Année : 2020
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Maroc : Un Wikileaks qui met Rabat dans l’embarras
Un Wikileaks marocain qui met Rabat dans l’embarrasPar Yacine Babouche, TSA, 1/12/2014.Le Maroc connait depuis octobre dernier une affaire de fuites de documents confidentiels sur internet, révèle le journaliste espagnol Ignacio Cembrero (El Mundo) dans un article publié, ce lundi 2 décembre, par le site du magazine marocain Telquel. En effet, un compte anonyme sur Twitter œuvre à révéler des centaines d’informations secrètes sur la diplomatie marocaine.Parmi les documents révélés on retrouve « des centaines de documents de la diplomatie marocaine et aussi des courriels où apparaissent des think-tanks, des sociétés de relations publiques, des journalistes, marocains et étrangers, et des collaborateurs de la DGED, les services secrets tournés vers l’extérieur », précise l’article. Certains documents datent de 2008 mais la plupart sont récents. Les plus récents datent même d’octobre 2014.Les éléments « pro-Polisario » mis en causeMalgré l’importance de ce « Wikileaks » à l’échelle du Maroc, ce scandale a étrangement eu extrêmement peu de traction au sein des médias marocains et internationaux, note Telquel. Un black-out total s’est opéré au Maroc au sujet des informations révélées. Les déclarations officielles marocaines ont été extrêmement rares, seule la ministre marocaine déléguée aux Affaires étrangères a accusé des « éléments pro-Polisario » d’agir avec l’appui de l’Algérie, ajoute la même source. Plus surprenant, l’authenticité des informations publiées n’a jamais été démentie.Tags : Maroc, Sahara Occidental, hacker, chris coleman, marocleaks, wikileaks marocain, -
Belgique : l’article sur Lalla Salma fait des ravages
Qui a dit la princesse Lalla Salma n’était pas populaire au Maroc? Les statistiques de l’article de la DH ont prouvé le contraire. Les nouvelles de la princesse fantôme sont très convoitées par les internautes marocains et étrangers.
En effet, le premier jour de la publication de l’article » Où est passée l’épouse du roi du Maroc? Les marocains s’inquiètent » au sujet de la disparition de la princesse Lalla Salma, est resté en tête de tous les articles de la Dernière Heure!.
Le deuxième jour, il faisait déjà une tâche d’huile. Il était en tête de tous les articles de la presse francophone belge.
Pour la communauté marocaine en Belgique, l’ancienne première dame du Maroc risque de connaître le même sort que Lady Diana !
Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, Lady Di,
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Tunisie : Les victimes « des émeutes du pain » exigent l’activation de la « justice transitionnelle »
Lors d’une manifestation organisée dans la capitale pour commémorer les événements de 1984, au cours desquels des dizaines de personnes ont été tuées après des manifestations contre l’augmentation de 100% des prix du pain.
AA – Tunis – Chaima Manaï
Des dizaines de victimes tunisiennes « des émeutes du pain » ont appelé les autorités de leur pays à activer le processus de la justice transitionnelle, à rendre hommage à tous ceux qui ont été abattus par l’armée et la police, et à indemniser les familles de ceux qui ont été tués ou réprimés par ce soulèvement populaire.
En marge d’une manifestation organisée par la Commission nationale des victimes de la tyrannie (indépendante), vendredi matin, devant le Théâtre municipal de Tunis, en commémoration « des émeutes du pain » de 1984.
En effet, le 3 janvier 1984 des manifestations massives avaient secoué toutes les régions du pays pour protester contre la décision du gouvernement d’augmenter le prix du pain et des dérivés des céréales de plus de 100%.
À l’époque, les autorités avaient riposté avec des balles réelles, entraînant la mort de dizaines de manifestants avant que l’ancien président Habib Bourguiba (au pouvoir de 1956 à 1987) n’annonce l’annulation des augmentations.
Pour le porte parole de la Commission nationale des victimes de la tyrannie, Abdelhamid Troudi, « l’État, avec ses gouvernements successifs, n’a pas appliqué la loi, ainsi, la manifestation tenue, vendredi, vise à rappeler aux Tunisiens les souffrances des émeutes du pain ».
« Aujourd’hui, nous exigeons l’activation du processus de la justice transitionnelle, dont le plus important est le retour des droits de ceux qui les détiennent conformément au décret général d’amnistie législative », a-t-il soutenu.
Dans ce contexte, Troudi n’a pas exclut la possibilité de « tenir un sit-in ouvert devant l’Assemblée des représentants du peuple pour faire pression sur le Parlement et le prochain gouvernement ».
Les participants à la manifestation tenue au centre de Tunis ont brandit des pancartes où c’est écrit « les émeutes du pain, un crime d’État par excellence » et « une cause nationale prouve que la volonté du peuple est indomptable ».
De son côté, Mehrez Chargui, l’une des victimes «des émeutes du pain», a expliqué à Anadolu qu’il s’agit bien d’un crime d’État. « Nous avons été jugés injustement avec des peines allant de 5 ans jusqu’à la mort ».
Anadolou
Tags : Tunisie, justice transitionnelle, émeutes du pain,
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Algérie : Un exécutif à 39 membres, dont 7 ministres délégués et 4 secrétaires d’Etat
Le nouveau gouvernement, nommé jeudi par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et dirigé par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, compte 39 membres, dont 7 ministres délégués et 4 secrétaires d’Etat.
Le nouveau exécutif est marqué par la création d’un nouveau département ministériel, à savoir celui de la Micro-entrepise, des Startup et de l’économie de la connaissance, confié à M. Yassine Djeridene.
La création de ce nouveau ministère traduit les engagements pris par le président Tebboune lors de sa campagne électorale d’ouvrir de grands chantiers, notamment dans le secteur économique.
Le nouveau gouvernement se distingue aussi par le retour du ministère de la Pêche et des Produits halieutiques supprimé dans les précédents gouvernements.
Ce portefeuille est attribué à M. Sid Ahmed Ferroukhi qui enregistre son retour au gouvernement.
Le nouvel exécutif conduit par M. Abdelaziz Djerad compte également sept nouveaux ministères délégués attribués à Aïssa Bekkai, chargé du commerce extérieur, à Abderrahmane Lotfi Djamel Benbahmad, chargé de l’industrie pharmaceutique et à Foued Chehat, chargé désormais de l’agriculture saharienne et des montagnes.
M. Bachir Messaitfa, qui enregistre également son retour dans le gouvernement, est nommé ministre délégué en charge des statistiques et de la prospective.
Les trois autres ministères délégués ont été confiés à Hamza Al Sid Cheikh, chargé de l’environnement saharien, Nassim Diafat, chargé des incubateurs et à Yacine Oualid, chargé des startup.
Les quatre postes de Secrétaire d’Etat du gouvernement Djerad ont été confiés quant à eux à Rachid Bladehane, chargé de la communauté nationale et des compétences à l’étranger, à Bachir Youcef Sehairi, chargé de l’Industrie cinématographique, à Salim Dada, chargé de la production culturelle et à l’ex-champion olympique, Nouredine Morceli auquel on a confié la responsabilité du sport d’élite.
Le nouveau gouvernement dirigé par M. Abdelaziz Djerad compte au total 39 départements ministériels dont cinq ont été confiés à des femmes.
Le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels a été confié, en effet, à Mme Hoyam Benfriha qui succède à M. Moussa Dada, alors que celui de la Culture a été attribué à Mme Malika Bendouda.
Mme Kaoutar Krikou a hérité, quant à elle, de celui de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme.
Deux autres femmes ont enregistré leur entrée au gouvernement.
Il s’agit de Mme Besma Azouar, nommée ministre des Relations avec le Parlement et de Mme Nassira Benharrats qui succède à Fatma Zohra Zerouati au ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables.
Le nouveau gouvernement est marqué aussi par le maintien de plusieurs ministres à leurs postes, et le retour d’anciens ministres à des postes qu’ils avaient occupés par le passé.
MM. Sabri Boukadoum, Belkacem Zeghmati, Mohamed Arkab, Tayeb Zitouni, Youcef Belmehdi, Cherif Omari et Kamal Beldjoud ont conservé leurs postes, respectivement, de ministre des Affaires étrangères, de la Justice, de l’Energie, des Moudjahidine, des Affaires religieuses, de l’Agriculture et de l’Intérieur.
Quatre autres ministres ont retrouvé des postes qu’ils avaient déjà occupé par le passé.
Il s’agit de Abderahmane Raouya qui retrouve ainsi celui des Finances, de Farouk Chiali au Travaux publics, Sid Ahmed Ferroukhi au ministère de la Pêche, et de Hassane Mermouri qui retrouve le portefeuille du Tourisme.
Plusieurs nouveaux ministres ont enregistré leur entrée au gouvernement à l’image de Mohamed Ouadjaout, nommé ministre de l’Education nationale, de Chems-Eddine Chitour, chargé de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de Ferhat Ait Ali Braham, chargé de l’Industrie et des Mines ou encore de Brahim Boumzar, nommé ministre de la Poste et des télécommunications.
Tags : Algérie, Abdelaziz Djerad, gouvernement, Hirak, Abdelamjid tebboune,
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Algérie : Plusieurs détenus politiques et d’opinion libérés ce mercredi
Plusieurs détenus politiques et d’opinion ont été libérés ce mercredi et les autres suivront, peut être, dans les heures prochaines. Sur les réseaux sociaux, les algériens ne cessent de souligner que leur mise sous mandat de dépôt était arbitraire et que leur libération n’est pas un service rendu.
Hormis le Moudjahid Lakhdar Bouregaa, une dizaine de détenus d’opinion écroués à la prison d’El Harrach ont été remis en liberté ce mercredi. Le général à la retraite Hocine Benhadid, qui a subis trois interventions chirurgicales depuis son emprisonnement le 12 mai dernier.
Des détenus d’opinion ont également été libérés à Oued Souf, Tlemcen, Annaba et à Oran ou Le bédéiste Abdelhamid Amine alias Nime, qui avait été arrêté pour des desseins traitant de la situation politique a lui aussi été relâché.
Algérie Focus, 2 jan 2020
Tags : Algérie, Hirak, Lakhdar Bouregaa,
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Le Maroc, un refuge pour les voleurs
Affaire des 9000 milliards détournés vers l’Espagne : les mis en cause s’enfuient au MarocDans ce sens, nos sources font savoir que certains cadres des entreprises algériennes habitant dans la wilaya d’Oran se seraient enfuit vers le Maroc alors qu’ils étaient mis sous contrôle judiciaire. Ils seraient au nombre de six.A noter que la chambre d’accusation près le tribunal d’Alger avait émis un mandat d’arrêt contre plus de quarante personnes accusés dans la même affaire après à une plainte déposée par la direction des douanes algériennes contre une longue liste de personnalités suite à une correspondance des autorités espagnoles pour une enquête sur l’origine de ces fonds colossaux que ces derniers versaient dans des banques espagnoles.Par ailleurs, l’enquête sécuritaire et judiciaire a abouti à la définition du montant détourné vers l’Espagne et qui est estimé à 900 millions d’Euros, soit plus de 9.000 milliards de centimes, durant les trois dernières années. -
«Le Maroc est en bonne voie pour devenir le pestiféré de la région» (responsable algérien)
Un responsable algérien qui a requis l’anonymat a qualifié, dans une déclaration à Algeriepatriotique, les accusations du ministre marocain des Affaires étrangères, Salah-Eddine Mezouar, de «puériles, gratuites et dénuées de tout fondement». Il a dénoncé «ce réflexe pavlovien qui consiste à toujours pointer un doigt accusateur vers l’Algérie». La réaction de Rabat «illustre le désarroi et la fuite en avant d’une diplomatie qui doute de sa prétendue cause nationale devant l’ampleur du scandale Coleman» (divulgations de documents secrets marocains compromettants, ndlr), a-t-il poursuivi.D’après notre interlocuteur, les révélations faites sur les réseaux sociaux ont «le mérite de mettre en lumière une vaste entreprise de corruption au sein des organisations internationales et un recours honteux à certains lobbies». Le rapprochement avéré entre le Makhzen et les sionistes «en dit long sur la sincérité et l’engagement de ceux qui prétendent défendre la cause palestinienne à la tête du comité El-Qods», a encore souligné notre source.Les tentatives du Maroc de discréditer l’Algérie ne sont qu’un coup d’épée dans l’eau et risquent de se retourner contre leurs initiateurs, laisse entendre ce responsable algérien. «Ce pays qui a des problèmes avec tous ses voisins, l’Espagne, la France, l’Algérie et la Mauritanie, devrait prendre enfin conscience que l’essence expansionniste de sa politique va finir par en faire un pestiféré au niveau de la région», avertit notre source.Tags : Maroc, Algérie, Makhzen, lobby, Chris Coleman, -
Le Maroc finance indirectement AQMI dans le but d’incriminer l’Algérie et le Polisario (ancien officier des renseignements marocains)
L’ancien officier des services de renseignements marocains, la DST, Hicham Bouchti, a confirmé l’implication du roi du Maroc Mohammed VI dans le trafic de drogue et les liens des services secrets marocains avec les mouvements terroristes dans la région, tel AQMI et le MUJAO.Dans une interview accordée au journal algérien Echourouk, Bouchti a déclaré que “le roi est devenu riche grâce au trafic de cannabis. Il ne faut pas être très intelligent pour savoir que l’une des sources d’enrichissement de la monarchie marocains est le trafic international de drogue”.“Le Maroc finance indirectement Al-Qaïda au Maghreb islamique pour qu’elle puisse continuer reprendre son activité dans la région afin de tuer deux oiseaux d’un seul coup : accuser l’Algérie d’être un foyer du terrorisme et collera au Front Polisario l’étiquette d’organisation terroriste”, a-t-il ajouté.Dans le but de vendre aux puissances occidentales le rôle de “gendarme de la région et attirer leur argent au nom de la lutte anti-terroriste, la monarchie n’a pas hésité à réprimer, à torturer des citoyens marocains innocents pour les présenter comme des terroristes, a affirmé Bouchti.Tags : Maroc, Algérie, Hicham Bouchti, drogues, cannabis, haschich, -
Algérie – 2019
L’année qui se termine aujourd’hui aura été une année particulière dans l’histoire du pays. Les Algériens sont sortis en masse dans la rue pour exprimer leur volonté de changement. Une expression populaire qui a suscité l’admiration à travers le monde de par son caractère pacifique.
Les événements qui ont marqué l’année 2019 auront été un concentré de faits qui, généralement, s’étalent sur une décennie. Une succession d’événements qui auront dérouté le plus avisé des observateurs. La succession de Bouteflika aura finalement ouvert une voie périlleuse qui continue à secouer l’Algérie, la fragilisant davantage dans un environnement géopolitique incertain.
2019 restera pour l’Histoire une année difficile, harassante, mais, en même temps, exaltante tant elle aura offert un espoir, inlassablement renouvelé, d’ouverture et de renouveau. Comme si les Algériens ont désormais décidé de prendre leur destin en main et de ne plus s’en laisser compter.
2019 restera probablement comme un marqueur de l’histoire politique algérienne. Comme 1988. Ces années, durant lesquelles le peuple a décidé de dire son mot à propos de son avenir.
2019 signera à jamais la chronique historique et politique de l’Algérie. Une année que les livres d’histoire retiendront sans nul doute. La démission de l’ancien Président face à la revendication populaire, le scrutin présidentiel dans des conditions tendues, l’élection de Tebboune nouveau Président de la République, la disparition de Gaïd Salah, l’emprisonnement de personnages importants, à l’image de Toufik, Saïd, Sellal et Ouyahia, auront ébahi les Algériens, en quête d’une vie meilleure. Ces derniers auront mérité largement les meilleures distinctions annuelles concernant ce Hirak, formidable mouvement politique révolutionnaire.
Les manifestants, qui battent le pavé chaque vendredi, en semblent convaincus, 2020, l’année qui débute, sera probablement celle du renouveau. Celle du début de la construction de l’Algérie nouvelle à laquelle continuent, inlassablement, de rêver les Algériens.
Reporters.dz, 31 déc 2019
Tags : Algérie, Hirak, 2019, 2020,
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Iran: Washington a franchi la ligne rouge et recevra une réponse ferme
Le porte-parole du gouvernement iranien, Ali Rabei, a déclaré que Soleimani est un symbole de la force de son pays qui revendique son droit à le venger.
AA / Ankara / Ahmet Dursun
Le porte-parole du gouvernement iranien, Ali Rabei, a déclaré, vendredi à la télévision d’État, au sujet du meurtre du commandant de la « Force al-Quds » des Gardiens de la révolution, Qassem Soleimani, lors d’un raid américain, que les États-Unis avaient franchi la ligne rouge et qu’ils recevraient bientôt une réponse ferme.
Rabiei a ajouté que Soleimani est un symbole de la force de son pays qui revendique son droit à le venger pour protéger sa dignité et se défendre.
Il a souligné que les États-Unis, en ciblant la sécurité nationale de l’Iran, recevront une dure leçon dont Trump et tous les présidents américains se souviendront.
Après les prières du vendredi, de nombreuses villes iraniennes ont été le théâtre de manifestations condamnant l’assassinat de Soleimani, lors d’un bombardement américain sur la route de l’aéroport de Bagdad.
Les manifestants ont scandé des slogans contre les États-Unis et Israël.
Le département américain de la Défense a confirmé, vendredi, la « neutralisation » de Soleimani à Bagdad, sur ordre du président Donald Trump.
Le communiqué du Pentagone a accusé Soleimani de planifier des attaques contre des diplomates et des employés américains en Irak et dans la région.
La frappe américaine visait à « dissuader les futurs plans d’attaque iraniens», selon le communiqué du Pentagone, qui a promis que les États-Unis « continueront de prendre toutes les mesures pour protéger leurs citoyens et leurs intérêts dans le monde ». (Anadolou)
Tags : Iran, Etats-Unis, Donald Trump,