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Photos insoutenables de la dépouille de Ould El Jouly, tué par balle tirée par une patrouille marocaine
Essaha – Des images insoutenables prises sur le lieu du crime commis dernièrement par une patrouille marocaine sur la personne de l’homme d’affaires sahraoui Chemad Ould Jouly, circulent actuellement sur les réseaux sociaux, suscitant indignation et condamnation.Les photos montrent les cruautés dont l’homme d’affaires et ses biens ont fait l’objet dont les carcasses dispersées des chamelles tuées, tout autour de la dépouille mortelle de leur propriétaire, abattu froidement au moment où il tentait de retourner son troupeau, entré dans le secteur contrôlé par les marocains, en direction de la zone relevant du Polisario.On déduit de ces photos terrifiantes de Ould Jouly, ses efforts déployés en rampant pour s’éloigner de ses agresseurs et son courage, en nouant son turban autour de ses pieds grièvement blessés, pour arrêter l’hémorragie.La photo montre que le défunt était couché sur son côté droit, en direction de « Qheble » (Kaaba), se remettant à Allah, le Clément et le Miséricordieux.Cet incident accable l’armée marocaine qualifiée d’inhumaine et d’impitoyable. Il a montré par ailleurs, l’incapacité des agents de la MINURSO de secourir le blessé, grièvement touché, dans un secteur, situé non loin de leur zone d’intervention, et dont les éléments se sont contentés d’observer Ould Joulysuccomber à ses blessures.Traduit de l’Arabe par Cridem -
Lamamra qualifie d’"importante" la visite de Ban Ki-moon dans la région
ALGER – Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a qualifié, jeudi à Alger, d’ »importante » la visite dans la région du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, qui doit présenter au terme de cette visite son rapport sur la question sahraouie au Conseil de sécurité.
Dans une déclaration à l’APS à l’issue de ses entretiens avec son homologue angolais, M. Lamamra a estimé que la visite de Ban Ki-moon est « importante » car il s’agit de sa dernière visite dans la région avant la fin de son mandat et à l’issue de laquelle il présentera son rapport au Conseil de sécurité.« Il est du devoir » du secrétaire général de l’ONU de « s’intéresser à cette question et au dernier territoire en Afrique concerné par la décolonisation et l’autodétermination », a-t-il ajouté.M. Lamamra a souligné que la Mission de l’Onu pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso) déployée dans la région depuis 1991 « exige que le premier responsable de l’ONU soit informé de ses conditions de travail et des obstacles entravant sa mission ».Il a en outre rappelé que depuis le début du conflit au Sahara Occidental, tous les secrétaires généraux de l’ONU ont visité la région.http://www.aps.dz/monde/37834-lamamra-qualifie-d-importante-la-visite-de-ban-ki-moon-dans-la-r%C3%A9gion?utm_source=ALGERIE+PRESSE+SERVICE&utm_medium=ALGERIE+PRESSE+SERVICE -
L’ANR réitère «sa position immuable» en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination
Le secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a réitéré «la position immuable» de son parti en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, appelant à la relance des mécanismes de la solidarité africaine avec la cause sahraouie.L ors d’une conférence animée au siège du parti à Alger, à laquelle était invitée une délégation du parti de l’Union du peuple gabonais (PUPG), conduite par son président Moukagni Iwangou Jean de Dieu, M. Sahli a «réaffirmé le soutien indéfectible et inconditionnel de son parti au droit du peuple sahraoui frère à l’autodétermination», conformément aux chartes et résolutions pertinentes des Nations unies. Affirmant la disposition de son parti à prendre part à toute initiative aussi bien politique qu’humanitaire devant alléger les souffrances du peuple sahraoui, M. Sahli a appelé tous les militants de cette cause juste à l’intérieur et à l’extérieur du pays, à «relancer et à raffermir les mécanismes de solidarité à travers des initiatives palpables en faveur des différentes catégories du peuple sahraoui frère, étudiants, jeunes, femmes, intellectuels, élus et société civile». Il a appelé, à cette occasion, la communauté internationale, notamment les Nations unies, à assumer sa responsabilité historique et trouver une solution juste et durable au conflit sahraoui qui est une question de décolonisation. M. Sahli s’est félicité par ailleurs de la décision de l’Union européenne (UE) annulant l’accord agricole avec le Maroc et qui incluait des territoires du Sahara occidental occupés par le Maroc. Il a, en outre, plaidé pour le soutien de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso), et son élargissement au contrôle des droits de l’Homme dans les territoires occupés, en dénonçant les tentatives marocaines visant à légitimer sa souveraineté prétendue sur ces territoires en y organisant des forums économiques et en signant des accords commerciaux au détriment des droits élé- mentaires des Sahraouis. M. Sahli a enfin rappelé les principes de la politique extérieure de l’Algérie, basés sur la noningérence dans les affaires internes des pays, en privilégiant les solutions pacifiques des conflits régionaux et internationaux. Le référendum d’autodétermination est un droit élémentaire Le président du parti de l’Union du peuple gabonais (PUPG), Moukagni Iwangou Jean de Dieu, a souligné à Alger l’urgence du règlement du conflit du Sahara occidental pour se débarasser des séquelles du colonialisme en Afrique, estimant que le référendum d’autodetermination «est un droit élémentaire du peuple sahraoui». Invité à une conférence animée par le parti de l’Alliance nationale républicaine (ANR), M. Moukagni a indiqué que «la question sahraouie est une affaire africaine», estimant que l’Afrique doit se débarrasser des séquelles du colonialisme notamment celles liées aux conflits. A la tête d’une délégation gabonaise participant à cette rencontre, le président du PUPG a souligné que l’Afrique doit jouer un rôle actif dans la résolution des conflits qu’elle connaît, notamment le conflit sahraoui qui n’a que trop duré, soulignant que le référendum d’autodétermination est «un droit élémentaire pour le peuple sahraoui». M. Moukagni a souligné que l’Etat sahraoui est un «Etat accompli» et qu’il dispose de tous les repères d’un Etat mais qu’il est soumis à un colonialisme qui spolie ses terres, ajoutant que cet Etat (sahraoui) «est une réalité qu’il ne faut ignorer si nous voulons en tant qu’Africains œuvrer pour un meilleur avenir pour le continent». A cette occasion, il a en outre passé en revue les différentes étapes traversées par la région d’Afrique centrale et les référents historiques sur lesquels s’appuie son parti pour soutenir le peuple sahraoui, soulignant que le peuple gabonais est anticolonialiste et soutient les mouvements de libération en Afrique. Il a également souhaité un véritable rapprochement entre la société civile gabonaise et son homologue sahraouie au mieux des intérêts des deux parties. M. Moukagni a par ailleurs déploré la situation économique précaire de l’Afrique en raison des séquelles du colonialisme qui continuent d’impacter notre vie et notre avenir. Il a en outre relevé, à cette occasion, la nécessité de conjuguer les efforts des tous les Africains pour résoudre les conflits de sorte à préserver les intérêts des peuples africains et réaliser un véritable essor économique en Afrique.Le Jour d’Algérie, 03/03/2016 -
Sahara Occidental, chasse gardée du palais
Personne au Maroc n’oserait aborder la question du Sahara Occidental, dont tout le monde sait que ce dossier est une chasse gardée du Palais, au point que pour repousser la visite de Ban Ki-moon, on lui a dit que le roi n’était pas là.
D’ailleurs, n’est-il pas connu qu’avec les questions de la monarchie, la religion, le Sahara Occidental constitue la troisième ligne rouge? On le sais, toute personne qui afrnahcit ces 3 lignes risque la prison et l’amende. Abderrahim Bouabid n’a-t-i pas été emprisonné par Hassan II pour avoir osé s’opposer au référendum?Le régime pour s’assurer la sacralité de ces trois questions, il les a inséré dans la Consitution. Ainsi l’article 66 stipule que toute personne portant atteinte au roi ou aux membres de sa famille, à la religion musulmane et à l’intégrité territoriale est passible d’une peine allant de un à cinq ans d’emprisonnement. Idem pour ceux qui ébranlent le «moral des armées» ou dont les publications sont «contraires à la moralité et aux moeurs publiques», ils risquent un séjour à l’ombre en vertu des articles 69 et 72.Par conséquent, il se trompe quiconque qui croit que Bensaid Ait Idder peut prendre la décision de convoquer une conférence internationale sur le Sahara Occidental si ce n’est par ordre et suivant les instruction de la DGED marocaine, la seule qui dirige ce dossier au nom du Roi.Ait Idder est un pion du Makhzen. Il l’est devenu le jour où il est retourné de son exile. C’est la raison pour laquelle le roi Mohammed VI l’a décoré en 2015. Pour lui remercier pour ses services à la monarchie. D’ailleurs, l’un de ses collègues vient de le dénoncer dans ses mémoires (1). Il fréquentait la résidence de Driss Basri tard la nuit et il entrait par la porte de l’arrière pour ne pas être vu et il repartait avec son cadeau emballé dans une valise « Samsonite », selon la même source.(Voir article paru sur le site MarocNews24)
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Sahara Occidental – Maroc : L’inévitable sentence
Le Maroc tente par toutes sortes de subterfuges de capoter la visite du Secrétaire Général de l’ONU Ban ki-Moon à la région prévue les 6 et 7 mars en cours à la région. Dans une tentative qui on dit long sur les craintes du royaume, le roi Mohamed VI et ses conseillers, aidés par la France, ont réussi à annuler la visite du patron onusien à Rabat.Une dérobade qui renseigne sur les difficultés diplomatiques du Maroc dont les thèses ne convainquent plus personne. Cette fuite en avant ne changera pourtant rien à la vérité du terrain et confirme encore une fois que ce pays doit se soumettre à la volonté de la communauté internationale et accepter l’organisation d’un référendum pour l’autodétermination du peuple sahraoui.L’Algérie, à travers son ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, a confirmé hier encore son attachement à une solution juste et définitive à ce conflit. «Mon pays, a dit le ministre, continuera à ne ménager aucun effort pour apporter son appui à l’action du Secrétaire général des Nations Unies et de son envoyé personnel, l’ambassadeur (Christopher) Ross, pour un règlement juste et définitif de ce conflit à travers un référendum d’autodétermination libre et régulier».Les agissements peu honorables, il faut bien le souligner, du royaume du Maroc, ne doivent en aucun cas remettre en question l’engagement de la communauté internationale quant à la nécessité de passer par un référendum pour régler ce conflit qui dure depuis 1975, année de l’invasion du Sahara Occidental par le Maroc. D’ailleurs, le ministre Lamamra a bien insisté sur cet état de fait en déclarant que «Les tentatives visant à tenir en échec la volonté de la communauté internationale ne doivent pas nous détourner de l’objectif impératif d’une solution conforme à la légalité internationale».Et quel que soit le jeu trouble du Maroc pour le moment, il n’en demeure pas moins que le temps finira par donner raison au peuple sahraoui et que fatalement et face à l’unanimité de la position de la communauté internationale face à ce conflit, le référendum finira par avoir lieu. Le Maroc ne peut indéfiniment continuer à défier la légalité internationale ni continuer sa politique de fuite en avant.Par Abdelmadjid BlidiOuest-Tribune, 01/03/2016 -
SAHARA OCCIDENTAL : Le Maroc face à «l’épine Ban Ki-moon»
En maintenant sa visite en Algérie et dans les camps de réfugiés sahraouis, à Tindouf, le Secrétaire général des Nations-Unies confirme la volonté onusienne d’aller jusqu’au bout de sa volonté de débloquer le dossier du Sahara occidental en démasquant devant le monde les auteurs des blocages. Ban Ki-moon et son staff en ont donné toutes les preuves ces derniers jours.
Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Ainsi, le porte-parole du SG de l’ONU a tenu à annoncer que Ban Ki-moon allait quand même intégrer le compte-rendu de sa tournée au Maghreb dans le rapport sur le Sahara occidental qu’il remettra en avril prochain au Conseil de sécurité. Ce dernier (le Conseil de sécurité) avait, doit-on le rappeler, soutenu publiquement la visite du Secrétaire général onusien dans la région en dépit de la volonté marocaine de reporter cette tournée au mois de juillet prochain. Officiellement, la date a été fixée par le roi en raison d’un calendrier chargé, ce qui a été remis en cause par les autorités sahraouies selon lesquelles le Maroc cherchait en réalité à aller jusqu’en juillet car le mandat de Ban Ki-moon expirait en 2016. Ce qui annulait toute possibilité de présenter un rapport trop compromettant auprès du Conseil de sécurité.
De la même manière, le porte-parole du SG de l’ONU a tenu à annoncer, lors d’une récente conférence de presse, l’annulation du déplacement de Ban Ki-moon au Maroc et à El-Ayoun, car, dit-il, cette visite coïncide avec un déplacement de Mohammed VI à l’étranger. L’approche est cependant différente pour El-Ayoun. Cette partie des territoires occupés sahraouis est depuis longtemps secouée par des manifestations en faveur de l’autonomie de la zone et violemment réprimées par l’occupant marocain ce qui a poussé Ban Ki-moon à exprimer le désir de se rendre en personne sur place pour s’enquérir de la situation.
L’annonce de cette visite avait mis le roi Mohammed VI dans le malaise et il a multiplié les demandes officieuses et officielles pour l’annulation de ce déplacement. Mais en vain. Ban Ki-moon refusait de faire marche arrière jusqu’au moment où il annonce de façon très diplomatique ne pas avoir reçu l’autorisation des autorités marocaines pour l’atterrissage de son avion à El-Ayoun. «Le SG de l’ONU a le droit de visiter toute mission de maintien de la paix, mais il y a les autorités de facto dans ce domaine qui devraient fournir l’autorisation d’atterrir à l’avion (du SG)», a-t-il expliqué. Le Secrétaire confirme ensuite son voyage à Alger, dans les camps de réfugiés sahraouis et même à Bir Lahlou, dans les territoires sahraouis libérés où est stationnée une position de la Minurso (Mission des Nations-Unies pour le référendum au Sahara occidental). Une manière, une fois de plus, de faire entendre sa volonté d’aller jusqu’au bout de son intention de contribuer au règlement effectif du dossier du Sahara occidental, et de placer le Maroc devant ses responsabilités à l’heure où une véritable offensive de la communauté internationale à l’opposé des attentes marocaines est enregistrée. Cette offensive a isolé le royaume d’une bonne partie de ses soutiens habituels. Pour signifier leur désaccord avec les positions de blocage marocaines, plusieurs Etats européens refusent, depuis un certain temps, de s’approvisionner avec les produits en provenance des territoires sahraouis sous occupation marocaine mettant ainsi en péril les caisses marocaines. Il serait sans doute utile de rappeler que dans ce contexte, la Cour européenne de justice (CJUE) a pris la décision d’annuler l’accord agricole qui liait le Maroc à l’UE suite à une plainte du Front Polisario. Le Maroc a réagi en procédant à l’arrêt de tout contact avec la Commission européenne et le Conseil européen.
Acculé par la communauté internationale en raison de ses positions hostiles à un référendum d’autodétermination du Sahara occidental, Mohammed VI a décidé de jouer une dernière carte en projetant d’organiser, en avril prochain, une conférence internationale sur la question du Sahara occidental.
Les autorités marocaines font courir le bruit qu’elles ont procédé à l’invitation des responsables du Front Polisario et de son secrétaire général, Mohamed Abdelaziz. Mais le gros de la mission semble se concentrer sur l’Algérie où certains partis politiques auraient d’ores et déjà donné leur accord de principe pour assister à cette conférence. Selon les informations que nous détenons, cette démarche est très mal perçue par les plus hautes autorités algériennes soucieuses de préserver l’unité des Algériens autour d’une question d’intérêt national. Ce qui a poussé le Président Bouteflika à intervenir récemment en publiant un communiqué où il rappelle que le devenir du Sahara occidental n’est pas entre les mains de l’Algérie et que son règlement doit incontestablement passer par l’ONU.
A. C. -
Les réfugiés sahraouis dans l’attente d’une solution
Ban Ki-moon se rend pour la première fois dans la régionLes réfugiés sahraouis dans l’attente d’une solutionLa République arabe sahraouie démocratique (Rasd) a célébré, il y a quelques jours, son 40e anniversaire de proclamation. Alors qu’aucune solution n’est encore avancée pour le règlement du conflit l’opposant à l’occupant marocain, le Secrétaire général des Nations unies se rendra dans les camps, pour la première fois.La République arabe sahraouie démocratique (Rasd) a célébré, il y a quelques jours, son 40e anniversaire de proclamation. Alors qu’aucune solution n’est encore avancée pour le règlement du conflit l’opposant à l’occupant marocain, le Secrétaire général des Nations unies se rendra dans les camps, pour la première fois. Jamais auparavant un SG de l’ONU ne s’est rendu dans les camps où se trouvent les institutions, en exil, de l’Etat sahraoui. La Rasd a marqué l’événement en organisant des festivités et un marathon international. Etaient présents à cette cérémonie des délégations de plusieurs pays, dont l’Algérie. La délégation sportive algérienne, ayant pris part au «Sahara Marathon» était la plus importante avec 120 participants. Plus de 500 participants ont pris part à cette 16e édition, venus d’une vingtaine de pays des cinq continents. Cet événement sportif a été organisé, pour la première fois, coïncidant avec la célébration du 40e anniversaire de la proclamation de la Rasd. L’occasion pour les autorités sahraouies de montrer à la communauté internationale, mais aussi, à l’occupant marocain que le Sahara occidental a atteint sa maturité. Les acquis de cette République en exil, loin de ses terres natales, sont incontestables, comme nous avons pu le constater de visu dans les camps. Ces derniers se démarquent des autres camps de réfugiés du monde par leur organisation et manière dont ils sont gérés. La vie dans les camps est organisée de manière impressionnante. La Rasd dispose, aujourd’hui, d’institutions tant sur le plan politique que diplomatique.A Dakhla, qui est le camp le plus éloigné, à environs 200 kilomètres des autres camps, les rafales puissantes du vent transportant une quantité de sable importante dans leur foulée, n’a pas empêché le déroulement des festivités. Au programme, des défilés militaires de différentes unités de l’armée de libération du peuple sahraoui. Hommes et femmes qui ont rejoint cette armée ont défilé, ce qui a impressionné plus d’un, y compris les étrangères venues en grand nombre partager et vivre avec le peuple sahraoui la célébration de cet anniversaire. La délégation algérienne était conduite par le ministre des Moudjahidine, en plus des représentants du Parlement algérien, de partis politiques et représentants de la société civile algérienne. En dépit des conditions de vie très difficile dans les différents camps de réfugiés, les Sahraouis sont venus en grand nombre, y compris des territoires occupés. La délégation de sahraouis, venue des territoires occupés, était composée de plus d’une centaine de personnes. Ces dernières ont défié l’occupant marocain en se rendant dans les camps et pris un risque considérable, tel que nous l’avons compris. «Je ne pouvais rater cet anniversaire», nous confie un des Sahraouis venu de la ville occupée de Laâyoune, ajoutant que «peu importe les conséquences, nous ne baissons pas les bras».S’agissant de l’aide humanitaire en souffrance depuis cette dernière année, la situation et le besoin sont les mêmes pour l’ensemble des cinq camps. Selon le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR), plus de 90 000 réfugiés sahraouis vivent dans les camps. Ce chiffre serait plus important, en réalité, notamment du fait que beaucoup de Sahraouis ont fuit la répression marocaine dans les territoires occupés.Sur l’attitude du Maroc qui bloque tout processus de discussions et de dialogue, Mohamed Abdelaziz a estimé que «le Roi du Maroc cherche aujourd’hui à imposer la logique de l’expansion, l’agressivité, l’arrogance, le mépris et le fait accompli à l’ensemble de la communauté internationale». Pour Mohamed Abdelaziz, il n’y plus lieu de se concerter et réfléchir pour savoir ce que le peuple sahraoui veut désormais. «Il n’y a pas d’avenir pour les Sahraouis en dehors de leur patrie libre, indépendante et souveraine sur l’ensemble du territoire national», a-t-il déclaré. Le message est clair. La direction du Front Polisario, qui a opté durant les 25 dernières années pour un combat diplomatique en allant vers les négociations, après le cessez-le-feu décrété en 1991, sait aujourd’hui qu’il ne peut plus poursuivre dans cette logique. Et pour cause, la jeunesse sahraouie porte un regard nouveau. Et dernièrement, l’option du retour aux armes comme solution pour recouvrer à l’indépendance du Sahara occidental, face à l’échec des négociations, est un sujet qui revient souvent chez les Sahraouis, plus particulièrement les jeunes.Le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon arrive dans les camps de réfugiés, pour la première fois, en début de semaine prochaine. Dans les camps, l’ambiance à l’annonce de la venue du SG onusien, telle que nous l’avons noté sur les lieux, est festive. «Ils nous ont dit que Ban Ki-moon arrive le 6 mars dans les camps», nous a confirmé notre hôte, chez qui nous étions hébergés. «Je prie Dieu que sa visite fera enfin bouger les choses», nous a confié Mohamed Salem, qui est soldat dans le 2e Régiment de l’armée de libération du peuple sahraoui. A ce propos, le chef de la délégation sahraouie aux négociations, Khatri Addouh avait dit : «Nous espérons que cette visite puisse aider à soutenir les efforts onusiens et de la communauté internationale pour accélérer un règlement conforme à la légalité internationale de la question du Sahara occident.» Il a, aussi, fait montre de la volonté de la Rasd d’aller de l’avant, en expliquant que si le référendum est organisé, «nous pouvons même tourner la page une bonne fois pour toute avec nos frères marocains pour établir de bonnes relations bilatérales sur plusieurs plans».Pour l’Algérie, et il n’est un secret pour personne, la question du Sahara occidental est sacrée. L’Algérie a toujours défendu le droit du peuple sahraoui à son auto-détermination, sous l’égide des Nations unies. En fin d’année dernière, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a tenu à rappeler, à qui en douterait, le soutien indéfectible de l’Algérie à la cause sahraouie, et ce, en recevant à Alger le Président de la Rasd, Mohamed Abdelaziz. Le message ne pouvait être plus clair ; le soutien de l’Algérie à la cause sahraouie ne peut être remis en question.La Tribune, 02/03/2016 -
Comment des partis algériens ont failli être piégés par le Makhzen
Bensaïd Aït Idder décoré par Mohammed VI Rencontre de marrakech sur le sahara occidental: Comment des partis algériens ont failli être piégésOn en sait davantage sur la surprenante initiative d’un centre de recherche marocain qui entend organiser à Marrakech une conférence sur le Sahara occidental. Des partis politiques algériens contactés par l’institut en question ont accepté de s’exprimer sur la question levant ainsi une partie du voile sur un sujet épineux.Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Explications : il y a près d’un mois, une délégation du centre d’études et de recherches Bensaïd Aït Idder se rend à Alger pour prendre part à la cérémonie du 40e jour du défunt Aït-Ahmed. En marge de cette visite, cette délégation s’entretient avec des responsables politiques algériens auxquels elle fait part de son intention d’organiser une conférence internationale.Des invitations sont remises aux concernés. Les médias marocains s’emparent immédiatement de l’information et annoncent que des partis politiques algériens ont salué le projet du «forum portant sur le Sahara occidental présenté par le vieux militant marocain nationaliste Mohammed Bensaïd Aït Idder, membre du Parti socialiste unifié (PSU)».La démarche est percue comme une «première» au sein de la classe politique algérienne connue pour ses positions en faveur de l’organisation d’un référendum pour l’autodétermination du peuple sahraoui. Dans le pays, on craint des tentatives de division sur la question.Les noms du FLN, du RCD, de Talaï El-Houriyat du FFS et de Jil Djadid sont cités par le centre Bensaïd.Voilà cependant ce que nous a révélé hier et sans la moindre hésitation M. Kheldoun, le chargé de communication du FLN. «Nous avons effectivement rencontré des membres de cette délégation à l’occasion du 40e jour du décès de Aït-Ahmed. Une invitation nous a été remise, mais il est question d’un congrès ouvert à toutes les questions relatives au droit de l’Homme, à l’UMA (Union du Maghreb arabe), et bien au milieu de tous ces sujets, celui du Sahara occidental. A aucun moment, il ne nous a été dit que cette conférence sera consacrée spécialement à cette question. Nous possédons d’ailleurs une copie de l’affiche.»A la question de savoir si le FLN estimait avoir été victime d’un piège, M. Kheldoun répond «je vous ai dit ce qu’il en était, chacun peut faire la lecture qu’il veut». Pas de réponse, par contre lorsqu’il s’agit de savoir si son parti allait prendre part à cette conférence : «Je ne le sais pas, nous n’avons pas encore l’information». Le centre de recherche et d’études marocain a-t-il tenté de piéger nos responsables politiques en noyant le dossier sensible du Sahara occidental dans un thème global ? Tout porte à le croire. Et tout porte à croire aussi qu’une partie des informations rendues publiques par ce centre de recherches a également pour objectif de forcer la main à certaines formations politiques.Le RCD dont le nom a été évoqué à plusieurs reprises dément ainsi carrément l’information d’avoir rencontré des membres de la délégation conduite par Bensaïd. «Nous étions absents à la cérémonie de recueillement du 40e jour en raison d’un calendrier chargé. Nous ne les avons ni rencontrés, ni avons été informés ni invités. Nous ne savons rien de cette question», affirme M. Maâzouz, chargé de communication du RCD.La même réponse est obtenue au niveau de Jil Djadid dont le nom est également évoqué côté marocain. «Nous n’avons eu aucun contact et nous ne possédons aucune information à ce sujet», indique M. Sofiane Djillali. Pas d’éclairage cependant au niveau du parti de Benflis resté injoignable durant la journée d’hier.Le FFS a été, quand à lui, très peu prolyxe sur le sujet. Au moment où nous les avons contactés, les responsables de ce parti se trouvaient en réunion. Le chargé de la presse a, cependant, confirmé que l’invitation leur avait été effectivement transmise et qu’elle se trouvait actuellement à l’étude. «Le parti, dit-il, s’exprimera au moment opportun sur la question».La fondation Bensaïd s’est-elle adonnée à un jeu malsain destiné à porter secours à son roi au moment où il se trouve en perte de vitesse sur le dossier du Sahara occidental ? Les réponses de nos partis politiques sont à même d’apporter l’éclairage voulu.A l’inverse, on pourrait croire également que ce centre de recherche, dirigé par un célèbre opposant à Hassan II, a été en fait utilisé comme couverture par Mohammed VI pour mener son projet.Un projet qui inclut naturellement les dirigeants sahraouis officiellement invités eux aussi à prendre part à une conférence qui s’apparente à un véritable marché aux dupes…Le Soir d’Algérie, 02/03/2016 -
Déclaration du Porte-parole sur les relations UE-Maroc
26/02/2016L’UE et le Maroc ont développé, depuis de longues années, un Partenariat durable scellé par un Accord d’Association couvrant les nombreux domaines de notre coopération bilatérale.L’UE a réagi rapidement à la décision du Tribunal de l’UE du 10 décembre 2015 concernant l’application de l’accord agricole avec le Maroc, en décidant unanimement de faire appel de cette décision. Cet appel a maintenant été soumis.Notre conviction est qu’un véritable partenariat implique l’écoute, le partage, la solidarité et le respect mutuels entre partenaires. De nombreux contacts ont été effectués à tous les niveaux entre l’UE et le Maroc sur cette question depuis le mois de décembre, et le Maroc a été tenu pleinement informé tout au long du processus, dans le cadre des contraintes juridiques qui s’appliquent.L’UE restera en relation avec les autorités marocaines dans les prochains jours.Nous sommes prêts à fournir les clarifications et assurances complémentaires pour répondre aux préoccupations du Maroc, afin que les contacts et la coopération puissent être pleinement rétablis dès que possible.Nous évaluerons aussi rapidement que possible les implications de la situation actuelle pour nos programmes de coopération existants.http://eeas.europa.eu/statements-eeas/2016/160226_02_fr.htm -
Une délégation de l’Union africaine arrive aux camps de réfugiés sahraouis pour célébrer le 40e anniversaire de la proclamation de la République sahraouie
Une délégation de l’Union africaine, dirigée par le Commissaire en charge des Affaires sociales, Dr Mustapha Sidiki Kaloko, est arrivée aux camps de réfugiés sahraouis près de Tindouf en Algérie, précédant les célébrations du 40e anniversaire de la proclamation de la République arabe saharaouie démocratique (RASD).Le Commissaire est appelé à délivrer un message de solidarité au nom de la Présidente de la Commission de l’Union africaine, Dr Nkosazana Dlamini Zuma, au cours d’une cérémonie solennelle prévue le 27 février 2016 au camp de Dakhla à Tindouf.Dans le cadre de ces célébrations, le Président de la République sahraouie, S.E. M. Mohamed Abdelaziz, s’adressera au peuple sahraoui dans le pays et à l’étranger ainsi qu’à la communauté internationale. Une parade militaire et des activités culturelles sont également prévues.Le Président du Parlement panafricain, l’honorable Roger Nkodo Dang, fait partie de la délégation de l’Union africaine à partir du siège de l’Union à Addis-Abéba en Éthiopie.Le RASD, appelé également Sahara occidental, est la dernière colonie d’Afrique, sous occupation marocaine depuis 1975. Pendant 40 ans, la majorité des Sahraouis vivent en exil dans des camps de réfugiés dans le Sud-ouest de l’Algérie. Toutefois, le RASD contrôle le tiers oriental du pays.Au cours de la 26e session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union africaine, ces derniers ont renouvelé leur appel aux Nations Unies, demandant à l’ONU de fixer une date pour l’organisation du référendum sur l’autodétermination du peuple Sahraoui.