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  • Triste fin de règne ?

    Kamel Amghar
    LA MONARCHIE marocaine vient d’orchestrer une grosse manifestation anti-ONU à Rabat, en présence de nombreux officiels makhzeniens et de leaders partisans ! Ban Ki-moon, le Secrétaire général de la véné- rable Organisation onusienne, qui a réitéré le droit inaliénable du peuple saharaoui à l’autodétermination lors de sa récente visite dans la région, a été traité de tous les noms d’oiseaux ! Que cela émane d’une association ou d’une ONG, ce serait compréhensible. 
    Mais que le roi et ses courtisans puissent s’autoriser de tels écarts à l’endroit des Nations unies, cela constitue une grave atteinte, sans précédent, aux bons usages diplomatiques. Il s’agit à l’évidence d’un comportement indigne d’un Etat membre de l’ONU. La réaction de Ban Ki-moon ne s’est pas faite attendre, jugeant «de telles attaques irrespectueuses envers sa personne et l’ONU», en exigeant des clarifications au MAE marocain et des garanties pour que pareils dépassements ne se reproduisent plus. 
    Le Polisario n’est finalement pas seul à dénoncer «l’entêtement» du roi Mohamed VI qui a, du coup, mis ses soutiens inconditionnels (la France, essentiellement) dans l’embarras. La réaction haineuse du palais royal a pris des allures de scandale dans les milieux diplomatiques et les médias internationaux. 
    Nageant à contre-courant de l’histoire, seul le royaume wahabbite d’Arabie saoudite apporte sa douteuse caution à l’occupation coloniale marocaine, en se disant prêt à contrevenir au droit international et à investir au Sahara occidental. Grand exportateur d’extrémisme et de terrorisme dans le monde, essentiel facteur d’instabilité au Moyen-Orient et principal responsable de la déroute des pays arabes, le trône moyenâ- geux des al Saoud s’emploie visiblement à instaurer le chaos dans la région Mena (Moyen-Orient et Afrique du Nord). Parrains généreux de tous les extrémistes qui dévastent aujourd’hui la Syrie, l’Irak, la Libye et le Yémen et menacent nombre d’autres pays comme la Tunisie, le Liban, l’Egypte, l’Algérie et les Etats d’Afrique subsaharienne, l’Arabie saoudite et ses clones du Conseil de coopération du Golf (CCG), appuyés par la Turquie d’Erdogan, mettent en péril la stabilité du monde entier. Russes et Américains partagent, une fois n’est pas coutume, les mêmes inquiétudes sur ce point. Les saisies d’armes extrêmement dangereuses, opérées ces derniers jours dans plusieurs pays dont l’Algérie, dévoilent, peu à peu, cette diabolique stratégie du chaos total. La menace se précise. 
    Les riches roitelets arabes, affolés par la perte de leur influence nocive sur le cours des événements, expose le monde entier à une vraie catastrophe. Ils savent leurs trônes menacés par le vent de liberté et de démocratie qui balaie fortement l’ensemble de la région depuis 2011. Ils ont visiblement décidé de stopper la marche inexorable de l’histoire quitte à prendre la posture d’Etats-voyous. N’est-il pas temps de les remettre à leur place? Misant sur un hypothétique changement à la Maison-Blanche qui leur serait favorable, les al Saoud et leurs sbires agissent ouvertement contre la légalité internationale et mettent en doute l’autorité de l’ONU et celle des institutions multilatérales qui régentent les rapports internationaux. Ces monarchies moyenâgeuses, qui coupent encore des mains et des cous pour des crimes de lèse-majesté, n’ont plus de place dans le 21e siècle. Comme les dinosaures, elles doivent s’adapter ou disparaître à jamais. Mais, leur offensive barbare révèle leur faiblesse et annonce leur triste fin de règne.
    La Tribune, 16/03/2013
  • Le genre de manifestation permis au Maroc

    Comme vous l’avez pu constater, une grande manifestation vient d’être organisée à Rabat pour insulter et mépriser le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-moon à cause de sa position en faveur du Droit International dans le conflit du Sahara occidental.
    Le Chef de l’ONU a immédiatement deviné qu’il s’agit d’une manifestation convoquée, encouragée et encadrée par le gouvernement marocain. Premièrement, parce qu’à sa tête se trouvent des ministres, des chefs des partis, des parlementaires…. Deuxièmement, parce que personne n’ignore qu’au Maroc il est interdit de manifester si ce n’est sous ordre du palais.
    Le manque des libertés les plus fondamentales au Maroc a maintes fois été dénoncé par les associations internationales des droits de l’homme. D’ailleurs, pour cette raison, Amnesty International, Human Rights Watche, Journalistes Sans Frontières et autres ont été expulsées du Maroc pour que le régime puisse poursuivre ses crimes en toute impunité, que ce soit au Maroc ou au Sahara Occidental, l’ancienne colonie espagnole qui a été envahie par le Maroc en 1975.
    Ban Ki-moon n’est pas dupe. Il a condamné ce genre de comportement qui a visé, à travers lui, l’ensemble de la communauté internationale représentée par l’ONU.
    Le SG de l’ONU a souligné que « de telles attaques sont irrespectueuses envers lui et envers l’Organisation des Nations Unies ».
    M. Ban a demandé au ministre marocain des « précisions concernant la présence de plusieurs membres du gouvernement marocain parmi les manifestants comme il lui a exigé de veiller à ce que l’Organisation des Nations Unies jouisse du respect au Maroc », selon le communiqué de l ONU.
  • LA DÉMENCE MAROCAINE

    Le Maroc démarre un programme de formation de cinq mille jeunes au plaidoyer numérique sur la cause nationale dans le conflit au Sahara occidental. Ils peuvent se présenter comme des militants islamistes, des gens du MAK ou tout simplement comme d’honnêtes citoyens du M’Zab. 
    Ils vont inonder les réseaux sociaux d’écrits tendancieux, de manipulations, de photos truquées, de vidéos tournées en dehors de l’Algérie. 
    L’objectif est la déstabilisation de notre pays, bien que le gouvernement marocain présente la formation de ces cinq mille jeunes aux techniques du Net, comme une opération de « défense des territoires marocains du Sud ». 
    Nous voilà avertis ! Ne répondons surtout pas à la provocation. Alors faisons attention : cinq mille activistes marocains vont inonder facebook ! Évidemment, défendre la « cause nationale » passe par l’attaque du principal soutien de la RASD et sa déstabilisation. 
    Selon leur ministre de la Communication, Mustapha El Khalfi: « la défense de la cause nationale dans le monde numérique, et ceci, avec une stratégie de communication très poussée ». Il précise que ce sont les jeunes politisés qui se seront formés. « On va signer une convention avec les jeunesses des partis politiques pour la formation des jeunes, en ce qui concerne les plaidoyers dans le digital ». Jusqu’ ou peut aller ce pays malade ? 
    Même si le problème sahraoui n’aurait pas existé, la jalousie de cohabiter à coté d’un pays si grand et fort n’avait jamais accepté par eux. Malade aussi de trafic de stupéfient. Hier ils étaient trois millions sur les places et dans les artères de la capitale marocaine à avoir répondu à l’appel pour dénoncer « les dérapages verbaux du Secrétaire général des Nations unies sur le Sahara marocain ». 
    Ils en veulent à Ban Ki-Moon parce qu’il avait employé le mot « occupation » en parlant de la présence marocaine au Sahara. Ils en veulent surtout à nous autres, alors que le problème se situe au sein des nations unis. Jusqu’ ou peut aller leur démence ?
    Abdellah Ouldamer
  • RASD : des musiciens britanniques lancent une école pour les enfants dans les camps des réfugiés sahraouis

    Une école de musique au profit des enfants sahraouis a été lancée cette semaine dans les camps de réfugiés par une école britannique de musique « Stave House ». 
    L’objectif de ce projet, réalisé en concertation avec les ministères sahraouis de la Culture et de l’Enseignement, est de faire perpétuer la musique et la culture sahraouies parmi les jeunes générations. Le projet a été développé durant six mois, par le directeur fondateur de Stave House UK, Ruth Travers, et l’universitaire, chercheur en musique, Violeta Ruano, qui a obtenu récemment son doctorat sur la musique sahraouie, une recherche intitulée « le Sahara n’est pas à vendre : la musique, la résistance et l’exil dans la culture sahraouie ». 
    Les examinateurs avaient salué l’originalité de la thèse, a souligné la représentation du Polisario à Londres, qui a précisé que la première école de musique pour enfant « Stave House » a été lancée au camp de Boudjdour, et que d’autres écoles similaires seront lancées dans d’autres camps. 
    Le financement de ce projet était rendu possible grâce aux dons d’organismes britanniques et des amis de la cause sahraouie. Le représentant du Polisario à Londres, Ali Mohamed Ali Limam, estime que l’initiative permettra aux enfants de découvrir des talents à un âge précoce, mais elle contribuera aussi la préservation du patrimoine culturel du Sahara Occidental, chant et musique en particulier, que l’occupant marocain tente d’effacer.
  • Des sénégalaises esclaves en Arabie Saoudite

    Dans la photo, une sénégalaise est torturée par des saoudiens. Elle fait partie de ces pauvres sénégalais qui ont été dupés par les réseaux mafieux qui se sont enrichis en faisant de l’Arabie Saoudite El Dorado des africains.
    Cette femme est tombée dans le piège. Comme les autres, elle a dû payer au moins 2000 euros pour obtenir le visa vers son calvaire et le calvaire de milliers d’indonésiens, de philippins et d’ailleurs du monde musulman. L’Arabie Saoudite où l’esclavage est pratiqué sous ses pires formes. 
    Les femmes, une fois arrivées au pays, sont dépourvues de leurs documents et obligées à faire tout genre de travail domestique, violées, batues et jamais payées.
    C’est le pays que le président Macky Sall a choisi pour envoyer les soldats sénégalais dans une alliance phantasmagorique dont le but est d’agresser à d’autres pays musulmans avec la bénediction de leur maître, la France. 
    Macky Sall, le loup déguisé de mouton, ne fera rien pour cette femmes et pour les milliers de femmes sénégalaises qui sont victimes de ses amis. Il ne dira rien au nom des milliers de dollars qu’il met dans sa poche comme récompense pour sa prétendue « alliance ».
    Les femmes sénégalaises subissent le même sort au Maroc, un autre pays dont le « générosité » avec les responsables sénégalais est connue. Rappelons l’argent empoché par Mankeur Ndiaye pour le prétendu pèlerinage de ses parents. 
    Leur silence témoigne de leur bassesse.
  • Ce que le SG de l’ONU a vu et dit sème la panique à Rabat : Mohammed VI écrit à Ban Ki-moon

    L’onde de choc de la visite de Ban Ki-moon au Sahara Occidental continue de faire des ravages au Maroc où les shows médiatiques se succèdent pour tenter de conjurer une rage insondable qui enfonce le Makzen dans ses errements. Après donc les réunions au Parlement, le discours déclamatoire du Premier ministre, Abdelilah Benkirane, et la marche «spontanée» de ce dimanche à Rabat pour dénoncer les déclarations du secrétaire général de l’ONU, le chef de la diplomatie, Salah-Eddine Mezouar, va se rendre très rapidement à New York pour remettre à Ban Ki-moon une lettre de Mohammed VI. 
    Le Maroc a pour objectif de mettre une très grande pression sur le secrétaire général de l’organisation internationale afin de l’amener à faire amende honorable à ses déclarations sur le Sahara Occidental et le persuader de bien «tamiser» les observations qu’il mettra dans son rapport d’avril au Conseil de sécurité. La lettre du roi dramatise à l’excès la situation, en reprenant les menaces proférées par certains parlementaires lors de la réunion des deux Chambres, samedi, de prendre les armes pour récupérer les zones libérées par le Polisario.
     Le ton belliqueux utilisé par le Palais tranche clairement avec les discours ressassés sur les tribunes internationales prétendant que les autorités marocaines maîtrisaient la situation dans les territoires sahraouis, appelés abusivement «territoires marocains du Sud», et que ses populations vivraient en symbiose totale avec le royaume. Rabat compte surtout dans sa «contre-offensive diplomatique» sur l’appui de son protecteur français qui supervise et dirige en sous-main l’opération, en mettant en relief les résultats prétendument «contre-productifs» de la visite de Ban Ki-moon qui, au lieu de faciliter et favoriser la reprise des négociations, a paradoxalement exacerbé la tension dans la région. 
    Pour sa première visite dans la région, où une mission de maintien de la paix, la Minurso, est déployée depuis 1991, le secrétaire général des Nations unies s’est rendu dans les camps de réfugiés de Tindouf, puis dans la zone dite «tampon» de Bir Lahlou, où sont postés des observateurs militaires de la mission onusienne, à l’est du mur de défense érigé par l’armée marocaine. 
    Ban Ki-moon a constaté de visu la situation des réfugiés. Il déclarera à Alger, lors d’une conférence de presse animée avec Ramtane Lamamra : «J’ai été attristé de voir autant de réfugiés et, particulièrement, les jeunes qui y sont nés. Les enfants qui sont nés au début de cette occupation ont désormais 40 ou 41 ans. Soit quarante ans d’une vie difficile. Je voulais vraiment leur apporter l’espoir que ce n’est pas la fin du monde pour eux.» Les Marocains n’ont pas digéré le terme «occupation», utilisé à juste titre par le premier responsable de l’Organisation des Nations unies.
    R. Mahmoudi
  • Le Conseil de l’UE refuse de répondre aux questions «hypothétiques»

    Le Conseil de l’Union européenne (UE) a refusé de commenter les procédures judiciaires dans l’affaire de l’appel introduit suite à l’annulation en décembre dernier de l’accord agricole entre l’UE et le Maroc par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), qualifiant les questions de certains eurodéputés sur le sujet d’«hypothétiques».
    Le Conseil ne fait pas de commentaires sur des procédures judiciaires en cours et il n’a pas pour politique de répondre à des questions hypothétiques», a-t-il écrit dans sa réponse à une eurodé- puté. La chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, avait réitéré dernièrement l’attachement de l’UE à la légalité internationale, affirmant que l’Union se conformera à la décision du Tribunal européen qui a annulé l’accord agricole entre l’UE et le Maroc conclu en 2012 au motif qu’il s’appliquait au Sahara occidental occupé. 
    La CJUE a relevé également dans son jugement que le Conseil de l’UE a manqué à son obligation de vérifier si l’exploitation des richesses naturelles du Sahara occidental se fait ou non au profit de la population de ce territoire. «Conformément à la décision du tribunal, l’UE tentera de recueillir des informations sur les points soulevés, à savoir les avantages de l’accord agricole pour la population locale (sahraouie) et l’utilisation des ressources naturelles», a indiqué la Haute représentante de l’UE aux Affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, dans une réponse écrite à certains eurodéputés qui s’interrogeaient sur les mesures à prendre si la Cour de justice de l’UE (CJUE) venait à rejeter l’appel introduit par le Conseil des Affaires étrangères de l’UE. 
    Le Conseil de l’UE a décidé, le 14 décembre dernier, de former un pourvoi à la suite de l’arrêt du Tribunal européen annulant l’accord agricole entre l’UE et le Maroc. Le Conseil avait envisagé, au départ, de demander l’introduction de mesures provisoires sous la forme d’une suspension de l’exécution de l’arrêt afin d’assurer la sécurité juridique complète concernant les effets de l’accord, en attendant la décision finale de la Cour de justice. 
    Cependant, le Commissaire européen à l’Agriculture et au développement rural, Phil Hogan, a affirmé récemment que l’appel, introduit par le Conseil de l’UE suite à l’annulation de l’accord agricole UE-Maroc par la CJUE est «non suspensif». Autrement dit, les produits originaires du Sahara occidental commercialisés auparavant sous le label frauduleux de «fabriqué au Maroc» ne peuvent plus entrer sur le marché de l’UE en vertu de la décision du Tribunal européen. 
    M. Hogan qui répondait à l’eurodéputé Salvatore Domenico Pogliese au nom de la Commission européenne avait assuré également que «l’UE travaille en vue d’une éventuelle régularisation de l’accord annulé, conformément aux exigences fixées par le Tribunal de l’UE», confirmant des informations faisant état, dès le début de l’année, de la volonté de l’UE de réviser l’accord agricole controversé conclu avec le Maroc.
  • Dépit et signes de panique au Maroc : le Roi s’attaque à Ban Ki-moon

    Il faut croire que la panique est telle à Rabat , que le Maroc se croit obligé de s’en prendre au secrétaire général des Nations unies, Ban KI moon, qui vient d’achever une visite à Alger, dans les camps de réfugiés sahraouis et à Bir Lahlou, en territoire libéré sahraoui, ou non seulement il a rappelé au Monde la tragédie oubliée du peuple sahraoui, son territoire colonisé et occupé par le Maroc au mépris des résolutions de l’Onu et son engagement à agir avant la fin de son mandat pour débloquer une situation de statu quo sciemment voulue par le Maroc.
    La réaction du Maroc est d’autant plus ridicule qu’il fait un mauvais procès à Ban Ki-moon, inflexible et surtout incorruptible que le Maroc n’a pu en dépit des pressions de ses amis et son lobby aux Nations unies –Et notamment la mission diplomatique d’un pays membre du Conseil de Sécurité devenue au yeux de tous l’appendice de la mission marocaine –détourner le SG de l’Onu de son but.
    Le Maroc n’a pu corrompre M Ban comme il l’a fait avec l’un de ses prédécesseurs à qui il avait offert entre autres un somptueux appartement à Madrid où ces hauts fonctionnaires onusiens achetés par l’ambassadeur de sa majesté à Geneve puis à New York . Alors il recours à l’insulte et à l’invective à l’encontre d’un SG intègre qu’il a refusé de recevoir au prétexte d’un Roi absent, alors qu’il inaugure à tour de bras des réalisations. Mais qu’est-ce qui fait réagir furieusement le Maroc dont la démarche se confond avec son allié israélien, le défi perpétuel de l’Onu et des institutions internationales ou la certitude d’être protégé par ses Parrains ?
    Ainsi Rabat croit-il pouvoir s’appuyer sur l’utilisation à juste titre du mot «occupation» par le secrétaire général de l’Onu pour réagir comme une bête. Selon un communiqué d’une rare virulence contre Ban Ki-moon suite à ses déclarations sur la question sahraouie, le Makhzen se dit «stupéfait» par ce qu’il qualifie de «dérapages verbaux». Il faut croire que le Palais royal qui gère exclusivement le dossier du Sahara occidental, se montre ébranlé et constate qu’il ne lui sert à rien de continuer dans le défi permanent et l’aveuglement . D’autant que Rabat, oublie qu’aucun pays ne lui reconnaît une quelconque souveraineté sur un territoire non autonome dont le peuple doit s’autodéterminer. Est la visite historique et sans précédent de Ban Ki-moon dans les territoires sahraouis libérés de M Ban qui a secoué le Makhzen, parce que le SG a pris date et que son successeur sera forcément obligé d’en tenir compte. Sans parler du rapport attendu de M Ban, qui risque d’être très sévère pour un régime qui se croit tout permis ?
    La réaction du Maroc et ses gros mensonges comme ses « résolutions « de l’Onu inventées de toute pièce qui parlent de la « marocanité du Sahara » est le signe patent d’ échecs successifs et répétés d’une diplomatie aux abois qui se fonde sur la corruption, l’achat des consciences et le mensonge. Tout comme les peuples qui se sont libérés du joug colonial, le peuple sahraoui est plus que jamais déterminé à conquérir son indépendance, malgré toutes les tentatives perfides du régime monarchique de Rabat de retarder le règlement de ce problème par les voies légales. Pour camoufler cet énième flop de la diplomatie marocaine, le Makhzen accuse le secrétaire général des Nations unies de «complaisance injustifiée» et dénonce des «propos inappropriés politiquement» et «inédits dans les annales de ses prédécesseurs», voire «contraires aux résolutions du Conseil de sécurité» (sic). Par ces gesticulations, Rabat cherche à culpabiliser Ban Ki-moon, dont les «propos outrageux blessent les sentiments de l’ensemble du peuple marocain», est-il souligné dans le communiqué du Makhzen, repris par l’agence de presse officielle du Palais et par un site algérien de plus en plus complaisant vis-à-vis du Maroc. Faute d’arguments, le Maroc tente de retourner la situation et surtout de cacher la vérité à son peuple matraquée par les médias du Roi . Il prétend que Ban Ki-moon «s’est départi de sa neutralité, de son objectivité et de son impartialité» et s’en prend a notre pays accusé d’avoir «manipulé» et «instrumentalisé» le secrétaire général de l’Onu. En déclarant que la Minurso «est prête pour organiser le référendum d’autodétermination si les deux parties sont d’accord», et que «de vraies négociations n’ont pas encore commencé», Ban Ki-moon a piégé Rabat. Dès lors, la fiction de l’autonomie d’une invention néocoloniale, comme «seule solution crédible et réaliste» comme se plaît à le répéter le quai d’Orsay n’a aucune consistance et ne peut tromper personne. Le Maroc ne trouve plus à ses côtés qu’une monarchie déclinante et archaïque pour le soutenir et promettre des investissements qui ne se feront pas comme le milliards promis et jamais versés. Ou encore un écrivain mensualisé par le Makhzen qui ne rate pas une occasion pour voler à son secours et qui croit pouvoir donner des leçons à Ban KI moon, à qui ne ne peut dicter la conduite .
    M. Bendib
  • Maroc: Tentations et représailles pour manifester contre Ban Ki Moon

    Le régime monarchique de Rabat fait appel a sa population pour participer dans une manifestation prévu aujourd’hui, 13 Mars 2016, au capital du Maroc, Rabat. Cette marée humaine qui comptera des centaines de milliers de participants est destinée à lancer un message de dénonciation contre les propos de Ban Ki Moon qui a décrit le Sahara Occidental un territoire occupé. Une description a fortement ébranlé le Makhzen qui a réagi en des termes acerbes à son encontre. Pourtant, pour rassembler ce grand nombre de manifestants, le régime monarchique de Rabat, le Makhzen, a fait recours à ses méthodes démoniaques de tentations et représailles. 
    En effet, ce n’est que dans telles manifestations orchestrées par le Makhzen que le transport devient gratuit avec des enveloppes variants de 500Dh a 2000Dh. Dans les villes du Sahara Occidental occupé, les gens sont tentés par des vols gratuits aller-retour et 500Dh et plus à mains propres, et ou cas de refus c’est la salaire de subvention donnée à la fin de chaque mois aux sahraouis et les colons marocains ‘Cartia’ qui sera en jeu. 
    Jamila, une femme sahraouie, qu’on l’a forcé de prendre part dans cette démonstration, s’indigne sur la façon avec laquelle les agents du Makhzen l’ont menacé. “Ils m’ont dit que je vais perdre mon ‘cartia’ si je ne participe pas dans cette manifestations. J’ai des enfants et mon mari est mort et je suis la seule source pour mes petits enfants’ disait-elle dans un témoignage poignant, les larmes aux yeux. Pour rappel, le territoire du Sahara occidental est maintenu chaque année sur la liste des territoires non-autonomes de l’ONU, examinée par la 4e commission de l’Assemblée générale, chargée des affaires de décolonisation. Un statut qui garantit aux habitants de ces territoires l’exercice du droit à l’autodétermination. 
    La description de Ban Ki Moon du territoire du Sahara Occidental comme occupé entre, donc, dans le même cadre judiciaire onusien (résolution 1514) que le Maroc lui même a ratifié dans les années 60 par rapport aux territoires non-autonomes incluant le territoire du Sahara Occidental. La résolution qui donne le droit du peuple sahraoui a disposer de lui-même et que la Court Internationale de Justice a ultérieurement confirmé en 1975.
  • Le Maroc lance sa guerre numérique

    Le royaume de Mohamed VI qui se retrouve présentement au box des accusés par rapport au dossier du Sahara occidental en se mettant même dos à le SG de l’ONU, a décidé de riposter pour se sortir de cette position très délicate. Comment ? En lançant une sorte de guerre numérique et virtuelle sous forme de propagande massive sur les réseaux sociaux à propos du Sahara occidental et pourquoi pas recourir aux cyber-attaques. Pour ce faire, le royaume de l’intrigue va recruter et former une «armée» de 5000 jeunes activistes marocains qui vont apprendre à répandre la propagande du makhzen et sans doute a attaquer le principal soutien de la cause sahraouie, l’Algérie.Ce programme de formation officiel est présenté par le ministre de la communication de sa majesté, Mustapha El-Khalfi comme un «plaidoyer numérique sur la cause nationale dans le conflit au Sahara Occidental». Il a fait savoir que l’objectif de ce programme est «la défense de la cause nationale dans le monde numérique, et ceci, avec une stratégie de communication très poussée». Ce programme s’apparente à une opération de mobilisation nationale puisque ce ministre précise qu’il va concerner les «jeunes des partis politiques». Mieux encore, ils doivent être issus de «toutes régions du royaume».Leur mission ? «Défendre et promouvoir la cause nationale dans le monde numérique». Ces 5 000 jeunes combattants virtuels vont ainsi apprendre les «stratégies et les différentes techniques de contrôle et de manipulation dans les réseaux sociaux». Ce sont en quelque sorte des brigades du Net qui vont s’employer a diffuser la propagande du makhzen sur la prétendue « marocanité» du Sahara occidental, mais aussi de lancer des attaques contres les sites des pays soutenant la cause sahraouie. Autant dire que l’Algérie sera la cible privilégiée de ces brigades du Net de Mohamed VI, incapables de convaincre le monde sur sa colonisation du Sahara occidental. L’Algérie est en effet le meilleur ennemi du Maroc tant elle n’a jamais renoncé à sa position de principe de soutien au droit du peuple sahraoui à son autodétermination. Il semble bien que cette riposte virtuelle du Makhzen fait suite à la tournée du SG de l’ONU Ban Ki-moon dans la région où il s’était même rendu dans les camps des réfugiés sahraouis. M Ban a pu constater de visu les souffrances des Sahraouis et leur détermination à lutter pour l’indépendance de leur pays. Rabat qui a été terriblement choqué par cette visite mais surtout les mots lâchés par Ban Ki-moon, notamment «occupation», a même rendu public un communiqué vitriolé contre le SG de l’ONU accusé d’être «impartial».Une accusation balayée jeudi par un autre communiqué des services de Ban Ki-moon ayant rappelé que la mission de son Envoyé personnel n’est rien d’autre que l’organisation d’un référendum d’autodétermination conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité. Ban Ki-moon a promis également d’organiser en juin une conférence des donateurs pour venir en aide aux réfugiés sahraouis.C’est dire que le Makhzen va redoubler de férocité dans sa vaine tentative de se transformer de bourreau en victime.
    Imane B
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