Catégorie : Non classé

  • Kosmos Energy annonce une découverte importante de gaz au large des cotes du Sénégal

    Le Calame – La Société étend son taux de réussite de 100 pour cent au large de la Mauritanie et du Sénégal Kosmos Energy (NYSE : KOS) annonce aujourd’hui que son puits d’exploration Teranga-1, situé dans la zone offshore du Sénégal, a réalisé une découverte significative de gaz. 
    Situé dans le Bloc Cayar Offshore Profond, à environ 65 kilomètres au Nord-Ouest de Dakar, dans presque 1 800 mètres d’eau, le puits Teranga-1 a été foré jusqu’à une profondeur totale de 4 485 mètres. 
    Le puits a rencontré 31 mètres (102 pieds) de zone productrice nette gazéifère dans un réservoir de haute qualité, dans le cible du Cénomanien inférieur. Les résultats du puits confirment qu’une zone utile gazéifère prolifique « in-board »s’étend approximativement 200 kilomètres, du puits Marsouin-1 en Mauritanie, jusqu’à la zone de Grand Tortue sur la frontière maritime, au puits Teranga-1 au Sénégal.
    Kosmos a maintenant foré cinq puits fructueux consécutifs d’exploration et d’évaluation dans cette zone utile, avec un taux de succès de 100 pour cent. Au cours de ces cinq forages, au Sénégal et en Mauritanie, la société a découvert une ressource brute d’environ 25 billions de pieds cubes, valeur moyenne espérée (« P Mean »), et estime que la zone utile pourrait contenir plus de 50 billions de pieds cubes de ressources potentielles.
    Andrew G. Inglis, le Président-Directeur Général, a dit, « Notre succès continu de l’exploration démontre que nous avons ouvert un bassin à l’échelle super-major dans la zone offshore de la Mauritanie et du Sénégal, avec un potentiel de ressources à l’échelle mondiale. 
    Etant donné l’échelle et la qualité de la ressource gazière découverte le long de la tendance « in-board », notre priorité est de conduire cette ressource jusqu’au développement. Notre schéma prévisionnel de recherche est de faire mûrir les deux tests indépendants avec le potentiel pétrolier dans le nord de la Mauritanie et dans la zone « hors-bord» de la Mauritanie et du Sénégal, en vue du forage en 2017. »
    Kosmos fournira davantage d’informations sur la découverte de gaz de Teranga-1 lors de sa conférence téléphonique pour discuter de ses résultats pour le premier trimestre 2016 le lundi, 9 mai 2016, à 11h00, heure avancée de l’Est. La conférence téléphonique sera accessible par téléphone et par webcast. 
    Numéros à composer depuis l’extérieur :
    U.S. / Canada : +1.877.407.3982+1.877.407.3982 FREE
    International : +1.201.493.6780+1.201.493.6780
    Webcast :
    investors.kosmosenergy.com
    Kosmos détient une participation de 60 pour cent dans le puits Teranga-1, aux côtés de Timis Corporation Limited, qui détient une participation de 30 pour cent, et Société des Pétroles du Sénégal (Petrosen), qui détient une participation de 10 pour cent. Depuis 2014, Kosmos détient des droits de mener des travaux de recherche dans les zones des permis de Saint-Louis Offshore Profond et de Cayar Offshore Profond, en vertu de contrats de partage de production avec le Gouvernement du Sénégal.
    Concernant Kosmos Energy
    Kosmos Energy est une des plus grandes sociétés indépendantes d’exploration et de production de pétrole et de gaz, dont l’intérêt se porte principalement sur les zones frontalières et en émergence le long de la Marge Atlantique. 
    Nos actifs comprennent une production existante et d’autres projets de développement majeurs au large des côtes du Ghana, ainsi que des permis de recherche avec un important potentiel d’hydrocarbures au large des côtes de la Mauritanie, du Portugal, de São Tomé et Príncipe, du Sénégal, du Suriname, du Maroc, et du Sahara Occidental. 
    En tant que société éthique et transparente, Kosmos s’engage à faire les choses de la bonne manière. Les Principes de Conduite des Affaires de la Société expriment notre engagement à la transparence, à l’éthique, aux droits de l’homme, à la sécurité et à l’environnement. 
    Vous pourrez en apprendre davantage sur cet engagement dans le Rapport de 2014 sur la Responsabilité d’Entreprise de Kosmos. Kosmos est cotée à la bourse deNew York Stock et est négociée sous le symbole « KOS ». Pour davantage d’informations, visiter www.kosmosenergy.com.
    Déclarations Prospectives
    Le présent communiqué de presse contient des déclarations prospectives dans le sens de la Section 27A de la Securities Act de 1933 et de la Section 21E de la Securities Exchange Act de 1934. Toutes déclarations, autres que des énoncés de faits historiques, comprises dans le présent communiqué de presse, qui font référence à des activités, événements ou développements qui pourraient avoir lieu selon l’attente, l’estimation ou l’anticipation de Kosmos, sont des déclarations prospectives. 
    Les estimations et déclarations prospectives de Kosmos s’appuient principalement sur ses attentes et estimations actuelles pour ce qui est des futurs événements et tendances, affectant ou pouvant affecter ses affaires et activités.
    Bien que Kosmos soit d’avis que ces estimations et déclarations prospectives sont basées sur des hypothèses raisonnables, elles comportent des risques et des incertitudes, et elles sont énoncées au vu des informations actuellement disponibles à Kosmos. Les mots « anticiper », « croire », « prévoir », « s’attendre à », « envisager », y compris l’emploi du futur, ou des mots similaires, lorsqu’il sont utilisés dans le présent communiqué de presse, permettent d’identifier les déclarations prospectives.
    De telles déclarations comprennent de nombreux hypothèses, risques et incertitudes, dont une grande partie sont hors du contrôle de Kosmos, de sorte que les résultats réels peuvent différer des résultats implicites ou explicites exprimés par les déclarations prospectives. 
    Davantage d’informations sur lesdits hypothèses, risques et incertitudes sont disponibles dans les documents déposés par Kosmos auprès de la Securities and Exchange Commission (« SEC »). Kosmos ne s’engage aucunement et n’a pas l’intention de mettre à jour ou de corriger ces déclarations prospectives pour refléter des événements ou des circonstances qui surviendraient après la date du présent communiqué de presse, sauf si une loi applicable l’exige.
    Le lecteur est donc prié de ne pas accorder une confiance exagérée à ces déclarations prospectives, qui ne sont valides qu’à la date du présent communiqué de presse. Toutes déclarations prospectives sont présentées, dans leur intégralité, sous réserve du présent avertissement. ###
    Contact : Service des Relations avec les Actionnaires
    Neal Shah
    +1-214-445-9628+1-214-445-9628
    nshah@kosmosenergy.com
    Rhys Williams
    +1-214-445-9693+1-214-445-9693
    rwilliams@kosmosenergy.com
    Service des Relations Médias
    Thomas Golembeski
    +1-214-445-9674+1-214-445-9674
    tgolembeski@kosmosenergy.com
  • RÉDUITE À TROIS PAYS RÉUNIS À TUNIS – Quel avenir pour l’UMA?

    C’est dire si les statuts de l’instance sont caducs puisque 27 ans après, on en est au même statu quo ante.
    Le Tunisien Taïeb Baccouche a été nommé nouveau secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe en succession à Habib Ben Yahia à la faveur de la 34e session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Union du Maghreb Arabe (UMA) qui s’est tenu à Tunis, jeudi dernier. Cette décision a été approuvée à l’unanimité par les participants, à savoir le ministre tunisien des Affaires étrangères Khemaïes Jhinaoui, le vice-ministre libyen aux Affaires étrangères Mohamed Tahar Sayala, le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue arabe Abdelkader Messahel et de l’ancien secrétaire général de l’UMA, Habib Ben Yahia. Cet ancien secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (Ugtt), qui fut également ministre de l’Education et porte-parole du gouvernement entre le 17 janvier et le 24 décembre 2011 (successivement aux gouvernements Mohamed Rached Ghannouchi et Béji Caïd Essebsi) puis, ministre des Affaires étrangères dans le premier gouvernement Essid, de février 2015 à janvier 2016, connaît bien les rouages et les missions toutes platoniques de cette instance qui est maintenue contre vents et marées, pour sa symbolique.
    Les participants aux travaux de cette 34e session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Union du Maghreb Arabe (UMA) «ont mis l’accent sur la nécessité de poursuivre l’action commune pour la consolidation de l’édifice de l’UMA, en vue de faire face aux risques menaçant la région dont le terrorisme», comme l’a rapporté l’APS.
    Mais le message essentiel est intervenu, la veille même de la réunion, lorsque Abdelkader Messahel a évoqué une proposition de l’Algérie qui souhaite la révision du système et des structures de l’Union du Maghreb arabe (UMA), insistant sur la nécessité de l’adapter aux mutations en cours et de lui permettre de relever les défis régionaux et internationaux actuels.
    La région qui a connu d’importants bouleversement, depuis 2011, avec le soi- disant printemps arabe, et fait face à plusieurs maux tels que le terrorisme, la migration clandestine et le trafic de drogue, attend, depuis deux décennies au moins, la concrétisation des objectifs initialement assignés à l’UMA qui, c’est certain, avait suscité une attente et une aspiration majeures des peuples concernés.
    C’est dire si les statuts de l’instance sont caducs puisque, 27 ans après, on en est au même statu quo ante, alors que les mutations ont été nombreuses, aussi bien pour le Maghreb lui-même que pour les relations internationales dans leur ensemble.
    Relancer l’UMA est d’ailleurs une utopie, dans le contexte actuel, si ce n’est à travers l’approfondissement des échanges économiques entre les trois pays qui tentent de ramer à contre-courant, à savoir l’Algérie, la Tunisie et la Libye, les deux autres membres ayant en quelque sorte fait sécession par leur politique de la chaise vide, leurs visées latentes étant de saboter systématiquement tous les efforts qui contribuent à revitaliser une UMA condamnée à souffrir de l’offense faite au peuple sahraoui avec la bénédiction de l’ancienne puissance coloniale française.
  • Rencontre de soutien à la lutte des peuples palestinien et sahraoui à Alger

    Une rencontre de soutien à la lutte des peuples palestinien et sahraoui a été animée hier à Alger par des intellectuels algériens, sahraouis et palestiniens, portant notamment sur « l’écho mondial » de la révolution algérienne et les mouvements de libération en Palestine et au Sahara occidental. 
    Les participants à cette rencontre, organisée à l’occasion du 71e anniversaire des massacres du 8 Mai 1945, ont souligné la nécessité de poursuivre le soutien aux peuples sahraoui et palestinien et de faire face au « nouveau plan colonial sioniste et occidental visant le monde arabe ». 
    A cette occasion, le représentant du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), Mohamed Salah, a estimé que « ce qui se passe actuellement dans le monde arabe s’inscrit dans le cadre d’un nouveau plan colonial occidental et sioniste qui vise notamment à saper le projet national palestinien ». 
    Pour sa part, le représentant du Front Polisario, Mohamed Amine, a indiqué que la révolution algérienne « est une source d’inspiration d’autres peuples opprimés », à l’instar des peuples sahraoui et palestinien, a-t-il soutenu.
  • Ghoul met en garde contre les manipulations du Maroc

    Le président de TAJ, Amar Ghoul a affirmé que l’Algérie refuse catégoriquement que le Royaume Chérifien soit l’arme avec laquelle on frappe la région Arabe et le nord d’Afrique. Ce dernier a même exprimé sa grogne contre les médias marocains qui s’acharnent à semer la zizanie.
    Lors de son discours prononcé en marge de la journée de solidarité avec le peuple sahraoui organisée samedi à Alger, M.Ghoul a dénoncé l’entêtement atypique du makhzen qui «use et abuse de manœuvres dilatoires» dans le sillage d’une fuite en avant qui n’a d’autres objectifs que celui de se conformer à la légalité internationale.
    Ghoul a, par ailleurs, adressé quelques piques à l’endroit du régime marocain, en dénonçant les visées expansionniste du makhzen et ses tentative répétées d’attenter à l’intégrité territoriale des pays du voisinage, comme il a fait, par le passé, avec la Mauritanie et même avec l’Algérie, a-t-il précisé.
    M. Amar Ghoul, président de TAJ a assuré que la question du Sahara Occidental « est avant tout une question d’occupation et de décolonisation » soulignant que le statut quo au Sahara Occidental représente « une réelle menace sur la stabilité de la région.
    Il a appelé à « accorder un intérêt particulier à cette cause qui concerne toute la région mettant en garde contre la persistance de la pression, de l’entêtement et de l’occupation sur fond de détérioration de la situation des droits de l’Homme des Sahraouis qui pourrait conduire à une situation explosive dans le continent.
  • Le Makhzen prépare-t-il un mauvais coup contre la mission de l’ONU au Sahara Occidental et l’Algérie ?

    Le Maroc joue avec le feu depuis qu’il a été malmené au Conseil de sécurité à travers la résolution 2285 prolongeant jusqu’à fin avril 2017 la mission de la Minurso, et à l’Union européenne dont la Cour de justice a rendu un arrêt qui annule l’accord agricole UE-Maroc signé en 2012. 
    Des sources très au fait du dossier le confirment à travers deux séries d’informations importantes et corroborées. L’une concerne la diffusion par Al-Jazeera d’un enregistrement audio d’un certain Adnane Al-Sahraoui qui active dans la nébuleuse terroriste au Sahel. Celui-ci menace d’attaquer la Minurso et les lieux touristiques au Maroc. 
    Le scenario élaboré dans les laboratoires de la DGED, les services secrets marocains depuis quelques années déjà, veut présenter le Polisario comme complice des groupes terroristes. Après le coup du mail reçu par Hillary Clinton dans lequel son conseiller se basant sur une source français lui affirme que Bouteflika est de mèche avec Belmokhtar et la propagation de cette intox par le Makhzen, l’Algérie doit s’attendre à d’autres coups tordus. 
    Selon une autre source basée au Mali, les Marocains redoublent d’activité actuellement pour saboter les accords de paix inter-maliens conclus récemment en Algérie. Nos sources affirment que le Makhzen va jusqu’à «mobiliser» une «armée» de péripatéticiennes au plus près des forces spéciales américaines et des militaires français. 
    Cette opération de sabotage serait financée par les monarchies du Golfe qui disposent de relais à Gao – où sept diplomates algériens furent enlevés – et sur la frontière mauritanienne. Une autre information fait savoir que le groupe terroriste dénommé Mujao a été créé par les services marocains. 
    Le timing choisi pour commanditer l’enregistrement diffusé par Al-Jazeera, menaçant la Minurso, porte la signature de la DGED. Cela annonce des coups tordus pour pousser au départ de la mission onusienne dont les membres seraient ainsi menacés. Cela vise aussi à dissuader les Etats d’envoyer leurs ressortissants au «casse-pipe». 
    Le temps presse pour le Makhzen, car dans trois mois à peine, la question de la mission onusienne en charge de la surveillance du dossier sahraoui va revenir devant Conseil de sécurité et la France va se retrouver bien isolée cette fois-ci face aux Américains, aux Britanniques, aux Russes et même peut-être aux Chinois qui vont suivre pour exiger le retour de la composante civile et politique de la Minurso. Mohammed VI, qui affirmait que sa décision – de renvoyer la Minurso – était irrévocable et qui risque ainsi de perdre la face et paraître minable aux yeux de ses sujets, tenterait le diable en s’adonnant à des actions aventuristes désespérées. 
    Une telle option est d’autant plus envisageable, notent nos sources, que le Makhzen encourt le risque que la nécessité d’étendre la mission de la Minurso à la supervision du respect des droits de l’Homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental soit enfin reconnue de telle façon qu’elle devienne effective. Les voix de parlementaires et de personnalités politiques en Europe ne cessent de s’élever dans ce sens. 
    Les événements qui ont entouré la question du Sahara Occidental, ces derniers mois, ont ramené le Maroc à la case départ du conflit. La preuve est dans le maintien de la Minurso et le rappel de sa mission consistant en la préparation d’un référendum d’autodétermination du peuple du Sahara Occidental. 
    Cette nouvelle situation met le Maroc dans l’isolement total et même ses soutiens les plus inconditionnels, comme la France, montrent une gêne évidente qui laisse envisager l’éventualité que la fiction de la solution de l’autonomie avancée, en désespoir de cause, par Rabat, soit progressivement abandonnée sous la pression américaine. 
    Dans ces conditions, qui indiquent des perspectives très sombres pour le Maroc avec la probabilité de plus en plus forte que le Sahara Occidental obtienne son indépendance, le Makhzen pourrait être tenté par la politique du pire, c’est-à-dire la provocation contre le personnel de l’ONU à travers la Minurso, voire contre l’Algérie.
    Houari Achouri
  • L’Algérie appelle à réviser «l’acte constitutif de l’UMA»

    Tout en appuyant la question du Sahara occidental et la stabilité en Libye 
    L’Algérie appelle à réviser «l’acte constitutif de l’UMA»
    Les travaux de la 34e session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Union du Maghreb arabe (UMA), à laquelle l’Algérie a pris part, représentée par le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, se sont clôturés hier, à Tunis. Cette session qui devait se pencher sur une évaluation objective et globale du bilan de l’action maghrébine et les moyens de la renforcer pour relever les défis et répondre aux aspirations des peuples de la région, a également été une occasion d’approfondir la concertation et la coordination entre les pays membres de l’UMA concernant les questions politiques, régionales et arabes d’intérêt commun. Elle a été également l’occasion pour l’Algérie de réitérer sa proposition de revoir le système, les structures et l’acte constitutif de l’UMA mais aussi de rappeler que la question du Sahara occidental est une affaire de décolonisation. A ce propos justement, en marge des travaux de la rencontre, M. Messahel a tenu à réaffirmer la position de l’Algérie à l’égard de la question du Sahara occidental qui constitue «une affaire de décolonisation» et une question qui «relève de l’ONU», ajoutant que «que toutes les résolutions onusiennes affirment qu’il s’agit d’une question de décolonisation inscrite sur la liste des pays non autonomes depuis 1963, qui sera traitée sur cette base». Sur la Libye, le ministre, qui a estimé que les pays du Maghreb doivent soutenir ce pays, a exprimé le souhait que Tripoli abrite dans les semaines à venir la prochaine session des pays du voisinage. «Le plus important aujourd’hui est la sécurité et la stabilité de la Libye», a déclaré M. Messahel pour qui le transfert à Tripoli du conseil présidentiel du gouvernement d’union nationale libyen «est le couronnement des efforts de l’Algérie en faveur d’une solution politique pacifique». Le ministre a également réitéré, dans son discours à l’ouverture des travaux, «la disponibilité de l’Algérie à œuvrer de concert avec les institutions libyennes pour relever tous les défis politiques, sécuritaires et économiques et relancer les mécanismes de coopération entre les deux pays. De même que son engagement à continuer à soutenir ce pays frère», affirmant que c’est «le couronnement des efforts que l’Algérie n’a eu de cesse de consentir en faveur d’une solution politique pacifique à même de réaliser la sécurité et la stabilité en Libye et dans les pays voisins». M. Messahel a appelé les partenaires internationaux à soutenir ce gouvernement et a également réaffirmé le soutien constant de l’Algérie aux efforts de l’envoyé du Secrétaire général de l’ONU en Libye, Martin Kobler, pour faire avancer le processus de règlement politique et conforter les acquis réalisés et les efforts onusiens en faveur de la stabilité et la sécurité dans l’espace régional et arabe. Revenant sur l’Union du Maghreb arabe, le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabe a appelé à entreprendre «rapidement un processus de réforme véritable qui passe par une modernisation globale des structures, la révision des mécanismes et du mode de fonctionnement». Il s’agit, a-t-il poursuivi, de «réviser tous ses instruments juridiques y compris l’acte constitutif de l’UMA». «L’UMA doit emboîter le pas aux autres ensembles régionaux qui ont réussi», a estimé M. Messahel qui affirme que «la situation ne prête pas à optimisme» d’où, a-t-il dit, «l’urgence de redoubler d’efforts et de rattraper le temps perdu afin de concrétiser les objectifs qui sont la raison d’être de l’UMA». Le ministre a rappelé le contexte régional critique et les «menaces sécuritaires inédites» qui pèsent sur la région avec, «en tête, la prolifération du terrorisme et du crime organisé». «La réponse à ces menaces reste tributaire de la capacité des pays de l’UMA à s’adapter aux mutations régionales et internationales et l’intensification de leur coordination dans le cadre d’une stratégie maghrébine globale qui tienne compte des dimensions sécuritaire et de développement et consacre les valeurs de modération», a encore soutenu M. Messahel, invitant les pays du Maghreb à une action commune qui consacre le concept d’intégration économique sur la base d’une approche pragmatique graduelle en prélude à une action régionale commune. L’appel lancé par M. Messahel a été partagé par les participants, qui ont également mis l’accent sur la nécessité de poursuivre l’action commune pour la consolidation de l’édifice de l’UMA, en vue de faire face aux risques menaçant la région dont le terrorisme. «La recrudescence des menaces sécuritaires, les nombreux défis transfrontaliers dus à la propagation du terrorisme, au trafic d’armes et de drogue et la situation financière difficile imposée par la crise économique mondiale exigent des pays de l’UMA d’unifier leurs rangs et de conjuguer leurs efforts», a indiqué d’ailleurs, le Secrétaire général sortant de l’UMA, Lahbib Benyahia. Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Khemaïes Jhinaoui, a exprimé, pour sa part, l’attachement de son pays à l’UMA «en tant que choix stratégique», appelant à œuvrer avec les pays de l’UMA à «impulser un nouveau souffle au processus maghrébin de façon à répondre aux aspirations des peuples de la région». Le délégué du Conseil présidentiel libyen, Mohamed Siyala, a salué les efforts des Etats de l’UMA et leur soutien au rétablissement de la sécurité et de la stabilité en Libye, appelant à la nécessité d’intensifier l’action commune entre les pays de l’UMA. La ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération chargée des Affaires maghrébines, africaines et des Mauritaniens établis à l’étranger a indiqué que les défis imposés par les situations régionales et internationales exigeaient des pays de l’Union davantage d’efforts pour faire face aux risques et réaliser les aspirations des peuples de la région. La ministre déléguée auprès du ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, Mme Mbarka Bouaida, a souligné la nécessité de conjuguer les efforts des pays de l’UMA notamment dans le domaine économique.
    H. Y./APS
  • Sahara occidental : la honte d’une Espagnole

    par Rosa Montero, El Pais, 3/5/2016
    Original: Vergüenza
    Traduit par Fausto Giudice, Tlaxcala 
    Ils sont 125 000 et vivent depuis 40 ans dans des camps de réfugiés. La mort du Sahraoui Brahim Saika ravive une lutte oubliée.
    Au fond du puits de notre oubli. C’est là que sont les Sahraouis. Je viens de lire que le 15 avril le syndicaliste sahraoui Brahim Saika, 32 ans, est mort dans un hôpital à Agadir (Maroc). Brahim avait été arrêté le 1er avril en sortant de son domicile pour participer à une manifestation pacifique. « Il a été emmené au poste de police de Guelmim, où il a été torturé pendant des heures », rapporte la délégation sahraouie en Espagne. Brahim a alors décidé de commencer une grève de la faim pour protester contre les mauvais traitements. Je suppose qu’ils l’ont laissé en très mauvais état, puisque seulement cinq jours plus tard, il était dans des conditions si graves qu’il a été transporté à l’hôpital. Jeune et fort, il est mort à une vitesse inhabituelle, et les autorités ont apparemment refusé de le faire autopsier. J’écris ces lignes quatre jours après son décès, et pour le moment la nouvelles n’est presque pas sortie dans les médias, à part quelques sites. J’imagine le pauvre Brahim recourant à la seule arme extrême de lutte dont il disposait, la mort par inanition, en espérant que ce dernier cri d’angoisse et de dénonciation serait finalement entendu. Mais même son agonie n’a pas réussi à nous atteindre.
    Maintenant, c’est moi qui ai envie de crier en écrivant ceci, parce que chez moi aussi, les Sahraouis s’étaient presque effacés de la mémoire; et ceci bien que je sois allée à plusieurs reprises dans les camps de réfugiés, que je me soie toujours sentie très proche de leur cause, et que j’aie écrit une vingtaine de reportages et d’articles à leur sujet. Mais les années passent comme une pluie de plomb, et l’implacable politique marocaine de répression et d’écrasement, de concert avec l’indifférence épouvantable de la communauté internationale, ont réussi à enterrer vivant ce petit peuple héroïque et tenace. Et le pire est que l’indifférence est non seulement celle des gouvernements mais aussi des organisations prétendument progressistes, car on parle beaucoup des Palestiniens, mais personne ne dit rien des pauvres Sahraouis, bien que leur situation soit encore plus critique. Bien sûr, ils sont une poignée de gens sans pétrole ni intérêt géostratégique. Personne ne semble se soucier de leur souffrance.
    Honte. J’éprouve une honte personnelle pour mon amnésie, mais surtout, je ressens une honte collective infinie, parce que c’est l’Espagne qui est à blâmer pour ce drame. Pendant près de cent ans, nous les avons colonisés avec nonchalance : pendant toute cette période, un seul Sahraoui est arrivé à l’université (il devint médecin). À la mi-1975, nous leurs avons promis l’indépendance, et les innocents Sahraouis y ont cru. Trois mois plus tard, le 14 novembre, était signé à Madrid un accord partageante le Sahara occidental entre le Maroc et la Mauritanie : « Nous avons été trahi et vendus comme des moutons ». Les Espagnols se retirèrent à toute vitesse et le Maroc a envahi le Sahara de manière brutale. Tous ceux qui pouvaient, hommes et femmes, enfants et personnes âgées, ont fui dans le désert sans nourriture et avec pour seuls bagages les vêtements qu’ils portaient, pendant que les Marocains les bombardaient au napalm. Au cours des premières semaines, des milliers d’enfants moururent de maladies et de faim. Finalement, l’Algérie leur a proposé de s’installer dans la Hamada, le désert le plus inhospitalier au monde, un enfer de pierre où seuls vivent les scorpions et les serpents. Et ils y sont toujours.
    Ils sont environ 125 000 et vivent depuis 40 ans sous des tentes provisoires de réfugiés. Sensés, pacifiques et stoïques, ils ont tout essayé sans recourir au terrorisme, et voici comment nous les avons récompensés : par une ignorance olympique de leurs droits et de leur douleur. Le Maroc a failli encore et encore aux obligations impliquées par les résolutions de l’ONU et a commis toutes sortes d’exactions, mais l’Espagne continue à embrasser ce monarque alaouite que notre couronne aime tant. Et non seulement nous n’avons jamais défendu les Sahraouis, mais nous avons aussi été le principal fournisseur d’armes au Maroc, ces armes avec lesquelles il les anéantit. Je ne veux même pas imaginer le désespoir que doivent ressentir les réfugiés, dans leur sombre conviction noire qu’il n’y a pas d’issue : « Le Maroc nous tue à petit feu ». Toute cette souffrance pourrait un jour se transformer en violence terroriste et alors nous les condamnerons et nous nous frotterons les mains. Une fois qu’ils seront devenus les méchants, notre culpabilité se dissipera.
    – See more at: http://solidmar.blogspot.com/2016/05/sahara-occidental-la-honte-dune.html#sthash.KTC7uRjK.dpuf
  • Amar Ghoul : «le Sahara occidental, un foyer de tension sciemment entretenu »

    Tous les intervenants à la rencontre de solidarité avec le peuple sahraoui que TAJ (Tajamou Amal Jazaïr) a organisée, hier, en son siège national, ont été unanimes à souligner le caractère extrêmement dangereux pour la paix dans la région et la stabilité de tous les pays composant le vaste espace s’étendant sur tout le nord du continent africain, sa partie Ouest et le Sahel, de la persistance du problème du Sahara occidental.
    Un avis que le président de TAJ n’a pas manqué d’expliciter dans son intervention. Pour Amar Ghoul, en effet, cette persistance n’est pas du tout fortuite. Mais sciemment voulue par ceux qui n’ont de cesse de démembrer cet espace. En retardant par moult artifices l’application de nombre de résolutions de l’organisation onusienne consacrant explicitement le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, ceux-ci visent, a-t-il déclaré, « à créer les conditions idoines à un basculement de la région dans la violence ». Surtout qu’un tel blocage a pour conséquence majeure « d’y entretenir sciemment un foyer de tension permanent fort préjudiciable, a-t-il ajouté, aux aspirations à l’unité et à la stabilité des peuples de la région ». Un blocage qui dure, ont rappelé tous les intervenants, parmi lesquels l’ambassadeur de la Rasd à Alger, « depuis, au moins, 1975 ». Tout en rappelant que notre pays, « contrairement à ce que tend sournoisement à accréditer le Maroc, n’est aucunement partie prenante dans le conflit », le président de TAJ a publiquement demandé à celui-ci, « de ne pas servir d’agent d’exécution au plan visant à porter atteinte à la stabilité de la région et de ne pas œuvrer, par procuration, aux desseins de l’ancienne puissance coloniale visant à recoloniser la région ». Une demande qui sonne comme une franche accusation adressée au Makhzen marocain « de n’être qu’un simple instrument entre les mains de ceux qui œuvrent au démembrement » du vaste espace arabo-sahélien. Le rôle négatif joué par le Maroc dans la région a été également mis en exergue par les autres intervenants. Aussi bien les professeurs d’université Souilah Boudjemaâ, Lazhar Maroc et Baba Essayed, ce dernier, sahraoui, que Saliha Nouasria, secrétaire nationale chargée des droits de l’Homme à la direction nationale de TAJ, Saïd Layachi, président du comité de solidarité avec le peuple sahraoui, et Boucheraya Hamoudi Sidina, ambassadeur de la Rasd à Alger, tous, ont, en effet, dénoncé la fuite en avant du Maroc dans ce conflit. Une fuite en avant d’autant plus condamnable, ont-ils déclaré à l’unanimité, que « toutes les résolutions votées par l’ONU ont consacré le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination». Cette constance dans la position de l’organisation onusienne dans la réaffirmation d’un tel droit s’est de nouveau vérifiée la fin du mois écoulé avec le vote d’une autre résolution similaire. Ce qui confirme, ont souligné les intervenants précités, l’avancée que la cause sahraouie est en train de réaliser à travers le monde. Et, par ricochet, l’affaiblissement continu de la position marocaine. Et ce, ont-ils précisé, « malgré le soutien permanent de la France aux thèses colonialistes du Makhzen ». Pour preuve de cet affaiblissement, l’ambassadeur de la Rasd a cité « le soutien de 185 pays à travers le monde à l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental, le refus des Etats-Unis d’inclure dans l’accord d’association qu’ils ont signé avec le Maroc, les territoires sahraouis, et la dénonciation, en décembre 2015, par l’Union européenne de l’accord de pêche avec (ce pays) » ; un accord qui, à titre indicatif, incluait lesdits territoires. Sauf que ces avancées ont été estimées, par tous les intervenants, « d’insuffisantes ». Pour Boucheraya Hamoudi Sidina, ambassadeur de la Rasd à Alger, « la patience des Sahraouis est à bout ». Et d’expliquer : « Depuis 25 ans, les Sahraouis ont donné l’entière préférence à la solution politique. Sans que le Maroc ne cède rien en contrepartie. C’est une situation qui ne peut pas durer indéfiniment ». Une analyse que partage entièrement le professeur Souilah Boudjemaâ. Qui n’a pas hésité, dans un court entretien que nous avons eu avec lui en marge de la rencontre d’hier, à nous déclarer que « le point de la dernière résolution sur le retour de la Minurso, bien que positif, ne vise pas à accélérer la résolution de ce conflit colonial qui a trop duré mais a pour objectif non déclaré d’éviter que l’exemple marocain de renvoi d’une mission onusienne, ne se répète ailleurs où des missions similaires existent ». De là son appel à faire du délai de trois mois donné au Maroc pour permettre un tel retour (de la Munurso), « une période de pressions politiques, aussi bien sur ce pays que sur toutes les organisations internationales, afin de faire avancer irrémédiablement la question sahraouie ». Et éviter ainsi, a-t-il laissé entendre,au vaste espace englobant la région nord-africaine, l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, « d’entrer dans une zone de turbulences d’où il ne sortira que divisé ». Une perspective contre laquelle, a déclaré Amar Ghoul, « lutte résolument l’Algérie ». D’où, a-t-il ajouté, « son engagement constant et résolu en faveur de la résolution du conflit du Sahara occidental » ; un conflit qui est d’essence éminemment colonial. Et dont la résolution passe, par conséquent et impérativement, ont soutenu tous les intervenants, « par l’exercice, par le peuple sahraoui, de son droit à l’autodétermination ». Un passage qui est, a déclaré le président de TAJ, « pour notre pays, une question de principe ». Que l’Algérie a toujours défendu. Depuis son accession à l’indépendance, a rappelé Souilah Boudjemaâ, « dans quinze conflits du genre ; certains dans son voisinage immédiat, d’autres en des contrées plus lointaines ».
    Mourad Bendris
  • Le royaume des ‘Copains et des Coquins’

    Riad de Sarkozy à Marrakech
    Sarkozy, l’Algérie et le peuple sahraoui.
    Encore une fois l’ex-président de la république française, Nicolas sarkozy, s’en prend ouvertement à l’Algérie et au peuple sahraoui. Après la bourde de Tunis, revoilà celle du Qatar. Si seulement il aimait les qataris, les tunisiens ou les marocains, à la rigueur on dirait tant pis pour ces algériens, ces têtes brûlées. Il a beau s’en prendre aux musulmans de France, Il a beau insulté l’Islam, il sera quand même reçu avec les honneurs et égards chez ceux qui se gargarisent d’appellations comme ‘Emir Al Moueminine’ , ‘Khdem el Haramaine’, etc. Ces Sultans, Rois et Emirs qui disent tirer leur légitimité de cette même religion.
    Le royaume des ‘Copains et des Coquins’
    De tous ces pays, le royaume du Maroc détient la palme d’Or de la servitude à l’occident et en particulier à la France. Qu’il le fait pour des raisons économiques afin d’attirer des investisseurs étrangers serait de bonne guerre. Mais pas à n’importe quel prix qui touche les fondamentaux d’un peuple comme la religion. Cette pratique de servitude bénéficie aussi aux saoudiens ou autres khaligis qui touchent parfois la dignité des familles.
    Les hommes politiques français sont ‘friands’ de ces générosités marocaines. Quand ils débarquent dans ce pays beaucoup de faveurs leur sont accordées: séjours à la Mamounia tous frais payés, balades dans le sud. Tout est pris en charge. D’ailleurs Beaucoup, qu’ils soient de gauche ou de droite, possèdent un riad à Marrakech: de BHL à Balkany en passant par DSK et Borloo.Riad de Sarkozy à Marrakech
    Les relations de Sarkozy président avec le royaume commencent mal puisqu’il a réservé son premier voyage officiel au Maghreb à L’Algérie. Cette ‘crise de jalousie’ marocaine s’est répétée quand Hollande nouvellement élu fait la même chose.
    Pourtant Sarkozy est un ‘nouveau venu’ dans le royaume enchanté. J.Chirac est un habitué avant lui mais il n’est pas vu de la même façon que son successeur. Outre qu’il a une position équilibrée sur le conflit israelo-palestinien et qu’il s’est opposé à juste titre à l’intervention américaine en Irak en 2003, il entretenait des relations très amicales et sincères avec Arafat le palestinien, Hariri le libanais et Bouteflika l’algérien en plus de la famille royale marocaine.
    Un personnel politique français corrompu et aux ordres.
    Il est évident que la générosité marocaine n’est pas gratuite, elle est destinée à acheter les consciences. Les hommes politiques français se mettent ainsi au service de sa majesté: Défense de la position marocaine sur la Sahara occidental aux nations-unis et au parlement européen, Mise en sourdine de toute atteinte des droits de l’homme dans le royaume, Promotion du tourisme dans le pays, etc..
    La connivence est telle que lors du soulèvement de GDEIM EZIK du mois d’octobre 2010, la télévision française, publique et privée confondue, est la seule au monde à avoir éludée l’événement pourtant important.
    Plus la ‘Lepenisation’ de Sarkozy devenait flagrante (Discours de Grenoble, Identité nationale, etc..) plus ses relations avec Alger se détérioraient.
    La défaite de 2012
    Puis vint la compagne présidentielle de 2012, où le président sortant accentue sa ‘Lepinisation’ sous l’influence de Buisson ancien militant du mouvement d’extrême droite ‘Ordre Nouveau’. Son islamophobie lui fera perdre l’élection présidentielle. Au deuxième tour de la présidentielle François Bayrou appellera à voter Hollande, dégoutté par la haine anti-musulmane de Sarkozy et on apprendra par un sondage post-electoral que 93% des musulmans ont voté contre Sarkozy.
    Au lendemain de sa défaite, Sarkozy débarquait au Maroc et sera reçu par le roi avec beaucoup d’égards, oubliant les insultes proférées durant sa campagne électorale. Une marocaine rencontrée par hasard dans un lieu commercial à Montreuil laisse échapper son indignation: « Ce type (Elle parle de sarkozy) a passé son temps à nous insulter et maintenant il vient nous voir. nos dirigeants nous humilient ».
    L’Héritage De Boumèdiène
    Boumediène était très sensible à la dignité des algériens établis à l’étranger et spécialement ceux de France. Suite aux événements très graves qui se produisirent dans le midi de la France durant l’été 1973 où 11 algériens furent assassinés, Il prononça un discours à Thébessa où il déclara « Si notre dignité n’est pas assurée nous resterons manger la poussière de ce pays ». Il décida l’arrêt de l’émigration vers la France au grand dam des patrons français [ ]. Giscard d’Estaing nouvellement élu au mois de mai 1974 décida le 5 Juillet de stopper l’immigration [].
    Cette dignité retrouvée et assumée par BOUMEDIENE s’effrite petit à petit. Au jour d’aujourd’hui sous BOUTEFLIKA, L’Algérie est l’un des rares pays musulmans où un dirigeant occidental insultant l’islam ou les musulmans n’aurait aucune chance d’être accueilli avec les honneurs.
    Mais le défunt président n’aurait jamais admis que les algériens se fassent humiliés par leurs consulats comme c’est le cas. Il aurait simplement permit à tout algérien de rentrer chez lui avec la carte d’identité.
    Un président Bling-bling attiré par l’argent et les fastes
    Dans le livre qu’il vient d’écrire et qui est publié cette semaine, l’ex président dit regretter les fastes du fouquet et les croisières sur le yacht de Bolloré [5]. Dans la même semaine le canard enchaîné dévoile que sarkozy a passé les fêtes de fin d’années chez notre ami le roi du Maroc [6]. Dans un château royal tous frais payés selon l’habitude consacrée.
    A sarkozy de renvoyer l’ascenseur et c’est ce qu’il fit à Doha au Qatar en encensant le roi du Maroc et en appuyant la ‘marocanité’ du sahara occidental [7].
    L’incohérence des chefs d’état français depuis Giscard d’estaing
    Depuis le règne de Giscard d’Estaing jusqu’au président actuel françois Hollande en passant par Sarkozy, la politique de la France a été d’une cohérence totale.
    Giscard d’Estaing a été loin dans son soutien au Maroc dans l’invasion du sahara occidental. Ses Jaguars sont allés jusqu’à mitrailler les colonnes du Polisario.
    Ce président a évidement soutenu le Maroc et la Mauritanie contre le Front Polisario. Au jour d’aujourd’hui il regrette que l’Algérie n’ a pas trouvé de président de la même stature que Boumédiène [8].
  • Sahara Occidental: Résolution nécessaire mais pas suffisante pour résoudre le conflit

    Tous les ans, à la même époque à la fin du mois d’avril, le conseil de sécurité de l’ONU prend connaissance du rapport du secrétaire général de l’ONU sur le Sahara occidental et prend des décisions dont la plus importante est le renouvellement du mandat de la MINURSO [1] censée organiser le référendum d’autodétermination du peuple sahraoui.
    Mais depuis l’année 2003, cette mission est menacée dans son existence, car le royaume du Maroc déclare qu’il ne veut plus du référendum et que le maximum qu’il puisse accorder au territoire est ‘une autonomie élargie‘ dans le cadre de la régionalisation de son royaume. [2]
    Du coup la présence de la MINURSO dans le territoire du Sahara occidental est vue comme un simple organe de cessez-le-feu par le Royaume du Maroc [3] [4] . C’est donc en toute logique que le Roi du Maroc n’attendait que le moment opportun pour se débarrasser de la partie civile de la MINURSO celle là même qui s’occupe du référendum.
    Expulsion des membres civils de la MINURSO
    Le Roi du Maroc, prenant prétexte de l’utilisation du mot ‘occupation’ par le secrétaire général des nations-unis, expulsa les 84 membres civils de la MINURSO présents sur le territoire du Sahara occidental qu’il contrôle [5] . Au même moment il organisa des manifestations, au Maroc et en France , contre le secrétaire général général de l’ONU Mr Ban Ki Moon.
    La France, sous-traitant et soutenant la politique marocaine en toute circonstance, on est en droit de s’interroger sur son implication dans cette initiative.
    Le Roi du Maroc n’a pas suffisamment pesé la portée de son geste comme il a surestimé le poids de son pays sur l’arène internationale et sous-estimé l’influence de son voisin de l’est actuellement en mode veille, principal soutien du Front Polisario.
    Condamnation par le Conseil de sécurité du comportement Marocain
    La résolution 2285 du conseil de sécurité votée le 29 Avril [6] à la majorité de 10 voix, de 2 voix contre et trois voix d’abstention, que le Maroc a approuvé [7] , démontre un recul incontestable de la position Marocaine:
    La mission onusienne ‘MINURSO’ est réhabilitée et sa mission principale qui le est référendum est confirmée. Le retour de ses membres expulsés est exigé urgemment. Ban Ki Moon doit rendre compte de ce retour au conseil de sécurité dans trois mois [8] .
    Les nations-unis s’impliquent davantage dans le processus de paix puisqu’ils portent à deux par an la réunion du conseil de sécurité de l’ONU discutant du processus de paix dans le territoire [9] .
    La perspective de la reprise des hostilités brandie par le Front Polisario a faitRéunion algéro-sahraoui
    bondir l’Algérie qui était jusqu’ici était en mode ‘wait and see’. Dorénavant l’affaire du Sahara occidental est inscrit dans l’agenda algérien [10] et la France est prié de soutenir ‘l’autodétermination du peuple sahraoui’ si elle veut avoir des relations stratégiques avec l’Algérie.
    Contrairement à ce que rapporte la presse marocaine, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon et son envoyé personnel, Christopher ROSS ont été soutenu par le conseil de sécurité.
    La composition du vote de la résolution démontre l’isolement du Maroc au sein du conseil de sécurité. La France n’a pas pu faire mieux pour son ami ‘marocain’ si ce n’est amadouer la résolution américaine. Les deux pays s’opposant, le Venezuela et l’Uruguay, les trois pays s’abstenant, la Russie l’Angola et Nouvelle zélande ont estimé que le texte est clément pour le Maroc. La Russie, considérée par la presse française et marocaine soutenant la position marocaine, est allée plus loin puisqu’elle suggère d’adjoindre des délégués onusiens à la tables des négociations.
    La présence et l’intervention de l’envoyé spécial de l’Unité Africaine (UA) au Sahara occidental, Mr Joaquim Chassino, Malgré les protestations du Tandem Franco-Marocain, pour la première fois, est un signe de l’affaiblissement de la position Marocaine.
    Perspective d’avenir du Sahara Occidental
    Malgré les victoires diplomatiques successifs des sahraouis tant au niveau européen qu’au niveau onusien, la situation demeurera bloquée, tant que le Royaume du Maroc ne voit pas de solution en dehors de sa souveraineté sur le territoire. Les sahraouis, portés par le Front Polisario, eux ne voit de solution que dans le référendum autodétermination, qui s’il est appliqué aboutira à l’indépendance.
    Alors que la position du Front Polisario, soutenue par l’Algérie le Nigéria l’Afrique du sud et l’Unité Africaine, coïncide avec les résolutions onusiennes celle du Royaume du Maroc ne bénéficie officiellement que du soutien français et des pays arabes du Golfe.
    Afin de débloquer la situation, la Russie propose l’envoi de délégués onusiens à la table des négociations comme facilitateurs.
    La France ne peut plus jouer le rôle d’intermédiaire entres les deux parties, vu son alignement aveugle et inconditionnel sur la position marocaine.
    Restera alors la solution coercitive, qui est la mise sous tutelle onusienne du Sahara occidental afin d’appliquer le plan de paix et en particulier le referendum d’autodétermination du peuple sahraoui.
    La France ne le permettra pas.
    [1] Site de la MIssion des Nations-Unis pour Un référendum au Sahara Occidental. Lire en Ligne
    [2] Maroc: Mohamed VI juge obsolète le référendum sur le Sahara occidental. Lire en Ligne
    [3] Mission de la MINURSO vue seulement comme étant un organe de cessez-le-feu. Lire sur Bladi.net.
    [4] Article d’un marocain dans le journal LEMONDE relayant les vues marocaines. Lire sur LeMonde l’article.
    [5] Sahara occidental: Le Maroc expulse des Membres de l’ONU. Site Afrik.com. Article du 20 Mars 2016.
    [6] Le texte de la résolution 2885 en langue française. Lire la résolution en français.
    [7] Le Maroc satisfait de la résolution 2285. Un article de Yabiladi du 29/04/2016 (Lire).
    [8] Article dans le journal électronique telquel.ma du 29/04/2016 (lire).
    [9] Le point 11 des décisions de la résolution 2285 où il est dit : »Prie le Secrétaire général de lui faire
    régulièrement, et au moins deux fois par an.. » (Lire sur le site Onusien et le point 11).
    [10] Pour la première fois depuis très longtemps les états-majors des deux pays algérie sahara occidental se sont réunis (Lire).