Auteur/autrice : mahembarec

  • Assabah : « Vol au siège de la MINURSO »

    Encore une bavure du Makhzen.

    Selon ce journal makhzénien qui, grâce aux informations fournies par la DST marocaine, prétend avoir accès à des informations très confidentielles, le siège de la MINURSO à El Aaiun, capitale du Sahara Occidental, a été cambriolé à la fin du mois de mars dernier et que les voleurs se sont appropriés d’une quantité de bouteilles de whisky.

    Il y a fort à parier qu’il s’agit d’une opération d’espionnage déguisée en cambriolage montée par la DST marocaine dans le but de connaître le contenu des documents de la MINURSO. A la veille de la réunion du Conseil de Sécurité, le Maroc est inquiet et veut savoir ce qui se concocte dans le siège de la MINURSO.

    La méthode du cambriolage est beaucoup trop connue. Enfin une méthode vieille comme la vie. Comme d’habitude, les instances de l’ONU n’auront aucune réaction et l’affaire sera étouffée.

  • Un nationalisme incontournable

    Par Mohamed Zaaf

    Non seulement on ferme les yeux sur les férocités du makhzen, mais on va jusqu’à accorder à Rabat un « statut avancé » en prime.


    Depuis la Nekba, on s’est toujours attaché en Occident, contre tout entendement, à commercialiser une belle image d’Israël, ce tueur d’enfants qu’on présente comme un îlot de démocratie dans le Machrek des «despotes». Aujourd’hui, c’est l’image du Maroc que les protecteurs du monstre israélien veulent soigner. On ferme alors hypocritement l’œil et on se fait ainsi complice des atteintes aux droits humains dans les territoires sahraouis occupés. Non seulement on ferme les yeux sur les férocités du makhzen, mais on va jusqu’à accorder à Rabat un «statut avancé» en prime.

    Tous les officiels d’Occident savent qu’en matière de droits de l’homme, le Maroc est l’un des plus sérieux rivaux d’Israël, bien qu’il reste son seul allié dans la région après l’escapade mauritanienne qui mérite un grand bravo. Tous savent parce que leurs ONG humanitaires le disent et l’écrivent dans les rapports. Tous savent parce que les journaux l’écrivent, parce que le Maroc et ses souteneurs ne peuvent complètement étrangler la vérité et que la répression n’a jamais pu venir à bout des peuples qui décident de piloter leur destin.

    Si, hier, Rabat s’acharnait à tromper son monde et à braquer son opinion sur l’Algérie accusée d’être le problème, le peut-il aujourd’hui avec l’émergence de la nouvelle génération de résistance pacifique symbolisée par les Haïder et autres Tamek ? Qu’a-t-elle à voir Aminatou Haïder avec l’Algérie, elle qui n’appartient pas à la génération pionnière du Polisario et qui a vécu et grandi dans la Séguia El-Hamra au nord de son pays le Sahara occidental? Sont-ce les Algériens qui lui ont inculqué par télépathie les rudiments d’un nationalisme sahraoui qui se renforce de jour en jour et s’avère plus que jamais prêt aux sacrifices ? Est-ce Alger qui a intimé l’ordre de déclencher, il y a une vingtaine de jours, une grève de la faim aux héros sahraouis, hôtes des cachots du commandeur des croyants ?

    Les sept militants à l’origine de la grève et tous les détenus sahraouis qui se sont joints à leur mouvement obéissent-ils à des motivations purement sahraouies ou revendiqueraient-ils quelque avantages pour l’Algérie ? En vérité, ils n’ont commis aucun crime, aucune violence et ne revendiquent qu’un procès équitable ou leur libération.

    Le Jeune Indépendant,

  • «Non au mur marocain de la honte !»

    Pour la troisième année consécutive, des centaines de manifestants ont répondu présent en formant une chaîne humaine afin de protester devant le mur militaire marocain érigé au Sahara occidental. Cette manifestation internationale baptisée La Chaîne des mille, a pour vocation de demander le démantèlement de ce mur, appelé par ses opposants «le mur de la honte» ou «lesymbole de la colonisation».

    «Trente-quatre ans se sont écoulés depuis que le Maroc a occupé par la force ce territoire, ouvrant ainsi un conflit qui continue sans aboutir à une solution juste et définitive, avec des familles sahraouies séparées : une partie demeure expulsée de sa terre, vivant dans des conditions précaires dans des camps de réfugiés, et l’autre continue de souffrir des affres de l’occupation et de la répression marocaine», ont déclaré les organisateurs dans un communiqué rendu public.
    A travers cette manifestation, les organisateurs entendent «dénoncer de nouveau l’occupation marocaine du Sahara occidental et ce mur de la honte qui sépare le peuple sahraoui et symbolise la poursuite du conflit».
    Il convient de rappeler qu’à l’occasion de la manifestation de l’année passée, une mine antipersonnel avait explosé lorsque deux manifestants sahraouis ont tenté de se rapprocher du mur. L’un d’eux a eu l’œil éclaté et l’autre une jambe complètement déchiquetée.
    Le communiqué des organisateurs ajoute que «des familles vivent séparées par le mur de la honte, le plus long du monde avec plus de 2 500 km, avec ses barbelés, ses millions de mines antipersonnel et une armée d’occupation derrière».
    Aussi, les organisateurs ont songé, outre à l’organisation d’une chaîne humaine pour revendiquer «un Sahara occidental sans mur et sans mines, libre et indépendant», à la «construction du mur de la dignité, un mur d’espoir formé de 35 drapeaux sahraouis qui sera ouvert à tous et restera face au mur militarisé marocain».
    Les centaines de manifestants présents sont venus de nombreux pays, notamment européens, afin de dénoncer la poursuite de la colonisation du Sahara occidental.
    Douze activistes sahraouis des droits de l’homme venus des territoires occupés, au terme d’une visite dans les camps de réfugiés, ont également participé à la manifestation.
    Aussi, les cyclistes participant à la course de solidarité de vélos qui a sillonné la partie est des territoires sahraouis libérés jusqu’à Tifariti, parallèlement avec ce rempart militaire, ont aussi répondu présents.
    «La colonne des 1000», une initiative créée en 2008 par des étudiants de l’université Complutense de Madrid pour soutenir le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.
    Y. M. 

  • Détenus d’opinion ou prisonniers politiques ?

    Par Mohammed Larbi

    La question du Sahara occidental revient, d’ici la fin de ce mois, devant le Conseil de sécurité. Un examen régulier décidé en 1991 et qui précède le renouvellement du mandat de la Minurso, autrement dit de la Mission des Nations unies chargée de l’organisation du référendum au Sahara occidental. Une mission bien précise et qui correspond exactement avec le statut de ce territoire décidé par l’ONU à l’unanimité de ses membres. Ce qui veut dire aussi que les populations de ce territoire n’ont pu s’exprimer, non pas faute de volonté, mais parce qu’il y a opposition d’une force d’occupation. Et c’est du Maroc qu’il s’agit. Et si l’ONU n’a pas hésité à cerner avec exactitude la nature de ce conflit, il en est qui s’en éloignent dans ce que l’on considère comme étant lié à cette situation. Une occupation génère souvent sinon toujours des réactions, ou le simple rejet pour être plus précis. Et c’est cette opposition qui est parfois mal qualifiée, voire même dénaturée. Comme en ce qui concerne les réfugiés et les résistants sahraouis. Les premiers n’ont pas fui une quelconque calamité naturelle, mais une invasion militaire, et un occupant déterminé à faire le vide. Et c’est cette réalité à laquelle s’opposent les seconds en recourant à des moyens pacifiques. Ce qui ne fait pas d’eux de simples opposants, ou encore des détenus d’opinion, mais des prisonniers politiques. Il est alors malheureux que des organisations supposées les défendre leur refusent ce statut. Ils sont dans ce cas de plus en plus nombreux parmi les Sahraouis à défendre ce qu’il y a de plus précieux, le droit à l’existence, car c’est de cela qu’il s’agit.

    C’est le droit le plus élémentaire, et les ONG en question n’en parlent pas en ces termes, car cela suppose le strict respect du postulat de départ qui est l’occupation marocaine, et respecter pleinement le combat de ceux qu’on appelle les activistes sahraouis. Résistants serait plus approprié, car ce terme n’est pas restreint à un seul combat aussi respectable que le droit à l’expression, mais il traduit à lui seul toute une réalité. En parler autrement, c’est dénaturer cette dernière, comme dans le cas qui consiste plus globalement à traiter la question sahraouie et même palestinienne, sous le simple aspect humanitaire. Les uns et les autres n’ont jamais demandé un bol de riz ou un sac de farine, mais le recouvrement de leurs droits nationaux. Il devient alors au moins malheureux que des ONG dites de défense des droits de l’homme, en viennent à faire l’amalgame entre situations différentes, sans se prémunir du risque d’erreur, sinon quand elles perdent le bénéfice du doute, de se faire les complices de forces et de maux qu’elles sont supposées combattre. Ces mêmes organisations ne doivent en tout état de cause pas faire le chemin à moitié, ou encore compter les morts comme cela leur arrive dans certains conflits, mais traiter de ces derniers pour mieux introduire l’objet du débat. Simple question de méthode ?

    El Watan, 03/04/2010

  • M. Brahim Ghali met en garde contre l’expansion de la colonisation marocaine dans les territoires occupés

    Alger, 03/04/2010 (SPS) L’ambassadeur sahraoui à Alger, Ibrahim Ghali a mis en garde, samedi à Alger, contre l’expansion de la colonisation marocaine dans les territoires sahraouis.

    Intervenant en marge de la remise de la médaille de solidarité des médias algériens avec le peuple sahraoui qui lui a été décernée par le club de presse des amis du président de la République, M. Ghali a indiqué que le Gouvernement marocain a permis à des colons marocains de pénétrer dans les territoires sahraouis depuis l’entrée en vigueur du plan de règlement en vue d’obtenir le plus grand nombre de résultats en sa faveur dans la cas de l’organisation d’un référendum d’autodétermination.

    L’ambassadeur sahraoui a dénoncé ce phénomène qu’il qualifie « de dangereux et de sans précédent à travers lequel les autorités marocaines tentent de changer la physionomie du Sahara Occidental et de spolier ses richesses ».

    « Lorsque nous évoquons le colonialisme, le lien est vite fait entre le Maroc et Israël qui sont deux faces d’une même monnaie », a-t-il ajouté.

    L’ambassadeur du Sahara Occidental a indiqué, dans ce contexte, que le Maroc s’adonnait aux mêmes violations des droits de l’homme que celles pratiquées par Israël dans les territoires palestiniens ajoutant que le Maroc avait occupé les territoires sahraouis et construit un mur de séparation sans compter les millions de mines posées et les richesses sahraouies spoliées.

    M. Ghali a réitéré son appel à toutes les organisations internationales pour faire pression sur le Maroc en vue de sauver la vie des 59 prisonniers politiques sahraouis détenus dans les prisons marocaines et dont 29 sont en grève de la faim depuis quelques jours.

    L’état de santé de ces grévistes « est très critique », a précisé M. Ghali ajoutant que beaucoup d’entre eux ont été atteints de maladies chroniques.

    « Si les organisations de la communauté internationale continuent d’ignorer l’état de ces prisonniers politiques sahraouis, plusieurs d’entre eux trouveront la mort », a-t-il mis en garde.

    Concernant la reconstruction des territoires sahraouis libérés, l’ambassadeur sahraoui a relevé les efforts consentis par la République arabe sahraouie démocratique (RASD) dont la nomination d’un ministère en charge de la question affirmant que l’entrave consiste en le peu de moyens matériels disponibles.

    La majorité des associations et instances qui accordent des aides aux sahraouis le font dans le cadre du financement des réfugiés, a-t-il encore précisé ajoutant que ces dernières agissaient sous une influence politique extérieure.

    Au volet des négociations entre le Maroc et le Front Polisario, M. Ibrahim Ghali a indiqué que le Maroc continue d’entraver ces négociations appelant les Nations unies à isoler le Maroc sur la scène internationale pour qu’il se conforme aux décisions et à la légalité des Nations unies. (SPS)

  • Plus de 500 personnes dénoncent « le crime contre l’humanité » au Sahara occidental

    Bir Lehlu (territoires libérés), 03/04/2010 (SPS) Plus de 500 personnes solidaires avec la question sahraouie, venues de sept pays, ont exprimé « leur ferme condamnation » du silence international face au « mur de la honte » érigé par le Maroc au Sahara occidental, lors d’une manifestation qu’elles ont organisé devant ce rempart militaire.

    Les participants à la manifestation « Colonne des 1.000 » dans la région de Mahbès ont appelé l’ONU à prendre « une position ferme » face au « crime contre l’Humanité » que représente le mur érigé par le Maroc au Sahara occidental.

    Dans ce cadre, la représentante du Conseil de paix et de coopération au Portugal, Mme Isabelle Laurence -qui prend part à cette manifestation aux côtés d’un groupe composé de 17 membres et du groupe de soutien au peuple sahraoui « Portugal-Sahara occidental », a souligné la nécessité de « transmettre le message du peuple sahraoui à l’opinion publique portugaise ».

    Elle a également indiqué que la dénonciation du mur marocain figurait parmi « les priorités du conseil portugais qui oeuvre à sensibiliser sur la question sahraouie ».

    Pour sa part, l’espagnole Eva Caniola de Castille Leon s’est dite indignée de « l’indifférence du Maroc à l’égard des vies des citoyens sahraouis innocents », ajoutant que sa participation au sein d’un groupe composé de 12 membres visait à apporter appui et soutien au peuple sahraoui pour faire face au régime marocain.

    Pour sa part, Chavi Lacruz de Catalogne a estimé que le gouvernement espagnol « est responsable des souffrances endurées au Sahara occidental », déplorant « la non adhésion de l’Espagne à la volonté de son peuple consistant à soutenir le peuple sahraoui pour le recouvrement de l’indépendance ».

    Dans ce sens, Joseph Emery des Etats Unis a insisté sur la nécessité de « déployer davantage d’efforts » pour dénoncer le mur marocain, exprimant sa détermination à faire connaître la question sahraouie, et ce en collaboration avec les associations de la société civile ».

    « Nous estimons au Mexique que la question du Sahara occidental est la notre vus les dénominateurs communs que nous partageons », a déclaré de son coté, la membre du collectif représentant le Mexique, Michelle Iturby, qui a fustigé le phénomène du mur qu’elle a qualifié de « crime qui mérite d’être condamné ».

    Plusieurs personnalités italiennes ont également exprimé leur soutien à l’autodétermination du peuple sahraoui, mettant l’accent sur le rôle des instances internationales qui participent à l’organisation de « la colonne des 1000 » pour « éliminer le mur de la honte » érigé par le Maroc au Sahara occidental.

    « Le mur de la honte » au Sahara occidental -le plus long dans le monde- s’étend sur une longueur de 2720 Km, divise le peuple sahraoui en deux régions (territoires libérés et occupés) et est entouré de fils barbelés et des millions de mines antipersonnelles. (SPS)

  • Des militants sahraouis des droits de l’homme appellent la communauté internationale à détruire  »le mur de la honte »

    Bir Lehlu (Territoires libérés) 03/04/2010 (SPS) Une délégation de militants des droits de l’homme des territoires occupés, en visite dans les camps de réfugiés sahraouis a appelé la communauté internationale à détruire le « mur de la honte » érigé par le Maroc au Sahara occidental depuis des décennies.

    Dans une déclaration à SPS samedi, le chef de la délégation, M. Sidi Mohamed Dedeche a indiqué que ce mur, parsemé de millions de mines et de fils barbelés « est une question dont l’examen s’impose ».

    La militante des droits de l’homme, Soukina Djed Ahlou a condamné, lors de la manifestation de la « Colonne des 1.000 », organisée à Echaidhamya près de Mahbès dans les territoires sahraouis libérés, la poursuite de la politique « de la main de fer du Maroc et du renforcement de la machine militaire ».

    Elle a appelé les organisations internationales à détruire le mur militaire dans la région et à protéger les Sahraouis civils.

    L’intervenante a précisé, en outre, que le Maroc « tente d’exterminer le peuple sahraoui », indiquant que le mur de la honte « compte parmi la série des plans pernicieux ourdis par l’occupation marocaine contre le peuple sahraoui ».

    Soukina Djed Ahlou a déploré aussi la souffrance des personnes se trouvant dans les territoires occupés du fait de « la privation, de la faim et de l’exclusion ».

    De son côté, Mme Fekka Mohmed El Mamoune Ebdadi, également membre de la délégation, a estimé que le soutien de militants sahraouis et étrangers à la cause sahraouie « est un défi franc à l’occupation marocaine », affirmant que le peuple sahraoui « reste attaché au parachèvement de sa souveraineté sur le territoire de la République sahraouie ».

    D’autres intervenants ont affirmé que « le mur de la honte » est érigé par « une main marocaine souillée par le sang des innocents ».

    La délégation de militants et d’anciens détenus politiques sahraouis effectue depuis le 21 mars, une visite dans les wilayas, dans les camps des réfugiés et dans les territoires libérés. La délégation a participé à la manifestation  » La Colonne des 1000″ devant le mur marocain. (SPS)

  • Lancement de la campagne internationale pour le soutien et la libération des détenus sahraouis dans les geôles marocaines

    Bir Lehlu (Territoires occupés), 03/04/2010 (SPS) Le secrétaire général de l’Union de la jeunesse du Polisario, M. Moussa Selma, a annoncé samedi le lancement de « la campagne internationale pour le soutien et la libération de tous les détenus politiques sahraouis croupissant dans les geôles marocaines ».


    L’annonce du lancement de cette campagne internationale pour le soutien des détenus sahraouis dans les prisons marocaines, a été faite lors d’une manifestation populaire organisée dans la région de Cheidhma (Mahbès) pour « se solidariser avec la population sahraouie dans les territoires occupés et dénoncer le mur de la honte marocain érigé au Sahara Occidental ».

    Ont pris part à cette manifestation plus d’un millier de personnes venues d’Espagne, du Portugal, de France, de Suisse, des Etats Unis et du Mexique ainsi que des citoyens sahraouis, qui ont formé une chaîne humaine s’étendant sur plus de 500 mètres, pour dénoncer « le crime contre l’humanité » que symbolise le mur marocain.

    Les participants étrangers à cette manifestation ont exprimé  » leur vif mécontentement à l’égard du mutisme de l’ONU et des grandes puissances face aux massacres des sahraouis, victimes des mines anti-personnels et des bombes enfouies aux abords du mur » et érigé un mur parallèle au mur marocain, constitué de 35 drapeaux sahraouis qu’ils ont appelé « mur de la dignité ».

    « La Colonne humaine » est une manifestation annuelle de solidarité organisée depuis 2008 par l ‘Union de la jeunesse du Polisario avec la participation de plusieurs universités espagnoles et certains acteurs de la société civile pour dénoncer le mur marocain.

    Long de 2720 Km, le mur de séparation érigé par le Maroc au Sahara occidental divise le peuple sahraoui en deux parties (territoires occupés et libérés). Il est entouré de barbelés et de mines anti-personnels. (SPS)

  • L’état de santé des prisonniers sahraouis au Maroc « est critique et alarmant » (comité de suivi)

    Chahid El Hafed, 03/04/2010 (SPS) Le Comité de suivi de l’état des détenus sahraouis en grève de la faim dans les geôles marocaines s’est dit préoccupé de leur état de santé, a rapporté samedi le comité de suivi de ces détenus d’opinion dans les geôles marocaines.


    L’état de santé des sept détenus en grève de la faim depuis 15 jours dans la prison de Sale ainsi que ceux de la prison de Tiznit est  » alarmant et critique », a souligné la même source qui a enregistré des cas d’évanouissement et d’hypertension du fait de la grève.


    L’état de santé des détenus grévistes de la faim « qui s’est beaucoup détérioré est entré dans une phase critique notamment pour le groupe des sept », a relevé la même source.

    Les autres prisonniers en grève dans la prison de Tiznit poursuivent leur grève pour le 12ème jour consécutif, a ajouté la même source tout en soulignant  » la dégradation » de leur état de santé.

    Par ailleurs, « l’administration pénitentiaire marocaine demeure indifférente à l’égard de la grève des prisonniers sahraouis malgré le diagnostic médical attestant l’état critique de certains d’entre eux », a précisé la même source.

    Six prisonniers politiques sahraouis sont en grève de la faim depuis le 18 mars dans le pénitencier de Salé (Rabat), alors que 19 autres dans la prison marocaine de Tiznit observent depuis 13 jours déjà une grève de la faim illimitée en guise de solidarité avec leurs compagnons dans la prison de Salé pour le respect de leur dignité en tant que détenus politiques jetés dans les geôles marocaines pour leur positions et opinions en faveur de la cause sahraouie. (SPS)

  • Manifestation à Bruxelles contre une extradition de l’Espagne au Maroc

    Aarras a été arrêté en avril 2008 à Melilla pour sa relation présumée avec le trafic d’armes de la Belgique au Maroc à destination du réseau terroriste d’un autre belgo-Marocain, Abdelkader Belliraj.


    Les manifestants, surtout des familiers, des amis et des sympathisants, ont demandé que le Gouvernement belge s’oppose à l’extradition, parce que « Ali fait coure le risque d’être torturé au Maroc. Il a vécu 28 ans en Belgique, et il a même fait ici le service militaire », a déclaré sa soeur Farida citée par l’agence Belga.


    Elle a ajouté que l’Audience Nationale espagnole a fermé en 2009 une recherche contre son frère « parce qu’il n’y avait pas de preuve ».

    Le Conseil du Gouvernement de Melilla a annoncé le 29 mars dernier qu’il contactera le Défenseur du Peuple espagnol pour qu’il intervienne dans l’affaire d’Aarras et d’un autre citoyen de Melille pour lesquels le Conseil des Ministres espagnol a ouvert un procédé d’extradition.

    Les autorités marocaines considèrent Aarras membre du « Mouvement des Moujahidines au Maghreb » depuis 1982 et l’impliquent dans les attentats de Casablanca du 16 mai 2003.


    Source : ABC