Auteur/autrice : mahembarec

  • Sahara Occidental, un combat de la détermination contre la lâcheté

    Nicolai Nielsen, un activiste des droits de l’homme, dans un article publié sur le site Foreign Policy Blogs, décrit El Aaiun comme une « ville militaire et civile poussiéreuse où les soldats marocains se trouvent en grande quantité ». « La MINURSO, ajoute-t-il, la mission de Nations Unies pour le Sahara Occidental est barricadée derrière un haut mur. Le mur est entouré par des dizaines de drapeaux marocains qui rendent à peine visible le drapeau bleu des Nations Unies. Elle est la seule mission de l’ONU à ne pas avoir un mandat pour surveiller le respect des droits de l’homme dans ce territoire. » La garnison militaire qui se trouve en face du siège de la MINURSO a un but double : garder un œil sur les mouvements des officiers de la MINURSO et interpeller les sahraouis qui veulent manifester devant le siège onusien. »

    Ainsi, les autorités marocaines ont rendu la capitale sahraouie une grande prison à ciel ouvert où ils se livrent aux pires exactions contre cet ennemi qu’ils ne veulent pas avouer à la société marocaine et à la communauté internationale.

    Au moment où l’envoyé spécial de l’ONU, Christopher Ross, demande aux parties à une « coopération » avec le Conseil de Sécurité pour « mettre fin à l’impasse actuelle » dans les discussions sur le problème du Sahara Occidental, le Maroc n’hésite pas à fournir les preuves sur sa nature d’Etat voyou et fasciste.

    Au moment où il pointe le doigt vers l’Algérie pour l’accuser d’être à l’origine du conflit sahraoui, il lâche ses chiens enragés habillés en forces de sécurité pour tabasser, torturer et emprisonner la population civile sahraouie qui cherche à revendiquer ses droits légitimes à la liberté d’expression et à l’autodétermination.

    La chaîne BBC rapporte qu’un militant des droits de l’homme sahraoui a été tabassé pour avoir accordé une interview à la chaîne de télévision anglaise. La BBC assure que « Rachid Sghir et ses collègues étaient conscients des risques qu’ils courent avec cette interview ».

    « C’est une belle région du monde, mais aussi un lieu de beaucoup d’injustice, » commente le présentateur Simon Reeve. Et il ajoute que « c’était humiliant de rencontrer Sghir et d’autres militants de la démocratie et activistes de droits de l’homme qui mettent leur liberté en péril quotidiennement pour lutter pour des droits que nous en Grande-Bretagne pouvons prendre pour acquis. »

    Ces témoignages et les photos publiées qui les accompagnent sont encore une preuve de la nature sauvage de l’occupation marocaine et constituent un témoignage du degré de détermination des sahraouis à arracher leurs droits coûte que coûte. C’est cette détermination qui a empêché le Maroc d’imposer le fait accompli d’une agression qui date de 35 ans.

  • Sahara Occidental, un combat de la détermination contre la lâcheté

    Nicolai Nielsen, un activiste des droits de l’homme, dans un article publié sur le site Foreign Policy Blogs, décrit El Aaiun comme une « ville militaire et civile poussiéreuse où les soldats marocains se trouvent en grande quantité ». « La MINURSO, ajoute-t-il, la mission de Nations Unies pour le Sahara Occidental est barricadée derrière un haut mur. Le mur est entouré par des dizaines de drapeaux marocains qui rendent à peine visible le drapeau bleu des Nations Unies. Elle est la seule mission de l’ONU à ne pas avoir un mandat pour surveiller le respect des droits de l’homme dans ce territoire. » La garnison militaire qui se trouve en face du siège de la MINURSO a un but double : garder un œil sur les mouvements des officiers de la MINURSO et interpeller les sahraouis qui veulent manifester devant le siège onusien. »

    Ainsi, les autorités marocaines ont rendu la capitale sahraouie une grande prison à ciel ouvert où ils se livrent aux pires exactions contre cet ennemi qu’ils ne veulent pas avouer à la société marocaine et à la communauté internationale.

    Au moment où l’envoyé spécial de l’ONU, Christopher Ross, demande aux parties à une « coopération » avec le Conseil de Sécurité pour « mettre fin à l’impasse actuelle » dans les discussions sur le problème du Sahara Occidental, le Maroc n’hésite pas à fournir les preuves sur sa nature d’Etat voyou et fasciste.

    Au moment où il pointe le doigt vers l’Algérie pour l’accuser d’être à l’origine du conflit sahraoui, il lâche ses chiens enragés habillés en forces de sécurité pour tabasser, torturer et emprisonner la population civile sahraouie qui cherche à revendiquer ses droits légitimes à la liberté d’expression et à l’autodétermination.

    La chaîne BBC rapporte qu’un militant des droits de l’homme sahraoui a été tabassé pour avoir accordé une interview à la chaîne de télévision anglaise. La BBC assure que « Rachid Sghir et ses collègues étaient conscients des risques qu’ils courent avec cette interview ».

    « C’est une belle région du monde, mais aussi un lieu de beaucoup d’injustice, » commente le présentateur Simon Reeve. Et il ajoute que « c’était humiliant de rencontrer Sghir et d’autres militants de la démocratie et activistes de droits de l’homme qui mettent leur liberté en péril quotidiennement pour lutter pour des droits que nous en Grande-Bretagne pouvons prendre pour acquis. »

    Ces témoignages et les photos publiées qui les accompagnent sont encore une preuve de la nature sauvage de l’occupation marocaine et constituent un témoignage du degré de détermination des sahraouis à arracher leurs droits coûte que coûte. C’est cette détermination qui a empêché le Maroc d’imposer le fait accompli d’une agression qui date de 35 ans.

  • L’archevêque de Tanger se sent en danger à cause des derniers évènements

    Dans une interview avec le journal espagnol El Pais, l’archevêque franciscain Santiago Agrelo, déclare que le journal « Al Massae », qui a le plus grand tirage au Maroc, a publié dernièrement une grande photo d’un religieux devant une église de Tanger. Au pied de la photo le commentaire suivant : « ces hommes sont ceux qui essaient de convertir les enfants négligés ». « C’est dangereux », ajoute Agrelo. « N’importe quel fou peut … ». « Je ne veux même pas y penser ».


    C’est ainsi que le Père Agrelo exprimait sa peur face à la campagne d’expulsion des évangélistes chrétiens menée par l’Etat marocain. Mais il souligne que « l’Église jouit au Maroc d’une grande liberté d’action sociale ». Les 99 religieuses et 16 religieux de son diocèse « travaillent avec les enfants de la rue, les mères célibataires ou les immigrants sub-sahariens ». « Je regretterais beaucoup que ce qui eset arrivé conditionne ces activités ». « L’important c’est qu’on puisse continuer de donner le pain à qui se rend à l’église pour en demander ».

    Le journal signale que deux gouvernements, celui des EU et des Pays-Bas, ont manifesté leur désaccord avec les expulsions, mais ce n’est pas le cas du gouvernement espagnol qui exerce la présidence de l’UE et a organisé le sommet de Grenade. La Fédération d’Organismes Religieux Évangéliques de l’Espagne a demandé par lettre au ministre des affaires étrangères, Miguel Ángel Moratinos, d’intervenir en leur faveur.

  • L’archevêque de Tanger se sent en danger à cause des derniers évènements

    Dans une interview avec le journal espagnol El Pais, l’archevêque franciscain Santiago Agrelo, déclare que le journal « Al Massae », qui a le plus grand tirage au Maroc, a publié dernièrement une grande photo d’un religieux devant une église de Tanger. Au pied de la photo le commentaire suivant : « ces hommes sont ceux qui essaient de convertir les enfants négligés ». « C’est dangereux », ajoute Agrelo. « N’importe quel fou peut … ». « Je ne veux même pas y penser ».


    C’est ainsi que le Père Agrelo exprimait sa peur face à la campagne d’expulsion des évangélistes chrétiens menée par l’Etat marocain. Mais il souligne que « l’Église jouit au Maroc d’une grande liberté d’action sociale ». Les 99 religieuses et 16 religieux de son diocèse « travaillent avec les enfants de la rue, les mères célibataires ou les immigrants sub-sahariens ». « Je regretterais beaucoup que ce qui eset arrivé conditionne ces activités ». « L’important c’est qu’on puisse continuer de donner le pain à qui se rend à l’église pour en demander ».

    Le journal signale que deux gouvernements, celui des EU et des Pays-Bas, ont manifesté leur désaccord avec les expulsions, mais ce n’est pas le cas du gouvernement espagnol qui exerce la présidence de l’UE et a organisé le sommet de Grenade. La Fédération d’Organismes Religieux Évangéliques de l’Espagne a demandé par lettre au ministre des affaires étrangères, Miguel Ángel Moratinos, d’intervenir en leur faveur.

  • Nationalité espagnole pour l’athlète marocain Merzougui

    Selon le journal ADN, le Conseil des Ministres vient d’accorder la nationalité espagnole par lettre de naturalisation, sur proposition du ministre de la Justice à l’athlète Abdelaziz Merzougui estimé avec beaucoup d’avenir et des performances excellentes pour être intégré dans l’équipe nationale ».


    Merzougui est né au Maroc en 1991 dans la localité de Guelmim, ville dont une grande partie des habitants sont d’origine sahraouie. Il a regagné l’Espagne en pateras.


    Après cette confirmation, le demandeur doit jurer ou promettre fidélité au Roi et obéissance à la Constitution et aux Lois, en renonçant à sa nationalité antérieure. Cette condition imposée par la loi espagnole a déjà été à l’origine de problèmes entre les deux états marocain et espagnol.

    L’agence de presse officielle marocaine Maghreb arabe presse (MAP) avait annoncé le 22 décembre le limogeage par le Roi Mohammed VI du secrétaire d’État aux affaires étrangères Ahmed Lekhrif. Le numéro 2 de la diplomatie marocaine, originaire du Sahara Occidental, avait obtenu la nationalité espagnole il y a peu, ce qui a motivé la décision royale, selon la MAP. Le quotidien espagnol El País signale que Lekhrif et les autres membres du gouvernement marocain ont appris cette destitution via une dépêche de la MAP alors qu’ils assistaient à un débat au parlement.

    Le roi Mohamed VI n’a pas pu digérer que l’une de ses marionnettes sahraouies qu’il a engraissés avec beaucoup d’argent et auxquels il a donné tous les privilèges économiques pour gagner leur loyauté puisse mépriser  la nationalité marocaine jusqu’au point d’y renoncer.

  • Nationalité espagnole pour l’athlète marocain Merzougui

    Selon le journal ADN, le Conseil des Ministres vient d’accorder la nationalité espagnole par lettre de naturalisation, sur proposition du ministre de la Justice à l’athlète Abdelaziz Merzougui estimé avec beaucoup d’avenir et des performances excellentes pour être intégré dans l’équipe nationale ».


    Merzougui est né au Maroc en 1991 dans la localité de Guelmim, ville dont une grande partie des habitants sont d’origine sahraouie. Il a regagné l’Espagne en pateras.


    Après cette confirmation, le demandeur doit jurer ou promettre fidélité au Roi et obéissance à la Constitution et aux Lois, en renonçant à sa nationalité antérieure. Cette condition imposée par la loi espagnole a déjà été à l’origine de problèmes entre les deux états marocain et espagnol.

    L’agence de presse officielle marocaine Maghreb arabe presse (MAP) avait annoncé le 22 décembre le limogeage par le Roi Mohammed VI du secrétaire d’État aux affaires étrangères Ahmed Lekhrif. Le numéro 2 de la diplomatie marocaine, originaire du Sahara Occidental, avait obtenu la nationalité espagnole il y a peu, ce qui a motivé la décision royale, selon la MAP. Le quotidien espagnol El País signale que Lekhrif et les autres membres du gouvernement marocain ont appris cette destitution via une dépêche de la MAP alors qu’ils assistaient à un débat au parlement.

    Le roi Mohamed VI n’a pas pu digérer que l’une de ses marionnettes sahraouies qu’il a engraissés avec beaucoup d’argent et auxquels il a donné tous les privilèges économiques pour gagner leur loyauté puisse mépriser  la nationalité marocaine jusqu’au point d’y renoncer.

  • Sahara Occidental : lettre ouverte à Ban Ki Moon

    La surveillance des Droits de l’Homme au Sahara Occidental occupé par le Maroc est une urgence. Aminatou Haidar, éminente militante pour les Droits de l’Homme, et nominée au prix Nobel de la Paix, a récemment risqué sa vie pour le respect de ses droits et attiré ainsi l’attention de l’opinion internationale sur la question.
    Les brutales violations des droits de l’Homme contre les citoyens Sahraouis continuent.
    On s’inquiète particulièrement actuellement pour les 7 prisonniers d’opinion actuellement en attente de procès, et qui risquent la peine de mort à la suite à leur arrestation pour trahison. Voir aussi l’ action urgente d’Amnesty International.
    La surveillance indépendante du respect des droits de l’homme sera un outil clé dans la lutte contre les violations des droits humains.
    La MINURSO, la mission de l’ONU au Sahara occidental est la seule mission de maintien de la paix sans un mandat de surveillance des Droits de l’Homme.
    Les ONG, associations, parlementaires, syndicat, et autres personnalités sont invités à signer ce courrier pour exprimer leur demande d’une surveillance par la MINURSO des droits de l’Homme au Sahara Occidental occupé.
    Pour vous joindre à l’appel, envoyez un mail à Natalie Sharples :  nataliesharples@hotmail.com  (date limite 28 mars 2010.)
    Monsieur Ban Ki-Moon,
    Nous, signataires de ce courrier, vous remercions de vos efforts, qui ont permis à la défenseure des droits de l’homme Aminatou Haidar de rentrer dans son pays auprès de ses enfants, après avoir été interdite d’entrée dans son pays par les autorités Marocaines. Nous sommes satisfait de ce que pour une fois dans la question du Sahara Occidental, la justice et le droit international aient prévalu.
    Mais nous savons que cela ne constitue pas la fin des violations des Droits de l’Homme dirigés contre ceux qui s’opposent à l’occupation Marocaine du Sahara Occidental. Aminatou Haidar n’est qu’une des nombreuses victimes des violations des Droits de l’Homme. D’autres défenseurs Sahraouis des Droits de l’Homme sont prisonniers d’opinion, détenus dans des conditions inacceptables et soumis à des abus condamnés par le droit international, quand d’autres vivent dans la peur constante d’arrestations arbitraires et de torture.
    La MINURSO est la seule mission de maintien de la paix onusienne contemporaine sans mandat pour surveiller le respect des Droits de l’Homme. L’évidence de la nécessité de cette compétence ne peut plus être ignorée maintenant. Il est indispensable d’élargir le mandat de la MINURSO à l’observation des Droits de l’Homme.
    Nous pensons que sans cette extension du mandat de la MINURSO, le peuple Sahraoui ne pourra pas voter lors d’un référendum d’auto détermination, libre et équitable, qui est leur droit selon le droit international.
    Nous demandons que l’observation des Droits de l’Homme devienne un des mandats de la MINURSO, lors de son renouvellement en Avril 2010, afin que les Nations Unies s’acquittent de leurs obligations dans l’organisation du referendum d’autodétermination pour résoudre définitivement le conflit du Sahara Occidental.
    Sincères salutations.
    APSO (Amis du Peuple du Sahara Occidental)
  • Nouveau prix pour la militante des droits de l’homme Aminatou Haidar

    Les acteurs espagnols ont décidé de récompenser l’activiste sahraouie Aminatou Haidar, qui a mis les gouvernements espagnol et marocain dans une situation d’embarras diplomatique avec sa grève de la faim à l’aéroport de Lanzarote suite à son expulsion de sa ville natale par les autorités du Maroc.


    Aujourd’hui, lors de l’édition XIX des prix spéciaux de l’Union d’Acteurs qui aura lieu au Teatro Circo de Madrid, l’attribution du «Mention spéciale de Femmes en Union» sera donnée à Haidar, en reconnaissance de sa lutte pour l’indépendance du Sahara Occidental.


    L’Union d’Acteurs avait annoncé le 22 mars les gagnants des lauréats des différentes catégories et c’est alors que la Secrétaire de la Culture et de la Communication, Amparo Climent, a expliqué que l’attribution est dûe au fait qu’elle « a pu, à partir d’une position pacifiste, transmettre et rappeler la question du Sahara et surtout la situation des femmes. »

    Il est à rappeler que Haidar a, également, reçu en 2008 le Prix Robert F. Kennedy pour les droits de l’homme au Sénat américain et a été désignée candidat au prix nobel de paix.

  • Sahara Occidental : lettre ouverte à Ban Ki Moon

    La surveillance des Droits de l’Homme au Sahara Occidental occupé par le Maroc est une urgence. Aminatou Haidar, éminente militante pour les Droits de l’Homme, et nominée au prix Nobel de la Paix, a récemment risqué sa vie pour le respect de ses droits et attiré ainsi l’attention de l’opinion internationale sur la question.
    Les brutales violations des droits de l’Homme contre les citoyens Sahraouis continuent.
    On s’inquiète particulièrement actuellement pour les 7 prisonniers d’opinion actuellement en attente de procès, et qui risquent la peine de mort à la suite à leur arrestation pour trahison. Voir aussi l’ action urgente d’Amnesty International.
    La surveillance indépendante du respect des droits de l’homme sera un outil clé dans la lutte contre les violations des droits humains.
    La MINURSO, la mission de l’ONU au Sahara occidental est la seule mission de maintien de la paix sans un mandat de surveillance des Droits de l’Homme.
    Les ONG, associations, parlementaires, syndicat, et autres personnalités sont invités à signer ce courrier pour exprimer leur demande d’une surveillance par la MINURSO des droits de l’Homme au Sahara Occidental occupé.
    Pour vous joindre à l’appel, envoyez un mail à Natalie Sharples :  nataliesharples@hotmail.com  (date limite 28 mars 2010.)
    Monsieur Ban Ki-Moon,
    Nous, signataires de ce courrier, vous remercions de vos efforts, qui ont permis à la défenseure des droits de l’homme Aminatou Haidar de rentrer dans son pays auprès de ses enfants, après avoir été interdite d’entrée dans son pays par les autorités Marocaines. Nous sommes satisfait de ce que pour une fois dans la question du Sahara Occidental, la justice et le droit international aient prévalu.
    Mais nous savons que cela ne constitue pas la fin des violations des Droits de l’Homme dirigés contre ceux qui s’opposent à l’occupation Marocaine du Sahara Occidental. Aminatou Haidar n’est qu’une des nombreuses victimes des violations des Droits de l’Homme. D’autres défenseurs Sahraouis des Droits de l’Homme sont prisonniers d’opinion, détenus dans des conditions inacceptables et soumis à des abus condamnés par le droit international, quand d’autres vivent dans la peur constante d’arrestations arbitraires et de torture.
    La MINURSO est la seule mission de maintien de la paix onusienne contemporaine sans mandat pour surveiller le respect des Droits de l’Homme. L’évidence de la nécessité de cette compétence ne peut plus être ignorée maintenant. Il est indispensable d’élargir le mandat de la MINURSO à l’observation des Droits de l’Homme.
    Nous pensons que sans cette extension du mandat de la MINURSO, le peuple Sahraoui ne pourra pas voter lors d’un référendum d’auto détermination, libre et équitable, qui est leur droit selon le droit international.
    Nous demandons que l’observation des Droits de l’Homme devienne un des mandats de la MINURSO, lors de son renouvellement en Avril 2010, afin que les Nations Unies s’acquittent de leurs obligations dans l’organisation du referendum d’autodétermination pour résoudre définitivement le conflit du Sahara Occidental.
    Sincères salutations.
    APSO (Amis du Peuple du Sahara Occidental)
  • Nouveau prix pour la militante des droits de l’homme Aminatou Haidar

    Les acteurs espagnols ont décidé de récompenser l’activiste sahraouie Aminatou Haidar, qui a mis les gouvernements espagnol et marocain dans une situation d’embarras diplomatique avec sa grève de la faim à l’aéroport de Lanzarote suite à son expulsion de sa ville natale par les autorités du Maroc.


    Aujourd’hui, lors de l’édition XIX des prix spéciaux de l’Union d’Acteurs qui aura lieu au Teatro Circo de Madrid, l’attribution du «Mention spéciale de Femmes en Union» sera donnée à Haidar, en reconnaissance de sa lutte pour l’indépendance du Sahara Occidental.


    L’Union d’Acteurs avait annoncé le 22 mars les gagnants des lauréats des différentes catégories et c’est alors que la Secrétaire de la Culture et de la Communication, Amparo Climent, a expliqué que l’attribution est dûe au fait qu’elle « a pu, à partir d’une position pacifiste, transmettre et rappeler la question du Sahara et surtout la situation des femmes. »

    Il est à rappeler que Haidar a, également, reçu en 2008 le Prix Robert F. Kennedy pour les droits de l’homme au Sénat américain et a été désignée candidat au prix nobel de paix.