Année : 2020

  • Mali: des manifestants veulent le départ des militaires étrangers du pays

    Mali – Niger : IBK et Issoufou acculés par les manifestations contre la France
    Ça devait arriver, ce n’était qu’une question de temps. Les africains se sont révoltés contre le pillage de la France et ses pions africains. Leur révolte est d’autant plus justifiée du fait que les populations du Sahel ne voient aucun progrès dans la situation sécuritaire et la force Barkhane n’a prouvé aucune efficacité dans la lutte contre la menace terroriste. Pire encore, la situation va de mal en pire, notamment depuis que le débat sur le France CFA et la présence de l’armée française en Afrique est devenu quotidien.

    Vendredi dernier, la population de Bamako est de nouveau sortie pour revendiquer le départdes troupes militaires étrangères du territoire malien. À l’appel d’associations et de partis politiques notamment, les manifestants se sont regroupés devant le monument de l’Indépendance de Bamako. De nombreux drapeaux maliens étaient visibles. Des responsables de la société civile et de la classe politique malienne étaient également présents.

    Banderoles, drapeaux et des slogans à gogo la Place de l’Indépendance de Bamako. Des citoyens décidés à chasser les derniers vestiges de la colonisation française. Une colonisation maintenue par des dirigeants sans aucune dignité et qui ne pensent qu’à remplir leurs poches au détriment de la misère d’une population meurtrie par les souffrances.

    Macky Sall, IBK, Alassane Ouattara doivent comprendre qu’il est temps de réagir en défense des intérêts des peuples et non des métropoles.

    Tags : Mali, Niger, France, Barkhane, Françafrique, Sahel, terrorisme,

  • Notre présence au Sahel est moins souhaitée que par le passé (Florence Parly)

    Présence de la France au Sahel : « Nous avons besoin de clarifications » de la part des pays du Sahel, estime Florence Parly

    La ministre des Armées était l’invitée de France Inter samedi matin.

    Un sommet international du G5 Sahel se tiendra lundi 13 janvier à Pau, en présence d’Emmanuel Macron et de ses homologues du Burkina Faso, du Mali, du Niger, du Tchad et de la Mauritanie. « Il s’est développée au cours des dernières semaines une sorte de narrative qui peut laisser penser que la présence de la France [au Sahel] n’est plus autant souhaitée que par le passé, et c’est cela qu’il nous faut clarifier », a affirmé sur France Inter samedi 11 janvier, la ministre française des Armées, Florence Parly. Elle a ainsi appelé à une « clarification » de la part des gouvernements des pays du Sahel.

    « La France souhaite pouvoir poursuivre la lutte contre le terrorisme au Sahel mais à la condition bien sûr que cela soit souhaité et demandé par les pays concernés », a précisé Florence Parly. L’opération Serval, rebaptisée Barkhane a débuté en 2014 et aujourd’hui 4 500 militaires français sont déployés contre le jihadisme dans ces pays. « Ce sont des pays souverains : lorsque nous sommes intervenus en 2013, c’était à la demande du Mali. Si nous sommes présents aujourd’hui, c’est à la demande des gouvernements. Si la mission de l’ONU, la Minusma, est présente, c’est évidemment à la demande des gouvernements », a expliqué la ministre des Armées.

    Je n’ai absolument pas l’intention de porter au pilori tel ou tel, mais force est de constater que dans l’environnement politique, dans le milieu politique de ces pays, il y a des voix qui s’expriment et parfois ces voix ne sont pas contredites par les dirigeants.
    Florence Parly

    Florence Parly a regretté sur France Inter qu’il existe « un certain nombre de déclarations qui sont sans ambiguïté sur le fait que la France pourrait se satisfaire d’une situation sécuritaire qui ne progresse pas ». Sans donner d’exemples concrets, la ministre a dénoncé ces déclarations : « C’est tout à fait mensonger et en tant que ministre des Armées je ne peux évidemment pas accepter que de tels propos puissent être tenus dans la mesure où 41 de nos soldats ont donné leur vie. »

    France TV Info, 11 jan 2020

    Tags : France, Barkhane, Sahel, Mali, Niger, Burkina Faso, terrorisme,

  • Mauritanie : La banque Bouamatou ouvre deux nouveaux sièges à Nouadhibou

    La Générale Banque de Mauritanie (GBM), propriété de l’homme d’affaires vivant en exil depuis des années, Mohamed Ould Bouamatou, a ouvert deux nouveaux sièges dans la capitale économique Nouadhibou.

    La Directrice Générale de la GBM Leila Bouamatou, fille de l’homme d’affaires Ould Bouamatou, a évoqué à l’occasion de la cérémonie d’inauguration desdits sièges, ce qu’elle a appelé « les dures, injustes et arbitraires mesures de tout genre» imposées à son institution , après les performances considérables réalisées par la banque avant 2012, lorsque la GBM a obtenu 30% des marchés du secteur halieutique au niveau de Nouadhibou.

    L’inauguration en question s’est déroulée en présence des staffs des deux nouveaux sièges de la banque au niveau de la capitale économique, des autorités administratives et municipales, des élus et des acteurs économiques des secteurs publics et privés.

    Le ministre des pêches et de l’économie maritime avait adressé quelques semaines auparavant, une lettre au Directeur Général de la Société Mauritanienne de Commercialisation du Poisson (CMSP), l’informant de la levée du département de l’embargo de traiter avec la GBM.

    Le ministre indique dans ledit courrier, avoir reçu, au cours d’une visite de travail et d’information effectuée à Nouadhibou, des plaintes d’acteurs du secteur de la pêche, relatives à ce qu’ils appellent des préjudices subis, consécutifs, selon leurs témoignages, à la décision de la SMCP leur interdisant de traiter avec la banque de Bouamatou.

    Centre Essahraa

    Tags : Mauritanie, Mohamed Ould Bouamatou, Banque Ould Bouamatou, Mohamed Ould Abdelaziz,

  • RDC : une enquête de l’ONU considère les violences en Ituri comme de possibles crimes contre l’humanité

    Les meurtres, viols et autres violences visant notamment la communauté Hema dans la province de l’Ituri, dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), pourraient présenter des éléments constitutifs de « crime contre l’humanité », selon un rapport des Nations Unies publié vendredi.

    Dans le contexte des tensions interethniques entre les communautés Lendu et Hema dans les territoires de Djugu et de Mahagi, « au moins 701 personnes ont été tuées, 168 blessées et 142 victimes de violences sexuelles », selon ce rapport conjoint de la Mission de l’ONU en RDC (MONUSCO) et le Bureau du Haut-Commissariat aux droits de l’homme en RDC.

    « La grande majorité des victimes des attaques semble avoir été visée en raison de leur appartenance à la communauté Hema (au moins 402 membres de cette communauté tués entre décembre 2017 et septembre 2019) », poursuit ce document qui est le fruit d’une dizaine de missions d’enquête menées par les équipes onusiennes.

    A partir de septembre 2018, les enquêteurs ont observé, une organisation et une planification grandissante des vagues d’attaques menées par des assaillants Lendu visant des Hema et des membres d’autres groupes ethniques, tels que les Alur.

    Un enfant de 8 ans décapité devant son papa

    Le rapport documente également de nombreux cas d’enfants tués – certains en uniforme scolaire – de femmes violées, de villages pillés et incendiés. Le 10 juin 2019 par exemple, dans la localité de Torges, un homme membre de la communauté Hema qui tentait d’empêcher des assaillants armés de violer sa femme a vu son fils de 8 ans décapité devant lui.

    De façon générale, ces violences par des groupes armés Lendu ont eu notamment pour objectif de prendre le contrôle des terres et des ressources qui y sont associées.

    « La barbarie qui caractérise ces attaques – notamment les décapitations de femmes et d’enfants à la machette, les mutilations, le fait d’emporter certaines parties des corps des victimes comme des trophées de guerre – reflète la volonté des assaillants de traumatiser de façon durable les populations Hema, de les contraindre à fuir et à ne plus revenir dans leurs villages », estime le rapport.

    Par ailleurs, les enquêteurs de l’ONU ont documenté, entre décembre 2017 et mai 2018, des actes de représailles par des membres de la communauté Hema, notamment des incendies de villages et des attaques isolées contre des Lendu.

    De plus, le déploiement de forces de l’armée et de la police congolaises à partir de février 2018 n’a malheureusement pas suffi à prévenir les violences. « Pire : des soldats et des policiers déployés dans la zone se sont livrés à des exactions telles que des exécutions extrajudiciaires, des violences sexuelles et des arrestations illégales », révèle le rapport qui rappelle que quatre d’entre eux ont été condamnés par la justice congolaise.

    57.000 réfugiés en Ouganda

    Les violences entre Lendu, majoritairement agriculteurs, et Hema, éleveurs, ont repris fin 2017 dans cette province frontalière de l’Ouganda et sur les bords du lac Albert. Cette dernière vague de violences dans le territoire de Djugu au nord du chef-lieu Bunia, ont causé d’importants mouvements de population.

    Selon l’Agence de l’ONU pour les réfugiés (HCR), depuis février 2018, près de 57.000 personnes se seraient réfugiées en Ouganda et plus de 556.000 se sont déplacées vers les régions voisines de la RDC. Plusieurs camps et villages où s’étaient réfugiés des Hema ont été pris d’assaut, incendiés et détruits par des groupes armés Lendu.

    Face à ces crimes inter-ethniques, le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme recommande aux autorités congolaises de traiter les racines du conflit, y compris les problèmes liés à l’accès aux ressources dont la terre, et de poursuivre les efforts de réconciliation entre les deux communautés déjà entrepris. Il demande enfin à Kinshasa de mener des enquêtes judiciaires indépendantes et impartiales, ainsi que d’assurer le droit aux réparations pour les victimes.

    ONU INFO, 10 jan 2020

    Tags : RDC, Congo, crime contre l’humanité, Ituri, violences,

  • Tunisie : Le PDL appelle au retrait de confiance au Président de l’Assemblée Rached Ghannouchi

    Le premier ministre tunisien Habib Jemli a été reçu samedi par le président tunisien, Kais Saied au palais de Carthage. Ce dernier n’a pas réussi à obtenir le vote de confiance de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP)

    Habib Jemli a été chargé de former le gouvernement le 15 novembre 2019. Vendredi dernier, le parlement tunisien a voté contre. Ce même parlement très divisé encore suite aux velléités du Parti Destourien Libre (PDL) qui a appelé au retrait de confiance au Président de l’Assemblée Rached Ghannouchi

    Pour le parti d’Abir Moussi, il s’agit de “corriger la grave erreur commise contre cette institution constitutionnelle fondée par les leaders du mouvement national et pour laquelle plusieurs martyrs sont tombés le 9 avril 1938”.

    Dans une déclaration publiée samedi, le PDL précise que les 17 signatures des députés de son bloc parlementaire seront un point de départ pour rassembler les 73 signatures requises pour valider la pétition.

    Tags : Tunisie, Habib Jemli, gouvernement, Kaïes Saïed, Abir Moussi, El Ghannouchi, Ennahdha,

  • L’Algérie décroche un cessez-le-feu en Libye

    Le maréchal Haftar, l’homme fort de l’Est de la Libye a annoncé ce matin un cessez-le-feu à partir du dimanche. C’était la condition posée par le Premier Ministre libyen Fayez Al Sarraj. « Nous saluons les initiatives de la Russie et de la Turquie, comme les initiatives de cessez-le-feu, à condition qu’il y ait un retrait de la faction adverse qui attaque. Mais cette faction ne semble pas disponible, car elle a un autre mode opératoire « , avait-t-il déclaré.

    De son côté, le Premier italien, Conte, s’applique en vue d’obtenir de l’Union Européenne une implication plus consistante dans le dossier libyen. « Lundi, je serai en Turquie. Mardi en Égypte, mais j’ai déjà prévu des entretiens téléphoniques avec divers chefs de gouvernement de différents pays qui sont impliqués dans le scénario libyen. Je veux continuer à tisser cette toile qui doit nous conduire à une solution pacifique », précise le Le Premier ministre italien à l’issue de la rencontre avec al Serraj, dont le gouvernement est reconnu par la communauté internationale.

    « La solution politique est la seule capable de garantir la prospérité du peuple libyen. C’est notre objectif. Nous n’avons pas d’autres objectifs, nous n’avons pas d’agendas cachés », a déclaré le Premier ministre. Et il ajoute: « Nous pouvons revendiquer une position linéaire et cohérente dans l’action et dans les objectifs », annonçant que l’Italie tentera d’obtenir « une implication encore plus grande de l’Union européenne ». Car, explique Conte, « l’intervention de l’Union européenne est la garantie maximale qui peut être offerte aujourd’hui à l’autonomie du peuple libyen ».

    « Nous sommes extrêmement préoccupés par l’escalade » en Libye: les derniers développements font d’un pays un baril de poudre avec de fortes répercussions, craignons-nous, sur l’ensemble de la région. Les conflits internes et les interférences externes doivent absolument être arrêtés « , explique Conte.

    Tags : Libye, Haftar, Al Sarraj, Tripoli, Italie, Conte, Russie, Turquie,

  • Maroc :Les défenseurs des droits humains dénoncent la « répression » des réseaux sociaux

    Un groupe de défenseurs des droits humains marocain a dénoncé jeudi « une campagne de répression » visant des utilisateurs des réseaux sociaux, en listant une douzaine de condamnations ces deux derniers mois contre des publications sur Youtube, Facebook ou Twitter.

    Des dizaines de manifestants ont tenu un sit-in de solidarité avec les détenus devant le Parlement à Rabat à l’appel de ce groupe. Brandissant des pancartes avec des photos, ils ont réclamé « la liberté immédiate » pour tous les détenus, dénonçant « un état policier ».

    Les condamnations concernent des vidéos ou des messages dénonçant la situation sociale, la pauvreté et la corruption au Maroc, avec des critiques virulentes ou des insultes visant le roi ou les autorités.

    Le groupe de soutien a présenté jeudi une liste des condamnations avec des peines de prison ferme allant de six mois à quatre ans notamment pour « offense au roi », « offense aux institutions constitutionnelles », outrage à fonctionnaire public ou au drapeau national ou encore « incitation à la haine ».

    La campagne en cours « vise à terroriser les usagers des réseaux sociaux », a estimé le « Comité de soutien au journaliste Omar Radi et à tous les prisonniers d’opinion », dans une déclaration lue au cours d’une conférence de presse à Rabat.

    Selon le comité, l’objectif est en réalité de museler la liberté d’expression sur internet, alors que les nouveaux médias ont ouvert un espace aux voix indépendantes dans un pays où les médias sont étroitement contrôlés. Le comité voit là « une vengeance et un règlement de compte avec ceux qui sont en désaccord avec l’Etat, critiquent ses politiques ou expriment leur colère ».

    Le cas de l’activiste Abdelali Bahmad, dont le procès pour outrage au drapeau national reprend jeudi à Khenifra (centre), « en est l’exemple », selon la célèbre militante Khadija Ryadi, membre du comité. Cet activiste de 35 ans est poursuivi pour avoir écrit fin octobre sur Facebook qu’il « n’avait pas les moyens d’acheter des allumettes pour brûler le drapeau marocain alors qu’il a faim », selon le comité.

    Ce comité a été créé fin décembre au moment de l’arrestation d’Omar Radi, un journaliste et militant des droits humains de 33 ans, poursuivi pour « outrage à magistrat » pour un message sur Twitter. Son procès s’ouvre en mars. Une campagne îfreekoulchi (« libérez-les tous ») a récemment été lancée sur Twitter pour dénoncer la série de condamnations, dont celle d’un lycéen de 18 ans condamné à trois ans de prison ferme pour avoir publié sur Facebook une phrase d’un titre de rap « Vive le Peuple » jugé offensant par les autorités.

    Tags : Maroc, Omar Radi, droits de l’homme, réseaux sociaux, liberté d’expression,

  • Libye : Ballet diplomatique à Alger

    Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a reçu, jeudi à Alger, le ministre italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Luigi Di Maio, indique un communiqué de la présidence de la République et le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Chokri, qui lui a remis une invitation du président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, pour visiter l’Egypte, indique un communiqué de la présidence de la République.

    « Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a reçu, jeudi 9 janvier, le ministre italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Luigi Di Maio », précise la même source. »Lors de ces entretiens et concernant la situation en Libye, une convergence de vues a été relevée, sur la nécessité d’intensifier les efforts pour un cessez le-feu immédiat, préludant à la reprise du dialogue entre les parties libyennes belligérantes à même de trouver une solution politique qui garantit l’unité du peuple libyen et l’intégrité territoriale de la Libye, et préserve la souveraineté nationale, loin de toute pression et ingérence étrangère », ajoute la même source. A ce titre, « il a été convenu de renforcer la coordination et la concertation à la lumière de la Conférence internationale sur la Libye, prévue prochainement », souligne la même source. Par ailleurs, il a été procédé à »l’échange de vues sur les relations bilatérales excellentes dans les différents domaines, en convenant de leur donner une plus grande impulsion,notamment en vue de tirer profit de l’expérience italienne pionnière dans la création de start-up et de petites et moyennes entreprises (PME) », conclut le communiqué de la Présidence.

    « Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune a reçu jeudi 9 janvier 2020, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Chokri qui lui a remis une invitation du président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi pour visiter l’Egypte. Après avoir accepté l’invitation dont la date sera fixée ultérieurement, le président Tebboune a adressé, à son tour, une invitation à M. al-Sissi pour effectuer une visite en Algérie », souligne le communiqué L’audience a porté sur « l’examen de la situation en Libye et ses répercussions sur la sécurité et la paix dans la région, à cause des immixtions étrangères qui alimentent le conflit armé dans ce pays frère », selon le communiqué. « Source d’une profonde inquiétude pour les deux pays, cette situation quine cesse de s’aggraver, en raison de l’escalade militaire constatée sur le terrain et du blocage du processus politique, requiert la conjugaison de tous les efforts pour faire face, dans l’immédiat, à l’effusion de sang, en vue de réunir les conditions adéquates à la poursuite du processus de négociations et l’aboutissement à une solution politique globale qui préserve la Libye, peuple et territoire, et renforce la stabilité dans la région », ajoute la présidence de la République. A cet effet, le président Tebboune a affirmé, que « les expériences ont démontré, que la force militaire ne résout pas les problèmes, car la solution politique demeure la seule issue pour les crises, quelle que soit leur gravité ». « L’Algérie refuse que le sang de nos frères libyens soit le tribut à payer pour la préservation des intérêts étrangers dans ce pays », a-t-il souligné.

    A l’issue de cette rencontre, il a été convenu d’ »ériger la Conférence internationale sur la Libye, prévue à Berlin, en nouveau départ pour trouver une solution politique à la crise libyenne. Il a été, également, convenu d’une plus grande coordination, concertation et action commune, au regard de la capacité de l’Algérie et de l’Egypte, d’apporter une contribution précieuse pour mettre fin rapidement aux souffrances du peuple libyen frère, à travers une solution politique, pérenne et globale », conclut le communiqué.

    Haftar rejette l’appel au cessez-le-feu d’Ankara et Moscou

    En rejetant l’appel au cessez-le-feu, lancé par Ankara et Moscou, le général à la retraite, Khalifa Haftar, confirme son rejet de toute solution négociée, et sa volonté de continuer ses opérations militaires contre les forces loyales au Gouvernement

    d’union nationale(GNA), reconnu par l’ONU et la communauté internationale. Dans un communiqué lu par son porte-parole, Ahmad al-Mesmari, le général Haftar a indiqué hier, que « la stabilité ou la relance du processus politique », en Libye, ne pouvaient être réalisées avant l’ « éradication des groupes terroristes » et « la dissolution et le désarmement des milices qui contrôlent, selon lui, la capitale libyenne ».Le général Khalifa Haftar mène,depuis début avril, une offensive contre la capitale libyenne, siège du GNA de Fayez al-Sarra Pour sa part, le GNA a salué l’appel au cessez-le-feu, formulé par les présidents, turc Recep Tayyip Erdogan, et russe, Vladimir Poutine, à Istanbul.

    Khalifa Haftar peut semer le chaos dans les pays voisins, tout comme en Libye

    S’il y a un point sur lequel toutes les parties s’accordent, ce sont les méthodes violentes et expéditives de Khalifa Haftar, qui a intensifié ses attaques depuis le mois d’avril de l’année dernière, lorsqu’il a lancé une offensive pour capturer la capitale, Tripoli, causant la mort de 174 personnes. Malgré cet acte qualifié de « crimes de guerre et crimes contre l’humanité », par le gouvernement libyen, Haftar a poursuivi ses attaques avec l’aide de ses alliés, pour s’imposer dans le pays.

    Le 5 janvier, l’aviation de la dénommée « Armée nationale libyenne », de Khalifa Haftar, a bombardé l’académie militaire de Tripoli, faisant 30 morts et au moins 33 blessés, selon le ministère de la Santé, relevant du Gouvernement d’union nationale. Khalifa Haftar représente un grand danger pour l’unité et la stabilité de la Libye, mais aussi celles des pays voisins, dont notamment la Tunisie et l’Algérie. Face à la situation chaotique déclenchée par Haftar, le ministre de l’Intérieur de la Libye, Fathi Bachagha, a ainsi averti ses deux voisins contre l’éventualité de la prise de la capitale libyenne par les forces du maréchal. « Si Tripoli tombe, Tunis et Alger tomberont à leurs tours »», a-t-il également averti.

    Tags : Libye, Algérie, Tripoli,

  • L’appel de Jeunesse Sportive de Kabylie à ses supporteurs

    Tizi-ouzou, 10 janvier 2020 –  »FAIRPLAY – SECURITE – RESPECT » sont les mots d’ordre prônés par la Jeunesse Sportive de Kabylie à ses supporteurs. Voici le texte de son appel diffusé la veille de la rencontre JSK – RAJA:

    « La direction de la JSK appelle ses fidèles supporteurs à honorer comme jamais l’image du club phare de la Kabylie, en faisant preuve de grande discipline et de Fair-play en évitant de faire usage de Fumigènes et de Lasers durant la partie. À défaut, risquant de compromettre l’image du club et la possibilité d’avoir de lourdes sanctions financières. Nous comptons sur la compréhension de tout un chacun pour la réussite de cette grande joie africaine. »

    La JSK a clos son texte en rappelant sa triptyque :  »Valeurs, Identité et Palmarès »

    Repères techniques autour de la rencontre

    – La rencontre Jeunesse Sportive de Kabylie et le Raja Club Athletic pour le compte de la 4e journée de la phase des groupes de la ligue des champions de la CAF, est programmée au Stade 1er novembre de Tizi Ouzou à 17H00.

    – La vente des tickets d’entrées au match a commencé jeudi le 09 janvier 2020 e 9h30 jusqu’à 17h (Porte A et C). Vendredi 10 janvier 2020 la ventre se poursuivra de 9h30 jusqu’à 15h (Porte A et C). Les portes du stade seront ouvertes à partir de 13h (Jour J)

    VELUD rappelle que les Marocains dominent chez eux et chez nous depuis un certains temps

    Tizi-ouzou, 10 janvier 2020 – L’entraineur en chef de la JSK, Hubert Velud, a rappelé jeudi lors d’une conférence de resse d’avant match que les équipes maorcaines dominent les parties disputées avec les algériens depuis un certains temps. Il a cité les défaites de l’équipe nationale des locaux, le Mouloudia, l’USMA et même la JSK à Casablanca.

    Il a indiqué que la JSK n’allait pas gagner  »en claquant des doigts ». « On sait ce qui nous attend », a précisé Velud qui a assuré que son équipe a totalement récupéré de l’éliminitation (injuste) de la coupe d’Algérie. Il a assuré que le match sera diffiérend de celui de Casablanca, reconnaissant quelques mérites au RAJA comme son réalisme et son calme. « Ils attendent la faute » pour agir a expliqué Velud qui semble avoir bien compris ce qui s’est passé.

    Oussama Darragi est la nouvelle recrue de la Jeunesse Sportive de Kabylie

    Tizi-ouzou, 10 janvier 2020 – La JSK a engagé pour deux ans le milieu de terrain offensif du Club africain de Tunisie, Oussama Darragi d’origine Algérienne né en 1987. La JSK a rappelé ses distinctions: Ballon d’or Tunisien de 2009, Meilleur joueur basé en Afrique en 2011, Ballon d’or arabe en 2011. Nombre de connaisseurs ont estimé que c’est un bon choix que la JSK a effectué malgré l’âge du joueur (32 – 33 ans)

    L’ancien entraineur polonais de la JSK Stefan Żywotko fête ses cent ans

    Tizi-ouzou, 10 janvier 2020 – L’ancien entraineur polonais de la JSK Stefan Żywotko a fêté jeudi 9 janvier ses cent ans. Stefan Żywotko est né le 9 janvier 1920 à Lwow.  »Il fut l’un des entraîneurs historiques de notre club. Pendant près de 13 ans entre les années 1977 et 1990. Il remporta avec notre Club en tant qu’entraîneur ou co-entraîneur pas moins de treize titres. », a rappelé le club kabyle dans un post qui lui a été consacré en hommage à ce qu’il a été.

    Tizi Ouzou Info News, 10 jan 2020

    Tags : Algérie, Tizi Ouzou, Jeunesse Sportive de Kabylie, sport, football,

  • Le Comores et la Gambie perdent le droit de vote à l’Assemblée Générale de l’ONU

    « Dix membres ont accumulé des arriérés tombant sous le coup de l’article 19 » de la Charte des Nations unies, a indiqué Stéphane Dujarric lors de son point-presse quotidien. L’article 19 prévoit une suspension de vote à l’Assemblée générale pour les pays dont le montant des arriérés est égal ou supérieur à la contribution due par lui pour les deux années complètes écoulées. Les dix pays concernés sont « la Centrafrique, les Comores, la Gambie, le Liban, le Lesotho, Sao Tome et Principe, la Somalie, le Tonga, le Venezuela et le Yémen », a précisé le porte-parole de l’ONU.

    « En octobre 2019, l’Assemblée générale a décidé que les Comores, Sao Tome et Principe et la Somalie pouvaient garder leur droit de vote à l’Assemblée générale jusqu’à la fin de la session » actuelle en septembre, a-t-il rappelé. L’article 19 de la Charte prévoit que l’Assemblée générale puisse autoriser des Etats mauvais payeurs à garder leur droit de vote lorsque leurs manquements sont dus à des circonstances indépendantes de leur volonté. Le budget de fonctionnement de l’ONU est d’environ 3 milliards de dollars. Celui des opérations de paix atteint quelque 6 milliards de dollars.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, ONU, contributions,