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  • La Mauritanie est devenue une cible potentielle du GSPC

    Attentat suicide déjoué contre une caserne: Al-Qaïda s’attaque à la Mauritanie

    Une tentative d’attentat suicide, qui a tous les aspects de la signature de la branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), a été enregistrée dans la nuit de mardi à mercredi contre une caserne proche de la frontière mauritano-malienne, pratiquement au lendemain de la libération de deux humanitaires espagnols enlevés en Mauritanie en novembre dernier. 

    Selon des sources militaires, l’armée mauritanienne a déjoué in extremis mercredi un attentat contre une caserne de Néma, neutralisant un kamikaze qui fonçait vers le bâtiment au volant d’une voiture bourrée d’explosifs. Les mêmes sources ajoutent que peu après minuit, un véhicule tout-terrain a refusé de s’arrêter malgré des tirs de sommation de l’armée au moment où il fonçait contre la caserne principale de la ville de Néma, à 1.200 km de Nouakchott, dans le sud-est de la Mauritanie, près de la frontière malienne. Les soldats ont alors tiré sur le véhicule, provoquant «une très forte explosion» du 4X4 qui était bourré d’explosifs, indique la même source, qui a précisé que le kamikaze a foncé vers la caserne, ignorant les tirs de sommation des militaires. Mais fort heureusement, les tirs ont fini par l’empêcher d’avancer et il a dû faire exploser sa charge à l’entrée de la caserne, à un moment où il n’y avait que trois hommes en faction».

    Le kamikaze a été tué et les trois soldats légèrement blessés par la déflagration qui a endommagé le portail de la caserne, ainsi que les maisons et commerces voisins. Le 4×4 qui a servi à cet attentat portait une immatriculation malienne, alors que le conducteur était «déchiqueté, presque non identifiable, mais il était de teint clair», selon des militaires mauritaniens. Par ailleurs, un second véhicule, qui aurait été aperçu dans la ville de Néma un peu plus tôt en compagnie de la voiture qui a explosé, était recherché par les militaires mauritaniens et la police locale, qui ont bouclé le quartier où se situe la caserne et ouvert une enquête. 

    Face au risque potentiel d’autres attentats terroristes d’Aqmi contre des casernes ou des institutions publiques et représentations étrangères, l’armée mauritanienne a été placée en état d’alerte dans tout le pays, particulièrement dans les «zones de contact» avec Aqmi limitrophes du Mali où l’organisation dispose de plusieurs bases. Mardi déjà, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz avait rencontré les responsables de l’armée pour les inciter à la vigilance et leur promettre de donner à l’armée les moyens nécessaires à sa mission pour faire face aux risques d’actions terroristes. Selon des observateurs, l’attentat de mercredi, qui n’a pas fait de victime autre que le kamikaze, porte la marque de fabrique d’Al-Qaïda, d’autant que les groupes qui opèrent dans cette large bande frontalière entre le Mali et la Mauritanie ont mal digéré l’intervention contre une de leurs bases des troupes d’élites françaises, avec l’assistance de l’armée mauritanienne pour une tentative avortée le 22 juillet dernier, de libération d’un otage français, Michel Germaneau, qui a fait sept morts dans les rangs des djihadistes. Aqmi avait revendiqué, trois jours plus tard, l’exécution de l’otage, tué, selon l’organisation terroriste, pour venger la mort de ses membres lors de ce raid. 

    Le dernier attentat suicide en Mauritanie s’était produit en août 2009 à Nouakchott, à proximité de l’ambassade de France. 

    Le 29 novembre 2009, trois humanitaires espagnols, Alicia Gamez, Albert Vilalta et Roque Pascual, avaient été enlevés sur la route reliant Nouakchott à Nouadhibou puis remis à Aqmi dans le nord du Mali. Alicia Gamez a été libérée en mars et les deux hommes lundi après la libération de leur ravisseur, un Malien surnommé «Omar le Sahraoui», qui avait été condamné par la justice mauritanienne à 12 ans de prison assortis de travaux forcés, accusé d’avoir agi comme «mercenaire» pour le compte d’Aqmi qui l’avait payé pour enlever les Espagnols. Et puis, l’attaque avortée contre la caserne de la ville de Néma, qui a occasionné beaucoup de dégâts, survient deux jours après la libération des deux Espagnols au Mali, avec une médiation malienne et contre une rançon de 8 millions d’euros, selon la presse espagnole. 

    Difficile, dès lors, de ne pas faire des liens sur des relations troubles entre les groupes d’Aqmi et des milieux officieux au Mali, pays où campent en toute quiétude les groupes terroristes d’Aqmi, notamment ceux de Mokhtar Belmokhtar et Abou Zeid. Et fatalement, les spécialistes estiment surtout que la Mauritanie est devenue une cible potentielle d’Aqmi.

    Par Yazid Alilat

  • La prostitution au royaume chérifien

    Même si le reportage qu’a effectué le magazine français choc n’a pas besoin d’être commenté, on va quand même discuter un peu de cette débauche que connaît le Maroc sous couvert d’ouverture sur le monde extérieur et de modernité imposée à coup d’euros et de dollars.

    Il y a quelques décennies notre pays, malgré la pauvreté et la misère , n’a pas sombré dans la débauche comme on le remarque de nos jours. Il est vrai que la prostitution existait toujours au Maroc, et la ville de Marrakech précisément était connue par ses histoires sur les homosexuelles et les prostituées, comme d’ailleurs d’autres régions du pays où cette pratique n’est réprimandée ni par la société ni par l’état.

    Les femmes et mêmes les soi-disant hommes dont des enfants et adolescents ne se prostituent pas au Maroc à cause de la pauvreté, mais à cause de leur soif à réaliser leur rêve d’avoir biens luxueux et se vanter devant les autres. Les casablancais par exemple se souviennent d’un soi-disant  »haj talal », saoudien qui offrait des scooters aux adolescents qui passaient la nuit avec lui. Après quelques mois on remarquait déjà plusieurs adolescents qui n’avaient pas les moyens de s’offrir une moto circulant sur les boulevards de Casablanca enfourchant des scooters et chaussant des espadrilles à 500Dhs, ce qui est au dessus des moyens de leurs parents qui croyaient que leurs enfants travaillaient et étaient sûrement très contents.

    Même chose durant les années 70 où Ain Diab à Casablanca est devenu la Mec des chercheurs de chair fraîche qui venaient des pays du golfe. Aujourd’hui ils ne viennent plus comme avant, car les filles on les exporte, notamment aux émirats arabes unis plaque tournante des prostituées d’origines marocaines. Et dire que ces bédouins parmi lesquels un prophète et sage est apparu pour les sortir des ténèbres. Leur descendance prouve qu’elle s’y trouve bien dans les ténèbres de la débauche, de la personnification, de la discorde religieuse, du terrorisme et j’en passe. Avec leur pétrole il n’en rien fait que de bâtir des lieux de débauche et de séjour luxueux pour vivre la vie du paradis sur terre, car moins sûrs qu’ils y vivront après la mort. Avec tant d’argent pourquoi pas ?.           

    Il ne faut jamais lier la débauche et la prostitution à la pauvreté, mais à l’ignorance, l’absence de la foi, le manque de morale, l’inexistence de civisme et de bonnes mœurs, la démission des guides qui pouvaient ouvrir les yeux des gens et plus particulièrement des jeunes sur la réalité de la vie et de l’existence. Regardez ces fonctionnaires de l’état qu’on appelle des oulémas avec leur mine qui fait pitié. Ils ne peuvent pas s’exprimer librement et dénoncer cette débauche et cette décadence dans laquelle le peuple marocain s’enfonce de jour en jour. Ils ont peur pour leur misérable solde de fin de mois. D’ailleurs ils ne parlent que lorsqu’ils reçoivent le feu vert de leurs patrons pour dire ce que les patrons pensent et non pas ce qu’ils pensent eux.

    Quand on publie des caricatures ou des articles qui risquent de perturber l’ordre public ils ouvrent la bouche, prononcent de long discours pour condamner selon les directives des patrons telle ou telle déclaration. Le cas de  »Nichane » par exemple.

    Après ce nouveau scandale ces pauvres oulémas dorment à poings fermés, seul le makhzen peut les réveiller pour faire des déclarations écrites non pas dans le ministère des habous et affaires islamiques, mais aux bureaux du makhzen.

    Laissons les réactions des oulémas de côté et parlons de celle des autorités. Les journalistes du magazine français  »Choc Hebdo » sont arrivés au Maroc pour faire un reportage choc. Est qu’ils avaient des papiers d’identités où il est mentionné qu’ils sont des journalistes. Si c’est le cas les services de renseignement devaient surveiller leurs déplacements, ou bien ces agents de renseignements n’ouvrent les yeux que quand il s’agit d’un barbu. Ces journalistes ont séjourné à Marrakech et ont fait leur reportage clandestinement et en toute tranquillité. Ils possédaient pas d’autorisation, voilà un délit punit par la loi. Ils ont corrompus des agents des forces de l’ordre, ce qui est également punissable par la loi. Ils ont pris des photos à caractère sexuelle à l’insu des intéressé pour les publier dans un magazine dont la bourse sera bien remplie, suite à cette publication. Et en fin ils ont porté un grand coup au royaume chérifien qui a à sa tête amir al mouminine, le garant des valeurs islamiques dans le pays.
    Aucune nouvelle des agents corrompus. Sont t’ils toujours à leurs postes à déplumer les utilisateurs de la route, ou bien leurs chefs les ont suspendu pour les présenter à la justice. Mais dans ce cas, il faut également présenter devant la justice les corrupteurs, c’est à dire les journalistes. Mais rien n’a circulé sur les suites de cette affaire.

    Les deux chaînes de télévision dirigées par des débiles sans scrupules empochant leur solde tirée de l’argent du contribuable, se trouvent sur une autre planète. Ils sont si lâches qu’ils n’osent jamais parler de telles scandales, sans qu’ils ne reçoivent à leur tour l’autorisation des patrons qui jouent avec le feu sans le savoir. Ne cherchez même pas à les convaincre qu’il s’agit de leur honneur et leur dignité s’ils en ont bien sûr, car ils vous sortiront cette fameuse loi du moyen âge, » Les institutions sacrées  ». Et voilà, dans le pays qui fabrique des millions de prostituées destinées à l’usage local et international, on ose parler du sacré. Quelle débilité et quelle honte !. Un pays qui a été souillé par les malades mentaux de tout bord, il s’y trouve quelques clowns qui prétendent que la personne d’un tel ou tel mortel est sacrée.

    Vraiment ces dirigeants et responsables marocains sont de grands hypocrites et je n’en dirai pas mois de ceux qui donne de bonnes notes au Maroc quand celui ci ouvre la porte grande ouverte à la débauche. Ils encouragent le Maroc à donner à la femme marocaine plus de liberté, et quand celle ci l’obtient elle en abuse et là les journalistes viennent faire le constat pour présenter les marocaines devant le monde entier comme des chiennes en chaleur. Les soi-disant frères arabes musulmans font de même, ils viennent ici comme des investisseurs et se transforment u jour en lendemain en mafiosi avec l’assentiment et la totale complicité des responsables et dirigeants marocains. C’est pour cela que je dirai que les journalistes du magazine  »Choc » n’ont pas bien fait leur travail, car s’ils le voulaient ils auraient pu faire mieux, puisque la débauche et la prostitution au Maroc possèdent plusieurs façades. On a pas oublié par exemple l’histoire du ministre des finances Fath Allah Oulaalou, qui a valu publié dans son journal, actuellement interdit, une information qui indique que ce ministre est un homosexuel. Le journal actuellement interdit a titré l’article en ces termes  » Fadhou Allah Ou Laanou  », c’est à dire que Dieu a fait éclaté sa vérité et qu’il a maudit. Le directeur du journal a été conduit en prison et son journal interdit non pas à cause de l’article, mais pour une affaire de chèque sans provision. Des personnes bien informées disent que c’étaient sa femme qui a déclenché l’affaire et l’a pris en flagrant délit. Dossier clos, mais pas pour toujours. Cela pour démontrer que la débauche n’est pas l’apanage des marocains issus des milieux pauvres, mais il existe une autre débauche plus grave, car ceux là n’ont pas d’excuses, issue des milieux bourgeois, comme cette histoire d’un gardien originaire de Ouarzazate qui a été embauché par El Haj et El Haaj pour qu’il gardent leur villa pendant la nuit, jusqu’au jour où elle hajja lui prépare le bain et le contraint à se laver. Après elle le conduit au salon où El haj étaient assis sur un fauteuil. Il regardait la télévision tranquillement, mais en fait il ne regardaient pas les infos de 2M ou TV5, mais un film de pornographie. Notre pauvre gardien un jeune homme de 25 ans bien bâti, était sur le point de tomber de sa hauteur, mais El haj l’a fait asseoir et lui a demandé de bien regardé le film car après il doit faire la même chose. Avec qui ?. avec El haja et El haj sous peine d’être inculpé de vol car ils ont les responsables de la police dans la poche. Le pauvre a passé la plus mauvaise nuit de sa vie et le matin venu il s’est enfuit. Histoire racontée par lui même et il y en a d’autre qui se passent chaque jour et chaque nuit dans les villas et les belles demeures du plus beau pays du monde.

    Rien de spécial donc pour ce reportage qui n’ajoute rien à la réalité du Maroc, sinon que les marocains vont payer très cher ce qui se passe dans le pays. Ce profond fossé qui se creuse entre la classe des riches et des pauvres conduira inévitablement à une guerre civile sans merci. C’est l’autre réalité du Maroc. Il y a au Maroc des hommes efféminés qui sont aux postes de commande, mais il y a également des hommes qui, malgré le manque de moyens pour tenir tête à ces débauchés, vont faire de leur mieux pour que les prostituées, les corrompus et les débauchés de tout bord se souviennent que leur argent est de l’argent sale, que leur vie était pleine de souillures, que leur vanité ne s’effacera jamais  car trop stupides et attachés à l’argent, et qu’ils sont des traîtres qui ont trahi Dieu ainsi que leur patrie.

    Alors, lorsque toi visiteur du Maroc tu te promènes dans les villes n’oublie pas que ces gens que tu remarque avec leur belles voitures et leurs beaux habits, qui parlent en français pour se faire croire de la haute classe, ne sont que des débauchés constitués essentiellement de prostituées, de pervers, de voleurs, d’escrocs, de corrompus et de trafiquants de drogue. C’est ce qui fait l’argent au Maroc. L’argent facile est toujours un argent sale et c’est pour cette raison que les fils à papa le dépensent aussi facilement, comme c’est le cas pour c’est jeune issu de familles de voleurs qui paient une sorte d’amende si dans leurs soirées de débauche parle en dialecte arabe. S’ils détestent l’arabe à ce point qu’ils quittent le Maroc avec leur parents escrocs et voleurs, mais non, puisque c’est avec l’argent des marocains pauvres qu’ils se paient leurs soirées.

    Avant de terminer, posons la question au ministre des finances Fath ALLAH Oullaou et Adil Douiri du tourisme. Puisque vous ne pouvez ni vous ni le roi ni le gouvernement cacher au monde que le Maroc est un bordel qui détrônera celui de la Thaïlande. Pourquoi vous, ministre des fiances avec tes décisions stupides concernant les impôts, vous ne soumettez pas les prostituées à payer l’impôt du matelas, comme c’est le cas dans d’autres pays. Ce n’est pas juste qu’une prostituée arrive à acquérir une villa en moins de deux, sans rien payer à l’état qui ferme l’œil, alors qu’un pauvre homme qui n’a que sa petite baraque ou charette paie l’impôt.

    Je ne sais pas si ces milliers, voire des millions de prostituées marocaines, vont participer aux prochaines élections, et c’est peut être une bonne occasion pour les vampires socialistes pour qu’ils prennent leur défense, en leur trouvant par exemple des excuses comme la pauvreté et quoi encore ?.

    N’oublions pas que le scandale de Marrakech a éclaté durant le séjour du roi dans cette ville et l’arrivée au Maroc du roi de l’Arabie Saoudite qui a été accueilli à Fès. Très drôle, Marrakech accueille tout ce qui est débauche, festivals où la débauche est reine et Fès accueille les débilités soi-disant religieuses. Vraiment vous êtes à plaindre.  


  • Le Front Polisario condamne l’agression contre des activistes sahraouis des droits de l’homme et des observateurs étrangers

    Bir Lehlu (territoires libérés), 25/08/2010 (SPS) Le Front Polisario a fermement condamné l’agression « brutale » perpétrée lundi par les forces de répression marocaines dans la ville occupée d’El Aaiun contre cinq activistes sahraouis des droits de l’homme à leur retour d’Alger et des observateurs étrangers.

    « La communauté internationale ne peut pas continuer à tolérer les abus de l’Etat marocain à l’encontre des citoyens sans défense, dont leur seul délit est d’appeler pacifiquement à permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination et l’indépendance, à travers un référendum libre, équitable et impartial », a écrit mercredi, le président de la République, Mohamed Abdelaziz, dans une lettre adressée au Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon.

    A cet égard, le président de la République a appelé les Nations Unies à assumer sa responsabilité entière dans la protection des droits de l’homme au Sahara Occidental, dans l’attente de la décolonisation de ce territoire occupé par le Maroc depuis plus de trois décennies.

    Il a également rappelé la nécessité pour la création d’un mécanisme onusien pour cette mission, exhortant l’ONU à imposer des pressions et de sanctions sur le Gouvernement afin de se conformer aux exigences du droit international et mettre fin aux violations flagrantes des droits de l’homme au Sahara occidental.

    « Le gouvernement marocain doit assumer l’entièrement responsable des conséquences qui peuvent en découler de ces violations répétées, visant à saper les efforts de la communauté internationale devant parvenir à une solution juste et définitive du conflit au Sahara occidental et instaurer la paix et la stabilité dans la région », a averti le président de la République.

    Le président de la République a enfin, exhorté le SG des Nations unies à intervenir d’urgence auprès des autorités marocaines pour la libération du prisonnier politique sahraoui, Yahya Mohamed El Hafed Iazza condamné à 15 de prison ferme et tous ses compatriotes qui croupissent encore dans les prisons marocaines, dont, Ali Salem Tamek, Brahim Dahane et Hammadi Nassiri, emprisonnés à Salé (Maroc) depuis octobre dernier pour avoir visité leurs proches dans les camps de réfugiés sahraouis. (SPS)
  • Le Calame : Cohésion

    Par Ahmed Ould Cheikh

    Parmi les nombreux paramètres susceptibles d’assurer l’efficacité de la lutte contre Al Qaïda au Maghreb, la cohésion entre les Etats régionaux concernés n’est pas le moindre. En soutenant que le président malien avait été informé, à temps, du raid anti-AQMI du 22 juillet, le président mauritanien rappelait-il cette évidence ou cherchait-il à lui nuire, lors de son dernier entretien avec  » Jeune Afrique  » ? Notre confrère malien Adam Thiam, dans son éditorial du 17 août, in  » Le Républicain « , opte pour la seconde hypothèse. Est-ce bien raisonnable ?

    C’est, en tout cas, renforcer la thèse qu’un des maillons faibles – sinon, « le » maillon faible – de la lutte anti-terroriste se situe dans l’ambiguïté des relations mauritano-maliennes. Ce faisant, on conforte la position d’AQMI au Nord-Mali, qui joue, non seulement, sur la carte de la  » paix ethnique  » malienne mais, aussi, sur celle de la diversité des priorités entre les Etats de la région, notamment le Mali et la Mauritanie. 

    Ainsi que le soulignait Ian Mansour de Grange, dans notre édition du 04 août 2010 ( » Réflexions saharo-musulmanes « ) l’implantation d’AQMI au Sahara repose sur, au moins, un demi-siècle de  » cécité politique « , notamment dans le règlement de  » l’affaire touareg « . On ne peut pas dire qu’avant ATT, le Mali se soit distingué par une approche constructive d’un sujet qui, il est vrai, nécessitait et nécessite, toujours, une concertation intelligente et compréhensive entre, au moins, cinq Etats de la région (Algérie, Burkina Faso, Libye, Mali, Niger). Mais ne polémiquons pas. Disons, simplement, que la politique d’ATT nécessite une patience dont profite, conjoncturellement, AQMI.Les liens qui se sont tissés, entre la cellule saharienne de celle-ci et les résistances touaregs, au Nord-Mali, rendent une opération militaire malienne politiquement périlleuse. Les Mauritaniens peuvent le comprendre mais ne peuvent pas, pour autant, accepter que de nombreux crimes commis sur son territoire depuis quelques années – près d’une quarantaine d’assassinats de militaires mauritaniens ou de civils étrangers, diverses attaques à main armée, des prises d’otages, avec de graves répercussions sur son économie touristique – restent impunis. Il fallait envoyer un message, fort, à l’AQMI. Tout bien considérer, la Mauritanie a fait ce que le Mali ne pouvait, actuellement, pas faire. 
    On peut ergoter, longtemps, sur l’opportunité choisie, son efficacité et le rôle de la France. Il n’est pas interdit de le faire intelligemment, au service d’une paix sociale pas si simple à établir, sinon à préserver. On notera ici, en passant, qu’on voit mal la France s’être engagée dans une action militaire au Mali sans qu’au moins ATT en fût averti… Mais, bref, une chose est certaine: le Nord-Mali, c’est au Mali. Imaginons que la situation fût inverse, que la cellule d’AQMI s’installât au Nord de la Mauritanie et accomplît un certain nombre de crimes au Mali. Comment réagiriez-vous, cher confrère, à une intervention de votre pays, si le nôtre éprouvait quelque difficulté sociopolitique à extirper le foyer infectieux? Accordons donc, un tant soit peu, nos violons et critiques: c’est la moindre de nos contributions journaleuses à un effort de cohésion qui nous interpelle tous, Maghrébins, Sahariens et Sahéliens. 
    Le Calame, 25/8/2010
  • Nouvelle vague de violence marocaine contre les activistes sahraouis

    Une fois de plus, la violence se déchaîne contre les Sahraouis vivant dans les territoires occupés du Sahara Occidental. Cette fois-ci, c’était au tour des fameux activistes des Droits de l’Homme, Hamed Hmad, Brahim Sabbar, Sultana Khaya et Anassiri, et un observateur mexicain nommé Antonio Velázquez d’y goûter.

    Les incidents ont eu lieu à l’aube du lundi 23 août, au quartier de Matalah, à Laâyoune. Vers cette heure-là, un groupe d’activistes des Droits de l’Homme arrivait en provenance d’Algérie, où il avait participé à l’Université d’Été de Boumerdas. À Matalah, des dizaines de Sahraouis s’étaient réunis pour recevoir ce groupe, en plus de quatre observateurs internationaux, dont Antonio Jiménez et les Espagnoles Isabel Terrazo, Emma Pomar et Pilar Ammudena Fortuno.

    Comme de coutume chez la police marocaine, des dizaines d’agents en uniforme et de GUS (Groupes urbains de sécurité) avaient envahi, des heures avant, toute la zone, prêts à agir. À peine les activistes sont-ils arrivés que ceux-là se sont violemment lancés sur la foule. Ce sont les activisites Sultana Khaya, Brahim Sabbar, Anassiri et Hamed Hmad, avec l’observateur Antonio Velázquez, qui ont eu la part du lion : coups de poings, de pieds et de matraques, ils ont même été traînés sur le sol.

    Après que certains d’entre eux se soient réfugiés chez Hmad, les troupes de police ont assiégé la maison, afin d’empêcher la sortie des Sahraouis par la force.

    Velázquez, complètement indigné et inquiet pour sa situation, a déclaré “que ce qu’on vit dans les territoires occupés du Sahara Occidental est une « guerre de basse intensité » et que la Communauté Internationale, y inclus la MINURSO, se trouvant actuellement sur place là-bas, ne font rien, que ce sont de simples touristes qui doivent venir pour faire foi de cette situation et en informer le monde entier par la suite. Que ces agressions se suivent constamment contre tout le peuple sahraoui, simplement pour être sahraoui, sans se préoccuper du sexe ni de l’âge de la personne qu’on agresse, ni que ce soit des enfants ou des personnes âgées. Qu’en ce moment-là, aussi bien lui que ses compagnons craignent pour leur intégrité physique plus que jamais avant dans ce voyage, qu’ils ont peur de sortir de chez eux, peur de sortir de la ville et peur de ce qui pourrait leur arriver. Qu’ils lancent un appel à toutes les organisations internationales afin de ne pas détourner le regard de cette situation, qu’elles en assurent le suivi et en informent les autorités espagnoles et mexicaines, demandant leur protection”.

    Les événements de la nuit du dimanche à Laâyoune rappellent ceux vécus il y a près d’un mois, dont fut témoin Laura Gallego, journaliste de GuinGuinBali, et font partie de la même stratégie de terreur qu’applique le Maroc, depuis des années, contre le peuple sahraoui.

    Guinguinbali, 23/8/2010

  • Sarkozy critique la stratégie espagnole: De qui se moque-t-on?


    Par M. A. Boubacar 

    Bien qu’il s’était  personnellement investi en février 2010 auprès des Maliens pour obtenir la libération de l’ex-otage français Pierre Camatte grâce aux négociations suivies des concessions que l’on sait, et qu’il ait tenté d’en faire de même -sans succès- avec les Mauritaniens dans le cas de l’ex-otage Germaneau en dépêchant Joyandet en juin 2010, à Nouakchott,  le président Sarkozy a estimé  le 25 août  que le versement de rançons ou la libération de prisonniers ne sauraient constituer la seule stratégie pour récupérer les otages d’Aqmi.



    Responsable moralement de la mort de l’otage Germaneau  après   l’échec de l’opération militaire menée le 22 juillet pour le libérer, le président français ne cache pas ainsi son indisposition face au succès des espagnols qui ont finalement réussi à libérer leur otages en s’inspirant  de la méthode adoptée par Sarkozy lui même pour libérer Pierre Camatte le 25 février dernier.
    « La seule stratégie ne doit pas constituer à payer des rançons et à accepter de libérer des prisonniers, ce ne peut pas être une stratégie », a estimé le chef de l’Etat Français dans un discours prononcé à l’Elysée devant les ambassadeurs de France.  Fallait-il donc le faire avec Camatte? 
    Il y a effectivement des faits, qui ne relèvent  d’aucune « stratégie »: dire  une chose et faire son contraire, attiser  contre Aqmi et obliger le Mali à libérer ses combattants, négocier en catimini et préparer en souterrain une opération commando. Quelle strategie alors?

  • «Aucun douanier algérien n’a été exécuté par Al Qaida»

    L’institution des Douanes algériennes est catégorique : «Aucun douanier algérien n’a été exécuté par Al Qaida»

    Par Kamal Hamed
    L’information rapportée par l’Agence française presse (AFP), selon laquelle un douanier algérien a été exécuté par un groupe d’Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), est apparemment dénuée de tout fondement. 
    «Aucun douanier algérien n’a été exécuté par Al Qaïda pour la simple raison qu’aucun élément de notre institution n’est l’otage de ce groupe terroriste » nous a indiqué hier, Yacine Tanem, chargé de l’information au niveau des Douanes algériennes. Selon notre interlocuteur, joint hier par téléphone, « il s’agirait peut-être d’un Malien, mais nullement d’un Algérien. Donc cette information n’a aucun fondement ». 
    L’AFP a rapporté, hier, cette information relative à l’exécution d’un douanier algérien qui était retenu en otage par Al Qaïda depuis le mois de juin dernier. Selon l’agence française, qui cite des sources concordantes, ce douanier a été capturé suite à l’attaque qui avait coûté la vie à onze gendarmes algériens à la frontière entre le Mali et l’Algérie. « La branche d’Aqmi dirigée par Abdelkrim Taleb (un Touareg) a exécuté entre lundi et mardi dans le Sahara le douanier algérien, un retraité fait prisonnier en juin lors de l’attaque de positions algériennes dans le Sud », a confié à l’AFP une source des services de sécurité dans la zone. Comme on le remarque l’AFP omet de citer la nationalité de cette source. Un oubli qui peut, en toute logique donc, soulever moult interrogations. 
    Que cherche l’AFP, à travers cette information ? L’AFP a-t-elle fait dans la manipulation ? Le comble c’est que l’agence de presse cite aussi un notable touareg de la région de Kidal (nord-est du Mali) qui dit que « c’est vrai que le douanier a été abattu. Al-Qaïda dit que c’est parce que l’armée algérienne s’apprêtait à l’attaquer » ajoutant que « le douanier algérien tué nous était apparenté ». Cette supposée exécution d’un douanier algérien à la retraite intervient, faut-il le rappeler, au lendemain de la libération par ce groupe terroriste de deux ressortissants espagnols contre paiement d’une rançon, même si les autorités de Madrid nient cette évidence. Elle intervient aussi dans un contexte ou plusieurs puissances s’adonnent à un jeu trouble dans cette région du Sahel, comme l’atteste l’opération militaire d’un commando de l’armée française qui voulait libérer un ressortissant français retenu en otage. Mais suite à l’échec de cette opération, Michel Germaneau a été finalement exécuté par ses ravisseurs.
    Le Midi Libre, 26/8/2010
  • Le Jour d’Algérie : Le jeu sécuritaire de qui ?

    Par Aïssa Khelladi
    On parle encore du mécontentement d’Alger (sa diplomatie, ses généraux comme sa presse) suite aux tractations entre le Mali et la Mauritanie ayant permis la libération des otages espagnols. L’Algérie aurait donc une nouvelle religion, celle de se mettre à dos toutes les opinions publiques de la planète. Non seulement, elle dénoncerait le principe du paiement de rançon mais aussi les Etats étrangers qui s’y adonneraient pour sauver la vie de leurs propres ressortissants. Tout cela, pour obéir à une espèce de raisonnement dont la logique serait : Si vous acceptez le système des rançons vous allez soutenir les terroristes et par conséquent vous devenez nos ennemis ! Absurde serait une pareille diplomatie – qui plus est implique des non diplomates, militaires ou journalistes. Le Mali, la Mauritanie ou la France font ce qu’ils veulent, hors notre territoire. Ils connaissent la position algérienne sur cette histoire de rançon, mais sont assez grands pour décider par eux-mêmes. Il nous appartient, quant à nous, de mieux surveiller nos frontières et d’assurer la sécurité à nos citoyens. Pourquoi l’Algérie serait-elle contre un événement qui réjouit toute l’Espagne ? Toutes ces fuites organisées autour du mécontentement d’Alger visent à salir une politique de principe que partagent d’ailleurs bien d’autres nations. Lutter contre le terrorisme, oui, mais ne pas être plus royaliste que le roi. Nous n’avons en la matière de leçon à donner à personne, contrairement à ce qui se dit ici et là. Les faits se passent dans des pays voisins avec lesquels nous tentons de coopérer en vue de lutter contre un ennemi commun, qui a pour nom l’Aqmi. Il n’est pas question de laisser croire que, pour des raisons d’influence et autres bêtises de ce genre, nous prenions prétexte de cette lutte pour assouvir des ambitions autres. Si la position de principe algérienne est juste, les premiers à payer le prix de ces marchandages avec le terrorisme, ce ne sera pas l’Algérie, mais tous ceux-là qui ont accepté de le faire. L’Algérie n’a rien à craindre, pour peu que ses responsables soient soucieux de toujours améliorer sa sécurité, d’un autre pays, fut-il voisin ou puissance. Demain, et déjà aujourd’hui, le Mali est devenu un sanctuaire pour l’Aqmi. Déjà, il ne fait pas bon être au Sahel quand on est Européen. Ainsi de suite. Comme on le voit, la logique qui consiste à arrêter le phénomène en commençant par ne plus payer de rançons s’impose d’elle-même. Ce serait une erreur que l’Algérie tente de l’imposer aux autres : elle n’en a ni les moyens ni la vocation – ni même un quelconque intérêt, au contraire. Notre pays en l’occurrence n’a pas besoin, pour plaire à quelque politique américaine ou autre, de s’ingérer dans des pays dont il n’attend, au demeurant, aucune aide particulière.
  • Le Carrefour d’Algérie : Les visées d’Al Qaïda

    Comme il fallait s’y attendre, Al Qaïda n’allait pas trop attendre pour se venger de la Mauritanie après l’attaque militaire par l’armée mauritanienne sur le sol malien avec l’assistance française. Dès que l’AQMI avait exécuté l’otage français en signe de vengeance de ses six morts, l’organisation terroriste allait, sans aucun doute, s’en prendre à la Mauritanie. Heureusement que l’armée mauritanienne a déjoué un attentat suicide qui aurait provoqué un carnage. A cet effet, l’auteur d’une tentative d’attentat suicide a été tué mercredi matin par l’armée mauritanienne alors qu’il s’apprêtait à faire sauter un véhicule bourré d’explosifs contre une caserne à Nema où un véhicule tout terrain a refusé de s’arrêter malgré des tirs de sommation de l’armée, au moment où il fonçait contre la caserne. L’explosion a provoqué d’importants dégâts matériels à proximité de la caserne, sans toutefois faire de blessés. C’est dire que la vigilance devrait être de mise, car l’AQMI recherche des actions spectaculaires pour donner l’impression que sa force de nuisance serait intacte après les derniers coups de démantèlement des réseaux de soutien. L’ex-GSPC veut donner l’impression qu’il contrôlerait le Sahel et qu’aucune force occidentale ne pourrait s’y interposée. Il tente par les marchandages des otages de disloquer le blocus des pays du Sahel quant à la lutte contre le terrorisme. L’affaire de la libération des Espagnols aura des conséquences négatives sur le sommet des pays du Sahel surtout que de sources affirment que l’auteur de l’enlèvement des trois Espagnols « Omar Sahraoui » a été libéré après être extradé par la Mauritanie au Mali. On parle d’une rançon de huit millions d’euros payés par l’Espagne par l’intermédiaire de pays africains. D’ailleurs, le porte-parole de l’AQMI a clairement affirmé dans un enregistrement audio que ‘l’Espagne a bel et bien satisfait leurs exigences, tout en continuant à accabler la France. Le jeu d’Al Qaïda ne vise qu’à troubler la lutte terroriste au Sahel.
  • Les sahraouis se doivent de promouvoir une stratégie « pragmatique »envers la Chine (Expert)

    Boumerdes.- La République arabe sahraouie démocratique (RASD) « a intérêt à promouvoir une stratégie pragmatique vis-à-vis de la Chine », pour amener ce pays « à soutenir, à l’avenir, sa cause sur la scène internationale », a souligné mercredi le Dr. Berkouk M’hand, expert en politique internationale. 

    « Cette stratégie se doit de s’appuyer sur une bonne étude prospective de ce géant émergeant », a-t-il expliqué dans une intervention à l’occasion de l’université d’été des cadres de la RASD, qui se tient à Boumerdes depuis début août. 

    Dans sa communication intitulée « La construction de la stratégie mondiale à l’horizon 2025 », le conférencier a recommandé aux sahraouis la nécessité d’un « bon investissement dans l’utilisation des potentialités que recèle leur pays, afin de susciter l’adhésion des pays émergents, dont la Chine, à leur cause légale d’indépendance ». 

    Dans la même optique, le Dr. Berkouk a souligné également l’importance « de la construction de réseaux internationaux de soutien à la cause sahraouie à l’échelle des instances internationales, continentales et régionales », tout en leur suggérant d’opter pour « une politique de l’information et une diplomatie efficace, aptes à contrer la propagande de l’occupant ». 

    Devant la persistance de l’occupant à refuser toutes les solutions pacifiques, cet expert en politique internationale prône la nécessité, pour les sahraouis, de « rechercher une alternative aux négociations piétinant depuis 20 ans ». 

    Les diverses statistiques et autres études prospectives contenues dans les rapports de stratégies mondiales démontrent, en outre, selon cet expert, que le « monde de 2025 sera totalement différent de celui d’aujourd’hui, et que des changements interviendront dans la nature des forces agissantes à l’échelle planétaire ». 

    En dépit de ces mutations attendues, M. Berkouk, pense que les « Etats Unis d’Amérique resteront la force la plus agissante au monde, suivie de la Chine « tout en prévoyant pour cette dernière un pouvoir similaire à celui des USA à l’horizon 2030, au même titre que l’émergence d’autres forces telles que l’Inde, la Turquie, l’Indonésie, le Brésil et l’Iran, ainsi que le « retour conditionné de la Russie », a t-il ajouté. 

    L’Union Européenne « sera le plus grand perdant sur les plans militaire, économique et technologique, à la date indiquée », a indiqué le conférencier, qui prévoit un « net recul en la matière pour la France, puis pour l’Angleterre à un moindre degré », tout en relevant, pour la même période, « un début de déclin du pouvoir japonais ». 

    Dans ses réponses aux questions de l’assistance, M. Berkouk a, par ailleurs, affirmé le « rôle capital de l’Algérie » à l’échelle Maghrébine et africaine, tout en prévoyant une importance croissante pour ce rôle au fil des années. 

    S’agissant de l’avenir du contient africain à l’horizon 2025, cet expert mondial le voit « marginal à l’échelle mondiale », tout en prévoyant l’émergence de deux pôles principaux, qui sont, selon lui, « l’Afrique du sud, qui continuera sur sa lancée de développement, peut-être à un rythme plus lent, et l’Algérie au nord qui deviendra la 2eme force politico-économique du continent, garantissant ainsi le maintien de l’axe Pretoria-Alger comme soutien de la cause Sahraoui ».

    L’axe qui soutient l’annexion du Sahara Occidental par le Maroc est connu : Paris-Rabat-Tel Aviv et le Congrès Mondial Juif.