 2011, du groupe pharmaceutique Saïdal.
    Enfin, en matière d’éducation, la partie algérienne transmettra à la partie tanzanienne un quota de bourses pour l’année universitaire 2011-2012.
    Un mémorandum d’entente entre les deux secteurs sera également étudié dans les prochains mois.
    Au chapitre des questions politiques, le procès-verbal relève « la totale convergence des points de vue des deux pays concernant les questions régionales et internationales » qui ont été examinées par les deux ministres au cours de leur entretien.
    Les deux parties ont réitéré, également, leur engagement à travailler de concert en vue de promouvoir la paix, la sécurité et le développement en Afrique, à la lumière des objectifs que les pays africains ont fixés dans le cadre de l’UA et du NEPAD.
    S’agissant des conflits en Afrique, les deux parties, tout en se félicitant pour la disparition de la plupart des conflits, ont exprimé leur « préoccupation » quant aux conflits persistants dans quelques régions du continent.
    Dans ce contexte, elles ont réaffirmé leur soutien aux efforts en cours de l’UA pour instaurer une paix durable au Darfour et en Somalie.
    Concernant la situation au Sahara occidental, les deux parties ont rappelé qu’il s’agit d’une question de décolonisation et ont réitéré leur soutien aux résolutions « pertinentes » des Nations unies qui réaffirment le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination.
    Elles ont également exprimé le souhait que les négociations entre le Front Polisario et le Maroc « aboutissent à une solution juste et durable à ce conflit en respectant le droit du peuple sahraoui de choisir son avenir entre l’indépendance et l’intégration ». Dans ce contexte, les deux parties ont condamné les violations des droits de l’homme au Sahara Occidental.
    Au cours de son séjour à Dar Essalam, M. MESSAHEL, rappelle-t-on, a été reçu par le Président Jakaya Mrisho Kikwete auquel il a remis un message écrit du Président de la République, M. Abdelaziz BOUTEFLIKA.
  • Al Qaïda en Afrique : Un prétexte à l’ingérence ?

    Le double attentat à la bombe de Kampala le 11 juillet qui avait fait 73 morts selon un bilan officiel  rappelle que le terrorisme, notamment les actions de la nébuleuse Al Qaïda, menace les pays africains autant que l’occident ou le Maghreb.
    Les deux attentats se sont produits dans un restaurant et dans un centre sportif où était retransmise la finale de la Coupe du monde. Si l’action a été revendiquée par la milice islamiste somalienne Shebab, il n’en reste pas moins qu’en dehors des spectateurs du Mondial, on voit mal qui était visé directement par ces actions meurtrières.
    Cet attentat est le plus meurtrier commis en Afrique de l’Est depuis les attaques suicides contre les ambassades américaines de Nairobi au Kenya et Dar Es Salam en Tanzanie qui avaient fait plus de 200 morts en août 1998 et considérées comme les précurseurs des attentats de 2001 aux Etats-Unis.
    Il reste que les deux établissements de la capitale ougandaise visés par les actions terroristes étaient connus pour être fréquentés par des étrangers et si la nationalité des victimes n’a pas été immédiatement dévoilée, l’ambassade des Etats-Unis a fait savoir que des ressortissants américains étaient parmi les victimes (tué et blessé). Par ailleurs, une des premières réactions internationales suite à ces attentats a été celle du président Barack Obama qui a qualifié les explosions de «lamentables et lâches».
    Quant à la désignation des Shebab somaliens, ce sont les autorités ougandaises qui ont immédiatement désigné cette milice islamiste comme possible auteur de l’attaque. Cette désignation s’est confirmé lorsque l’attentat a été revendiqué par la voix d’un des porte-parole des Shebab, Ali Mouhamoud Rage. Les Shebab sont présentés comme liés à la nébuleuse d’Al-Qaïda et ils avaient menacé l’Ouganda et le Burundi du fait de leur participation  à la Mission de l’Union africaine en Somalie (Amisom) et qui sont les forces qui affrontent en permanence les Shebab en Somalie. Il reste que cette action des Shebab est une des premières de cette organisation à l’étranger.
    Cependant, si les victimes sont de simples civils qui regardaient un match de football, il reste que récemment, six membres est-africains de l’organisation panafricaine avaient décidé de renforcer l’Amisom avec 2000 hommes et c’est à Kampala que doit se tenir le prochain sommet de l’Union africaine fin juillet. Un sommet qui se tiendra sous haute sécurité, on le devine.  La menace des Shebab n’est pas nouvelle en Ouganda. Du fait de l’implication de ce pays dans des guerres régionales (Sud-Soudan, Somalie), c’est dans ce pays aussi que l’Union européenne forme les 2000 soldats somaliens appelés à devenir le socle de l’armée du gouvernement de transition somalien.
    Shebab, les talibans d’Afrique
    Les milices Shebab qui ont une vision particulière de la charia islamique (ils interdisent entre autres  aux populations sous leur contrôle de regarder des matchs de football) peuvent trouver un appui parmi l’importante communauté somalienne en Ouganda. Un élément qui tend à faire toute la différence avec les actions terroristes qui ont visé les Etats-Unis au Kenya et en Tanzanie en 1998. En 1998, les ambassades des Etats-Unis à Nairobi au Kenya et à Dar Es Salam en Tanzanie ont été la cible d’attentats à la voiture piégée. Il s’agissait des premières attaques d’envergure contre des cibles américaines par ce qui allait être présenté comme la nébuleuse al Qaida . Les attaques avaient fait plus 220 morts et plus de 5500 blessés. Attentats précurseurs à ce qui allait venir plus tard, déclaration de guerre, on se perd en conjectures sans réellement préciser cette transposition de la guerre contre les Etats-Unis en terre africaine.
    Quant aux Shebab, s’ils sont dans la même optique que les autres organisations liées à al Qaïda, il est difficile de situer leur action dans ce contexte en dehors du récent attentat de Kampala.
    Les Shebab ont  ont commis des attentats essentiellement en Somalie. Des attentats-suicide meurtriers contre la force de paix de l’Union africaine (Amisom) et des responsables gouvernementaux. Le dernier attentat en date, en décembre 2009, avait fait 23 morts dont trois ministres à Mogadiscio dans l’explosion d’une bombe durant une cérémonie de remise des diplômes de fin d’études à de futurs médecins.
    Dans les autres pays africains concernés, le Kenya entre autres, la guerre terroriste est synonyme de graves attaques recourant aux grands moyens.
    En novembre 2002, un attentat à la voiture piégée avait visé un hôtel près de Mombasa.(Paradise Hotel) qui avait fait 18 morts (douze Kenyans, trois Israéliens et trois kamikazes). La voiture piégée avait explosé dans l’entrée de l’hôtel, quelques minutes après l’arrivée d’un groupe de touristes israéliens.
    Presque au même moment, un avion de la compagnie aérienne charter israélienne Arkia, qui transportait 261 passagers et 11 membres d’équipage retournant en Israël avait échappé à deux missiles peu après son décollage de cette ville portuaire. Le réseau Al-Qaïda avait revendiqué les attaques. L’hypothèse d’une implication somalienne – même si elle n’émane pas de Somaliens – avait été évoquée à l’époque. Trois jours avant l’attentat, sept hommes qui avaient produit des passeports somaliens, curieusement tous émis le même jour, avaient été arrêtés par la police portuaire de Mombasa. Deux d’entre eux étaient d’origine somalienne, cinq d’origine pakistanaise. 
    En Ouganda, on compte au moins 40 attentats commis entre 1997 et 2001, la plupart à Kampala, et attribués par le gouvernement à des rebelles.
    L’instabilité dans certains Etats africains provoquée ou entretenue par l’action ou l’inaction de certaines puissances étrangères tend à faire justement à croire que l’Afrique est structurellement instable et dès lors offre un possible havre de paix aux groupes terroriste. En fait, à échelle différente, mais quasiment dans le même contexte, la même recette est reproduite dans la région sahélo-saharienne et dans certains pays d’Afrique de l’Est. Cette situation grandement dangereuse peut en plus d’interdire tout effort de développement régionale ou nationale, créer des possibilités d’ingérences difficiles à contrer.
    Par Amine Esseghir
  • Des dizaines de Sahraouis blessés par la police marocaine à El Ayoun

    Par Amar RafaLa police marocaine a procédé, dimanche soir, à une intervention «brutale», dimanche dernier à El Ayoun, dans les territoires sahraouis occupés, contre des citoyens sahraouis sortis accueillir un groupe de onze activistes sahraouis de retour d’une visite dans les camps de réfugiés sahraouis, selon l’agence sahraouie SPS.  Des dizaines de citoyens sahraouis ont été blessés, dont des observateurs espagnols, a-t-on ajouté de même source. La journaliste espagnole Laura Gallego, qui était présente dans la maison où se trouvaient les membres de la délégation la nuit de dimanche à lundi, a déclaré que la police entourait le domicile et «lançait des pierres et des objets sur le toit». «La police marocaine sans avertissement a lancé des pierres contre des citoyens espagnols qui étaient présents, causant beaucoup de lésions sur les corps des victimes», a-t-elle enchaîné. La délégation de onze militants sahraouis des droits de l’Homme des territoires occupés avait exprimé, à Alger, sa crainte de subir des représailles de la part des services de sécurité de l’occupation marocaine, dès son retour chez eux. En réaction à cela, le président sahraoui, secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, a appelé le secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon, à intervenir pour protéger les citoyens et militants sahraouis contre la répression des autorités de l’occupation marocaine. Dans une lettre adressée au secrétaire général de l’ONU, le président sahraoui a dénoncé ces violations perpétrées par le Maroc et a appelé le SG des Nations unies à prendre toutes les mesures urgentes à même d’assurer la protection des droits de l’Homme au Sahara occidental occupé à travers la mise en place d’un mécanisme onusien «efficace» de contrôle des droits de l’Homme au Sahara occidental, à même de mener le gouvernement marocain à se plier à la légalité internationale et à cesser ces violations graves des droits de l’Homme. Pour sa part, le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) a dénoncé la «répression brutale, dure et féroce» et les «violations systématiques des droits de l’Homme et la persistance de la politique criminelle coloniale marocaine dans les territoires sahraouis occupés». Ce comité a indiqué que les participants de l’Université d’été jeunesse de la RASD tiendront une session spéciale de dénonciation et de condamnation en présence d’un panel d’ambassadeurs et des membres du CNASPS, aujourd’hui au camp international de la jeunesse de Sidi Fredj. Au cours de cette manifestation, les participants «apporteront tout le soutien et la solidarité à la résistance populaire pacifique des Sahraouis» dans les territoires occupés du Sahara ccidental.
    La Tribune Online, 21/7/2010
  • Les " bons points " de Washington

    L’Algérie et la lutte antiterroriste : Les  » bons points  » de Washington
    Par Kamel Zaïdi
    Bien qu’estimant que « la situation sur le terrain au Maghreb, notamment dans les pays du Sahel, demeure très préoccupante », la diplomate américaine a, néanmoins, fait savoir que « les Algériens ont réussi à faire du bon travail en matière de lutte antiterroriste grâce aux efforts qu’ils ont consentis des années durant et au prix de lourds et douloureux sacrifices ». L’ancienne ambassadrice des Etats-Unis à Alger a ajouté que « les responsables américains sont très heureux de voir que l’Algérie et d’autres pays dans la région, tels que le Mali et le Niger, travaillent de concert pour contrecarrer le problème d’Al Qaîda au Maghreb islamique « . Dans la foulée, Mme Sanderson a rappelé que son pays était « prêt » à apporter son aide à l’Algérie et aux autres pays du Sahel dans leurs efforts de lutte contre l’activité d’Al Qaîda au Maghreb. Elle a tenu, toutefois, à préciser que « ces pays veulent mener la bataille contre Al Qaîda sans aucune intervention étrangère », soulignant que cette attitude ne pose aucun problème au gouvernement américain. La sous-secrétaire d’Etat adjoint américaine pour le Golfe et le Maghreb a, par ailleurs, réaffirmé la position de son pays qui s’oppose au paiement de rançons aux preneurs d’otages. La prise d’otages pour demander des rançons est un phénomène « inquiétant et dangereux », a-t-elle dit. A rappeler que Mme Sanderson a effectué, au mois de janvier dernier, une visite à Alger au cours de laquelle elle s’était longuement entretenue avec Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, sur la situation sécuritaire au Maghreb et au Sahel. Lors d’une conférence de presse animée au terme de cet entretien, Mme Sanderson s’était alors félicitée des progrès accomplis durant ces 7 dernières années par l’Algérie, notamment dans le domaine de la sécurité. La visite de la responsable américaine avait également pour but de rassurer les autorités algériennes concernant les objectifs assignés à la liste des pays dont les citoyens devaient être soumis à des mesures spécifiques de contrôle dans les aéroports américains, établie par les Etats-Unis d’Amérique et sur laquelle figurait l’Algérie. Cette liste avait valu, rappelle-t-on, aux Etats-Unis des critiques véhémentes après qu’elle eut été dévoilée au lendemain de la tentative d’attentat contre un appareil en partance pour Detroit. Washington avait promis de réexaminer cette liste après les fortes objections soulevées par Alger. Ces objections furent prises en ligne de compte, puisque cette liste a été tout simplement annulée.
    La diplomate américaine a, néanmoins, fait savoir que « les Algériens ont réussi à faire du bon travail en matière de lutte antiterroriste grâce aux efforts qu’ils ont consentis des années durant et au prix de lourds et douloureux sacrifices ».
    Les autorités marocaines essaient d’avoir la même note de la part notamment des Européens pour maintenir leur pression contre les pays occidentaux. Dans ce but, des dizaines d’annonces de démantèlement de réseaux terroristes imaginaires dépêchés par l’agence de presse marocaine, MAP, dans le but de maintenir la peur du fantôme du terrorisme et ainsi obtenir des concessions dans le dossier du Sahara Occidental qui continue d’être la « cause nationale numéro 1 » pour la monarchie alaouite.
    Pire encore, des citoyens innocents, comme Belliraj, sont emprisonnés pour des fausses accusations pour convaincre le monde de l’existence de la menace terroriste.
    La Tribune des Lecteurs, 24/7/2010
  • Les  » bons points  » de Washington

    L’Algérie et la lutte antiterroriste : Les  » bons points  » de Washington
    Par Kamel Zaïdi
    Bien qu’estimant que « la situation sur le terrain au Maghreb, notamment dans les pays du Sahel, demeure très préoccupante », la diplomate américaine a, néanmoins, fait savoir que « les Algériens ont réussi à faire du bon travail en matière de lutte antiterroriste grâce aux efforts qu’ils ont consentis des années durant et au prix de lourds et douloureux sacrifices ». L’ancienne ambassadrice des Etats-Unis à Alger a ajouté que « les responsables américains sont très heureux de voir que l’Algérie et d’autres pays dans la région, tels que le Mali et le Niger, travaillent de concert pour contrecarrer le problème d’Al Qaîda au Maghreb islamique « . Dans la foulée, Mme Sanderson a rappelé que son pays était « prêt » à apporter son aide à l’Algérie et aux autres pays du Sahel dans leurs efforts de lutte contre l’activité d’Al Qaîda au Maghreb. Elle a tenu, toutefois, à préciser que « ces pays veulent mener la bataille contre Al Qaîda sans aucune intervention étrangère », soulignant que cette attitude ne pose aucun problème au gouvernement américain. La sous-secrétaire d’Etat adjoint américaine pour le Golfe et le Maghreb a, par ailleurs, réaffirmé la position de son pays qui s’oppose au paiement de rançons aux preneurs d’otages. La prise d’otages pour demander des rançons est un phénomène « inquiétant et dangereux », a-t-elle dit. A rappeler que Mme Sanderson a effectué, au mois de janvier dernier, une visite à Alger au cours de laquelle elle s’était longuement entretenue avec Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, sur la situation sécuritaire au Maghreb et au Sahel. Lors d’une conférence de presse animée au terme de cet entretien, Mme Sanderson s’était alors félicitée des progrès accomplis durant ces 7 dernières années par l’Algérie, notamment dans le domaine de la sécurité. La visite de la responsable américaine avait également pour but de rassurer les autorités algériennes concernant les objectifs assignés à la liste des pays dont les citoyens devaient être soumis à des mesures spécifiques de contrôle dans les aéroports américains, établie par les Etats-Unis d’Amérique et sur laquelle figurait l’Algérie. Cette liste avait valu, rappelle-t-on, aux Etats-Unis des critiques véhémentes après qu’elle eut été dévoilée au lendemain de la tentative d’attentat contre un appareil en partance pour Detroit. Washington avait promis de réexaminer cette liste après les fortes objections soulevées par Alger. Ces objections furent prises en ligne de compte, puisque cette liste a été tout simplement annulée.
    La diplomate américaine a, néanmoins, fait savoir que « les Algériens ont réussi à faire du bon travail en matière de lutte antiterroriste grâce aux efforts qu’ils ont consentis des années durant et au prix de lourds et douloureux sacrifices ».
    Les autorités marocaines essaient d’avoir la même note de la part notamment des Européens pour maintenir leur pression contre les pays occidentaux. Dans ce but, des dizaines d’annonces de démantèlement de réseaux terroristes imaginaires dépêchés par l’agence de presse marocaine, MAP, dans le but de maintenir la peur du fantôme du terrorisme et ainsi obtenir des concessions dans le dossier du Sahara Occidental qui continue d’être la « cause nationale numéro 1 » pour la monarchie alaouite.
    Pire encore, des citoyens innocents, comme Belliraj, sont emprisonnés pour des fausses accusations pour convaincre le monde de l’existence de la menace terroriste.
    La Tribune des Lecteurs, 24/7/2010