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  • Le Sahara Occidental dénonce le manque de rigueur de l’ONU

    Le Front Polisario a entamé, hier à Dakhla dans les camps des réfugiés sahraouis les travaux, du congrès extraordinaire sous le slogan «Force, détermination et volonté pour imposer l’indépendance nationale et la souveraineté du pays».
    Ce congrès vient dans une période délicate suite à la perte d’un symbole de la cause sahraouie, le président Mohamed Abdelaziz, décédé après un long chemin de combat, laissant derrière lui un peuple qui y croit dur comme fer en la libération de ces territoires longtemps occupés par le Maroc. Ce congrès durera jusqu’à aujourd’hui durant lequel sera élu le secrétaire général du Front Polisario et le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). 
    Plus de 2 400 congressistes étaient présents dont 54 sont venus des territoires occupés. Le secrétaire général actuel du Front Polisario, Khatri Addouh, qui assume depuis le décès du président sahraoui les fonctions de chef d’Etat, a mis en exergue, dans son discours d’ouverture des travaux du congrès extraordinaire, le rôle poignant et historique que joue l’Algérie dans la défense de la cause sahraouie. C’est avec des paroles pleines d’émotion, que Khatri a utilisées lors de son discours pour encenser le soutien et l’aide qu’apporte l’Algérie, «pays d’un million et demi de martyrs» au peuple sahraoui. L’Algérie a été représentée au congrès par une importante délégation présidée par le ministre des Moujahidine, Tayeb Zitouni, qui a réitéré l’appui de l’Algérie, gouvernement et peuple à la cause sahraouie. 
    Ce congrès intervient dans une période particulière, non seulement après la perte du président Mohamed Abdelaziz, mais notamment après quelques mois de la visite du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon qui a suscité de nombreuses critiques suite à son commentaire sur la situation «accablante» dans laquelle vit le peuple sahraoui. Une vérité dite après son constat sur le lieu qui lui a dû des excuses du Maroc qui s’est extrêmement irrité suite à ces déclarations. Chose que le peuple sahraoui prend en sa faveur. 
    En effet, l’ancien ministre de Défense sahraoui et candidat unique pour succéder au défunt Mohamed Abdelaziz a vu en la réaction du Maroc après le rapport présenté du SG de l’ONU, un événement qui pousse en avant la cause sahraouie, en la faisant reconnaître sur la scène internationale. En même temps, le candidat, qui a beaucoup de chance d’être futur président de la RASD, a accusé «le manque de rigueur de l’ONU face aux provocations du Maroc et aux violations des accords conclus entre les deux parties (Front Polisario et le Maroc). Le non-respect des décisions de la légalité internationale risque de replonger la région dans la guerre. 
    Brahim Ghali a souligné qu’il est désormais plus que jamais nécessaire de permettre au peuple sahraoui d’exercer librement et en toute transparence son droit inaliénable à l’autodétermination. Le président par intérim, Khatri Addouh, a lancé, par la même occasion, un appel aux Sahraouis à relever le défi et à s’unir autour de leur représentant légitime le Front Polisario afin de faire avorter les manœuvres de l’occupation marocaine et faire aboutir les aspirations du peuple sahraoui à la liberté et à l’indépendance. Il a également salué le niveau de responsabilité et de maturité manifesté par le peuple sahraoui en cette étape difficile et sa disponibilité à la réussite du congrès baptisé au nom du martyr Mohamed Abdelaziz. 
    Le congrès extraordinaire du Front Polisario a vu la participation de 200 représentations des associations étrangères qui soutiennent la cause sahraouie, ainsi que les représentants de plusieurs gouvernements dont l’Afrique du Sud, la Namibie, Cuba, le Salvador, l’Italie, l’Espagne, l’Italie, et le Portugal. Sur la scène arabe, hormis l’Égypte et la Tunisie présentes, il y a peu de pays qui ont participé à ce congrès, à l’exception de l’Algérie et la Mauritanie qui ont toujours exprimé et prouvé leur soutien total à la République arabe sahraouie démocratique. Ceci dénote le poids du Maroc qui a le soutien des pays du Golfe et de nombreux pays de la Ligue arabe. Le congrès se déroule sous des enjeux qui menacent l’obtention du peuple sahraoui de leur droit tant demandé et combattu par des moyens pacifiques, alors qu’il vit dans des conditions loin d’être digne des êtres humains, au moment où plusieurs de ses citoyens sont détenus dans des prisons au Maroc qui fait la sourde oreille aux appels des associations, et des gouvernements qui soutiennent et continuent de tendre la main à ce peuple qui mérite amplement sa liberté.
  • Un sénégalais ne peut aspirer à la présidence de la Commission Africaine

    Macky Sall avec son maître
    Du 10 au 18 juillet 2016 le sommet de l’Union Africaine aura lieu à Kigali, capitale du Rwanda, où un(e) remplaçant(e) devrait prendre la place de Mme Nkosazana Dlamini-Zuma, qui a décidé de ne pas briguer un deuxième mandat afin de se présenter candidate aux élections présidentielles dans son pays.
    Mankeur Ndiaye, le ministre sénégalais qui fait l’aumône auprès du Maroc, s’agite dans l’espoir de voir son compatriote Abdoulaye Bathily présider la Commission Africaine.
    Le ministre Ndiaye doit payer au Maroc les 8 millions de Francs CFA qu’il a reçu de Rabat sous prétexte de payer trois pèlerinages pour des membres de sa famille. Comment? En essayant de convaincre les africains d’élire le sénégalais Abdoulaye Bathily pour le poste bientôt vacant de chef de la Commissions Africaine. Cela dans le cadre d’un plan de travail conçu par leur maître de l’Elysée visant à expulser la République Arabe Sahraouie Démocratique de l’organisation panafricaine. En tout cas, c’est leur rêve et ils en ont le droit de rêver, en fin compte c’est gratuit.
    Mais les africains ne sont pas nés de la dernière lune et savent pertinemment que Dakar travaille pour un autre agenda que l’Afrique. L’agenda des sénégalais est celle de Paris et rien d’autre. Les africains ont pu constater cette vérité lors de la dernière réunion du conseil de Sécurité sur le Sahara Occidental. Le Sénégal et l’Egypte ont voté contre l’intervention au Conseil de Sécurité de l’Envoyé Spécial de l’Union Africaine pour le Sahara Occidental, l’ancien président mozambicain Joaquim Chissano.
    En agissant ainsi, le Sénégal a trahi l’Afrique et en défendant la position du Maroc dans le conflit du Sahara Occidental a bafoué le sacro-saint principe africain de l’intangibilité des frontières héritées du colonialisme.
  • Pour ceux qui pensent que le Maroc a libéré le Sahara du colonialisme espagnol

    Les marocains qui pensent que le Front Polisario a été créée par l’Algérie pour combattre le Maroc au Sahara Occidental devraient lire cette intéressante dépêche du journal El-Alam, organe central du Parti Istiqlal.
    Elle date du 8 août 1973. et rapporte une information publiée par l’AFP selon laquelle un « communiqué du Front Populaire de Libération de Saguia El Hamra et Rio de Oro publié aujourd’hui a Nouakchott rapporte la mort d’un soldat espagnol et la blessure d’un autre dans un accrochage entre les forces du Front et une patrouille espagnole qui a eu lieu le 18 juillet dans le Nord-Est du Rio de Oro ».
    « D’après le communiqué, ajoute le journal, le caporal espagnol tué est le caporal Arrefe et le lieutenant Niote a été blessé ».
    « Le communiqué a cité aussi un autre accrochage entre les forces du Front et l’armée espagnole le 10 juillet à Dara El Kalba, au Sahara . Le communiqué a cité aussi des lettres envoyées au Comité de Décolonisation de l’ONU et au Secrétaire Général de la Ligue Arabe ».
  • AFRICOM : Les USA refusent de soutenir l’occupation marocaine du Sahara Occidental

    Malgré les démentis du Pentagone et les déclarations de ses responsables annonçant que le projet initial d’installer l’AFRICOM en Afrique a été abandonné, les médias marocains ont continué à diffuser des fausses informations sur un prétendu accord conclu pour l’installer à la ville de Tantan. Des informations vite démenties par l’AFRICOM.
    L’un des premiers sites à l’annoncer dans une dépèche du 7 octobre 2008, fut Yabiladi, un site proche du Makhzen. Des annonces qui faisaient partie d’un plan de charme visant Barack Obama qui allait regagner la Maison Blanche moins d’un mois plus tard. 
    Le Maroc offrait à l’administration américaine une base au Maroc pour l’AFRICOM en échange d’un soutien à sa colonisation du Sahara Occidental. Mais Washington ne le voyait pas de cet oeil. Les américains ont proposé au Maroc une contrepartie financière, sous forme d’aide très séduisante mais ont refusé de soutenir l’occupation marocaine du territoires sahraoui contre les résolutions de l’ONU. Au même temps qu’ils rejettaient l’invitation du Maroc qui voulait qu’Obama fasse son speech destiné au monde islamique de Rabat et qu’il a fini par le faire au Caire.
    Washington a fini par opter pour le Sénégal pour l’installation de son siège de l’AFRICOM. Dakar se conforme avec l’alléchante aide financière qu’il recevra en ces temps de crise.
  • Amar Belani à Gilles Pargneaux : «Evitez vos allusions perfides sur l’Algérie !»

    G. Pargneaux entouré de médias marocains
    L’ambassadeur d’Algérie à Bruxelles a répondu à une correspondance adressée par Gilles Pargneaux. Amar Belani a, d’emblée, récusé «avec la plus grande vigueur», l’«assertion infondée» de l’eurodéputé à la solde du Maroc «sur le fait que la question du Sahara Occidental soit devenue une question de politique intérieure». «Cette allégation fallacieuse, écrit Belani, ne résiste pas à un examen sérieux, même si une agence officielle de presse, que vous connaissez bien (la MAP, ndlr), en fait la trame récurrente de ses dépêches sur le sujet». L’ancien porte-parole du ministère des Affaires étrangères a, par ailleurs, souligné qu’«en tant qu’Etat voisin, et c’est le statut qui nous est reconnu par le Conseil de sécurité des Nations unies – n’en déplaise à tous ceux qui veulent faire accroire le contraire –, nous suivons, bien entendu, avec préoccupation, l’impasse actuelle et nous savons, tout comme vous, que la partie (le Maroc) qui refuse, malgré l’engagement pris, la reprise des négociations directes dans le cadre des pourparlers sous les auspices de l’ONU, porte l’entière responsabilité de cette situation déplorable».
    Amar Belani a acculé Gilles Pargneaux sur la question de l’autonomie, démentant que la dernière résolution du Conseil de sécurité sur le Sahara Occidental du 29 avril 2016, à laquelle se réfère l’eurodéputé, ait été adoptée «à l’unanimité» comme il le prétend, «en prenant bien soin, tout comme les autorités marocaines, précise-t-il, d’occulter la référence à l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental, mentionnée à deux reprises dans ladite résolution et, bien entendu, en faisant mine d’oublier que le Conseil de sécurité a également pris bonne note de la proposition du Front Polisario présentée le 10 avril 2007 au secrétaire général de l’ONU, soit un jour avant la proposition marocaine». A ce sujet, l’ambassadeur d’Algérie rappelle au membre du Parti socialiste français, que ces deux propositions «sont toujours sur la table du Conseil de sécurité» et que «l’Union européenne (…) souligne régulièrement la nécessité de parvenir à une solution qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental».
    «Libre à vous de soutenir la puissance occupante qui a pris l’option de la confrontation avec la communauté internationale et, alors, de ne pas partager la position officielle de l’Union européenne qui rejoint celle de la communauté internationale sur cette question de décolonisation», a encore écrit Amar Belani à Gilles Pargneaux, qu’il invite, à ce propos, à suivre les travaux du Comité spécial de décolonisation de l’ONU «dont la dernière session s’est achevée en juin dernier par la réaffirmation du statut du Front Polisario en tant que représentant légitime unique du peuple sahraoui et par la proclamation de sa volonté inébranlable – malgré les intimidations et le comportement peu diplomatique du représentant permanent marocain – à mettre en œuvre la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux».
    «J’aurais tellement souhaité vous lire et partager votre évaluation sur les conséquences potentiellement graves sur le plan sécuritaire, de la décision « irréversible » prise par les autorités marocaines, en violation de leurs engagements internationaux et en bafouant l’autorité du Conseil de sécurité, de démanteler la composante civile et politique de la Minurso pour l’empêcher de s’acquitter pleinement de son mandat et d’exercer la plénitude de ses fonctions», regrette l’ambassadeur d’Algérie, qui attire l’attention de l’eurodéputé sur la position de l’UE au sujet du «rôle important joué par la Minurso» et «la nécessité que cette Mission puisse de nouveau exercer pleinement ses fonctions». Enfin, Amar Belani rappelle à l’ordre Gilles Pargneaux, sur un ton diplomatique, certes, mais ferme : «Il convient d’éviter d’associer l’Algérie à la rhétorique éculée de la presse officielle marocaine, avec ses références risibles à « la guerre froide », au « conflit régional » et, surtout, à éviter les allusions perfides et inacceptables quant au fonctionnement des institutions algériennes.»
    M. Aït Amara

  • Rapport confidentiel : Makhzen aux abois cherche touristes algériens désespérément

    Un rapport du ministère des Affaires étrangères marocain, daté du 28 février 2012 et rendant compte d’une rencontre du ministre Saâdeddine El-Athmani avec la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, qui a eu lieu à Rabat deux jours plus tôt, révèle le contenu des discussions entre les deux responsables au sujet des relations entre l’Algérie et le Maroc. Ainsi, le document qui consacre tout un chapitre à ce sujet, rapporte, d’entrée, que Hillary Clinton «a constaté une évolution positive de la vision du président algérien M. Abdelaziz Bouteflika sur le Maroc, en s’étant montré disposé à rouvrir les frontières fermées entre les deux pays et à développer les relations bilatérales, tout en appréciant la manière dont Sa Majesté le roi Mohammed VI gère les attentes de réformes du peuple marocain». Clinton aurait ajouté que «certains collaborateurs militaires du président demeurent, toutefois, réservés quant à la question de normalisation de ces relations», lit-on dans le document qui est adressé aux missions marocaines à l’étranger.
    Sur le même sujet, la secrétaire d’Etat américaine a, selon ce rapport, affirmé que la relance de la coopération sectorielle entre l’Algérie et le Maroc, et sa promotion «est susceptible d’établir la confiance, de créer des intérêts communs et de contribuer, ainsi, à résoudre les problèmes en suspens entre les deux pays». Troisième point soulevé lors de cet entretien : le secrétaire d’Etat adjoint chargé du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, Jeffrey Feltman, a évoqué «les conséquences négatives de la campagne médiatique menée par les médias algériens contre le Maroc» et «la gêne» que cela aurait provoquée aux dirigeants algériens, au point, dit-il, «de les amener à faire marche arrière». Le diplomate américain, connu du reste pour son rôle néfaste lors des soulèvements arabes de 2011, a, d’après les rédacteurs du rapport marocain, mis l’accent sur «l’impact très puissant» de ladite campagne sur la psychologie des Algériens en général.
    De son côté, le ministre marocain, l’islamiste Saâdeddine El-Athmani, a estimé que «la propagande officielle dirigée contre le Maroc a eu des résultats pervers». Preuve en est, pour lui, que les relations «amicales» entre les deux peuples et la coopération dans les domaines professionnels ou sportifs n’ont jamais cessé. Pour étayer ses propos, le chef de la diplomatie marocain prétend qu’une éventuelle réouverture des frontières devrait rapporter à son pays un flux annuel de deux millions d’Algériens vers le Maroc. C’est sans doute pour lui suffisant pour atténuer les effets de la crise qui étrangle le Maroc. Pour El-Athmani, ce chiffre est la preuve que cette réouverture tant rêvée «dérangerait plutôt certains dirigeants algériens que le peuple algérien».
    Enfin, pour appuyer les propos de Mme Clinton, le ministre marocain affirme que «les relations partisanes entre les principales formations du gouvernement marocain et certains partis politiques algériens avaient anticipé les indices positifs émanant de certains responsables algériens pour la relance des relations entre les deux pays». Et de conclure avec une note de mépris qui montre toute sa démagogie : «La régularité des prochaines élections législatives en Algérie constitue un paramètre sérieux quant à l’avenir du processus démocratique dans ce pays.»

    R. Mahmoudi 

  • Moroccoleaks : Pour la NSA, le Sahara Occidental est un Etat indépendant

    Après 40 ans, le manque du Maroc en question de reconnaissance de sa prétendue souveraineté sur le Sahara Occidental ne cesse d’augmenter. Même au niveau des organisations et institutions étatiques. C’est le cas de la prestigieuse NSA (National Security Agency), organisme gouvernemental du département de la Défense des États-Unis, responsable du renseignement d’origine électromagnétique et de la sécurité des systèmes d’information et de traitement des données du gouvernement américain.
    Dans un email envoyé le 16 juillet 2014 au ministre des affaires étrangères Salaheddine Mezouar, Brahim Benmoussa, conseiller des affaires étrangères, se plaint du fait que la NSA traite le Sahara Occidental indépendamment selon des révélations parues dans le Washington Post
    Les marocains sont étonnés de voir des publications pareilles parce qu’ils prennent leurs désirs pour des réalités.
    « Veuillez trouver, ci-dessous, un article du New York Times, d’apres lequel la NSA outre qu’elle espionne le Maroc, elle espionnerait aussi (le sahara occidental) qu’elle considere comme un Etat independant (foreign government). Etrange qualification de la part d’une agence de renseignement censée être au fait des conflits internationaux », dit-il.
    Ensuite, il reprend le texte de la publication mentionnée:
    The N.S.A. Can Spy on These 193 Foreign Governments

    Credit CIA World Factbook
    The Washington Post has published a 2010 government document indicating that the National Security Agency was authorized, by the Foreign Intelligence Surveillance Court, to intercept information “concerning” 193 foreign governments. According to The Post, the N.S.A. can “intercept through U.S. companies not just the communications of its overseas targets but any communications about its targets as well.”
    That’s every single country except Britain, Canada, Australia and New Zealand. They’re listed below.
    Afghanistan; Albania; Algeria; Andorra; Angola; Antigua and Barbuda; Argentina; Armenia; Austria; Azerbaijan; Bahamas; Bahrain; Bangladesh; Barbados; Belarus; Belgium; Belize; Benin; Bhutan; Bolivia; Bosnia and Herzegovina; Botswana; Brazil; Brunei; Bulgaria; Burkina Faso; Burma (Myanmar); Burundi; Cambodia; Cameroon; Cape Verde; Central African Republic; Chad; Chile; China; Colombia; Comoros; Congo, Democratic Republic; Congo, Republic; Costa Rica; Cote d’Ivoire; Croatia; Cuba; Cyprus; Czech Republic; Denmark; Djibouti; Dominica; Dominican Republic; East Timor (Timor-Leste); Ecuador; Egypt; E1 Salvador; Equatorial Guinea; Eritrea; Estonia; Ethiopia; Fiji; Finland; France; Gabon; Gambia; Georgia; Germany; Ghana; Greece; Grenada; Guatemala; Guinea; Guinea-Bissau; Guyana; Haiti; Honduras; Hungary; Iceland; India; Indonesia; Iran; Iraq; Ireland; Israel; Italy; Jamaica; Japan; Jordan; Kazakhstan; Kenya; Kiribati; Korea, Democratic Peoples Republic of (DPRK); Korea, Republic of (ROK); Kosovo; Kuwait; Kyrgyzstan; Laos; Latvia; Lebanon; Lesotho; Liberia; Libya; Liechtenstein; Lithuania; Luxembourg; Macedonia; Madagascar; Malawi; Malaysia; Maldives; Mall; Malta; Marshall Islands; Mauritania; Mauritius; Mexico; Micronesia; Moldova; Monaco; Mongolia; Montenegro; Morocco; Mozambique; Namibia; Nauru; Nepal; Netherlands; Nicaragua; Niger; Nigeria; Norway; Oman; Pakistan; Palau; Panama; Papua New Guinea; Paraguay; Peru; Philippines; Poland; Portugal; Qatar; Romania; Russia; Rwanda; Saint Kitts and Nevis; Saint Lucia; Saint Vincent and the Grenadines; Samoa; San Marino; Sao Tome and Principe; Saudi Arabia; Senegal; Serbia; Seychelles; Siena Leone; Singapore; Slovakia; Slovenia; Solomon Islands; Somalia; South Africa; Spain; Sri Lanka; Sudan; Suriname; Swaziland; Sweden; Switzerland; Syria; Taiwan; Tajikistan; Tanzania; Thailand; Togo; Tonga; Trinidad and Tobago; Tunisia; Turkey; Turkmenistan; Tuvalu; Uganda; Ukraine; United Arab Emirates; Uruguay; Uzbekistan; Vanuatu; Vatican City (Holy See); Venezuela; Vietnam; Western Sahara; Yemen; Zambia; Zimbabwe.

    CAPTURE DE LA PUBLICATION

  • Mauritanie-Maroc : les fausses raisons d’une mésentente

    Il y a des principes dictés par la géographie, par l’histoire, par la sociologie. Il y a des pays qui par la force des choses doivent se respecter. Les pays du Maghreb arabe sont par nature destinés, qu’ils le veuillent ou non, à être solidaires. Certains médias marocains agissant sous l’influence d’officines occultes semblent oublier ces préceptes et s’acharnent à noircir l’image de notre pays. Pourquoi ?
    -Est –ce nostalgie d’une époque où le Maroc revendiquai des frontières allant jusqu’au bord du fleuve Sénégal ? Espérons que non ! Car le royaume chérifien a déjà bien du mal à digérer un Sahara qui, les derniers remous avec l’ONU le montrent bien lui attire encore bien des ennuis. En plus laMauritanie d’aujourd’hui n’est plus celle des années 60. C’est désormais un Etat solide malgré tout, avec une population jalouse de son indépendance et sa liberté.
    -Est-ce parce que le Maroc tient à voir la Mauritanie se cantonner dans le rôle d’un pays-pion, d’une nation qui ne compte pas, qui ne joue aucun rôle dans la politique africaine et arabe ? Veulent- ils jouer au ‘’grand frère’’ et nous voir se contenter de les applaudir ? Le Maroc dans ce cas là souffrirait grandement car il verrait chaque jour la Mauritaniejouer le rôle qu’elle estime être le sien.
    La Mauritanie avec le Président Mohamed Ould Abdel Aziza retrouvé la voie de la confiance en soi et a su mener une politique intérieure et extérieure qui lui a valu le respect de la communauté mondiale. C’est pourquoi elle est présente dans les médiations internationales, c’est pourquoi elle a su diriger l’UA et obtenir plein succès dans cette mission, c’est pourquoi elle recevra demain ses frères arabes. Notre pays- et leMaroc devrait le comprendre- n’est nullement obligé de suivre la politique extérieure marocaine qui crée conflit avec l’ONU, se retire de l’OUA et se refuse de recevoir le sommet de l’Union Arabe.
    -« Le Maroc, disent certains, est courroucé par la position de la Mauritanie dans l’affaire du Sahara ». Il s’agit pourtant là d’une vieille position de notre pays, réitérée à chaque fois et qui est un point cardinal de notre politique nationale. La neutralité de la Mauritanie dans l’affaire du Sahara dérive de sa volonté de voir la paix régner dans la région et de voir les frères se réconcilier. C’est pourquoi notre pays appuie les efforts de l’ONU dans la région.
    -Un autre problème est parfois soulevé par certains, celui de laMauritel. Ce serait absurde qu’il y ait point d’achoppement sur cette question. Tout simplement parce que la Mauritel est aussi bien mauritanienne que marocaine et parce que cette entreprise devrait forcément toujours respecter les lois de travail de notre pays.
    Nous croyons enfin que toute cette polémique est passagère. Seulement, elle devrait servir à quelque chose ; faire comprendre à l’Etat chérifien que la Mauritanie ne saurait être considérée comme un pays mineur, qu’elle possède des intérêts propres et une vision qu’il faut nécessairement apprendre à respecter et que l’histoire et la géographie nous obligent tous à rester fraternels et solidaires.
    Mohamed Feily dit Antar
  • Moroccoleaks : Les projets militaires du Maroc

    Une usine de munitions bientôt en construction au Maroc
    Contrat d’armement entre le Maroc et des partenaires Européens. 
    Il s’agirait, selon ce document, d’une association entre le fabricant britannique Chemring et Belge (aujourd’hui détenu par le français Nexter) Mecar, afin de monter une usine de fabrication de munitions en tout genre au Maroc. La joint-venture marocaine qui a pour nom MCR Technologies, se chargera de fabriquer et distribuer une large gamme de munitions et garantira un transfert de technologies au profit des marocains. 
    Mecar et Chemring sont des sociétés plutôt spécialisées dans la fabrication de munitions moyennes et lourdes, allant de celles pour fusils mitrailleurs aux obus de 106mm pour chars ou d’obus de mortiers de 120mm.
    Un autre documents révèle la visite de l’Amiral Mohamed Laghmari à  ancien chantier naval constructeur de navires en Australie.

    ROYAUME DU MAROC Rabat, le 25 Janvier 2012


    ADMINISTRATION
    DE LA DEFENSE NATIONALE
    Cabinet
    NOTE AU SUJET DU PROJET DE CREATION
    D’UNE INDUSTRIE DE DEFENSE AU MAROC

    Dans le cadre de la mise en place d’une industrie de défense au Maroc, une étude de faisabilité a été diligentée par le Ministre Délégué auprès du Premier Ministre chargé de l’Administration de la Défense Nationale et le Général du Corps d’Armée, Inspecteur Général des FAR et Commandant la Zone Sud.

    Pour finaliser cette étude, l’Inspection Générale des FAR a procédé avec les organes concernés de l’Etat-Major Général des FAR à une analyse de la nature et de la quantité des équipements réalisés par les Forces Armées Royales à l’étranger.

    Dans le cadre de cette même étude, des contacts ont été entrepris par le 4èmeBureau et l’Inspection des Transmissions avec des fournisseurs des Forces Armées Royales de diverses nationalités. Ces fournisseurs ont manifesté ainsi leur disposition à réaliser des investissements au Maroc dans la perspective d’exporter des équipements de défense à partir du Royaume et de produire également pour les Forces Armées Royales afin de s’assurer une autonomie d’approvisionnement.

    Après avoir été approuvée par SM le Roi, Chef suprême et Chef d’Etat-Major Général des Forces Armées Royales1, cette approche a été poursuivie pour la concrétisation du projet de mise en place d’une industrie de défense. A cet effet, des consultations ont été lancées par voie d’appels à manifestation d’intérêt (AMI) au mois de mai 2010 avec des sociétés spécialisées dans les domaines des munitions, de la mobilité, de l’armement et de l’optronique.

    Au terme de ces consultations, le Projet a été attribué à Mecar, société spécialisée dans les systèmes d’armes et de munitions de moyens et de grands calibres et agréée et reconnue par l’armée belge, l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord et de nombreuses autres institutions à travers le monde.

    Pour réaliser ce projet et compte tenu des difficultés liées à la délocalisation des activités de Mecar au Maroc, une société anonyme de droit marocain dénommée « MCR Technology Maroc S.A » a été créée à Rabat avec un capital de 300.000 DHS et gérée par Monsieur Eric Martin en qualité de Président Directeur Général.

    En sus de l’étude et de la mise en place de la structure du Projet, Mecar se portera fort et garant du respect par MCRT des obligations et engagements pris par cette dernière au titre du protocole d’accord en cours de négociation entre la partie marocaine et MCRT. De ce fait, Mecar se portera fort et garant du parfait achèvement des travaux de construction entrepris par MCRT, dans les termes du Planning et conformément au plan global de l’usine et s’engage, durant toutes les étapes de la construction, à apporter une maîtrise d’œuvre industrielle et technique selon les normes internationales en vigueur, une équipe expérimentée pour la mise en place de l’Usine, et un conseil opérationnel adapté au Projet. En outre, Mecar agira conjointement et solidairement avec MCRT au titre des obligations qui seront définies dans le protocole.

    Pour s’enquérir des capacités financières et techniques de la société MECAR (garant de MCRT), une délégation composée de représentants de l’Administration de la Défense Nationale, du Ministère de l’Industrie, du Commerce, et des Nouvelles Technologies du Ministère de l’Economie et des Finances et du 4ème Bureau de l’EMG des FAR, s’est rendue au siège de la société entre le 02 et 05 Octobre 2011.

    Cette visite a permis de constater que la société Mecar rencontre de graves difficultés financières laissant dépendre sa continuité d’exploitation d’une part du soutien financier de la société mère (Chemring Group) et d’autre part de sa capacité d’accéder à d’autres sources de financement.

    En sus de cette visite, les travaux de finalisation du protocole d’accord se sont poursuivis dans le cadre de réunions organisées à l’ADN et au 4èmeBureau. Ces réunions ont été sanctionnées par d’importantes avancées principalement marquées par les diverses incitations que n’a cessé d’accorder la partie marocaine notamment la mise à disposition du site d’une superficie de 1032 hectares moyennant un bail emphytéotique de 20 ans, et la participation de l’Etat à raison de 10% du montant global actuel de l’investissement plafonné à 300 millions de dirhams pour financer les dépenses hors site et les autres composantes du projet (Energie solaire, sécurité et préservation de l’environnement).

    En contrepartie, la partie Mecar/MCRT a campé sur certaines positions ayant trait essentiellement à l’apport en fonds propres en devises et aux garanties bancaires que doit offrir à la partie marocaine.

    Dans ce cadre, le PDG de MCRT a saisi l’ADN et le 4ème Bureau, en date du 08 décembre 2011, sollicitant « une décision définitive et rapide » concernant la concrétisation du projet tout en réaffirmant à nouveau les propositions déjà formulées auparavant. En réponse à cette lettre, l’ADN a fait part au 4èmeBureau en date du 12 décembre 2011 de ses observations par rapport aux propositions de Mecar/MCRT.

    Ala date d’aujourd’hui, les points de discorde qui restent en suspens concernent les clauses contractuelles ci-après:

    1. Apport en fonds propres en devises 

    • MCRT propose de s’engager sur un apport en fonds propres en devises d’un montant minimum de 22% alors que la partie marocaine exige une valeur de 30% en devises du montant global de l’investissement prévu dans le cadre du projet.

    1. Reconduction du partenariat entre les deux parties au-delà de 10 ans

    • MCR propose que l’engagement de la partie marocaine soit renouvelable pour une même période (au-delà de 10 ans) si MCRT respecte les prix, la qualité des produits et les délais. La société MCRT s’engage également à discuter d’une possibilité de partenariat avec la partie marocaine après le premier engagement de 10 ans.

    • Pour sa part, la partie marocaine convient de discuter avec MCRT d’une possibilité de partenariat au terme du premier engagement de 10 ans.

    1. Engagement de la société Mecar 

    • La partie Mecar/MCRT propose que Mecar se porte fort et garant du respect par MCRT des obligations et engagements pris par cette dernière au titre de la Section 4.2 du protocole à l’exclusion des points concernant les sources de financement (apport en fonds propres et crédit bancaire), le financement du projet conformément au budget d’investissement et la présentation des attestations bancaires justifiant les financements sus indiqués dans un délai de 3 mois après la signature du protocole d’accord. Mecar apporte également sa garantie bancaire de bonne fin à MCRT dans le cadre d’un contrat de partenariat.

    • La partie marocaine exige que la garantie bancaire de bonne fin soit apportée par Mecar aux autorités marocaines et demande à la partie Mecar/MCRT de lui communiquer le contrat de partenariat signé entre les deux sociétés.

    1. Lettre d’engagement du Groupe Chemring 

    • La partie marocaine exige la production d’une lettre d’engagement2 moyennant laquelle la société Chemring Group, société de droit britannique détenant la majorité des actions de la société Mecar, consent, par décision de son Conseil d’Administration, au profit de la Partie Marocaine un engagement solidaire et indéfini, visant à garantir l’ensemble des engagements pris par Mecar et MCRT envers la Partie Marocaine dans le cadre de leurs obligations prévues par le Protocole d’Accord. Dans ce cadre, la partie marocaine a envoyé à Mecar/MCRT un projet de lettre d’engagement auquel aucune suite n’a été réservée.

    Les points de discorde susmentionnés sont consignés en annexe n°1 jointe à cette note.

    1 Fiche n°10/IGFAR du 16 Février 2010.
    2 Cf. Projet de lettre d’engagement envoyé par la partie marocaine à MCRT (Annexe n°2).


    Objet : Coopération Militaire entre le Maroc et l’Italie

    J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que ce Ministère a été informé par l’Ambassade d’Italie à Rabat que la société italienne « Whitehead Alenia Sistemi Subacquei S.p.A » , a été autorisée par les autorités italiennes compétentes pour la fourniture éventuelle à la Marine Royale du Maroc, par les sociétés françaises « G.E.I.E. Eurotorp » et « Eurocopter » du matériel suivant :

    N.8 lance-engins pour system torpilles légère MU90, des composants, des appareillages de test presetter, manuels d’utilisation, des composants, des appareillages de test, du matériel pour l’octroi des services d’entretien (avec pièces de rechange et manuels d’utilisation et services).

    L’Ambassade d’Italie a fait savoir par la même occasion que, dans la mesure où il s’agit d’un matériel déclaré « confidentiel » aux termes de la loi italienne sur la protection du secret d’Etat, l’autorisation à l’exportation est subordonnée à l’engagement officiel du Gouvernement marocain à :

    – Assurer la protection de tout renseignement ou documentation qui lui seront remis par la société concernée ;

    – Ne pas céder de tels renseignements ou documentation à des pays tiers sans l’autorisation préalable du Gouvernement italien.

    L’Ambassade italienne a indiqué qu’aucune autorisation ne pourrait être délivrée en l’absence d’une attestation d’engagement formel de la part des autorités marocaines compétentes.

    Ce Ministère reste à la disposition de votre Département pour la communication à la partie italienne de toute réponse éventuelle qu’il sera jugé opportun de réserver à cette question.

    ROYAUME DU MAROC
    ADMINISTRATION
    DE LA DEFENSE NATIONALE
    DIRECTION DES REALISATIONS
    ET DES AFFAIRES FINANCIERES
    —oOo—
    FICHE A L’ATTENTION DE MONSIEUR
    L’AMBASSADEUR DU ROYAUME DU MAROC
    A WASHINGTON – ETATS UNIS D’AMERIQUE
    OBJET : Coopération Maroco-Américaine.
    Le Royaume du Maroc et les Etats-Unis d’Amérique entretiennent des
    relations étroites qui remontent à la signature du Traité d’amitié au 18ème siècle.
    Depuis, ces relations bilatérales ne cessent de s’améliorer et de gagner en
    importance.
    Néanmoins, sur le plan militaire, les aides non remboursables consenties
    et détaillées en annexe ci-jointe, demeurent en deçà des attentes de l’Administration
    de la Défense Nationale, eu égard d’une part, à l’implication permanente du Maroc
    aux cotés de la communauté internationale pour faire face aux différentes menaces,
    et d’autre part, aux progrès accomplis par le Royaume sur les plans politique
    (reformes constitutionnelles, élections transparentes et constitution du gouvernement
    issu des urnes), de la consolidation des droits de l’homme, des libertés publiques et
    des efforts déployés pour la lutte contre le terrorisme et le trafic des stupéfiants.
    En 2011, le volume de l’aide n’a guère dépassé les neuf (9) millions
    de dollars, sur le montant total de l’aide accordée aux différents pays (5 473 348 000
    $US).
    -2-
    Propositions à évoquer lors des entretiens avec les responsables américains,
    soumises à l’appréciation de Monsieur l’ambassadeur :
    En vue d’appuyer les efforts de modernisation et de renforcer les
    capacités des Forces Armées Royales, à travers le financement des actions de
    formation et d’acquisition des équipements militaires, il est demandé à la partie
    américaine :
    1- L’augmentation du volume de l’aide non remboursable, pour le renforcement
    des capacités de l’Administration de la Défense Nationale, l’interopérabilité
    avec les Forces Américaines et la modernisation des Forces Armées Royales
    pour faire face aux différentes menaces (terrorisme, trafic de stupéfiants,
    émigration clandestine, etc..) ;
    2- la création d’un sous comité au sein du Comité Consultatif de Défense (DCC)
    dédié à l’échange d’expériences et de pratiques réussies pour la modernisation
    de la gouvernance administrative et financière ;
    3- la coopération technique dans le domaine de la sécurité des systèmes
    d’information par l’apport, à l’Administration de la Défense Nationale, de
    l’expertise et de l’aide américaine dans ce domaine.
    Propositions de personnalités à contacter :
    – les représentants du Congres
    – les représentants du Département of State
    – Secrétariat à la Défense :
    – Mme Vicki HUDDLESTON, secrétaire adjoint à la Défense, chargée
    des Affaires Africaines,
    – Mr Joseph Mc Millan, Principal adjoint à l’assistant du Secrétaire à la
    défense, chargé des affaires de sécurité internationale,
    – Le Général Carter HAM, Chef de l’AFRICOM.
    ANNEXE A LA FICHE
    Situation des dons américains,
    mobilisés par le royaume du Maroc
    2
    Année Montant Année Montant
    1965 $6 000 000,00 1990 $42 815 100,00
    1966 $176 657,00 1991 $39 600 000,00
    1967 $13 953 302,00 1992 $22 000 000,00
    1969 $9 500 000,00 1993 $40 000 000,00
    1971 $14 857 383,55 1994 $0,00
    1972 $15 000 000,00 1995 $0,00
    1973 $9 800 000,00 1996 $0,00
    1974 $3 000 000,00 1997 $0,00
    1975 $14 000 000,00 1998 $0,00
    1976 $30 000 000,00 1999 $4 000 000,00
    1977 $30 000 000,00 2000 $1 500 000,00
    1978 $43 000 000,00 2001 $2 495 000,00
    1979 $45 000 000,00 2002 $3 500 000,00
    1980 $24 999 926,16 2003 $5 200 000,00
    1981 $33 400 000,00 2004 $9 940 000,00
    1982 $29 954 343,63 2005 $15 128 000,00
    1983 $98 572 328,81 2006 $12 375 000,00
    1984 $68 750 000,00 2007 $12 000 000,00
    1985 $47 879 238,65 2008 $3 625 000,00
    1986 $34 452 000,00 2009 $3 655 000,00
    1987 $44 000 000,00 2010 $9 000 000,00
    1988 $49 628 000,00 2011 $8 980 000,00
    1989 $52 000 000,00 TOTAL $953 736 279,80
    Foreign Military Financing Account Summary
    Below are the country account levels for Foreign Military Financing (FMF) for fiscal years 2006-2011,
    including 2006-2009 (actual–funding actually provided in fiscal years 2006-2009), 2010 (estimate-funding
    allocations for the current fiscal year) and 2011 (requested–funding requested under the President’s fiscal year
    3
    2011 budget). FMF provides grants for the acquisition of U.S. defense equipment, services, and training. It is
    intended to promote U.S. national security by contributing to regional and global stability, strengthening
    military support for democratically-elected governments and containing transnational threats, including
    terrorism and trafficking in narcotics, weapons, and persons. These grants enable allies and friends to improve
    their defense capabilities and foster closer military relationships between the U.S. and recipient nations.
    Countries/Accounts 2006
    Actual
    2007
    Actual
    2008
    Actual
    2009
    Actual
    2010
    Estimate
    2011
    Request
    Africa
    Botswana – – 300 – 200 340
    Chad – – – – 500 400
    Democratic Republic of Congo – – 397 600 1,450 1,450
    Djibouti 3,960 3,800 1,983 2,000 2,000 2,500
    Ethiopia 1,980 1,900 843 843 843 2,000
    Gabon – – – – 200 200
    Ghana 495 500 298 300 350 450
    Guinea – – 109 – – –
    Kenya – – 198 250 1,000 1,000
    Liberia 1,980 1,520 298 1,500 6,000 9,000
    Mali – – – – 200 200
    Nigeria 990 1,000 1,339 1,350 1,350 1,350
    Rwanda – – – – 200 400
    Senegal 495 500 – – 300 400
    South Africa – – – – 800 800
    Tanzania – – – – 200 200
    Uganda – – – – 300 300
    Africa Coastal/
    Border Security Program **
    3,960 4,000 – – –
    Military Health Affairs 1,980 1,600 992 1,412 1,600 1,600
    Africa Maritime Security – – – – 1,300 1,200
    Total Africa 15,840 14,820 6,757 8,255 18,793 23,790
    ** Changes to PKO funding in FY2008
    East Asia and the Pacific
    Cambodia 990 990 198 1,000 1,000 1,000
    East Timor 990 475 – – 500 500
    Fiji 494 – – – – –
    Indonesia 990 6,175 12,872 15,700 20,000 22,000
    4
    Mongolia 2,970 3,951 993 1,000 4,500 5,000
    Philippines 29,700 39,700 27,757 28,000 32,000 15,000
    Thailand 1,485 – 423 1,600 1,600 1,060
    Tonga 248 500 498 500 500 600
    Vietnam – – – 500 2,000 1,345
    Regional Maritime – 2,000 – – – –
    East Asia and Pacific Regional – – 2,465 – – –
    Total East Asia and the Pacific 37,867 53,791 43,495 48,300 62,100 46,505
    Europe and Eurasia
    Albania 3,465 3,054 2,115 2,100 3,000 5,000
    Armenia 3,960 3,883 2,976 3,000 3,000 3,500
    Azerbaijan 3,960 3,883 2,976 3,000 3,000 3,500
    Bosnia and Herzegovina 8,910 8,550 3,292 3,600 4,000 6,440
    Bulgaria 9,900 9,625 6,594 7,400 9,000 13,200
    Croatia – – – 1,000 2,500 5,000
    Czech Republic 3,957 3,245 2,845 3,000 6,000 7,000
    Estonia 4,451 3,905 1,505 1,500 2,500 3,000
    Georgia 11,880 9,700 9,000 11,500 16,000 16,000
    Hungary 2,474 2,358 940 1,000 1,000 1,000
    Kosovo – – – 1,500 2,500 5,000
    Latvia 5,940 3,799 1,505 1,500 2,500 3,000
    Lithuania 4,455 5,439 1,504 1,700 2,700 3,300
    Macedonia 3,960 3,420 2,822 2,800 4,000 5,000
    Malta – – – 100 455 600
    Moldova 495 474 470 500 750 1,500
    Montenegro – – – 800 1,200 1,800
    Poland 29,700 28,478 26,980 27,000 47,000 42,000
    Romania 12,870 14,417 11,097 12,000 13,000 16,500
    Serbia – – – 800 1,000 2,500
    Slovakia 3,960 3,753 1,035 1,000 1,250 1,500
    Slovenia 494 447 376 400 500 750
    Turkey 14,850 14,231 6,817 1,000 – –
    Ukraine 10,890 9,500 6,036 7,000 11,000 15,000
    Total Europe and Eurasia 140,571 132,072 90,875 95,200 137,855 162,090
    5
    Near East
    Bahrain 15,593 14,998 3,968 8,000 19,000 19,500
    Egypt 1,287,000 1,300,000 1,289,470 1,300,000 1,300,000 1,300,000
    Israel 2,257,200 2,340,000 2,380,560 2,550,000 2,775,000 3,000,000
    Jordan 207,900 252,900 298,380 335,000 300,000 300,000
    Jordan SUP – – 50,000 – – –
    Lebanon 3,713 5,020 6,943 159,700 100,000 100,000
    Libya – – – – 150 250
    Morocco 12,375 12,000 3,625 3,655 9,000 9,000
    Oman 13,860 13,494 4,712 7,000 11,848 13,000
    Tunisia 8,413 8,385 8,345 12,000 15,000 4,900
    Yemen 8,415 9,725 3,952 2,800 12,500 35,000
    Total Near East 3,814,469 3,911,301 4,049,955 4,378,155 4,542,498 4,781,650
    South and Central Asia
    Bangladesh 990 990 595 590 1,500 1,500
    Kazakhstan 3,465 3,205 1,339 4,500 3,000 2,400
    Kyrgyz Republic 1,881 1,425 843 800 3,500 2,400
    Nepal – – – – 800 900
    Pakistan 297,000 297,000 298,570 300,000 238,000 296,000
    Sri Lanka 990 990 – – 1,000 1,000
    Tajikistan 495 250 372 740 1,500 1,200
    Turkmenistan 297 250 – 150 2,000 1,200
    Total South and Central Asia 305,118 304,110 300,719 306,780 251,300 306,600
    Western Hemisphere
    Bahamas 99 80 – 150 150 –
    Belize 198 175 – 200 200 200
    Chile 592 500 – 400 400 750
    Colombia 89,100 85,500 52,570 53,000 55,000 51,500
    Costa Rica – – – – 325 350
    Dominican Republic 941 725 – 400 1,000 –
    Ecuador – – – 300 300 750
    El Salvador 9,900 7,225 5,631 3,500 1,000 4,800
    6
    Guatemala – – 496 500 1,765 1,000
    Guyana 99 75 – 150 300 –
    Haiti 988 990 982 2,800 1,600 1,600
    Honduras 891 675 496 – 1,075 1,300
    Jamaica 594 500 – 400 500 –
    Mexico – – 116,500 39,000 265,250 8,000
    Nicaragua 594 500 496 400 925 800
    Panama 990 775 – 1,000 1,400 2,100
    Paraguay – – – – – 750
    Peru – – – 750 1,500 3,500
    Suriname 99 80 – 150 300 –
    Uruguay – – – – – 570
    Eastern Caribbean 1,006 990 – 800 2,000 –
    Operation Enduring Friendship 3,960 4,000 7,968 14,490 8,000 –
    Caribbean Security Initiative – – – – 10,000 18,160
    Total Western Hemisphere 110,051 102,790 185,139 118,390 352,990 96,130
    Global
    FMF Administrative Costs 41,085 42,075 41,561 51,420 56,583 56,583
    Total Global 41,085 42,075 41,561 51,420 54,464 56,583
    Total for Fiscal Year 4,464,999 4,560,960 4,668,249 5,006,500 5,420,000 5,473,348
    7
    8

  • "Querelle de voisinage", la Mauritanie n’est pas un pays auquel on dicte ses ordres

    Le Maroc n’arrive pas encore à avaler la pilule et continue de mener, par mains interposées, une féroce campagne médiatique de dénigrement et de mépris, contre la Mauritanie et contre ses dirigeants, depuis l’annonce des prévisions de grand succès du sommet de la ligue arabe à Nouakchott, par des observateurs avertis.
    Un exploit que le Royaume haï pour plusieurs raisons, dont la première et ce sursaut béni fait par Nouakchott pour accueillir ce sommet de l’espoir, après son rejet par Rabat, qui devait l’abriter pour sa prochaine édition ordinaire.
    Tous les coups sont donc tolérés par le Royaume, qui poursuit à travers sa presse docile ses critiques de la Mauritanie et de ses dirigeants.
    Un acharnement qui n’amoindrit en rien la ferme volonté de Nouakchott de relever le défi de la réussite éclatante du sommet de l’Espoir, comme l’augurent les premières impressions sur les préparatifs et la détermination de la Mauritanie, gouvernants et gouvernés d’œuvrer de tous leurs efforts pour renforcer leur bonne réputation dans le monde arabe.
    Le Maroc qui continue de traiter la Mauritanie comme par le passé a compris que notre pays tient à assurer sa pleine souveraineté dans les secteurs de la vie politique et socioéconomique en toute indépendance et fierté et loin de la soumission et du suivisme.
    C’est dans ce cadre, qu’il faut mettre en exergue les récentes mesures prises par la Mauritanie envers les travailleurs étrangers sur son territoire pour être en règle avec la loi. Ainsi Nouakchott qui subissait les lois des autres sans broncher, a opéré un revirement honorable en imposant aux étrangers, les mêmes lois auxquels sont soumis ses expatriés à l’étranger.
    La Mauritanie, est-il temps de le savoir, n’a pas de leçon à recevoir de quiconque, mais, bien à en donner après des années de mépris.
    Désormais, acteur politique et économique incontournable de la sous-région, sa voix vaut de l’or et il sied aux éclairés de mieux l’intégrer dans leurs politiques afin de mieux optimiser leur résultat
    Rien que pour le dossier du Sahara occidental, la Mauritanie n’est-il pas un pays qui mérite d’être côtoyé, dés lors où, sa neutralité a montré qu’il est et reste, aux yeux des Nations Unies et du reste du monde, une pièce maîtresse dans toute évolution louable de cet épineux conflit vieux d’un demi-siècle.
    Pour terminer, le Royaume chérifien et sa presse partisane doit au moins savoir, que ce n’est pas le Président mauritanien Mohamed Oud Abdel Aziz qui cherche à charmer le Roi ou encore à bénéficier du soutien du souverain, mais plutôt l’inverse.
    En effet, le gouvernement marocain aux échecs multiples de Abdelilah Benkirane excelle dans l’instrumentalisation de ses déboires onusiens, arabes et africains relatifs au Sahara Occidental, pour s’en prendre à la Mauritanie mais, l’heure est venue pour réaliser que les temps aient évolué et les pays aussi.
    La Mauritanie n’est plus hors du jeu international et régional. Bien au contraire, elle est devenue sous le Président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz et le leader du parti au pouvoir Me Sidi Mohamed Ould Maham, une partie de la solution, sans l’avis duquel, toute option ne serait que précaire, aléatoire voire une velléité vouée à l’échec et partant au désespoir.
    Ahmed Ould Bettar