Auteur/autrice : mahembarec

  • Les Îles Malouines et le Sahara Occidental, deux territoires non-autonomes

    Les différents opposants Argentins et Britanniques sur la question de l’appartenance des îles Malouines se sont récemment ravivés après que le Royaume Uni ait annoncé son intention de lancer une campagne de prospection pétrolière sous-marine dans les environs de l’archipel. Ce conflit géoéconomique n’est pas sans rappeler d’autres situations comme celle du Sahara Occidental où les facteurs communs sont importants :
    Dans les deux cas, l’Argentine et le Maroc revendiquent un droit de souveraineté.
    En 1982, la junte militaire argentine désireuse de redorer son blason par une action d’éclat extérieure a décidé d’envahir l’invasion du petit archipel. L’invasion argentine fut très vite repoussée par la Grande-Bretagne dans une guerre qui avait fait près de 1000 morts. En 1975, le roi Hassan II avait besoin d’éloigner la menace de l’armée, se donner une « cause » pour gagner le soutien des partis d’opposition et trouver une nouvelle source de liquidités pour s’affirmer en tant que puissance dans une époque où la guerre froide faisait rage. Dans ce but, il décida l’invasion de la colonie espagnole du Sahara Occidental dans une guerre qui s’est soldé de la mort de plus de 30.000 soldats et 2500 prisonniers marocains.
    Mais la comparaison s’arrête là car la situation est très différente. D’abord parce que, dans les Iles Malouines, la confrontation militaire était entre forces argentines et britanniques, alors qu’au Sahara Occidental, après le retrait espagnol, la confrontation a eu lieu entre l’envahisseur et la population du territoire revendiqué.
    A l’issue d’une rencontre avec le secrétaire général de l’ONU, Ban ki-moon, le ministre des affaires étrangères argentin a déclaré que son pays « n’autorisera jamais le recours à la force pour reprendre les îles ». Ces déclarations faites 28 ans après la Guerre des Malouines, constituent la preuve d’une évolution honorable dans la façon de penser de l’Etat argentin.
    Par contre, au Maroc, 34 ans après, les mentalités et les doctrines n’ont guère changé. La conquête brutale et la population autochtone passée au fil de l’épée est toujours de mise. De là, l’étrange paradoxe d’un Etat se présentant lui-même comme la pointe de l’avancée dans la région et présentant simultanément des mentalités archaïques dont la fascination pour la violence. Si coloniser signifie avant tout conquérir, occuper, soumettre, dominer et massacrer, le Maroc a donné au colonialisme toute sa signification. Sans doute, les années de plomb ont semé et inculqué dans la conscience des marocains le culte à la violence et au mépris de l’autre. Que peut-on dire d’un directeur de prison qui s’adresse à un prisonnier politique pour lui dire : « Nous ne sommes pas un Etat démocratique, nous sommes des colonisateurs, alors nous faisons ce qui nous chante ».
    « Nous utiliserons toutes les ressources de la loi internationale », a ajouté M. Taiana. Voilà le secret du soutien dont bénéficie l’Argentine des 32 pays d’Amérique Latine et Caraïbes dans ce dossier, contrairement au Maroc qui s’est vu obligé de se retirer de l’OUA à cause des positions qui condamnaient son agression contre le peuple sahraoui. Aujourd’hui, la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) est membre à part entière de l’entité panafricaine.
    L’honorable attitude de l’Argentine a poussé Ban Ki-moon à se prononcer sur le problème des territoires non-autonomes en se déclarant partisan de « solutions créatives » et de « visions pragmatiques et réalistes qui prennent en compte les conditions spécifiques de chaque cas ». Ces déclarations portent une lueur d’espoir pour le peuple sahraoui puisqu’il avait déjà exprimé son « engagement personnel » pour résoudre ce problème qui date de 34 ans.
    Parmi les dossiers traités chaque année par le Comité de Décolonisation des Nations Unies, se trouvent, entre autres, le Sahara Occidental, Gibraltar, Puerto Rico et la Nouvelle Calédonie.
  • Letter sent by ELDH to the european governments about Western Sahara

    Letter sent on 02/24/2010, by Mr Thomas Schmidt, General Secretary of European Association of Lawyers for Democracy and World Human Rights (ELDH) to the european governments :




    Dear Sir/Madam,


    With interest but also with great concern we have read the Statement by the Council of the European Union after the Eighth Meeting of the EU-Morocco Association Council, dated 7th December 2009.


    We fully agree with the statement of the European Union when mentions the need of “promotion of human rights”, the “consolidation of the freedom of speech and the protection of sources” and to the guaranteeing the freedom of the press in national legislation and its inclusion in the general framework of the protection of the freedom of speech…”. We fully agree with the statement when it “invites Morocco to safeguard freedom of association and freedom of assembly and to ensure the protection of defenders of human rights, particularly in Western Sahara” and when it “calls upon the government forces to show restraint in resorting to force”.


    We also agree with the statement when it considers “that the ratification by Morocco of the Statute of the International Criminal Court, …the withdrawal of certain reservations on international conventions and accession to a number of optional Protocols, thereby reinforcing the application of several international human rights instruments, would represent significant advances.”


    According to the observations of Amnesty International and of Human Rights Watch, but also according to our own observations the Human Rights situation in the part of Western-Sahara occupied by Morocco, has not improved but on the contrary all reports say that it has deteriorated.


    However the EU Statement fails to mention the illegal occupation of a great part of Western-Sahara by Morocco and the refusal of Morocco to tolerate the right to self-determination of the Sahrawi People.


    Considering the more then 35 years lasting denial of self-determination to the Sahrawi People, considering innumerous resolutions of the UN Security Council in favor of the right to self-determination of the Sahrawi People and in favor of their right to hold a referendum, and considering the advisory opinion of the International Court of Justice we cannot find any justification for the European Union to exclude this very serious problem in the statement. When the EU “seeks to develop particular close relationship with Morocco” it cannot exclude the obligation of Morocco to apply international law and to respect the decisions of the UN Security Council.


    I had myself twice the opportunity to visit the refugee camps of the Sahrawi People near Tindouf (Algeria), the second time was in October 2009. The suffering of the people who are waiting for more than 35 years to go back to their home country cannot be ignored any longer by the European Union. The EU should not evoke the impression that it is mainly interested in commercial relations with Morocco. The Swedish Government was completely right when it expressed its doubts about the legality and the politically correctness of the EU fisheries agreement with Morocco. This has now been confirmed by the legal opinion, the European Parliament’s Legal Service (July 2009) in which it has declared fishing by European vessels in Western Sahara’s waters to be in violation of international law. The new opinion calls on the European Commission to suspend or amend the EU-Morocco agreement to ensure that “EU-flagged vessels are excluded from the exploitation of the waters of Western Sahara.


    We urge you therefore to reconsider the EU policy towards Morocco in a way that includes the right of the Sahrawi People to self-determination and to end their desperate fate in the refugee camps. If the European Union wishes to avoid the impression that it supports the illegal occupation of Western-Sahara by Morocco, the new EU-Morocco document which, according to the EU Statement, is supposed to replace the EU-Morocco Action Plan must have a strong obligation for Morocco to respect the right of Sahrawi People to self-determination. Before any renewal of the EU-Morocco fisheries agreement, the population of Western-Sahara – including the Sahrawi people living in the refugee camps near Tindouf – has to be consulted under supervision of the UN about the exploitation of its natural resources in order to comply with international law.


    Yours sincerely


    Thomas Schmidt


    Sender:


    ELDH (European Association of Lawyers for Democracy and World Human Rights)


    Thomas Schmidt (lawyer), Secretary General


    Platanenstrasse 13


    DE – 40233 – DUESSELDORF


    PHONE 0049 – 211 – 444 001


    MOBILE PHONE 0049-172-6810888


    eMail: thomas.schmidt@eldh.eu


    http://www.eldh.eu/

  • Internet et blogs surveillés par l’œil de Mohamed VI

    Depuis son intronisation, le roi Mohamed VI, essaie de projeter une image extérieure d’un Maroc évoluant vers une certaine modernité, stable, démocratique et respectueux des droits de l’homme. Les gestes faits dans ce sens ont été anéantis par la réalité quotidienne : un Etat policier, corruption, chômage (terreau fertile de l’intégrisme), la grande pauvreté, l’énorme pourcentage d’analphabétisme et l’existence endémique de bidonvilles.


    La crainte d’être dépassés par les critiques venant d’un nombre de plus en plus grand d’internautes, faute de pouvoir censurer la liberté d’expression sur Internet, la tâche que le roi s’est donné devenue impossible, la propagande reste le seul moyen de garder cette image. Des sommes colossales ont été dépensés dans ce sens et des dizaines de pages webs ont été crées dans ce but. La surveillance des communications sur Internet incluant les e-mails, les sites visités, les forums de discussion, les blogs etc. sera le pain quotidien des marocains. Ainsi, des simples bloggueurs seront condamnés à la prison ferme pour « diffusion de fausse information portant atteinte à l’image du royaume ».


    Des centaines de dépêches verront le jour sur la menace présumée du terrorisme, toute une série de démantèlements de réseaux terroristes dignes des plus célèbres créations de Hollywood, la menace communiste, la spécifité marocaine pour accéder au statut avancé avec l’UE, les faibles répercussions de la crise financière sur le Maroc, l’avenir radieux qu’attend le royaume, les crainte de Washington pour la région du Maghreb, etc.


    Malgré que Rabat a des amis puissants qui mettent à sa disposition ses lobbies, beaucoup d’argent et une force physique plus grande, les sites du Front Polisario ainsi que des sites algériens seront piratés plusieurs fois.


    Dans ce théâtre d’opérations, l’agence de presse officielle MAP joue un rôle principal. Le but primordial de sa campagne propagandistique est de capter le soutien à l’occupation marocaine du Sahara Occidental. Sa cible principale sera la revue de presse élaborée par la MINURSO (Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara Occidental). J’ignore les destinataires de cette publication, mais je suppose que les premiers sont les instances internationales de l’ONU et l’envoyé spécial pour le Sahara Occidental, Christopher Ross.


    Lors d’une visite à Rabouni, la capitale administrative du Front Polisario, j’ai, plusieurs fois, eu l’occasion de lire cette revue de presse et j’ai remarqué qu’elle est inondée d’articles de désinformation, d’intoxication et de propagande marocaine.


    Notre blog est le seul site à dénoncer la mythomanie marocaine dans le domaine de l’information. Dans un de nos derniers articles, nous avons dénoncé une dépêche de la MAP sur une prétendue déclaration faite au journal « Ecoestrecho » par le Ministre des Affaires Etrangères espagnol, Miguel Angel Moratinos, au sujet du rôle du Maroc dans la région. Le journal mentionné est encore en construction et on n’y trouve qu’une page de bienvenue. Evidemment, la dépêche a disparu du site de la MAP, mais nous en avons gardé une capture d’écran.





    Depuis, il semble que notre blog a été « honoré » et il a droit à un suivi, avec abonnement RSS, de la part des responsables de l’agence MAP. Voici une capture d’écran de leur dernière visite:

  • Letter sent by ELDH to the european governments about Western Sahara

    Letter sent on 02/24/2010, by Mr Thomas Schmidt, General Secretary of European Association of Lawyers for Democracy and World Human Rights (ELDH) to the european governments :




    Dear Sir/Madam,


    With interest but also with great concern we have read the Statement by the Council of the European Union after the Eighth Meeting of the EU-Morocco Association Council, dated 7th December 2009.


    We fully agree with the statement of the European Union when mentions the need of “promotion of human rights”, the “consolidation of the freedom of speech and the protection of sources” and to the guaranteeing the freedom of the press in national legislation and its inclusion in the general framework of the protection of the freedom of speech…”. We fully agree with the statement when it “invites Morocco to safeguard freedom of association and freedom of assembly and to ensure the protection of defenders of human rights, particularly in Western Sahara” and when it “calls upon the government forces to show restraint in resorting to force”.


    We also agree with the statement when it considers “that the ratification by Morocco of the Statute of the International Criminal Court, …the withdrawal of certain reservations on international conventions and accession to a number of optional Protocols, thereby reinforcing the application of several international human rights instruments, would represent significant advances.”


    According to the observations of Amnesty International and of Human Rights Watch, but also according to our own observations the Human Rights situation in the part of Western-Sahara occupied by Morocco, has not improved but on the contrary all reports say that it has deteriorated.


    However the EU Statement fails to mention the illegal occupation of a great part of Western-Sahara by Morocco and the refusal of Morocco to tolerate the right to self-determination of the Sahrawi People.


    Considering the more then 35 years lasting denial of self-determination to the Sahrawi People, considering innumerous resolutions of the UN Security Council in favor of the right to self-determination of the Sahrawi People and in favor of their right to hold a referendum, and considering the advisory opinion of the International Court of Justice we cannot find any justification for the European Union to exclude this very serious problem in the statement. When the EU “seeks to develop particular close relationship with Morocco” it cannot exclude the obligation of Morocco to apply international law and to respect the decisions of the UN Security Council.


    I had myself twice the opportunity to visit the refugee camps of the Sahrawi People near Tindouf (Algeria), the second time was in October 2009. The suffering of the people who are waiting for more than 35 years to go back to their home country cannot be ignored any longer by the European Union. The EU should not evoke the impression that it is mainly interested in commercial relations with Morocco. The Swedish Government was completely right when it expressed its doubts about the legality and the politically correctness of the EU fisheries agreement with Morocco. This has now been confirmed by the legal opinion, the European Parliament’s Legal Service (July 2009) in which it has declared fishing by European vessels in Western Sahara’s waters to be in violation of international law. The new opinion calls on the European Commission to suspend or amend the EU-Morocco agreement to ensure that “EU-flagged vessels are excluded from the exploitation of the waters of Western Sahara.


    We urge you therefore to reconsider the EU policy towards Morocco in a way that includes the right of the Sahrawi People to self-determination and to end their desperate fate in the refugee camps. If the European Union wishes to avoid the impression that it supports the illegal occupation of Western-Sahara by Morocco, the new EU-Morocco document which, according to the EU Statement, is supposed to replace the EU-Morocco Action Plan must have a strong obligation for Morocco to respect the right of Sahrawi People to self-determination. Before any renewal of the EU-Morocco fisheries agreement, the population of Western-Sahara – including the Sahrawi people living in the refugee camps near Tindouf – has to be consulted under supervision of the UN about the exploitation of its natural resources in order to comply with international law.


    Yours sincerely


    Thomas Schmidt


    Sender:


    ELDH (European Association of Lawyers for Democracy and World Human Rights)


    Thomas Schmidt (lawyer), Secretary General


    Platanenstrasse 13


    DE – 40233 – DUESSELDORF


    PHONE 0049 – 211 – 444 001


    MOBILE PHONE 0049-172-6810888


    eMail: thomas.schmidt@eldh.eu


    http://www.eldh.eu/

  • Internet et blogs surveillés par l’œil de Mohamed VI

    Depuis son intronisation, le roi Mohamed VI, essaie de projeter une image extérieure d’un Maroc évoluant vers une certaine modernité, stable, démocratique et respectueux des droits de l’homme. Les gestes faits dans ce sens ont été anéantis par la réalité quotidienne : un Etat policier, corruption, chômage (terreau fertile de l’intégrisme), la grande pauvreté, l’énorme pourcentage d’analphabétisme et l’existence endémique de bidonvilles.


    La crainte d’être dépassés par les critiques venant d’un nombre de plus en plus grand d’internautes, faute de pouvoir censurer la liberté d’expression sur Internet, la tâche que le roi s’est donné devenue impossible, la propagande reste le seul moyen de garder cette image. Des sommes colossales ont été dépensés dans ce sens et des dizaines de pages webs ont été crées dans ce but. La surveillance des communications sur Internet incluant les e-mails, les sites visités, les forums de discussion, les blogs etc. sera le pain quotidien des marocains. Ainsi, des simples bloggueurs seront condamnés à la prison ferme pour « diffusion de fausse information portant atteinte à l’image du royaume ».


    Des centaines de dépêches verront le jour sur la menace présumée du terrorisme, toute une série de démantèlements de réseaux terroristes dignes des plus célèbres créations de Hollywood, la menace communiste, la spécifité marocaine pour accéder au statut avancé avec l’UE, les faibles répercussions de la crise financière sur le Maroc, l’avenir radieux qu’attend le royaume, les crainte de Washington pour la région du Maghreb, etc.


    Malgré que Rabat a des amis puissants qui mettent à sa disposition ses lobbies, beaucoup d’argent et une force physique plus grande, les sites du Front Polisario ainsi que des sites algériens seront piratés plusieurs fois.


    Dans ce théâtre d’opérations, l’agence de presse officielle MAP joue un rôle principal. Le but primordial de sa campagne propagandistique est de capter le soutien à l’occupation marocaine du Sahara Occidental. Sa cible principale sera la revue de presse élaborée par la MINURSO (Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara Occidental). J’ignore les destinataires de cette publication, mais je suppose que les premiers sont les instances internationales de l’ONU et l’envoyé spécial pour le Sahara Occidental, Christopher Ross.


    Lors d’une visite à Rabouni, la capitale administrative du Front Polisario, j’ai, plusieurs fois, eu l’occasion de lire cette revue de presse et j’ai remarqué qu’elle est inondée d’articles de désinformation, d’intoxication et de propagande marocaine.


    Notre blog est le seul site à dénoncer la mythomanie marocaine dans le domaine de l’information. Dans un de nos derniers articles, nous avons dénoncé une dépêche de la MAP sur une prétendue déclaration faite au journal « Ecoestrecho » par le Ministre des Affaires Etrangères espagnol, Miguel Angel Moratinos, au sujet du rôle du Maroc dans la région. Le journal mentionné est encore en construction et on n’y trouve qu’une page de bienvenue. Evidemment, la dépêche a disparu du site de la MAP, mais nous en avons gardé une capture d’écran.





    Depuis, il semble que notre blog a été « honoré » et il a droit à un suivi, avec abonnement RSS, de la part des responsables de l’agence MAP. Voici une capture d’écran de leur dernière visite:

  • Mohamed VI, le bébé qui a besoin d’un petit mot de réconfort

    Le roi du Maroc et ses acolytes se croient encore dans l’époque de la défunte Guerre Froide. Jusqu’à présent, ils cherchent le salut chez les puissances mondiales. Ils pennsent que la France va jeter à la poubelle tous ses intérêts avec l’Algérie pour leurs beaux yeux. Qu’elle va oublier que les Algériens constituent la plus grande communauté d’immigrés en France.
    Le vote contre l’élargissement du mandat de la MINURSO n’est qu’une position tactique du gouvernement français visant à amener le gouvernement algérien à fléchir dans ses positions concernant les dossiers bilatéraux. Mais de là à croire que Paris renoncera à ses intérêts stratégiques, ses liens culturels, historiques et économiques avec l’Algérie, la seule puissance militaire et économique régionale, relève carrément de l’ingénuité. Les marocains, ignorent-ils que ce différend ne va pas durer toute une éternité? D’ailleurs, Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, était à Alger, il y a deux jours, pour en apporter la preuve. La réconciliation entre les deux pays n’est qu’une question de temps.
    Mais les gouvernants de Rabat, qui vont de bourde en bourde, ont besoin d’un petit mot de réconfort.  » La proposition d’autonomie avancée par le Maroc, à nos yeux, forme une base de négociation crédible dans la recherche d’une solution juste et mutuellement acceptable », appelle le communiqué français pour assurer Rabat de son soutien. Plus tard, pour obtenir le retour d’Aminatou Haidar, un autre communiqué reconnaît que « la loi marocaine s’applique au territoire sahraoui ». Mais la France n’a jamais reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental. Et puis, ce n’est pas une cargaison de communiqués sortis de l’Elysée qui offrira le Sahara Occidental sur un plateau au Maroc.
    Décidément, les autorités marocaines ont la mémoire courte. Ils ont oublié qu’ils ont eu droit à une autre imposture du même genre de la part de Bush. Voulant obtenir leur collaboration dans la délocalisation de la torture, Bush leur a promis son soutien à leur proposition d’autonomie dans le Conseil de Sécurité. Aujourd’hui, cette proposition se trouve dans les oubliettes et ce que les Nations Unies cherchent c’est une « solution basée sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ». A Rabat, ils savent que le projet d’autonomie n’a aucune chance d’être adopté par la communauté internationale, mais ils continuent à le balancer pour gagner du temps, pour imposer le statu quo. Comme Bernard Kouchner, ils attendent que « la génération de l’indépendance algérienne » disparaisse. En d’autres mots, ils rêvent de voir Bouteflika remplacé par un mouton docile, obéissant et peu fier de lui-même et de sa patrie.
    Entre-temps, Rabat, toujours mauvais élève, continue à faire confiance aveugle aux fausses alliances, aux lobbies et à la propagande. Le mensonge intégral et monstrueux est relayé par la campagne médiatique marocco-sioniste pour vendre les crimes commis au Sahara Occidental. Des dizaines de webs inondent la toile pour propager toute sorte de mensonges : Des déclarations de ministres, de personnalités de renommé internationale, de partis, d’associations et organisations sorties de l’imaginaire… Tout le monde applaudit les « progrès du Maroc », « pays de référence »», « situation d’avant-garde dans la sous-région », « importantes avancées en matière de gouvernance et dans les domaines économique et social ». Toute une panoplie de compliments pour le pays qui a fait de la chasse aux chrétiens et chiites son cheval de Troie, le pays qui voit dans la torture « une évolution »…
    Cependant, ce n’est pas ce que dit l’ambassadeur de l’UE à Rabat.  » Il est temps de s’atteler à définir un mode opératoire pour atteindre les objectifs du statut avancé signé entre le Maroc et l’UE ». En d’autres termes, tout ce qu’on a dit sur le Maroc c’est du vent. Rabat n’a même pas daigné participer à la conférence Euromed / Médias pour la liberté d’expression, qui s’est tenue à Marrakech les 8 et 9 février 2010, avec la présence de plus de 80 journalistes en provenance du monde entier, alors qu’il venait de fermer un journal qui était le symbole de la liberté de presse. Les responsables marocains préfèrent maintenir l’éternel discours stérile du débat sur le code et la présumée déontologie de la presse.
    L’UE est convaincu que le royaume alaouite n’a pas changé, mais la diplomatie est de rigueur pour empêcher les gangsters de Rabat de lâcher leur armée de trafiquants de drogue, de kamikazes barbus et d’aventuriers prêts à traverser l’océan pour fuir la misère quotidienne qu’ils vivent dans leur propre pays. Nonobstant, l’UE ne manque pas, de temps en temps, de faire un rappel à l’ordre. Le Service Juridique du Parlement Européen vient de publier son avis sur l’exploitation des ressources naturelles du Sahara Occidental et souligne que le Maroc n’a apporté aucune preuve que la population sahraouie en bénéficie. Sans oublier la constante invocation de la nécessité de respecter les droits de l’homme dans les territoires occupés par le Maroc.
    Malgré toutes les alliances, les statues privilégiés, le chantage, l’histoire du monde montre que les peuples envahis finissent toujours par chasser les envahisseurs, quels que soient leurs alliés ou quelles que soient la durée ou la dureté de la résistance nécessaire pour y arriver. C’est ainsi que le peuple sahraoui fait son chemin. Doucement mais sûrement.

  • Mohamed VI, le bébé qui a besoin d’un petit mot de réconfort

    Le roi du Maroc et ses acolytes se croient encore dans l’époque de la défunte Guerre Froide. Jusqu’à présent, ils cherchent le salut chez les puissances mondiales. Ils pennsent que la France va jeter à la poubelle tous ses intérêts avec l’Algérie pour leurs beaux yeux. Qu’elle va oublier que les Algériens constituent la plus grande communauté d’immigrés en France.
    Le vote contre l’élargissement du mandat de la MINURSO n’est qu’une position tactique du gouvernement français visant à amener le gouvernement algérien à fléchir dans ses positions concernant les dossiers bilatéraux. Mais de là à croire que Paris renoncera à ses intérêts stratégiques, ses liens culturels, historiques et économiques avec l’Algérie, la seule puissance militaire et économique régionale, relève carrément de l’ingénuité. Les marocains, ignorent-ils que ce différend ne va pas durer toute une éternité? D’ailleurs, Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, était à Alger, il y a deux jours, pour en apporter la preuve. La réconciliation entre les deux pays n’est qu’une question de temps.
    Mais les gouvernants de Rabat, qui vont de bourde en bourde, ont besoin d’un petit mot de réconfort.  » La proposition d’autonomie avancée par le Maroc, à nos yeux, forme une base de négociation crédible dans la recherche d’une solution juste et mutuellement acceptable », appelle le communiqué français pour assurer Rabat de son soutien. Plus tard, pour obtenir le retour d’Aminatou Haidar, un autre communiqué reconnaît que « la loi marocaine s’applique au territoire sahraoui ». Mais la France n’a jamais reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental. Et puis, ce n’est pas une cargaison de communiqués sortis de l’Elysée qui offrira le Sahara Occidental sur un plateau au Maroc.
    Décidément, les autorités marocaines ont la mémoire courte. Ils ont oublié qu’ils ont eu droit à une autre imposture du même genre de la part de Bush. Voulant obtenir leur collaboration dans la délocalisation de la torture, Bush leur a promis son soutien à leur proposition d’autonomie dans le Conseil de Sécurité. Aujourd’hui, cette proposition se trouve dans les oubliettes et ce que les Nations Unies cherchent c’est une « solution basée sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ». A Rabat, ils savent que le projet d’autonomie n’a aucune chance d’être adopté par la communauté internationale, mais ils continuent à le balancer pour gagner du temps, pour imposer le statu quo. Comme Bernard Kouchner, ils attendent que « la génération de l’indépendance algérienne » disparaisse. En d’autres mots, ils rêvent de voir Bouteflika remplacé par un mouton docile, obéissant et peu fier de lui-même et de sa patrie.
    Entre-temps, Rabat, toujours mauvais élève, continue à faire confiance aveugle aux fausses alliances, aux lobbies et à la propagande. Le mensonge intégral et monstrueux est relayé par la campagne médiatique marocco-sioniste pour vendre les crimes commis au Sahara Occidental. Des dizaines de webs inondent la toile pour propager toute sorte de mensonges : Des déclarations de ministres, de personnalités de renommé internationale, de partis, d’associations et organisations sorties de l’imaginaire… Tout le monde applaudit les « progrès du Maroc », « pays de référence »», « situation d’avant-garde dans la sous-région », « importantes avancées en matière de gouvernance et dans les domaines économique et social ». Toute une panoplie de compliments pour le pays qui a fait de la chasse aux chrétiens et chiites son cheval de Troie, le pays qui voit dans la torture « une évolution »…
    Cependant, ce n’est pas ce que dit l’ambassadeur de l’UE à Rabat.  » Il est temps de s’atteler à définir un mode opératoire pour atteindre les objectifs du statut avancé signé entre le Maroc et l’UE ». En d’autres termes, tout ce qu’on a dit sur le Maroc c’est du vent. Rabat n’a même pas daigné participer à la conférence Euromed / Médias pour la liberté d’expression, qui s’est tenue à Marrakech les 8 et 9 février 2010, avec la présence de plus de 80 journalistes en provenance du monde entier, alors qu’il venait de fermer un journal qui était le symbole de la liberté de presse. Les responsables marocains préfèrent maintenir l’éternel discours stérile du débat sur le code et la présumée déontologie de la presse.
    L’UE est convaincu que le royaume alaouite n’a pas changé, mais la diplomatie est de rigueur pour empêcher les gangsters de Rabat de lâcher leur armée de trafiquants de drogue, de kamikazes barbus et d’aventuriers prêts à traverser l’océan pour fuir la misère quotidienne qu’ils vivent dans leur propre pays. Nonobstant, l’UE ne manque pas, de temps en temps, de faire un rappel à l’ordre. Le Service Juridique du Parlement Européen vient de publier son avis sur l’exploitation des ressources naturelles du Sahara Occidental et souligne que le Maroc n’a apporté aucune preuve que la population sahraouie en bénéficie. Sans oublier la constante invocation de la nécessité de respecter les droits de l’homme dans les territoires occupés par le Maroc.
    Malgré toutes les alliances, les statues privilégiés, le chantage, l’histoire du monde montre que les peuples envahis finissent toujours par chasser les envahisseurs, quels que soient leurs alliés ou quelles que soient la durée ou la dureté de la résistance nécessaire pour y arriver. C’est ainsi que le peuple sahraoui fait son chemin. Doucement mais sûrement.

  • The reform of the fisheries policies to be discussed in the EP

    The European Parliament will hold a mini plenary session in Brussels this week (24-25 February). The reform of the common fisheries policies is one of the items on the agenda. The EPs opinions on the EU’s fisheries policies have become very important, since the institution now has full co-decision rights within this area. I think that one particular area of the fisheries policies of the EU deserves special attention, namely the fisheries agreements with developing countries. 

    The negotiation and implementation of bilateral fisheries agreements between the EU and developing countries is a key component of the EU’s Common Fisheries Policy (CFP). The aim of the agreements is to promote responsible and sustainable fisheries in the waters of non EU countries. The agreements give the European fleet access to fish resources in the territorial waters of developing countries. These agreements are criticised by the environmental movement and aid organisations. The fisheries agreements are concluded primarily with African countries. Several important partners, such as Senegal or Angola, have declined the EU offer to renew a Fisheries Partnership Agreement.
    The Worldwide Fund for Nature (WWF) claim that the EU’s fishing fleet is helping to overfish African waters, depriving local fishermen in the developing countries of their main source of income. When the EU concluded a fisheries agreement with Angola, the WWF stated: “Angola is starving but the EU – while providing emergency food aid – has recently signed an agreement to take fish from Angolan waters to feed European markets” (“A WWF Report in Angola Highlights Controversial EU Fishing Agreements with Developing Countries,” WWF, 8 October, 2002).
    When the EU signed a fisheries agreement with Morocco in May 2006, some of the EU governments expressed strong criticism. The agreement provides for the EU to pay Morocco €144.4 million under four years in return for giving 119 European vessels opportunities to fish in Morocco’s Atlantic coastal waters, including the disputed territory of Western Sahara, the former Spanish colony that was invaded by Moroccan forces in 1975. The Western Saharan waters should have been excluded from the fisheries agreement, according to the criticism (“New EU – Morocco fisheries agreement in breach of international law”, The Fisheries Secretariat, www.fishsec.org).
    The fisheries agreements are concluded with countries that are not full democracies. The government of the country might have a financial interest to conclude the agreement, but it is not necessarily beneficial for the population.
    The fisheries agreements have been reformed and improved over the years. Nevertheless, further reform is needed, in order to obtain agreements that are truly beneficial for all parties involved. The basis of the fisheries agreements has remained the same, despite the reforms, namely to secure long term access to third countries fish resources and maintain the European fleet’s presence in international waters. The main determining factor of the financial contribution provided by the EU remains the level and conditions of EU fleets access to developing countries resources, not the developmental needs of the third countries.
    Ideally the objective of the agreements should be to contribute to the establishment of responsible and sustainable fisheries in the developing countries. Access for boats of EU origin should be restricted to countries where there is no competition (for resources and fishing zones) with the local small scale sector. The EU should not fish in countries where a surplus has not been proved and prevention of overexploitation cannot be guaranteed. The money paid for the agreements should go into investments in the developing countries fishing sectors, in order to safeguard the future contribution of their fisheries sector to reduce poverty and secure food supply.

  • The reform of the fisheries policies to be discussed in the EP

    The European Parliament will hold a mini plenary session in Brussels this week (24-25 February). The reform of the common fisheries policies is one of the items on the agenda. The EPs opinions on the EU’s fisheries policies have become very important, since the institution now has full co-decision rights within this area. I think that one particular area of the fisheries policies of the EU deserves special attention, namely the fisheries agreements with developing countries. 

    The negotiation and implementation of bilateral fisheries agreements between the EU and developing countries is a key component of the EU’s Common Fisheries Policy (CFP). The aim of the agreements is to promote responsible and sustainable fisheries in the waters of non EU countries. The agreements give the European fleet access to fish resources in the territorial waters of developing countries. These agreements are criticised by the environmental movement and aid organisations. The fisheries agreements are concluded primarily with African countries. Several important partners, such as Senegal or Angola, have declined the EU offer to renew a Fisheries Partnership Agreement.
    The Worldwide Fund for Nature (WWF) claim that the EU’s fishing fleet is helping to overfish African waters, depriving local fishermen in the developing countries of their main source of income. When the EU concluded a fisheries agreement with Angola, the WWF stated: “Angola is starving but the EU – while providing emergency food aid – has recently signed an agreement to take fish from Angolan waters to feed European markets” (“A WWF Report in Angola Highlights Controversial EU Fishing Agreements with Developing Countries,” WWF, 8 October, 2002).
    When the EU signed a fisheries agreement with Morocco in May 2006, some of the EU governments expressed strong criticism. The agreement provides for the EU to pay Morocco €144.4 million under four years in return for giving 119 European vessels opportunities to fish in Morocco’s Atlantic coastal waters, including the disputed territory of Western Sahara, the former Spanish colony that was invaded by Moroccan forces in 1975. The Western Saharan waters should have been excluded from the fisheries agreement, according to the criticism (“New EU – Morocco fisheries agreement in breach of international law”, The Fisheries Secretariat, www.fishsec.org).
    The fisheries agreements are concluded with countries that are not full democracies. The government of the country might have a financial interest to conclude the agreement, but it is not necessarily beneficial for the population.
    The fisheries agreements have been reformed and improved over the years. Nevertheless, further reform is needed, in order to obtain agreements that are truly beneficial for all parties involved. The basis of the fisheries agreements has remained the same, despite the reforms, namely to secure long term access to third countries fish resources and maintain the European fleet’s presence in international waters. The main determining factor of the financial contribution provided by the EU remains the level and conditions of EU fleets access to developing countries resources, not the developmental needs of the third countries.
    Ideally the objective of the agreements should be to contribute to the establishment of responsible and sustainable fisheries in the developing countries. Access for boats of EU origin should be restricted to countries where there is no competition (for resources and fishing zones) with the local small scale sector. The EU should not fish in countries where a surplus has not been proved and prevention of overexploitation cannot be guaranteed. The money paid for the agreements should go into investments in the developing countries fishing sectors, in order to safeguard the future contribution of their fisheries sector to reduce poverty and secure food supply.

  • Au 34ème anniversaire de la proclamation de la RASD

    Célébration sur fond de négociations !

    Par Massinissa BENLAKEHAL
    Cette année, la République Arabe Sahraouie Démocratique, célèbre son 34éme anniversaire de proclamation. Les festivités se tiendront, dans les camps de réfugiés, à Tindouf (Sud Ouest Algérien). Cette célébration se fait au moment où le Front Polisario a réitéré sa disposition à coopérer avec les Nations-unies pour le règlement de la question sahraouie et la décolonisation définitive de cette région. Le secrétariat général du Front Polisario, a affirmé, au terme d’une réunion consacrée à l’examen des rencontres d’Armonk (10 et 11 février aux Etats-Unis), la disposition de « la partie sahraouie à coopérer avec les Nations-unies pour la décolonisation du Sahara Occidental ».
    Dans un communiqué le Front Polisario dénonce l’intransigeance marocaine, sa tentative d’imposer le fait accompli colonial et la confiscation du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Le SG du Polisario a par ailleurs, relevé le « sérieux ayant marqué le cours de la rencontre préliminaire lors des négociations entre les deux parties (Sahara Occidental – maroc). Concernant les spoliations des ressources naturelles par les autorités marocaines dans les territoires occupés du Sahara Occidental, le SG du Polisario à exigé de l’Union Européenne de « résilier l’ensemble des contrats » conclus avec le maroc. Et de s’abstenir de signer des contrats similaires qui, portent atteinte à la souveraineté d’un pays dont le peuple n’a pas encore décidé de son sort.
    S’agissant des festivités, il est prévu l’organisation de la 10é édition Marathon du Sahara Occidental. Il débutera aujourd’hui, avec la participation de 1000 athlètes venus de 32 pays. L’objectif premier de cette compétition sportive est d’attirer le soutien à la cause sahraouie et y sensibiliser à travers le sport, ont indiqué les organisateurs. Les marathoniens auront à parcourir, sur plusieurs étapes dans les wilayas d’Al Ayoun, Ousserd et Semara, sur des distances de 42 km, 20 km, 10 km et 05 km, en sus d’une course pour enfants dans la wilaya de Dakhla.
    Plusieurs instances internationales ont collaboré à l’organisation de cet évènement, notamment, l’association italienne Polonia, l’association des amis du Sahara Occidental à Madrid (Espagne), en sus de personnalités de France, Allemagne, Norvège et de la Grande Bretagne. M. Carney, initiateur de cet évènement expliquera que parmi les autres objectifs de ce marathon, la préparation d’une équipe nationale sahraouie pour participer aux Jeux Olympiques.