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  • Plaidoyer pour la création d’un mécanisme de protection des droits de l’Homme

    Université d’été de la RASD à Boumerdès : Plaidoyer pour la création d’un mécanisme de protection des droits de l’Homme
    4 Août 2010
    La salle omnisport de Boumerdès a abrité hier matin la cérémonie d’ouverture des travaux de l’université d’été de formation des cadres et militants de la République arabe sahraoui et démocratique (RASD) en présence de l’ambassadeur de la RASD à Alger, M. Ibrahim Ghali, du ministre sahraoui de la Justice et des Affaires religieuses, M. Hemada Salma ainsi que des responsables de la wilaya de Boumerdès. L’édition de ladite université d’été accueillera et ce, jusqu’au 28 du mois en cours, plus de cinq cents cadres de la RASD qui traiterons des questions liées à la géostratégie internationale, la politique et les droits de l’Homme, a indiqué le ministre de la Justice et des Affaires religieuses de la RASD. Ce dernier a déclaré, lors d’un point de presse animé en marge des travaux d’ouverture de l’université d’été que « l’organisation de et évènement en Algérie, renseigne de l’attachement de l’Algérie du principe de l’autodétermination des peuples à disposer d’eux même ». « Cela renseigne encore du soutien indéfectible de l’Algérie à la cause sahraoui depuis 35 ans », ajoute-t-il. Commentant la dernière sortie du roi Mohamed VI, le ministre a dit que « le Maroc n’a d’autre alternative que d’accepter le fait accompli d’une réalité historique qui a reçu l’aval de toutes les instances internationales (ONU, UE, Conseil de Sécurité) ». Par ailleurs, l’organisation de l’université d’été des cadres de la RASD est considérée comme étant une réponse au régime de sa majesté qui continue dans la répression totale des militants et activistes sahraouis.
    Dans son intervention, M. Mahrez Lamari, président du comité de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui, a réitéré le soutien de l’Algérie à la cause sahraouie et leur a rendu un grand hommage tout en interpellant les instances onusiennes à intervenir par la mise en œuvre d’un mécanisme de protection et de défense des droits de l’Homme au Sahara Occidental. Car, selon lui, « des violations systématiques des droits de l’Homme se produisent journellement dans les territoires occupés et toutes les instances internationales ont constaté ces violations ». De son côté, le ministre de la Justice sahraoui a appelé à la libération des activistes sahraouis arrêtés récemment par le Maroc.
    « Le régime marocain avait arrêté sept activistes et militants des droits de l’Homme, et sous la pression internationales, notamment des ONG de défense des droits de l’Homme, le Maroc a libéré trois militants et détient les quatre autres », a-t-il précisé. Notons que les autorités marocains ne sont pas à leur premier dépassement, car en juillet dernier, ils ont retenus 11 activistes sahraouis lors de leur retour aux territoires occupés et ce, après avoir pris part à la conférence internationale des étudiants et jeunes Sahraouis en Algérie. Toutefois, les intervenants ont appelé les instances internationales, notamment le conseil de sécurité de l’ONU, et ce, par le biais de la MINURSO d’agir pour mettre fin aux agissements et répression du Makhzen ainsi qu’à imposer l’autodétermination du peuple sahraoui.
    Par : Tahar Ounas
    Le Midi Libre, 4/8/2010

  • Communiqué de FMVJ, AMDH et OMDH sur les prisonniers politiques sahraouis

    Août 2010
    Communiqué
    Le Forum marocain pour la Vérité et la Justice (FMVJ), l’Association marocaine des droits humains (AMDH) et l’Organisation marocaine des droits humains (OMDH) ont suivi de près la situation des détenus politiques «Groupe Tamek» depuis leur arrestation en octobre 2009. Tout en notant avec satisfaction la mise en liberté provisoire de certains membres du groupe, elles se disent étonnées de la poursuite de la détention de MM. Ali Salem Tamek, Mohammed Naciri et Brahim Dahhane sans aucun procès ni même leur audition par le juge d’instruction depuis décembre 2009.
    Le Forum marocain pour la Vérité et la Justice, l’Association marocaine des droits humains et l’Organisation marocaine des droits humains considèrent que cette situation est inacceptable et appellent à la mise en liberté des détenus ou la tenue de leur procès dans les plus brefs délais, tout en leur garantissant les conditions d’un procès équitable.
    Les signataires :
    Forum marocain pour la Vérité et la Justice
    Association marocaine des droits humains
    Organisation marocaine des droits humains

  • HRW demande au Maroc de libérer les trois militants sahraouis des droits de l’homme

    NEW YORK, 3 août 2010 (SPS)- Les autorités marocaines ont été interpellées par Human Rights Watch (HRW) pour libérer trois militants sahraouis des droits de l’homme ou leur assurer un procès « équitable » et « transparent ». Selon un rapport publie ce lundi,l’organisation non-gouvernementale (ONG) de défense des droits de l’homme affirme qu’ »aucun élément prouvant la culpabilité des accusés n’a été découvert », rappelant que ces trois militants ont été arrêtés en 2009 et accusés alors d’atteinte à la sécurité extérieure. Selon HRW l’enquête sur ces trois militants a été confiée à ses débuts au tribunal militaire de Rabat et l’ONG exige que le procès ait lieu devant un tribunal civil. En ce sens, l’organisation révèle que le dossier d’accusation est composé de comptes rendus de la télévision et d’articles de la presse écrite. Les trois militants avaient été arrêtés avec trois autres accusés à Casablanca à leur retour des camps des réfugiés sahraouis. Trois des six accusés ont bénéficié d’une liberté provisoire. Les six militants avaient commencé une grève de la faim le mois de mars dernier avant de l’arrêter pour réclamer des autorités judiciaires marocaines qu’elles fixent le « plus rapidement » la date de leur procès ou qu’elles les libèrent », rappelle-t-on. ( SPS)

  • Sarko et son éternel refrain

    Pour Nicolas Sarkozy «Sa stratégie, c’est d’abord de rassembler son camp de base. Même du côté du cœur de cible, c’est à dire des sympathisants UMP, il commençait y avoir du flottement». «Les signes les plus forts qu’attendent ces électeurs, c’est sur la crise et l’emploi». «Mais comme là il n’y a pas de marge de manœuvre, Nicolas Sarkozy actionne le deuxième levier que sont l’insécurité et l’immigration et précisément le lien assez trouble» que ses électeurs de 2007 «font entre ces deux thèmes. Le F.N de Lepen d’ailleurs a jugé que les propos du président «confirmaient officiellement le caractère criminogène de certaines immigrations». 
    Réflexion, 3/8/2010
  • Les bavures s’accumulent : La France, El Qaïda et le «Guatanamo bis»

    La France chercherait-elle à donner un argument à El Qaïda au Maghreb actuellement, en quête d’un utopique redéploiement dans le Sahel, pour lancer des représailles? Un vrai fait intervenu récemment a engendré une polémique. Il s’agit de l’enlèvement dans un campement d’éleveurs non loin de la base des combattants de l’AQMI, de deux hommes par l’armée mauritanienne. Elle les soupçonne d’appartenance au groupe terroriste. C’est du moins, ce qui ressort de la narration de témoins oculaires. A priori, les auteurs du raid franco- mauritanien semblent à première vue, procéder à l’instar des terroristes, auxquels ils reprochent, pourtant, kidnapping et séquestrations dans cette région infectée de groupuscules terroristes qui s’adonnant au racket et aux enlèvements. Les deux hommes enlevés par l’armée mauritanienne sont des bédouins, soulignent des sources proches du dossier. C’est naturellement dans le but de leur arracher des renseignements. Ce fait bizarre, n’est pas resté sans conséquence. Car les familles des deux  personnes enlevées se sont rendues à Tombouctou le vendredi, pour porter plainte. Les deux hommes répondent aux noms de Cheikna Ould Bolla et de Rabah Ould Messaoud appartenant à la tribu El Wesra installée dans cette partie du Mali. Qui serait derrière l’enlèvement de ces deux Mauritaniens? Un fait qui laisse présager que le Nord du Mali est devenue un «Afghanistan bis», ou de l’Afrique. C’est dire que la situation est devenue presque inextricable. Existe-t-il une sorte de «Guatanamo» en Afrique qui permet de soutirer des renseignements à des hommes du continent? C’est la question que se posent les observateurs. Faut- il par exemple décimer les membres de toute une famille sous prétexte qu’un frère, ou un cousin a des accointances avec Aqmi? s’interroge-t-on. C’est hélas, un scénario identique à  ce qui se passe en Afghanistan et désormais au Nord du Mali. Le recrutement est devenu facile depuis que l’Algérie a durci les conditions d’accession à son territoire freinant du coup, le petit trafic auquel s’adonnait la majeure partie des jeunes des localités du Nord du Mali.
  • La France tente de culpabiliser l’Algérie

    Après l’échec de la libération de Germaneau : La France tente de culpabiliser l’Algérie
    «En raison des menaces actuelles dans la zone sahélienne, il est recommandé aux Français résidents ou de passage de limiter leurs déplacements au strict nécessaire, plus particulièrement dans le Grand Sud, et de faire preuve de la plus extrême vigilance». Ces recommandations sont extraites d’une note du Quai d’Orsay à ses ressortissants qui désirent se rendre an Algérie.
    En exhortant ses ressortissants à limiter au strict minimum leurs déplacements dans notre pays, encore une fois, la France fait une fixation sur l’Algérie. Cette «fiche» Algérie été mise à jour le 30 juillet. Elle rappelle à bien des égards ses semblables de la pire période des années 1990. Selon le site du Quai d’Orsay, la menace terroriste est présente dans «toutes les régions, aussi bien dans le Nord que dans le Grand Sud». Avec la fin de la période hivernale, «le rythme d’action des groupes armés est redevenu dense: plusieurs attentats particulièrement meurtriers se sont produits en juillet en Kabylie et dans la région de Boumerdes. Les forces de sécurité sont les premières visées, mais il ne fait aucun doute que des étrangers figurent aussi parmi les cibles susceptibles d’intéresser les groupes armés», a ajouté le Quai d’Orsay. «Les menaces renouvelées d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) contre des intérêts français, la persistance d’attaques menées par les groupes terroristes, principalement contre les forces de l’ordre dans le quart nord-est du pays, mais susceptibles de concerner aussi bien les étrangers et d’autres régions, et la dangerosité accrue de la zone sahélienne, limitrophe de l’Algérie, aboutissent à ce que le risque terroriste reste élevé en Algérie», argumente encore le Quai d’Orsay. Par cette note, la France vient encore une fois de démonter sa «haine» contre le peuple algérien. S’il est tout à fait normal que les autorités mettent garde contre le risque terroriste, le faire par rapport à des émeutes ou une opération qui a eu lieu au Mali, est navrant.
    «Il n’est pas rare que des conflits sociaux ou des tensions autour de certains quartiers dégénèrent de manière violente sur la voie publique, malgré l’existence d’un état d’urgence qui interdit en théorie toute manifestation», soutient le ministre des Affaires étrangers, comme si en France ce genre de manifestations est inexistant. Pour la France, l’Algérie est un pays de tous les dangers. Terrorisme, émeutes mais aussi «chauffards» et bien entendu les tremblements de terre, voilà comment est présentée l’Algérie par la France officielle. Alors qu’elle est championne en la matière, la France va jusqu’à relever le nombre d’accidents de la circulation particulièrement élevé, qualifiant les Algériens de chauffards et de criminels.
    Ali Karimou
  • Un journaliste algérien dans la ville occupée de Dakhla

    Echorouk, premier journal à s’incruster dans la ville de « Dakhla » : trois jours dans les territoires sahraouis occupés avec un peuple qui ne croit qu’à l’autodétermination
    J’ai beaucoup entendu parler de la ville de « Dakhla », de sa résistance à travers les époques contre toutes les formes d’occupation étrangère, ainsi que de ses richesses qui attisent les convoitises et ses ressources hialeutiques extraordinaires. Partant de ces symboles bien nichés dans ma tête, j’ai tant et tant souhaité visiter cette ville.
    Ainsi, lorsque j’ai reçu l’invitation pour participer à ce qui était appelé un « colloque international » sur « le Sahara Occidental et l’avenir de la sécurité régionale dans le pourtour méditerranéen », je savais à quelles critiques je m’exposais en tant qu’écrivain et journaliste algérien prenant part à une réunion pareille. Evidemment, je n’étais pas dupe de qui était derrière le rideau et à quel objectif ses tenants tendaient, mais je décidais de saisir cette opportunité qui s’offrait à moi pour voir de près la toile de fond de ceux qui essayaient d’imposer par la force un plan d’autonomie sous la souveraineté marocaine sur les territoires occupés, et que la quasi-totalité du peuple sahraoui rejetait, s’accrochant à un seul et unique credo : l’autodétermination, laquelle mettrait fin à l’occupation marocaine.

    J’ai visité, le 24 avril dernier, la ville de « Aça », mais je ne suis pas arrivé à saisir le tableau dans son ensemble, bien que la réunion à laquelle j’avais prit part était à ce point intéressante, pour me laisser participer à un colloque qui consacrait la vision marocaine, certes, mais qui était édifiant sur le refus opposé par les militants sahraouis, dont certains étaient présents dans la salle, et avant de la quitter, martelaient des formules comme « les armes, les armes », « la lutte, la lutte », malgré la présence en force des services de police et de gendarmerie marocains.
    Lors de cette réunion d’ « Aça », il s’est passé que les organisateurs voulaient interdire aux jeunes sahraouis de s’exprimer, mais lorsque je me suis intercédé auprès du président du colloque, en lui expliquant qu’il s’agit des jeunes sahraouis, qui veulent parler de leurs problèmes, et que cela les concerne en premier ordre, alors il acquiesça sans tergiverser et les laissa donner libre cours à leurs critiques.
    De retour d’ «Aça », je pus à loisir constater l’ampleur des dégâts provoqués par ma participation : mon algérianité –que je revendique, et dont je suis très fière- a été mise en exergue pour des motifs évidents, comme si cela pouvait représenter une caution pour le Maroc, mes paroles ont été déformées, et des coupes de la censure sont intervenues pour atrophier mes entretiens donnés à des médias marocains. Bien sur, je ne pouvais que regretter ma participation, mais je connaissais trop les enjeux et les dessous pour être surpris par de pareilles situations.
    En fait, j’ai préféré me taire, et attendre de meilleurs jours, jusqu’à ce que la chance a une nouvelle fois, frappé à ma porte. Le colloque de « Dakhla » était cette chance qui m’était offerte. Je m’étais entendu au préalable avec le directeur d’Echorouk, Ali Fodhil, pour faire un reportage sur « Dakhla », puisqu’il était du domaine de l’impossible qu’un journaliste algérien pût le faire, pour des raisons évidentes.
    Je reçu sur mes émails une menace de mort de la part d’une personne, qui de toute évidence, ne voulait pas de ma participation à « Dakhla ». Elle s’est présentée dans son message comme un sahraoui, et le Proxy utilisé provenait des Etats-Unis. Mais les organisateurs ont fait vite évaporer mes appréhensions, affirmant que la ville était des plus paisibles et des plus sécurisées, et qu’il s’agissait certainement de groupes rivaux de la société civile – ce qu’on appelle « la diplomatie parallèle ».
    Le 25 juillet, je pris le vol de Paris-Dar El Baida, et de là nous partîmes pour la ville de « Dakhla ». J’ai trouvé les organisateurs en place, qui m’attendaient, et avaient donné des directives pour que tout nous soit facilité.
    Avant de fouler le sol de Dakhla, je m’étais assigné comme mission de rester neutre, de ne rechercher que la vérité et de la dire, quel qu’en soit le coût, afin de garder intacte ma crédibilité. Je m’étais aussi assigné la mission de trouver des Sahraouis, d’écouter leurs protestations et leurs doléances et de les diffuser au monde entier. J’ai passé ma nuit dans l’hôtel « Bab al Bahr », à retourner ces choses dans ma tête, mais en même temps je me disais que les Sahraouis pourraient ne pas vouloir me parler, d’autant plus que c’est la partie marocaine qui organise ce colloque. Les médias marocains ont voulu faire de moi quelqu’un qui plaide pour le Maroc.
    Le matin du 26 juillet dernier, je voulais aller à la découverte de la ville, mais certains des organisateurs du colloque étaient déjà présents pour m’accompagner. Je remarquais la présence suspecte d’éléments des services de renseignement marocains, en tenue sahraouie et en survêtement, et on tentait de me convaincre qu’ils étaient là pour ma propre sécurité après les menaces dont j’ai été destinataire…
    Echourouh online, 2/8/2010
  • Le Sénat américain appelle le département d’Etat à établir un rapport sur les droits de l’homme au Sahara Occidental

    WASHINGTON, 02/08/ 2010 (SPS)- Une commission du Sénat américain a appelé le département d’Etat (ministère américain des affaires étrangères) à établir un rapport sur la situation des droits de l’homme au Sahara Occidental et sur les mesures prises par l’Etat marocain pour améliorer cette situation durant l’année écoulée, a indiqué jeudi la Représentative Sahraouie en Washington ,a l’agence de presse sahraouie (SPS). La commission des crédits budgétaires, a ajouté la même source, a invité le département d’Etat américain à présenter le rapport dans un délai n’excédant pas 45 jours dans lequel il doit « détailler les pas franchis par le gouvernement marocain durant l’année dernière sur la situation des droits de l’homme au Sahara Occidental ». La commission a relevé la nécessité de mentionner dans ce rapport si l’Etat marocain permet « aux individus de défendre, en toute liberté, leurs opinions sur la situation et l’avenir du Sahara Occidental par le biais de l’exercice de leur droit pacifique d’expression, de constitution d’associations et de consignation des violations des droits de l’homme sans contrainte aucune ». Créée en 1867, la commission des crédits qui comprend 29 membres, est la plus importante au Sénat américain et est chargée de contrôler les financements de l’Etat américain. (SPS)
  • La France souhaite qu’une issue politique juste, durable et acceptable par les parties soit trouvée à la question Sahraouie

    (Quai d’Orsay) Paris, 2 /08/2010 (SPS)- La France souhaite qu’une issue politique juste, durable et acceptable par les parties soit trouvée à la question du Sahara occidental dans le cadre des Nations Unies, a affirmé lundi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. La France soutient les efforts de l’envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies, Christopher Ross, dans l’objectif d’obtenir des « avancées substantielles dans les négociations entre les parties », a ajouté le porte-parole du Quai d’Orsay au cours du point de presse quotidien. Il a également indiqué que Paris estime que le règlement politique de la question du Sahara occidental par des négociations entre les parties est une nécessité pour la stabilité, la sécurité et l’intégration de la région du Maghreb y aussi a la population sahraoui, a-t-il précise . (SPS)

  • Songes et mensonges du souverain marocain

    Le roi Mohammed VI a de nouveau fait dans la duplicité à l’égard de l’Algérie avec un discours qui se voulait modéré mais qui tournait le dos à la réalité en voulant justifier à tout prix l’occupation du Sahara Occidental. Le Maroc, plus particulièrement son souverain, dont les apparitions se font rares et le discours laborieux, s’accroche à des songes et mensonges et essaye, contre tout, bon sens, de vendre une nouvelle fois, la prétendue solution de l’autonomie. Une solution fermement rejetée par les dirigeants et le peuple sahraoui, soucieux de leur devenir et de la maîtrise de leur destin. Le monarque marocain avait, dans son discours vendredi, réaffirmé que le Maroc est toujours décidé à s’approprier le territoire du Sahara Occidental. «En tout état de cause, le Maroc continuera à défendre sa souveraineté, son unité nationale et son intégrité territoriale, avec la détermination de ne pas renoncer au moindre pouce de son Sahara», a affirmé le souverain marocain. Réagissant à ce discours insensé, qui a confirmé la volonté du Maroc d’occuper indéfiniment leur territoire, les responsables sahraouis estiment que le Maroc n’a «aucune volonté sincère de coopérer de manière constructive en faveur d’une paix durable et définitive conformément à la légalité internationale». Selon eux , le monarque marocain dans sa fuite en avant consacre la politique expansionniste marocaine et vise à «attiser le feu de la guerre et des tensions dans la région». Force est de constater qu’une fois de plus le Maroc s’enferme dans sa folle politique d’intransigeance, du nonrespect des résolutions des Nations unies et de la violation de la légalité internationale et des droits de l’Homme. Faut-il rappeler au souverain marocain, encouragé il est vrai par l’appui inconditionnel de Paris, que les résolutions sur le devenir du Sahara Occidental sont claires et tendent à l’application du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Le Maroc devra s’y conformer, tôt ou tard sinon et comme le lui rappelle le Front Polisario , il aura à assumer «sa responsabilité», quant aux conséquences de son attitude et à ses répercussions internes et régionales. Dans un premier temps, l’Onu doit accélérer sa mission de décolonisation au Sahara Occidental pour permettre enfin au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance. L’Onu comme le demande instamment les Sahraouis doit agir et user de son ‘autorité morale pour faire cesser le cauchemar de l’occupation injuste et contraire aux droits humains du Sahara Occidental, et mettre en oeuvre rapidement les conditions d’organisation d’un véritable référendum d’autodétermination. D’autant que le discours de Mohammed VI laisse planer un sérieux doute sur la volonté du Maroc de coopérer réellement avec l’envoyé personnel du SG de l’Onu pour le Sahara Occidental, du moment que Rabat ferme définitivement toutes les issues aux négociations de Manhasset, officiellement encore en cours, en ne retenant que sa proposition fallacieuse d’ autonomie. De fait pourquoi les Sahraouis continueront-ils à négocier avec un vis-à-vis peu fiable et sans réelle volonté politique.
    Mokhtar B.