Auteur/autrice : mahembarec

  • Déni de justice au Sahara Occidental

    Déni de justice au Sahara Occidental

    par Yazid Alilat

    Les droits de l’homme au Sahara Occidental n’existent pas. Cela est une vérité établie autant par les ONG internationales que celles sahraouies. Human Rights Watch, l’ONG américaine de défense des droits de l’homme a, depuis plusieurs années, dressé un tableau sombre de ce qui se passe dans les territoires occupés sahraouis. Amnesty International a également, dans ses différents rapports sur la situation au Sahara Occidental, épinglé le Maroc et sa politique répressive et de déni des droits humains élémentaires des Sahraouis. Cela est également une autre vérité que l’ensemble de la communauté internationale, et particulièrement l’ONU et les pays occidentaux, si soucieux de démocratie quand il s’agit de leurs intérêts, ne peuvent ni occulter ni dire qu’ils n’ont pas été informés de ce qui se passe dans cette partie du Maghreb.


    Et pour donner encore plus de vigueur et démasquer la répression des forces d’occupation marocaines dans les territoires sahraouis occupés, les prisonniers politiques sahraouis sont sur le point d’étendre à la plupart des prisons marocaines leur mouvement de grève de la faim. Les prisonniers politiques sahraouis, détenus dans différentes prisons marocaines, dont celles de Salé (près de Rabat), Inzegane (Agadir), Boulemharez (Marrakech), comptent étendre leur mouvement de protestation à toutes les geôles marocaines où sont détenus des Sahraouis. Le Maroc, un pays qui compte plus de 40 établissements pénitentiaires où les conditions de détention sont très dures, dont la célèbre Carcel Negra d’Al-Ayoune, ne veut pas lâcher prise et s’obstine à dénier les droits humains des Sahraouis.

    En dépit de tous les efforts de la communauté internationale à travers l’ONU, la situation demeure bloquée quant à une solution politique au Sahara Occidental. Pire, Rabat refuse l’option, cruciale pour le peuple du Sahara Occidental, d’un référendum d’autodétermination dans ce territoire, alors que l’ONU redouble d’efforts et multiplie les initiatives politiques pour clore ce dernier dossier de décolonisation en Afrique.

    La voix des détenus politiques sahraouis sera-t-elle entendue au-delà des frontières d’un Maroc toujours arrogant et qui refuse de se conformer aux résolutions onusiennes ? Le mouvement de grève de la faim des prisonniers politiques sahraouis, certains, dont des étudiants, ayant été jetés en prison à l’issue de procès expéditifs, illustre à bien des égards l’impasse actuelle de tout ce qui a été entrepris par la communauté internationale pour amener le Maroc à revenir dans le giron des nations respectueuses des droits de l’homme.

    Et ce qui se passe comme déni de justice et des droits humains dans les territoires occupés sahraouis ne peut, sur un autre registre, absoudre de complicité de cette situation certaines nations qui, pourtant, peuvent faire pression sur la monarchie marocaine pour qu’elle respecte au moins le sacro-saint principe des peuples à disposer d’eux-mêmes ! Non, bien sûr, car autant la France que les Etats-Unis et, encore plus l’Espagne, ont quelques intérêts à protéger dans cette partie du Maghreb, sinon au Maroc, pour qu’ils acceptent d’être les soutiens indirects d’un intolérable déni de justice pour tout un peuple, spolié de son bien le plus précieux, sa liberté. Comme pour bloquer toute amélioration politique au Maghreb.


    Le Quotidien d’Oran




  • Les sept militants sahraouis incarcérés: le CNASPS interpelle les instances internationales des droits de l’homme

    Alger, 31/03/2010 (SPS) Le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) a lancé mardi un appel international face à la situation « injuste » dans laquelle se trouvent les sept militants sahraouis des droits de l’homme incarcérés dans les geôles marocaines.


    Le CNASPS a interpellé l’Onu, les militants des droits de l’homme, les sociétés civiles du monde et les ONG internationales, sur l’atteinte physique et les injustices qui sont faites à ces militants sahraouis, arrêtés le 8 octobre 2009 à l’aéroport de Casablanca, à leur retour d’une visite rendue à leurs familles dans les camps de réfugiés, indique le comité dans un communiqué.


    Rappelant que ces militants sahraouis ont entamé une grève de la faim depuis 13 jours, pour protester contre leur « arrestation arbitraire, contre les tortures dont ils sont victimes de la part du régime marocain et pour exiger un statut de détenus politiques », le CNASPS a dénoncé « vigoureusement l’atteinte physique perpétrée contre l’intégrité de (ces) personnes détenues et notamment les tortures auxquelles elles sont soumises ».

    Il a déploré aussi « la situation de non-droit » faite à ces militants sahraouis dans la procédure judiciaire appliquée, dont « l’exagération programmée des accusations retenus contre eux, ainsi que le choix de la juridiction militaire choisie pour les juger », en leur réaffirmant sa « totale solidarité dans leur juste combat pacifique pour la dignité et la liberté ».

    Le CNASPS s’est déclaré pleinement mobilisé pour leur apporter soutien et assistance dans leur « tragique » situation, portant les autorités marocaines « totalement » responsables de tout ce qui peut en résulter.

    Il a exigé du Maroc de juger « rapidement » ces militants sahraouis des droits de l’homme ou de les libérer « immédiatement » afin que leur vie soit sauvée et qu’ils puissent recouvrir leur santé et retrouver leurs familles.

    Le comité a rappelé en outre sa demande insistante faite aux Nations unies d’élargir le mandat de la Minurso à la protection des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental. (SPS)


  • Le mouvement de grève de la faim des prisonniers sahraouis au Maroc s’étend à 10 autres prisons

    Chahid El Hafed, 31/03/2010 (SPS) Le mouvement de grève de la faim entamée depuis le 18 mars dernier par plusieurs détenus sahraouis dans les prisons marocaines pour protester contre les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental englobera 10 autres prisons, a indiqué mardi le ministre sahraoui des territoires occupés et de la diaspora, Khalil Sidi Mhamed.


    Ce mouvement de grève qui englobera graduellement 10 autres prisons marocaines où croupissent 56 prisonniers politiques sahraouis « entend protester contre les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental et la privation du peuple sahraoui par le Maroc de son droit à l’autodétermination », a précisé le responsable sahraoui dans une déclaration à l’agence de presse sahraouie (SPS).

    Plusieurs détenus politiques sahraouis dans les prisons de Boulemharez (Marrakech) et Inzegan (Agadir) ont rejoint le mouvement de grève illimitée de la faim entamée par les six militants des droits de l’homme détenus à la prison militaire marocaine de Salé.

    La commission présidée par M. Bachir Mustapha, constituée par le secrétariat national du Front Polisario, pour le suivi de l’état de santé de ces prisonniers, a adopté un plan d’action visant à « sensibiliser et mobiliser l’opinion publique internationale et nationale pour la libération inconditionnelle de tous les détenus », rappelle-t-on. ((SPS)

  • Terrorisme : Le prix de la trahison malienne

    Un matériel militaire français pour Touré  contre la libération de Camatte
    Le Mali a acquis un nouvel arsenal de guerre d’une valeur estimée à plus de 100 millions d’euros, représentant une partie d’une grande aide que le gouvernement français a promis d’apporter à Bamako, suite à la libération de l’otage français pierre Camatte. Des gouvernements occidentaux prévoient, notamment, d’aider le Mali et le Niger par des équipements militaires dans les plus brefs délais. 

    Des sources sécuritaires ont indiqué à El Khabar qu’un ensemble d’équipements militaires français a été acheminée depuis le Sénégal en passant par la ville de (Kayes), à destination du Sud-ouest du Mali, dans des dizaines de camions semi remorques. Elles ont, notamment, fait état que ces quantités importantes d’armes, composées essentiellement d’armes légères, de camions blindés et moyens de communication ainsi que de l’artillerie lourde, provenant de la base militaire française au Sénégal. Des sources, en relation avec la question de la lutte antiterroriste au Sahel, ont confié à El Khabar que la valeur de ces aides militaires est estimée à plus de 100 millions d’euros, vu le nombre important de camions qui ont été observés sur les frontières. 
    Dans le même sillage, le ministre de la défense français a promis d’accorder, incessamment, à Bamako d’avantage d’aides militaires après l’accord conclu avec l’Emirat du Sahara, appartenant à Al Qaida au Maghreb Islamique, portant sur la libération de l’otage français Pierre Camatte, en attendant de convaincre les alliés de la France, notamment, l’Allemagne, d’accorder des aides militaires et sécuritaires à ce pays. Par ailleurs, des rapports sécuritaires font état du nombre de terroristes appartenant à l’Emirat du Sahara qui aurait atteint 200 terroristes, dont la moitié de nationalité mauritanienne, alors que les autres sont de 10 nationalités différentes. Elles ont rappelé que seulement deux ans auparavant, le nombre de ces derniers était estimé à environs 70 terroristes. Ce qui laisse entendre que le nombre de ces terroristes atteindra d’ici, deux ou trois ans, environ 500 terroristes, ont ajouté nos sources.


    El Khabar

  • Les sept militants sahraouis incarcérés: le CNASPS interpelle les instances internationales des droits de l’homme

    Alger, 31/03/2010 (SPS) Le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) a lancé mardi un appel international face à la situation « injuste » dans laquelle se trouvent les sept militants sahraouis des droits de l’homme incarcérés dans les geôles marocaines.


    Le CNASPS a interpellé l’Onu, les militants des droits de l’homme, les sociétés civiles du monde et les ONG internationales, sur l’atteinte physique et les injustices qui sont faites à ces militants sahraouis, arrêtés le 8 octobre 2009 à l’aéroport de Casablanca, à leur retour d’une visite rendue à leurs familles dans les camps de réfugiés, indique le comité dans un communiqué.


    Rappelant que ces militants sahraouis ont entamé une grève de la faim depuis 13 jours, pour protester contre leur « arrestation arbitraire, contre les tortures dont ils sont victimes de la part du régime marocain et pour exiger un statut de détenus politiques », le CNASPS a dénoncé « vigoureusement l’atteinte physique perpétrée contre l’intégrité de (ces) personnes détenues et notamment les tortures auxquelles elles sont soumises ».

    Il a déploré aussi « la situation de non-droit » faite à ces militants sahraouis dans la procédure judiciaire appliquée, dont « l’exagération programmée des accusations retenus contre eux, ainsi que le choix de la juridiction militaire choisie pour les juger », en leur réaffirmant sa « totale solidarité dans leur juste combat pacifique pour la dignité et la liberté ».

    Le CNASPS s’est déclaré pleinement mobilisé pour leur apporter soutien et assistance dans leur « tragique » situation, portant les autorités marocaines « totalement » responsables de tout ce qui peut en résulter.

    Il a exigé du Maroc de juger « rapidement » ces militants sahraouis des droits de l’homme ou de les libérer « immédiatement » afin que leur vie soit sauvée et qu’ils puissent recouvrir leur santé et retrouver leurs familles.

    Le comité a rappelé en outre sa demande insistante faite aux Nations unies d’élargir le mandat de la Minurso à la protection des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental. (SPS)


  • Le mouvement de grève de la faim des prisonniers sahraouis au Maroc s’étend à 10 autres prisons

    Chahid El Hafed, 31/03/2010 (SPS) Le mouvement de grève de la faim entamée depuis le 18 mars dernier par plusieurs détenus sahraouis dans les prisons marocaines pour protester contre les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental englobera 10 autres prisons, a indiqué mardi le ministre sahraoui des territoires occupés et de la diaspora, Khalil Sidi Mhamed.


    Ce mouvement de grève qui englobera graduellement 10 autres prisons marocaines où croupissent 56 prisonniers politiques sahraouis « entend protester contre les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental et la privation du peuple sahraoui par le Maroc de son droit à l’autodétermination », a précisé le responsable sahraoui dans une déclaration à l’agence de presse sahraouie (SPS).

    Plusieurs détenus politiques sahraouis dans les prisons de Boulemharez (Marrakech) et Inzegan (Agadir) ont rejoint le mouvement de grève illimitée de la faim entamée par les six militants des droits de l’homme détenus à la prison militaire marocaine de Salé.

    La commission présidée par M. Bachir Mustapha, constituée par le secrétariat national du Front Polisario, pour le suivi de l’état de santé de ces prisonniers, a adopté un plan d’action visant à « sensibiliser et mobiliser l’opinion publique internationale et nationale pour la libération inconditionnelle de tous les détenus », rappelle-t-on. ((SPS)

  • Terrorisme : Le prix de la trahison malienne

    Un matériel militaire français pour Touré  contre la libération de Camatte
    Le Mali a acquis un nouvel arsenal de guerre d’une valeur estimée à plus de 100 millions d’euros, représentant une partie d’une grande aide que le gouvernement français a promis d’apporter à Bamako, suite à la libération de l’otage français pierre Camatte. Des gouvernements occidentaux prévoient, notamment, d’aider le Mali et le Niger par des équipements militaires dans les plus brefs délais. 

    Des sources sécuritaires ont indiqué à El Khabar qu’un ensemble d’équipements militaires français a été acheminée depuis le Sénégal en passant par la ville de (Kayes), à destination du Sud-ouest du Mali, dans des dizaines de camions semi remorques. Elles ont, notamment, fait état que ces quantités importantes d’armes, composées essentiellement d’armes légères, de camions blindés et moyens de communication ainsi que de l’artillerie lourde, provenant de la base militaire française au Sénégal. Des sources, en relation avec la question de la lutte antiterroriste au Sahel, ont confié à El Khabar que la valeur de ces aides militaires est estimée à plus de 100 millions d’euros, vu le nombre important de camions qui ont été observés sur les frontières. 
    Dans le même sillage, le ministre de la défense français a promis d’accorder, incessamment, à Bamako d’avantage d’aides militaires après l’accord conclu avec l’Emirat du Sahara, appartenant à Al Qaida au Maghreb Islamique, portant sur la libération de l’otage français Pierre Camatte, en attendant de convaincre les alliés de la France, notamment, l’Allemagne, d’accorder des aides militaires et sécuritaires à ce pays. Par ailleurs, des rapports sécuritaires font état du nombre de terroristes appartenant à l’Emirat du Sahara qui aurait atteint 200 terroristes, dont la moitié de nationalité mauritanienne, alors que les autres sont de 10 nationalités différentes. Elles ont rappelé que seulement deux ans auparavant, le nombre de ces derniers était estimé à environs 70 terroristes. Ce qui laisse entendre que le nombre de ces terroristes atteindra d’ici, deux ou trois ans, environ 500 terroristes, ont ajouté nos sources.


    El Khabar

  • Le Méxique réitère son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination

    Chahid El Hafed.- Le Président du Sénat du Mexique, Carlos Navarrete Ruiz a réitéré mardi le soutien de son pays au droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance.

    Le Président du Sénat du Mexique, Charles Navarrete Ruiz, a réalisé une visite de travail et de solidarité de deux jours aux campements de réfugiés sahraouis.

    Dans des déclarations à la presse, Carlos Navarrete Ruiz a exprimé sa « satisfaction » pour la rencontre tenue lundi avec le Président sahraoui, Mohamed Abdelaziz. « Cette visite rentre dans le cadre du raffermissement des relations entre la République Sahraouie et les États-Unis du Mexique et pour effectuer des contacts avec les dirigeants du Front Polisario et le gouvernement sahraoui », aoute-t-il.

    « Aux États-Unis du Mexique, dans notre politique extérieure nous condamnons toujours les politiques d’hégémonie dans n’importe quelle partie du monde comme le Mur marocain de 2700 kms qui divise le Sahara Occidental et son peuple en deux parties », a dit Navarrete Ruiz.

    À son arrivée lundi, le Président du Sénat du Mexique a été reçu par le Président du Parlement Sahraoui, Mahfoud Ali Beiba et les membres du parlement sahraoui et d’autres autorités sahraouies avant de procéder à une réunion de travail.

    L’hôte du Peuple Saharaui a soutenu plusieurs rencontres avec le Premier ministre sahraoui Abdelkader Taleb Omar, la délégation d’activistes sahraouis en visite actuellement aux campements de réfugiés sahraouis, a visité l’Association de Familles de Prisonniers et Disparus Sahraouis et de la Wilaya de Smara.

    Les États-Unis du Mexique ont reconnu la République Arabe Sahraouie Démocratique le 08 septembre 1979. Actuellement les deux pays ont des relations diplomatiques au plus haut niveau. (SPS)

  • Le Méxique réitère son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination

    Chahid El Hafed.- Le Président du Sénat du Mexique, Carlos Navarrete Ruiz a réitéré mardi le soutien de son pays au droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance.

    Le Président du Sénat du Mexique, Charles Navarrete Ruiz, a réalisé une visite de travail et de solidarité de deux jours aux campements de réfugiés sahraouis.

    Dans des déclarations à la presse, Carlos Navarrete Ruiz a exprimé sa « satisfaction » pour la rencontre tenue lundi avec le Président sahraoui, Mohamed Abdelaziz. « Cette visite rentre dans le cadre du raffermissement des relations entre la République Sahraouie et les États-Unis du Mexique et pour effectuer des contacts avec les dirigeants du Front Polisario et le gouvernement sahraoui », aoute-t-il.

    « Aux États-Unis du Mexique, dans notre politique extérieure nous condamnons toujours les politiques d’hégémonie dans n’importe quelle partie du monde comme le Mur marocain de 2700 kms qui divise le Sahara Occidental et son peuple en deux parties », a dit Navarrete Ruiz.

    À son arrivée lundi, le Président du Sénat du Mexique a été reçu par le Président du Parlement Sahraoui, Mahfoud Ali Beiba et les membres du parlement sahraoui et d’autres autorités sahraouies avant de procéder à une réunion de travail.

    L’hôte du Peuple Saharaui a soutenu plusieurs rencontres avec le Premier ministre sahraoui Abdelkader Taleb Omar, la délégation d’activistes sahraouis en visite actuellement aux campements de réfugiés sahraouis, a visité l’Association de Familles de Prisonniers et Disparus Sahraouis et de la Wilaya de Smara.

    Les États-Unis du Mexique ont reconnu la République Arabe Sahraouie Démocratique le 08 septembre 1979. Actuellement les deux pays ont des relations diplomatiques au plus haut niveau. (SPS)

  • La Commission de suivi de la situation des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim adopte un plan d’action

    Chahid El Hafed, 30/03/2010 (SPS) La Commission nationale pour le suivi de la situation des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim dans les prisons marocaines a adopté un plan d’action au cours d’une réunion qu’elle a tenue sous la présidence du responsable de la direction politique du Front Polisario, président de la dite commission, Bachir Mustafa Sayed, selon un communiqué rendu publique samedi.


    La commission a adopté une stratégie globale pour la sensibilisation de l’opinion publique internationale et la mobilisation nationale afin d’apporter le soutien maximal et la solidarité aux revendications légitimes de ces prisonniers politiques à la libération immédiate et sans conditions ou à des procès équitable, impartiale et transparent.


    En voici le texte intégral du communiqué :

    « La Commission nationale chargée de suivi de la situation des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim dans les prisons marocaines a tenu sa réunion constitutive le 26 mars 2010 sous la présidence de Bachir Mustafa Sayed, responsable de la direction politique du Front Polisario, président de la Commission. Elle adopté une stratégie globale pour un travail de sensibilisation de l’opinion publique internationale et la mobilisation nationale pour un soutien maximal et la solidarité aux revendications légitimes de ces prisonniers politiques pour leur libération immédiate et sans conditions ou à des procès équitable, impartiale et transparent. La commission a procédé à la répartition des fonctions entre ses membres, qui a immédiatement procédé à l’exécution des objectifs et des paramètres de la stratégie de travail et a décidé de développer des rencontres régulières pour assurer le suivi de la situation des prisonniers politiques et la coordination de la solidarité au niveau national et international pour soutenir les revendications légitimes de ces prisonniers.

    A l’occasion de sa première réunion, et après avoir évalué la situation actuelle des prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines, la Commission a condamné le maintien en détention arbitraire et illégale de ces prisonniers par les autorités d’occupation marocaines et dénoncé avec force l’ignorance de l’Etat marocain des revendications légitimes des prisonniers politiques sahraouis, appelant le Maroc à assumer ses responsabilités dans la détérioration de leur état de santé qui s’aggrave du jour au jour.

    A cette occasion, la Commission a lancé un appel urgent à la communauté internationale et en premier lieu le Conseil de sécurité, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies et son Envoyé personnel, toutes les organisations de défense des droits de l’homme, l’opinion publique internationale pour soutenir ces prisonniers d’opinion en grève de la faim, emprisonné injustement par les autorités d’occupation marocaines, seulement pour avoir exercé leur droit naturel et légal à la circulation et la libre expression de leurs opinions au sujet de la nécessité du respect de la légalité internationale au conflit du Sahara Occidental à travers l’exercice par le peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination et à l’indépendance.

    Enfin, la Commission ne ménagera aucun effort pour plus de soutien et de solidarité avec les prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim, afin de répondre pleinement à leurs demandes, appelant en même temps le peuple sahraoui et tous ses amis de par le monde à intensifier leurs efforts pour la solidarité et le soutien avec les prisonniers jusqu’à ce l’État marocain revienne à ses décisions arbitraires dans les plus brefs délais et se conforme à la légalité internationale appelant à permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination. » (SPS)