Année : 2020

  • Le mystère d’un vendeur anonyme mis aux enchères pour les documents d’assassinat de JFK

    Le meurtre de Kennedy en novembre 1963 a provoqué de nombreuses théories du complot avec des gens disant que le gouvernement avait dissimulé des informations cruciales. Selon les théories les plus populaires, le 35e président a été tué par la CIA, la foule ou sur ordre du président cubain d’alors, Fidel Castro.

    Un vendeur anonyme a mis aux enchères des lettres sur l’assassinat de John F. Kennedy. Cette vente aux enchères est fixée au 27 janvier chez Sotheby’s. Le lot comprend une lettre du président américain Lyndon B Johnson au gouverneur de Californie Edmund « Pat » Brown suite à l’assassinat de Kenedy, un flash d’information sur l’incident ainsi que des lettres de Kennedy lui-même et de son épouse Jacqueline.

    Une lettre se lit comme suit: « Le président Kennedy a été abattu aujourd’hui juste au moment où son cortège d’automobiles quittait le centre-ville de Dallas. Mme Kennedy a sauté et a attrapé M. Kennedy. Elle a crié: » Oh, non!  » est de 14 000 $, cependant, un responsable de Sotheby’s a déclaré que la maison de vente aux enchères s’attend à ce que le lot rapporte 30 000 $.

    La nouvelle a frustré le fils du gouverneur de Californie, Edmund Brown Jr, qui veut découvrir l’identité de la personne qui vend les lettres. Brown Jr, qui a également été gouverneur de Californie, a déclaré dans une interview à Politico: «Je voudrais certainement savoir pourquoi le vendeur revendique l’anonymat – et pourquoi ces documents ne sont pas dans les archives de l’UC Berkeley avec le reste des papiers de mon père. « . La vente aux enchères de Sotheby’s a refusé de révéler l’identité du vendeur.

    « Grâce au soutien de dirigeants comme vous, notre système a prévalu dans des eaux sombres et dangereuses. Commençons la nouvelle année résolue à forger dans ce pays un sentiment plus profond d’unité quel que soit le parti politique ou la persuasion », lit une lettre du président Lyndon Johnson.

    L’un des responsables travaillant dans les archives d’Edmund Brown Senior à l’Université de Californie à Berkeley a déclaré que les lettres mises aux enchères n’avaient jamais été en possession de la bibliothèque et a émis l’hypothèse qu’un employé de l’administration Brown pourrait les avoir prises, connaissant leur valeur.

    Le président John F. Kennedy est tué le 22 novembre 1963 alors qu’il roulait en cortège avec sa femme Jacqueline. Peu de temps après l’incident, la police a arrêté un ancien marine américain Lee Harvey Oswald et l’a accusé du meurtre de John Kennedy. Oswald n’a jamais été jugé, car il a été tué par Jack Ruby, propriétaire d’une boîte de nuit, alors qu’il était transféré en prison. Au moment de son arrestation, Oswald a nié avoir été impliqué dans le meurtre de Kennedy.

    Avec Sputnik

    Tags : Etats-Unis, JFK, Kennedy, Lee Harvey Oswald,

  • Il est temps que l’Afrique se réveille!

    L’Afrique traverse une époque qui mérite que l’on se met au travail pour engager des réformes. Réformer ne signifie nullement imiter ou copier la manière de vivre de l’autre. L’autre n’est que le reflet de ce que l’on n’est pas, de ce que l’on déteste être et de ce l’on aspire être. Cependant, les réformes africaines ne seraient pragmatiques et effectives que dans la mesure où les africains, dans la substance de leurs richesses culturelles, se recentrent dans la finalité de notre lutte ; celle de faire apparaître une Autre Afrique.

    Une Afrique débarrassée de la violence de l’impérialisme et de l’immobilisme. C’est vrai, tout ça n’est qu’un rêve. La création de l’Union Européenne n’était qu’un rêve. La création d’Etat d’Israël n’était qu’un rêve. Et même la destruction de l’Afrique pharaonique n’était qu’un rêve.

    En revanche, nos rêves ne sont ni pour la soumission de l’autre encore moins de sa destruction. La philosophie de la vie africaine est une philosophie sacrée, puisée dans la sagesse de la Maat et dans la substance de la création. Toute vie est sacrée et mérite d’être protégée. C’est la substance de cette sacralité de la vie que constituera le socle de nos réformes. En revanche, une réforme sans aucune base idéologique ne serait qu’un poids pour la société et un élément perturbateur très nocif. C’est dans cette conscience qu’une lutte ne pourrait aboutir qu’en se basant sur une idéologie, un corpus de propositions et une sincérité sans faille que nous jugeons impératif de s’armer de science afin que ce rêve d’Unité de l’Afrique se réalise.

    Ce rêve de l’Unité africaine, à notre avis, ne serait réalisable qu’en trouvant ce lien qui réunifiera le peuple noir. Ce lien pourrait être notre misérable condition sociale, politique et économique. Il pourrait être aussi pour l’honneur de la dignité de l’africain. La couleur de notre peau pourrait permettre aussi à l’avènement d’une Afrique Unie.

    Cette urgente nécessité de trouver le cordon qui reliera tous les africains doit être le combat de chacun d’entre nous. Nous sommes qu’un seul peuple. Un peuple qui se noie dans la misère et dans le mépris de l’Occident. L’Occident, avec tout le mal qu’il eu à faire soumettre les africains, n’aidera ni les africains à se développer ni à se libérer.

    Maintenant, il nous reste qu’a chercher ce lien pour qu’enfin, l’Afrique devienne ce qu’elle était ; une Afrique libre et prospère.

    Source

    Tags : Afrique, africains, colonialisme, colonisation, libération, lutte, impérialisme,

  • Algérie : Dialogue et refondation de l’Etat

    Tout est pratiquement à refaire pour rattraper la double décennie de gabegie et de dilapidation des ressources nationales, toute vouée à l’enrichissement illimité de la poignée de prédateurs et provoquant un séisme social et économique d’une rare intensité.

    Le désastre est incommensurable. Il a aggravé la lourde facture du terrorisme estimée à 20 milliards de dollars en destruction des infrastructures économiques et socio-éducatives.

    Il a aussi contribué à approfondir la fracture irrémédiable entre la caste des corrompus et le peuple privé de son droit au développement, au discrédit des institutions nationales et la poussée fiévreuse de l’algéro-pessimisme, brandi en arme de déstabilisation par les faiseurs de chaos. Tout est donc à refaire pour remettre en ordre l’Etat national menacé dans ses fondements historiques, institutionnels et unitaires.

    En toute urgence, le dialogue national inclusif s’impose pour restaurer la confiance, loin de toute discrimination et marginalisation. La main tendue au hirak «béni» et le cycle de rencontres avec les personnalités influentes, des responsables de partis politiques et des médias s’inscrivent dans cette démarche consensuelle pour concrétiser la volonté de «changement radical des fondements de notre démocratie et de l’édification d’une démocratie réelle», a affirmé le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors de la rencontre avec des directeurs de journaux et de chaînes de télévision.

    «Il est de mon devoir de le faire pour briser la glace entre les Algériens», a-t-il souligné, «prêt» à rencontrer l’ancien président de la République, Liamine Zeroual, que des «circonstances particulières» l’ont empêché de faire le déplacement à Alger.

    Cette convergence se traduit concrètement dans les consultations entreprises avec toutes les personnalités influentes, «qu’elles soient du hirak ou non», sollicitées pour donner leur avis sur l’élaboration de la nouvelle Constitution confiée au comité d’experts dirigé par Ahmed Laraba.

    «Cette Constitution marquera le début de l’étape fondamentale», a déclaré le président de la République. Elle sera soumise à l’appréciation de toutes les catégories de la société, avant son adoption par les deux chambres du Parlement et son passage par la voie référendaire sous la supervision de l’Autorité nationale indépendante des élections. Elle constitue l’acte de naissance de la nouvelle République.

    Horizons, 25 jan 2020

    Tags : Algérie, Hirak, tebboune, Liamine Zeroual,

  • Maroc : la croisière coule et le peuple s’amuse

    Qu’il soit à tort ou à raison, le Makhzen peut compter sur le soutien de la population marocaine dans son « tcharmil » contre les pays voisins.

    En effet, pour la population marocaine, les autorités marocaines ont toujours raison lorsqu’il s’agit du conflit du Sahara Occidental ou de son conflit avec l’Algérie, pays que Rabat n’a pas hésité à attaquer en 1963. La même conclusion est valable pour l’Afrique du Sud qui se trouve à plus de 11.000 km de distance. Ils partagent avec leur régime cette obsession pour ce Grand Maroc qui n’a existé que dans les livres mensongers d’une monarchie sanguinaire dont la seule mission est de servir les intérêts de la France.

    Pour maintenir ce délire populaire, le palais royal entretient la même technique qu’elle utilise pour charmer les touristes à la Place Jamaa El Fna : le « halqa » pour faire danser les citoyens au rythme des poisons de ces couleuvres charmés par un fakir qui finit souvent mordu par ses créatures.

    Pour entretenir le délire de l’occupation du Sahara Occidental, il ne manque pas d’imagination, notamment lorsqu’il s’agit d’une conjoncture aussi difficile que l’actuelle dans laquelle la communauté internationale, y compris la France, premier allié du Maroc dans le contentieux sahraoui, reconnaissent le leadership de l’Algérie dans la région de l’Afrique du Nord. Un fait qui fait des grincements à Rabat où les agitateurs du pouvoir ont dépensé des millions de dollars en lobbying pour vendre un leadership qui n’existe que dans les dépêches de la MAP et dans l’imagination de certains prétendu démocrates toujours prêts à dégainer contre les sahraouis, l’Algérie pendant qu’il garde le silence sur l’occupation de Ceuta et Melilla.

    Une caractéristique commune prédomine dans la pensée de ces pseudo-démocrates marocains qui en France n’hésitent pas à se servir de leurs casques de moto pour défoncer les crânes des citoyens français. Cette caractéristique est leur obsession pour l’ouverture des frontières alors qu’ils savent que cela supposerait une bouffée d’oxygène pour un régime étouffé par la crise sociale et financière. C’est cela aussi l’exception marocaine, des contradictions à gogo. Alors, lorsque tout va mal, il suffit d’organiser une bonne « halqa » pour prétendre que le gouvernement marocain vient de marquer un point dans le conflit sahraoui pour que tous les marocains soient contents et oublient que leur seul ennemi n’est pas l’Algérie ni le Polisario, mais Mohammed VI, Fouad Ali El Himma&Cie.

    Que les marocains le veuillent ou pas, aucune « halqa » ne saurait cacher la vérité sur un fait qui fait l’unanimité au monde entier : le leader de la région est l’Algérie alors que le Maroc veut bâtir sa célébrité sur les débris des attentats commis par ses citoyens partout en Europe. Un narco-Etat terroriste que Paris a imposé aux européens et dont l’alliance n’a rapporté que la montée du danger dans la région du Sahel. Autant en Europe qu’en Afrique, le problème est le même : l’alliance franco-marocaine.

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Algérie, Libye, Sahel, France, Union Européenne, terrorisme,

  • Les poissons et les réfugiés sahraouis, «Solo son peces»

    Trois femmes montent une ferme piscicole dans un camp de réfugiés en plein milieu du désert algérien. Dans leur documentaire « Solo son peces » (« Ce ne sont que des poissons »), les cinéastes espagnoles Paula Iglesias et Ana Serna traitent la question des réfugiés sahraouis d’une manière aussi décalée que séduisante.

    envoyé spécial à Biarritz,

    Présenté en première internationale au Fipadoc, à Biarritz, après avoir gagné le Grand prix du Festival du documentaire de Bilbao, le court métrage Solo son peces, a tout pour faire parler de lui.

    Une canne à pêche en plein désert

    Le voyage commence avec une image qu’on n’est pas prêt d’oublier : habillée d’une robe bleue comme la mer, une femme est assise en plein désert, avec une canne à pêche dans la main. « Le temps du documentaire est l’attente », ainsi explique la cinéaste Paula Iglesias cette mise en scène. « Pour cela, nous avons choisi cette image un peu surréaliste pour exprimer la situation dans les camps de réfugiés. Cela fait 40 ans qu’ils sont là. C’est une situation difficile. »

    En effet, loin de leur patrie, Teslem, Dehba et Jadija ont décidé de réaliser un rêve. Installer une ferme piscicole en plein désert, là où les températures frôlent souvent les 50 degrés à l’ombre, pour nourrir un camp de réfugiés sahraouis. Une idée folle ?

    « Oui, beaucoup de gens pensent qu’il s’agit d’une idée folle. Mais, c’est lié à la situation de ces gens vivant en plein désert depuis des décennies. Elever ici des poissons, c’est difficile. Elles-mêmes, elles ne savent pas si cela va fonctionner. Elles essaient. Peut-être cela marchera, peut-être pas. »

    Ce ne sont que des poissons

    Pour filmer dans un territoire en conflit, il faut être prêt à tout, comme ces femmes fortes et résolument optimistes : « le succès du projet dépend de nous. De quoi avoir peur ? Ce ne sont que des poissons. » Nuit et jour, elles s’occupent de leurs « bébés » dans le bloc de reproduction. Et quand elles regardent les poissons répartis dans des toutes petites piscines, elles s’exclament : « les poissons fuient la mort parce que, comme l’homme, ils aiment la vie ».

    Avec leurs blouses blanches et leurs voiles colorés, les trois entrepreneuses se penchent sur les bassins pour mesurer la salinité et détecter les maladies. Chaque jour apporte sa sagesse. Aujourd’hui, elles étudient le tilapia, ce poisson venant du Nil, un migrant sans habitat naturel, bref : « c’est aussi un réfugié ».

    « On voulait faire un parallèle entre les poissons et les réfugiés dans les camps, avance la cinéaste. Beaucoup de choses sont pareilles. Quand on voit les piscines avec les poissons… Certains poissons traversent des pays pour chercher de la nourriture. Ces femmes font la même chose : elles partent et retournent pour nourrir leur pays. Et ce désert n’est même pas leur pays. »

    « Ce qui me fait vraiment honte… »

    Le film glisse alors de situations anodines vers la colère : « Ici, nous souffrons d’un manque de protéines, mais ce qui me fait vraiment honte, c’est que même dans les Territoires occupés, les Sahraouis ne sont pas autorisés à profiter de la richesse de leurs eaux pour la pêche. »

    C’est alors que la cinéaste fait entrer l’histoire de la création des frontières au Sahara occidental par les puissances européennes pour démontrer à quel point le projet des trois femmes touche à la question très sensible du Sahara occidental d’aujourd’hui :

    « Le projet de l’élevage de poissons est un projet pour se maintenir plus longtemps dans ce territoire, remarque Paula Iglesias. En même temps, elles ne peuvent pas survivre longtemps dans ce lieu, parce qu’il est impossible de vivre là-bas sans aide humanitaire. On doit donc repenser la situation du Sahara occidental. C’est la dernière colonie en Afrique. L’Espagne a fait une mauvaise décolonisation, après le Maroc a envahi leur territoire. »

    Le Sahara occidental, le Maroc et l’Union européenne

    À la fin du film, les femmes boivent du thé et allument la télé. Dans le journal, le mouvement sahraoui du Front Polisario condamne le pillage des ressources du Sahara occidental après l’approbation de l’accord de pêche entre l’Union européenne et le Maroc. Un accord qui inclut le Sahara occidental occupé. Le Front Polisario accuse alors l’Union européenne, « avec l’Espagne et la France en tête, de perpétuer le conflit ».

    Pendant le Festival international du documentaire de Biarritz, une nouvelle dépêche est tombée : le Maroc a adopté deux nouvelles lois pour élargir son emprise aux eaux territoriales du Sahara occidental.

    ►Solo son peces, court métrage d’Ana Serna et Paula Iglesias, 17 min, en compétition au Festival international du documentaire (Fipadoc 2020), du 21 au 26 janvier, à Biarritz.

    Source : RFI, 25 jan 2020

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, réfugiés, Tindouf,

  • Lâayoune : Bangui vend son âme au diable contre le paiement de ses arriérés de contributions à l’Onu par Rabat

    L’Algérie en colère contre la Centrafrique et le Sao-Tomé-Et-Principe

    L’Algérie a dénoncé jeudi les décisions « unilatérales des gouvernements de la République centrafricaine et de Sao Tomé-et-Principe d’ouvrir des représentations consulaires à Lâayoune, ville occupée du Sahara Occidental ».

    Dans un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères, relayé par l’agence APS, Alger a qualifié ces décisions de «nouvelle violation des normes du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies».

    « Ces décisions qui ne peuvent en aucun cas avoir un quelconque effet sur le statut juridique du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique, représentent une nouvelle violation des normes du droit international, des décisions et des résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité et de l’Assemblée générale des Nations », ajoute le communiqué.

    Pour Alger, ces décisions « transgressent aussi les fondements même des relations entre les pays africains tenus de se conformer en toutes circonstances aux règles et principes de l’Union africaine, lesquels impliquent un devoir d’unité et de solidarité entre les pays fondateurs de l’Union ». Et de dénoncer des mesures qui ne « concourent pas, enfin, à favoriser l’interaction requise entre les pays africains et risquent de compromettre sérieusement leur marche résolue vers la réalisation des objectifs qu’ils se sont assignés et qu’ils ont consignés dans l’acte constitutif de l’Union ».

    La raison de cette ouverture de consulat à Lâayoune par la Centrafrique se justifie par la suspension de droit de vote du pays à l’ONU. Pour mémoire, le Maroc préside la Commission et le Fonds de consolidation de la paix de l’ONU pour la RCA. Un petit geste avait été demandé par les autorités centrafricaines au Royaume du Maroc pour payer les contributions à ‘ONU.

    A rappeler que ce n’est pas la première fois que l’Algérie réagit à l’ouverture, par des pays africains, de consulats au Sahara. A Bangui, le gouvernement n’a pas souhaité réagir au communiqué du gouvernement algérien.

    Vianney Ingasso

    Le Tsunami.net, 25 jan 2020

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, consulats,

  • Diplomatie africaine : la RCA tourne le dos à l’Algérie en faveur du Maroc (ABangui)

    Bangui (République centrafricaine) – Ce jeudi 23 janvier, l’entretien bilatéral entre le Ministre marocain des Affaires Étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains Résidant à l’étranger, Monsieur Nasser Bourita et son homologue centrafricaine, madame Sylvie Baïpou Temon est conforté par l’ouverture d’un consulat général centrafricain à Laâyoune en territoire du Sahara occidental. Ce qui n’a pas plu à l’Algérie, qui a très vite réagi en publiant un communiqué pour fustiger la « décision unilatérale » de la RCA d’ouvrir un consulat au Sahara occidental.

    « L’Algérie a pris connaissance des décisions unilatérales des gouvernements de la République centrafricaine et du Sao Tomé-et-Principe d’ouvrir des représentations consulaires à Laâyoune, ville occupée du Sahara occidental »,a indiqué jeudi un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères.

    « Ces décisions qui ne peuvent en aucun cas avoir un quelconque effet sur le statut juridique du Sahara occidental, dernière colonie d’Afrique, représentent une nouvelle violation des normes du droit international, des décisions et des résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité et de l’Assemblée générale des Nations Unies, relatives à la question du Sahara occidental », s’alarme le gouvernement algérien qui n’a pas cessé d’être en colère contre la République centrafricaine.

    « Elles transgressent aussi les fondements mêmes des relations entre les pays africains tenus de se conformer en toute circonstance aux règles et principes de l’Union africaine, lesquels impliquent un devoir d’unité et de solidarité entre les pays fondateurs de l’Union indique le même communiqué.

    « Ces décisions ne concourent pas, enfin, à favoriser l’interaction requise entre les pays africains et risquent de compromettre sérieusement leur marche résolue vers la réalisation des objectifs qu’ils se sont assignés et qu’ils ont consignés dans l’acte constitutif de l’Union », a ajouté le communiqué du gouvernement algérien.

    Cependant, à Bangui, certains observateurs pensent que Les « Russes doivent faire triste mine, car Poutine est hostile à la marocanité du Sahara occidental. Il faut espérer que Mme Baipo-Temon n’ait pas eu une initiative personnelle comme pour le Kosovo ».

    Même si à Bangui le gouvernement n’a pas souhaité réagir au communiqué du gouvernement algérien, tout porte à croire que cette décision politique d’importance des autorités centrafricaine serait un coup de canifs dans le partenariat entre le président Faustin Archange TOUADERA et ses amis de la Russie.

    Il faut noter au passage que Le Maroc préside la Commission et le Fonds de consolidation de la paix de l’ONU pour la RCA. Un petit geste avait été demandé par les autorités centrafricaines au Royaume du Maroc pour payer les contributions à ‘ONU. Tant pis pour la Russie qui va être déçue devant cette reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Le virage de FAT s’amorce très délicat pour le pays, selon une source au ministère des Affaires étrangères à Bangui.

    Source : abangui.com,  25 jan 2020

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, consulats,

  • Sahara occidental: Podemos dénonce les manœuvres expansionnistes du Maroc

    ILES CANARIES- La formation politique espagnole Podemos a dénoncé « les politiques expansionnistes de Rabat » dans les eaux territoriales sahraouies, tout en exhortant le gouvernement espagnol en collaboration avec le gouvernement des îles Canaries de lancer des actions pour freiner « cette manœuvre marocaine ».

    « Nous ne permettrons pas que nos eaux marines soient touchées par le Maroc, et nous exigeons que la médiane établie jusqu’à aujourd’hui soit respectée », a-t-on indiqué dans un communiqué publié jeudi par la formation politique.

    « De Podemos Canarias, nous rejetons la politique expansionniste du Maroc, non seulement avec nos eaux, mais avec les eaux du Sahara occidental, un territoire non autonome en attente de décolonisation, un conflit qui dure depuis 43 ans », a souligné dans le tetxe, Francisco Lopez, secrétaire régional de Podemos.

    La formation présidée par le vice-président du gouvernement espagnol, Pablo Iglesias, a rappelé dans le communiqué « les différents arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne qui interdisent la commercialisation avec des ressources sahraouies ».

    Selon des sources médiatiques, le Parlement marocain a approuvé « deux projets de loi relatifs à la création de la zone économique exclusive et à la délimitation des frontières maritimes, étendant la zone exclusive illégale à Lagüera, aux zones occupées du Sahara occidental, et partie des eaux proches des îles Canaries que l’Espagne considère dans sa zone économique exclusive ».

    Face à une telle atteinte à la légalité internationale, le Front Polisario a exprimé sa condamnation énergique « des manoeuvres du Maroc et a déploré la soumission de l’Espagne au régime de Mohamed VI ». « Faire plus de concessions par le gouvernement espagnol ne fera qu’encourager le Maroc à persister dans son expansionnisme que le peuple sahraoui continue de subir depuis que le Maroc a occupé le Sahara occidental par la force en octobre 1975 avec la complicité des autorités espagnoles de l’époque », a dénoncé le Front Polisario.

    Dans une déclaration à l’Agence sahraouie SPS, le coordinateur sahraoui auprès de la Minurso, M’hamed Kheddad, a dénoncé cette dernière « loi marocaine expansionniste » qui vise à annexer les eaux territoriales sahraouies, soulignant que cette loi n’a aucune base légale.

    « Nous condamnons fermement ces projets de loi marocains qui ne sont rien d’autre qu’un nouvel épisode d’expansionnisme marocain dont toute la région souffre », a souligné M. Kheddad, coordinateur sahraoui auprès de la mission de l’ONU pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental.

    M’hamed Kheddad a soutenu que « cet acte intervient également dans le cadre de la campagne désespérée menée par le Maroc pour légitimer son occupation illégale de parties du Sahara occidental par des pots-de-vin et l’implication d’entités étrangères dans leur aventure coloniale dans la partie occupée de notre territoire national ».

    « La loi marocaine expansionniste, qui vise également à annexer les eaux territoriales adjacentes aux îles Canaries et à d’autres territoires espagnols, est également une conséquence directe de l’échec de l’Espagne, en tant que puissance administrante du Sahara occidental, à s’acquitter de sa responsabilité juridique et historique de décoloniser le territoire sahraoui conformément aux résolutions pertinentes de l’Assemblée générale des Nations Unies d’une part, et la soumission injustifiée de l’Espagne à la politique de chantage marocaine, d’autre part », a-t-il souligné.

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Espagne, frontières maritimes,

  • Au Maroc : Un scandale peut en cacher un autre !

    Qu’est-ce qu’il se cache derrière la nouvelle du vol des bijoux du roi ? Mohammed VI, a-t-il décidé de jouer à la transparence avec son peuple ? Rien n’est moins sûr. Pour preuve, la dernière salve de «titres» dont s’est fait l’écho de la presse au service du Makhzen. Des titres qui ont un goût de déjà connu. « Un homosexuel tabassé », « une jeune fille séquestrée et violée par un groupe »… Des titres constamment recyclés pour entretenir une opinion publique marocaine manipulée et qui a pris goût à la manipulation.

    Au Maroc c’est devenue une pratique courante le recours de nuage de poussières médiatiques pour donner un sujet de débat à l’opinion publique et détourner son attention d’un autre fait plus grave comme c’est le tapage médiatique au sujet du retour triomphal de la diplomatie algérienne sur la scène internationale.

    Le Makhzen ne veut pas que ses sujets lisent des nouvelles qui révèlent que le Maroc est devenu un nain face à une Algérie dont le leadership est saluée par l’ensemble de la communauté internationale. Une réalité dévoilée par la chancelière Angela Merkel qui semble prendre sa revanche après avoir vu son président se faire malmener par les méthodes peu diplomates et peu orthodoxes des autorités marocaines. Celles-ci commencent à découvrir le revers de la médaille du « tcharmil » marocain sur la scène diplomatique internationale. La suite pourrait être l’éjection de Nasser Bourita.

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Algérie, Nasser Bourita, Libye, conférence de Berlin,

  • Maroc : « Lalla Salma, une sorte de Meghan Markle maghrébine » (journal italien)

    Sous le titre de « le Maroc des mystères : qu’est-il arrivé à la cour de Mohammed VI », se demande le journal Dagospia.com en quête de réponse sur le sort de la princesse Lalla Salma qu’il qualifie de « sorte de Meghan Markle maghrébine ».

    Pour le média italien, les scandales du palais se multiplient. Le dernier en date, une histoire de vol de bijoux appartenant au roi du Maroc. « Les bijoux du roi dont une montre Patek Philippe qui coûte 1,2 millions, incrusté de 893 diamants », précise-t-il. « La date du vol n’est pas précisée, la liste des biens volés n’est pas précisée: la presse nationale en parle peu et ce qui se passe au palais – dans les 12 palais du roi Mohammed, cinquième homme le plus riche d’Afrique – reste au palais », a-t-il ajouté.

    Pour le média italien, « il arrive souvent qu’un mystère en rouvre un autre: et ainsi, alerté dès le début du procès des voleurs de la cour – 25 accusés, dont une dame et divers bijoutiers – la presse internationale a repris la question de la princesse consort Lalla Salma, qui n’a pas été vue en public depuis décembre 2017 ».

    D’après Dagospia, le site Afrik.com, «rapporte des rumeurs dans l’entourage du roi sur le « chaos » dans lequel l’absence de Lalla aurait précipité le ménage du palais. Et précisément parmi les «connaissances équivoques» que le roi fréquente en son absence, il y aurait à chercher les «taupes» qui ouvraient la porte aux vulgaires voleurs de rue ».

    Pour lui, « la richesse de Mohammed, roi d’un pays pauvre, les soupçons sur la fin de son mariage, ses voyages fréquents à l’étranger ne font pas bon ménage à l’image du « roi des pauvres » qu’il veut véhiculer auprès de ses sujets ».

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, diamants, bijoux, Pattek Philippe, montres, palais royal,