Auteur/autrice : mahembarec
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L’Europe avale le Guantanamo marocain
Dans la période très sinistre qui traverse le territoire sahraoui à cause de l’escalade de répression menée par l’occupant marocain, de lourdes incertitudes planent sur la rencontre informelle entre le Maroc et le Front Polisario annoncée il y a quelques jours par l’Envoyé Spécial de Ban Ki-moon pour le Sahara Occidental, Christopher Ross..Depuis 2005, les militants sahraouis sont objet d’un harcèlement répressif croissant, ainsi qu’envers leurs familles. Les sahraoui vivent dans un véritable état de siège dans les territoires occupés du Sahara Occidental. Les ONG’s et la presse sont interdits de contacter les activistes des droits de l’homme.Dans les derniers jours, la police marocaine a fait irruption dans la maison de Hmad Hammad, un défenseur de droits de l’homme privé de son passeport pour l’empêcher de voyager. Sa maison a été perquisitionnée et saccagée.Les déclarations du vice-consul marocain à Madrid affirmant que la torture est une « méthode » et une « évolution » ne laissent aucun doute sur les intentions des autorités marocaines. Le Maroc a décidé de créer un « Guantanamo » pour les sahraouis. Mais avec une différence : Dans le Guantanamo cubain les détenus se trouvent là pour « des soupçons » de connivence avec le terrorisme, dans le Guantánamo marocain ces détenus sont des personnes qui défendent les droits de l’homme par des moyens pacifiques.Guantánamo est un lieu dans lequel il y a des personnes privées de liberté. Une grande partie de ces détenus sont emprisonnés sans qu’il n’y ait de charges contre eux, ils se trouvent isolées, nombreux parmi eux sont soumis aux tortures et à des mauvais traitements.Le Guantanamo cubain a été conçu par le gouvernement américain. Celui du Sahara Occidental a été conçu par un allié stratégique des Etats-Unis, le Maroc.Le Makhzen, le système économique, social et politique corrompu du pouvoir au Maroc a décidé d’appliquer le « Modèle Guantanamo » pour combattre les défenseurs des droits de l’homme au Sahara Occidental occupé. Le cas le plus symbolique est celui du « groupe des sept » qui lutte, pacifiquement, pour les droits de l’homme et pour le droit à l’autodétermination de leur pays. Il ont choisi cette voie difficile bien qu’ils aient déjà subi, tous, la prison et la torture dans le passé. Ce groupe est composé par Ali Salem Tamek, Brahim Dahan, Rashid Sgair, Nassiri Hamadi, Yehdih Terrusi, Saleh Lubeihi et Gegja Lachgar. Cette dernière vient d’être libérée suite à la détérioration de son état psychique à cause de la torture et des conditions de détention.
Leur « délit » annoncé par les autorités de Rabat : s’être rendu aux camps de réfugiés sahraouis de Tindouf pour visiter les leurs. Au retour, ils ont fait une escale à l’aéroport de Casablanca, où ils ont été arrêtés et incarcérés dans la prison de Salé.Les tortionnaires de Rabat essaient de les empêcher de poursuivre leur mission pacifique et de briser la résistance populaire pacifique. La torture, la répression et l’emprisonnement est la méthode que cet état terroriste leur a infligé en réponse à leur lutte pacifique.Ils dénocent le fait que leur arrestation et emprisonnement ne soit qu’une persécution politique, judiciaire et répressive de la part de l’état marocain qui cherche à arrêter le processus de lutte pour les droits du peuple sahraoui.Ils dénoncent la position complice et injuste de la France qui e empêché la MINURSO de veiller sur le respect des droits de l’homme dans ce territoire. Dans ce geste, ils voient une empreinte marocaine claire et une négligence totale de l’histoire de la France et de son héritage, dont entre autres sa résistance contre l’agression et l’occupation nazi. Cela équivaut à protéger l’occupant marocain et à l’encourager à poursuivre ses agressions.Ils dénoncent aussi l’honteux refus du Parlement Européen de débattre les actes du régime marocain, l’accord de pêche et le statut avancé octroyé au royaume de la torture. Une position indigne, répugnante et intolérable.Il est temps que les autorités auropéennes sachent que ceux qui couvrent et protègent ceux qui piétinent les droits de l’homme parce qu’ils ne pensent à rien d’autre que l’argent ne gagneront pas la bataille. -
Les sahraouis de sa majesté
Khalihelhoum Ould Errachid a été utilisé par les colonialistes espagnols pour implanter une sorte d’autonomie au Sahara Occidental. Il était le président d’un parti créé par le gouverneur espagnol du Sahara. Sa défaite écrasante par les militants du Front Polisario l’a poussé à s’enfuir au Maroc pour continuer sa mission coloniale. Pendant des années, il était le ministre de Hassan II pour les affaires du Sahara Occidental.
Le CORCAS (Conseil Royal Consultatif pour les affaires du Sahara) qu’il présidait, devenant une carte périmée, le palais royal avance maintenant une autre marionnette d’origine sahraouie : Choueikhatou Biadillah. Après le portefeuille de la santé, il a été nommé comme par miracle président du nouveau parti du roi, le PAM, et président de la Chambre de Conseillers.Quelqu’un qui siège dans un poste public doit assumer ses responsabilités envers la population et prendre des positions bien arrêtées pour défendre le droit de ceux qui l’avaient élu, même si on sait que ces élections sont truquées.. On dit que Fouad Ali El Himma a fait beaucoup pour son fief, Rhamna. Ould Errachid et Biadillah, qu’est-ce qu’ils ont fait pour les villes sahraouies? Ils n’y ont presque jamais mis les pieds.Au lieu de réfléchir sur comment améliorer la situation de l’emploi, dans les écoles et ailleurs, ces guignols, depuis leur accession au pouvoir, n’ont fait que profiter des malheurs des sahraouis pour se remplir les poches.Sortis tout droit du foutoir d’abrutis qui ne pensent qu’à doper leur confort matériel, ces béni-oui-oui de service à la solde du Makhzen continuent à lécher les bottes de leurs maîtres, sans la moindre dignité, et ne vivent que pour avoir un regard de Sa Majesté le roi des voleurs. Celui-ci (je parle de Mohamed VI et pas d’Ali Baba) et ses acolytes veillent soigneusement à maintenir le statu quo pour mieux piller et s’engouffrer en paupérisant toujours plus la grande majorité de citoyens.Comme tous les lèches-bottes qui polluent l’atmosphère marocaine, Biadillah cache mal cette politique du ventre qui contrôle son intérieur.Ses camarades du Front Polisario l’avaient rejeté à cause de sa couardise, alors il faut qu’à chaque fois il vomisse les absurdités les plus inimaginables sur le mouvement de libération sahraoui. Hamid Barrada lui en a donné l’occasion dans son émission « Mais encore » diffusé sur la chaîne 2M. Il est compréhensible que Barrada soit déçu de cette interview.Dans cette émission, Badillah n’a pas arrêté de mentionner un autre personnage encore plus vil, Omar Hadrami, le transfuge qui a été éclipsé par le Makhzen à cause de son passé sombre. Les deux, sont comme quelqu’un qui a échappé à la mort : ils s’accrochent au Makhzen et ils sont devenus dociles, comme des captifs,Pour justifier leur comportement, les esclaves de Mohammed VI cherchent à cacher la vérité sur la lutte de leur peuple, sur sa justesse et avancent toute sorte d’arguments sortis du fond de leurs esprits dominés par le mensonge, l’hypocrisie et la crainte de perdre la générosité de leur maître.Mais Hamid Barrada est un journaliste chevronné et il n’a pas laissé échapper l’occasion de poser à Biadillah la question qu’il craint le plus : Ses deux frères qui se trouvent au Polisario. Choueikhatou était tellement confus qu’il a dit que l’un d’eux était le « président » (au lieu de commandant) de la deuxième région militaire. En effet, Brahim Biadillah est le commandant de la région la plus importante de l’armée sahraouie, celle où il y a la plus grand partie de chars et de véhicules blindés qui ont fustigé pendant plus de 16 ans les unités de l’armée marocaine.Frétillant de la queue à chaque fois, il n’a pas laissé passer une occasion sans faire des éloges au roi, même si le sujet n’avait aucune relation avec lui. Questionné sur ce qu’il pensait de Mohamed VI, sa réponse était qu’il est le roi le plus le grand de l’histoire du Maroc. Maître de l’hypocrisie qu’est Choueikhatou, il faisait allusion à ce roi qui se contente de jouer au perroquet, à qui on dicte ce qu’il doit dire au peuple, un discours composé de mots et de phrases qu’il a du mal à les prononcer correctement, un simple compte rendu qui ne change rien à la réalité, puisque les choses importantes ne sont jamais mis en évidence. Un roi qui ne peut pas s’adresser au peuple sans lire dans les papiers a sûrement beaucoup de choses à apprendre, et toute l’armée de prédateurs qui l’entourent s’entendent avec lui comme des larrons en foire. -
Les sahraouis de sa majesté
Khalihelhoum Ould Errachid a été utilisé par les colonialistes espagnols pour implanter une sorte d’autonomie au Sahara Occidental. Il était le président d’un parti créé par le gouverneur espagnol du Sahara. Sa défaite écrasante par les militants du Front Polisario l’a poussé à s’enfuir au Maroc pour continuer sa mission coloniale. Pendant des années, il était le ministre de Hassan II pour les affaires du Sahara Occidental.
Le CORCAS (Conseil Royal Consultatif pour les affaires du Sahara) qu’il présidait, devenant une carte périmée, le palais royal avance maintenant une autre marionnette d’origine sahraouie : Choueikhatou Biadillah. Après le portefeuille de la santé, il a été nommé comme par miracle président du nouveau parti du roi, le PAM, et président de la Chambre de Conseillers.Quelqu’un qui siège dans un poste public doit assumer ses responsabilités envers la population et prendre des positions bien arrêtées pour défendre le droit de ceux qui l’avaient élu, même si on sait que ces élections sont truquées.. On dit que Fouad Ali El Himma a fait beaucoup pour son fief, Rhamna. Ould Errachid et Biadillah, qu’est-ce qu’ils ont fait pour les villes sahraouies? Ils n’y ont presque jamais mis les pieds.Au lieu de réfléchir sur comment améliorer la situation de l’emploi, dans les écoles et ailleurs, ces guignols, depuis leur accession au pouvoir, n’ont fait que profiter des malheurs des sahraouis pour se remplir les poches.Sortis tout droit du foutoir d’abrutis qui ne pensent qu’à doper leur confort matériel, ces béni-oui-oui de service à la solde du Makhzen continuent à lécher les bottes de leurs maîtres, sans la moindre dignité, et ne vivent que pour avoir un regard de Sa Majesté le roi des voleurs. Celui-ci (je parle de Mohamed VI et pas d’Ali Baba) et ses acolytes veillent soigneusement à maintenir le statu quo pour mieux piller et s’engouffrer en paupérisant toujours plus la grande majorité de citoyens.Comme tous les lèches-bottes qui polluent l’atmosphère marocaine, Biadillah cache mal cette politique du ventre qui contrôle son intérieur.Ses camarades du Front Polisario l’avaient rejeté à cause de sa couardise, alors il faut qu’à chaque fois il vomisse les absurdités les plus inimaginables sur le mouvement de libération sahraoui. Hamid Barrada lui en a donné l’occasion dans son émission « Mais encore » diffusé sur la chaîne 2M. Il est compréhensible que Barrada soit déçu de cette interview.Dans cette émission, Badillah n’a pas arrêté de mentionner un autre personnage encore plus vil, Omar Hadrami, le transfuge qui a été éclipsé par le Makhzen à cause de son passé sombre. Les deux, sont comme quelqu’un qui a échappé à la mort : ils s’accrochent au Makhzen et ils sont devenus dociles, comme des captifs,Pour justifier leur comportement, les esclaves de Mohammed VI cherchent à cacher la vérité sur la lutte de leur peuple, sur sa justesse et avancent toute sorte d’arguments sortis du fond de leurs esprits dominés par le mensonge, l’hypocrisie et la crainte de perdre la générosité de leur maître.Mais Hamid Barrada est un journaliste chevronné et il n’a pas laissé échapper l’occasion de poser à Biadillah la question qu’il craint le plus : Ses deux frères qui se trouvent au Polisario. Choueikhatou était tellement confus qu’il a dit que l’un d’eux était le « président » (au lieu de commandant) de la deuxième région militaire. En effet, Brahim Biadillah est le commandant de la région la plus importante de l’armée sahraouie, celle où il y a la plus grand partie de chars et de véhicules blindés qui ont fustigé pendant plus de 16 ans les unités de l’armée marocaine.Frétillant de la queue à chaque fois, il n’a pas laissé passer une occasion sans faire des éloges au roi, même si le sujet n’avait aucune relation avec lui. Questionné sur ce qu’il pensait de Mohamed VI, sa réponse était qu’il est le roi le plus le grand de l’histoire du Maroc. Maître de l’hypocrisie qu’est Choueikhatou, il faisait allusion à ce roi qui se contente de jouer au perroquet, à qui on dicte ce qu’il doit dire au peuple, un discours composé de mots et de phrases qu’il a du mal à les prononcer correctement, un simple compte rendu qui ne change rien à la réalité, puisque les choses importantes ne sont jamais mis en évidence. Un roi qui ne peut pas s’adresser au peuple sans lire dans les papiers a sûrement beaucoup de choses à apprendre, et toute l’armée de prédateurs qui l’entourent s’entendent avec lui comme des larrons en foire. -
Maroc : Une néodictature sous couvert de transition
Au Maroc quand un journal est indésirable, le Makhzen fait tout pour le démolir et il y arrive toujours. Le moyen pour y arriver n’est pas important: Cela peut aller de la suspension pure et dure, à l’emprisonnement ou à l’étouffement financier. Si un journal pro-makhzen était dans la même situation, il est certain qu’il n’aurait pas été inquiété. D’ailleurs ce qu’il serait intéressant de savoir c’est combien de journaux sont-ils dans le même cas que le Journal Hebdomadaire ? Combien d’entreprises au Maroc ne sont pas en règle avec la direction des impôts ? Si le tribunal devait se prononcer comme il l’a fait pour le Journal Hebdomadaire (JH), seules quelques entreprises subsisteraient.La moitié des entreprises du Maroc ont certainement de quoi avoir des craintes si elles devaient rendre des comptes sur ce plan-là, et ce, pour toutes sortes de raisons. En d’autres termes, si on devait poursuivre toutes les entreprises marocaines pour les mêmes raisons, c’est la moitié de l’économie marocaine probablement qui finirait en liquidation judiciaire. Il est fort connu le fiasco historique de la CNSS et l’impunité de ses dirigeants qui se sont enrichi par la corruption et le détournement de fonds, faisant d’eux les décideurs les plus craints du Maroc pour la majorité des entrepreneurs. Une véritable page noire de l’histoire économique du pays se situe à ce niveau.Dans un pays démocratique, une publication de l’opposition qui se fait tabasser pour arriérés fiscaux n’est qu’un fait divers. Parce que l’opposition a les mêmes outils pour parvenir au pouvoir que la majorité. Au Maroc, pour avoir le pouvoir, il faut être le fils du précédent dictateur. Et les dictateurs n’aiment pas être remis en question. Ce qui explique les saisies de journaux, les gens en prison pour délit d’opinion, et la censure qui ne surprend plus personne.La situation est dans l’impasse, chacun doit lutter par tous ses moyens pour avoir sa part ou pour y survivre dans une concurrence totalement déloyale. Le Maroc est une proie livrée aux prédateurs. Il y a ceux qui se taillent la part du lion ( la sphère du pouvoir ou ceux qui ont des euro-dollars ), et il y a d’autres qui ne trouvent que des os. Le fait de dénoncer ça est considéré comme un crime par les maîtres de la situation. La première chose que craint un voleur c’est la liberté de parler de lui.Pratiquement tout le monde au Maroc parle d’une « transition démocratique » que vivrait le pays, particulièrement depuis l’arrivée au pouvoir de Mohammed VI en 1999. Par ce terme, on cherche à illustrer une libéralisation imaginaire qui s’opère depuis la fin du règne de Hassan II. Plusieurs signes témoignent de tout le contraire :– L’article 28 de la Constitution dit: « Le Roi peut adresser des messages à la Nation et au Parlement. Les messages sont lus devant l’une et l’autre Chambre et ne peuvent y faire l’objet d’aucun débat. »Qu’est ce que vous n’avez pas compris dans le « aucun débat »? Le Maroc est une dictature où le roi dicte ses volontés et ses hommes de main obéissent. Ne pas faire de lèche-botte explicite pourrait potentiellement exposer la personne ou le journal a de sérieux ennuis (atteinte aux sacralités, traîtrise, etc.)– L’omniprésence de la religion. Le roi ne rend pas de comptes, la Bai’a (cérémonie d’allégeance) est un leg du système féodal et il s’ingère dans tous les aspects de la vie du citoyen. Le chef d’état parle de Dieu sans arrêt et c’est au nom de ce même Dieu que les libertés civiles sont sacrifiées.– On ne peut discuter ou débattre sur la scène publique de la personne du Roi, ce qui engendre quelquefois des poursuites judiciaires et des condamnations contre des journaux, des journalistes ou caricaturistes. Ce 1er interdit débouche sans aucun doute sur une forte auto-censure de la part des journalistes puisque la ligne est parfois mince entre ce qui relève de la vie privée du Roi et ce qui concerne ses décisions politiques… En 2009, on a même interdit de publication un sondage – fort positif par ailleurs – sur la gouverne de Mohammed VI sous prétexte qu’on ne peut discuter de la personne du Roi… La photo du Roi et de son père est littéralement partout, dans tous les commerces, sur les bords des autoroutes, etc. C’est à se demander s’il n’y a pas une contrainte envers ceux qui osent «oublier» d’afficher un tel hommage à la dynastie au pouvoir… En tout cas, le culte de la personnalitédu Roi se porte assez bien.– Le roi « dicte » et l’état s’exécute sans poser de questions. Le palais concentre tous les pouvoirs entre ses mains.– Lorsqu’on consulte la constitution marocaine, on y lit que les libertés d’expression et d’association sont garanties, que l’homme et la femme sont égaux, etc. Bref, le Maroc veut se comparer à toutes les démocraties occidentales sur le plan des droits proclamés pour chacun. Mais on ajoute à plusieurs reprises dans la constitution marocaine que ces droits peuvent être limités par les lois du pays. C’est ici que nous pouvons faire une première constatation : En Europe, les lois doivent respecter les droits proclamés dans la constitution (sans quoi elles peuvent être jugées anti-constitutionnelles) alors qu’au Maroc, ce sont les lois qui peuvent limiter l’exercice des droits constitutionnels. C’est un inversement des normes juridiques inquiétant puisque les lois sont placées devant la constitution alors que c’est la constitution qui devrait être au-dessus des lois en démocratie.– Les minorités sont opprimées.– La propagande du régime est partout (enseignement primaire comme secondaire, médias, etc).– Les proches du pouvoir sont au-dessus de la loi.– Malgré le nouveau code de la famille, les mariages arrangés existent encore, les femmes sont encore sous-éduquées, sous représentées en politique (on a toutefois instauré des quotas récemment pour augmenter leur représentation) et largement confinées au foyer (on qualifie souvent la femme marocaine de «Reine du logis»)…– La question du Sahara Occidental, déguisée en « problème d’intégrité territoriale » ne peut être débattue.– Les victimes d’injustice finissent souvent par quémander la clémence du dictateur, alors que l’appareil judiciaire suit les instructions du palais à la lettre.– Les forces de sécurité sont omniprésentes. Partout sur le territoire, il y a des barrages policiers pour vérifier l’identité des individus et rappeler que l’ordre et la discipline règnent (il est d’ailleurs interdit de photographier les forces de l’ordre).La liberté d’expression au Maroc tourne autour d’une seule chose : à qui appartient le maroc, qui pompe illégalement le maroc ? Si les richesses et un peu de pouvoir avaient été équitablement distribuées, il n’y aurait pas eu de problème de liberté d’expression au Maroc.Quand les salaires sont débattus au parlement, même dans les pays non démocratiques, au Maroc on débat sur l’absence d’une école par-ci, d’un puits d’eau par-là, d’un dispensaire dans cette montagne… Au lieu de mettre à plat les 20000 premiers salaires du royaume ( hormis celui du roi, des princes et des princesses qui ne se discutent pas ) le pouvoir continue de dissimuler ces fardeaux que le peuple traîne sur son dos. On sait, à titre d’exemple, qu’un général ou un haut gradé de la sécuritas marocaine touche mieux que son homologue en Europe, sans parler du droit à la corruption qui peut doubler ou tripler sans salaire.Tout le monde sait maintenant que la cocaïne qui est entrain d’inonder le Maroc et l’Europe est en partie l’œuvre des responsables militaires au Sahara Occidental, qui déchargent les bateaux venant de l’Amerique de Sud avec des tonnes de cocaïne et ce sont les troupes des bataillons qui jouent le rôle des dockers de cete drogue sur le port de El Aaiun.Le système est pervers partout, le peuple a encore des decennies à souffrir et à être piétiné par le Makhzen et même par d’autres peuples hôtes du Makhzen ou de ses maîtres.La façade du Maroc qui se présente sous cette belle diversité et cette libéralisation cache mal un néo-autoritarisme fort intelligent et habile.
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Maroc : Une néodictature sous couvert de transition
Au Maroc quand un journal est indésirable, le Makhzen fait tout pour le démolir et il y arrive toujours. Le moyen pour y arriver n’est pas important: Cela peut aller de la suspension pure et dure, à l’emprisonnement ou à l’étouffement financier. Si un journal pro-makhzen était dans la même situation, il est certain qu’il n’aurait pas été inquiété. D’ailleurs ce qu’il serait intéressant de savoir c’est combien de journaux sont-ils dans le même cas que le Journal Hebdomadaire ? Combien d’entreprises au Maroc ne sont pas en règle avec la direction des impôts ? Si le tribunal devait se prononcer comme il l’a fait pour le Journal Hebdomadaire (JH), seules quelques entreprises subsisteraient.La moitié des entreprises du Maroc ont certainement de quoi avoir des craintes si elles devaient rendre des comptes sur ce plan-là, et ce, pour toutes sortes de raisons. En d’autres termes, si on devait poursuivre toutes les entreprises marocaines pour les mêmes raisons, c’est la moitié de l’économie marocaine probablement qui finirait en liquidation judiciaire. Il est fort connu le fiasco historique de la CNSS et l’impunité de ses dirigeants qui se sont enrichi par la corruption et le détournement de fonds, faisant d’eux les décideurs les plus craints du Maroc pour la majorité des entrepreneurs. Une véritable page noire de l’histoire économique du pays se situe à ce niveau.Dans un pays démocratique, une publication de l’opposition qui se fait tabasser pour arriérés fiscaux n’est qu’un fait divers. Parce que l’opposition a les mêmes outils pour parvenir au pouvoir que la majorité. Au Maroc, pour avoir le pouvoir, il faut être le fils du précédent dictateur. Et les dictateurs n’aiment pas être remis en question. Ce qui explique les saisies de journaux, les gens en prison pour délit d’opinion, et la censure qui ne surprend plus personne.La situation est dans l’impasse, chacun doit lutter par tous ses moyens pour avoir sa part ou pour y survivre dans une concurrence totalement déloyale. Le Maroc est une proie livrée aux prédateurs. Il y a ceux qui se taillent la part du lion ( la sphère du pouvoir ou ceux qui ont des euro-dollars ), et il y a d’autres qui ne trouvent que des os. Le fait de dénoncer ça est considéré comme un crime par les maîtres de la situation. La première chose que craint un voleur c’est la liberté de parler de lui.Pratiquement tout le monde au Maroc parle d’une « transition démocratique » que vivrait le pays, particulièrement depuis l’arrivée au pouvoir de Mohammed VI en 1999. Par ce terme, on cherche à illustrer une libéralisation imaginaire qui s’opère depuis la fin du règne de Hassan II. Plusieurs signes témoignent de tout le contraire :– L’article 28 de la Constitution dit: « Le Roi peut adresser des messages à la Nation et au Parlement. Les messages sont lus devant l’une et l’autre Chambre et ne peuvent y faire l’objet d’aucun débat. »Qu’est ce que vous n’avez pas compris dans le « aucun débat »? Le Maroc est une dictature où le roi dicte ses volontés et ses hommes de main obéissent. Ne pas faire de lèche-botte explicite pourrait potentiellement exposer la personne ou le journal a de sérieux ennuis (atteinte aux sacralités, traîtrise, etc.)– L’omniprésence de la religion. Le roi ne rend pas de comptes, la Bai’a (cérémonie d’allégeance) est un leg du système féodal et il s’ingère dans tous les aspects de la vie du citoyen. Le chef d’état parle de Dieu sans arrêt et c’est au nom de ce même Dieu que les libertés civiles sont sacrifiées.– On ne peut discuter ou débattre sur la scène publique de la personne du Roi, ce qui engendre quelquefois des poursuites judiciaires et des condamnations contre des journaux, des journalistes ou caricaturistes. Ce 1er interdit débouche sans aucun doute sur une forte auto-censure de la part des journalistes puisque la ligne est parfois mince entre ce qui relève de la vie privée du Roi et ce qui concerne ses décisions politiques… En 2009, on a même interdit de publication un sondage – fort positif par ailleurs – sur la gouverne de Mohammed VI sous prétexte qu’on ne peut discuter de la personne du Roi… La photo du Roi et de son père est littéralement partout, dans tous les commerces, sur les bords des autoroutes, etc. C’est à se demander s’il n’y a pas une contrainte envers ceux qui osent «oublier» d’afficher un tel hommage à la dynastie au pouvoir… En tout cas, le culte de la personnalitédu Roi se porte assez bien.– Le roi « dicte » et l’état s’exécute sans poser de questions. Le palais concentre tous les pouvoirs entre ses mains.– Lorsqu’on consulte la constitution marocaine, on y lit que les libertés d’expression et d’association sont garanties, que l’homme et la femme sont égaux, etc. Bref, le Maroc veut se comparer à toutes les démocraties occidentales sur le plan des droits proclamés pour chacun. Mais on ajoute à plusieurs reprises dans la constitution marocaine que ces droits peuvent être limités par les lois du pays. C’est ici que nous pouvons faire une première constatation : En Europe, les lois doivent respecter les droits proclamés dans la constitution (sans quoi elles peuvent être jugées anti-constitutionnelles) alors qu’au Maroc, ce sont les lois qui peuvent limiter l’exercice des droits constitutionnels. C’est un inversement des normes juridiques inquiétant puisque les lois sont placées devant la constitution alors que c’est la constitution qui devrait être au-dessus des lois en démocratie.– Les minorités sont opprimées.– La propagande du régime est partout (enseignement primaire comme secondaire, médias, etc).– Les proches du pouvoir sont au-dessus de la loi.– Malgré le nouveau code de la famille, les mariages arrangés existent encore, les femmes sont encore sous-éduquées, sous représentées en politique (on a toutefois instauré des quotas récemment pour augmenter leur représentation) et largement confinées au foyer (on qualifie souvent la femme marocaine de «Reine du logis»)…– La question du Sahara Occidental, déguisée en « problème d’intégrité territoriale » ne peut être débattue.– Les victimes d’injustice finissent souvent par quémander la clémence du dictateur, alors que l’appareil judiciaire suit les instructions du palais à la lettre.– Les forces de sécurité sont omniprésentes. Partout sur le territoire, il y a des barrages policiers pour vérifier l’identité des individus et rappeler que l’ordre et la discipline règnent (il est d’ailleurs interdit de photographier les forces de l’ordre).La liberté d’expression au Maroc tourne autour d’une seule chose : à qui appartient le maroc, qui pompe illégalement le maroc ? Si les richesses et un peu de pouvoir avaient été équitablement distribuées, il n’y aurait pas eu de problème de liberté d’expression au Maroc.Quand les salaires sont débattus au parlement, même dans les pays non démocratiques, au Maroc on débat sur l’absence d’une école par-ci, d’un puits d’eau par-là, d’un dispensaire dans cette montagne… Au lieu de mettre à plat les 20000 premiers salaires du royaume ( hormis celui du roi, des princes et des princesses qui ne se discutent pas ) le pouvoir continue de dissimuler ces fardeaux que le peuple traîne sur son dos. On sait, à titre d’exemple, qu’un général ou un haut gradé de la sécuritas marocaine touche mieux que son homologue en Europe, sans parler du droit à la corruption qui peut doubler ou tripler sans salaire.Tout le monde sait maintenant que la cocaïne qui est entrain d’inonder le Maroc et l’Europe est en partie l’œuvre des responsables militaires au Sahara Occidental, qui déchargent les bateaux venant de l’Amerique de Sud avec des tonnes de cocaïne et ce sont les troupes des bataillons qui jouent le rôle des dockers de cete drogue sur le port de El Aaiun.Le système est pervers partout, le peuple a encore des decennies à souffrir et à être piétiné par le Makhzen et même par d’autres peuples hôtes du Makhzen ou de ses maîtres.La façade du Maroc qui se présente sous cette belle diversité et cette libéralisation cache mal un néo-autoritarisme fort intelligent et habile.
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Bélgica denuncia los montajes marroquies
Para ganar la batalla del Sahara Occidental, Marruecos aceptó la deslocalización de la tortura organizada por la CIA y la instalación del cuartel general del AFRICOM sobre su territorio. La unica carta que le quedaba era el método Bush: jugar sobre la angustia y el miedo de las sociedades occidentales: terrorismo, drogas, inmigración, Irán, Venezuela, etc.Con este fin, el gobierno marroquí se dio a si mismo un cheque en blanco, un finiquito moral y político que le permite, impunemente, cuando lo desea y por todos los medios, de multiplicar los exacciones en el reino para convencer a los países occidentales, los europeos en particular, de respaldar a Marruecos contra esta presunta « amenaza ». Un terrorismo psicológico que no sólo asfixia toda oposición y todo debate, sino que disfraza la lucha contra el terrorismo, práctica corriente de todos los regímenes totalitarios.Como hizo su amigo George Bush Junior, Mohamed VI promulgó la ley relativa a los interrogatorios y a los procesos de los presuntos terroristas que suscita la hostilidad de los movimientos de defensa de los derechos humanos. La justicia marroquí condenó, el 28 de julio de 2009, sin sorpresa, al ciudadano belgo-marroquí Abdelkader Belliraj a cadena perpetua por el tribunal antiterrorista de Salé, mientras que los seis codetenidos políticos fueron condenados a penas que van de 20 a 25 años de prisión. Durante la lectura del veredicto, algunos abogados no pudieron contener sus lágrimas. Mientras que las familias, visiblemente bajo el choque, aplaudían a los jueces gritando irónicamente: « Bravo la justicia ». « Es verdadera una catástrofe », comentaba por su parte el decano del Colegio de Abogados Abderrahim Jamai en la salida del tribunal. » La justicia cedió a las presiones del ministro del interior y es realmente escandaloso », decia furiosamente Khalid Soufiani, él también abogado defensor.La justicia belga pidió una copia conforme de esta condena a la justicia marroquí « . Es evidente que las autoridades belgas veían en este asunto un montaje e ignoran sus causas y que la víctima no es ni más ni menos qude uno de sus mejores informadores cuyas informaciones permitieron, en el pasado, hacer fracasar una operación terrorista en un país europeo cuyo nombre ha sido cuidadosamente guardado en secreto por razones de seguridad.Tanto el Gobierno espanol como los medios de prensa mordieron el anzuelo. Hé aqui parte de la noticia difundida en su día por Europa Press :« La operación se inició en febrero cuando las autoridades policiales marroquíes desmantelaron una importante red terrorista de ideología ‘yihadista’ preparada para llevar a cabo acciones violentas contra intereses gubernamentales en suelo marroquí. Durante la misma, además de incautarse de diverso armamento, las autoridades marroquíes detuvieron a más de 30 personas, incluido el jefe de la misma Abdelkader Belliraj, residente en Bélgica, desde donde realizaba frecuentes viajes a Marruecos de una duración aproximada de 20 días. En sus estancias en territorio marroquí, Belliraj mantenía contactos operativos con los miembros de la red desmantelada, que residían en diversas ciudades marroquíes, la mayoría de los cuales pertenecían a la hoy desaparecida organización ‘Chabiba Islamiya’ (Juventudes Musulmanes). »« Las posteriores investigaciones permitieron averiguar que Belliraj era el cerebro de la creación de una red terrorista de « corte » europeo, con idea de permanencia en el tiempo, para realizar acciones terroristas contra personalidades políticas marroquíes y otros objetivos. Esta operación permitió además la incautación de gran número de armas, entre las que se hallaron fusiles de asalto, pistolas ametralladoras y pistolas semiautomáticas, así como silenciadores, munición y detonadores. El origen de este armamento, introducido clandestinamente en Marruecos, abrió vías de investigación que afectaron a varios países, entre ellos España. De esta forma y fruto de la colaboración entre las fuerzas de seguridad marroquíes y la Guardia Civil, los agentes del Servicio de Información de la Guardia Civil detectaron e identificaron a las dos personas hoy detenidas en Melilla y que eran objeto de investigación en relación con la red terrorista desarticulada en Marruecos”.Para aquellos ingenuos crédulos que, hoy en dia, siguen creyendo lo que cuentan los bandoleros de Rabat, , hé aqui una noticia muy interesante :La Seguridad del Estado Belga, por primera vez en su historia, publico el 28 de enero de 2010, un informe anual, donde subraya, en referencia al asunto Belliraj, que » los elementos presentados por Marruecos no permitieron demostrar de manera indiscutible la existencia de una red y la implicación de ésta en seis homicidios en Bélgica. El informe sólo evoca la mayor parte de los campos en los cuales se focaliza la institución y se limita muy a menudo a recordatorios factuales que conciernen a los expedientes de extremismo religioso, de espionaje, etc. »Esta noticia constituye una prueba irrefutable de las mentiras que el gobierno de Marruecos difunde para sembrar el miedo qaue hizo que Zapatero se baje los pantalones hasta el punto de regalar armas a Marruecos.No existe ninguna de red de Belliraj, ni de células Fath Al-Andalous. Ciudadanos marroquies inocentes son condenados a duras penas de carcel para convencer a los españoles que apoyen las tésis de Rabat. Ya es hora abrir los ojos y denunciar estas prácticas. -
Bélgica denuncia los montajes marroquies
Para ganar la batalla del Sahara Occidental, Marruecos aceptó la deslocalización de la tortura organizada por la CIA y la instalación del cuartel general del AFRICOM sobre su territorio. La unica carta que le quedaba era el método Bush: jugar sobre la angustia y el miedo de las sociedades occidentales: terrorismo, drogas, inmigración, Irán, Venezuela, etc.Con este fin, el gobierno marroquí se dio a si mismo un cheque en blanco, un finiquito moral y político que le permite, impunemente, cuando lo desea y por todos los medios, de multiplicar los exacciones en el reino para convencer a los países occidentales, los europeos en particular, de respaldar a Marruecos contra esta presunta « amenaza ». Un terrorismo psicológico que no sólo asfixia toda oposición y todo debate, sino que disfraza la lucha contra el terrorismo, práctica corriente de todos los regímenes totalitarios.Como hizo su amigo George Bush Junior, Mohamed VI promulgó la ley relativa a los interrogatorios y a los procesos de los presuntos terroristas que suscita la hostilidad de los movimientos de defensa de los derechos humanos. La justicia marroquí condenó, el 28 de julio de 2009, sin sorpresa, al ciudadano belgo-marroquí Abdelkader Belliraj a cadena perpetua por el tribunal antiterrorista de Salé, mientras que los seis codetenidos políticos fueron condenados a penas que van de 20 a 25 años de prisión. Durante la lectura del veredicto, algunos abogados no pudieron contener sus lágrimas. Mientras que las familias, visiblemente bajo el choque, aplaudían a los jueces gritando irónicamente: « Bravo la justicia ». « Es verdadera una catástrofe », comentaba por su parte el decano del Colegio de Abogados Abderrahim Jamai en la salida del tribunal. » La justicia cedió a las presiones del ministro del interior y es realmente escandaloso », decia furiosamente Khalid Soufiani, él también abogado defensor.La justicia belga pidió una copia conforme de esta condena a la justicia marroquí « . Es evidente que las autoridades belgas veían en este asunto un montaje e ignoran sus causas y que la víctima no es ni más ni menos qude uno de sus mejores informadores cuyas informaciones permitieron, en el pasado, hacer fracasar una operación terrorista en un país europeo cuyo nombre ha sido cuidadosamente guardado en secreto por razones de seguridad.Tanto el Gobierno espanol como los medios de prensa mordieron el anzuelo. Hé aqui parte de la noticia difundida en su día por Europa Press :« La operación se inició en febrero cuando las autoridades policiales marroquíes desmantelaron una importante red terrorista de ideología ‘yihadista’ preparada para llevar a cabo acciones violentas contra intereses gubernamentales en suelo marroquí. Durante la misma, además de incautarse de diverso armamento, las autoridades marroquíes detuvieron a más de 30 personas, incluido el jefe de la misma Abdelkader Belliraj, residente en Bélgica, desde donde realizaba frecuentes viajes a Marruecos de una duración aproximada de 20 días. En sus estancias en territorio marroquí, Belliraj mantenía contactos operativos con los miembros de la red desmantelada, que residían en diversas ciudades marroquíes, la mayoría de los cuales pertenecían a la hoy desaparecida organización ‘Chabiba Islamiya’ (Juventudes Musulmanes). »« Las posteriores investigaciones permitieron averiguar que Belliraj era el cerebro de la creación de una red terrorista de « corte » europeo, con idea de permanencia en el tiempo, para realizar acciones terroristas contra personalidades políticas marroquíes y otros objetivos. Esta operación permitió además la incautación de gran número de armas, entre las que se hallaron fusiles de asalto, pistolas ametralladoras y pistolas semiautomáticas, así como silenciadores, munición y detonadores. El origen de este armamento, introducido clandestinamente en Marruecos, abrió vías de investigación que afectaron a varios países, entre ellos España. De esta forma y fruto de la colaboración entre las fuerzas de seguridad marroquíes y la Guardia Civil, los agentes del Servicio de Información de la Guardia Civil detectaron e identificaron a las dos personas hoy detenidas en Melilla y que eran objeto de investigación en relación con la red terrorista desarticulada en Marruecos”.Para aquellos ingenuos crédulos que, hoy en dia, siguen creyendo lo que cuentan los bandoleros de Rabat, , hé aqui una noticia muy interesante :La Seguridad del Estado Belga, por primera vez en su historia, publico el 28 de enero de 2010, un informe anual, donde subraya, en referencia al asunto Belliraj, que » los elementos presentados por Marruecos no permitieron demostrar de manera indiscutible la existencia de una red y la implicación de ésta en seis homicidios en Bélgica. El informe sólo evoca la mayor parte de los campos en los cuales se focaliza la institución y se limita muy a menudo a recordatorios factuales que conciernen a los expedientes de extremismo religioso, de espionaje, etc. »Esta noticia constituye una prueba irrefutable de las mentiras que el gobierno de Marruecos difunde para sembrar el miedo qaue hizo que Zapatero se baje los pantalones hasta el punto de regalar armas a Marruecos.No existe ninguna de red de Belliraj, ni de células Fath Al-Andalous. Ciudadanos marroquies inocentes son condenados a duras penas de carcel para convencer a los españoles que apoyen las tésis de Rabat. Ya es hora abrir los ojos y denunciar estas prácticas. -
Belgique : Abdelkader Belliraj est innocent
Pour gagner la bataille du Sahara Occidental, le Maroc a accepté la délocalisation de la torture organisée par la CIA et accepté l’installation du quartier général de l’AFRICOM sur son territoire. La seule carte qui lui reste est la méthode de Bush : Jouer sur l’angoisse et la peur des sociétés occidentales : terrorisme, drogues, immigration, Iran, Venezuela, etc.Dans ce but, le gouvernement marocain s’est donnée à lui-même un chèque en blanc, un quitus moral et politique lui permettant, en toute impunité, quand il le souhaite et par tous les moyens, de multiplier les exactions dans le royaume pour convaincre les pays occidentaux, les européens en particulier, de soutenir le Maroc contre cette prétendue « menace grave ». Un terrorisme psychologique qui non seulement étouffe toute opposition et donc tout débat, mais travestit la lutte contre le terrorisme, pratique qui est celle de tous les régimes totalitaires. La menace terroriste qui agit aussitôt que faiblit le vent de la peur et le risque de tempête comme celui d’attentat.A l’instar de son ami George Bush Junior, Mohamed VI a promulgué la loi relative aux interrogatoires et aux procès des terroristes présumés qui suscite l’hostilité des mouvements de défense des droits de l’homme. La jusitice marocaine a condamné, le 28 juillet 2009, sans surprise, le citoyen belgo-marocain Abdelkader Belliraj à la détention à perpétuité par le tribunal antiterroriste de Salé, tandis que les six codétenus politiques ont été lourdement condamnés à des peines allant de 20 à 25 ans de prison. A l’énnoncé du verdict, certains avocats ont eu les larmes aux yeux. Tandis que les familles, visiblement sous le choc, applaudissaient les juges en criant ironiquement : « Bravo la justice ». « C’est une véritable catastrophe », commentait pour sa part le bâtonnier Abderrahim Jamai à la sortie du tribunal. « La justice a cédé aux pressions du ministre de l’intérieur et c’est proprement scandaleux », s’emportait Khalid Soufiani, lui aususi avocat de la défense.La justice belge a demandé une copie conforme de cette condamnation à la justice marocaine ». Il est évident que les autorités belges voyaient dans cette affaire un montage dont ils ignorent les causes et dont la victime n’est ni plus ni moins que l’un des leurs meilleurs informateurs et dont les informations ont permis, dans le passé, de déjouer une opération terroriste dans un pays européen dont le nom a été soigneusement gardé en secret pour des raisons de sécurité.La Libre Belgique avait écrit à ce sujet : « Les récents événements pourraient s’inscrire, vus de Belgique, dans une « campagne d’assainissement » politique où tout pourrait faire farine au moulin.Pour sa part, Le Figaro signalait que « singulier de par ses origines, le réseau Belliraj étonne par ses connexions supposées avec des responsables islamistes modérés. Six cadres politiques issus de la mouvance islamiste légale ont en effet été placés sous les verrous. Parmi eux figure Mustapha Moatassim, le chef du parti al-Badil al-Hadari (Alternative civilisationnelle). Dissous quelques jours après, son mouvement avait peu de poids sur la scène politique. Il aurait, tout comme Belliraj, entretenu dans le passé des relations avec des milieux chiites iraniens ou proches du Hezbollah. Soit une filiation guère compatible avec al-Qaida et ses filiales. » Et il ajoutait : « Peu convaincue par ces arrestations, l’Association Marocaine des Droits Humains (AMDH) réclame la remise en liberté des responsables islamistes et condamne l’interdiction de leur parti. »La Sûreté de l’Etat Belge a, pour la première fois de son histoire, publié le 28 janvier 2010, un rapport annuel, où souligne, sur le dossier Belliraj, que « les éléments avancés par le Maroc n’ont pas permis de démontrer de manière indiscutable l’existence d’un réseau et l’implication de celui-ci dans six meurtres en Belgique. Le rapport ne fait qu’évoquer la majeure partie des champs sur lesquels se focalise l’institution et se borne très souvent à des rappels factuels concernant les dossiers d’extrémisme religieux, d’espionnage, etc. »Il est scandaleux que la communauté internationale, et particulièrement les Etats européens, puissent tolérer un tel scénario et se laissent duper et tromper par les mensonges d’un état voyou connu comme champion des opérations sous fausse banière, comme ce fut le cas dans l’assassinat de Mehdi Ben Barka, en 1965, et l’attentat contre la voiture de l’ambassadeur mauritanien en plein cœur de Pais en 1977, son soutien confirmé aux terroristes du GIA en Algérie. On peut se demander si la vélléité exprimé à l’égard du président Jose Maria Aznar n’est pas derrière les attentats du 11 mars 2004 à Madrid, comem elle se trouve derrière la rumeur de sa paternalité de la fille de Rachida Dati.Après les menaces proférés par le ministre des affaires étrangères contre l’Espagne suite aux conséquences négatives de l’expulsion de la militante Aminatou Haidar, on peut se demander aussi s le gouvernement marocain ne se trouve pas derrière l’elèvement des trois coopérants espagnoles qui se trouvent, jusqu’à présent, dans les mains de leurs kidnappeursen territoire malien. -
Belgique : Abdelkader Belliraj est innocent
Pour gagner la bataille du Sahara Occidental, le Maroc a accepté la délocalisation de la torture organisée par la CIA et accepté l’installation du quartier général de l’AFRICOM sur son territoire. La seule carte qui lui reste est la méthode de Bush : Jouer sur l’angoisse et la peur des sociétés occidentales : terrorisme, drogues, immigration, Iran, Venezuela, etc.Dans ce but, le gouvernement marocain s’est donnée à lui-même un chèque en blanc, un quitus moral et politique lui permettant, en toute impunité, quand il le souhaite et par tous les moyens, de multiplier les exactions dans le royaume pour convaincre les pays occidentaux, les européens en particulier, de soutenir le Maroc contre cette prétendue « menace grave ». Un terrorisme psychologique qui non seulement étouffe toute opposition et donc tout débat, mais travestit la lutte contre le terrorisme, pratique qui est celle de tous les régimes totalitaires. La menace terroriste qui agit aussitôt que faiblit le vent de la peur et le risque de tempête comme celui d’attentat.A l’instar de son ami George Bush Junior, Mohamed VI a promulgué la loi relative aux interrogatoires et aux procès des terroristes présumés qui suscite l’hostilité des mouvements de défense des droits de l’homme. La jusitice marocaine a condamné, le 28 juillet 2009, sans surprise, le citoyen belgo-marocain Abdelkader Belliraj à la détention à perpétuité par le tribunal antiterroriste de Salé, tandis que les six codétenus politiques ont été lourdement condamnés à des peines allant de 20 à 25 ans de prison. A l’énnoncé du verdict, certains avocats ont eu les larmes aux yeux. Tandis que les familles, visiblement sous le choc, applaudissaient les juges en criant ironiquement : « Bravo la justice ». « C’est une véritable catastrophe », commentait pour sa part le bâtonnier Abderrahim Jamai à la sortie du tribunal. « La justice a cédé aux pressions du ministre de l’intérieur et c’est proprement scandaleux », s’emportait Khalid Soufiani, lui aususi avocat de la défense.La justice belge a demandé une copie conforme de cette condamnation à la justice marocaine ». Il est évident que les autorités belges voyaient dans cette affaire un montage dont ils ignorent les causes et dont la victime n’est ni plus ni moins que l’un des leurs meilleurs informateurs et dont les informations ont permis, dans le passé, de déjouer une opération terroriste dans un pays européen dont le nom a été soigneusement gardé en secret pour des raisons de sécurité.La Libre Belgique avait écrit à ce sujet : « Les récents événements pourraient s’inscrire, vus de Belgique, dans une « campagne d’assainissement » politique où tout pourrait faire farine au moulin.Pour sa part, Le Figaro signalait que « singulier de par ses origines, le réseau Belliraj étonne par ses connexions supposées avec des responsables islamistes modérés. Six cadres politiques issus de la mouvance islamiste légale ont en effet été placés sous les verrous. Parmi eux figure Mustapha Moatassim, le chef du parti al-Badil al-Hadari (Alternative civilisationnelle). Dissous quelques jours après, son mouvement avait peu de poids sur la scène politique. Il aurait, tout comme Belliraj, entretenu dans le passé des relations avec des milieux chiites iraniens ou proches du Hezbollah. Soit une filiation guère compatible avec al-Qaida et ses filiales. » Et il ajoutait : « Peu convaincue par ces arrestations, l’Association Marocaine des Droits Humains (AMDH) réclame la remise en liberté des responsables islamistes et condamne l’interdiction de leur parti. »La Sûreté de l’Etat Belge a, pour la première fois de son histoire, publié le 28 janvier 2010, un rapport annuel, où souligne, sur le dossier Belliraj, que « les éléments avancés par le Maroc n’ont pas permis de démontrer de manière indiscutable l’existence d’un réseau et l’implication de celui-ci dans six meurtres en Belgique. Le rapport ne fait qu’évoquer la majeure partie des champs sur lesquels se focalise l’institution et se borne très souvent à des rappels factuels concernant les dossiers d’extrémisme religieux, d’espionnage, etc. »Il est scandaleux que la communauté internationale, et particulièrement les Etats européens, puissent tolérer un tel scénario et se laissent duper et tromper par les mensonges d’un état voyou connu comme champion des opérations sous fausse banière, comme ce fut le cas dans l’assassinat de Mehdi Ben Barka, en 1965, et l’attentat contre la voiture de l’ambassadeur mauritanien en plein cœur de Pais en 1977, son soutien confirmé aux terroristes du GIA en Algérie. On peut se demander si la vélléité exprimé à l’égard du président Jose Maria Aznar n’est pas derrière les attentats du 11 mars 2004 à Madrid, comem elle se trouve derrière la rumeur de sa paternalité de la fille de Rachida Dati.Après les menaces proférés par le ministre des affaires étrangères contre l’Espagne suite aux conséquences négatives de l’expulsion de la militante Aminatou Haidar, on peut se demander aussi s le gouvernement marocain ne se trouve pas derrière l’elèvement des trois coopérants espagnoles qui se trouvent, jusqu’à présent, dans les mains de leurs kidnappeursen territoire malien. -
Echec cuissant de la diplomatie marocaine
«Il est important pour moi de réaffirmer, ici au Maroc, qu’il n’y a pas eu de changement dans la politique des EU au sujet du Sahara». Cette phrase ambiguë prononcée par la Secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, lors de sa visite au Maroc le 2 novembre 2009 et les déclarations flatteuses qui s’en sont suivies ont été interprétées par les autorités marocaines comme un feu vert pour défier la communauté et les ONG’s internationales afin de réaliser leur but suprême : Le contrôle définitif du Sahara Occidental et ses alléchantes ressources.Trois jours après, le 6 novembre, à l’occasion de l’anniversaire de la Marche Verte, le roi Mohamed VI annonçait la dérive répressive classant les sahraouis entre « patriotes » ou « traîtres » qui conduira les 7 activistes des droits de l’homme en prison et leur jugement par un traibunal militaire. Seulement, le souverain marocain était de loin de penser que son deuxième acte, l’expulsion d’Aminatou haidar, allait donner lieu à toute une série d’évènements qui secoueraient la machine de la diplomatie marocaine :– La déterioration des relations hispano-marocaines suite au refus marocain du retour de la militante sahraouie et les menaces proférées par les responsables marocains contre l’Espagne. L’Espagne annoncera, par la suite, à travers le PSOE et son ambassadeur à Alger, que le pays Ibérique « n’a jamais reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental » et qu’elle « soutient le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ». Position qui sera renouvellée lors de la visite d’Etat du président bouteflika au mois de janvier.– Le discours royal sur la régionalsation et le limogeage des ministres marocains de l’Intérieur et de la Justice pour consoler tous ceux qui ont été mobilisés contre le retour de Haidar.– Le gouvernement britannique exprime sa préoccupation au Maroc sur les droits de l’homme au Sahara Occidental.– Amnesty International déclare être préoccupé par la dégradation de la situation des droits de l’homme au Sahara Occidental.– Le juge Garzon annonce sa visite prochaine dans les camps sahraouis pour enquêter sur le génocide marocain au Sahara Occidental.– Publication du rapport de Human Rights Watch de 2010 : « La situation des droits humains s’est globalement détériorée en 2009 au Maroc ». HRW dénonce la politique « répressive » marocaine au Sahara occidental.– La ville italienne de Sesto Fiorentino accorde la citoyenneté honoraire à la militante sahraouie Haidar.– Violation par le Maroc du cessez-le-feu. Les forces aériennes du royaume alaouite exécutent des manoeuvres militaires avec les F-5 et les Mirages F-1 français dans la région d’Oum Dreiga.– Le président de l’Assemblée Populaire Nationale algérienne se rend en visite officielle dans les territoires libérés du Sahara Occidental.– Le parti de l’ANC en Afrique du Sud réaffirme son soutien à l’autodétermination du peuple sahraoui.– Des manifestations en Espagne pour dénoncer certaines positions de l’UE.– Sommet UE-Maroc : Des eurodéputés le rejettent tant que ce dernier n’aura pas reconnu les droits des Sahraouis à l’autodétermination.– La Belgique soutient une solution mutuellement acceptable « respectant le droit à l’autodétermination » du peuple sahraoui.– Abdelaziz appelle Ki-moon à protéger les Sahraouis dans les territoires occupés par le Maroc.– Libération de la détenue sahraouie Degja Lachgar, membre du « groupe des sept ».– L’Allemagne qualifie d’ »illégale » l’exploitation des richesses naturelles du Sahara Occidental.– L’avis juridique du Parlement Européen suit l’Avis Juridique de l’ONU de 2002, et déclare que l’exploitation par le Maroc des ressources naturelles du Sahara Occidental occupé doit bénéficier au peuple sahraoui, condition pour que ces activités économiques soient légales.– Sommet de l’Union Africaine : Participation du Président sahraoui et inauguration du nouveau siège de l’ambassade sahraouie à Addis Abeba.– Ross appelle le Conseil de Sécurité à l’extension du mandat de la Minurso aux droits de l’homme au Sahara Occidental et annonce la tenue de négociations informelles entre le Maroc et le Front Polisario les 10 et 11 février.– Kristalina Georgieva, la nouvelle candidate bulgare s’engage à placer la question du Sahara Occidental entre ses « priorités » pour qu’elle sorte de la « liste des crises oubliées ».– Fermeture du Journal Hebdomadaire à cause de ses critiques concernant un rapport sur le Front Polisario publié par un pseudo centre d’études belge.– Discussions au Parlement Européen sur le statu avancé accordé au Maroc. La présidence espagnole de l’UE fait monter la tension à Rabat qui sort ses dernières cartes de pression : l’indémnisation des soldats marocains ayant participé dans la guerre civile espagnole aux côtés de Franco en 1936 et les morisques expulsés de l’Espagne en 1609. les Les Morisques (de l’espagnol Morisco, littéralement « petit maure ») étaient des musulmans d’Espagne convertis de gré ou de force au catholicisme à la suite des édits de conversion de1502.