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RABAT N’A PAS SOLLICITÉ ALGER POUR UN RETOUR À L’UA
Le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel a indiqué hier, sur les ondes de la radio nationale, que la visite récente à Alger de l’envoyé spécial du roi du Maroc, Mohamed VI, « portait sur les relations bilatérales et la situation dans la région, et non sur une demande du Maroc du soutien de l’Algérie pour son adhésion à l’Union Africaine (UA) ».Dans le même temps, le ministre a vivement répliqué aux allégation du roi du Maroc et à ses relais diplomatiques et médiatiques, principalement français, qui tentent de faire accréditer la thèse selon laquelle le Maroc compte revenir par la grande porte, tout en exigeant l’exclusion de la RASD. Messahel a levé le voile sur la question de la demande de retour du Maroc au sein de l’UA.Il a souligné que l’adhésion du Maroc à l’UA « ne peut être conditionnée qu’en respect de l’article 29 de l’acte constitutif de l’Organisation africaine. Dans cet article, un pays qui veut adhérer à l’UA doit présenter une demande qui doit être notifiée au président de la Commission de l’UA, lequel la distribue à tous les Etats membres », a-t-il ajouté.« Si cette demande reçoit l’accord de 28 pays (majorité simple), ce pays est admis, mais sans conditions », a-t-il poursuivi.L’UA a ses critères. Il y a adhésion d’un Etat. Il n’y a pas retour » a-t-il dit. « Vous voulez rentrer, vous rentrez, mais sans conditions. Il n’y pas de conditions ni de gel ni de retrait ni de suspension.La suspension ne se fait que dans un seul cas, c’est lorsqu’il y a changement anticonstitutionnel dans un pays » a-t-il encore précisé, mettant ainsi fin aux spéculations des diplomates marocains qui tentent désespérément de convaincre certains Etats. Que dit le droit international ? Quand un pays subit un changement forcé, coup d’Etat ou autre, ce même pays est suspendu pour cause de violation d’ordre institutionnel. Mais ce n’est pas le cas aujourd’hui de la RASD.Selon les explications avancées par la diplomatie marocaine à certaines délégations africaines, il suffit juste de rédiger une motion permettant d’obtenir la majorité des deux tiers, pour espérer suspendre les activités de la RASD ainsi que son adhésion à l’UA. Or, cette règle n’existe pas dans les statuts de l’UA et Messahel l’a bien expliqué. En effet, l’acte constitutif de l’UA comprend un vide qui ne permet pas à ses membres de suspendre directement un autre membre.Le ministre marocain délégué au ministère des Affaires étrangères Bourita se trompe en avançant l’idée que « la suspension est prévue ». Pour lui, il est important de garder à l’esprit que la liste des 28 pays qui ont signé la motion demandant l’exclusion de la RASD « est loin d’être représentative.Selon lui cetteliste « n’est pas une liste fermée, ni exhaustive. Il s’agit d’un bloc beaucoup plus large », a-t-il précisé. Il faut s’attendre donc à une autre offensive diplomatique du Maroc à l’approche du sommet de janvier 2017, qui aura lieu à Addis-Abeba en Ethiopie.Le prochain sommet devra acter l’élection du nouveau président de la commission de l’UA ou le Sénégal proche des thèses du Maroc veut placer leur compatriote Abdoulaye Bathily, le représentant spécial de l’ONU pour l’Afrique centrale, comme alternative possible.Les autorités marocaines souhaitent éviter que Mme Zuma soit remplacée par quelqu’un proche des thèses d’Alger. L’Algérien Smaïl Chergui, désigné en 2013 à la tête du Conseil de la paix et la sécurité (CPS) de l’UA, est mal passé du côté de Rabat.Sous son impulsion, l’organe qu’il préside votait, le 27 mars 2015, une résolution recommandant le « boycottage des produits des compagnies impliquées dans l’exploitation illégale des ressources naturelles au Sahara occidental ».Cette résolution a sonné le glas de la politique de la chaise vide.Par ailleurs, Abdelkader Messahel a annoncé la tenue à Alger, du 4 au 6 décembre 2016, d’un forum économique africain. Pour lui, « l’Algérie qui y est très présente politiquement, doit aussi l’être économiquement ».Comme il a souligné que deux conditions majeures sont déjà réunies pour booster les échanges interafricains, qui ne dépassent actuellement pas les 4%, à savoir le parachèvement de la route transsaharienne et la volonté des opérateurs algériens (publics et privés) d’exporter leurs produits et investir en Afrique.Et sur le premier aspect, le ministre a précisé que l’Algérie sera reliée à l’Afrique de l’Ouest d’ici fin 2017.S’agissant de la deuxième idée débattue au plan économique lors de ce sommet, c’est cette zone africaine de libre échange qui devrait se mettre en place dès 2017.Mais cette rencontre, la première du genre, embarrasse fortement le Maroc qui n’y sera pas associé, dit-on dans les milieux diplomatiques.Le Maroc y voit un nouveau coup d’Alger pour saborder son entreprise de charme pour préparer son retour au sein de l’UA, exclure la RASD et jouer un rôle moteur dans les décisions futures de l’UA, trente-deux ans après en avoir claqué la porte. La diplomatie algérienne, très vigilante sur cette question, n’a pas encore dévoilé ses cartes maitresses. Elle le fera lors de cette rencontre avec les grands patrons économiques africains. -
Actualités : Le Maroc veut réintégrer l’Union Africaine Les explications de l’Algérie
Le ministre des Affaires maghrébines a fait publiquement connaître la position de l’Algérie au sujet de la volonté marocaine de réintégrer l’UA. Selon lui, un retour au sein de l’organisation africaine est impossible s’il est précédé de conditions.
Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Invité à l’émission spéciale de la Chaîne III, M. Abdelkader Messahel a déclaré, hier, qu’«un pays ne peut demander son adhésion à l’UA avec des conditions».Parmi ces conditions, il a évoqué «la suspension de la République sahraouie démocratique (Rasd)», précisant que «l’acte constitutif de l’Union africaine ne parle à aucun moment de cela». Il ajoute «L’UA a des critères (…) Il y a adhésion d’un Etat, et non pas retour. Lorsqu’on adhère à une organisation, on le fait sur la base des principes et des fondements de cette organisation.Tout Etat africain peut demander son adhésion, mais elle doit se faire selon les critères bien établis par l’acte constitutif lui-même. Il stipule que ce pays qui veut adhérer à l’Union africaine doit faire une demande remise et notifiée au président de la commission de l’UA ; elle est ensuite distribuée à tous les Etats membres. Si cette demande reçoit l’accord de 28 pays membres (majorité simple) il est admis mais sans conditions (…) Il n’y a pas de suspension, de gel ni de retrait. La suspension ne se fait que s’il y a changement anticonstitutionnel dans un pays». Ce qui n’est pas le cas à l’évidence.Le 12 novembre 1984, le Maroc avait souverainement pris la décision de se retirer de l’OUA lors du 20e sommet de l’Organisation pour protester contre l’admission de la Rasd. La délégation marocaine, alors conduite par Ahmed Guédira, le conseiller de Hassan II, a lu un message où il faisait des adieux au nom de son roi «en attendant des jours plus sages». Cette décision, il faut le dire, avait provoqué une véritable scission au sein de l’OUA, mais les années qui ont suivi ont enregistré un grand changement puisqu’une trentaine de pays africains solidaires avec l’initiative marocaine ont revus leur position à l’égard de la Rasd.Trente ans après, Mohamed VI décide de revenir sur la décision de son père en exprimant sa volonté de réintégrer l’Union africaine. Le roi, décontenancé par le retour de choc de ses positions jugées trop intransigeantes à l’égard d’un dossier aussi épineux que celui du Sahara occidental veut laisser entrevoir un changement de cap. Malmené par l’Union européenne en procès depuis 48 heures contre le Maroc pour l’annulation de l’accord agricole qui le lie au Maroc (en raison de l’exploitation des ressources en provenance des territoires sahraouis occupés) Mohammed VI a visiblement décidé d’effacer au plus vite l’image qu’il a donné de lui en faisant part de sa volonté de se ranger dans le cadre de la légalité internationale et continentale. Pour ce, il a lancé il y a quelques jours une grande offensive diplomatique en Afrique pour tenter de réintégrer l’Union africaine. Il a également adressé une lettre au président en exercice de l’UA, M. Idriss Deby, dans laquelle il fait part de la «perspective résolue et sans équivoque (du Maroc) de regagner sa famille institutionnelle». Il se dit «confiant dans la sagesse de l’UA pour rétablir la légalité et corriger les erreurs de parcours».Le conseiller du roi et tout le staff dirigeant de son ministère des Affaires étrangères ont été récemment dépêchés aux quatre coins du continent africain pour faire aboutir cette volonté. L’Algérie a elle aussi reçu, comme on le sait, une visite d’émissaires. Interrogé sur une éventuelle demande à l’Algérie d’un soutien marocain à une adhésion à l’UA lors de cette visite, M. Abdelkader Messahel a simplement indiqué que l’envoyé spécial était porteur d’un message du roi du Maroc au président de la République ayant trait aux relations bilatérales et à la situation dans la région.En revanche, le ministre chargé des Affaires maghrébines a fait connaître officiellement la position de l’Algérie vis-à-vis de la volonté marocaine d’intégrer l’UA.Les clarifications les plus importantes et les plus urgentes sont cependant attendues du côté marocain, du moment que ce pays a toujours conditionné son retour au sein de l’Union africaine au retrait de la Rasd. Jusqu’où ira Mohamed VI ? -
Union africaine: Le Maroc ne doit pas poser de conditions à son adhésion
par Mahdi BoukhalfaUn pays ne doit pas poser de conditions à son adhésion à l’Union africaine dont l’exclusion d’un Etat déjà membre de l’organisation. Le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes Abdelkader Messahel, de retour de Kigali où il a participé aux travaux du 27ème Sommet de l’UA, est revenu hier mercredi dans un entretien à la radio chaîne 3 sur plusieurs dossiers liés à l’actualité africaine, dont la demande du Maroc d’adhésion à l’Union africaine, 32 ans après son retrait de l’ex- Organisation de l’Unité africaine (OUA), l’ancêtre de l’UA.Le ministre algérien a clarifié les choses en indiquant d’abord qu’il n’y a pas de retour du Maroc au sein de l’organisation panafricaine. «Il n’y a pas retour, mais adhésion, en partant de ses principes qui font cette organisation et ses fondements et ses fondamentaux», a t-il expliqué, précisant qu’un pays «peut demander son adhésion, mais selon des critères bien établis».L’article 29 de la charte de l’UA «pose les conditions de l’adhésion : un pays, s’il souhaite adhérer à l’UA doit faire une demande notifiée au président de la commission, qui la distribue ensuite aux Etats membres, et dans le cas d’un accord de 28 pays (à la majorité simple), il est admis», détaille M. Messahel. Il tempère cependant en soulignant que «ce pays ne peut faire de demande d’adhésion avec des conditions».Dans sa demande d’admission transmise au président tchadien Idriss Deby, alors président en exercice de l’UA durant du 27ème Sommet de Kigali, le roi du Maroc a exigé l’exclusion de l’un des Etats membres, à savoir la RASD. Dans cette lettre, le souverain marocain exige que la RASD soit exclue de l’organisation panafricaine en estimant que «le temps est venu d’écarter les manipulations, le financement des séparatismes, de cesser d’entretenir, en Afrique, des conflits d’un autre âge». Il ajoute : «l’UA, resterait-elle, en déphasage avec la position nationale de ses propres Etats membres, puisque au moins 34 pays ne reconnaissent pas ou plus cette entité ? Même parmi les 26 pays qui s’étaient placés dans le camp de la division en 1984, seule une stricte minorité d’une dizaine de pays subsiste», et qualifie la RASD d’ «Etat fantôme».Les explications de M. Messahel sont claires sur cette demande d’admission du Maroc à l’organisation panafricaine : «Vous voulez rentrer, vous rentrez mais sans conditions». Il ajoute qu’ «il n’y pas de condition, ni de gel, ni de retrait, ni de suspension. La suspension ne se fait que dans un seul cas, c’est lorsqu’il y a changement anticonstitutionnel dans un pays». «L’UA a ses critères. Il y a adhésion d’un Etat. Il n’y a pas retour». Il précise: «Quand on adhère à une organisation, on doit adhérer en partant de ses principes, qui font les fondamentaux et les fondements de cette organisation».Par ailleurs, le ministre algérien a confirmé la demande des pays africains dont l’Algérie, d’une réforme des instances des Nations unies, dont le Conseil de sécurité pour que l’Afrique y soit mieux représentée. «Il faut qu’il y ait au moins deux postes permanents au sein de ce Conseil, et l’Algérie est derrière cette revendication africaine», a-t-il précisé. «Il faut que la réformer du Conseil de sécurité se fasse et que l’Afrique fasse partie des mécanismes de l’ONU», insiste M. Messahel selon lequel l’Afrique revendique «une plus grande démocratisation du système des Nations unies. Cela avance difficilement, mais ça avance, et l’Afrique espère qu’elle soit entendue : le système des Nations unies doit se réformer, et l’Afrique est leader dans cette revendication».Sur le volet de la lutte contre le terrorisme il a rappelé qu’un des aspects «de la politique extérieure de l’Algérie est la lutte contre le terrorisme, et l’Algérie est sollicitée dans ce domaine». Selon le ministre, «il existe des mécanismes mis en place avec la Russie, l’Italie, la France, les Etats-Unis, avec les Britanniques».Il précise que «nous avons des mécanismes de concertation, et de coordination avec les grandes pays sur cette question. On coordonne devant cette menace globale, qui doit avoir une riposte globale». Enfin, il rappelle que l’Algérie travaille en profondeur avec ses partenaires sur la déradicalisation du terrorisme et «faire en sorte que les réseaux sociaux soient mieux organisés, qu’ils ne soient plus au service du terrorisme et sa propagande». Une conférence internationale sur ce thème de la déradicalisation est prévue en septembre prochain à Alger, a-t-il annoncé. -
Accord de libre échange entre l’UE et le Maroc : La diplomatie européenne veut balayer la poussière sous la tapis
par Lise
En décembre 2015, la Cour de Justice de l’Union Européenne a invalidé l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Royaume du Maroc sur les produits agricoles et les produits de la pêche. La Commission européenne, épaulée par 5 états membres dont la France a immédiatement décidé de faire appel de cette décision. La CJUE examinait de nouveau cette affaire hier, le 19 juillet 2016, au Luxembourg. Le délibéré ne sera rendu que dans 6 à 12 mois. Les enjeux sont importants.En 2010, la Commission du Commerce International avait nommé José BOVE pour suivre ce dossier. Il avait alerté ses collègues sur les dégâts que causeraient la signature de cet accord sur les petits paysans, en particuliers sur les horticulteurs, de part et d’autre de la Méditerranée. Il leur avait également expliqué qu’essentiellement trois entreprises profiteraient des baisses douanières sur les tomates à savoir les Domaines Agricoles (précédemment appelés Domaines Royaux) qui appartiennent au Roi du Maroc, ainsi que deux compagnies qui ont leur siège social en France (Idyl et Azura). Il avait également pointé le fait qu’il est aberrant de produire des tomates au Maroc où l’eau est rare pour les exporter vers l’Europe ou les pluies sont plus abondantes. Il avait souligné le fait que des enfants travaillent dans ces plantations et que les syndicats d’ouvriers agricoles étaient interdits. Pour ne rien oublier, il avait également dénoncé le fait que cet accord allait aggraver la dépendance alimentaire du Maroc avec les conséquences que l’on connait lorsque les cours des céréales s’envolent. En vain.Finalement José BOVE avait évoqué le fait que des tomates étaient produits dans un territoire non autonome, le Sahara Occidental et que cela contrevenait au droit international et en particulier à la IV Conférence de l’ONU sur les territoires à décoloniser. Les services juridiques de la Commission européenne et du Parlement européen avaient réussi le tour de force de tordre les traités internationaux et de soutenir par écrit qu’il n’y avait rien d’illégal dans tous cela. Au final la majorité du Parlement européen s’était prononcé pour cet accord.La décision de la Cour de Justice de l’Union européenne en décembre 2015 a réaffirmé le droit International au grand dam de la diplomatie française et européenne. José BOVE et les écologistes européens espèrent que l’appel confirmera le jugement en première instance, et que cet accord de libre échange qui maltraite les paysans, détruit l’environnement, et méprise les populations sahraouies sera définitivement annulé.La Commission européenne et le Conseil européen doivent tirer rapidement les leçons de cet échec : On ne joue pas avec le droit. Il s’agit là de la différence la plus fondamentale entre une démocratie et une dictature. Ce rappel nous parait malheureusement d’une actualité brulante.http://europeecologie.eu/Accord-de-libre-echange-entre-l-UE-et-le-Maroc-la-diplomatie-europeenne-veut?lang=fr -
Maroc-Algérie : infantilisme du Makhzen
Le Maroc veut-il nous faire prendre des vessies pour des lanternes ? Ne parlons pas des couacs de la propagande marocaine qui coûte les yeux de la tête au Makhzen et qui se retourne souvent contre lui .Comme ces «scoops» qui fleurissent çà et là sur les sites électroniques marocains, pour annoncer le «retour» du Maroc à L’UA , alors qu’il n’y a jamais adhéré, ou cette «pétition» qu’aurait fait circuler l’un des piliers de la France-Afrique, le chef de l’État sénégalais Macky Sall, qui n’a rien à refuser au Palais royal, dont il est un habitué, et qui a la prétention de réunir suffisamment de «signatures» pour demander pas moins «le gel» de la Rasd –Membre fondateur de L’UA– pour dérouler le tapis rouge, ou plutôt de gros tapis marocains, à M6 qui allait faire une visite surprise à Kigali, alors qu’il n’y était pas invité. Point de souverain marocain et point de pétition pas plus de notification officielle d’une demande d’adhésion longue et complexe. Si ce n’est un message au ton arrogant et de mépris à peine voilé d’un souverain par trop gâté qui pense qu’il suffit d’ordonner, de faire tinter les dinars de roitelets du golfe pour se faire obéir et mettre à ses pieds des chefs D’états africains qui ne cessent pourtant de stigmatiser son régime féodal et colonial. Il est vrai que tout comme son chef de la diplomatie Mézouar, doublé par le conseiller omnipotent de l’ombre Taieb Fassi Filiri et l’ami intime et néanmoins tout puissant patron des services des renseignement , qui s’exerçât d’abord à la MAP, le roi du Maroc n’est pas à une mystification près.Mais revenons sur une autre mystification et sur une grossière entourloupe que les spin doctors du Palais ont voulu nous faire gober en distillant a travers leurs relais médiatiques un refus de visa qui aurait été opposé à celui qu’ils ont formaté et financé abondamment pour déstabiliser l’Algérie et qu’ils ont publiquement soutenu par des déclarations tapageuses aux Nations unies. Alors pour rafraichir la mémoire des médiocres politiques du Makhzen , il faut rappeler les mails qui révèlent le rôle joué par les services marocains et leurs relais français anti-algériens dans l’exacerbation de l’aventurisme de Ferhat Mehenni et de son mouvement qui n’existe que par la grâce des financements marocains et israéliens et la complaisance de certains secteurs en France qui rêvent de l’éclatement de l’Algérie.Ces mails- que l’on peut consulter à loisir sur le site Marokleaks- montrent que l’argent a une place centrale dans la «mobilisation» des agents propagandistes et chargés d’entretenir la subversion anti- algérienne autour de ce mouvement.Dans un des mails, daté d’avril 2010, on apprend qu’il a fallu payer «le prix fort» pour dénicher des images de «petites manifestations» qui permettent, selon son auteur à un journaliste de TFI, payé au prix fort et qui disserte tous les soirs sur le devenir du monde , de «fabriquer un sujet» à faire passer dans les chaînes de télévision françaises. Les «activistes» qui font ce travail de collecte d’images de propagande mensongère ne sont pas des bénévoles qui travaillent pour «la cause» mais à la façon des mercenaires qui se font chèrement payer comme le prouve, dans un autre mail (22 avril 2010), cette demande d’avance sur salaire de 38 000 euros qui semble être d’ailleurs le véritable objet du mail. Il les recevra, c’est l’assurance que lui a donnée, en guise de réponse, son correspondant : «Je crois qu’on pourra faire le geste.»En contrepartie, le «mercenaire» a instamment sollicité une opération de «large médiatisation par le biais de (ses) relais sûrs» de la documentation de propagande concernant «l’annonce par le MAK de la composition du gouvernement provisoire kabyle (GPK), lors d’un rassemblement au Palais des Congrès à Paris le 1er juin 2010». La médiatisation est essentielle dans l’activisme du MAK, tout est bon pour faire croire que ce mouvement a une assise en Kabylie. Ainsi, un mail daté de décembre 2010 monte en épingle une prétendue «répression brutale» en Kabylie contre les pseudo-militants du MAK, et est destiné à alimenter le travail de propagande des «mercenaires» qui sont payés pour cela. Le Maroc a de tout temps actionné ses relais en Algérie pour encourager l’agitation provoquée par Ferhat Mehenni et ses fidèles en Kabylie.Incidemment, le site du MAK, en s’en prenant au Premier ministre marocain, Abdelilah Benkirane – à cause d’un refus de visa d’entrée opposé à son chef, Ferhat Mehenni – met au grand jour le soutien du Maroc au Mak. Le chef du MAK a pris l’habitude de circuler entre la France, où il a un statut de réfugié politique, et le Maroc où il rencontre et se concerte avec les mouvements berbéristes très actifs dans ce pays mais aussi en Israel .Alors qui le Maroc veut-il berner , si ce n’est ses relais en Algérie qui ne cessent de s’agiter tantôt pour vanter les « réussites économiques » d’une monarchie qui a fait main basse sur les richesses essentielles du pays mais qui dans le même temps tend la main aux monarchies du golfe pour boucler son budget .Tantôt pour faire pression à travers des déclarations intempestives à des sites dont la seule vocation semble-t-il est d’être au service d’une monarchie contre les intérêts de leurs propres pays dont ils ne dédaignent pas la manne publicitaire.Personne n’est dupe du jeu du Maroc , pas plus en Afrique ou il fut et reste l’ami des dictateurs, des prédateurs et des sanguinaires qu’il a soutenu par l’envoi de contingents militaires tout comme il le fait aujourd’hui au Yémen. Pas plus que l’on ne donnera de crédits à ses « propositions » de rapprochement et de règlement du contentieux bilatéral qu’il a crée a dessein .D’ailleurs que signifie cette volonté soudaine de rendre les biens spoliés des Algériens au Maroc si ce n’est de renforcer davantage les chefs de file de son Lobby en Algérie qui relèvent la tête, agissant au grand jour comme dans une symphonie bien réglée.Mokhtar Bendib -
Refroidissement sur l’axe Nouakchott-Dakar
Les Mauritanies – Les autorités Mauritaniennes et sénégalaises n’entendent pas le même son de cloche ! Après la mesure prise le 10 juillet par le gouvernement sénégalais d’expulser prés de 10000 têtes de camelins Mauritaniens de son territoire.C’est autour de laMauritanie de riposter et d’appliquer la réponse du berger à la bergère ! C’est ainsi que les pêcheurs sénégalais en situation irrégulière seront très prochainement renvoyés de la Mauritanie.Cette décision parvenue à la presse ce lundi 18 juillet vient encore une fois refroidir l’axe Nouakchott -Dakar.En effet, le président Mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz avait tiré la sonnette d’alarme en soulignant dans son discours du mercredi 13 juillet que la décision prise par le Sénégal d’expulser le bétail Mauritanien était un acte souverain mais la seule dissonance demeure la non-concertation des deux parties. Le Sénégaln’a pas avisé les autorités Mauritaniennes, se désole le chef de l’état Mauritanien.Par souci de ne pas perturber le sommet arabe prévu du 24 au 25 juillet dans la capitale Mauritanienne (Nouakchott), les autorités étatiques appliqueront cette mesure qu’après la fin de cet événement.Ibrahima Dia -
Le Sénégal porte flambeau du retour du Maroc à l’UA et trouble fête du sommet arabe
Ce n’est pas un secret de polichinelle, le Sénégal du Président Macky Sall a été coopté pour conduire le plan de retour du Maroc au sein des instances de l’union africaine après plus de 33 ans d’absence et s’est fait passer pour un moyen de pression et de chantage contre la Mauritanie pour faire capoter le sommet arabe.C’est le Sénégal de Macky Sall qui a décroché »le marché » pour 50 …millions d’euros déboursés par le Royaume de Mohamed VI en vue de faire accepter aux africains un retour de Rabat contre l’exclusion de la RASD.C’est donc une affaire de sou qui a motivé le leadership du Sénégal dans ce processus avorté à Kigali. le Roi n’ayant pas fait le déplacement à la dernière minute. Malgré cet echec, l’argent est déjà parti il se trouve dans la poche du président Sall. L’objectif fixé était d’obtenir l’exclusion pure et simple de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) lors du sommet de Kigali mais cela s’est heurté aux textes et à la charte de l’Union africaine et au refus catégorique de l’Afrique du Sud et de l’Algérie. c’est la raison pour laquelle bon nombre d’observateurs estiment que le Royaume du Maroc a été victime d’arnaque, une pratique trés ancrée au Sénégal.Autre mission assignée par le Maroc à Macky Sall , c’est de faire capoter le Sommet arabe de Nouakchott en utilisant l’arme de l’expulsion du bétail. C’est un délai de 48 heures qui a été accordé par les autorités sénégalaises aux éleveurs mauritaniens et au gouvernement de la RIM pour organiser le retour en catastrophe de plusieurs milliers de têtes de chameaux. prise de vitesse et surprise par l’attitude de Dakar, la Mauritanie a dit accepter »une décision souveraine » qui est en fait une volonté manifeste du royaume du Maroc de faire échouer la tenue du sommet de la ligue arabe dans la capitale mauritanienne. -
Mauritanie-Sénégal : Vive tension en perspective entre Nouakchott et Dakar
Le président mauritanien envisagerait d’expulser les pêcheurs sénégalais établis sur son sol après le sommet arabe à Nouakchott le 27 juillet prochain en réponse à l’expulsion des éleveurs de chameaux mauritaniens au Sénégal.Cette riposte de Ould Aziz intervient au même moment où le président sénégalais Macky Sall est favorable à une demande de suspension de la RASD au sein de l’Union africaine après son 27ème sommet à Kigali.Ces deux dossiers à l’ordre du jour risque d’impacter sur les relations entre les deux pays qui ont connu des hauts et des bas ces dernières années.Entre les pêcheurs sénégalais et les garde-côtes mauritaniens c’est une longue et vieille histoire de voisinage marquée de temps à autre par des bagarres.Une histoire d’altercations dont l’enjeu est l’octroi de licences de pêches aux sénégalais qui vivent de ce produit mais violent assez souvent les eaux territoriales mauritaniennes.Ces malentendus finissent toujours par être réglés par des accords de pêche entre les deux pays.Cependant ce sont les pêcheurs sur le sol mauritanien qui font faire les frais de l’expulsion cette semaine du Sénégal des éleveurs de chameaux mauritaniens.Nouakchott envisagerait de les expulser après le sommet arabe du 27 juillet prochain dans la capitale mauritanienne.Le moins qu’on puisse cette riposte est hautement symbolique et traduit deux réalités d’une même face le mécontentement de Ould Aziz de n’avoir pas été consulté au préalable par son homologue sénégalais doublé d’une autre incompréhension quant à sa déclaration après le sommet de l’UA à Kigali favorable à une demande de suspension de la RASD au sein de l’organisation panafricaine.Ces deux patates chaudes risquent encore une fois de raviver une vive tension entre les deux pays frères de longue date.Ould Aziz et Macky Sall devront étouffer dans l’oeuf ces malentendus avant un probable incendie qui sera difficile à éteindre pour l’intérêt des deux peuples et la paix dans la sous région.Bakala Kane(Reçu à Kassataya le 19 juillet 2016) -
La diplomate Sud-africaine, à Alger, Nadi Zilma, sur le Sahara Occidental : « Soutien indéfectible de mon pays au peuple sahraoui jusqu’à son indépendance »
La secrétaire de l’ambassade d’Afrique du Sud, en Algérie, Mme Nadi Zilma, a réaffirmé «la justesse de la Cause sahraouie, à travers le combat de son peuple, pour son indépendance», a-t-elle indiqué, hier, à Alger. La diplomate sud-africaine a tenu cette déclaration, lors de son intervention au “Forum de la Mémoire d’El-Moudjahid”, consacré à la Journée internationale de Nelson Mandela, sur le thème «Nelson Mandela et les Mouvements de libération ; le Front Polisario, un exemple».La célébration de la Journée internationale «Mandela Day» rendant hommage au leader africain, Nelson Mandela, ayant consacré toute sa vie au combat de son peuple sud-africain contre le système ségrégationniste en Afrique du Sud, est l’occasion pour la diplomate Nadi Zilma à œuvrer davantage «à consolider» les relations, entre, a-t-elle cité, l’Afrique du Sud, l’Algérie et la République arabe sahraouie démocratique (Rasd). Pour la Sud-Africaine, le legs du dirigeant et héros de la lutte du peuple sud-africain, Mandela, pour briser les chaînes de l’Apartheid, est un «héritage» pour l’ensemble du Continent africain, lequel, un de ses peuples, celui du Sahara occidental, est soumis à un système colonial. Réaffirmant le «soutien indéfectible» de l’Afrique du Sud à la lutte du peuple sahraoui, à travers son représentant unique et légitime, le Front Polisario, soutien jusqu’à, souligne-t-elle, «le parachèvement du processus de décolonisation au Sahara occidental», dernière question de décolonisation en Afrique, inscrite aux Nations unies. «Nous devons se soutenir», indiquera-t-elle, «pour préserver nos libertés, et soutenir le combat des autres pour cette liberté», dont celui du peuple sahraoui, souligne-t-elle, plus loin dans son message, à cette occasion. Les déclarations de la diplomate sud-africaine sont lourdes de sens, car, outre qu’elles rappellent pertinemment la teneur de l’héritage du combat d’un des leaders africains, Nelson Mandela, en l’occurrence, pour la liberté des peuples africains, mais aussi, à travers lui, celui des autres dirigeants des Mouvements de libération en Afrique, de Abane Ramdane, à Nkrumah, en passant par Lumumba au défunt martyr, le dirigeant sahraoui, Mohamed Abdelaziz. Déclarations de la diplomate d’un des plus importants pays sur la scène continentale, notamment au sein de l’Union africaine (UA), et aussi au niveau international, l’Afrique du Sud est un des membres du Brics. Ces propos interviennent à moins de 24 heures du message du roi Mohammed VI, au Sommet de l’UA, à Kigali, Organisation africaine que Rabat a quittée, suite à la reconnaissance de la Rasd par cette Organisation. Mais, 32 ans après, durant lesquelles les dirigeants africains et leurs États respectifs ont consenti des efforts considérables pour que l’UA consolide sa place sur la scène mondiale, en tant qu’interlocuteur incontournable et partenaire de l’ONU, dans tout traitement des questions liées à l’Afrique, Rabat cherche à réoccuper son siège, tout en piétinant l’esprit et la Charte de cette Organisation. Laquelle consacre, faut-il le rappeler, l’obligation du respect des frontières héritées au lendemain des indépendances des pays, et le non envahissement de pays, comme conditions, pour siéger au sein de l’UA. Ce qui n’est pas «respecté», comme l’a précisé, hier, l’ambassadeur de la Rasd, à Alger, Bouchraya hamoudi-Sidina, lors de son intervention devant les présents au “Forum de la Mémoire d’El-Moudjahid”. Appelant le Maroc «à se conformer à la Légalité internationale», à l’instar des autres États africains, notamment la Commission de l’UA, qui ne cessent de rappeler à l’ordre Rabat à se plier au Droit international, en mettant un terme à son refus d’organiser un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui. Pour l’ambassadeur sahraoui, commémorer la mémoire du leader africain, Naleson Mandela, c’est de porter haut l’idéal pour lequel il a consacré 67 ans de sa vie, pour la liberté et l’indépendance des peuples, tout en exprimant sa reconnaissance aux soutiens de la Cause sahraouie, à travers le monde, notamment en Afrique, citant l’Afrique du Sud, l’Algérie, Nigeria, Kenya, et d’autres pays africains. À l’adresse des autorités coloniales marocaines, qui viennent d’exprimer leur demande de réintégrer l’Union africaine, le diplomate sahraoui rappelle qu’alors que le Roi dans son message parle «d’organisation africaine malade», au moment où son rôle est incontournable au niveau des institutions régionales et mondiales, son père Hassan II, en claquant, il y a 32 ans en 1984, la porte de l’UA (ex-OUA), avait qualifié l’Organisation africaine «de conférence Tam-tam».De son côté, l’infatigable militant des droits de l’Homme et de soutien à la Cause sahraouie, lequel a rencontré, à Alger, le leader africain Nelson Mandela, lors de son premier voyage à l’étranger, après sa sortie de prison, a affirmé que les pratiques «ségrégationnistes» du temps du système d’Apartheid en Afrique du Sud «sont similaires au système colonial marocain au Sahara occidental». Qu’il s’agisse, poursuit Mahrez Lamari, des emprisonnements par les autorités coloniales marocaines des militants sahraouis, de la répression des manifestations pacifiques des Sahraouis, dans les territoires occupés, et notamment l’exploitation illégale des richesses naturelles du Sahara occidental, pour ne citer que ces cas de figure de l’occupation marocaine», a-t-il indiqué.Karima Bennour -
Moroccoleaks : La situation au Tchad selon une note confidentielle marocaine (I)
En ce qui concerne mon opinion personnelle sur la situation au Tchad, je trouve que le parti au pouvoir (MPS) a réussi a ficeler la scene politique en prevision des prochaines elections locales, legislatives et presidentielles respectivement en 2014, 2015 et 2016. Les institutions chargees de surveiller les elections sont clairement dirigees par des hommes du President (vice president CENI, president Conseil constitutionnel, President Cour supreme, Bureau permanent des elections). De meme, le MPS est le seul parti a couvrir l’ensemble du territoire chadien ce qui lui donne un avantage considerable. Le champ audio visuel est clairement domine par les activites du MPS, faisant qu’a deux et trois ans des legistlatives et des presidentielles, l’on se croirait deja en campagne electoral. Par ailleurs, en accordant une subvention de 5 millions CFA ( pres de 10,000$) par an aux differents parties politiques, l’Etat a encourage la proliferation de parties politiques contribuant a l’affaiblissement de l’opposition.L’opposition, qui en 2007 avait un poids, se retrouve aujourdhui divisee, voire meme fragmentee, et marginalisee. Le principal groupe de l’opposition, le CPDC (regroupant les 4 opposants principaux) a decide de boycotter l’accord d’avril 2013 et n’est donc pas represente au sein du Cadre National de Dialogue Politique (CNDP) visant a promouvoir le dialogue entre les parties. Le CPDC, a cru que les greves des syndicats en debut de 2013 se transformeraient en « printemps arabe » chadien et ont opte de ne pas faire part de ce cadre. Ceci a suscite la colere du President Deby qui a decide de former ce cadre sans le CPDC. Selon le SG de la presidence, un des quatre opposants du CPDC serait pret a rejoindre le CDNP. De meme, il existe des tensions et une mefiance entre les differents regroupements de l’opposition (CPDC, Alliance pour une la federalisation du tchad, le rassemblement des socialistes). Au sein des partis de l’opposition, la transhumance politique et l’ »achat » par le parti au pouvoir de membres influents au sein de l’opposition est monnaie courante. L’opposition conteste toute nomination au sein des instances chargees des elections meme lorsqu’elle emane de l’opposition (eg: president du CNDP- issu de la coalition socialiste). Elle appelle aussi a la depolitisation/demilitarisation de l’administration comme convenu dans l’accord politique de 2007 qui empeche selon elle le bon deroulement des elections (ingerence des gouverneurs, prefets etc…).Le MPS domine clairement la scene politique et ne semble pas etre menacee ce qui le pousse a ouvrir de plus en plus le jeu politique ainsi que donner plus de liberte a la presse. Avec une opposition fragilisee, le pouvoir cherche a donner un semblant d’espoir aux partis politiques en avancant l’idee d’une carte d’electeur biometrique. Cette question d’ordre technique a ete politisee par l’opposition qui en est omnibulee et en a fait la solution miracle a tout leur probleme bien que cette methode ne pourrait resoudre les problemes de fraudes lors des elections. En invitant l’ONU a se rendre en mission a Ndjamena mais aussi en sollicitant le PNUD a faire une etude sur la biometrie, le gouvernement, tente de jouer le jeu de le transparence et a donner une sorte de credibilite aux prochaines elections en utilisant le cachet de l’ONU.Compte tenu du retard enregistree dans la mise en place de la CENI, il semble que les elections locales ne pourront avoir lieu en 2014 comme prevu. Il est fort probable que seul les elections presidentielles aient lieu a temps en 2016. Ce retard risque d’etre accentue en raison de l’obligation par la loi de tenir des elections dites biometriques qui dependra du choixLa question du choix de l’operateur pour les elections dependra des criteres avancees par l’etude du PNUD dirigee par le Professeur Mohamed El Hacen Ould Lebatt, travaillant en tant que consultant pour le PNUD et ayant occupe different poste au prealable (ex MAE mauritanien, envoye special de l’OIF pour le Tchad, ex Amb a addis abebba et a pretoria, doyen de l’universite de Nouakchott etc…). [Mr Lebatt est extremement bien introduit au Tchad. Il a notamment facilite l’accord politique entre les tchadiens de 2007 en tant qu’envoye de l’OIF et son travail est reconnu par toutes les entites tchadiennes que nous avons rencontre lors de notre mission. Il travaille egalement en tant que consultant pour la France sur le dossier Yemen.]. Toutefois, il semble que le choix de l’operateur ait deja ete identifie suite a la visite du President Deby en France le 14 fevrier dernier.Sur le plan securitaire, et bien qu’entouree de crises (libye, Nigeria, Sahel, RCA, Darfour), le Tchad semble avoir reussi a stabiliser ses frontieres et a pacifie son territoire. Selon le grand Imam du Tchad, il n’existe pas de probleme d’extremisme ou de salafisme au Tchad, toutefois la presence de groupes terroristes au Sahel et dans le nord du Nigeria est une source de preoccupations. Le grand Imam a notamment loue la cooperation duTchad avec les Etats Unis sur ce volet. Par ailleurs, il y a lieu d’indiquer que les relations entre le Tchad et l’Arabie Saoudite sont devenues tendues suite au proselytisme wahabiste et au soutien de ce royaume a l’un des groupes rebelles. La presence de groupes armes dans le sud de la Libye, dont la tribu Toubou qui se livre a des trafics en tous genres est problematique pour les autorites tchadiennes et sujet de tensions entre la Libye et leTchad.Sur le plan humanitaire, le Gouvernement a bien su gerer le retour des ressortissants chadiens de la RCA (plus de 90,000) a travers l’organisation de site de receptions. Toutefois, la gestion de ses ressortissants dans le moyen et long terme sera un plus problematique pour le Tchad qui necessitera un soutien international. Le Gouvernement est en train de developer un plan de reponse a cette crise. En plus des rapatries chadiens, pres de 200,000 soudanais et pres de 100,000 centrafricains sont refugies auTchad.Sur le plan economique, le Tchad connait un boom notable. Tout le pays est en construction. Les entreprises chinoises y sont bien implantees et sont chargees notamemnt de la construction des infrastructures routieres.Sur le plan social, les greves qui ont eu lieu en 2013 se sont dissipees suite a une augmentation des salaires des fonctionnaires de l’Etat. Le Tchad est l’un des pays avec l’indice de developpement humain les plus faibles au monde.Sur le plan regional, le Tchad est devenu le leader de facto de la sous region de l’Afrique Centrale. Ses presidences de la CENSAD et de la CEEAC, son election au Conseil de Securite pour la premiere fois, son intention d’heberger le prochain sommet de l’UA et ses interventions musclees (Mali et RCA) sont autant d’exemples de l’aspiration grandissante de ce pays a jouer un role de puissance regionale.Visite MAE tchadien au Maroc ( Avril 2014)MAE TCHAD : THEMES D’ENTRETIENMoha TagmaDate d’envoi : mardi 8 avril 2014 16:22À :SALAHEDDINE MEZOUAR; ]Cc :Lotfi BouchaaraMonsieur le Ministre, honneur vous faire part d’éléments concernant la visite au Maroc du MAE tchadien.Thèmes d’entretien :1/ Ouverture de l’Ambassade du TCHAD à Rabat :L’Ambassadeur a été désigné, toutes les procédures ont été finalisées, IL NE RESTE PLUS QUE DE PROCEDER A L’OUVERTURE PROPREMENT DITE. Le TCHAD AURA PROBABLEMENT BESOIN D’UNE AIDE (CHANCELLERIE-RESIDENCE)1/ RCA :Le TCHAD a annoncé le retrait de ses troupes (1000 Hommes de la RCA).Perception du Tchad en ce qui concerne la RCA ?Situation réelle sur le terrain. ?Rôle des différentes troupes étrangères (Françaises – Rwandaises) ?Portée des accords de Libreville ?Capacité de la Présidente de la transition à mener à terme la feuille de route pour le retour a une situation normale. ?Situation des réfugiés centrafricains au TCHAD qui fait face aussi à un retour massif de ses ressortissants installés en RCA ?Le Tchad a t il besoin d’une aide humanitaire pour faire face a l’afflux des réfugiés sur son territoire ?Quel rôle pour les organisations sous régionales: peut on imaginer une action conjointe CEAC-CENSAD en RCA?2/G5 : Groupe des 5 pays sahéliens : Tchad-Mauritanie-Mali-Niger-BurkinaDans quels objectifs ce groupe a t il été créé ?Ce Groupe va t il être institutionnalisé ?Quelles sont les principales échéances pour ce Groupe après les réunions de Nouakchott et Niamey?3/CENSADSIEGE DE L’ORGANISATION : le TCHAD PENSE t IL QUE LE SIEGE DOIT ETRE DEPLACE PROVISOIREMENT AILLEURS ?Poste de Secrétaire General : Le TCHAD VA-T-IL PRESENTER UN CANDIDAT ?Quelle est la perception du Tchad concernant l’avenir de cette organisation ? Faut-il l’élargir à d’autres pays (Gabon-Guinée Équatoriale)? Sinon pourquoi ? ( A NOTER QUE LE TCHAD EST PARTISAN DE SON RECENTRAGE SUR LES PAYS DU SAHEL. LE MAROC PAR CONTRE SOUHAITE SON ELARGISSEMENT)Le Kenya doit il réintégrer la CENSAD?Le Tchad peut il aider à contrer les manœuvres de l’Algérie visant la déstabilisation de cette organisation ? Le MAE algérien aurait déclaré au Secrétaire Exécutif par intérim de cette organisation « AIDEZ MOI A TUER CETTE AFFAIRE (sous entendu la CENSAD)L’Ambassadeur de l’Algérie à Addis Abeba aurait également demandé de facon informelle d’oter à cette organisation son statut de Communauté régionale de l’Union Africaine .PROPOSITION :Une audience avec Sa Majesté constituerait le couronnement de cette visite et contribuerait a s’assurer définitivement de la loyauté du Tchad.Haute considération– – – – – – – – – – – – — – – – – –Projets d’Accords -Tchad
Juridique Direction
Vous avez transféré ce message le 10/04/2014 18:52.
Date d’envoi : jeudi 10 avril 2014 18:37
À :
Lotfi Bouchaara
Pièces jointes :
Accord relatif aux Service~1.pdf? (601 Ko?)[Ouvrir sous forme de page Web]; Consultations Politiques.doc? (35 Ko?)[Ouvrir sous forme de page Web]; AMED-Tchad.doc? (31 Ko?)[Ouvrir sous forme de page Web]; Industriel-V.Maroc.doc? (41 Ko?)[Ouvrir sous forme de page Web]; Accord de Coop.Formaion Pr~1.doc? (44 Ko?)[Ouvrir sous forme de page Web]; OFPPT-FR.doc? (51 Ko?)[Ouvrir sous forme de page Web]; Culturel.doc? (30 Ko?)[Ouvrir sous forme de page Web]; Convention de coopération ~1.doc? (59 Ko?)[Ouvrir sous forme de page Web]; MOU Maroc-Export.doc? (62 Ko?)[Ouvrir sous forme de page Web]Bonjour si BOUCHAARA,
Veuillez trouver, ci-joint, les textes des projets d’Accords avec le Tchad en langue française.
Les trois (03) premiers sont finalisés, les six (06) autres sont en cours de négociation.
Il s’agit de 3 textes finalisés:
1- Projet d’Accord relatif aux Services Aériens;
2-Consultation Politiques entre les Ministères des Affaires Etrangères des deux pays;
3-Académie Diplomatique;
et six textes en cours de négociations:
1-Industriel;
2 et 3-Formation Professionnelle et Enseignement Technique et/ ou OFPPT;
4-Culturel;
5-AMDI;
6-Maroc-Export.Bonne réception.
LASRI– – – – – – – – – – – – – – – — – – – – –
Projet de programme de la 1ère Session de la Commission Mixte de Coopération Maroc-Tchad
Rabat, 11-13 avril 2014
Vendredi 11 avril 2014 :– 09h50 : Arrivée d’une partie de la délégation tchadienne, via l’aéroport de Casablanca : vol AF1896
– 12h30 : Arrivée des Ministres tchadiennes + Secrétaire Général MAE, à via l’aéroport Rabat-Salé vol
AF1258
Accueil et Installation dans l’hôtel (Amphitrite)
14h00 déjeuner au siège MAEC
15h00-16h00 : Entretiens de Monsieur le Ministre avec les Ministres tchadiens (MM. Moussa Faki Mahamat et Gata Ngoulou)
16h00-17h00 : Cérémonie d’ouverture par Monsieur le Ministre et Mme la Ministre Déléguée des travaux de la 1ère Session de la Commission Mixte de Coopération Maroc-Tchad (Salle Balafrej)
17h00-17h30 : pause café
17h00 : Rencontre de M. Nasser Bourita, Ambassadeur, Secrétaire Général (MAEC) avec M. Moussa Mahamat Dago, Secrétaire Général MAE tchadien (confirmé)
17h15 : Rencontre du Ministre tchadien des Affaires Etrangères et de l’Intégration Africaine avec le Ministre des Habous et des Affaires Islamiques (confirmé)
18h00 : Rencontre avec Monsieur le Chef du Gouvernement (confirmé)
19h15 (Salle Balafrej)
cérémonie de signature des accords de coopération
signature du Procès-verbal de la Commission Mixte
déclarations à la presse audiovisuelle
Samedi 12 avril 2014 :
Matinée
Les experts continueront leur travail en Commission au siège du Ministère des Affaires Etrangères (salles de réunion)
12h00 : Rencontre de Monsieur le Ministre l’Urbanisme, de l’Habitat, des Affaires Foncières et des Domaines avec la Direction Générale du Groupe Alliance (confirmé)
Lieu : Bureaux du Groupe Alliances à Rabat – sis Show Room Alliances, 8 Av Mohammed VI (ex-route des Zaërs)
Cérémonie de clôture des travaux de la Commissions Mixte
– Allocutions de clôture
– Lecture du Communiqué conjoint
Après-midi du Samedi 12 avril :
Visite de terrain dans les environs de Rabat à l’attention de M. GATA NGOULU, Ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Affaires Foncières et des Domaines, et des membres de sa délégation
Cette visite concernera la ville de Tamesna, à 30Km de Rabat. (Confirmé : personne à contacter M. Tarik GSM 0661 09 65 67 / ou à défaut : M. Zidouah GSM 0661 93 33 60)
Visite de la ville de Rabat pour le reste de la délégation
(Cette visite est programmée en coordination avec la Direction du Protocole/DP13)
Dimanche 13 avril 2014
Départ de la délégation
Vol : 7h55 matin (Rabat-Salé)
– – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – —Elements de langage/ Commission Mixte Maroc-TchadI T [izmtyb@gmail.com]Date d’envoi : jeudi 10 avril 2014 05:09À :Lotfi Bouchaara; Mohammed sitri; bouritaCc :taibfassi@csm.gov.ma; youssefamrani@csm.gov.maBonjour.Veuillez trouver ci dessous à toutes fins utiles des éléments de langage pour la rencontre du MAE et de la MD avec le MAE Tchadien:Tchad au Conseil de Sécurité:– Louer l’action du Tchad au sein du Conseil de Sécurité notamment sur les questions africaines.Présidence Tchadienne de la CENSAD et de la CEEAC.– Louer le role important joué par le Tchad au niveau régional aussi bien au niveau du Sahel que de la région d’Afrique Centrale ainsi que pour ses présidences réussies de la CENSAD et de la CEEAC.Sahel/Mali/G5 :-Féliciter le Tchad pour son engagement pour la stabilité de la bande sahélo-saharienne, et pour son intervention déterminante au Mali. Mettre en avant que le Tchad est aujourd’hui un Ilot de stabilité entouré de 4 régions tourmentées (Sahel/Nigeria, Libye, RCA, Darfour)– Souligner l’importance qu’accorde le Maroc à la stabilité des pays du Sahel aussi bien sur le plan multilatéral, régional et bilatéral. Rappeler la récente visite Royale au Mali et les grands axes de coopération qui ont été initiés.-Se féliciter de la création du G5 pour le Sahel. Indiquer que le Maroc est disposé à soutenir les pays du G5 sur tous les plans et qu’il est disposé à faire le lobby nécessaire auprès de la Banque Mondiale et de l’UE et d’autres partenaires pour soutenir les projets d’infrastructure et de coopération qu’identifieront les pays du Sahel.– Proposer que le Maroc et le Tchad coordonne leur position sur les questions liées au Sahel dans les différentes enceintes multilatérales, notamment au sein de l’OCI.– Réitérer l’intérêt qu’accorde le Maroc au renforcement de la coopération inter-régionale entre les pays du Maghreb et de l’Afrique de l’Ouest pour la stabilité des Etats du Sahel. Rappeler les initiatives prises par le Maroc dans ce sens (conférences, actions au Conseil de Sécurité/déclarations présidentielles, réunions de haut niveau). Souligner l’importance d’une approche interrégionale inclusive pour assurer une stabilité durable pour cette région. Regretter le manque de coopération de certains pays dans ce sens (Algérie) qui va à l’encontre de la position des pays sahélo-sahariens. Indiquer qu’il est temps que les pays de la région mettent de côté leurs différends pour la stabilité interne et régionale.– Féliciter le Tchad pour sa présidence de la CENSAD et pour le travail qui a été réalisé sous présidence tchadienne.– Indiquer que le Maroc comprend très bien les préoccupations tchadiennes par rapport à son voisin du Nord, et demeure disposé à travailler avec le Tchad, sous la présidence marocaine, et prendre en compte ses préoccupations vers la refonte de la CENSAD pour l’adapter aux réalités sur le terrain (et éventuellement pour la re-localisation du siège de la CENSAD hors de la Libye compte tenu de la situation sécuritaire qui prévaut dans ce pays). S’enquérir de l’analyse du MAE par rapport à la situation sécuritaire en Libye et au Darfous ainsi que des préoccupations du Tchad en ce qui concerne la tribu Toubou au sud de la Libye.– Exprimer votre préoccupation en ce qui concerne la détérioration de la situation sécuritaire au Nord du Nigeria et du débordement potentielle de la problématique de Boko Haram dans les pays voisins. Indiquer que le Maroc demeure disposé à soutenir le Tchad dans ce sens tant bien sur le plan sécuritaire qu’humanitaire.Afrique Centrale:– Louer les efforts du Tchad pour stabiliser la RCA au cours des récentes décennies.– Louer le role important du Tchad au sein de la MISCA.– Exprimer la préoccupation du Maroc en ce qui concerne la détérioration de la situation en RCA depuis décembre dernier.– Condamner les attaques des Anti-balaka contre les populations musulmanes ainsi que les actions ciblées contre les ressortissants Tchadiens et les forces tchadiennes au sein de la MISCA. Regretter que le Tchad ait été contraint à retirer ses troupes face à cette situation.-Condamner les déclarations diffamatoires du Porte Parole du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme à Genève accusant les forces tchadiennes. Indiquer que le Maroc connait malheureusement très bien ce type d’actions de la part du OHCDH. Indiquer que le Maroc a pris note des déclarations du SRSG Gaye pour contredire les propos du OHCDH et que le Maroc regrette que l’image du Tchad ait été souillée.– Féliciter le Tchad pour la manière avec laquelle il a géré l’afflux des ressortissants tchadiens (90,000) et des réfugiés centrafricains au Tchad. Signaler la disposition du Maroc à aider le Tchad, conformément à l’appel tchadien au soutien à l’aide internationale. S’enquérir sur ce que le Maroc pourrait apporter comme soutien au Tchad dans ce sens et de ses besoins (sachant que le Tchad abrite près de 450,000 réfugiés du Soudan, la RCA, le Nigeria).– Se féliciter de l’adoption de la résolution 21XX mettant progressivement en place la MINUSCA (adoption jeudi). Indiquer que le Maroc a déployé une unité de garde au sein pour défendre les installations onusiennes et ses fonctionnaires, et entend maintenir ses troupes au sein de la MINUSCA lors de la transition des forces de la MISCA à la MINUSCA le 15 septembre prochain.– Signaler l’importance qu’accorde le Maroc pour la stabilité de la RCA et demeure disposé à soutenir le redressement de la RCA et le renforcement de ses institutions.– Souligner que le Maroc ne ménagera aucun effort à mobiliser le soutien de la communauté internationale en faveur de la RCA à travers sa présidence de la configuration RCA de la Commission de la Consolidation de la Paix.Situation au Tchad.– Louer les progrès importants réalisés par le Tchad vers la stabilisation du pays depuis la signature de les accords de paix en 2009 (accord de tripoli) et 2010(accord bilatéral avec le Soudan).– Louer le travail important réalisé par le Président Déby dans la pacification du Tchad et son redressement, notamment du boom existant à l’heure actuel.– Indiquer que le Tchad est aujourd’hui un pays incontournable au niveau de la région. Souligner que le Maroc souhaite travailler avec le Tchad pour la stabilisation de la région sahélo-saharienne et pour soutenir le Tchad.– Se féliciter de la tenue l’année prochaine du Sommet de l’UA à N’Djamena.– Mentionner que le Maroc souhaite renforcer ses relations avec le Tchad sur la base d’une coopération sud-sud renforcée.Champs potentielles de coopération:– agriculture, hotellerie/tourisme, militaire/sécurité/renseignement (sahel, aqmi/boko haram).– soutien à l’aménagement des hospitaux (via l’AMCI)– nécessité de revoir à la hausse le nombre de bourses accordées aux Tchadiens (AMCI).– finaliser l’ouverture de la connection de la RAM.– identifier le moyen d’apporter un soutien humanitaire au Tchad pour les réfugiés de la RCA mais aussi pour la réinsertion des tchadiens rapatriés.– identifier le moyen d’effectuer des formations pour les diplomates tchadiens au sein de l’académie diplomatique (cours de courte durée ou avoir 1 diplomate tchadien junior prendre part au sein du cursus régulier avec les diplomates marocains).Elections au Tchad:– Le Tchad entend organiser des elections locales, législatives et présidentielles respectivement en 2014 (surement reportées), 2015 et 2016. S’enquérir des besoins du Tchad et voir si le Maroc peut aider le Tchad dans ce processus.Ci-dessous mon rapport suite à ma mission au Tchad le mois dernier suivi des commentaires que j’ai partagé avec vous après mon retour du Tchad.Analysis of the political and security environmentFollowing decades of instability, Chad has made important strides towards a more stabilized political and security environment.Political Environment:The holding of the Chadian National conference in 1993 led to a significant opening of the political sphere ending three decades of single party rule. Today, the Chadian political landscape is composed of over 150 political parties and dominated by the ruling party, thePatriotic Movement of Salvation (MPS). Despite being regrouped under different alliances, such as the Coordination for the Defence of the Constitution (CPDC) and theAction Federation for the Republic (FAR), the opposition remains fragmented and unstructured. Mistrust between the opposition and the ruling party prevails resulting in recurrent boycotts by the opposition of elections and other processes. Mistrust and suspicion among and within opposition parties is not uncommon. Within the Government, cabinet reshuffles are quite frequent. Three Prime Ministers have been appointed since President Deby’s presidential elections victory in 2011 and three cabinet reshuffles took place since the appointment of Mr Kalzeube Pahimi Deubet as Prime Minister on 21 November 2013.Political Dialogue:The 13 August 2007 agreement on the reinforcement of the democratic process in Chad reached by the presidential camp and opposition parties paved the way towards a sustainable normalization of relations between political actors conducive to an environment for participatory politics and electoral reforms in the country. The boycott by the opposition of the 2011 Presidential elections highlighted the fragility of the consensus generated by the 13 August 2007 agreement and the spirit of mutual suspicion and distrust that prevails between the signatory parties.Ahead of the upcoming electoral cycle with local (regional and departmental), legislative and presidential elections scheduled to take place respectively in 2014, 2015 and 2016, the ruling party of the MPS and the Presidential majority (83 political parties) and different coalitions of the opposition signed the 2 April 2013 agreement which established a national framework for dialogue, the Cadre National de Dialogue Politique (CNDP). The CPDC, one of the main coalitions of the opposition, did not sign the agreement.The CNDP is composed of 31 members (12 members from the presidential majority, 12 members from the opposition coalition, 6 members from civil society and 1 independent personality) and is a forum aimed to create a propitious political environment for the holding of peaceful and transparent elections through dialogue. Unlike its predecessor, theFollow-up Committee on the implementation of the 13 August 2007 agreement, the CNDP is a permanent framework.Electoral Bodies:In line with the 2 April 2013 agreement, an independent electoral body, the Commission des Elections Nationale Independante (CENI) was established on 9 November 2013 composed of a total of 41 members (17 members from the ruling coalition and 17 members from the opposition coalition and 6 members from the civil society and a President). The opposition decried what they considered manipulation by the ruling coalition to review the decree structuring the CENI (adoption of decree 17 that replaces decree 16) which allowed the MPS to appoint more than one representative under the assigned seats to the ruling coalition in the CENI.The appointment of the Mr. Jean Pierre Madjirangue Madjibaye as President of the CENI also became a source of controversy when (former) Prime Minister Joseph Djimrangar Dadnadji questioned M. Madjibaye’s ethics and asked the CNDP to replace him a week after co-signing with President Deby the decree nominating him. Mr Dadnadji subsequently resigned on 21 November 2013 ahead of a motion of no confidence presented by his own party, the MPS. Following the appointment of M. Kalzeube Pahimi Deubet as Prime Minister on 21 November 2013, and the composition of a new cabinet, a new CENI president was appointed on 18 December 2013. His appointment was contested by the opposition.In addition, the appointments by President Deby Itno of the Presidents of the Constitutional Court and the Supreme Council were also contested by the opposition due to their belonging to the MPS and the various positions they held within the ruling party (campaign director, chief of staff of the president, secretary general of the MPS) and the Government (Minister, Prime Minister).Security Environment:Following a series of internal disputes, the signing in July 2009 of the Tripoli peace agreement and the January 2010 bilateral agreement with Sudan have both allowed Chad to end its civil war, reassert State authority, enhance control of its borders and engage on the path towards consolidation of peace. After decades of conflict, Chad stands today as the most stable country amidst a very unstable regional surrounding (CAR, Nigeria, Libya, Sudan/Darfur, South Sudan, Sahel). While the overall security situation in Chad seems to have considerably improved it remains fragile and vulnerable to developments in its immediate surroundings.The crisis in the CAR continues to impact the entire region of Central Africa. An estimated 100,000 CAR nationals have seek refuge in Chad. Since early December and the targeted attacks that killed dozens of Chadians in CAR, an estimated 90,000 Chadians have been repatriated to Chad. The return of Chadians and Central Africans of Chadian descent, some of which had never lived in Chad, has become a humanitarian and social burden for the country, which is now facing daunting humanitarian and resilience related challenges, as it already hosts thousands of Sudanese and CAR refugees. The sudden influx of thousands of additional refugees could also potentially lead, in the medium term, to tensions due to the scarcity of resource particularly in the south of Chad between returning herders and local farmers.Furthermore, the presence of terrorist groups in the Sahel, and particularly developments linked to activities of Boko Haram in the North of Nigeria, is a matter of great concern for the Government fearing that such groups may attack Chad in light of their intervention in Mali. The security risks emanating from its northern border with Libya marked by a proliferation of trafficking of all types perpetrated by the Toubou tribe is also a concern to the Chadian authorities. The Government has placed a high priority on securing its borders and tackling activities of armed groups as well as of extremist and terrorist networks.Regional Role:With the signing of a peace agreement with President Bashir, the fall of President Qaddhafi and the success of Chadian oil exploitation, Chad finds itself freed from the regional interference that has plagued its recent history. The Chadian leadership is focused on developing its country and on strengthening its regional role, as demonstrated by the interventions in Mali and the CAR, its ongoing presidencies of CENSAD and ECCAS, its membership in the UN Security Council for the first time, and its aspiration to host the African Union Summit in 2015. With the Central Africa region lacking strong leadership, Chad progressively seems poised to play, within ECCAS, the kind of influential role that Nigeria, South Africa, and Ethiopia are playing respectively within ECOWAS, SADC and IGAD.– – – — — – – – – – – – – – – — – – –Fwd: Arrivée au Maroc nouvel Ambassadeur TchadTagma [m.ouali.tagma@gmail.com]Date d’envoi : mercredi 28 mai 2014 12:53À :salahmezouar2013@gmail.com; SALAHEDDINE MEZOUARCc :Lotfi BouchaaraObjet: Arrivée au Maroc nouvel Ambassadeur TchadHonneur porter votre connaissance que nouvel ambassadeur du Tchad arrivera au Maroc le 2 Juin. Compte tenu qu’ils n’ont encore ni Résidence ni Chancellerie je suggère qu’il soit pris en charge pour 3 jours , le temps qu’il puisse s’organiser . Je suggère aussi comme M. Le Ministre l’avait promis au MAE tchadien lors de sa visite au Maroc d’examiner la possibilité de les aider d’une façon ou d’une autre pour l’installation de leur ambassade. C’est un pas important dans les relations: 1ère session de la Commission mixte- Visite du MAE- Inauguration de la liaison RAM le 17 Juin- signature convention avec ADOHA pour cimenterie – forum économique programme – ouverture ambassade …Tout ça en quelques mois seulement.Haute considérationEnvoyé de mon iPhone– – – – – – – – – – – – – – – – – – – – –