Année : 2020

  • A propos du conflit qui oppose le représentant du Polisario au Brésil au bloggeur sahraoui Mohamed Mahamud

    Le juge chargé de l’instruction du litige qui oppose le représentant du Sahara Occidental au Brésil, Mbeirik Ahmed El Canario, au bloggeur sahraoui Mohamed Mahamud Embarec avait prévu de réunir les parties le 27 octobre, mais la partie plaignante a déposé vendredi une requête de devoirs complémentaires devant le juge d’instruction sous prétexte qu’il n’a pas vu que l’accusé a été auditionné. Donc, il demande le temps de lire le compte-rendu de l’audition et en prendre les conclusions nécessaires.

    Cette demande de devoirs complémentaires emporte automatiquement la remise de l’audience prévue à cet égard.

    La décision du procureur est connue depuis le mois de novembre 2019. Il plaide non coupable et demande de rembourser à l’accusé les frais du procès auquel il a été soumis. Pour lui, l’affaire se classe dans la case de la liberté d’expression qui, en plus, a été largement relayée par la presse.

    L’avocat du plaignant demande une indémnisation de 25.000 euros pour diffamation, injures et outrage. De son côté, l’avocat de l’accusé demande 5000 euros d’indémnisation pour préjudices moraux et psychologiques découlés du procès.

    Pour rappel, tout a commencé lorsque Mme Maia Tiane, la présidente de l’Institut Dana Salomao, a étayé sur la toile son conflit avec le représentant du Polisario au Brésil avec lequel elle entretenait une relation amoureuse.

    Selon Mme Tiane, Mbeirik El Canario a tenté de la forcer à avorter et maintenant refuse de reconnaître la paternité de la fille née de cette relation.

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Mbeirik Ahmed, Emboirik Ahmed, Brasil Maia Tiane, Instituto Dana Salomao,

  • Algérie : L’urne du changement

    Après un long marathon de trois semaines, la campagne explicative sur le projet d’amendement de la Constitution prend fin aujourd’hui à minuit. Un long périple a conduit les différents animateurs de cette campagne aux quatre coins du pays où ils ont prêché la bonne parole et mis en exergue les points forts de cet amendement qui sera soumis au peuple algérien ce 1er novembre.

    Une campagne qui, il faut le noter, s’est déroulée dans les meilleures conditions possibles et où aucun incident, de quelque nature que ce soit, n’a été signalé.

    Les orateurs ont multiplié les sorties et les rencontres avec un auditoire de plus en plus nombreux qui a investi les salles où les leaders des partis politiques, les représentants de la société civile, les associations et les membres du gouvernement tenaient les meetings. La campagne a été le meilleur moyen pédagogique pour toutes ces forces afin de mettre en lumière les nouveautés qu’apportaient ces amendements et qui versaient toutes dans l’édification d’un nouveau modèle de gouvernance répondant aux attentes de millions d’Algériens désireux de voir les choses évoluer et changer dans le bon sens dans leur pays.

    Une Constitution, pour reprendre les discours des intervenants, qui « renforce les droits et les libertés comme et réduit le contrôle de l’administration sur les élus… répond à un important nombre des revendications du mouvement de protestation populaire du Hirak… pose les fondements de l’Algérie nouvelle et apporte du positif à l’égard de la jeunesse et de la femme… comporte des mécanismes qui permettent de construire une économie nationale prospère».

    Ce sont là, entre autres, les arguments avancés par les animateurs de cette campagne qui ont réussi, en grande partie, à mettre en relief les profonds changements qu’apporte cette novelle Constitution. Mais aujourd’hui, place aux seuls électeurs qui auront à se prononcer ce 1er novembre sur cette nouvelle mouture de la Constitution appelée à changer en profondeur les pratiques et les us politiques dans notre pays. Une

    Constitution sensée donner un nouveau départ au pays et garantir les droits fondamentaux du citoyen algérien qui veut voir les choses changer en profondeur dans son pays. Pour ce, le vote de ce dimanche est crucial pour l’avenir de l’Algérie et de tous les Algériens.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 28 oct 2020

    Tags : Algérie, 1er novembre, constitution, référendum, réformes,

  • Maroc : Le seul événement algérien partagé par la twittoma

    Le jour où le peuple algérien s’est levé contre le 5ème mandat du président Bouteflika, l’Algérie a attiré les regards de tous les marocains. Derrière cet intérêt de l’opinion publique marocaine se trouve, non pas des positions basées sur des principes démocratiques, mais le rêve de voir l’Algérie laisser tomber son soutien aux aspirations légitimes du peuple sahraoui à l’autodétermination e indépendance.

    Depuis l’élection présidentielle remportée par Abdelmajid Tebboune, les marocains ont laissé de s’intéresser à l’Algérie et de partager des Twits sur ce qui se passe dans le pays voisin de l’Est. Pourtant, il y avait des événements qu’on pourrait qualifier d’historiques et qui ont marqué la différence entre les dirigeants marocains et algériens. Pour la première fois, on voit dans un pays arabe des chefs de gouvernements, des ministres, des hommes d’affaires défiler devant la justice pour rendre compte de leurs méfaits liés à corruption, aunépotisme et au clientélisme.

    Il semble qu’au Maroc le fait de voir Saïd Bouteflika, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal pernocter en prison est un fait anodin. Les réformes apportées par la nouvelle Constitution algérienne semblent pas, non plus, attirer l’attention des marocains. Aucun de ces événements n’a mérité un twit de la part des braves journalistes et démocrates marocains. Du moins jusqu’à l’évacuation en Allemagne du président Tebboune. La nouvelle semble avoir réveillé les esprits des marocains qui l’ont vite relayée. Elle a ravivé leur vieux espoir de voir une relève susceptible de répondre favorablement à leurs ambitions expansionnistes. Notamment maintenant que le passage d’El Guergarate fait la une des journaux et les légumes marocaines pourrissent sur les routes du Sahara Occidental.

    Y a-t-il une chance que les marocains prient pour la rapide récupération de celui qui, à leurs yeux, incarne l’esprit du défunt président Houari Boumediène ? La réponse est bien connue de tous.

    Tags : Sahara Occidental, Algérie, Maroc, Front Polisario, Bouteflika, Hirak, Abdelmajid Tebboune,

  • El Guergarate, a-t-elle poussé le Maroc dans les bras d’Israël?

    Le Maroc entretient des relations informelles avec Israël depuis les années 1960. Notamment avec le Mossad que le roi Hassan II a utilisé pour éliminer l’un de ses opposants les plus féroces, Mehdi Ben Barka. En échange, Hassan II a livré à Tel Aviv les enregistrements des débats d’un sommet arabe célébré à Rabat sur les capacités militaires arabes.

    Depuis 1975, le Maroc profite du soutien militaire israélien dans la guerre du Sahara Occidental, notamment dans la construction du mur de défense d’une longueur de plus de 2000 km pour repousser les attaques des combattants sahraouis.

    Au niveau diplomatique, les lobbys sionistes sont très actifs en France et aux Etats-Unis pour défendre les thèses marocaines et faire pression sur leurs gouvernements respectifs en vue de les amener à imposer la pseudo-solution d’autonomie que Rabat a proposée aux sahraouis. André Azoulay, le doyen des conseillers des rois Hassan II et Mohammed VI assure la coordination entre Rabat, Tel Aviv et les lobbys sionistes à Paris et Washington.

    Par conséquent, la reconnaissance officielle de l’Etat hébreu par le Maroc n’est qu’une question de temps. Rabat tente d’exploiter l’alignement aveugle de Donald Trump avec Israël en vue de l’amener à changer sa position sur le conflit du Sahara Occidental.

    Selon le président américain Donald Trump, une dizaine de pays arabes sont prêts à emboîter les pas du Bahreïn et du Soudan. Le Maroc pourrait bien être le suivant. Seul bémol, l’opinion publique marocaine est unanime dans son soutien aux droits légitimes du peuple palestinien.

    Selon une information filtrée par la presse émiratie, Dubaï a décidé d’ouvrir un consulat à El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental, un territoire non autonome quadrillé par une mission onusienne chargée d’organiser un référendum d’autodétermination tel que préconisé par les différentes résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies. La dernière en date sera votée demain à un moment où la société civile sahraouie a verrouillé le passage illégal d’El Guergarate pour protester contre la spoliation des ressources naturelles sahraouies. Une fermeture qui risque de porter un coup dur à une économie marocaine déjà meurtrie par la pandémie et la fermeture des frontières terrestres et aériennes.

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, Israël, lobby sioniste, normalisation, Palestine, Emirats Arabes Unis, consulat,

  • Sahara Occidental : Renouvellement du mandat de la MINURSO par le Conseil de Sécurité

    Demain (29 octobre), le Conseil de sécurité devrait entamer la procédure de vote écrit de 24 heures sur un projet de résolution renouvelant le mandat de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO). La Russie, président du Conseil ce mois-ci, devrait lire les résultats du vote vendredi 30 octobre. Il semble qu’il pourrait y avoir une ou plusieurs abstentions. Le mandat actuel de la MINURSO expire le 31 octobre.

    Avant les négociations sur le projet de résolution de la MINURSO, les membres du Conseil ont rencontré le 14 octobre le Représentant spécial et Chef de la MINURSO Colin Stewart et le Sous-Secrétaire général aux opérations de maintien de la paix Bintou Keita. Stewart aurait cité une augmentation des violations par le Maroc et le Front Polisario de l’Accord militaire n ° 1, qui réglemente les tâches de surveillance du cessez-le-feu. Stewart n’a pas semblé indiquer que la menace de conflit armé est élevée, bien que le processus politique soit actuellement au point mort. Tous les membres du Conseil ont apparemment exprimé l’importance de nommer prochainement un Envoyé personnel, car celui-ci pourrait contribuer à créer un environnement propice à la coopération entre les parties à un moment où les relations se détériorent.

    Le 21 octobre, les États-Unis, le porte-plume du Sahara occidental, ont diffusé le projet de résolution initial aux membres du Conseil. Les États-Unis ont proposé de proroger le mandat contenu dans la résolution 2494, adoptée le 30 octobre 2019, sans modifications de fond. Cependant, l’Afrique du Sud, avec le soutien d’au moins trois autres membres, a appelé à des négociations. Celles-ci ont eu lieu pratiquement le 22 octobre. L’Afrique du Sud estime que la situation politique stagnante justifiait un libellé plus fort dans la résolution de cette année au lieu d’adopter un texte très similaire à la résolution de l’année dernière. Ils ont apparemment souligné spécifiquement le poste vacant d’Envoyé personnel, l’augmentation des violations par les parties et le renforcement du langage des droits de l’homme comme questions à examiner.

    Plusieurs autres membres ont également estimé qu’il était temps d’inclure un appel plus ferme pour que le Secrétaire général nomme quelqu’un au poste d’Envoyé spécial, étant donné que ce poste est vacant depuis 17 mois. L’année dernière, on a tenté d’introduire un tel libellé dans la résolution 2494. Si la plupart estimaient qu’il était prématuré de le faire l’année dernière, il n’y avait pas cette appréhension cette année. À cet égard, le projet de résolution en bleu comprend un nouveau libellé reflétant la nécessité de nommer un Envoyé personnel dès que possible. En outre, de nombreux membres ont souhaité ajouter un libellé mettant l’accent sur la situation préoccupante sur le terrain, telle qu’elle est décrite dans le récent rapport du Secrétaire général. Les membres ont incorporé un texte appelant toutes les parties à coopérer avec la MINURSO et l’ONU, en particulier à la lumière des préoccupations exprimées par le Représentant spécial au sujet des violations par les parties.

    Après les négociations virtuelles, les États-Unis ont mis un projet de résolution sous silence jusqu’à 13 heures vendredi. Le silence a été rompu par l’Afrique du Sud. Néanmoins, plus tard dans la journée, les États-Unis ont mis le projet de résolution en bleu. Si le projet demande que le poste d’Envoyé spécial soit pourvu le plus tôt possible et donne des exemples de la situation difficile sur le terrain, le texte final ne semble pas répondre aux préoccupations soulevées par l’Afrique du Sud concernant le renforcement du langage des droits de l’homme. En raison de l’annulation des réunions en personne à l’ONU suite à l’annonce lundi d’un groupe de cas de COVID-19 dans la mission d’un membre du Conseil, le projet de résolution sera voté par le biais du processus écrit provisoire utilisé par le Conseil pendant une grande partie de 2020.

    Les négociations de la MINURSO ont été difficiles ces dernières années et le dernier renouvellement unanime du mandat a eu lieu le 28 avril 2017. Depuis lors, les membres élus Bolivie (2017-2018), Éthiopie (2017-2018) et Afrique du Sud (2019-2020) et permanents la Chine et la Russie se sont abstenues sur une ou plusieurs résolutions de la MINURSO. La Russie a déclaré dans le passé qu’elle estimait que la résolution tentait de guider injustement les négociations entre les parties et de modifier les paramètres préalablement convenus, y compris une solution mutuellement acceptable au conflit et l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. Entre-temps, l’Afrique du Sud a estimé que le texte n’était pas équilibré, ne reflétait pas fidèlement les mesures prises par les parties et n’avait pas reconnu la nécessité d’une surveillance des droits de l’homme. Ces positions peuvent être réitérées cette année dans toute explication de vote.

    Source : What’s in blue, 28 oct 2020

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, ONU, MINURSO, Conseil de Sécurité,

  • Lutte antiterroriste : Tensions entre l’Algérie et la France

    Si les relations entre l’Algérie et la France traversaient déjà des turbulences en raison du refus français de rendre les archives de la Guerre d’Algérie et de la période de colonisation, un nouvel élément vient s’ajouter au valse et qui risque de créer des tentions entre Alger et Paris.

    En effet, l’armée algérienne vient d’interpeller dans la région de Tlemcen, Moustapha Derrar, un terroriste récemment libéré au Mali sous pression de la France dans un marchandage basé sur la libération de 200 terroristes et le paiement de plusieurs millions d’euros en guise de rançon en échange de la libération de trois ôtages.

    L’Algérie qui se trouve derrière la résolution onusienne incriminant le paiement de rançons aux groupes terroristes, voit d’un très mauvais oeil l’initiative française. Selon la presse locale, Alger compte poursuivre cette affaire à l’ONU.

    Dans un communiqué publié à cet égard, le ministère algérien de la défense a qualifié l’attitude française de « contraire aux résolutions des Nations Unies incriminant le versement de rançons aux groupes terroristes et qui entrave les efforts visant à combattre le terrorisme ».

    Pour rappel, Derrar a rejoint les groupes terroristes en 2012.

    Tags : Algérie, France, Mali, Sahel, terrorisme, ôtages, rançons,

  • Maroc : Panique au Makhzénistan à cause du silence onusien sur El Guergarate

    Au Maroc, le Mahkhzen et ses acolytes sombrent dans la panique après avoir cru longtemps qu’il était imbattable grâce à ses soutiens. Aujourd’hui, il ne peut rien contre la juste cause du peuple sahraoui qui s’impose.

    En dépit des pressions et du chantage français, la Cour de justice l’Union européenne (Cjue) a été on ne peut plus claire dans son verdict qui établit en toute netteté que le Sahara occidental ne fait pas partie du territoire marocain.

    L’Union africaine et l’ONU ont, dès le début, proclamé, sans ambages, le droit absolu du peuple sahraoui à la liberté et à l’indépendance. Toutes les organisations régionales et internationales sont unanimes sur cette question et rejettent, d’une seule et même voix, toute tutelle marocaine sur ce pays, abusivement envahi au lendemain du retrait l’occupation espagnole en 1975.

    Depuis plus d’une semaine, le représentant du Maroc à l’ONU fait le marathon dans les couloirs de l’organisation supranationale en vue d’arracher une résolution au Conseil de Sécurité qui accuse le Front Polisario d’être derrière le soulèvement populaire qui a fermé la brèche illégale d’El Guergarate. En vain! Le projet de résolution qui est déjà « in blue » n’est pas susceptible d’être réformé. Son texte est définitif et sera voté jeudi ou vendredi. Le Makhzen n’y peut rien.

    Le silence du Conseil de Sécurité sur la question d’El Guergarate révèle que la France n’a pas voulu intervenir en sa faveur. Une attitude mortelle pour un pays qui n’est rien sans le soutien de Paris qui le traite comme « une maîtresse dont on n’est pas particulièrement amoureux mais qu’on doit défendre ».

    Acculé de toutes parts, le maître penseur de la diplomatie du « tcharmil », Nasser Bourita, s’est soudain vu avec les pinceaux entremêlés en train d’utiliser une terminologie sortie du fin fond des cloaques du Makhzen qui cache mal la haine des autorités marocaines envers le courageux peuple qui les a mises à genoux.

    Ces abominables diversions, grossières et stupides, ne feront que ternir davantage l’image du royaume et celle de ses représentants sur la sphère internationale, notamment en Afrique où les véléités expansionnistes marocaines sont très mal vues.

    Pour de nombreux observateurs avisés, cet état d’esprit traduit l’échec cuisant de la politique, belliciste et expansionniste, adoptée par la monarchie au lendemain des indépendances nationales ! Ramant à contre-sens de l’histoire, le Maroc s’est bêtement initié à la colonisation au moment même où le colonialisme était à son dernier soupir !

    Aujourd’hui, le roi et sa cour se rendent à l’amère évidence et réalisent l’ampleur de leur bêtise. Mais il se cache dans la politique de la fuite en avant. Au niveau de la communauté internationale, leur prétendu plan d’autonomie n’a aucune crédibilité ni poids. Leur lobbying onéreux, tout au long de ces quarante dernières années, n’a servi, en définitive, qu’à gaspiller des centaines de millions de dollars qui auraient pu servir à améliorer le quotidien d’una grande majorité de marocains meurtrie par la précarité.

    Les rêveurs de Rabat et leurs malheureux sujets ont longtemps rêvé de la chimère du « Grand Maroc » qui s’est heurté à la volonté des sahraouis de défendre leur droit légitime à être maîtres de leur destin. Le fantasme du roi et ses sponsors s’effiloche. L’heure de vérité approche à grandes enjambées. Le roi est en échec et mat.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, ONU, MINURSO, El Guergarate,

  • Erdogan traite Macron de « meurtrier »

    Le président turc Tayip Erdogan a traité son homologue français de « meurtrier ».

    S’exprimant lors de la réunion du groupe du parti AK, Erdogan a déclaré que « la France et l’Europe en général ne méritent pas les politiques vicieuses, provocantes, laides, haineuses de Macron et celles de son esprit. Nous invitons les Européens prudents à prendre l’initiative contre cette dangereuse tendance pour un avenir radieux pour eux-mêmes et leurs enfants ».

    « Nous demandons à ceux qui essaient d’utiliser les ennemis des musulmans et des Turcs comme une couverture pour couvrir leurs échecs dans leur politique intérieure de retirer leurs mains sales de nos valeurs sacrées », a-t-il affirmé.

    S’adressant toujours au président français, Erdogan lui pose des questions : « N’est-ce pas vous qui avez assassiné des centaines de milliers de personnes au Rwanda, n’avez-vous pas tué des millions d’Algériens, n’êtes-vous pas entré dans tous les pays d’Afrique et tué des gens juste parce qu’il y avait le diamant et l’or? » .

    « Vous êtres un meurtrier. Vous êtes toujours à la recherche des mêmes choses aujourd’hui. Vous allez au Liban, que faites-vous au Liban?. Il y a un désastre au Liban, il est censé s’y diriger. Que s’est-il passé, y avez-vous trouvé ce que vous cherchiez? Vous n’avez pas pu trouver. Pourquoi? Ils vous ont expulsé. Au fur et à mesure qu’ils seront connus, ils seront renvoyés de partout, a-t-il dit. « C’est comme s’ils voulaient relancer les croisades », martèle-t-il.

    Avec Haberler.com

    Tags : Turquie, France, Islam, Macron, Erdogan, caricatures, Samuel Paty, Charlie Hebdo,

  • L’histoire d’un million d’esclaves blancs au Maroc

    C’est l’histoire oubliée du million d’Européens blancs qui ont été arrachés à leurs foyers et emmenés enchaînés sur les grands marchés aux esclaves d’Afrique du Nord pour être vendus au plus offrant. Ignorés par leurs propres gouvernements et contraints de supporter les conditions les plus dures, peu ont vécu pour raconter l’histoire.

    S’appuyant sur le témoignage de première main d’un garçon de cabine de Cornouailles nommé Thomas Pellow, Giles Milton reconstruit de manière vivante un chapitre inquiétant et peu connu de l’histoire. Pellow a été acheté par le sultan tyrannique du Maroc qui a construit un palais de plaisir impérial d’une taille et d’une grandeur énormes entièrement construit par des esclaves chrétiens.

    En tant qu’esclave personnel, il serait témoin de la splendeur barbare de la cour impériale et vivrait la terreur quotidienne d’un régime brutal. Saisissant, impeccablement recherché et brillamment réalisé, WHITE GOLD dévoile un chapitre explosif de l’histoire populaire, raconté avec le rythme et la ferveur de l’un de nos meilleurs historiens.

    Tags : Maroc, esclavage, White Gold, Giles Milton, Thomas Pellow,

  • Chasser la France de l’Afrique reste la seule solution


    Par Ali Muhammad Diallo

    Par principe, tout authentique valet doit à vie reconnaissance à son maître. Se retrouver à Brazzaville pour célébrer un supposé « appel » de Charles de Gaulle, comme gourou-fasciste et fondateur de la loge négrière de la Françafrique est und evoir minimal en matière de vassalité assumée. Que peuvent être aujourd’hui les différents larbins imposés au pouvoir en Afrique par l’Elysée sans l’ordre templier françafricain?

    Indéniablement, ce de Gaulle reste un des théoriciens de l’esclavagisme le plus maléfique et funeste de l’histoire d’asservissement des autres. Et pour cause, sa maçonnerie continue à plomber efficacement sans aucune résistance d’usage et en toute impunité, s’il vous plaît, la souveraineté réelle de plusieurs nations dominées depuis plus de sept décennies successives. Tout semble démontrer dans la pratique qu’elle ne s’éteindra par magie durant les prochaines décades au nom surtout d’interminables intérêts colonialistes de la France.

    La crainte et le poltronnerie du pouvoir français exprimées par la bouche de Jean-Yves Le Drian, sont adressées plus aux populaces de l’ensemble de la Françafrique qu’aux vassaux bien installés et ultraprotégés par leurs soins. En clair, face aux dangers exponentiels pesants sur ses intérêts, l’Elysée se doit renforcer davantage tous les systèmes dictatoriaux sous ses ordres.

    La charge finale leur revient de réprimer avec la brutalité requise, toute dissidence active ou simplement la corrompre. Ce précepte découle des enseignements du chef-esclavagiste Charles De Gaulle qui conseilla que les intérêts coloniaux de sa France ont pour fidèles défenseurs les despotes dévoyés qu’elle installe illégalement au pouvoir.

    Au contraire, la promotion de la liberté, de la démocratie, ainsi que de l’Etat de droit, constituent les pires ennemis à combattre. Nous devons, les uns comme les autres, bien intégrer cette réalité irréfutable : La France ne cessera pas avec facilité son infâme domination, sauf être chassée définitivement de nos patries.

    Elle continue à s’ingérer de manière inacceptable dans les affaires intérieures africaines. Et pour preuve, pas plus loin qu’au début de la semaine, elle affirme s’opposer au nécessaire dialogue inter-malien. Car la guerre, les tyrannies sanguinaires, et le chaos sont le carburant du colonialisme français.

    Le début de la fin des intolérables ingérences et du razzia de l’Afrique françafricaine par le colonialisme français fut enclenché avec la chute d’IBK. Le S.O.S. d’un Jean-Yves Le Drian s’apparente à une prêche inutile dans le désert.

    Face aux grandissimes pressions d’autres puissance, plus puissantes que la France, présentes en Afrique, la Françafrique ne jure mordicus, au-delà de son cynisme et hypocrisie habituels que par le pouvoir à vie dans l’ensemble de ses gouvernorats bananiers.

    Toute foi nouvelle commence par une hérésie (Aron Robert)

    Source : Twitter

    tags : Afrique, France, françafrique, Franc CFA, FCFA, colonialisme, corruption, spoliation, pillage, Charles de Gaulle, Tchad, Mali, Niger, Côte d’Ivoire, RCA, RCD, Congo, Guinée, Sénégal, Burkina Faso,