Année : 2020

  • Le Maroc, derrière une tentative d’attentat terroriste aux Pays Bas

    Encore une fois, le royaume de Mohammed VI se trouve derrière un crime lié au terrorisme. Cette fois-ci, aux Pays Bas, où, selon la presse locale, deux marocains ont été condamnés à 9 et 7 ans de prison pour avoir tenté de faire exploser un commissariat de police à Rotterdam.

    Ahmed B. en Mouad M., tous les deux originaires du Maroc, se trouvent en prison depuis 2018 depuis qu’ils ont échangé des messages suggérant la commission d’un attentat contre le commissariat de De Veranda ainsi qu’une photo dudit poste.

    D’après des sources de la justice, citées par des médias néerlandais, l’arrestation de ces deux individus a permis d’éviter une catastrophe.

    Ahmed B. avait des contacts avec « une soeur » qui voulait utiliser une ceinture explosive. Ils ont consulté des sites appartenant à l’Etat Islamique où se trouvens des explications sur l’utilisation d’un camion pour commettre un attentat terroriste.

    Mouad M. a séjourné en prison à plusieurs reprises après avoir fui d’une institution pour mineurs en France avant de regagner les Pays Bas. En raison de sa violence, il a dû être transféré de la prison de Vught où il était influencé par l’assassin de Theo Van Gogh.

    Tags : Maroc, Pays Bas, Rotterdam, terrorisme, attentat, commissariat, De Veranda, Etat Islamique, ISIS, Daech,

  • Pays Bas : Deux marocains écroués pour tentative d’attaque contre un commissariat de police

    La justice néerlandaise a condamné deux marocains à 9 et 7 ans de prison pour tentative d’attaque terroriste contre un commissariat de police de la ville de Roterdam.

    Selon le site nu.nl qui rapporte la nouvelle, Ahmed B. et Mouad M., tous les deux nés au Maroc, en ont parlé dans un chat et partagé une photo du commissariat.

    « Leur arrestation a évité beaucoup de mal, a déclaré mercredi le procureur de la République devant le tribunal de Rotterdam », indique la même source.

    Les deux inculpés ont été arrêtés en juin 2018 après que des informations aient été interceptées selon lesquelles ils préparaient une attaque avec des armes et des explosifs.

    Ahmed B. aurait eu des contacts avec «une sœur» qui voulait porter une ceinture anti-bombe. Les pages Internet de l’Etat Islamique ont également été visitées où ils ont consulté les instructions pour une attaque avec un camion.

    D’après l’agence ANP, ils sont arrivés aux Pays Bas dans le but de commettre un attentat terroriste et l’un d’eux été influencé en prison par le meurtrier de Theo Van Gogh

    Tags : Maroc, Pays Bas, terrorisme, Rotterdam, commissariat, Etat Islamique, ISIS, Daech,

  • Le Maroc interdit à ses propres sujets

    Pour l’instant pas de visites familiales au Maroc

    PAYS-BAS, MAROC – L’état d’urgence de Corona au Maroc est actuellement prolongé jusqu’au 10 octobre avec possibilité de prolongation. Des villes comme Casablanca et Marrakech sont complètement fermées et vous n’êtes donc pas du tout autorisé à entrer, et de nombreuses autres villes sont fermées aux étrangers et aux non-résidents. Cela dure depuis un certain temps et les Néerlandais d’origine marocaine ne peuvent pas se rendre dans leur pays d’origine depuis longtemps et donc souvent pas chez leurs proches. « Normalement, je vais au Maroc deux mois par an pour rendre visite à ma famille, mais maintenant je ne pouvais pas y aller tout l’été et la question est de savoir quand je pourrai le refaire », a déclaré Wasim.

    Pour de nombreux Néerlandais d’origine marocaine, c’est une mesure ennuyeuse. «Ma grand-mère est également âgée et notre temps ensemble nous est maintenant enlevé», a déclaré Mustapha Mkik. Les citoyens néerlandais munis de passeports néerlandais et marocains ne sont pas autorisés à entrer au Maroc pour le moment. Cela peut rendre encore plus importante la crise identitaire bien connue que connaissent certains jeunes d’une deuxième ou troisième génération aux Pays-Bas. Il n’est pas le bienvenu dans un pays où vous avez un passeport et donc vous devriez en faire partie, malgré la compréhension de la situation, selon Hamza, 22 ans, peut être difficile.

    Non seulement les visites familiales et les vacances annuelles sont désormais impossibles, mais l’inhumation au Maroc est désormais également impossible. « Il y a des dizaines de cercueils à la morgue de Schiphol, parfois pendant trois semaines. Ils ne peuvent pas être transportés dans le pays d’origine du défunt. C’est parce que de nombreux pays ont fermé leurs frontières à cause du virus corona. C’est un problème particulièrement pour les musulmans, car ils doivent enterrer leurs morts dans les 24 heures », a déclaré Hans Heikoop à NOS.

    Source : You News 2, 14 oct 2020

    Tags : Maroc, Pays Bas, bi-nationaux, Islam, morgue, enterrement, visites familiales, MRE, émigrés, marocains,

  • L’ONU inflige un sacré camouflé au Maroc

    Aucun pays du monde n’a voté pour le Maroc pour le membership du Conseil des droits de l’homme, y compris ses alliés de la françafrique.

    Dans une lettre envoyée aux pays membres, dont une copie a été publiée sur le site des Nations Unies, le président de l’Assemblée Générale des Nations Unies, Volkan Bozkir rapporte des résultats du vote réalisé le 9 octobre 2020 pour l’élection des membres du Conseil des droits de l’homme.

    « Ayant obtenu la majorité requise et le plus grand nombre de voix des membres de l’Assemblée générale, les 15 États suivants ont été élus membres du Conseil des droits de l’homme pour un mandat de trois ans prenant effet le 1er janvier 2021: Bolivie (État plurinational du), Chine, Côte d’Ivoire, Cuba, France, Gabon, Malawi, Mexique, Népal, Pakistan, Fédération de Russie, Sénégal, Ukraine, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et Ouzbékistan », dit-il.

    Dans un document joint à la lettre, on y constate que le Maroc n’a récolté que son propre vote, mettant à nu l’image du Makhzen au niveau de la communauté internationale et l’échec retentissant de la diplomatie marocaine dirigée par l’inénarrable Nasser Bourita qui a fait de la corruption et le mensonge son dogme.

    Il y a lieu de se demander pourquoi même les satellites africains de la France lui ont tourné le dos.

    Tags : Maroc, ONU, droits de l’homme, Assemblée Générale, Conseil des droits de l’homme, vote,


  • Le Maroc toujours sans nouvelle de la princesse Lalla Salma

    Au Maroc, l’énigme continue d’entourer la disparition de la princesse Lalla Salma, l’ex-épouse du roi Mohammed VI. Personne n’ose aborder le sujet, la vie privée du souverain marocain faisant partie des lignes rouges établies par la monarchie. Aucun média local ne semble avoir de ses nouvelles et les informations diffusées par les médias officielles du palais n’apportent aucune preuve illustrée sur son sort.

    Ainsi, le sort de Lalla Salma s’ajoute aux questions sacrées du Sahara Occidental, la monarchie et la religion dont le sujet est interdit au public et à la presse.

    Ce qui est sûr c’est que le divorce du couple royal marocain est consommé et la disparition de la princesse Lalla Salma depuis bientôt 3 ans. En effet, la dernière apparition de la désormais ex-épouse du roi Mohammed VI remonte au mois de décembre 2017.

    Selon le site Doingbuzz, le divorce du roi du Maroc « serait en grande partie du fait que le roi Mohammed VI soit un homosexuel ». En effet, dans une dépêche publiée mardi sous le titre de « L’homosexualité du roi du Maroc lui coûte son mariage », ce média rapporte que « certains sites marocains avaient rappelé que le Roi avait encore derrière lui un passé gay qui le poursuit ».

    Tags : Maroc, roi du Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, princesse Lalla Salma, divorce, disparition, homosexualité, gay,


  • Algérie : « En FRAC» dans le texte

    L’imprévisible ministre du commerce, Kamel Rezig, continue d’alimenter la chronique du temps qui…décoiffe !

    S’offusquant que la datte algérienne, soit exportée en vrac vers l’étranger, pour être ensuite détournée de son origine( algérienne,) et estampillée » made in » le pays qui la met en boite.

    Fini le « FRAC », a dit le ministre du commerce ,qui promet de fermer Eddoumine sur cette pratique .

    La séquence fait un buzz retentissant. On se serait presque cru revenir au temps de Kaid Ahmed , responsable du parti FLN du temps du président Boumedienne.

    À la différence que Kaid Ahmed , faisait le pitre exprès, et Kamel Rezig ,sans le vouloir.

    Après la mafia du lait , nous voici dans le FRAC d’une datte malmenée.

    Et l’extravagant ministre du commerce entend bien réparer cette ignominie, faite dans le dos de notre « or sucré » : la datte algérienne et son nec plus ultra, la « Deglet Nour ».

    Frac ,dit le dictionnaire, est un habit de cérémonie noir et à basque ou en queue de pie.

    Il est aussi l’ habit des prestidigitateurs et des illusionnistes. Là ,on n’est pas loin, car il s’agit d’habit, de packaging. Ce qui nous rapproche du frac de la datte et de son illusionniste , qui lui, tient à habiller la datte algérienne avant qu’elle ne quitte le sol algérien. La reine des dattes, ne s’offrira plus nue, aux faussaires.

    Aujourd’hui Rezig s’en prenant au vrac , hier le défunt El Hadi Khediri parlant à l’avion , avant lui , Kaid Ahmed nous racontait qu’on était au bord du précipice et qu’heureusement nous avons fait un pas en avant…Les ministres de l’Algérie indépendante, ont toujours versé dans la pitrerie, des fois, à dessein, d’autres fois, malgré eux.

    A qui la faute ? La faute à cette langue de Molière , qui, mélangée au zèle que donne le koursi , fait virevolter la bourde dans la bouche de nos hommes politiques .

    C’est quoi un ministre chez nous ? C’est quelqu’un qui un jour s’est trompé d’accent, en confondant phonétique et orthographe ? ? Un hédoniste répétant son discours devant sa psyché, pour ensuite s’embrouiller jusqu’au charabia ? Un distrait, se fichant du verbe juste, et se prenant le micro dans la tronche ?

    Un ministre, chez nous, c’est tout simplement quelqu’un, qui un jour, s’est trompé de job. Et qui, dans le cas du ministre du commerce, endosse un frac qui éclate aux coutures.

    La Nation, 13 oct 2020

    Tags : Algérie,Kamel Rezig, FLN, FRAC,

  • Algérie : Le nid des excroissances

    par Abdou BENABBOU


    Pour se défendre face à la justice, l’ancien ministre des Transports Amar Ghoul n’en démord pas et reste figé dans une logique dont malheureusement il n’a pas le monopole. Droit dans ses bottes, il soutient qu’il se devait de suivre les instructions verbales de l’ex-président de la République. Il confirme sans se rendre compte de l’énormité d’un axe immuable d’une gouvernance rendant le verbe présidentiel un axiome rigide au-dessus de n’importe laquelle des considérations légales. Il ne pouvait mieux démontrer comment était compris le sens d’une charge ministérielle et ce pourquoi un ministre était désigné.

    C’est lui qui a ordonné le maquillage d’un tronçon d’autoroute non encore totalement réalisé, parce qu’il redoutait qu’il ne soit pas à l’heure de l’inauguration présidentielle pour laquelle il s’était engagé. On sait que la formule avait des petits et peinturlurer les façades des immeubles en ruine avant le passage des limousines était un sport incontournable pour ceux qui ménageaient leurs carrières. Tout était su mais on laissait faire, l’essentiel était que les égos soient saufs.

    Tous les hauts responsables aujourd’hui jugés ne sont pas en reste et tous ont pour se défiler étalé ce moyen de défense pour tenter de faire comprendre aux juges que l’institution judiciaire subitement en effervescence se trompait de pays et que les lois algériennes avaient été promulguées pour servir d’ornement factice et valoir bonne mine face à tout le monde.

    Cette gouvernance informelle et permissive appliquée au grand jour a fait le nid de multiples excroissances qui en s’amplifiant se sont transformées en immense gangrène qui a déboussolé l’ensemble du pays.

    Philosophie d’une gestion, le passe-droit devenait droit et sacerdoce auxquels les hauts commis se prêtaient avec allégresse sans lesquels une grande responsabilité n’avait aucun sens. Pourquoi dès lors s’en priver lorsqu’un président de la République lui-même, pour le peu qu’on sache, s’arroge l’infantile privilège d’intervenir au bénéfice d’une connaissance pour l’octroi d’un terrain ou d’un appartement et va jusqu’à distribuer des billets d’avion.

    Le Quotidien d’Oran, 15 oct 2020

    Tags : Algérie, Amar Ghoul, cirruption, procès,

  • Maroc : L’enterrement du Glaoui, Pacha de Marrakech

    23 JANVIER 1956, HADJ THAMI EL GLAOUI MEURT

    Photographie extraite d’un reportage de Roger BEAU, photographe chez Kynel et témoignage personnel d’André HARDY, Commandeur du Ouissam Alaouite, Grand Officier du Nicham Iftikhar, tiré de ses Mémoires de chef des contrôleurs civils de la Région de Marrakech.

    Cette photographie envoyée par Roger Beau est totalement inédite, elle n’a pas paru dans la presse de l’époque. Les services d’ordre de la Police, de l’Istiqlal et de l’Armée suivent le même but: écarter les agitateurs possibles.

    LA FIN D’UN « GRAND SEIGNEUR »

    « Accompagné de ma femme, je m’étais rendu une dernière fois à son chevet, peu de jours avant sa mort, qu’il attendait avec sérénité. Ce n’est pas sans émotion que j’avais tenu, une dernière fois sa longue main brune et décharnée, regardé en face le long visage ridé de cet ami loyal, qu’illuminaient les yeux intelligents et doux.

    Il avait choisi pour lieu de sa dernière demeure la minuscule Zaouia de Sidi ben Sliman (l’un des 7 saints de Marrakech: le Soufi), en pleine médina. De son palais à son tombeau il y avait deux kilomètres de ruelles, trajet difficile pour un cortège pompeux, espace exigu pour les honneurs militaires, dus à un Grand officier de la Légion d’Honneur. Et pourtant, ces obsèques malcommodes et désordonnées furent comme une apothéose.

    Après les prières, dites dans le palais de la Stiniya, le corps enveloppé dans un linceul de moire noire fut emporté à bras sur un brancard, cahotant au-dessus des têtes d’une foule immense. Dans cette multitude, pressés comme les grains de blé dans un boisseau, se coudoyaient Français et Marocains, notables et gens du commun, caïds et militants de l’Istiqlal, hommes et femmes, uniformes, vestons et jellabas. Le service d’ordre de l’Istiqlal collaborait vigoureusement avec la police pour canaliser cette marée en criant : « de l’ordre : de l’ordre », et je crois bien que l’ ‘émotion étreignait aussi bien ceux que le Pacha avait favorisés de ses largesses que ceux contre qui il avait si longtemps et si durement sévi, car tous étaient conscie,ts de la noblesse et de la grandeur du disparu. C’était vraiment, avec lui, une époque qui s’achevait et, en cette minute aucun ne pensait plus au risque qu’il pouvait courir en étant mêlé à cette foule, chacun observait une trêve tacite.

    Au seul endroit du parcours qui fut un peu moins étroit, le cortège marqua une pause, les honneurs militaires furent rendus, le Résident Général lut son discours ainsi, que le représentant du Sultan, qui était l’ancien Caïd Lahcen Al-Youssi, devenu Ministre de l’Intérieur. Puis la marche cahotante reprit jusqu’au mausolée, où le corps fut remis aux fossoyeurs, et il ne resta plus aux assistants qu’à s’ext raire comme ils purent de ce tourbillon humain… »

    UN TOURNANT DE L’HISTOIRE

    « Après la mort du Pacha s’ouvrait une nouvelle période dans l’histoire de Marrakech et, peut-on même dire, dans l’histoire du Maroc. C’est le 3 Mars que ce pays obtint de Monsieur Pinay une indépendance dont personne ne doutait plus depuis le retour triomphal du Roi Mohamed V, en novembre 1955. »

    « Les fils du Glaoui ne furent d’abord nullement inquiétés et reçurent à la Stiniya de nombreuses visites de condoléances. C’est à cette seule occasion que je les vis tous rassemblés, le 1er février 1956. L’un d’eux Abdallah, le « romancier » devait mourir le 4 juin des suites d’une opération. »

    Le territoire marocain était organisé en une certain nombre de Provinces, confiées à des Gouverneurs ( en arabe : âmal, pluriel : oumal) calquées sur l’organisation régionale antérieure. C’est ainsi que la ville de Marrakech formait une province et le territoire en formait une autre…. A qui reviendrait les deux commandements, à la fois désirés et redoutés ! Le Roi et son « Conseil du Trône » hésitèrent longtemps. Le général Bazillon et moi-même avions eu l’occasion d’en discuter longuement avec le nouveau Ministre de l’Intérieur, Lahcen Al-Youssi, après les obsèques du Pacha, où il représentait son maître. C’était un berbère, ancien caïd de Sefrou, épuré en 1953, ne parlant pas le français, mais astucieux et apparemment d’esprit assez large. D’ailleurs, en général, le style adopté par les nouveaux maîtres du Maroc, fussent-ils des terroristes de la veille, était celui d’un triomphe modeste et modéré, oublieux du passé et tourné vers l’avenir, avec la conscience qu’ils avaient encore besoin de nous pour le construire. Chez beaucoup, cette attitude était sincère et plutôt sympathique, mais ils ne purent malheureusement s’y tenir… ou se maintenir. Finalement furent désignés pour la ville de Marrakech, le fqih fassi Mehdi Sakkali, et pour la Province Moulay Hafid el Alaoui, cousin du Sultan et lieutenant-colonel de l’armée française. »

    UN FASSI GOUVERNEUR DE MARRAKECH

    « Le choix de Mehdi Sakkali n’était pas bon. Comme Fassi, déjà, il ne pouvait qu’être mal vu des Marrakchis. En outre, bien que vêtu à l’européenne, à l’exception du tarbouch dont il était coiffé, c’était un musulman fanatique à tendance wahhabite, totalement dépourvu de bon sens. Son premier geste fut de faire de la Jamâ el Fna un désert, car il était horifié par le groupement de bateleurs, charmeurs de serpents, danseurs, etc… qui de tout temps a fait la célébrité de cette place. Il acheva ainsi de ruiner le commerce de Marrakech, déjà bien malade, et de faire fuir les touristes. Il devait faire pire par la suite. Moulay Hafid, par contre, avait l’étoffe d’un bon gouverneur. … »

    Le livre d’André Hardy, est sur le point d’être épuisé. Son tirage initial fut très faible. Si vous le trouvez neuf ou d’occasion n’hésitez pas à l’acheter car vous y lirez le témoignage d’une des personnes les mieux informées. Il contient beaucoup de faits méconnus sur Marrakech et ses habitants de 1951 à 1956. Même ceux qui vivaient à Marrakech à cette époque ignorent de nombreux événements qui s’y sont produits.

    Source : Mangin de Marrakech

    Tags : Maroc, Pacha Glaoui, enterrement, André Hardy,

  • Algérie : De lourdes peines prononcées dans le procès de Mme Maya

    Nachinache Zoulikha-Chafika, dite « Mme Maya », jugée par le tribunal de Chéraga pour des affaires de corruption, a été condamnée mercredi à 12 ans de prison ferme, peine assortie d’une amende de 6 millions de dinars et de la saisie de ses biens.

    Ses deux filles, Imène et Farah, ont été condamnées chacune à 5 ans de prison ferme avec une amende de 3 millions de dinars et la saisie des biens. Impliqués dans cette affaire, l’ancien wali de Chlef, Mohamed Ghazi, a été condamné à 10 ans de prison ferme avec une amende d’un million de dinars, et son fils Chafie à 2 ans de prison ferme et une amende de 500.000 DA. Jugés aussi pour cette affaire, l’ancien wali d’Oran, Abdelghani Zaâlane, et l’ancien Directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel ont été condamnés, tous les deux, à 10 ans de prison ferme avec une amende d’un million de dinars chacun. Les deux investisseurs et entrepreneurs,

    Belaïd Abdelghani et Ben Aïcha Miloud ont été condamnés respectivement à 7 et 10 ans de prison ferme avec une amende d’un million de dinars chacun. L’ancien député à la retraite, Omar Yahiaoui (en fuite à l’étranger), a été condamné à 10 ans de prison ferme avec une amende d’un million de dinars, la saisie des biens et le lancement d’un mandat d’arrêt international à son encontre. Mme Maya et ses deux filles doivent, selon le verdict, verser 600 millions de dianrs de dédommagement au Trésor public. La défense a décidé de faire appel du jugement.

    Le Midi Libre, 15 oct 2020

  • Algérie : Le FFS, le squat de son siège et l’ambassadeur du Portugal !

    Qu’est-ce qui pourrait bien avoir un haut représentant diplomatique étranger en Algérie avec une affaire interne à un parti politique national ? D’aucuns penseront que rien, et pourtant … Si en effet les usages diplomatiques s’y interdisent toute immixtion, l’ambassadeur du Portugal à Alger, se retrouve, sans le vouloir, au centre d’une affaire propre à un parti algérien. Il s’agit de son excellence Luiz de Albuquerque Veloso semble être pris en sandwich, entre deux parties belligérantes au sein du Front des forces socialistes.

    C’est ce que le parti a révélé, hier, dans un communiqué diffusé sur son site web. Tout a commencé lundi dernier, lorsque – comme il est courant chez des ambassadeurs de se rendre chez des partis pour échanger autour des relations bilatérales- le représentant diplomatique du Portugal s’est rendu au siège national du FFS.

    Sans le savoir, il a été reçu par les responsables de l’un des belligérants (Belkacem Benameur, qui se réclame toujours de la direction du parti) accusé par son rival, Youcef Aouchiche (Premier secrétaire du parti) d’avoir squatté les locaux du parti à Alger. Et comme pour tenir informé l’ambassadeur de ce différent, une délégation du FFS a été reçue, hier, par l’ambassadeur du Portugal en Algérie.

    Selon un communiqué, «Cette rencontre, à la demande de l’Ambassadeur, faisait suite à sa visite le 12/10/2020 au siège du FFS, illégalement occupé. Les deux parties, ont évoqué la situation politique en Algérie, les sujets liés aux relations bilatérales ainsi que la situation régionale et internationale. »

    Le Courrier d’Algérie, 15 oct 2020

    Tags : Algérie, FFS, Belkacem Benameur. Youcef Aouchiche,