Catégorie : Non classé

  • Le directeur de Mondafrique a reçu 150 000 euros d’un opposant mauritanien installé au Maroc

    Dirigé par Nicolas Beau, vecteur principal de la DGSE au Canard enchaîné, le siteMondafriquereçoit ses financements à partir du Maroc, a apprisAlgeriepatriotiqueauprès de sources dignes de foi. Beaucoup d’indices accréditent cette information. 
    En effet, ce site d’information dont le siège de la rédaction se trouve en France est en contact avec un opposant mauritanien installé au Maroc et proche des services secrets de ce pays. Ce Mauritanien friqué a versé la coquette somme de 150 000 euros au directeur de Mondafriquesur ordre du Makhzen pour entretenir cet outil de propagande pro-marocain qui est, par ailleurs, alimenté par trois informateurs en Algérie, dont un chroniqueur dans un quotidien national. 
    En contrepartie de ce généreux mécénat, le directeur du site rallie la cohorte de baiseurs de main de «Sa Majesté», à cette différence près qu’outre les attaques insidieuses contre l’Algérie, à travers de faux scoops, il s’ingénie à transformer les services secrets marocains et leurs responsables en anges gardiens veillant sur la sécurité des… Français. 
    Mondafrique est ce site par lequel les Parisiens ont appris qu’ils ont échappé à un autre carnage au lendemain de la tuerie du 13 novembre 2015, grâce aux services de renseignement marocains à qui ils devraient donc des remerciements, à suivre le raisonnement du salarié du Makhzen Nicolas Beau par milliardaire mauritanien interposé. «Après les attentats meurtriers du vendredi 13 novembre, Paris allait être la cible d’une autre tuerie aveugle. Les services de renseignement marocains ont livré de précieuses informations à leurs homologues français pour débusquer le commando terroriste de Saint-Denis», s’enorgueillissait le citoyen français Nicolas Beau qui semble tellement introduit au sein de la DGED marocaine, qu’il a même accès à ses bureaux les plus secrets : «Le lundi 16 novembre au matin, dans les locaux de la Direction générale des études et de documentation à Rabat, c’est la stupeur. Les responsables de l’espionnage marocain n’en reviennent pas. 
    Les informations qui tombent depuis le week-end sont alarmantes. Elles proviennent de Belgique, de Hollande et d’Espagne et semblent toutes indiquer que le carnage du vendredi 13 n’était que le début d’une série d’attentats sans précédent qui devraient encore frapper l’Europe, et principalement Paris.» Soit Nicolas Beau y était au moment des faits, soit il est informé en temps réel par ses amis de la DGED qui, écrit-il sans rougir, «surveillent les réseaux djihadistes depuis dix ans» – ce qui n’a pas empêché les terroristes de faire un carnage à Paris et à Bruxelles quelques mois plus tard –, soit il invente une histoire pour justifier son salaire à la demande de ses employeurs marocains. 
    Persévérant dans sa inféodation au Makhzen,Mondafriqueencense un autre organisme marocain chargé de la lutte antiterroriste, le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), qui dépend de la DST, le service du contre-espionnage de Mohammed VI. Son directeur, Abdelhak Khiame – celui-là même qui accusait l’Algérie d’entraver la lutte contre le terrorisme dans la région – s’y invite pour décrire une DST débarrassée des «barbouzes des années de plomb» qui ont «cédé la place aux quadras bardés de diplômes spécialisés» et qui a remplacé «les moyens rudimentaires d’antan» par «une technologie moderne».
    Mondafrique sert, ainsi, d’écran de fumée dans le but de camoufler les liens avérés entretenus par les services secrets marocains avec les groupes terroristes qui infestent le Sahel et couvrir les actes de tortures pratiqués sur les prisonniers sahraouis et les opposants politiques marocains qui souffrent le martyre dans les geôles du roi.
    Karim Bouali
  • Droits de l’Homme: Le rapport américain qui gifle le Makhzen

    Le Royaume de sa Majesté est de plus en plus isolé sur la scène internationale, et le dernier rapport américain est venu consolider cette donne.
    Le rapport en question intervient dans la foulée des tensions entre Rabat et Washington, au sujet de l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara Occidental et à la sortie du Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki Moon, qui considère le Sahara Occidental, comme territoires occupés par le Makhzen.
    Il faut noter que le document a été publié le 13 avril dernier par le département dirigé par John Kerry, secrétaire d’Etat aux affaires étrangères, donne des informations détaillées sur l’état des droits de l’homme et critique la situation des droits humains au Maroc. La réaction marocaine ne se fait pas tarder et avec virulence « C’est une pure invention, une appréciation erronée et un mensonge caractérisé », dira Mohamed Hassad, ministre de l’Intérieur, en soulignant que « le Maroc ne peut pas accepter que l’on fabrique des faits, que l’on monte de toutes pièces des cas et que l’on fomente des allégations pour des motivations politiques obscures ».
    Se sentant visé par un “toilettage” que compte opérer la Maison Blanche, le monarque marocain est allé demander de l’aide auprès du Roi d’Al Saoud, guère mieux loti que lui, après l’adoption par le Sénat américain de poursuite judiciaire contre l’Arabie Saoudite,suite aux attentats terroristes du 11 septembre.
    Mais, selon certaines sources, le maître de Ryad, le roi Salman se serait engagé à débourser la mirobolante somme de 20 milliards de dollars, dans le cadre d’un plan d’armement courant jusqu’à 2020 pour que l’administration américaine ferme les yeux sur les violations des droits de l’homme au Maroc
    . L’objectif de Ryad est aussi de sanctionner l’Algérie, opposée à la ligne de conduite des saoudiens dans les dossiers syrien, libyen, yéménite , du Hizbollah et de l’OPEP pour que l’administration .
    Cette opportunité est également saisie par Mohamed VI qui vient de réactiver ses «segments franco-israéliens» qui l’encouragent à «aller au clash» et à entretenir une «diplomatie belliqueuse».
  • "Avec ou sans Ban Ki-moon, notre cause est juste et notre conviction inébranlable" (MAE sahraoui)

    Mohamed Salek Ouled Salek, ministre des Affaires étrangères sahraoui «Avec ou sans Ban Ki-moon, notre cause est juste et notre conviction inébranlable»


    Écrit par Meriem Kaci


    Reporters : Mercredi dernier, le président du Conseil de la nation sahraoui, Khatri Addouh, a affirmé à la presse que le Front Polisario est prêt à reprendre la lutte armée dans le cas où le référendum pour l’autodétermination des Sahraouis tarderait à venir. Quelle lecture doit-on faire de sa déclaration, sachant que ce n’est pas la première fois qu’un responsable sahraoui menace d’un retour aux armes ? 
    Mohamed Salek Ouled Salek : Il y a un temps pour tout : pour la paix comme nous l’avons choisie, comme pour la guerre que nous sommes prêts à reprendre contre l’occupant marocain dans le cas où le Conseil de sécurité ne parviendrait pas à organiser, comme il est indiqué depuis des années dans son agenda, un référendum d’autodétermination et que le peuple attend impatiemment depuis 1991, année, comme vous le savez, de la signature du cessez-le-feu. Pour répondre à votre question, l’annonce de la possibilité d’un retour aux armes n’est pas une menace en l’air. C’est un rappel que les Sahraouis ont tout donné pour que la paix garde ses chances d’aboutir. Aujourd’hui, je le répète, par lassitude et perte de confiance vis-à-vis des instances onusiennes et internationales, ils exercent une pression sur leurs responsables politiques et militaires pour la reprise de la lutte armée. Voilà la réalité aujourd’hui. Et il faut qu’on en tienne compte. Le Front Polisario a préféré donner sa chance à la paix, aux négociations, aux Nations unis et à la communauté internationale pour régler le conflit. Mais il ne peut continuer à le faire indéfiniment et sans résultat, en continuant à calmer la volonté populaire d’un retour aux armes. 
    La visite du secrétaire général de l’ONU, Ban ki-Moon dans les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf a été un évènement important, voire un tournant dans l’histoire du conflit maroco-sahraoui. Il a eu le courage de nommer les choses telles qu’elles sont. Il a parlé, comme vous le soulignez, d’«occupation». Sauf qu’il est en fin de mission. Ne pensez-vous pas que son départ du secrétariat général de l’ONU, à la fin de l’année, ne sera pas un coup dur pour la cause sahraouie ? 
    Ecoutez, en considérant le Polisario comme un mercenaire et en niant l’existence du peuple sahraoui, le Maroc a, depuis toujours, piétiné les résolutions onusiennes et du Conseil de sécurité, notamment les résolutions 4-37 de 1979 et 35-19 de 1980. La position de l’ONU et du Conseil de sécurité a toujours été de déplorer l’occupation marocaine. Le nouveau, en effet, est d’avoir un secrétaire général, Ban ki-Moon, qui, par émotion et indignité, a préfère nommer les souffrances des Sahraouis autrement que par des mots diplomatiques. Il a dit les choses telles qu’il les a vues, avec courage. Et c’est ce qui n’a pas plus au Maroc et à ses soutiens internationaux, dont la France. Son départ ouvrira sans doute une nouvelle page pour l’ONU et son histoire ; pour les Sahraouis, avec ou sans Ban Ki-moon, il est évident qu’ils poursuivront la lutte abstraction des changements qui peuvent avoir lieu aux Nations unies ou ailleurs. Notre cause est juste, et notre conviction pour la défendre est inébranlable. 
    Le Conseil de sécurité a voté pour le retour de la Minurso dans les territoires sahraouis. Quelle appréciation en faites-vous ? 
    La tentative marocaine de vouloir éliminer et expulser la composante civile et administrative de la Minurso a échoué, tout comme sa stratégie à vouloir changer le mandat et la nature de cette mission onusienne. De ce point de vue, la résolution adoptée le 30 avril dernier est un pas positif que nous saluons. C’est un indicateur qui montre que la cause sahraouie est entendue. Mais ce n’est pas le mot de la fin. Les Sahraouis veulent, sur la base de la légalité internationale et des résolutions du Conseil de sécurité, que la Minurso fasse ce qu’elle doit faire : aller jusqu’au bout de son mandat dont la logique est la tenue d’un référendum d’autodétermination. L’enjeu, maintenant, est que le Conseil de sécurité parvienne à fixer une date pour ce référendum. 
  • Divorce ou répudiation

    Trois lourds exemples d’une brouille appesantie par d’autres dossiers comme le Sahara occidental et l’alignement inconditionnel de Paris derrière les options marocaines qui ont fini par compromettre le couple Algérie-France le poussant à la limite d’un divorce consommé.

    par Moncef Wafi
    La situation est telle que Paris a décidé de dépêcher un pompier, déjà rompu à l’exercice, pour tenter d’éteindre le feu qui est en train de consumer la maison algéro-française. En effet, les Français jouent gros en se mettant à dos le gouvernement algérien après une série de «maladresses», pour paraphraser Chevènement, et le moindre petit grain peut gripper une relation privilégiée et un partenariat loin, très loin même, d’être un exemple du win-win. 
    Connaissant la susceptibilité de nos dirigeants, l’actuel gouvernement français, dépouillé des diplomates historiques et des professionnels du dossier algérien, a multiplié bourdes sur sorties hasardeuses et déclarations malencontreuses. Qu’on en juge: une photo gratuite illustrant la Une du Monde sur les Panama papers, ce qui lui a valu des poursuites en justice. Un tweet de Valls montrant Bouteflika diminué et malade déclenchant un concert de réprobations de la classe politique algérienne. Une déclaration de l’ambassadeur français à Alger sur la délivrance des visas privilégiant la région de la Kabylie dans un contexte interne particulier allant jusqu’à soupçonner le diplomate de comploter contre l’unité nationale. 
    Trois lourds exemples d’une brouille appesantie par d’autres dossiers comme le Sahara occidental et l’alignement inconditionnel de Paris derrière les options marocaines qui ont fini par compromettre le couple Algérie-France le poussant à la limite d’un divorce consommé. Ce qui fait courir les Français est connu: contrats, favoritisme et cash. Les présidentielles de 2017 également comme c’est de coutume tous les quinquennats. Ce qui fait par contre galoper les Algériens reste pour le moins incompréhensible aux yeux du commun des citoyens à l’exception du visa Schengen. 
    Que gagne de son côté l’Algérie à s’accommoder d’un partenaire vexant, jaloux et revanchard ? Sur le plan économique, celle de la France n’est pas un exemple de réussite, loin s’en faut. Alors pourquoi nos ministres s’entêtent à signer des contrats exclusifs avec des entreprises françaises, à croire qu’elles sont les seules à être performantes ou du moins à offrir des opportunités de partenariat ? Pourquoi ne pas se tourner vers le modèle allemand ou anglais ? Tout le monde s’accorde à reconnaître une certaine vulnérabilité de nos décideurs envers la France puisque pas mal de leurs affaires et patrimoines immobiliers s’y trouvent. Certains d’entre eux à des postes clés du pouvoir possédant même la double nationalité, eux ou leurs proches parents. Ouyahia, avec tous les travers qu’on lui prête, sait pertinemment le danger d’une telle situation en insistant sur l’article 51 bis de la nouvelle Constitution. Doit-on alors changer de partenaire, se réconcilier avec la France pour le bien de nos décideurs ou fermer nos frontières ?
  • L’étrange offensive de Mohammed VI

    APRÈS L’ONU, LE MAROC S’EN PREND À LA TUNISIE ET AUX USA
    Le roi du Maroc a décidé de foncer tête baissée dans une stratégie de confrontation à l’issue peu probable. Effrayé à l’idée de perdre la bataille du Sahara occidental, il croise le fer de manière parfois violente avec tout ce qui contredit ou peut contredire sa logique sur le dossier.
    Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Pour ce, Mohammed VI n’a pas hésité à se lancer dans une véritable guerre contre les Nations-Unies d’abord, puis contre les institutions américaines qu’il accuse d’avoir changé de cap dans leur gestion du Sahara occidental. Les derniers jours ont d’ailleurs démontré la logique folle dans laquelle s’est embarqué le monarque à travers les réactions qui ont suivi la publication d’un rapport du département d’Etat américain dénonçant de graves atteintes aux droits de l’Homme dans ce pays. Dans ce document annuellement publié, l’institution évoque la persistance de problèmes tels que la corruption, le recours quasi systématique à la force, la pratique de la torture, ainsi que les mauvaises conditions de détention dans les prisons marocaines. Le même rapport indique que la justice marocaine a parfois «manqué d’indépendance et parfois accusé les accusés d’avoir droit à un procès équitable (…) le gouvernement marocain a d’autre part enfreint les libertés d’expression et de la presse y compris en harcelant et en arrêtant des journalistes pour leur travail sur des sujets jugés sensibles». Il n’en fallait pas plus pour que le roi s’emballe et crie à la «manipulation». 
    La première réaction s’est fait entendre du côté de la direction générale des prisons. Le responsable des établissements pénitentiaires, qui n’a pu à l’évidence réagir de son propre chef face à un département américain d’une telle envergure, s’est déclaré outré par des propos qualifiés de mensongers et infondés. Quelques heures plus tard, le ministère de l’Intérieur marocain réagit à son tour en publiant un communiqué qualifiant le rapport de «scandaleux» et basé sur les propos de «parties hostiles au régime marocain». 
    Le même communiqué fait, par ailleurs, savoir que «le royaume est prêt à aller jusqu’au bout pour dévoiler les dérapages de ce rapport». Mais de simples textes ne suffisent pas à apaiser le courroux royal. Dans la même journée, l’ambassadeur des Etats-Unis à Rabat est convoqué par le ministre marocain des Affaires étrangères. Celui-ci dénonce auprès du représentant américain les «manipulations et les erreurs flagrantes contenues dans le rapport du département d’Etat». 
    En fait, l’ambassadeur des Etats-Unis venait ainsi de faire l’objet d’une seconde convocation de la part des autorités marocaines puisqu’il avait été, une journée auparavant, convoqué par le ministre de l’Intérieur qui lui avait tenu des propos similaires.
    La violente réaction du royaume constitue réellement une première, un antécédent même dans les annales de la politique du Maroc qui n’avait encore jamais réagi d’une telle manière à des rapports de ce genre en particulier lorsqu’ils émanent d’institutions américaines. L’offensive a inévitablement attiré l’attention d’un grand nombre d’observateurs étrangers qui voient en cette réaction une panique certaine chez le roi déjà désabusé par l’attitude des Nations-Unies face au dossier du Sahara occidental. Un bras de fer avait déjà été entrepris avec le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, accusé de partialité pour avoir utilisé le terme de Sahara occidental et prôné la nécessité de laisser aux Sahraouis le droit de statuer sur leur sort en organisant un référendum d’autodétermination. L’évènement avait entraîné une réaction très violente du Maroc qui a soulevé y compris les foules à Rabat. Le Maroc est décidé à ne rien concéder ni laisser passer. Au cours de ces derniers jours, deux ministres tunisiens qui ont utilisé eux aussi la terminologie «Sahara occidental, un territoire à décoloniser» ont été à leur tour pris à partie par les autorités marocaines qui y ont vu une provocation et une manœuvre destinée à déstabiliser le royaume. 
    Fort du soutien de la France et des monarchies du Golfe, Mohammed VI s’est engouffré dans une logique qui risque pourtant de coûter cher à son pays. Celle qu’adoptent généralement les personnes acculées qui s’enfoncent en ouvrant plusieurs fronts à la fois…
    A. C.
  • «Aujourd’hui, il y a clairement une lassitude qui pousserait les Sahraouis à reprendre les combats» (Khatri Addouh)

    Sahara occidental Khatri Addouh : «Aujourd’hui, il y a clairement une lassitude qui pousserait les Sahraouis à reprendre les combats»
    Écrit par Meriem Kaci
    Les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf sont à la fête. Le Polisario célèbre en effet le 43ème anniversaire du déclenchement de la lutte armée contre le Maroc. Les camps de réfugiés sahraouis sont aussi à l’heure de la détermination. Les responsables du mouvement pour l’indépendance du Sahara occidental affirment une fois de plus leur volonté de reprendre les armes si le processus onusien de règlement du conflit qui les oppose au royaume qui occupe leur territoire demeure entravé.
    Les Sahraouis n’excluent pas de recourir aux armes afin de recouvrer l’indépendance nationale dans le cas où toutes les démarches allant dans le sens de l’organisation «d’un référendum d’autodétermination, tant promis par l’ONU, venaient à échouer», a réaffirmé mercredi dernier Khatri Addouh, président du Conseil national sahraoui. 
    M. Addouh, qui recevait dans l’après-midi une délégation du Sénat algérien, a affirmé que «le peuple sahraoui croit encore en un référendum d’autodétermination qui devait avoir lieu il y a 26 ans ». «Maintenant, notre peuple n’a plus l’endurance ni l’aptitude pour supporter l’oppression de l’occupant marocain», a-t-il ajouté dans une déclaration à Reporters. 
    Le président du Conseil national sahraoui a critiqué la politique «adoptée par l’occupant marocain qui va à l’encontre des chartes et de la légalité internationales». Il s’en est pris à tous les Etats qui continuent de dénier aux Saharouis leur droit à l’autodétermination comme «la France et l’Arabie saoudite ». « Paris et Riyad, a indiqué le responsable politique sahraoui, poursuivent une démarche inique et injuste envers le combat juste et loyal» des indépendantistes sahraouis. 
    Sollicité sur la question si les Sahraouis ont les moyens militaires pour relancer la guerre contre le Maroc, Khatri Addouh a déclaré : «Nous ne jouissons pas de la même provision en armes ni des mêmes moyens militaires que l’occupant, mais sachez que depuis 1991, date de la signature du cessez-le-feu, le Sahara occidental et ses institutions n’ont cessé de se procurer des armes et de préparer une armée pour se défendre et libérer les territoires occupés». 
    Pour M. Addouh, «le Maroc n’a pas cédé au cessez-le-feu par conviction, mais parce que la guerre qu’il nous a menée a épuisé ses ressources. Si nous nous sommes engagés au respect de la cessation des hostilités armées, c’est parce que nous avons cru et nous croyons encore dans les efforts de paix menés par les instances onusiennes. Même si cette conviction tend aujourd’hui à s’effriter parce que la communauté internationale et les pays qui soutiennent ouvertement le Maroc ne veulent pas prendre leurs responsabilités». «Aujourd’hui, a-t-il dit, il y a clairement une lassitude qui pousserait les Sahraouis à reprendre les combats». 
    Pragmatique, le président du Conseil sahraoui salue cependant les décisions du Conseil de sécurité en ce qui concerne le retour de la mission onusienne au Sahara occidental, Minurso, à Laayoune. Il espère que ce retour s’effectue dans les trois mois à venir avant l’expiration du mandat du Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, en novembre prochain. «La mission des Nations unies pour la surveillance de la tenue du référendum doit reprendre ses fonctions et les assumer pleinement, sinon, la relance des hostilités s’avère inéluctable», a-t-il renchéri. 
    Dans une déclaration choc, et sûr du résultat qu’aura le référendum que la RASD réclame depuis des décennies, le président du Conseil national sahraoui a affirmé que la République démocratique du Sahara occidental «acceptera d’être intégrée au Maroc si le suffrage indique que le peuple sahraoui veut être annexé au Maroc». 
  • Sahara Occidental : l’UE réitère son soutien à la Minurso

    L’Union européenne (UE) a exprimé jeudi son soutien à la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso), soulignant l’importance de son mandat pour parvenir à une solution conforme à la légalité et au droit international.
    « L’UE soutient la Minurso et son important mandat », a écrit la Chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini dans sa réponse, au nom de la Commission européenne, apportée à la question de l’eurodéputée espagnole Paloma Lopez qui l’interpellait sur l’expulsion de la composante civile de la Mission de maintien de la paix des Nations unies au Sahara occidental, soulignant que l’Union « a abordé cette question dans le cadre de son dialogue politique avec le Maroc ». 
    La Haute représentante de l’UE aux Affaires étrangères et la politique de sécurité a réitéré, à ce titre, le soutien de l’Union aux efforts déployés par le Secrétaire général des Nations Unies pour « parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre d’arrangements conformes aux buts et principes de la Charte des Nations unies». 
    La Chef de la diplomatie européenne a salué, en outre, les efforts fournis par l’envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies au Sahara occidental, Christopher Ross, relevant que « le Conseil de sécurité des Nations unies reste saisi de la question ». 
    L’Union européenne « salue les efforts fournis par M. Christopher Ross, l’envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies », a écrit Mogherini dans sa réponse à la question de l’eurodéputé Hugues Bayet.
    D’autre part, les cérémonies de célébration du 43e anniversaire du déclenchement de la lutte armée au Sahara Occidental contre l’occupation espagnole ont été organisées aujourd’hui dans le camp de réfugiés d’Aousserd.
    De nombreuses délégations étrangères sont venus témoigner leur solidarité avec la juste cause du peuple sahraoui. A leur tête, se trouve la délégation algérienne, dirigée par Hachemi Djiar, membre du Conseil de la Nation.
    M. Djiar a réitéré la position « constante » et « inconditionnelle » de l’Algérie à l’égard de la question du Sahara Occidental. Il a félicité, à cette occasion, le peuple sahraoui pour « les acquis et réalisations dans les domaines de la construction de l’édifice institutionnel, de la formation de la ressource humaine, et de l’action politique et diplomatique, qui ont permis une importante avancée de la cause sahraouie ». 
    Carmelo Ramirez, directeur de la coopération institutionnelle et de la solidarité avec le peuple sahraoui du Cabildo (îles Canaries), a exprimé sa solidarité vis-à-vis du « peuple sahraoui qui a enduré une quarantaine d’années de souffrances. » Il a exprimé « sa considération pour les martyrs qui ont consenti le sacrifice suprême pour le triomphe de sa cause juste, et ce, depuis le déclenchement de la lutte armée sahraouie ». Par ailleurs, ce dernier a affirmé que l’exploitation du sable du Sahara occidental par une entreprise espagnole est « une violation du droit international et les droits du peuple sahraoui ». Cité par le journal électronique, « el diario.es » a ajouté « que les ressources naturelles, telles que la pêche, le phosphate ou le sable du Sahara occidental, ne font pas partie des ressources naturelles marocaines, car le Sahara occidental est « un territoire soumis à un processus d’autodétermination », le Maroc n’ayant aucune souveraineté sur ce territoire ».
  • Obama veut la tête de Mohammed VI et Salmane lui promet 20 milliards de dollars pour contrer l’Algérie

    La réaction du Makhzen au rapport du département d’Etat sur la situation des droits de l’Homme au Maroc, un mois après sa publication, se singularise par la violence de son contenu et les attaques ouvertes contre cette institution qui symbolise le pouvoir américain. 
    Une source très au fait du dossier a indiqué à Algeriepatriotique que le roi du Maroc tente de mobiliser le front intérieur pour sauver sa peau. Le régime de Rabat, qui fait face à des réactions de plus en plus critiques de la part des «voix autorisées» – intellectuels, journalistes, partis, députés, etc. – sur la gestion du dossier sahraoui, accuse le contrecoup de son échec dans sa tentative de maquiller la dernière résolution de l’ONU présentée par les Etats-Unis et votée à la quasi-unanimité par les membres du Conseil de sécurité. 
    Cédant à la panique et extrêmement embarrassé, le Makhzen et son gouvernement, qui essuient des critiques acerbes suite à la déclaration injurieuse du ministre de l’Intérieur, Mohamed Hassad, envers les Etats-Unis, sentent la menace venir au-delà de l’Atlantique. Selon une source crédible, le roi Mohammed VI se sent particulièrement visé par l’Administration Obama et veut montrer que son peuple fait corps avec le Palais. 
    Dans le même temps, la pétromonarchie saoudienne, qui joue de plus en plus ouvertement le rôle de protecteur de la famille royale alaouite, pousse Mohammed VI à tenir tête aux Américains et l’utilise dans son conflit avec Washington. Mais cette manœuvre a un coût. En effet, le roi Salman s’est engagé à débourser la mirobolante somme de 20 milliards de dollars, dans le cadre d’un plan d’armement courant jusqu’à 2020. 
    L’Arabie Saoudite menace donc directement la sécurité de l’Algérie. Mohammed VI est également phagocyté par des «segments franco-israéliens» qui l’encouragent à «aller au clash» et à entretenir une «diplomatie belliqueuse», relèvent encore nos sources, qui pensent que le roi du Maroc, malade et peu expérimenté, est «complètement dépassé par les événements». Nos sources en veulent pour preuve ses tentatives de rapprochement avec la Russie et la Chine. «Du jamais vu dans les relations internationales», s’étonnent-elles, notant, en effet, que «les alliances stratégiques ne s’improvisent pas». 
    Selon un ancien diplomate marocain issu d’une famille influente, «tout allait bien» pour le régime marocain, conforté dans ses convictions par ce qu’il considère être un «affaiblissement du pouvoir» en Algérie, par le renforcement de sa présence dans les villes sahraouies occupées sans en être inquiété par la communauté internationale et une «revalorisation» de l’image du Maroc épargné par le «printemps arabe», et ce, «malgré quelques fausses notes». Selon ce diplomate, la situation a commencé à connaître une autre tournure à partir de 2012. 
    Selon elle, «Hassan II savait qu’une guerre contre l’Algérie signifierait la fin de la dynastie alaouite et qu’une guerre prolongée contre le Front Polisario ruinerait le pays». Le Maroc est, ainsi, dans une impasse totale, d’autant plus que «ni les Etats-Unis ni l’Europe n’ont intérêt à déstabiliser durablement la région» du Maghreb. Nos sources craignent, cependant, que l’Arabie Saoudite et le Qatar «œuvrent à instrumentaliser le jeune roi marocain, non seulement pour porter atteinte à la sécurité de l’Algérie, mais aussi et surtout pour devenir les maîtres absolus de tout le Maghreb.
    Karim Bouali
  • Conflit du Sahara occidental : l’entêtement de Rabat empêche toutes solutions

    par Sid’Mhamed Ould Mhaymed
    Il n’y a qu’une seule vérité (amère) à dire aujourd’hui : c’est l’entêtement du Maroc qui empêche une issue apaisée au douloureux conflit du Sahara occidental. L’occupation de ce territoire depuis plus de quarante ans par les armées du royaume ne peut être justifiée en cette deuxième décennie du XXIeme siècle où les systèmes colonialistes d’antan n’ont plus droit de cité. Et même, s’il s’agit d’un conflit, juridique ou autre, le recours au droit international et aux positions des instances internationales comme l’Onu et l’Union africaine, sont très explicites à ce sujet : le peuple sahraoui doit être maître de son destin. C’est à lui que revient le dernier mot pour décider de ce qu’il veut, en choisissant, librement, le système politique adéquat.
    Ce que craint le Maroc, en allant dans le sens des propositions de l’Onu, c’est de voir les Sahraouis, un peuple jaloux de sa liberté des grands déserts, ayant combattu courageusement pour préserver celle-ci, rejeter massivement « l’allégeance » sous forme d’autonomie que lui propose Rabat.
    Cette position du Front Polisario est confortée par celle de l’UA, qui a accepté la reconnaissance de la RASD, obligeant le Royaume à bouder ses sommets depuis plusieurs années.
    C’est cette attitude, en conformité avec le Droit, qui a poussé le Front Polisario a salué la position constante de l’Union africaine (UA) en faveur de la décolonisation du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique.
    L’UA, partenaire de l’ONU dans l’élaboration et la mise en place du plan de règlement du conflit du Sahara occidental et son accompagnement pour la décolonisation de la dernière colonie en Afrique, ne semble pas prête à céder aux pressions du Maroc et de ses amis sur le continent. Elle comprend que l’attitude hégémonique de Rabat pèche par le manque d’arguments et qu’elle justifie, a contrario, tous les crimes commis par la colonisation en Afrique, en Asie et en Amérique.
    La position de l’UA a été réaffirmée par Joaquim Alberto Chissano, envoyé spécial de l’Union pour le Sahara occidental, lors d’une récente réunion avec les membres du Conseil de sécurité. Malgré les tentatives de Rabat d’empêcher l’UA de s’exprimer sur le dossier sahraoui, l’organisation panafricaine a fait entendre sa voix par M. Chissano. L’UA a dénoncé la signature par le Maroc d’accords avec d’autres États en incluant le territoire occupé du Sahara occidental, appelant «tous les États concernés» à «s’abstenir de conclure tout accord qui serait contraire à la souveraineté permanente du peuple sahraoui sur ses ressources naturelles». Le Front Polisario a également exprimé sa gratitude au mouvement de solidarité avec la cause sahraouie partout dans le monde pour son soutien et sa solidarité avec la lutte du peuple sahraoui pour la liberté et l’indépendance. D’autre part, des membres de l’intergroupe pour la liberté du Sahara occidental constitué dans le Parlement de Gallice (Espagne), empêchés d’entrer à Laâyoun (territoires sahraouis occupés) et expulsés par les autorités marocaines, ont dénoncé dans une lettre envoyée au Conseil de sécurité des Nations unies «l’attitude marocaine à leur égard», ont rapporté les médias espagnols.
    Alors que le peuple sahraoui est prêt à mourir pour sa liberté, sa dignité et la préservation de l’intégrité de son territoire, le Maroc n’a d’yeux que pour les ressources naturelles du Sahara qu’il s’empresse à épuiser sachant, que tôt ou tard, il sera amené à les quitter. De gré ou de force. Une donne que le Maroc doit comprendre parce que, 43 ans après le déclenchement de la lutte armée, le 20 Mai 1973, le Front Polisario et le peuple sahraoui montrent clairement qu’ils n’accepteront pas de se renier en reniant l’intendance de leur pays.
    Sid’Mhamed Ould Mhaymed
    Journaliste mauritanien
  • Colonisation marocaine au Sahara occidental : la responsabilité de Paris et Madrid pointée du doigt

    Les gouvernements français et espagnol freinent conjointement quand ce n’est pas à tour de rôle, le processus de décolonisation au Sahara Occidental, par des voies politiques et économiques, en violation du Droit international, relatif à une question de décolonisation inscrite sur l’agenda des Nations unies, depuis 1966.
    Les dernières violations en date, les tentatives politiques de Madrid et de Paris visant à influencer la décision prononcée de la Cour européenne de Justice, annulant, l’Accord de pêche entre l’Union européenne (UE) et le Maroc, car incluant les eaux territoriales du Sahara occidental, laquelle décision en faveur de la partie plaignante, le Front Polisario. 
    Sur le plan économique, l’Espagne, l’ex- puissance coloniale au Sahara occidental, qui à ce jour continue à se dérober de ses responsabilités historiques et politiques, certaines de ses entreprises piétinent les lois de l’UE et du Droit international, en optant pour des activités économiques dans les territoires sahraouis occupés. 
    Dans le même sillage de la dilapidation et le pillage des richesses naturelles du Sahara-occidental, par des entreprises françaises, la société espagnole AnfiTuaro est pointée du doigt, par des Ongs internationales, dans son activité illégale au Sahara –occidental. Cette entreprise se livre, en effet, à importer du sable des plages de Laâyoune, la capitale occupée du Sahara-occidental, pour que la municipalité de Mogan puisse avoir une plage artificielle. Activité économique de la Société AnfiTuaro, illégale car étant outre en violation du Droit international, pour une question de décolonisation inscrite à l’ONU, mais aussi en infraction avec les lois en vigueur s’agissant de la préservation et la protection de l’environnement et de la nature. 
    Et c’est encore pour la énième fois, que Paris et Madrid sont pointées du doigt, quant à leurs responsabilités directes dans les souffrances du peuple sahraoui, par le soutien politique et économique qu’apportent ces deux pays aux autorités coloniales marocaines au Sahara-occidental. Alors que des parlementaires espagnoles se sont vu, interdire par les responsables marocains, l’accès à la ville sahraouie occupée de Lâayoune puis expulsés sur le champ, des entreprises étrangères, telle que AnfiTuaro est autorisée à importer des quantités importantes de sable des côtes sahraouies. Telle est la politique de tout système colonial, dont le marocain dans les territoires sahraouis occupés, autorisant des visites de personnalités et de responsables politiques, de lobbies, d’entreprises, acquis à la colonisation marocaine et en infraction avec le Droit international.
    Et des parlementaires, journalistes, juristes, membres d’Ongs de défense des Droits de l’homme, et même des responsables de l’ONU et son personnel, se voient interdire l’accès aux territoires sahraouis occupés et expulser. Dans sa réaction au rôle de la France et de l’Espagne dans la question sahraouie, le Secrétariat national du Front Polisario, réuni lundi dernier, a condamné les tentatives de ces pays, «ayant un passé colonial», a-t-il rappelé, pour « influencer» la décision précitée de la Cour européenne de justice. 
    « Il revient à ces pays de soutenir les efforts visant à instaurer la paix et la stabilité au profit des peuples d’une région voisine et partenaire de l’Europe» a précisé le Secrétariat national(SN) du Front Polisario, avant d’ajouter «au lieu de s’aligner avec le Maroc dans son occupation illégale du Sahara occidental» a-t-il lancé à l’adresse des gouvernements français et espagnol. Saluant auparavant la décision de la Cour de Justice de l’UE, a propos de laquelle, le SN du Front Polisario souligne que celle-ci « confirme que le Maroc n’a pas de souveraineté sur le Sahara occidental», il rappelle pertinemment que cette décision s’inscrit « conformément à l’avis consultatif de la Cour internationale de justice du 16 octobre 1975 dans lequel elle n’a constaté aucun lien de souveraineté territoriale entre le Sahara occidental et le royaume du Maroc». 
    Les membres du SN du Front Polisario ont salué, plus loin le rôle joué, par l’Union africaine (UA), laquelle organisation continentale « est partenaire de l’ONU», notamment dans l’élaboration et la mise en œuvre du plan de règlement au Sahara occidental et son accompagnement pour la «décolonisation de la dernière colonie en Afrique» précise-t-on, un rôle de partenaire de l’ONU confirmé « par la récente réunion du président Joaquim Alberto Chissano avec les membres du Conseil de sécurité». 
    Par ailleurs, les membres du CS de l’Onu, ont été destinataires d’une lettre de l’intergroupe parlementaire espagnol, dans laquelle, ils dénoncent les pratiques -interdiction de se rendre dans les territoires sahraouis occupés et leur expulsion- du colonisateur marocain. Une lettre envoyée au Conseil de sécurité de l’ONU et publiée dans les médias espagnols, au terme de la conférence de presse animée par les cinq parlementaires, constituant cet intergroupe des députés appartenant à divers partis politiques espagnols. Lesquels rappellent le but de leur déplacement, à savoir « voir de près la situation dans laquelle vit la population sahraouie» ont-ils indiqué, notamment « en matière du respect des droits de l’homme» dans les territoires sahraouis sous occupation marocaine. Cette expulsion par les autorités marocaines, pratique courante et récurrente, faut-il le noter, n’a pour seul objectif, que de cacher la laideur du système politique colonial marocain au Sahara occidental.
    Karima Bennour