Auteur/autrice : mahembarec

  • Echec cuissant de la diplomatie marocaine




    «Il est important pour moi de réaffirmer, ici au Maroc, qu’il n’y a pas eu de changement dans la politique des EU au sujet du Sahara». Cette phrase ambiguë prononcée par la Secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, lors de sa visite au Maroc le 2 novembre 2009 et les déclarations flatteuses qui s’en sont suivies ont été interprétées par les autorités marocaines comme un feu vert pour défier la communauté et les ONG’s internationales afin de réaliser leur but suprême : Le contrôle définitif du Sahara Occidental et ses alléchantes ressources. 
    Trois jours après, le 6 novembre, à l’occasion de l’anniversaire de la Marche Verte, le roi Mohamed VI annonçait la dérive répressive classant les sahraouis entre « patriotes » ou « traîtres » qui conduira les 7 activistes des droits de l’homme en prison et leur jugement par un traibunal militaire. Seulement, le souverain marocain était de loin de penser que son deuxième acte, l’expulsion d’Aminatou haidar, allait donner lieu à toute une série d’évènements qui secoueraient la machine de la diplomatie marocaine : 
    – La déterioration des relations hispano-marocaines suite au refus marocain du retour de la militante sahraouie et les menaces proférées par les responsables marocains contre l’Espagne. L’Espagne annoncera, par la suite, à travers le PSOE et son ambassadeur à Alger, que le pays Ibérique « n’a jamais reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental » et qu’elle « soutient le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ». Position qui sera renouvellée lors de la visite d’Etat du président bouteflika au mois de janvier. 
    Expulsion de Fernando Sanchez Rau, Consul espagnol à Nador. 
    – Le discours royal sur la régionalsation et le limogeage des ministres marocains de l’Intérieur et de la Justice pour consoler tous ceux qui ont été mobilisés contre le retour de Haidar. 
    – Le gouvernement britannique exprime sa préoccupation au Maroc sur les droits de l’homme au Sahara Occidental. 
    –  Amnesty International déclare être préoccupé par la dégradation de la situation des droits de l’homme au Sahara Occidental. 
    – Le juge Garzon annonce sa visite prochaine dans les camps sahraouis pour enquêter sur le génocide marocain au Sahara Occidental. 
    – Publication du rapport de Human Rights Watch de 2010 : « La situation des droits humains s’est globalement détériorée en 2009 au Maroc ». HRW dénonce la politique « répressive » marocaine au Sahara occidental. 
    – La ville italienne de Sesto Fiorentino accorde la citoyenneté honoraire à la militante sahraouie Haidar. 
    Violation par le Maroc du cessez-le-feu. Les forces aériennes du royaume alaouite exécutent des manoeuvres militaires avec les F-5 et les Mirages F-1 français dans la région d’Oum Dreiga.
    – Le président de l’Assemblée Populaire Nationale algérienne se rend en visite officielle dans les territoires libérés du Sahara Occidental. 
    – Le parti de l’ANC en Afrique du Sud réaffirme son soutien à l’autodétermination du peuple sahraoui. 
    – Des manifestations en Espagne pour dénoncer certaines positions de l’UE. 
    Sommet UE-Maroc : Des eurodéputés le rejettent tant que ce dernier n’aura pas reconnu les droits des Sahraouis à l’autodétermination. 
    La Belgique soutient une solution mutuellement acceptable « respectant le droit à l’autodétermination » du peuple sahraoui. 
    Abdelaziz appelle Ki-moon à protéger les Sahraouis dans les territoires occupés par le Maroc. 
    Libération de la détenue sahraouie Degja Lachgar, membre du « groupe des sept ». 
    L’Allemagne qualifie d’ »illégale » l’exploitation des richesses naturelles du Sahara Occidental. 
    L’avis juridique du Parlement Européen suit l’Avis Juridique de l’ONU de 2002, et déclare que l’exploitation par le Maroc des ressources naturelles du Sahara Occidental occupé doit bénéficier au peuple sahraoui, condition pour que ces activités économiques soient légales. 
    – Sommet de l’Union Africaine : Participation du Président sahraoui et inauguration du nouveau siège de l’ambassade sahraouie à Addis Abeba. 
    – Ross appelle le Conseil de Sécurité à l’extension du mandat de la Minurso aux droits de l’homme au Sahara Occidental et annonce la tenue de négociations informelles entre le Maroc et le Front Polisario les 10 et 11 février.
    –  Kristalina Georgieva, la nouvelle candidate bulgare s’engage à placer la question du Sahara Occidental entre ses « priorités » pour qu’elle sorte de la « liste des crises oubliées ». 
    – Fermeture du Journal Hebdomadaire à cause de ses critiques concernant un rapport sur le Front Polisario publié par un pseudo centre d’études belge. 
    – Discussions au Parlement Européen sur le statu avancé accordé au Maroc. La présidence espagnole de l’UE fait monter la tension à Rabat qui sort ses dernières cartes de pression : l’indémnisation des soldats marocains ayant participé dans la guerre civile espagnole aux côtés de Franco en 1936 et les morisques expulsés de l’Espagne en 1609. les Les Morisques (de l’espagnol Morisco, littéralement « petit maure ») étaient des musulmans d’Espagne convertis de gré ou de force au catholicisme à la suite des édits de conversion de1502. 

  • L’émissaire de Ban pour le Sahara demande à l’ONU de s’occuper des droits de l’homme


    La longue grève de la faim de l’indépendantiste sahraouie Aminetou Haidar à Lanzarote, à la fin de l’année passée, semble avoir contribué à faire l’ONU penser que la MINURSO, son contingent déployé au Sahara Occidental, doit avoir des compétences en matière de droits de l’homme. Actuellement, elle la seule force de paix des Nations Unies qui n’en a pas.
    Christopher Ross, l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Ban Ki-moon, intervint, à huit clos, le 28 janvier devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies. « L’affaire des droits de l’homme occupera une place importante dans le renouvellement du mandat de la MINURSO au mois d’avril », anonça-t-il, selon un résumé de son intervention parvenu à ce journal.
    « Le Conseil de Sécurité va devoir s’occuper de l’affaire et la faire avancer » parce que, entre autres choses, elle figurera dans le rapport que Ban Ki-moon remettra en avril à l’organe suprême de l’ONU. À la fin de ce mois, le mandat de la MINURSO expire et le Conseil de Sécurité doit se prononcer sur sa prorogation, mais il n’est pas sûr qu’il assumera la proposition de Ross.
    Ce diplomate chévronné des EU a voulu apaiser d’avance les craintes du Maroc et de ses amis, en commençant par la France qui se sont opposés à l’élargissement du mandat de la MINURSO pour qu’il inclue les droits de l’homme. Ils soupçonnent qu’elle veillera sur son respect seulement dans le territoire de l’ancienne colonie espagnole et non dans les campements de réfugiés sahraouis du sud-ouest de l’Algérie.
    « Du point de vue historique on peut sous-entendre que l’objectif [à surveiller] est le Maroc », a poursuivi Ross. « Mais la vérité est qu’actuellement nous avons des questions relatives aux droits de l’homme des deux côtés, aussi dans les campements de Tindouf », a-t-il ajouté. « Moi-même, je défends déjà des questions universelles, comme les droits de l’homme, d’une manière équilibrée » dans la zone.
    L’envoyé de Ban a annoncé, en outre, que le 10 et 11 février il convoquera une nouvelle réunion de négociation informelle entre le Maroc et le Polisario à New York. Une rencontre similaire a déjà été célébrée en Autriche au début du mois d’août.
    La Commission des Affaires Etrangères du Congrès des Députés espagnol a approuvé, l’année passée, par unanimité, une proposition en priant le Gouvernement de travailler pour que le mandant de la MINURSO comprenne les droits de l’homme tel que demandé par les grandes ONG internationales. Le président du Gouvernement, José Luís Rodríguez Zapatero, a toujour évité de répondre à chaque fois qu’il a été questionné sur le sujet. Quand il était secrétaire d’État des Affaires Etrangères, Bernardino León a parié, en 2005, pour l’agrandissement des prérogatives du contingent des « casques bleus ».
    Source : EL PAIS
    Traduction : Diaspora Saharaui

  • L’émissaire de Ban pour le Sahara demande à l’ONU de s’occuper des droits de l’homme


    La longue grève de la faim de l’indépendantiste sahraouie Aminetou Haidar à Lanzarote, à la fin de l’année passée, semble avoir contribué à faire l’ONU penser que la MINURSO, son contingent déployé au Sahara Occidental, doit avoir des compétences en matière de droits de l’homme. Actuellement, elle la seule force de paix des Nations Unies qui n’en a pas.
    Christopher Ross, l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Ban Ki-moon, intervint, à huit clos, le 28 janvier devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies. « L’affaire des droits de l’homme occupera une place importante dans le renouvellement du mandat de la MINURSO au mois d’avril », anonça-t-il, selon un résumé de son intervention parvenu à ce journal.
    « Le Conseil de Sécurité va devoir s’occuper de l’affaire et la faire avancer » parce que, entre autres choses, elle figurera dans le rapport que Ban Ki-moon remettra en avril à l’organe suprême de l’ONU. À la fin de ce mois, le mandat de la MINURSO expire et le Conseil de Sécurité doit se prononcer sur sa prorogation, mais il n’est pas sûr qu’il assumera la proposition de Ross.
    Ce diplomate chévronné des EU a voulu apaiser d’avance les craintes du Maroc et de ses amis, en commençant par la France qui se sont opposés à l’élargissement du mandat de la MINURSO pour qu’il inclue les droits de l’homme. Ils soupçonnent qu’elle veillera sur son respect seulement dans le territoire de l’ancienne colonie espagnole et non dans les campements de réfugiés sahraouis du sud-ouest de l’Algérie.
    « Du point de vue historique on peut sous-entendre que l’objectif [à surveiller] est le Maroc », a poursuivi Ross. « Mais la vérité est qu’actuellement nous avons des questions relatives aux droits de l’homme des deux côtés, aussi dans les campements de Tindouf », a-t-il ajouté. « Moi-même, je défends déjà des questions universelles, comme les droits de l’homme, d’une manière équilibrée » dans la zone.
    L’envoyé de Ban a annoncé, en outre, que le 10 et 11 février il convoquera une nouvelle réunion de négociation informelle entre le Maroc et le Polisario à New York. Une rencontre similaire a déjà été célébrée en Autriche au début du mois d’août.
    La Commission des Affaires Etrangères du Congrès des Députés espagnol a approuvé, l’année passée, par unanimité, une proposition en priant le Gouvernement de travailler pour que le mandant de la MINURSO comprenne les droits de l’homme tel que demandé par les grandes ONG internationales. Le président du Gouvernement, José Luís Rodríguez Zapatero, a toujour évité de répondre à chaque fois qu’il a été questionné sur le sujet. Quand il était secrétaire d’État des Affaires Etrangères, Bernardino León a parié, en 2005, pour l’agrandissement des prérogatives du contingent des « casques bleus ».
    Source : EL PAIS
    Traduction : Diaspora Saharaui

  • Le Sahara Occidental et la Palestine

    Même s’il n’y a pas deux situations que l’on peut comparer ou résoudre de la même manière, on peut trouver beaucoup d’éléments de ressemblance entre les deux conflits maroco-sahraoui et israélo-palestinien. Il n’y pratiquement a aucune différence entre l’occupation de la Palestine et celle du Sahara occidental.
    – Le Sahara occidental est convoité et occupé par le Maroc depuis 34 ans. Depuis 1967, Israël occupe des territoires arabes. Cette occupation constitue source de conflit dans les deux régions.
    Les arguties sur les possessions sont du même tonneau dans le but de voler les terres en construisant une argumentation sur l’histoire enfuie de la mémoire humaine (il y a 2000 ans une partie des ancêtres sont passés là, donc ça leur appartient).
    La dynastie allaouite se revendique de surcroît comme descendante du prophète, les israéliens acclament être le peuple élu de Dieu.
    Les réfugiés sahraouis et palestiniens vivent encore dans des camps dans des situations difficiles et inacceptables pour les êtres humains.
    Les murs de séparation, qui ont été construits sur les territoires palestinien et sahraoui,  en confisquent une grande partie et ont converti les villes et les villages en prisons.
    – La séparation entre les membres d’une même famille, qui rend la vie familiale impossible pour des milliers de Palestiniens et des sahraouis des deux côtés des murs de la honte.
    La colonisation israélienne et marocaine qui dépouillent les deux peuples de leurs terres, contrôle les ressources naturelles dont elles privent des centaines de milliers de Palestiniens et sahraouis.
    La liberté religieuse, à savoir la liberté d’accès aux lieux saints, devient limitée, sous prétexte de sécurité. Les lieux saints de Jérusalem sont inaccessibles à un grand nombre de chrétiens et de musulmans de la Cisjordanie et de Gaza. Au Sahara, la liberté d’expression, d’association et de circulation est inexistante. Des activistes des droits de l’homme ont été privés de leurs passeports.
    Les centaines et milliers de personnes qui croupissent dans les prisons israéliennes et marocaines.
    Israël et le Maroc tournent en dérision le droit international et les résolutions internationales, avec l’impuissance de la communauté internationale face à ce mépris. Les droits de l’homme sont violés et malgré les multiples rapports des organisations locales et internationales des droits de la personne, l’oppression continue.
    – Les Israéliens prétendent justifier leurs actes comme actes de légitime défense. Les marocains se cachent derrière la menace à leur stabilité.
    – Le Maroc et Israel jouissent de la protection des grandes puissances mondiales pour violer le droit international.
    – Le Maroc entretient des relations solides avec Israël et des experts israéliens ont supervisé la construction du mur au Sahara Occidental
  • Le Sahara Occidental et la Palestine

    Même s’il n’y a pas deux situations que l’on peut comparer ou résoudre de la même manière, on peut trouver beaucoup d’éléments de ressemblance entre les deux conflits maroco-sahraoui et israélo-palestinien. Il n’y pratiquement a aucune différence entre l’occupation de la Palestine et celle du Sahara occidental.
    – Le Sahara occidental est convoité et occupé par le Maroc depuis 34 ans. Depuis 1967, Israël occupe des territoires arabes. Cette occupation constitue source de conflit dans les deux régions.
    Les arguties sur les possessions sont du même tonneau dans le but de voler les terres en construisant une argumentation sur l’histoire enfuie de la mémoire humaine (il y a 2000 ans une partie des ancêtres sont passés là, donc ça leur appartient).
    La dynastie allaouite se revendique de surcroît comme descendante du prophète, les israéliens acclament être le peuple élu de Dieu.
    Les réfugiés sahraouis et palestiniens vivent encore dans des camps dans des situations difficiles et inacceptables pour les êtres humains.
    Les murs de séparation, qui ont été construits sur les territoires palestinien et sahraoui,  en confisquent une grande partie et ont converti les villes et les villages en prisons.
    – La séparation entre les membres d’une même famille, qui rend la vie familiale impossible pour des milliers de Palestiniens et des sahraouis des deux côtés des murs de la honte.
    La colonisation israélienne et marocaine qui dépouillent les deux peuples de leurs terres, contrôle les ressources naturelles dont elles privent des centaines de milliers de Palestiniens et sahraouis.
    La liberté religieuse, à savoir la liberté d’accès aux lieux saints, devient limitée, sous prétexte de sécurité. Les lieux saints de Jérusalem sont inaccessibles à un grand nombre de chrétiens et de musulmans de la Cisjordanie et de Gaza. Au Sahara, la liberté d’expression, d’association et de circulation est inexistante. Des activistes des droits de l’homme ont été privés de leurs passeports.
    Les centaines et milliers de personnes qui croupissent dans les prisons israéliennes et marocaines.
    Israël et le Maroc tournent en dérision le droit international et les résolutions internationales, avec l’impuissance de la communauté internationale face à ce mépris. Les droits de l’homme sont violés et malgré les multiples rapports des organisations locales et internationales des droits de la personne, l’oppression continue.
    – Les Israéliens prétendent justifier leurs actes comme actes de légitime défense. Les marocains se cachent derrière la menace à leur stabilité.
    – Le Maroc et Israel jouissent de la protection des grandes puissances mondiales pour violer le droit international.
    – Le Maroc entretient des relations solides avec Israël et des experts israéliens ont supervisé la construction du mur au Sahara Occidental
  • Un terrain d’entente entre Mohamed VI et Kadhafi

    La Guinée équatoriale est un bout de terre, coincé entre le Cameroun et le Gabon et l’un des premiers grands pays producteurs de pétrole,  La Guinée équatoriale a obtenu son indépendance le 12 octobre 1968. C’est Macias Nguema qui fut le premier président du pays en 1968. La Guinée faisait partie des pays qui reconnaissent la RASD jusqu’à 1979, Date à laquelle Macias fut renversé par son neveu, Teodoro Obiang Nguema, officier de l’armée et vice-ministre de la défense. Assassinant son oncle et vérouillant la vie politique de son pays, le président Teodoro Obiang est un homme craint par son peuple.
    Obiang Nguema forme avec ses amis africains, le président gabonais Omar Bongo Odimba et le président congolais Denis Sassou-Nguesso, le trio protégé par la France. Marchons couverts, est la devise des néocoloniastes. Ce sont plutôt les autres pays qui sont visibles dans ce petit pays de la Guinée équatoriale. Ainsi, ce n’est pas l’Espagne, ni la France, mais plutôt le Maroc qui joue le rôle de sous-fifre, protégeant le régime Obiang, pour les intérêts de la France et des Etats-Unis. Les Marocains sont bien visibles dans le pays et ce sont eux qui assurent la garde rapprochée du chef de l’Etat car ni lui, si sa famille ne font confiance aux soldats de l’armée nationale.
    Nguema, a retiré la reconnaissance de la République Arabe Sahraouie Démocratique, proclamée par le Front Polisario après le retrait espagnol du Sahara Occidental. En guise de remerciements, le roi du Maroc Mohammed VI s’est  personnellement déplacé pour une visite royale officielle à Malabo,  en Guinée équatoriale, du 16 au 18 avril 2009.
    Nous avons appris de bonne source que la garde rapprochée du président béninois, Dr Boni Yayi, est désormais confiée à des militaires marocains. Cinq instructeurs marocains sont en effet à pied d’œuvre, depuis quelques semaines au Palais de la Marina à Cotonou, pour assurer l’encadrement de la garde présidentielle rapprochée. Selon les mêmes sources, cette mission était auparavant confiée à des libyens. Le Bénin a retiré sa reconnaissance de la RASD le 21 mars 1997
    Ce qui est curieux est ce nouveau de terrain de rencontre entre les deux régimes marocain et libyen. Mohamed VI et Kadhafi ont offert leur soutien politique et financier au régime béninois et au Capitaine putchiste guinéen, Dadis Camara. Mais ce n’est guère étonnant. L’un est le roi du Maroc et l’autre s’est autoproclamé roi d’Afrique.
  • Un terrain d’entente entre Mohamed VI et Kadhafi

    La Guinée équatoriale est un bout de terre, coincé entre le Cameroun et le Gabon et l’un des premiers grands pays producteurs de pétrole,  La Guinée équatoriale a obtenu son indépendance le 12 octobre 1968. C’est Macias Nguema qui fut le premier président du pays en 1968. La Guinée faisait partie des pays qui reconnaissent la RASD jusqu’à 1979, Date à laquelle Macias fut renversé par son neveu, Teodoro Obiang Nguema, officier de l’armée et vice-ministre de la défense. Assassinant son oncle et vérouillant la vie politique de son pays, le président Teodoro Obiang est un homme craint par son peuple.
    Obiang Nguema forme avec ses amis africains, le président gabonais Omar Bongo Odimba et le président congolais Denis Sassou-Nguesso, le trio protégé par la France. Marchons couverts, est la devise des néocoloniastes. Ce sont plutôt les autres pays qui sont visibles dans ce petit pays de la Guinée équatoriale. Ainsi, ce n’est pas l’Espagne, ni la France, mais plutôt le Maroc qui joue le rôle de sous-fifre, protégeant le régime Obiang, pour les intérêts de la France et des Etats-Unis. Les Marocains sont bien visibles dans le pays et ce sont eux qui assurent la garde rapprochée du chef de l’Etat car ni lui, si sa famille ne font confiance aux soldats de l’armée nationale.
    Nguema, a retiré la reconnaissance de la République Arabe Sahraouie Démocratique, proclamée par le Front Polisario après le retrait espagnol du Sahara Occidental. En guise de remerciements, le roi du Maroc Mohammed VI s’est  personnellement déplacé pour une visite royale officielle à Malabo,  en Guinée équatoriale, du 16 au 18 avril 2009.
    Nous avons appris de bonne source que la garde rapprochée du président béninois, Dr Boni Yayi, est désormais confiée à des militaires marocains. Cinq instructeurs marocains sont en effet à pied d’œuvre, depuis quelques semaines au Palais de la Marina à Cotonou, pour assurer l’encadrement de la garde présidentielle rapprochée. Selon les mêmes sources, cette mission était auparavant confiée à des libyens. Le Bénin a retiré sa reconnaissance de la RASD le 21 mars 1997
    Ce qui est curieux est ce nouveau de terrain de rencontre entre les deux régimes marocain et libyen. Mohamed VI et Kadhafi ont offert leur soutien politique et financier au régime béninois et au Capitaine putchiste guinéen, Dadis Camara. Mais ce n’est guère étonnant. L’un est le roi du Maroc et l’autre s’est autoproclamé roi d’Afrique.
  • El diario El Mundo y sus fuentes no identificadas

    El diario “El Mundo” publica hoy una noticia -posiblemente recogida de alguna falsa agencia de noticias- referente a la detención por parte del Ejército de Mauritania, de tres presuntos terroristas y un colaborador, que podrían haber participado en el secuestro de los tres cooperantes catalanes de la ONG Barcelona Acción Solidaria que fueron secuestrados en ese país.

    La fuente que no se ha identificado -según el diario español-  afirma que “los tres sospechosos se produjo el pasado domingo en la región septentrional de Bir Mogrein, a unos 1.200 kilómetros de Nuakchot, señaló la fuente, que pidió el anonimato”. La misma fuente (sin identificar) agregó “que los investigadores barajan la hipótesis de que entre los arrestados se encuentre algún ex combatiente del Frente Polisario”.
    Los tres cooperantes catalanes llevan secuestrados dos meses, sin que hasta ahora se conozcan datos sobre su situación, aunque la organización Al Qaeda en el Magreb Islámico (AQMI) reivindicó  su captura. Al parecer, los tres secuestrados podrían encontrarse en Mali.
    Lo que nos llama la atención de esta noticia es que afirma que  “los investigadores barajan la hipótesis de que entre los arrestados se encuentre algún ex combatiente del Frente Polisario”. ¿Cómo se puede  recoger -de una fuente que no se ha querido identificar- que uno de los arrestados es un “ex combatiente del Frente Polisario”?
    Con este tipo de noticias -sin confirmar y procedentes de voces anónimas- se deja sembrada la duda sobre si uno de los presuntos terroristas ha pertenecido o no al Frente Polisario.  Y de ahí a una firme condena va un paso.
    La misma noticia podría haber recogido de fuentes fidedignas, aunque sin identificar, que uno de ellos es periodista, otro estudió en Salamanca, y al tercero le huelen los pies, mientras que el otro ha nacido en Rabat y que, además, se llama Obama.
    Si un periódico tan respetado como El Mundo difunde este tipo de noticias, deberia publicar la otra noticia que dice que « el Gobierno de Argelia, a través del Polisario ha puesto en manos de una empresa de Unidad Editorial, empresa editora de El Mundo, Expansión, y Marca, sus acontecimientos deportivos destinados a captar la atención sobre su contencioso fronterizo con Marruecos por la cuestión del Sahara ».
    Según la misma fuente (los servicios de propaganda de su Majestad el rey Mohamed VI) « el grupo mediático del que es director editorial Pedro J. Ramírez, y que tiene como mayor accionista del grupo es el consorcio italiano RCS MediaGroup (96,31%), es responsable de la organización del Sahara Marathon de 2010 a través de la cabecera que organiza espectáculos, Last Lap. La agencia de eventos de Unidad Editorial tiene excelentes contratos de espectáculos que se suelen celebrar en Valencia y Madrid. La coordinación de la carrera se hace desde Madrid y desde Italia, desde donde se controla la web creada para este ataque a Marruecos. »
    Como se puede ver, también los medios de comunicación españoles constituyen un objetivo para los aparatos de desinformación marroquíes.
     La seriedad es un factor primordial para la credibilidad de las informaciones difundidas. Ojo con caer en la intoxicación!
  • El diario El Mundo y sus fuentes no identificadas

    El diario “El Mundo” publica hoy una noticia -posiblemente recogida de alguna falsa agencia de noticias- referente a la detención por parte del Ejército de Mauritania, de tres presuntos terroristas y un colaborador, que podrían haber participado en el secuestro de los tres cooperantes catalanes de la ONG Barcelona Acción Solidaria que fueron secuestrados en ese país.

    La fuente que no se ha identificado -según el diario español-  afirma que “los tres sospechosos se produjo el pasado domingo en la región septentrional de Bir Mogrein, a unos 1.200 kilómetros de Nuakchot, señaló la fuente, que pidió el anonimato”. La misma fuente (sin identificar) agregó “que los investigadores barajan la hipótesis de que entre los arrestados se encuentre algún ex combatiente del Frente Polisario”.
    Los tres cooperantes catalanes llevan secuestrados dos meses, sin que hasta ahora se conozcan datos sobre su situación, aunque la organización Al Qaeda en el Magreb Islámico (AQMI) reivindicó  su captura. Al parecer, los tres secuestrados podrían encontrarse en Mali.
    Lo que nos llama la atención de esta noticia es que afirma que  “los investigadores barajan la hipótesis de que entre los arrestados se encuentre algún ex combatiente del Frente Polisario”. ¿Cómo se puede  recoger -de una fuente que no se ha querido identificar- que uno de los arrestados es un “ex combatiente del Frente Polisario”?
    Con este tipo de noticias -sin confirmar y procedentes de voces anónimas- se deja sembrada la duda sobre si uno de los presuntos terroristas ha pertenecido o no al Frente Polisario.  Y de ahí a una firme condena va un paso.
    La misma noticia podría haber recogido de fuentes fidedignas, aunque sin identificar, que uno de ellos es periodista, otro estudió en Salamanca, y al tercero le huelen los pies, mientras que el otro ha nacido en Rabat y que, además, se llama Obama.
    Si un periódico tan respetado como El Mundo difunde este tipo de noticias, deberia publicar la otra noticia que dice que « el Gobierno de Argelia, a través del Polisario ha puesto en manos de una empresa de Unidad Editorial, empresa editora de El Mundo, Expansión, y Marca, sus acontecimientos deportivos destinados a captar la atención sobre su contencioso fronterizo con Marruecos por la cuestión del Sahara ».
    Según la misma fuente (los servicios de propaganda de su Majestad el rey Mohamed VI) « el grupo mediático del que es director editorial Pedro J. Ramírez, y que tiene como mayor accionista del grupo es el consorcio italiano RCS MediaGroup (96,31%), es responsable de la organización del Sahara Marathon de 2010 a través de la cabecera que organiza espectáculos, Last Lap. La agencia de eventos de Unidad Editorial tiene excelentes contratos de espectáculos que se suelen celebrar en Valencia y Madrid. La coordinación de la carrera se hace desde Madrid y desde Italia, desde donde se controla la web creada para este ataque a Marruecos. »
    Como se puede ver, también los medios de comunicación españoles constituyen un objetivo para los aparatos de desinformación marroquíes.
     La seriedad es un factor primordial para la credibilidad de las informaciones difundidas. Ojo con caer en la intoxicación!
  • Le peuple sahraoui ne renoncera jamais à ses droits légitimes

    Le monarque alaouite ne cesse de répéter que le Maroc est plus déterminé que jamais «à ne pas renoncer à un seul grain de sable» du territoire sahraoui qu’il occupe militairement, depuis plus de trois décennies. 

    Cette déclaration soulève une question très importante : Le roi du Maroc et sa plèbe, pensent-ils que le peuple sahraoui est prêt à renoncer à la terre pour laquelle il se bat depuis plus de 34 ans? Ban ki-moon, Christopher Ross, et toute cette farce qui s’appelle l’ONU, sont-ils du même avis?
    Le régime Marocain qui s’illustre, divulguant la face cachée de cette dictature de velours promue Monarchie constitutionnelle par Paris et consorts, pense que le soutien américain et français l’aidera à annexer défintivement le Sahara Occidental. La mémoire courte des uns et des autres fait qu’ils oublient les leçons du passé : l’éclatante défaite des EEUU et de la France au Vietnam, une aventure qui a fini en débandadde militaire. 
    Le peuple sahraoui a gagné la guerre et cela mérite le respect de l’ensemble de l’humanité. Cela est une leçon de vie qui enseigne à tous les êtres humains que lorsqu’un peuple veut quelque chose et il est déterminé à l’obtenir, rien ne peut l’en empêcher. 
    Le roi du Maroc qualifie les sahraouis de traîtres. Le peuple algérien a lui aussi dû mener un long combat dur et meurtrier pour retrouver le droit à exister comme nation contre les colonialistes français et leur armée d’occupation. A eux aussi la puissance coloniale leur a dit qu’ils étaient des traîtres. 
    En profitant du silence complice des instances internationales, l‘envahisseur marocain se livre à l’agression et à l’oppression contre la population civile sahraouie, mas sa politique de rapine, de conquête sanglante et de pillage a fait faillite, parce que le peuple sahraoui, armé de sa détermination est invincible. 
    L’Espagne, la France, les Etats-Unis, et l’ensemble de la communauté internationale portent la resposabilité quant aux souffrances que ce peuple endure. L’ONU possède un arsenal juridique lui permettant d’intervenir efficacement lorsque des conflits liés à la souveraineté territoriale éclatent ça et là comme dans la région de l’Europe du Sud (Yougoslavie, Kosovo) ou du Proche-Orient (Koweït). Et au Maghreb, pourquoi ne mettrait-elle pas suffisamment de pression sur le Maroc pour faire réussir les négociations ou alors passer au chapitre VII pour imposer une solution conforme au droit international, lequel est clairement en faveur de l’autodétermination du peuple sahraoui ? 
    Pourtant, l’autodétermination est un droit incontournable, et il est la seule solution pour le peuple sahraoui parce qu’aucun peuple nulle part dans le monde ne peut accepter et n’acceptera la remise en cause de son droit fondamental à choisir son destin. 
    Il y a des signes que la communauté internationale sont en train de prendre la situation au Sahara occidental plus au sérieux et à la fin de 2009, les Nations Unies a défini le conflit au Sahara occidental, comme l’une des « questions urgentes » pour résoudre en 2010. Depuis 1975, l’ONU a adopté plus d’une centaine de résolutions sur le Sahara occidental. Réaffirmant le droit inaliénable du Sahara occidental à l’autodétermination et bien qu’il soit très peu probable que l’ONU va passer les mesures d’exécution telles que des sanctions il y a cependant d’autres mesures importantes qu’elle peut prendre. Le mandat de la mission de l’ONU au Sahara occidental (MINURSO) sera renouvelé au mois d’avril prochain. Ce mandat doit être étendu pour inclure un rôle de suivi des droits de l’homme. À l’heure actuelle, la MINURSO est toujours la seule mission de paix de l’ONU sans un tel rôle. Il est difficile de comprendre ce que craint  la France, « la patrie des droits de l’homme » pour ne pas vouloir simplement reconnaître, à défaut de dénoncer, la situation de milliers d’exilés en plein désert, ainsi que les atteintes incessantes aux droits humains que subissent ceux qui ont choisi de rester dans leur pays occupé, le Sahara Occidental. Quels intérêts sont suffisamment puissants pour empêcher l’ONU d’appliquer les règles du droit international et obliger 200.000 personnes à rester pendant 34 ans dans cette partie du désert que même les nomades évitaient ? Ce silence évocateur est celui de la lâcheté et des calculs politiciens. 
    Le combat du peuple sahraoui est juste et responsable et la communauté internationale doit saluer le grand sens politique du Front Polisario. Le peuple sahraoui n’a rien à se reprocher, il s’est conformé à ce que lui demandaient les instances internationales. C’est bien le Maroc qui viole le droit international, les droits de l’homme, refuse d’appliquer les résolutions de l’ONU et empêche la tenue du référendum d’autodétermination. Il n’y a pas d’obstacle à une solution politique hormis l’entêtement du gouvernement marocain.
    Photo : Missiles de défense anti-aérienne, SAM-6, de l’armée de libération sahraouie.