Année : 2020

  • Renaissance et révolution intellectuelle en Algérie

    Nous vivons un moment crucial de notre révolution pacifique du 22 Février 2019 que nous allons, bientôt, fêter son premier anniversaire, la lutte politique pacifique d’un peuple qui a décidé de prendre son destin en main. Cependant, c’est pendant ce moment décisif que nous devons réinventer d’autres moyens de lutte pacifique mais aussi réfléchir à poser les jalons d’une révolution intellectuelle et amorcer un processus pour la renaissance de la nation algérienne et donner naissance à une nouvelle forme d’organisation pour consacrer le droit de tout un peuple de construire son pays, édifier un Etat de droit, démocratique et social tel que souhaité par nos valeureux martyrs et consacré dans l’appel du 1ier Novembre 1954.

    De la dépravation politique, de l’accumulation des conditions socioculturelles misérables, des injustices et des crimes multidimensionnels sont infligés au peuple algérien. une conscience collective de tout un peuple est née, et pourtant, endormi des décades durant. Cependant, une maturité politique s’est imposée et elle déjoue toutes les manœuvres d’un régime qui essaie, vaille que aille, de se régénérer.

    De la non violence érigée comme mode de lutte pacifique et le Boutisme pour marquer le caractère courageux et héroïque des algériens de mener le combat jusqu’au bout, conjugués aux nombreuses expériences vécues et payées chèrement pas les algériens, font de nous un peuple à la recherche de la liberté.

    Révolution intellectuelle et la naissance d’une civilisation algérienne devra faire objet des réflexions et des débats politiques : un sens à donner à notre révolution pour ne pas tomber dans l’émotion des foules. Les tenants du pouvoir réel en Algérie, l’Etat major, et les hommes politiques doivent en assumer toutes leurs responsabilités d’inventer les voies et moyens pacifiques pour assurer, non pas seulement une transition paisible, sereine et sans violence, mais aussi accompagner le peuple algérien dans la construction de sa civilisation.

    Le processus de la construction d’un Etat fort, d’une nation et d’une civilisation nécessite de la réflexion, du travail intellectuel, des sacrifices des hommes et des femmes épris de valeurs universels de justice et de liberté, ce qui font d’eux les pères fondateurs de leurs nations. Les conditions sine et qua none pour la réussite de ce dit passage sont, à mon amble sens, comme suit :

    _ Réhabiliter le politique : encourager les citoyens à s’impliquer politiquement dans la construction de leur pays, et leur inculquer les vraies valeurs humaines d’honnêteté, « l’honnêteté est la meilleure des politique » qui prendra place de l’idée qui est, malheureusement, véhiculée et répandue « la politique est l’art du mensonge ».

    _ Réhabiliter le politique dans nos partis politiques, donnons la chance aux jeunes de s’émanciper politiquement, et se fixer des défis majeurs, asseoir une vraie stratégie de préparation de la relève, l’élite de demain, avec de la formation et exiger un niveau intellectuel pour avoir accès aux postes de responsabilités, surtout pour la députation et les sénatoriales dont nous en avons connu des députés et des sénateurs qui ne peuvent discourir, malheureusement, ni en politique, ni sur en économie, ni rien du tout : des postes politiques qui deviennent, désastreusement, des postes d’empois, d’où notre décadence.

    _ Les partis politiques, de l’opposition, avec toutes leurs divergences politiques, doivent en faire beaucoup d’effort pour créer une synergie, un vrai front pour faire face aux manouvres du régime algérien qui a tous les moyens de se ressusciter. L’idée du lancement du pacte de l’alternative démocratique (PAD) est à encourager, car dans un moment révolutionnaire, nous devons être conscients des défis communs qui nous lient tous.

    _ Il ne y’a pas de développement sans démocratie. La nouvelle constitution doit, impérativement, assurer les principes inébranlables de la construction d’un Etat moderne : l’indépendance de la justice, séparation des pouvoirs, et la limitation des mandats présidentiels. Donner de vraies prérogatives aux assemblées communales et wilayales dans les affaires de gestion de leurs territoires, surtout du foncier, et asseoir un nouveau mode de décentralisation qui va donner un nouveau souffle pour le développement local et qui va, sans doute, et par conséquent, assurer le développement national.

    _ Interdire la violence, physique ou verbale, bannir le racisme et l’appel à la violence, instaurer des politiques basées sur les valeurs, exiger du savoir, la compétence, le respect de la condition humaine. Nous avons tous le regret de connaitre des ministres, des Walis, des députés, des responsables qui méprisent et qui insultent leur peuple, hélas ! Des hors la loi qui sont sensés la protéger !

    _ Investir dans le savoir en créant de grandes écoles de science politique, du génie industriel, du génie informatique, et créer de vrais pôles technologiques qui peuvent même attirer nos compétences à l’étranger de revenir et contribuer au développement de leur pays, la Malaisie est un bon exemple dans ce sens.

    _ Faire participer tout le monde dans la lutte contre la corruption qui a gangréné notre économie : exemple de la Korée du sud qui a instauré un mode d’information motivant chaque citoyen qui peut informer les autorités de chaque acte susceptible de corruption, et inculquer aux citoyens les valeurs de citoyenneté et leur permettre de s’impliquer dans la gestion de leurs localités et contribuer à la protection de l’environnement.

    _ Elaborer des politiques de développement durable humain, où la vie et le bien être des algériens, leur émancipation, leur progrès et leur dignité doivent être le centre de gravité de toutes les stratégies.

    L’Algérie dispose de toutes les richesses et les ressources pour amorcer un vrai boom économique, et les expériences vécues, passant par la guerre de libération 1954, l’indépendance confisquée de 1962, les événements de 1980, 1988, la tragédie noir des années 90s, et comme accumulation, la révolution du 22 Février 2019 doivent être de grandes leçons, une opportunité à tracer les jalons d’un processus de naissance d’une nouvelle nation, une nouvelle république, une nouvelle Algérie,

    L’espoir nous est permis !

    Gloire à nos martyrs, vive l’Algérie, vive le peuple algérien.

    Slimane KHERMOUS, militant politique, maire Souk El Tenine, T.O

    Source

    Tags : Algérie, Hirak, nouvelle république, renaissance,

  • Des plans du Makhzen pour transformer l’Algérie en centre de transit de la drogue

    L’Algérie est dans la ligne de mire de toutes les institutions officielles marocaines qui rêvent de l’ « empoisonner avec les stupéfiants et de la transformer en un centre de transit du haschisch et de la cocaïne.

    Deuxième partie

    Anouar Malek : comment était la situation des soldats marocains dans les casernes durant la guerre ?

    Abdelilahou Issou: le Polisario nous bombardait quotidiennement avec des fusils mitrailleurs de 14,5 et 23 mm, ainsi un grand nombre soldats sont tués, sans parler des blessés. Les bases fortifiées de l’armée sont attaquées avec des RPG7, ainsi notre vie est devenue un véritable enfer. En plus de cela, des commandos sahraouis s’infiltraient dans nos casernes et égorgeaient nos soldats. Moi personnellement je ne dormais pas de peur. Mais après le cessez-le-feu de 1991 la situation s’est améliorée. En toute franchise, l’armée marocaine tremble de peur rien qu’en pensant aux commandos du Polisario. Au cas où une guerre éclaterait de nouveau, le Makhzen serait le plus grand perdant, pire les soldats déserteraient leurs casernes.

    99 % des sahraouis sont avec le Front Polisario, l’autodétermination est l’unique solution

    Anouar Malek : comment évaluez vous la situation des droits de l’homme au Maroc et au Sahara Occidental ?

    Abdelilahou Issou: les droits de l’homme ne sont pas respectés, ni au Maroc ni au Sahara Occidental. Les sahraouis sont considérés comme des citoyens de 2e degré. Ils sont maltraités, pourchassés et opprimés, ainsi de nombreux d’entre eux ont rejoint le Front Polisario. 99 % des sahraouis sont avec le Front Polisario corps et âmes. C’est, d’ailleurs, pour cette raison que le Makhzen refuse le referendum de l’autodétermination. Les sahraouis voient quotidiennement leurs richesses spoliées. Un jour j’ai vu un bateau chargé de sable sahraoui destiné à la vente aux iles canari. Les exemples sur l’exploitation illégale des richesses sahraouies ne manquent pas.

    Anouar Malek : le peuple sahraoui est opprimé, ses richesses spoliées, pouvez vous nous parler de l’injustice que subi ce peuple ?

    Abdelilahou Issou: Un ami officier m’a raconté un jour qu’un groupe de soldats est entré dans un hamam (Bain Public) de femmes dans la ville de Samara et a violé toutes les femmes qui s’y trouvait. Les soldats entraient par force dans les maisons, volaient tout ce qui a une valeur et violaient les femmes qui s’y trouvent. Même les enfants et les vieux n’échappent pas à la barbarie de militaires marocains. Le peuple sahraoui souffre de l’oppression, l’injustice et subi des violences physique et morale. Ainsi, un grand nombre de sahraoui se sont refugiés à Tindouf au sud ouest de l’Algérie pour sauver leurs vies.

    La corruption gangrène l’armée marocaine

    Anouar Malek: parlez nous de la corruption au sein de l’armée marocaine
    Abdelilahou Issou: La corruption gangrène l’armée marocaine. Au Sahara Occidental, je voyais quotidiennement des soldats privés de nourriture. Une grande partie des vivres qui leur étaient théoriquement destinées sont détournées et vendues par les grands chefs militaires qui se font ainsi d’énorme sommes d’argents. Il y a au niveau de chaque section une boutique mobile qui vend aux soldats des vivres tels que des légumes, fruits, boissons et cigarettes. Pire encore, les chefs des compagnies vendent du haschisch et de l’héroïne pour droguer leurs soldats. Ainsi, ils gagnent énormément d’argent de ce commerce illégal. Bref, tout se vend et s’achète au sein de l’armée marocaine qu’il s’agisse de permissions, promotions et même le silence.

    Des plans du Makhzen pour transformer l’Algérie en centre de transit de la drogue

    L’Algérie est dans la ligne de mire de toutes les institutions officielles marocaines qui rêvent de l’ « empoisonner avec les stupéfiants et de la transformer en un centre de transit du haschisch et de la cocaïne. L’objectif par de tels ignobles desseins est de lui créer des problèmes sur la scène internationale. Il est très clair que cela est dû à la position honorable de l’Algérie qui soutien la cause juste du peuple sahraoui et son droit à l’autodétermination. Je vous dis en toute franchise que le Makhzen est prêt à s’allier avec le diable pour se venger de l’Algérie par ce qu’elle est le seul pays opposé à la politique diabolique du Makhzen.

    Entretien réalisé par Anouar Malek à partir de Madrid/ Version française M.D

    Echourouk Online, 23/11/2010

    Tags : Maroc, Algérie, Sahara Occidental, Abdelilah Issou, cannabis, haschich, Kif, drogue,

  • La grande manœuvre marocaine au Sahara Occidental (1/2)

    Par D.M. Chetti

    A la croisée des chemins entre l’Afrique et l’Europe, la Méditerranée, l’Atlantique et le monde arabe, le Maroc a toujours eu une place spéciale dans la diplomatie occidentale et dans sa planification stratégique, spécialement américaine.

    Cette situation s’est renforcée depuis les attaques terroristes du 11 Septembre 2001 jusqu’aux récentes inquiétudes liées aux printemps arabes et la montée des extrémismes islamiques en conséquence, donnant plus de valeur à la pertinence opérationnelle et stratégique de l’alliance américano-marocaine.

    Cependant, depuis quelque temps, les relations du Makhzen semblent s’effriter avec l’apparition sur la scène politique internationale d’une nouvelle configuration géostratégique qui ne cesse de changer au niveau de sa ligne, selon les intérêts des grandes nations de ce monde.

    Considéré par ces mêmes grandes nations comme le pays le plus stable, libéral et démocratique du monde arabo-musulman, le Maroc a également été un partenaire important dans la lutte contre le terrorisme et la poursuite de la paix au Moyen-Orient par le biais de ses relations privilégiées avec l’état sioniste d’Israël.

    C’est à ce titre qu’il perçoit la plus importante aide étrangère américaine et l’armée américaine participe régulièrement à de grandes manœuvres axées sur la sécurité et destinées à renforcer les capacités de partenariat entre les deux pays.

    Depuis le retrait espagnol suivi de l’occupation du territoire sahraoui par le Maroc en 1975, les Etats-Unis ont dépensé des millions de dollars en matériel et en formation des forces armées royales sans que ces dernières ne réussissent à infliger une défaite décisive au Front Polisario qui revendique une indépendance totale du Sahara occidental.

    Et pourtant, même après des décennies marquées par la guerre, avec une implication militaire et diplomatique significative des Etats-Unis, aucune solution royale ne semble émaner pour régler le conflit avec les nationalistes sahraouis, à part chercher la nique au voisin, dont la ligne stratégique a toujours été d’une clarté biblique ne souffrant aucune ambiguïté depuis les années Boumediene jusqu’à ce jour.

    Il n’en demeure pas moins que l’un des piliers de la légitimité de la monarchie marocaine, sa revendication du Sahara occidental, reste un point de violents contentieux. Mais revenons un peu en arrière et essayons de comprendre les événements d’une manière chronologique. Lors de la Conférence de Berlin de 1884 à 1885, l’ Espagne a fait valoir son droit à une large bande de territoire le long de la côte atlantique, au sud du Maroc actuel.

    La demande est fondée au nom d’une petite entreprise commerciale espagnole à Dakhla, alors appelée Villa Cisneros, qui était une excroissance des installations mises en place il y a plusieurs années pour soutenir des opérations de pêche en provenance des îles Canaries. En 1912, la France et l’Espagne ont convenu de la frontière pour leurs possessions africaines du Nord-Ouest.

    La France a pris l’Algérie et la Mauritanie et le contrôle de la plus grande partie du nouveau protectorat du Maroc.

    Les zones espagnoles du protectorat marocain occupaient une partie de la côté méditerranéenne et ce qu’on a appelé le Sahara espagnol.

    Légalement, le protectorat marocain n’était pas une colonie parce que le sultan avait une apparence de pouvoir, en réalité entre les mains de l’administration française et espagnole.

    Le Sahara occidental était donc bien une colonie à part entière de l’Espagne
    Le territoire du Sahara occidental constituait alors une superficie de 266.000 kilomètres carrés coincée entre la côte atlantique, le Maroc au nord, la Mauritanie au sud et l’Algérie à l’Ouest.

    L’archipel espagnol des Canaries est à environ 100 km au large de la frontière sud marocaine.

    Il n’est pas entièrement couvert de sable. Au nord, Es Saqiyah Al-Hamra est une profonde ravine et le Guelta Zemmour possède de fortes montagnes et de nombreuses grottes.

    Au fil des ans, les caractéristiques géographiques de la partie nord du Sahara occidental vont faciliter les attaques de guérilla contre les forces marocaines en fournissant une couverture des mouvements insurrectionnels et un repli vers les nombreuses caches dans les montagnes Ouarkziz.

    La côte atlantique est assez rude et bordée de falaises.

    Les villes côtières comme Dakhla, La Guera et Laâyoune sont équipées de ports, mais il n’y a presque pas de tradition de pêche chez les habitants sahraouis.

    Historiquement, les pêcheurs dans les eaux au large de la côte du Sahara viennent essentiellement des îles Canaries. C’est en octobre 1957 que le nouvellement indépendant Etat marocain adoptera officiellement l’idéologie du Grand Maroc et la dynastie alaouite jalonnera sa légitimité en partie sur la préservation de ses «Provinces du Sud», comme elle aime à dénommer le Sahara occidental.

    L’attrait populaire de la notion de Grand Maroc explique bien pourquoi Rabat a résisté aux pressions extérieures en refusant de transiger sur la question, même après que les coûts militaires et financiers de l’occupation du territoire Sahraoui aient contribué lourdement à l’apparition de troubles sociaux au royaume.

    Historiquement, la domination espagnole sur le territoire reposait sur un système relativement efficace consistant en la présence d’une force armée d’occupation et d’administration.

    Malgré cela, les autorités espagnoles n’ont jamais réussi à comprendre comment l’évolution géographique et les conditions sociales ont fomenté la montée de la résistance nationaliste, en particulier parmi les jeunes Sahraouis.

    Après le retrait espagnol du territoire en 1975, le Maroc a mené une campagne militaire brutale contre le Polisario et un grand nombre de personnes ont fui vers des camps de réfugiés. Conséquence : l’identité tribale traditionnelle s’est lentement effacée pour donner naissance à une identité et à une conscience nationale sahraouie.

    Les ressources naturelles ont façonné la géographie humaine ainsi que les intérêts extérieurs du royaume chérifien.

    L’expansion du Maroc au Sahara occidental lui a permis bien évidemment de les exploiter pleinement avec un désir de développer le potentiel économique nouveau consistant en d’importants gisements de phosphates, de la pêche et d’une potentielle d’exploitation pétrolière.

    Comme composante de l’identité nationale marocaine, la croyance que le Sahara occidental fait partie intégrante du Maroc a bénéficié du soutien interne généralisée, bien que les coûts humains et financiers de la guerre contre le Polisario a également eu un impact négatif sur sa popularité.

    Alors que le président algérien feu Houari Boumediene proposait que les trois pays soutiennent le mouvement de libération du peuple sahraoui en collaborant pour expulser l’occupant espagnol du Sahara occidental, le roi Hassan II préférait voir les Espagnols rester que d’avoir un Etat indépendant sous la tutelle algérienne.

    Lors de la rencontre de juillet 1973 entre les trois chefs d’Etat, Hassan II accusera directement l’Algérie d’avoir trahi sa parole. Et pourtant, l’Algérie a fait comprendre à plusieurs occasions et d’une manière officielle au Maroc qu’elle ne réclamait pas le Sahara, ni une partie du Sahara occidental.

    Lors des négociations entre le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et l’Espagne à propos du Sahara en 1973, Hassan II imposa sa position selon laquelle «le Sahara doit être marocain, à défaut, il reste espagnol, mais il ne sera jamais ni algérien ni indépendant».

    C’est ce qu’ont révélés plusieurs télégrammes diplomatiques américains rendus publics récemment par Wikileaks

    En réalité, du point de vue géostratégique, il faut considérer le Sahara occidental comme une zone tampon pour le Maroc. La perspective d’un Sahara indépendant ou sous l’influence algérienne est à ce point inenvisageable qu’il promettait déjà de faire la guerre si cela devait se produire.

    Sa crainte c’est que si l’Algérie s’en saisissait ; le royaume serait enclavé, donc plus faible et vulnérable aux pressions algériennes.

    Le roi Hassan II n’aurait jamais pu tenir ce genre de discours belliqueux si les Etats-Unis ne lui avaient pas fourni l’assurance et le soutien nécessaire pour faire la guerre.

    C’est d’ailleurs ce que révèle Henri Kissinger dans ses mémoires, l’Amérique voulant empêcher une zone d’influence communiste aux portes du palais.

    L’Echo d’Algérie, 21/12/2013

    Tags : Sahara occidental, Maroc, colonisation, autodétermination, Espagne, Traité de Berlin,

  • Quand le couple Sarkozy se ressourçait au Maroc

    Le couple Sarkozy se ressource à Marrakech

    Maroc.- L’ex-président Nicolas Sarkozy et sa femme Carla séjournent dans la célèbre ville ocre. Ils occuperaient une villa qui, selon la presse marocaine, leur aurait été offerte par un riche homme d’affaires.

    L’ancien président avait laissé entendre qu’il partirait en vacances dans les jours qui suivaient la passation de pouvoirs à l’Elysée. Dès le lendemain de l’investiture de son successeur François Hollande, Nicolas Sarkozy s’est envolé pour le Maroc en compagnie de son épouse Carla Bruni-Sarkozy.

    Le couple est arrivé mercredi soir à Marrakech pour une visite privée, selon des autorités locales. Tous deux ont ensuite quitté l’aéroport vers une destination qui n’a pas été officiellement précisée. Ils devraient y séjourner jusqu’au 31 mai.

    «Je vais m’occuper de ma fille», aurait confié l’ex-président à des proches. Selon une autre source, Nicolas Sarkozy envisagerait de prendre «trois mois de vacances». L’ancien ministre du Travail Xavier Bertrand a, par ailleurs, laissé entendre dans un entretien accordé à l’hebdomadaire Valeurs Actuelles que Nicolas Sarkozy a «besoin de se reposer et de profiter des siens et qu’il fera part de ses projets [professionnels] à la rentée».

    Selon le site internet Slate.fr, Nicolas Sarkozy pourrait s’installer quelques mois dans une villa de près de 700 m2 que le couple posséderait depuis fin 2011.

    A l’époque, ainsi que le relate le site internet marocain i-Biladi.com, l’hebdomadaire Al Ousboue avait indiqué qu’un riche homme d’affaires des Emirats arabes unis avait offert cette luxueuse demeure à un «chef d’Etat européen à l’occasion de la naissance récente de son bébé».

    La presse marocaine rapporte également que la villa ferait partie d’un projet immobilier du groupe Emaar. Les demeures de ce standing seraient vendues à partir de 700’000 euros (840’000 francs).

    Comme beaucoup de politiciens ou membres du show business, l’ancien président français et son épouse sont des habitués de Marrakech.

    En 2007, pour son premier déplacement sur sol marocain en tant que chef de l’Etat, Nicolas Sarkozy s’était vu mettre à disposition par le roi du Maroc Mohammed VI l’une de ses propriétés, le Jnan Kebir (en français: Le Grand Jardin) , et avait été reçu au Royal Mansour, célèbre Palace en passe de détrôner la fameuse Mamounia.

    La Tribune de Genève, 18.05.2012

    Tags : Maroc, Nicolas Sarkozy, France, Mohammed VI,

  • Libye: le ministre de l’Intérieur de Sarraj est arrivé à Rome.

    Le ministre libyen de l’Intérieur Fathi Bishaga, du du gouvernement national de coalition de Fayez al-Sarraj est arrivé à Rome dans l’après-midi pour rencontrer l’ambassadeur américain à Tunis, Donald Blome.

    En attendant, un sommet, toujours dans l’après-midi au Palazzo Chigi, entre le Premier ministre Giuseppe Conte et le ministre des Affaires étrangères Luigi Di Maio sur les principaux dossiers internationaux. Sur la table de réunion, la crise libyenne et celle entre les USA et l’Iran. Le ministre de la Défense, Lorenzo Guerini, a également assisté à la réunion. Il s’est connecté par téléphone.

    Di Maio tiendra un briefing d’urgence sur la situation en Iran, en Irak et en Libye mercredi prochain à 16 heures.

    Le Premier ministre Conte a eu une conversation téléphonique avec le président de la République islamique d’Iran, Hassan Rohani. « La situation dans la région, en particulier à la lumière des derniers développements, et l’état des relations bilatérales ont été au centre de la conversation », lit-on dans une note du Palazzo Chigi.

    Appel téléphonique entre le ministre des Affaires étrangères Luigi Di Maio et son homologue allemand Heiko Mass. « Nous restons compacts, l’UE doit rester compacte sur la Libye et nous avons besoin d’une date sur la conférence de Berlin dès que possible », a déclaré le chef de la diplomatie allemande.

    Tags : Italie, Libye, Iran,

  • Iran, Trump: nous étions prêts à frapper. La Chambre limite ses pouvoirs de guerre

    Mais la mesure n’est que symbolique, pour la Maison Blanche elle est « ridicule »

    (ANSA) – NEW YORK, 9 JANVIER – « Nous étions prêts » à réagir et à frapper l’Iran, mais « nous n’y sommes pas allés ». Donald Trump explique à ses partisans, lors de la première réunion de 2020, ce qui s’est passé le soir de l’attaque iranienne contre deux bases militaires en Irak qui abritent des troupes américaines. Il le fait peu de temps après que la Chambre a donné son feu vert à la résolution qui limite ses pouvoirs de guerre, interdisant toute intervention en Iran sans l’approbation du Congrès.

    La mesure proposée par les démocrates a recueilli le soutien de trois républicains. Mais c’est une mesure symbolique: elle est en fait non contraignante et ne réussira guère l’examen du Sénat. La Maison Blanche rejette la mesure la qualifiant de « ridicule »: le président a « le droit et le devoir de défendre le pays et ses citoyens », a déclaré le porte-parole Hogan Gidley, qualifiant la résolution d’ »autre décision politique » des démocrates en plus de impeachment. « Les démocrates devraient être irrités par les crimes commis » par le général iranien Qassem Suleimani « et non par sa mort ». La dose de Trump à Toledo, Ohio, augmente avant que son peuple ne chante « encore quatre ans ». Après une brève interruption causée par certains manifestants démis de leurs fonctions par la suite, le président salue les forces armées américaines, les « plus fortes du monde », et définit Souleimani comme un « terroriste assoiffé de sang » qui avait visé les ambassades américaines, non seulement celle de Bagdad.

    « Quand ils m’ont parlé des 16 missiles » lancés contre les bases en Irak , nous étions prêts à partir. J’ai demandé combien de morts et de blessés il y avait, personne n’a été informé et nous n’y sommes pas allés. « Pas que je voulais y aller », explique le président . « Nos forces armées sont les plus puissantes du monde. Ceux qui nous menacent le font à leurs risques et périls », ajoute-t-il, envoyant un message indirect à l’Iran.

     Critiquant l’accord nucléaire iranien, Trump se distancie davantage de la dernière administration. « Elle poussait le monde vers la guerre – dit-il -, maintenant nous sommes sur la voie de la paix ».

    Tags : Etats-Unis, Iran, Donald Trump, Khameneï, missiles,

  • Le Drian : La sortie de crise en Libye passe par un dialogue interne

    – Cependant, il a salué le rôle de la Russie dans l’initiative de cessez-le-feu sans mentionner le rôle de la Turquie

    Meher Hajbı | 09.01.2020

    Les milices de Khalifa Haftar ont rejeté l’appel turco-russe pour un cessez-le-feu en Libye.

    C’est ce qui ressort du communiqué rendu public par le porte-parole de la milice Haftar, Ahmed al-Mismari, jeudi.

    Le communiqué salue « l’initiative russe visant à instaurer la paix et à instaurer la stabilité en Libye » sans mentionner le rôle de la Turquie. Il annonce également la poursuite des offensives pour contrôler la capitale libyenne, Tripoli.

    En effet, les Présidents turc, Recep Tayyip Erdogan, et russe, Vladimir Poutine, ont appelé, dans une déclaration commune après leur rencontre à Istanbul, mercredi, à un cessez-le-feu en Libye, à compter du 12 janvier, à minuit.

    Une initiative saluée par le Conseil présidentiel du gouvernement libyen, reconnu par la communauté internationale, le Conseil d’État suprême et la Chambre des représentants libyenne de la capitale, Tripoli, pour une solution diplomatique à la crise libyenne.

    Les forces de Haftar ont lancé le 4 avril, une offensive, en perte de vitesse, pour prendre le contrôle de Tripoli, faisant échouer les efforts des Nations unies pour organiser une conférence de dialogue entre les Libyens.

    Anadolou

    Tags : Libye, Turquie, Haftar, Egypte, Russie, Tripoli,

  • Trudeau : Selon nos informations, l’avion ukrainien a été abattu par un missile iranien

    – Le PM canadien appelle à une enquête approfondie et fiable et estime que l’incident n’était peut-être pas intentionnel

    Meher Hajbı |

    10.01.2020

    AA – Mustafa Kamel

    Le Canada possède des informations selon lesquelles l’avion ukrainien sinistré en Iran a été abattu par un missile sol-air iranien, a déclaré le Premier ministre canadien, Justin Trudeau.

    C’est ce qui ressort de ses déclarations lors de la conférence de presse tenue, jeudi.

    “Ce n’est peut-être pas intentionnel, toutefois il est extrêmement important de mener une enquête approfondie et fiable”, a affirmé Trudeau.

    Le Conseil national de sécurité et de défense d’Ukraine (CNSD) a fait avancé, jeudi, trois hypothèses expliquant la cause du crash du Boeing 737, qui se dirigeait mercredi de la capitale iranienne, Téhéran, à Kiev.

    Le CNSD a estimé qu’une frappe de missile ou une attaque terroriste figurent parmi les causes présumées du sinistre. La piste de l’explosion du moteur due à un problème technique a été également annoncée.

    L’Organisation de l’aviation civile iranienne avait déclaré, jeudi, que l’avion avait pris feu avant de toucher le sol.

    L’accident a tué les 176 passagers à bord peu après son décollage de l’aéroport international de Téhéran, à un moment où l’armée iranienne a lancé des dizaines de missiles balistiques ciblant les troupes américaines en Irak.

    L’attaque de l’Iran était une riposte à l’assassinat du chef des Forces iraniennes al-Quds, Qassem Soleimani, lors d’une frappe de drone américaine la semaine dernière.

    Parmi les victimes figuraient 82 Iraniens, 63 Canadiens, 11 Ukrainiens, 10 Suédois, quatre Afghans, trois Allemands et trois Britanniques.

    Anadolou

    Tags : Ukraine, Iran, avion, Boeing, missile, Justin Trudeau,

  • Mauritanie : passe d’armes entre frères présidents

    Ce ne sont pas les guirlandes lumineuses qui ont électrisé la fête nationale mauritanienne du jeudi 28 novembre. « Il n’y a pas eu de tentative de coup d’État », a dû rassurer, le samedi suivant, le ministre mauritanien de la Défense devant le Parlement. Pendant plusieurs jours, les rumeurs de révolution de palais ont tenu Nouakchott en haleine. L’absence remarquée du président sortant, Mohamed Ould Abdel Aziz (2008-2019), aux célébrations et défilés qui se tenaient dans son propre fief d’Akjoujt en a paru une illustration grandeur nature. Les limogeages, dans la foulée, du chef du Basep, le bataillon de la sécurité présidentielle, un fidèle d’Aziz, ont été lus comme des précautions d’urgence prises par le nouveau président élu en juin dernier, Mohamed Ould Ghazouani.

    Un vent de rumeurs

    « Les Mauritaniens ont déjà vécu quatre coups d’État, la perspective d’une réédition les tétanise », rappelle un observateur local. L’on évoque ici une initiative parlementaire de poursuites contre l’ancien président. L’on entend là qu’il serait en résidence surveillée. « Il y a toute sorte de rumeurs d’arrestations de militaires, d’interrogatoires, de mises en résidence surveillée… Cela n’existe pas. Ce sont de fausses rumeurs », insiste le président Ghazouani lui-même auprès du Point Afrique et du Monde, le 29 novembre. Et précise, à propos du remaniement de la garde présidentielle : « J’aurais dû faire ce changement avant. »

    La crise qui a éclaté sourdement entre les deux hommes en a surpris plus d’un. Amis de quarante ans, camarades de promotion, ils se sont liés à l’académie militaire de Meknès et ont depuis fait route main dans la main, inséparables. En août 2008, Mohamed Ould Ghazouani était déjà chef d’état-major de l’armée mauritanienne quand Mohamed Ould Abdel Aziz, qui dirigeait le Basep, a écarté du pouvoir le président civil Sidi Ould Cheikh Abdallahi, élu un an plus tôt. C’est Ghazouani qui a réorganisé l’armée mauritanienne, en créant les fameux groupes spéciaux d’intervention, les GSI, des unités mobiles quadrillant le territoire désertique pour combattre les infiltrations djihadistes. Le pays, grand comme deux fois la France, n’a plus connu d’attaque terroriste depuis 2011, alors que toute la région sahélienne a basculé dans la violence. En octobre 2018, à quelques mois de l’expiration de son deuxième et ultime mandat, Aziz décide de nommer son frère d’armes ministre de la Défense : la rampe de lancement idéale pour une transition constitutionnelle.

    Homme de pouvoir, sanguin et impulsif, Mohamed Ould Abdel Aziz a longtemps donné l’impression de ne pas vouloir lâcher les rênes, même si la Constitution lui interdisait de se représenter. Jusqu’au bout, ses partisans l’ont exhorté à briguer un troisième mandat, que ses opposants tenaient pour acquis. Lors de la fête nationale de 2018, Aziz affirmait : « Si je ne peux pas me représenter au 3e mandat, je peux me représenter après », et l’on avait alors cru voir en Ghazouani un intérimaire aux ordres, sur le modèle du duo russe Medvedev-Poutine. Un an plus tard, Ghazouani lui fait clairement savoir qu’il ne sera pas une doublure. La rupture est consommée entre les deux frères généraux.

    Démenti

    Il n’y a pas eu de tentative de coup d’État, mais il y a bien eu la passation très tendue de la réalité d’un pouvoir que l’ex-président ne semblait pas décidé à abandonner. Certes, « il ne s’est rien passé d’extraordinaire, tout s’est joué dans le cadre démocratique et constitutionnel », souligne le Premier ministre Ismail Ould Bedde Ould Cheikh Sidiya, un fidèle de Ghazouani. Mais le président sortant conservait encore au sein de l’armée, de l’État et surtout de l’Union pour la République (UPR), le parti qu’il a fondé en 2009, une influence confinant à la puissance. Rentré le 17 novembre pour la fête nationale après trois mois passés à l’étranger, Mohamed Ould Abdel Aziz n’entendait pas rester spectateur de la vie politique de son pays. Le 20 novembre, il préside au siège de l’UPR une réunion de son comité directeur qui publie un communiqué faisant de lui « la référence » du mouvement. Une qualification qui lui permettrait d’avoir une influence décisive sur le parti présidentiel et au Parlement, où celui-ci dispose de la majorité absolue. Certains membres du comité, proche du nouveau président, quittent la séance.

    Informé de son résultat, Ghazouani n’avait pas été prévenu de la tenue de cette réunion. Mais cet homme de consensus et de dialogue cherche d’abord l’apaisement. Le 22 novembre, après la prière du vendredi, il se rend pour un long entretien chez son prédécesseur. Il lui indique que la référence du parti au pouvoir ne peut être que le président en exercice, Aziz lui rétorque qu’il ne saurait abandonner son rôle au sein du parti. Le lendemain, la troupe des députés UPR est sommée d’arbitrer. Aziz, qui garde d’importants relais au sein de l’armée et de l’État, a des raisons d’être confiant : tous lui doivent leur fauteuil.

    « Mais les Mauritaniens ne reconnaissent qu’un seul chef, celui qui tient la réalité du pouvoir », note un proche du nouveau président. Le 23 novembre, 88 des 102 députés de l’UPR désignent Ghazouani comme sa référence unique. « Le président Mohamed Ould Abdel Aziz est un président qui a marqué l’histoire », explique alors le président du parti, Habib Brahim Diah. Les jours suivants, la plupart de ceux qui n’avaient d’abord pas signé en sa faveur se rallient à Ghazouani. Yahya Ould Hademine, l’ex-Premier ministre, et Moctar Ould Diay, l’ex-ministre des Finances, deux des plus fidèles grognards d’Aziz, désertent celui-ci. La tentative de reconquête d’Aziz a fait long feu. Il a perdu la main politique et, avec les limogeages au sommet de la Basep, ses meilleures cartes sécuritaires.

    Grande fermeté

    Débarrassé d’une influence encombrante, son ancien homme de l’ombre tient le pouvoir sans partage. Écarté avec ménagement mais fermeté, Aziz reste muet de dépit. Il vit son second échec en quelques jours : briguant le poste prestigieux de médiateur conjoint pour les Nations unies et l’Union africaine en Libye, ses espoirs étaient si bons qu’il avait pris des cours d’anglais. Mais l’on apprenait, peu avant son retour à Nouakchott, que sa candidature avait été rejetée. Derrière les rideaux toujours tirés de son vaste palais, Ghazouani a la victoire discrète et ordonne de ne pas accabler Aziz. Le vendredi 29 novembre, une semaine après s’être rendu pour parlementer au domicile du frondeur, le nouveau raïs recevait un de ses proches parents venu intercéder avant la prière solennelle.

    Issu d’une prestigieuse lignée maraboutique, Ghazouani prêche le dialogue et l’ouverture et c’est la voie qu’il semble suivre avec son ancien ami. Tout en consolidant prudemment son pouvoir par des remaniements ciblés. Muré dans le silence, Aziz, qui conserve des relais dans la gendarmerie, la police et l’armée de l’air, pourrait-il se laisser à nouveau emporter par son ambition ? Le drame qui vient de se jouer aura également révélé les profondes nuances de caractère des deux généraux dont on disait qu’ils étaient comme « boubou blanc et blanc boubou ». Succédant au guerrier Aziz, le marabout Ghazouani, qui louait lors de la fête nationale aussi bien « le fusil et l’épée, la foi et la plume », le concède prudemment. « Je ne cache pas qu’il existe un décalage entre nos visions et nos appréciations d’une situation donnée, mais je pense que c’est l’environnement politique qui lui a donné plus d’importance qu’elle n’en a réellement. » Si le nouveau président vient de prouver sa différence et son indépendance, il devrait rejoindre l’ancien dans son projet de deuxième mandat comme l’appelle déjà de ses vœux son ministre de l’Économie et de l’Industrie : « C’est avec le temps et la stabilité que nous pourrons mener à bien la vision ambitieuse qui est celle de ce gouvernement. » La campagne 2024 verra-t-elle s’affronter au grand jour les deux hommes qui se disaient frères ?

    Mushahide, 9 jan 2020

    Tags : Mauritanie, Mohamed Ould Abdelaziz, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, UPR,

  • Mauritanie : Incinération de quantités de drogue et de stupéfiants à Nouadhibou

    Les autorités judiciaires, administratives et sécuritaires de la wilaya de Dakhlet-Nouadhibou ont supervisé, jeudi après-midi, l’incinération de quantités de drogue et de stupéfiants.

    Il s’agit de 265 kg de de drogue et de 1038 bouteilles d’alcools en plus d’une quantité d’autres stupéfiants.

    Dans une déclaration à l’AMI, le procureur de la République auprès du tribunal de la wilaya de Dakhlet-Nouadhibou, M. Cheikh Mohamed Mahmoud Ould Yaha a indiqué que ces quantités incinérées avaient été saisies l’année dernière.

    Il a également signalé que la saisie de ces quantités prouve la vigilance des autorités judiciaires dans toutes leurs composantes (Gendarmerie, police, Groupement Général de la Sécurité des Routes, etc.).

    Le procureur de la République a remercié à cette occasion les autorités judiciaires pour ce travail excellent et pour la rapidité des procédures, comme il a remercié les autorités administratives et sécuritaires pour leurs efforts appréciables.

    AMI

    Tags : Mauritanie, Nouadhibou, drogue, incinération,