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  • La haine engendre des fantasmes sexuels au Maroc

    El Ouali Moustapha Sayed, fondateur du Front Polisario avait dit dans un de ses derniers discours, que Hassan II, le roi du Maroc, était le Hitler des années 70. Les raisons sont évidentes : la monarchie alaouite utilise les mêmes méthodes que le régime nazi et tous les régimes dictatoriaux. Parmi ces méthodes, cultiver la haine du peuple contre les autres. Plus il sentait en danger à cause des tentatives de putsch, plus la haine devenait une composante essentielle du roi le plus sanguinaire de l’histoire du Maroc. Les mêmes techniques qu’a utilisé Hitler pour convaincre son peuple que les juifs étaient des démons sont utilisés pour semer la haine contre les voisins, l’Algérie et les algériens et les sahraouis en particulier. Plus les conditions sont difficiles pour le régime, plus les nerfs sont à bout, plus il a tendance à parler des ennemis de l’intérieur et de l’extérieur du Maroc, plus il a tendance à semer la haine, une haine qui empêche les marocains de pouvoir dissocier les choses, relever la vérité, une haine aveuglante.
    Tous les discours des officiels et les forums Internet sont remplis de haine et de mépris envers les algériens, jusqu’au point que certains marocains font de cette haine un fantasme. Incroyable mais vrai! La haine engendre des fantasmes sexuels. Lisez l‘histoire de Samir, un homosexuel algérien. Son copain marocain l’appelle « ma petite chienne algérienne ». Il dit que c’est pour « fantasmer ». Un fantasme d’un goût « politique ».

  • Arrière-plan de la crise hispano-marocaine : l’accord de pêche avec l’UE

    Les relations entre le Maroc et l’Espagne traversent une mauvaise passe. On a beau spéculé sur les raisons : crise interne, hantage marocain, pression sur le gouvernement de Zapatero, etc. Mais on a peut-être oublié un détail primordial qui peut se trouver derrière le saut d’humeur du gouvernement marocain pour une raison banale. Ce détail se trouve dans les déclarations de Carmen Fraga, présidente de la Commission de Pêche du Parlement Européen, dans une interview avec l’agence de presse espagnole EFE datée du 30 juin 2010.
    Fraga avait parlé de l’accord de pêche entre l’UE et le Maroc signalant que la Commissaire Européenne aux Affaires Maritimes et à la Pêche, Maria Damanaki avait demandé, il y a six mois, au gouvernement marocain des informations sur la façon dont l’argent de la compensation financière reçue de l’UE a été dépensé et si la population locale ( les habitants du Sahara Occidental) a bénéficié de cet accord. Mme Damanaki ne demandera pas au Conseil Européen l’autorisation de renouveler l’accord de pêche qui expire en février 2011, à moins que ces informations ne lui soient fournies. « Cependant », ajoute Fraga, «le Maroc ne nous les donnera pas ».
    Voyant l’accord de pêche mis en question et ne pouvant pas justifier la spoliation des ressources halieutiques sahraouies, les autorités marocaines s’en prennent au gouvernement espagnole pour rappeler qu’eux aussi ils ont leurs moyens de pression. Même le coup de fil du roi Juan Carlos d’Espagne n’a rien fait.
  • Le Makhzen déçu par le journaliste algérien qui a séjourné à Dakhla

    Campagne de dénigrement du Maroc contre l’auteur des reportages et contre Echorouk : quand le Makhzen voit rouge !
    Par Anouar Malek/ Version française Mohamed-Chérif Lachichi
    On peut faire remonter également la rage du Makhzen à une parution du journal influent «El Aâlem», organe central du parti El Istiklal dirigé par le premier ministre Abbes El Façi qui a titré à la Une le cinq août dernier un exhibitionniste «Anouar Malek effectue un revirement de 360° » Pourtant, 360° degrés signifie, en principe, rester sur sa position. 180 degrés n’ont, semble-t-il, pas suffit aux rédacteurs de cet article peu instructif et non moins hargneux à l’égard de l’Algérie et notamment à l’endroit de la première des ses publications Ech Chorouk, présenté comme l’ennemi absolu.
    Comme il était attendu : ça n’a pas tardé ! Le Makhzen marocain a fini par réagir à travers une vaste campagne de manipulation contre ma modeste personne et le journal «Ech Chorouk». Les raisons de cette levée de boucliers sont connues. Il s’agit bien évidemment du reportage que je viens de réaliser – selon les normes les plus rigoureuses de la profession et sans aucune mauvaise intention- sur la catastrophe humanitaire qui sévit actuellement dans la ville Sahraouie de Dakhla et ses environs. Ce reportage est venu briser en quelque sorte le silence de la communauté internationale. J’ai réussi à pénétrer la ville de Chama dans le cadre de la tenue, en marge de la célébration de la fête du trône, d’un colloque dit «international» pour traiter du projet d’autonomie marocain. Tel était le but initial de cette manifestation qui a été très vite détourné pour d’autres considérations. Il s’agissait d’une question importante liée à la sécurité dans l’espace méditerranéen. Pourtant, il ressort de la lecture du programme distribué aux participants une orientation visant à assimiler le front Polisario, accusé de tous les maux, au terrorisme international dont il serait lié. Un peu à la manière de ce qu’on appelle «Al Qaïda au Maghreb Islamique». Ce que je me suis empressé de démentir à la tribune. Personne n’a osé notamment parmi ceux qui n’ont cessé de rabâcher ce mensonge de venir me porter la contradiction. Il semble que la presse «Makhzénienne» ait reçu le feu vert du Palais royal pour abonder dans ce sens et réitérer différentes accusations. Bien entendu, le peuple marocain frère est, lui, bien loin de ce combat d’arrière-garde et perdu d’avance. Les marocains font, ainsi, constamment l’objet de tromperies et restent le plus souvent préoccupés par la satisfaction de leurs besoins essentiels. Ainsi, on a voulu me présenter à eux comme un agent des services secrets, en mission d’espionnage pour le compte d’un pays étranger. Jusque-là, j’avais évité de répondre à cette accusation du reste futile voire puérile. Une chose est néanmoins sûre est qu’il est, désormais reconnu que la région de Dakhla est une zone sécurisée et militarisée à outrance. Par conséquent, tous ceux qui viendraient à s’y aventurer ne peuvent être que des espions violant l’intégrité du maroc. On peut faire remonter également la rage du Makhzen à une parution du journal influent «El Aâlem», organe central du parti El Istiklal dirigé par le premier ministre Abbes El Façi qui a titré à la Une le cinq août dernier un exhibitionniste «Anouar Malek effectue un revirement de 360° » Pourtant, 360° degrés signifie, en principe, rester sur sa position. 180 degrés n’ont, semble-t-il, pas suffit aux rédacteurs de cet article peu instructif et non moins hargneux à l’égard de l’Algérie et notamment à l’endroit de la première des ses publications Ech Chorouk, présenté comme l’ennemi absolu. Certains de mes amis marocains m’ont assuré que la réaction du Makhzen n’aurait jamais été aussi violente si mon reportage avait été publié dans une publication étrangère autre qu’ El Chorouk.
    Si plusieurs sujets traités par le premier quotidien algérien avaient déjà fait mal par le passé, la visite de cette région déshéritée n’arrive pas à passer. C’est un crime de lèse-majesté d’autant plus impardonnable qu’aucun service de sécurité et aucun supplétif n’est venu signaler l’évènement. En revanche si l’on prenait connaissance de ce qui se dit régulièrement dans les journaux marocains au sujet de l’Algérie beaucoup tomberaient des nues. Aucune comparaison avec ce que publie Ech Chorouk de temps à autre et toujours au moment opportun. Les raisons de la colère du Makhzen ont trait également au fait que notre intrusion s’est faite au nez et à la barbe des services de sécurité parfois même sous leur protection. Personne ne semble s’être aperçu de mon incursion alors que tout le monde savait que j’étais une écrivain et journaliste dans cette publication. A leur tête les organisateurs du colloque. J’avais rappelé dans mon reportage qu’aucun organe de presse marocain n’avait pu se rendre dans cette zone interdite. La lecture du quotidien El Aâlem est, à ce propos, très éloquente surtout lorsqu’il y est mentionné que : «les conditions du séjour au Maroc de l’ancien officier des services de renseignement algériens Anouar malek restent à définir. Et la même interrogation par ailleurs concerne l’opposant algérien qui sous couvert de sa qualité de journaliste d’une publication affiliée aux services de sécurité de son pays a pu travestir, ainsi, la réalité et produire un tissu de mensonges portant atteinte à l’unité et à la souveraineté du maroc. Toutes les réserves portées quant aux objectifs de ce reportage traduisent, on ne peut mieux, le caractère ultra sensible de cette région soumise à un dispositif sécuritaire exceptionnel. Ce reportage a été perçu comme un viol des différentes mesures prises puisque j’ai pu largement prendre contact avec les gens et que j’ai même utilisé, pour mes déplacements, leurs véhicules. Pour cette raison et pour d’autres, El Aâlem exige, dans son excès de zèle, une enquête approfondie sur les tenants et aboutissants de ma visite. D’autres écrits réclament, à cor et à cri, l’ouverture d’une enquête judiciaire au sujet de ce prétendu viol de l’intégrité territoriale marocaine. De même qu’il est demandé la tête des personnes qui m’ont invité et qui m’ont permis de réaliser ce reportage. Une source particulière m’a informé de l’ouverture par les services de sécurité de Dakhla d’une enquête secrète destinée à retracer mon périple dans la région et l’identification des personnes avec lesquelles j’ai pris contact. Il s’agit, d’après mes sources, de parer à l’éventualité d’infiltration et au recrutement d’agents qui pourraient collaborer secrètement avec Ech Chorouk ou avec les services algériens.
    Il y a lieu de noter, par ailleurs, que je dispose de plusieurs photos de personnes de cette contrée et qui se sont ouvertement prononcés pour l’autodétermination du peuple sahraoui. Pour des raisons évidentes, ces photos n’ont jamais été publiées pour éviter, bien sûr, de graves déboires à ces témoins. Il y a aussi ces velléités du Makhzen à me présenter sous des traits peu amènes. Tantôt je suis présenté comme un écrivain opposant au régime algérien tantôt un élément rebelle qui ne veut plus soutenir les positions marocaines et qui refuse, dorénavant, de continuer à jouer le jeu du makhzen quant à la diffusion de ses idées dans la région nord africaine. Cette attitude vient du fait que, par le passé, j’ai porté des critiques à l’encontre du front Polisario. Ce qui a été interprété comme un soutien implicite au Maroc alors que je n’ai jamais prétendu que le Sahara est marocain. D’ailleurs, je mets au défi le Makhzen de présenter des preuves qui ne soient pas, bien sûr, des montages grossiers et dans lesquelles je m’oppose aux revendications légitimes du peuple sahraoui. Et si j’ai été amené à critiquer un jour le front Polisario cela ne signifie pas que je me désintéresse du caractère sacré de sa lutte pour l’autodétermination ni de la tenue d’un référendum honnête et transparent.
    D’ailleurs, si le peuple sahraoui venait à demander à s’intégrer au Maroc je ne pourrais que bénir sa volonté. Dans le cas contraire, je ne pourrais, là aussi, que le soutenir. Mes convictions se sont même renforcées à l’issue de mon séjour parmi les sahraouis. Sans l’ombre d’un doute, le maroc ne veut pas d’un référendum. Un suffrage qui reste le dernier de ses soucis. C’est pourquoi, d’ailleurs, le Maroc s’échine, à chaque fois, à présenter d’autres alternatives. De même, j’ai été amené à dénoncer plusieurs fois les violations des droits de l’homme à Ghaza de la part de certains éléments de l’appareil sécuritaire de Hamas et même des autorités palestiniennes de Ramallah notamment en ce qui concerne les conditions carcérales. Sur el Djazira, dans l’émission « El Itidjah el Mouâakess », je n’ai pas hésité à critiquer également le Hezbollah Libanais. Cela veut-il dire pour autant que je soutiens le sionisme est ses crimes abjects contre le peuple palestinien ? Il est utile de rappeler aussi que j’ai émis des critiques à l’encontre des médias officiels marocains mise en ligne par l’ « Express » le 13 juillet 2008. Dans son compte rendu, le journaliste marocain Nourreddine Lacheheb écrit : «Le journaliste algérien Anouar Malek se plaint de la déformation de ses propos dans les médias marocains ». En effet, les autorités marocaines ont exploités, souvent à tort et pour des buts inavoués nombre de mes déclarations. Dans ce cadre, il y a également Wafa Ismaïl, l’écrivaine égyptienne qui ne s’est pas gênée de déformer mes propos contenus dans un entretien qu’elle a accordé au site «Akhbar el âarab» au canada le 1er Avril 2008. Dans un article mis en ligne sous le titre : «Anouar Malek a-t- il été lésé ?», elle s’en prend à cette manie marocaine d’exploiter à tort et à travers mes propos. Brièvement, j’affirme en mon âme et conscience n’avoir jamais soutenu un régime qui réprime les volontés et les aspirations populaires. De même que je n’ai jamais fais de distinction en matière de violations des droits de l’homme. Et ce qu’elles quelles soient. En particulier, celles du Maroc qui pratique au Sahara occidental la torture, la détention abusive, le viol et les atteintes à la dignité humaine. Cela dit, les médias officiels marocains qui prétendent le contraire ne font que jeter à mon sujet de la poudre aux yeux. Le visiteur de mon blog «La voix de l’exil » ne pourra trouver, lui, à aucun moment, des assertions de la sorte. Ce qui n’a pas empêché une publication sympathisante du Front des Forces démocratiques de lancer, un jour, un « poisson d’avril » en publiant une prétendue lettre que je lui aurais adressé. A l’en croire, j’aurais révélé dans cette missive l’existence d’un réseau de prostitution dans lequel seraient impliqués des militants du Polisario et des éléments de l’armée algérienne. Et pour enfoncer le clou, l’agence de presse officielle n’a pas manqué de s’en faire l’écho refusant obstinément de publier ma mise au point. De même l’hebdomadaire «El Mechâal» dans sa livraison du 11/09/2008 prétend lui que j’aurais affirmé la marocanité du pétrole algérien. Bref de tout et du n’importe quoi !
    Cette levée de boucliers du makhzen marocain à mon endroit et qui correspond à un virage à 180°degrés aurait pu atteindre n’importe quel algérien tant la rancune est tenace. Sur un autre plan l’activisme du Makhzen à travers sa société civile (sic) qui s’apparente, selon lui, à de la diplomatie parallèle vise à accréditer, avec un grand tapage médiatique, l’option d’autonomie interne sous souveraineté marocaine. D’où l’option de la tenue d’un colloque à Dakhla qui devait regrouper des militants associatifs mauritaniens, chiliens, égyptiens, espagnols, brésiliens, tunisiens, britanniques, yéménites, irakiens et péruviens. A mon arrivée, je n’ai trouvé que le professeur d’université espagnol, Fernandez José accompagné de son frère médecin dont les noms n’apparaissaient pas au programme du colloque. Il n’y avait finalement que l’avocat José Antonio Sanchez Santana et l’écrivain Alejandro Garcia. J’ai appris par la suite qu’une lettre avait été transmise au cabinet royal au nom des participants félicitant le monarque pour son discours à l’occasion de la fête du trône. Je dois rappeler que l’enquête que j’ai menée dans des circonstances exceptionnelles a été marquée par le discours virulent de Mohammed VI à l’encontre de l’Algérie. Certains de mes nombreux détracteurs ont interprété mon reportage comme une réponse algérienne au discours du Roi alors que la réaction officielle est venue de la bouche même de Abdelaziz Belkhadem qui s’est exprimé à l’université d’été du FLN à Mostaganem en sa qualité de représentant du Président de la République. En conclusion, j’estime n’avoir accomplis que mon devoir en tant que journaliste et militant des droits de l’homme. Un algérien qui n’a pas de fil à la patte et en quête de vérité.
    http://www.anouarmalek.com
    Echourouk Online, 12/8/2010
  • Une délégation sahraouie au stade 5 juillet pour le match Algérie-Gabon

    Une délégation du Sahara occidental était présente au stade 5 juillet, à la tribune officielle, drapeau sahraoui bien en évidence. Il s’agit de délégués de la RASD, présents en Algérie à l’occasion de l’université d’été de la RASD qui a lieu à Boumerdès et qui ont tenu à assister à ce match afin de soutenir l’Algérie.
    Source : Le Buteur, 12/8/2010

  • Le président de la République félicite son homologue algérien à l’occasion du mois de ramadan

    Bir Lahlou (territoires libérés), 11/08/2010 (SPS) Le président de la République, Mohamed Abdelaziz a adressé un message de félicitation à son homologue algérien, Abdelaziz Bouteflika à l’occasion de l’avènement du mois béni de ramadan, parvenu à SPS.
    « Il est un grand plaisir pour moi de vous adresser à l’occasion du mois béni de ramadan, en mon nom personnel, au nom du Gouvernement de la RASD (Le Sahara Occidental envahi par le Maroc en 1975, note de Diaspora Saharaui), de la direction du Front Polisario et du peuple sahraoui, pour vous exprimer nos félicitations et à travers vous l’ensemble du peuple algérien, implorant le Seigneur Tout-puissant de renouveler ce mois dans un climat de santé et de bonheur pour vous et de succès dans vos nobles missions et au peuple algérien plus de progrès et de prospérité », a écrit le préside de la République à son homologue d’Algérie.
    Il a également réitéré la volonté de la RASD à renforcer les relations permanentes de fraternité, d’amitié et de coopération entre les deux pays, au profit des deux peuples frères, sahraoui et algérien et tous les peuples de la région, a ajouté le texte.
    Le président de la République a prié Dieu pour que ce mois sacré se répète dans la miséricorde et le bien être de la nation islamique. (SPS)
  • AQMI en guerre contre les Touareg

    ALGERIE, MAROC, MAURITANIE, MALI, SAHEL, AL-QAIDA AU MAGHREB, GSPC

    Rien ne va plus entre les deux camps. Le différent ferait suite à un kidnapping perpetré par des éléments de l’AQMI contre le frère d’un dirigeant Touareg répondant au nom de Mizragh Ag Housseini, frère de l’ancien rebelle et actuel officier des forces armées maliennes Ag Housseini Ibrahim. Des sources journalistiques indiquent que ce rapt serait en rapport avec des investigations que l’AQMI entreprend actuellement pour savoir qui a livré les informations qui ont permis aux forces armées mauritaniennes de localiser leur camp et de l’attaquer. Des spécialistes des questions sécuritaires prévoient que ce rapt conduirait à des accrochages armées qui pourraient être violents à l’image de ce qui s’est passé en 2006 lorsque le mouvement touareg connu sous le nom de Alliance démocratique du 23 mai a attaqué des éléments du GSPC.

    Source : Le Véridique (Mauritanie)

  • Propagande israélienne sur l’armement de l’Algérie

    Par Miloud Horr (La Voix de l’Oranie, 12/8/2010)
    Selon le quotidien arabophone El Khabar, une chaîne de télévision israélienne s’intéresse aux marchés d’armement conclus par Algérie. La chaîne de télévision israélienne, Channel 10, diffusera aujourd’hui une émission sur «le programme d’armement algérien», dans laquelle les marchés d’acquisition d’armes conclus par l’Algérie avec ses partenaires étrangers dont la Russie, dans les toutes dernières années, seront passés en revue. Cette intrusion israélienne n’est pas nouvelle.
    En effet, et alors que l’Etat sioniste produit ses propres avions de guerre, des mitraillettes Uzzi, des chars, des obus et, insulte suprême envers la communauté internationale, de l’armement nucléaire, fait révélé par le spécialiste en nucléaire israélien Mordechaï Vanunu –jeté en prison durant plus de 20 ans pour avoir divulgué le secret- Israël joue à se faire peur parce que l’Algérie a acheté quelques Mig au rabais ou des hélicoptères italiens. La technique est bien rodée, à chaque fois qu’Israël joue à la vierge effarouchée, l’Amérique accourt à son secours à coups de milliards de dollars d’aide militaire pour justifier une menace fantôme alors que les pays arabes voisins ont, en majorité, des terres occupées.
    S’agissant d’un pays, l’Algérie, qui est loin du théâtre moyen oriental, et qu’on ne peut pas accuser d’armer le Hamas palestinien, le Hezbollah libanais ou l’armée libanaise, les concepteurs de cette émission jouent sur un tout autre registre. En effet, les sionistes tentent de présenter l’Algérie comme «un pays qui menace la stabilité dans le Maghreb». L’émission s’appuie sur les rapports de presse relatifs aux marchés d’acquisitions d’armes conclus par l’Algérie avec ses partenaires dont la Russie. La France n’est-elle en train de faire la même chose en surdimensionnant les capacités de défenses nationales, et en imputant l’échec de l’intervention militaire montée pour la libération de Michel Germaneau, exécuté par Al Qaïda, à l’Algérie et au DRS.
    Ce n’est pas la première fois que cette chaîne de TV télévision sort des affaires pareilles. Qu’on se rappelle du programme nucléaire civil de l’Algérie qui avait été présenté comme un danger majeur pour la paix mondiale, alors que ces campagnes ont surtout pour but de justifier des agressions, ou de masquer la réalité : celle de massacres de populations civiles, de bombardements d’innocents et de crimes contre l’humanité comme ceux commis contre des humanitaires turcs qui ne cherchaient qu’à alléger les souffrances des Palestiniens de Ghaza voué à un génocide sous l’œil bienveillant de cet occident qui s’émeut de quelques tunnels creusés pour ramener de quoi nourrir des bébés, d’Egypte.
    Le fait est que si Channel 10 veut semer le doute sur les visées réelles de la modernisation et l’équipement de l’armée algérienne, et ce malgré la menace terroriste et la criminalité organisée, la presse algérienne est largement coupable car contribuant à amplifier la menace en balançant des scoops sur les présumés arsenaux acquis par cette armée que les Américains avaient accusé durant les années 90 de vouloir se doter de l’arme nucléaire, alors qu’il ne s’agit que d’une centrale nucléaire de poche, tout juste bonne à mener des expériences scientifiques civiles.
    Commentaire de Diaspora Saharaui :
    Cela ne fait que confirmer ce que notre blog a toujours dénoncé : Le complot de l’axe Rabat-Paris-Tel Aviv pour anéantir l’Algérie et permettre le Maroc d’annexer définitivement le Sahara Occidental et devenir la première puissance du Maghreb.
    Des sites web ont été créées par le lobby franco-juif pour dénigrer l’Algérie et le Polisario et louer les « progrès » du Maroc. Ce même lobby bloque les droits de l’homme au Conseil de Sécurité et balance la proposition d’autonomie marocaine partout dans le monde.
    La France est le véritable ennemi du peuple sahraoui et Israël a construit le mur de la honte pour défendre l’expansionnisme marocain. Cette alliance satanique pour imposer le Maroc comme maître de la région et permettre à la France d’étendre son hégémonie et contrecarrer les ambitions américaines.

  • L’armée marocaine participe à la supercherie du film "Des hommes et des dieux"

    Le film « Des hommes et des dieux » du réalisateur français Xavier Beauvois a obtenu le Grand Prix du festival de Cannes 2010, suscitant par la même un grand mécontentement dans les milieux algériens d’autant plus que le film de Rachid Bouchareb des « Hors la loi » a quitté la Croisette en toute discrétion.
    « Des hommes et des dieux » raconte l’ordinaire des moines du monastère de Tibehirine à Médéa, précisément durant l’année 1996, et met l’accent sur leur détermination à rester en Algérie en dépit de la situation sécuritaire fragile que connaissait alors la région. Ainsi, le réalisateur tente t-il de faire la promotion du christianisme notamment dans les séquences où il montre que les moines trappistes lisent le Saint Coran, tout comme ils lisent la Bible.
    Beauvois met également en relief le rôle du moine Christian qui dans le film, dirige avec brio son groupe et montre qu’il a été à l’origine de l’assassinat d’un garde communal qu’il avait sauvé de la mort à l’époque de la guerre de libération. Le réalisateur s’attèle par la seule force de la mise en scène à accuser le Front de Libération Nationale d’antan d’avoir engendré le Front Islamique du Salut (parti dissout).
    La pensée véhiculée par le cinéaste est dangereuse puisqu’elle conforte des interprétations fallacieuses de l’histoire glorifiant la France coloniale et dénigrant le Front de Libération. De plus, le film saisit l’occasion pour critiquer le pouvoir algérien le mettant à la même enseigne que les groupes islamistes fanatiques, tout en faisant allusion à la corruption du premier, et les crimes du second.
    Ce point de vue pourrait être compréhensible au regard des relations tendues entre l’Algérie et la France récemment, à cause notamment de la question de la reconnaissance par la France de ses crimes en Algérie.

    Ce qui, en revanche, énigmatique c’est que le film a été tourné au Maroc, ce que le Royaume, malgré le désaccord sur la question sahraoui, aurait du refuser eu égard aux relations fraternelles entre les deux peuples voisins, et la place de la révolution algérienne chez les arabes. D’ailleurs, à la fin du générique, le réalisateur remercie vivement l’armée marocaine qui lui a fournit ses éléments pour incarner certains rôles dans le film !!!

    Le générique révèle également que la contribution du Maroc ne s’est pas limitée à mettre à disposition ses soldats, mais d’autres moyens ont été fournis à travers différents ministères marocains.

    Echourouk Online, 24/5/2010 

  • Le terrorisme international n’a ni religion, ni patrie (Rezag Bara)

    Boumerdes (Algérie), 11/08/2010 (SPS) « Le terrorisme international n’a ni religion, ni patrie et ne peut être imputé à un peuple, une race ou civilisation en tant que telle », a affirmé mercredi M. Rezag Bara, conseiller à la présidence de la République algérienne.
    S’exprimant au titre d’une communication qu’il a donnée à l’université d’été des cadres de la République Arabe Sahraouie Démocratique (Sahara Occidental envahi par le Maroc en 1975, note de Diaspora Saharaui), qui se tient depuis le 1er août à Boumerdes, il a assuré que « cette hypothèse a été confirmée par plusieurs recherches scientifiques et autres résolutions d’organisations internationales sur la question ».

    « Le phénomène du terrorisme n’est pas né après le 11 septembre 2001, mais il remonte à une époque reculée de l’histoire de l’humanité qui a connu des extrémismes utilisant la violence et la liquidation physique, pour des causes liées à la croyance », a-t-il noté au titre de son intervention intitulée « Le traitement du phénomène du terrorisme transnational par la communauté internationale ».

    Le terrorisme post 11 septembre 2001 revêt, a indiqué le conférencier, « un caractère transnational et a généré une guerre totale et sans précédent. Aucun Etat ne peut être à l’abri de ce fléau ».

    Evoquant d’autres caractéristiques de ce dernier, il a cité le recours du terrorisme contemporain à « l’usage des nouvelles technologies de communication pour la diffusion de sa propagande, en plus de sa connivence (terrorisme) avec les bandes du crime organisé, utilisant les mêmes modes opératoires et spéculant sur des conflits locaux pour en tirer des dividendes, comme c’est le cas en Somalie ».

    M. Bara a fait observer que l’après 11 septembre a eu pour conséquence l’apparition, sur la scène internationale, « de voies et de démarches prônant la mise en place d’une batterie de mécanismes nécessités par lutte contre la bête immonde », rappelant l’existence, depuis les années 70, d’une panoplie d’accords et protocoles internationaux et régionaux consacrés à cet effet.

    Il a fait état également d’un ensemble de résolutions et recommandations prises par l’instance onusienne pour la lutte contre le terrorisme, par le biais notamment du conseil de sécurité, considéré comme « une force motrice » de la communauté internationale dans cette lutte contre ce fléau.

    Dans ce contexte, M. Bara a mis en évidence un important document humanitaire, adopté en 2006 par l’ONU, portant sur une stratégie générale de lutte contre le terrorisme, centrée sur des axes englobant les mécanismes de lutte contre le terrorisme et son interdiction, ainsi que des dispositions visant à conforter les capacités de lutte des Etats concernés, tout en les dotant d’un arsenal juridique inhérent à cette question et à la défense des droits de l’homme.

    Selon le conférencier, le Conseil de sécurité de l’ONU a émis plusieurs résolutions relatives à la lutte anti-terroriste, « dont la plus importante et celle faisant obligation à tous les Etats de présenter des rapports sur les mesures qu’ils ont pris au titre de la lutte, à leur niveau, contre le terrorisme ».

    Il a fait état aussi des dispositions prises par certains Etats pour la lutte contre le blanchiment de l’argent sale, le financement du terrorisme, et le suivi des opérations boursières et bancaires.

    M. Bara a conclu par l’affirmation que « la lutte anti-terroriste ne peut aboutir, sans une véritable coopération en la matière entre les Etats, ainsi que l’adoption de mesures préventives efficaces, et la mise en place d’approches politiques et économiques, visant à impliquer davantage les peuples dans cette lutte ». (SPS)
  • Comité Al-Qods : un président traître

    L’Algérie se positionne cinquième pays arabe en termes de financement du Fonds d’Al-Aqsa de la Banque islamique de développement (BID) destiné à soutenir l’économie palestinienne. Avec un total de 33,616 millions de dollars, une première contribution de 24 millions de dollars dès la constitution du fonds en 2000 et une seconde de 9,161 millions de dollars lors du sommet arabe de Beyrouth en 2002, l’Algérie est classée cinquième donateur arabe selon le rapport annuel sur le Fonds d’Al-Aqsa de la BID révélé par l’APS. Les pays arabes qui occupent les premières places sont l’Arabie saoudite avec 216,8 millions de dollars (m usd), le Koweït 136 m usd, les Emirats arabes unis 115, 8 m usd, et le Qatar 42, 4 m usd. 13 pays sur les 22 que compte la Ligue arabe ont contribué à ce fonds qui totalise 948,87 m usd dont 613,41 m usd en fonds propres et 345,15 m usd issus des partenaires. Les autres pays arabes donateurs étant l’Egypte (26,4 m USD), la Syrie (11,05 m USD), le Yémen (10,7 m USD), Oman (10,4 m USD), le Bahreïn (3,6 m USD), le Maroc (2,4 m USD), la Jordanie (1,6 m USD) et le Soudan (1,57 m USD).
    En regardant ces chiffres, on ne peut que se demander pourquoi la contribution du Maroc est aussi faible. Mohamed VI en tant président du Comité Al-Qods, pourrait laisser une petite partie de ses dépenses personnelles pour la cause arabe et palestinienne. Une partie des 600 millions de dollars destinés aux gaspillages de l’enfant gâtée de la France. Ou bien une petite partie des fonds destinés aux lobbies juifs et sionistes qui s’activent pour plaider la « cause » du Maroc dans l’affaire du Sahara Occidental.
    Mais non, Mohamed VI au lieu de défendre les palestiniens et au lieu de leur donner de l’argent, il est occupé à décorer les personnalités du sionisme international (1) et à louer le traitement privilégié que la monarchie alaouite réserve aux juifs et leur « éternelle reconnaissance ». Pire encore, les experts israéliens sont convoqués à chaque fois pour apporter leur soutien dans tous les domaines, y compris le domaine militaire. Rappelons que le mur de défense qui divise le Sahara Occidental a été conçu et construit par des experts israéliens et américains.
    Les pauvres palestiniens! Ils n’ont jamais osé déclarer leur solidarité avec le peuple sahraoui malgré le gigantesque soutien politique et logistique de l’Algérie. Conscients des liens secrets qui ont toujours lié le Maroc avec l’Etat sioniste et les Etats-Unis d’Amérique, ils attendaient et attendent toujours un geste de la part du souverain marocain, une utilisation de ces liens pour défendre la cause palestinienne. La seule fois que les palestiniens ont osé se prononcer sur la juste cause du peuple sahraoui, c’était en 1981, à Alger, lorsque les combattants palestiniens furent chassés du Liban. Feu président Arafat avait alors comparé la lutte des palestiniens contre l’occupation israélienne au combat du peuple sahraoui contre l’invasion barbare marocaine.
    Kadhafi, lui aussi, face aux menaces de Ronald Reagan, s’est réfugié entre les bras de Hassan II. L’union déclarée avec le Maroc et l’arrêt du soutien logistique au Front Polisario n’ont pas empêché le pire pour le leader libyen. Le silence palestinien sur le calvaire des sahraouis n’a pas apporté non plus quoi que ce soit à la cause palestinienne. Au contraire, le roi du Maroc est de plus en plus pro-israélien. C’est une diplomatie héritée de son père, celui qui avait prévenu l’Etat d’Israël sur l’imminente attaque arabe de 1967. Résultat : les armées syriennes et égyptiennes avaient été décimées en six jours. Israël continue à payer au Maroc ce service et d’autres services que les palestiniens font semblant d’ignorer. Par contre, un haut dignitaire religieux égyptien vient de demander la désignation d’un nouveau président pour le Comité Al-Qods, parce que le roi Mohamed VI soutient la « judéïsation de la ville » sainte palestinienne.   
    En fin de compte, Mohamed VI soutient le pays de son frère et sa sœur qui vivent en Israël et dont la mère a été abusée par Hassan II lorsqu’il était encore prince héritier (voir photo)