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  • La France sème le vent, Aziz récoltera la tempête

    Après deux jours d’infos tous azimuts, on peut enfin tirer les conclusions de ce bizutage pour la coopération sous-régionale en matière de lutte contre l’A.Q.M.I. Une pensée d’abord aux journalistes mauritaniens pour avoir prouvé combien ils sont totalement dépassés et ne sont au courant de rien même deux jours après les événements, ils ne font que reprendre ce qui vient de R.F.I c’est-à-dire de l’antenne du quai d’Orsay ou des sites espagnols qui sont mieux informés que les journalistes africains. Bravo !
    Il faut dire que même informés , il faut une certaine inconscience pour parler librement de ce sujet explosif surtout que les militaires ont interdit aux journalistes mauritaniens de communiquer en ce qui concerne la grande muette sans parler des risques d’avoir sur le dos les terroristes eux-mêmes quand on sait qu’ils ont sur place en prison des éléments et dans la rue des sympathisants.
    Voilà donc une opération des plus singulières en matière de coopération sous-régionale : on ne parle que de la campagne mauritanienne avec l’appui « logistique » de la France ; pendant ce temps, les maliens eux et les algériens regardent faire les mauritaniens en leur souhaitant « bonne chance ». Pourquoi n’a-t-on pas entendu parler d’une opération mauritano-malienne avec le soutien de la « logistique « de l’Algérie dont le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle dispose d’une armée redoutable par rapport à la nôtre et celle des maliens.
    Les maliens et les algériens les plus infiltrés par ces terroristes restent à l’arrière et c’est les mauritaniens qu’on envoie découvrir le terrain comme un baptême du feu sauf que le feu c’est le retour de flamme dans pareille aventure et cela ne vient qu’après…
    En plus, la presse française, qui elle sait ce que fait son armée, nous apprend que pour un soutien logistique, il s’agissait d’une trentaine d’éléments des forces spéciales accompagnés de quelques dizaines de soldats mauritaniens comme autant de guides. La France aurait vendu à la Mauritanie une info faisant état d’une attaque imminente d’environ 150 hommes de l’AQMI.
    Voilà donc l’armée mauritanienne qui fonce mais sur place il n’est plus question que d’une dizaine de terroristes ou de trafiquants bien armés et le plus incroyable, c’est que 30 éléments des forces spéciales françaises plus des dizaines de soldats mauritaniens excellents n’arrivent pas à mettre en échec une dizaine de terroristes !
    Dieu merci ils n’étaient pas 150 !
    Comment une telle armada peut laisser échapper 4 terroristes ? Comment savaient-ils qu’ils ont pris la fuite ? Les ont-ils vus fuir ? Auquel cas, on va nous expliquer que cette armada de forces spéciales n’a pas pu les arrêter surtout qu’on attaque de nuit avec les lunettes à visée nocturne autant dire qu’il est facile de les neutraliser comme des lapins à moins d’être clément…
    Ne pas pouvoir arrêter une dizaine d’hommes, c’est incroyable !
    Sans être, moi-même, un stratège, j’imagine que lorsqu’on attaque ce qu’on croit être 150 terroristes, le minimum c’est d’assurer ses arrières de sorte à éviter des tirs croisés donc d’encercler d’une façon ou d’une autre ce qui avec des forces spéciales bien équipées face à dix bonhommes en pleine nuit ne devrait pas être diable à moins que les terroristes fuient plus vite que les balles à bout portant.
    Ensuite, pour un pré carré français, on s’étonne que ce soit les américains qui fournissent les infos surtout erronées car ne pas faire la différence entre 150 hommes et une dizaine, c’est incroyable. Ensuite, si 150 hommes peuvent préparer quelque chose dans le coin et qu’il faut attendre l’info de Paris, cela signifie que le Mali et la Mauritanie sont très fatigués et que la confiance ne règne nulle part.
    Ensuite, si on en croit la déclaration officielle de paris, nous avons désormais des accords de défense vu que la France vient à notre secours avec ses forces spéciales pour lutter contre les terroristes ! Je conseille à Aziz de signer avec elle un débarquement en cas de coup d’état pour préserver la démocratie de la Mauritanie nouvelle car qui peu le plus peu le moins et si la France peut nous préserver des terroristes, elle peut aussi nous aider à protéger la démocratie contre d’éventuels militaires aventuriers.
    Ensuite, c’est curieux que la France nous annonce qu’elle était en campagne non pas pour débusquer l’otage français mais pour aider la Mauritanie mais la voilà qui déclare que son opération se termine alors que les forces mauritaniennes continuent la traque des fuyards
    Ensuite, le silence de Bamako qui ne participe qu’en ouvrant ses frontières, cela ressemble beaucoup à un bizutage en la matière car la Mauritanie a maladroitement accusé publiquement le mali d’avoir eu la mauvaise inspiration de relâcher des prisonniers quand la Mauritanie estime qu’il ne faut jamais négocier de la sorte ! Eh bien, le Mali silencieux vous regarde faire à votre façon, on attend la suite c’est-à-dire le retour de flamme…
    Enfin, ce qui est sûr, c’est que si la France a entraîné la Mauritanie dans cette affaire, Paris seul peut savoir de quoi tout cela retourne. On espère que Sarko ne nous la fait pas à la bush jr et ses attaques préventives quand d’autres enjeux valent bien quelques dommages collatéraux.
    Nous en saurons plus bientôt et que dieu nous préserve de la suite…
    Nous devons tous soutenir notre armée car la guerre est déclarée, mais n’oublions pas que c’est le patriotisme aveugle derrière bush junior qui le fit élire deux fois et créa autant de malheur en Irak et ailleurs, quasiment partout sur la planète où le nom des américains fut maudit alors qu’il ne s’agissait que de la responsabilité d’une équipe de faucons criminels.
    Aussi, n’allons pas courir à la guerre, nous n’en avons pas les moyens ! Car même autour de nous les nations qui en ont les moyens ne s’en sortent pas et quand ils voient la Mauritanie courir hors de ses frontières dans la gueule du loup, ces nations restent en retrait, seule la France qui informe bondit et fait bondir les mauritaniens pour un résultat bien maigre : 6 dominos qui tombent mais nul ne sait ce qu’ils entraînent…
    Ce qui est tout aussi inquiétant pour une affaire qui se déroule au Mali, pas un mot de la Libye ! N’en parlons pas.
    Pour finir, mon intime conviction de citoyen lambda, d’électeur, d’azizien, de francophile, c’est que Aziz est tombé dans un piège phénoménal qui trouve ses racines chez nous et à l’étranger et que l’A.Q.M.I sera pour lui ce que la guerre du Sahara fut pour Daddah le grand mais la France aussi qui sema le vent fut bernée dans son pré carré mais par qui ?
    Chez Vlane, 25/7/2010
  • La France allume la poudrière du Sahel

    A Alger, on estime que des parties au Sahel sont en train de faire le jeu d’Al Qaîda, en encourageant une intervention étrangère dans la région.
    Au lendemain du raid des forces mauritaniennes sur une base d’Al Qaîda en territoire malien, questions et réactions se multiplient. Questions sur la nationalité et le rôle précis des troupes engagées, et sur la finalité de cette opération. Etait-elle effectivement destinée à libérer Michel Germaneau? Une véritable confusion a entouré cette intervention pour le moins douteuse. Des déclarations contradictoires se relayaient depuis hier matin par l’AFP. Dans l’après-midi d’hier, cette agence citant une source au ministère français de la Défense, rapporte que «le raid mauritanien mené jeudi contre une unité d’Al Qaîda avec le soutien de la France visait à libérer le Français Michel Germaneau». Alors que tôt dans la matinée d’hier, le ministre mauritanien de l’Intérieur, Ould Boilil, a cependant assuré que l’opération n’avait pas pour but de libérer Michel Germaneau. Il s’agissait selon lui, d’«empêcher des terroristes» d’attaquer la Mauritanie.
    Des sources proches du dossier du Sahel évoquent l’hypothèse d’une tentative de manipulation menée par les services de renseignement français dans le but de provoquer une brèche à l’intérieur du front établi par les pays de la région pour faire face à Al Qaîda. Ainsi, les Français seraient arrivés à convaincre les Mauritaniens que le groupuscule ciblé par l’attaque s’apprêtait à commettre des attentats en territoire mauritanien et qu’il était urgent de le surprendre avant que ses éléments ne pénètrent sur son sol et se dispersent. Même si des sources concordantes affirment que les Mauritaniens ont informé les Algériens, 48 heures avant le lancement du raid, il est d’ores et déjà sûr que la situation ne va pas en rester là. A Alger, on a la nette impression que des parties au Sahel sont en train de faire le jeu d’Al Qaîda, en encourageant une intervention étrangère, une perspective à laquelle l’Algérie s’oppose énergiquement.
    De leur côté, les Maliens étaient froissés car le raid se serait déroulé à environ 200 km à l’intérieur de leur territoire. Vendredi dernier, le président Toumani Touré a été contraint de quitter le sommet de la Cen-Sad au Tchad, pour rentrer en urgence au Mali. Une délégation mauritanienne s’est rendue dans la capitale malienne pour s’entretenir avec lui dans le but de «calmer les esprits». Au lendemain du raid, tous les observateurs scrutent le ciel algérien à la recherche de quelques nuages sombres annonçant une éventuelle brouille entre les Etats de la région. Ce que l’Union africaine a qualifié de message de fermeté envoyé au groupe Aqmi, auteur de l’enlèvement de Michel Germaneau, un retraité de 78 ans, ancien ingénieur électronicien qui s’était engagé bénévolement dans une association caritative pour ouvrir une école dans un petit village, aux confins du Niger et du Mali, ne constitue en fait que le prélude d’autres actions «musclées» planifiées par la France dans le but de contrecarrer une présence américaine, discrète pour le moment, mais très active sur le plan du renseignement. Selon de nombreux observateurs, il s’agit d’un coup «tordu» visant surtout à chahuter le rapprochement algéro-américain.
    Un coup dont le but est de compliquer davantage la situation dans la mesure où les terroristes détiennent également deux otages espagnols. «Le raid contre une partie des troupes d’Al Qaîda peut provoquer des représailles en chaîne», rappelle-t-on encore. Et dans le cas où l’ultimatum expirait et que les ravisseurs exécutaient leur menace en assassinant l’otage français, personne ne sera en mesure de prévoir ce qui va se passer dans cette région qui se trouve depuis quelque temps dans l’oeil du cyclone.
    Le 14 avril dernier, les responsables militaires du Mali, du Niger, de Mauritanie, de Libye, du Tchad et du Burkina Faso ont rencontré, à Alger, leurs homologues algériens et le général Ahmed Gaïd Salah chef d’état-major de l’ANP a appelé ses voisins à «une mise en synergie de nos volontés, de nos expériences respectives et de nos capacités militaires» avant de regretter «un manque de vision commune» et d’appeler à «une étroite coopération militaire active». Ce sommet antiterroriste avait été précédé d’une première réunion à Alger, en septembre dernier. Depuis, une brouille s’était instaurée entre le Mali et ses voisins. Bamako a été suspecté de céder aux pressions françaises dans la libération de l’otage Pierre Camatte.
    Loin du Sahel, 1300 hommes et femmes, militaires et civils s’activent dans des bunkers installés à Stuttgart en Allemagne. Le nouvel état-major africain du Pentagone, Africom, semble très loin de l’Afrique mais ses spécialistes, placés sous le commandement du général William E.Ward, surveillent en permanence ce qui se passe aux confins du Maghreb et du Sahel, à des milliers de kilomètres. Bernard Squarcini, directeur de la Dcri (Direction centrale du renseignement intérieur), le confirmait à la revue Politique internationale le mois dernier: «En quinze ans, malgré les efforts des différents services, malgré les progrès de la coopération internationale, l’islamisme militant a gagné de nouveaux pays: le nord du Mali (où se sont installées les katibate sahéliennes d’Aqmi qui ont dû fuir Alger sous la pression militaire et policière), le Niger, la Mauritanie et, depuis peu, le Sénégal. Dans quinze ans, le danger sera peut-être descendu encore plus au sud…». Une lecture des observateurs ayant suivi cette affaire, s’oriente directement et unanimement vers Sarkozy qui se trouve au centre d’un scandale politico-financier. Acculé, au pied du mur, ses adversaires n’écartent pas le fait qu’il serait tenté par une diversion militaro-logistique afin de détourner l’opinion publique française vers un problème situé à des milliers de kilomètres de leurs soucis quotidiens.
    Ikram GHIOUA
    L’Expression, 25/7/2010
  • Gentille et généreuse Amérique

    Que cherche l’Amérique en Afrique du Nord ? En Algerie dois-je dire !
    C’est quoi dans la hiérarchie du gouvernement Américain le poste de Directeur de l’engagement Mondial à la Maison Blanche? S’il n’est pas un moyen dans l’arsenal de pression contre les pays que l’Amérique veut soumettre à sa volonté, il ne saurait en être qu’un leurre. Car affirmer :  » On fait partie aujourd’hui d’un monde globalisé. Ce qui peut arriver à un pays peut affecter l’autre. C’est important de prendre de prendre cela en considération « , est une conclusion pesant son poids dans le pragmatisme Américain et sa théorie des dominos.

    Arrivé à Alger, Jeudi 22 Juillet 2010 pour une visite de quatre jours, Mr PRADEEP Ramamurthy, directeur principal de l’engagement mondial à la maison Blanche a déclaré dans la conférence de presse qu’il a animé au siège de l’ambassade Américaine à Alger, qu’il est venu mettre les jalons pour un partenariat renforcé avec l’Algérie et le Maghreb. C’est important d’après lui de relancer ce partenariat. Le 29 et 30 septembre se tiendra une conférence Maghrebine sur l’Entrepreunariat.

    A quelle généreuse idée se sont subitement reconvertis les Amerloques quand on sait tout l’armada politique déployée pour désintégrer et diviser les Maghrebins. Tout les mobiles étaient bons. Ils ont incité l’Algerie à négocier avec les terroristes pour ensuite nous inscrire sur la liste noire des pays à risques. Le Sahara occidental ne trouvera pas de solution, car le l’Algerie et le Maroc ne doivent jamais fraterniser d’après leur plans. Un partenariat avec le Maghreb ? Bouffer un pays du Maghreb ne satisfait plus leur appétit, il leur faut tous les pays. Les richesses s’entend.  » J’étais en Tunisie et j’ai discuté avec des entrepreneurs. Ils ont émis le voeu d’élargir le partenariat au Maghreb. On est en train de voir comment renforcer ces liens. »

    Il n’y a pas mille chemins pour aboutir à leurs fins.  » Les questions économiques sont le pilier de la coopération Algéro-Américaine et l’entrepreunariat constitue à nos yeux une stratégie à long terme qui sera bénéfique sur le plan de la stabilité et de la sécurité « . Comme si, ils nous avaient sécurisé ou aidé quand l’Algérie était dans l’impasse de la décennie noire. Sous embargo des ventes d’armes, l’effondrement de l’Algerie était espéré pour accueillir à bras ouverts la République Algérienne Intégriste et coopérer avec elle.

    Il est rapporté dans la presse que c’est l’Amérique qui a fait pression sur Moscou pour que les avions achetés et payés par l’Algerie ne lui soient pas livrés dans les délais, car il fallait que l’Amérique, histoire de maintenir la psychose entre Maghrebins, livre d’abord ses avions au Maroc. Avions payés avec la cotisation des émirs et rois arabes ainsi que la France qui a payé sa quote-part.

    Qui fait courrir autant l’Amérique ? Pourvoyeurs du terrorisme mondial, les USA ne dérogent pas à la règle : Piller et tuer les nations tel est son crédo aujourd’hui. Sous les apparats de la démocratie et de la liberté s’agitent les desseins les plus funestes de la planète pour acquérir richesse et puissance en affamant les peuples après les avoir dresser les uns contre les autres.

    NOMADIUS, 25/7/2010
  • La Commune de Zafra souhaite la bienvenue aux enfants sahraouis

    L’association d’Amis du Peuple sahraoui de Zafra (Badajoz) et la Mairie ont souhaité la bienvenue aux enfants sahraouis du programme « Vacances en paix » qui permet qu’ils puissent passer les mois d’été avec des familles d’accueil.
    Le président de l’association, Juan Rubiano, a souligné que l’arrivée de ces enfants rappelle le conflit su Sahara Occidental.
    Rubiano a rappelé que ce collectif continuera à travailler pour aider ce peuple à résoudre sa situation et retourner à sa terre.
    Le Maire de Zafra, Manuel Garcia Pizarro, a considéré que c’est un jour très particulier, puisque l’on rend hommage à des enfants qui se trouvent dans des circonstances difficiles.
    Garcia Pizarro n’a pas oublié le conflit et il a plaidé pour qu’il soit résolu et que la paix soit instaurée.
    La Conseillère de Jeunesse et Sports, Yolanda Carmona, a invité à tous à profiter de l’été et pour cela la Mairie offre gtatuitement un bon pour la Piscine Municipale.
    Profiter de la piscine c’est quelque chose que très précieux étant donnéque l’eau a une grande valeur pour eux.
    En plus de partager l’été avec les familles d’accueil, ils apprendront l’espagnol, ils seront soumis à un check-up médical et participeront à des activités de loisir organisées.
    ABC, 25/7/2010
  • La France a-elle trompé la Mauritanie ?

    Selon le ministre mauritanien de la Communication, Hamdi Ould Mahjoub, la France a bien fourni à la Mauritanie des renseignements sur une imminente attaque le 28 juillet prochain de la base militaire de Bassiknou par un groupe affilié à l’AQMI.
    La France parle, elle, seulement de soutien technique et logistique.

    Toujours est-il qu’après avoir nié tout lien avec une quelconque tentative de libération de l’otage français Michel Germaneau, les langues commencent à se délier.

    Ainsi, la France reconnaît désormais la participation d’une trentaine de ses soldats au raid du jeudi dernier contre un camp de l’AQMI en territoire malien. Vraisemblablement, les français pensaient y trouver leur compatriote retenu depuis plusieurs mois par l’AQMI et dont l’ultimatum d’exécution expire lundi prochain.

    Pour leur part et sur la base des fameux renseignements dont parle le ministre de la Communication, les militaires mauritaniens pensaient avoir à faire à 150 combattants islamistes armés jusqu’aux dents. Désillusion : dans le camp, il n’y avait que 10 hommes dont six seront tués et quatre prendront la fuite.

    Pour un coup de poker, la France aura-t-elle entraîné la Mauritanie dans un engrenage aux conséquences imprévisibles? Pas amical, quand même !

    Ahmed Ould Soueidi
    Mauritanie 24, 24/7/2010 
  • La présence étrangère va-t-elle embraser la poudrière au Sahel?

    Selon des sources concordantes, la Mauritanie a mis Alger au parfum de son raid militaire contre l’Aqmi en territoire malien 48 heures avant le début des opérations.

    Mais à Alger, on s’inquiète surtout de la présence de plus en plus active de forces militaires étrangères dans la sous-région. Une présence qui risque d’une part de durcir la concurrence entre américains et français pour le contrôle de la situation et d’autre part à susciter les représailles en chaîne d’Al-Qaïda.

    D’ailleurs, la presse algérienne se demande ce matin si la France ne serait pas en train de mettre le feu à la poudrière du Sahel.

    Les algériens pensent que le but de ce « coup tordu viserait à chahuter le rapprochement algéro-américain ». Sinon, à détourner l’opinion publique française des scandales politico-financiers qui acculent le pouvoir en France.

    RIM 24 , 25/7/2010
  • Sahara Occidental : le Polisario veut l’élargissement des missions de la Minurso

    Le Polisario demande l’élargissement des prérogatives de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) aux droits de l’Homme et à la protection des ressources naturelles, rapporte TSA-Algérie. Au cours d’unE rencontre mardi avec le chef de la Minurso, Hany Abdelaziz, le chef du Polisario, Mohamed Abdelaziz a exprimé « l’insistance du Front Polisario sur la nécessité d’élargir les prérogatives de la Minurso pour englober le contrôle des droits de l’homme, l’établissement de rapports à ce sujet et la protection des ressources naturelles de la région contre le pillage permanent », rapporte la même source.
    Le Maroc occupe le Sahara Occidental depuis 1975 et refuse les revendications du Polisario.
  • Le président Bouteflika fait part de la satisfaction de l’Algérie

    Mise en oeuvre du NEPAD : Le président Bouteflika fait part de la satisfaction de l’Algérie
    Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, fait part, hier à Kampala (Ouganda), de la satisfaction de l’Algérie pour les progrès réalisés dans la mise en place d’une agence de planification et de coordination du NEPAD. Il s’agit de la mise en place d’une agence opérationnelle disposant des outils et capacités nécessaires pour faciliter la mise en œuvre et le suivi de projets d’intégration régional et continental, a indiqué le président de la République lors du 23e sommet du Comité des chefs d’Etat et de gouvernement chargé de la mise en oeuvre du NEPAD.
    Le chef de l’Etat a souligné l’importance qui s’attache au renforcement des relations étroites de coordination entre l’agence du NEPAD et les communautés économiques régionales qui constituent le moteur d’intégration. Pour ce qui est de l’évaluation du partenariat, le président Bouteflika a indiqué que cette question devait demeurer une « préoccupation prioritaire » pour les instances africaines et, en particulier, pour l’agence du NEPAD, relevant que cela permettra de réunir les éléments à même de nourrir un dialogue substantiel avec les pays développés sur l’évolution nécessaire des mécanismes et du contenu de la coopération internationale dans une économie globalisée. 
    « Nous devons continuer à défendre en tous lieux et moments la vision que nous avons de l’aide au développement que nous voulons non seulement accrue en volume, mais également repensée de manière à la rendre plus visible, plus efficace et surtout orientée effectivement vers les priorités définies par le Nepad », a souligné le chef de l’Etat. Il a également réitéré l’importance qui s’attache à la poursuite des efforts pour assurer une participation équitable de l’Afrique à la gouvernance mondiale, y compris une plus grande représentation dans la composante du G20. L’option de création d’une agence avec la vocation d’une agence de développement du continent africain a été retenue lors du sommet de réflexion sur le NEPAD tenu à Alger, en mars 2007, rappelle-t-on. C’est à cette même occasion que les contours de cette institution et les grandes lignes de son mandat ont été définis, ouvrant la voie à la décision finale de création de l’agence par l’assemblée des chefs d’Etat de l’Union africaine le mois de janvier 2010. Les travaux de cette 23e session du NEPAD ont également porté sur l’évaluation des résultats acquis dans le cadre de la participation africaine aux travaux du segment Afrique du G8 de Muskoka (Canada) ainsi qu’aux délibérations du G8, les 25 et 26 juin dernier au Canada. A cet égard, il a été relevé l’importance du processus d’évaluation de part et d’autre des engagements souscrits dans le cadre du partenariat, liant ces ensembles. 
    En ce sens, une telle évaluation a été effectuée à Muskoka et a décidé de procéder, à l’avenir, une fois par an, à une telle évaluation en vue d’engager un dialogue tourné vers des résultats sur la base des conclusions des évaluations respectives. 
    Au sujet des infrastructures régionales et continentales, le Comité des chefs d’Etat et de gouvernement chargé de l’orientation du NEPAD a désigné l’Algérie, en tant que membre du Programme d’action africain 2010-2015, de donner une impulsion à la réalisation et au suivi des grands projets d’infrastructures de portée régionale et continentale. Ainsi, sous la supervision des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de ce comité, les ministres respectifs seront chargés de cette mission, apportant à la fois une impulsion politique et l’expertise requise pour combler le retard accusé par le continent dans le domaine des infrastructures qui représentent une « nécessité vitale » pour que l’Afrique puisse connaître un rythme de croissance élevé et continu. A ce propos, le président Bouteflika a présenté, dans son intervention, les grandes lignes du programme massif d’investissement lancé, il y a dix ans, et les objectifs recherchés à travers ce programme. Le chef de l’Etat a, de ce fait, souligné la dimension d’intégration régionale des projets nationaux d’infrastructures, lancés dans les domaines des transports de l’énergie et des technologies de l’information et de la communication. « Au-delà de leur mission nationale, les grands projets engagés par mon pays dans le cadre de ses divers plans de développement sont, de par leur envergure, des facteurs favorisant l’intégration régionale et continentale », a souligné le président de la République. Il a ajouté que ces projets sont « de nature à traduire pleinement la vocation de l’Algérie en tant que trait d’union et carrefour de rencontres et d’échanges entre l’Afrique, la Méditerranée, le monde arabe et le vaste espace musulman ». 
    Ces projets, a souligné le chef de l’Etat, prennent en compte le souci de « contribuer substantiellement à l’édification d’un grand pôle de croissance à la mesure de l’ambition légitime de l’Afrique à surmonter la marginalisation dans laquelle elle est depuis trop longtemps confinée dans l’économie mondiale ». Le président Bouteflika a cité, dans ce cadre, certains grands projets « intégrationnistes », notamment l’autoroute Est-Ouest, les interconnexions du réseau électrique avec la Tunisie et le Maroc, la route transsaharienne Alger-Lagos ainsi que le projet de gazoduc Nigeria-Algérie qui sera doublé d’une liaison par fibre optique.
    L’Echo d’Oran, 25/7/2010

  • L’Algérie à l’avant-garde pour promouvoir l’intégration et la croissance au niveau régional

    La problématique de l’intégration économique et les efforts des pays africains pour impulser la relance économique dans le contexte des dures réalités de la mondialisation ont été au centre de l’intervention du Président de la République au sommet de Kampala consacré au Nepad.
    Le Chef de l’Etat a souligné que l’approche de l’Algérie en matière de politique économique prend en considération l’option visant à promouvoir l’intégration et la croissance au niveau régional notant à cet égard la dimension d’intégration régionale des projets nationaux d’infrastructures lancés par l’Algérie dans les domaines des transports, de l’énergie et des technologies de l’information et de la communication. “Au-delà de leur mission nationale, les grands projets engagés par mon pays dans le cadre de ses divers plans de développement sont de par leur envergure, des facteurs favorisant l’intégration régionale et continentale”, a souligné le Chef de l’Etat.
    A l’évidence, la problématique de l’intégration économique et l’édification d’espaces  économiques régionaux fondés sur la complémentarité sont vues comme des choix incontournables à l’heure où les grands ensembles régionaux (Union européenne, ALENA…) sont une réalité dont l’impact ne peut être ignoré. C’est en renforçant l’intégration et la complémentarité économique que les pays africains feront des progrès rapides dans la lutte contre la pauvreté, les maladies et l’ignorance. Si les spécialistes et les responsables politiques ne cessent de préconiser, de renforcer l’intégration, force est de constater que les réalisations en termes de projets concrets restent modestes pour de multiples raisons. Volonté politique,  vision solidaire et abstraction des calculs étroits sont des préalables. La question du financement peut constituer un obstacle, compte tenu de la situation financière de la plupart des pays africains durement touchés par la crise et éprouvés par le fardeau de la dette.
    La possibilité d’obtenir des crédits à des taux avantageux auprès de la BAD (Banque africaine de développement) pour le financement de projets renforçant l’intégration constitue sans aucun doute un atout non négligeable dont il y a lieu de tirer profit. Les projets initiés par l’Algérie en collaboration avec les pays voisins ou dans le cadre de son programme national de développement, prenant en compte l’optique d’intégration, traduisent la volonté de parvenir à une prospérité partagée. Le Chef de l’Etat devait évoquer les projets de l’autoroute Est-Ouest, les interconnexions du réseau électrique avec la Tunisie et le Maroc, la route transsaharienne Alger-Lagos, le gazoduc Nigeria-Algérie doublé d’une autoroute de fibres optiques.
    “Ces projets prennent en compte le souci de contribuer substantiellement à l’édification d’un grand pôle de croissance à la mesure de l’ambition légitime de l’Afrique à surmonter la marginalisation dans laquelle elle est depuis trop longtemps confinée dans l’économie mondiale”, a souligné le Président Bouteflika.
    Comme on peut le constater, l’Algérie demeure à l’avant-garde pour concrétiser les aspirations des peuples africains à la paix et au progrès économique. 
    Une Algérie qui répond toujours présent pour défendre les intérêts de l’Afrique dans les grands forums internationaux.
    El Moudjahid, 25/7/2010
  • Les liens très étroits soulignés

    Le recueillement hier d’une délégation sahraouie à la mémoire des martyrs de la manifestation du 11 Décembre 1960 dénote l’étroitesse des relations entre l’Algérie et la République arabe sahraouie démocratique, a indiqué hier à Alger M. Brahim Ghali, ambassadeur de la RASD à Alger. «A la faveur de ce geste, nous voulons montrer toute la solidité des liens existant entre les Algériens et les Sahraouis», a fait savoir M. Ghali qui faisait partie de la délégation, composée de militants membres de la résistance populaire des territoires occupés du Sahara occidental ainsi que de jeunes et étudiants participants à la 2e université d’été de la RASD.
    Pour l’ambassadeur de la RASD, le message que lui et la délégation qui l’accompagne voudraient lancer à l’adresse des gens épris de justice de par le monde est que la résistance et la lutte finiront par payer et que les Sahraouis recouvreront leur indépendance à l’instar des peuples de la terre.
    Pour sa part, M. Taoubari Amar, porte-parole de la jeunesse sahraouie, après qu’il eut qualifié l’Algérie de «la Mecque» des révolutionnaires à travers le monde, a mis l’accent sur la nécessité, pour les Sahraouis, de s’inspirer de la Révolution algérienne.
    «Vos glorieux moudjahidine qui combattaient l’une des plus grandes puissances de l’époque n’ont pas baissé les bras, se surpassant jusqu’à la victoire finale. Nous devons nous en inspirer», a-t-il dit en substance. De son côté, M. Raïh Moussa, membre de l’association du 11 Décembre, également membre du conseil national des moudjahidine, a exprimé son souhait de voir le peuple sahraoui recouvrer son indépendance. «En tant qu’anciens moudjahidine, nous ne pouvons que leur souhaiter pleine réussite dans les actions qu’ils mènent dans le cadre d’une très noble mission», a-t-il dit, ajoutant qu’il a hâte de rendre visite aux territoires sahraouis libérés du joug du colonialisme.
    Lors de son intervention, M. Tayeb Houari, SG de l’Organisation nationale des enfants de chouhada, a exhorté les combattants sahraouis à s’inspirer de l’exemple de leurs frères algériens dont le sang des martyrs n’a pas été vain. «De même que nous avons pu chasser le colonisateur de nos terres spoliées durant des décennies, vous recouvrerez votre indépendance», a lancé M. Houari sous un tonnerre d’applaudissements.
    La délégation sahraouie s’est, par la suite, rendue à La Casbah d’Alger, bastion de la résistance populaire algérienne contre les colonisateurs français, saisissant cette occasion pour visiter les lieux de la bataille historique d’Alger. Les jeunes Sahraouis se sont particulièrement attardés sur le monument réalisé à la mémoire de nombreux chouhada dont Hassiba Ben Bouali et Ali la Pointe. Ils ont appris, à la lumière des explications qui leur ont été données, que l’endroit en question a vu la mise en place de la plateforme du congrès de la Soummam sous la présidence d’Abane Ramdane et avec la participation de cadres de la révolution.

    Le Jeune Indépendant, 18/7/2010