Année : 2017

  • Le roi Mohammed VI cité dans une affaire criminelle en Espagne

    Le 17 février 2017, le mari de l’infante Cristina, soeur du roi d’Espagne, Iñaki Urdangarin a été condamné à 6 ans de prison et au paiement d’une amende de 512.000 euros dans une affaire de corruption connue sous le nom de « affaire Noos » en référence à l’Institut Noos, une fondation à but non lucratif présidée par le beau-frère du roi d’Espagne.
    L’affaire Nóos ou opération Babel (en espagnol caso Nóos et Operación Babel) est une affaire de corruption politique surgie en 2010, dérivée de la dite affaire Palma Arena, au moment de la mise en examen des dirigeants de l’Institut Nóos, Iñaki Urdangarin, duc consort de Palma de Majorque (mari de la duchesse, l’infante d’Espagne Cristina de Borbón y Grecia), et son ancien associé Diego Torres Pérez, pour détournement de fonds, prévarication, contrefaçon et blanchiment d’argent. Les activités délictueuses ont été présumément réalisées à partir de l’Institut Nóos, organisation à but non lucratif dédiée à l’organisation d’évènements sportifs, ainsi qu’un réseau d’entreprises qui lui était associé.
  • Élection du président du (FIDA) – Le Maroc s’oppose au candidat de l’Union africaine

    par T.H.
    Le Maroc n’est pas près d’accepter l’application des décisions de l’Union africaine. Le comportement de cet Etat lors de l’élection du nouveau président du Fonds international pour le développement agricole démontre qu’il refuse de se conformer pleinement à son statut de membre de l’organisation continentale.
    Les 14 et 15 février 2017 se déroulait à Rome la 40e session du Conseil des gouverneurs, la plus haute instance du Fonds international pour le développement agricole. Les membres de ce Conseil étaient réunis pour élire le nouveau président du Fida. Les pays africains avaient un candidat : Gilbert Fossoum Houngbo, ancien ministre togolais.
    Sa candidature avait été approuvée par l’Union africaine lors du 27e Sommet de l’UA qui s’était déroulé à Kigali en juillet 2016. La Suisse, la République dominicaine, le Mexique, l’Indonésie, l’Italie et la Turquie ont également présenté des candidats. Mais Gilbert Fossoun Houngbo doit aussi affronter une prétendante, pourtant du même continent que lui : la Marocaine Ismahane Elouafi.
    La logique aurait voulu que le Maroc ne présente pas de candidat puisqu’il était désormais membre à part entière de l’Union africaine. Son adhésion officielle à l’UA avait été entérinée à peine quinze jours avant la tenue à Rome de la 40e session du Conseil des gouverneurs du Fida. Lors du premier tour du scrutin, le candidat togolais arrive premier avec 39,9% des voix tandis que la Marocaine est arrivée à l’avant-dernière position avec à peine 5% des voix. Seuls trois pays restent en lice pour le second tour, le Togo, l’Italie et l’Indonésie. Les autres Etats se retirent et apportent leur soutien à un des trois candidats restants… à l’exception du Maroc. Ce dernier opte pour un «retrait neutre». Il refuse d’accorder son soutien au Togolais, violant, pour la seconde fois consécutive, les principes de solidarité de l’UA. Une décision qui a provoqué incompréhension et colère au sein des délégations africaines.
    Pour ce premier grand évènement international en qualité de membre de l’Union africaine, il était attendu que le Maroc fasse preuve de discipline et de solidarité. Il n’en fut rien, le Maroc reste braqué dans sa logique «makhzenienne» qui consiste à imposer ses choix politiques à la majorité.
    T. H.
  • Tentative de manipulation de l’eurodéputé Louis Michel par la DGED marocaine

    Latifa Ait Baalla compte organiser le 26 avril 2017 au Parlement européen avec l’eurodéputé belge Louis Michel, député européen et coprésident de l’assemblée paritaire ACP-UE, la projection d’un film sur les organisations terroristes dans la région du Sahel.
    Son objectif principal est de présenter le Front Polisario comme mouvement terroriste. Mme Baalla agit ainsi sous les directives de la DGED, le service de renseignement extérieur marocain, pour lequel elle a déjà produit un autre film sur le Polisario sous le titre de « Le Polisario, l’identité d’un Front ». 
    Réalisé aussi par Hassan El Bouharrouti, les documents suivants prouvent que ce film a été entièrement financée par le gouvernement marocain :
  • La riposte de la DGED à l’offensive de Chris Coleman

    Le 29 mars 2017, le hacker Chris Coleman a publié dénonçant la manipulation par la DGED du dénommé Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK) qui dirige Ferhat Mehenni dont les accointances avec le Makhzen et avec Israël sont plus que prouvées.
    La DGED n’a pas tardé à riposter. Deux jours après la publication de cet article, l’agence de presse algérienne APS a été piraté par les commandes informatiques de sa majesté le roi Mohammed VI.
    Les pirates ont laissé un message laissant croire que c’est le mouvement kabyle qui se trouve derrière cette opération.
    Se demandant « qui ça  pourrait bien être alors?, le site  Algérie1 signale qu’il s’agit peut-être d’un autre « coup fourré des snipers informatiques du Makhzen qui ciblent régulièrement les institutions algériennes ».
  • Nouveau document confidentiel du ministère marocain des finances

    Il paraìt que Chris Coleman a décidé de faire usage de l’effet de surprise en vue créer un état de stupeur et de confusion chez ses adversaires du Makhzen.
    En effet, il continue d’apporter des documents qui prouvent qu’il s’est bien approprié des secrets du ministère marocain des finances.
    Dans le document d’aujourd’hui, il s’agit d’une note proposant de renforcer la stratégie du Maroc en vue d’investir les marchés africains.
    TEXTE INTEGRAL DE LA NOTE
    NOTE A/S DE L’EXPLORATION DE L’OPTION DE LA MISE EN PLACE D’UNE STRUCTURE D’APPUI A LA STRATEGIE AFRICAINE DU MAROC
    Dans le cadre de la vision portée par sa MAJESTE LE ROI pour le développement de la coopération maroco-africaine, une réflexion préliminaire sur la question de mise en place d’une structure d’appui à cette coopération est présentée ci-après.
    Il y a lieu de préciser tout d’abord que, préalablement au choix de la structure à mettre en place, il est fondamental de décliner clairement les objectifs et la stratégie de coopération à mener pour l’Afrique.

      Outre ladite stratégie, le positionnement de la structure à mettre en place devrait tenir compte de plusieurs paramètres à savoir :


    • Maroc : L’ONCF n’arrive pas à payer ses dettes

      Un taux de croissance de 2%, l’économie marocaine se porte bien, tout va pour le mieux. C’est cela le message véhiculé par les services de propagande de Mohammed VI pour louer sa prétendue vision et gestion politique.
      Le roi du Maroc a donné feu vert à l’armée pour se livrer à tout genre de trafics pour subvenir aux besoins des 150.000 soldats déployés tout au long du mur de la honte.
      L’économie est maintenue à coups d’opérations de perfusion grâce aux crédits emprunts auprès des monarchies du Golfe que le Makhzen n’arrive pas à rembourser.
      Dans ce document, le Directeur des Entreprises publiques et de la Privatisation faitétat « des difficultés de trésorerie que connaît actuellement l’Office » National des Chemins de Fer (ONCF)
      Source : Maroc Leaks
    • Les espions de Sa Majesté le roi Mohammed VI

      Document confidentiel: compte-rendu d’une réunion de Ban Ki-moon avec le président tchadien Idriss Déby
      Si les services de Sa Majesté la Reine Elisabeth II ont toujours été fascinants, ceux du roi du Maroc Mohammed VI ont été plutôt pitoyables. En raison de leur manque de professionnalisme, les espions de Mohammed VI sont vite reconnus, dénoncés et expulsés.
      Sous couvert de diplomates, ils agissent au sein de la communauté marocaine résidente en Europe en vue de guêter tout mouvement ou activité d’opposition au régime autocrate de la monarchie alaouite. Ce qui est vu par les autorités du pays d’accueil comme une immixtion dans leurs affaires internes.
      Ainsi, le gouvernement hollandais a procédé en 2008 à l’expulsion de deux fonctionnaires de l’ambassade du Maroc aux Pays Bas. Selon une dépêche publiée par Le Monde du 20/09/2008, « un fonctionnaire de police a été suspendu de ses fonctions à Rotterdam après avoir, apparemment, livré des informations confidentielles sur des personnes d’origine marocaine domiciliées aux Pays-Bas ».
      Selon des médias locaux néerlandais, d’autres fonctionnaires de police ont affirmé avoir été également approchés par les “services” marocains. C’est le cas de Fouad El Haji, ancien député et conseiller municipar à Rotterdam. Ce dernier a déclaré que « des parlementaires et des élus locaux sont régulièrement contactés dans le même sens et que certains auraient même accepté l’offre”.
      En Allemagne, Mohamed Baghdad, un germano-marocain de 56 ans a été arrêté et jugé à Berlin en février 2012 pour des actes d’espionnage contre la communauté sahraouie en Allemagne.
      En Espagne, les activités des agents de la DGED sont connues. En 2013, le CNI, le service de renseignement espagnol a expulsé Noureddin Ziani, un ressortissant marocain qui était utilisée par le parti nationaliste catalan CDC pour mobiliser la communauté marocaine en faveur de la cause indépendentiste de la région de Catalogne. Selon des déclarations du chef du CNI, Felix Roldan, Ziani est « un collaborateur important d’un service de renseignement étranger depuis 2000 » en allusion à la DGED marocaine.
      Dans le but de contrôler les mouvements des opposants marocains, la DGED a acquéri chez la société italienne Hacking Team et la néo-zélandaise Endace ainsi que de la française Amesys des logiciels d’espionnage qu’elle utilisera aussi pour espionner le Secrétariat de l’ONU, notamment dans la question du Sahara Occidental.
      L’accusation émane de l’ancien SG de l’ONU, Ban Ki-moon. Dans son rapport d’avril 2012, accuse le Maroc de compliquer la tâche de la MINURSO et de l’espionner. « Il semble également que la confidentialité des communications entre le quartier général de la Minurso et New York ait été compromise occasionnellement », signale le rapport.
      LIRE LA SUITE DEPUIS LA SOURCE

      Maroc, Sahara Occidental, MINURSO, ONU, Ban Ki-moon, espionnage

    • Faux démantèlements et instrumentalisation de la lutte anti-drogue

      Voici un intéressant document rédigé par Karim Bouzida qui prouve l’instrumentalisation des communiqués sur des faux démantèlements de réseaux de drogue et de terrorisme.
      Bouzida se plaint du manque d’écho à l’échelle internationale de cette fausse opération et suggère de faire recours aux réseaux médiatique de la DGED qu’il cite nommément.
      Le document prouve aussi combien le Makhzen a du mal à cacher une réalité que le Maroc tente de cacher avec un tamis : les vastes terrains de cultive du cannabis qui font du royaume le premier producteur et exportateur de cette drogue.
      L’opération médiatique vise, entre autres, acheter les faveurs de la Lybie, pays où l’Algérie jour un rôle médiateur important.
      TEXTE INTEGRAL DE LA NOTE
      Note a.s  médiatisation du démantèlement réseau de trafic de drogue ( a composante Lybienne  )
      Les services de sécurité Marocains ont annoncé le démantèlement d’un important réseau de trafic de drogue animé par des Lybiens, cette annonce s’est accompagnée d’un importantes retombées a l’échelle nationale (journaux télévisés, presse écrite et électronique )
      Toutefois nous relevons qu’il n’y a eu aucune visibilité de ce succès sur les médias internationaux.
      Aussi, cette opération de très grande envergure gagnerait a être valorisée et relayée dans un cadre médiatique puissant et adéquat, axé sur des cibles a l’international.
      CONTRAINTES A ANTICIPER :
      Nous recommandons, dans le cadre du traitement international, d’anticiper les contraintes suivantes :
      Ketama : lieu de production et de conditionnement principal tel qu’en atteste l’enquête .
      Ce constat doit être médiatiquement traité avec attention pour ne pas en faire un retour négatif ( du style « tolérance des autorités face a une réalité terrain connue de tous » )
      En contrepartie nous suggérons de mettre en avant les avancées réalisées en terme d’éradication de surfaces plantées telles qu’en témoigne le dernier rapport de l’Onudi , et le satisfecit américain récemment délivré au Maroc pour avoir réduit les surfaces cultivées de cannabis de 65%
      Le transfert de drogue vers l’Algérie : c’est une thématique chère a la machine de propagande Algérienne qui affirme régulièrement, par presse algérienne interposée que le Maroc inonde les villes algériennes de drogue et affecte la jeunesse ( ils vont jusqu’à en faire un motif de maintien du statu quo en ce qui concerne les frontières terrestres )
    • Le cyberactiviste Chris Coleman s’attaque au Ministère marocain des Finances

      La presse du Makhzen et celle qui a acheté la paix du Makhzen en déclarant la guerre aux sahraouis ont voulu minimiser l’impact de la nouvelle apparition du cyber-activiste Chris Coleman en criant à qui veut l’entendre qu’il n’apporte rien de nouveau.
      Mais la réalité est là. Il est revenu et il frappe fort. Après avoir fait des ravages au bâtiment de la diplomatie marocaine, le voilà en train de s’attaquer au ministère de l’économie.
      Le Makhzen tremble. Il faut pas s’attendre à ce qu’il avoue sa défaite. Il s’est habitué á vendre au peuple marocain des fausses victoire… et des faux chiffres.
      Avec la mythomanie comme arme de destruction massive des esprits citoyens, les services de propagande de Mohammed VI, la DGED à leur tête, tissent des statistiques des plus belles, la France fait semblant de les croire et elle fait écho des faux progrès du Maroc et ainsi tout va bien.
      Mais Chris Coleman est là pour leur rappeler qu’ils sont des menteurs, que le Maroc survit à coups de perfusions du Fonds Monétaire International qui a imposé des mesures d’austérité dont les conséquences ne seront pas payés par le palais ni par ses nervis, Fouad Ali El Himma, El Majidi, Yassine Mansouri ou par les semblants de partis politiques, mais par la couche la plus déshéritée du Maroc, la population la plus simple, le pauvre citoyen marocain.
      Parmi les faux semblants qui nourrissent l’espoir au Maroc et jouent le rôle de carburant pour faire rouler la machine coulée du Makhzen, les statistiques concernant le tourisme.
    • L’idée du PJD de créer une chaîne parlementaire ne plaît pas au Makhzen

      AVANT PROJET DE NOTE
       Le projet de Chaîne parlementaire
      • Cadrage
      2          Etat de lieux
      2.1      L’idée
      2.2      Le projet
      3          Benchmark
      4          Portée politique
      • Recommandations générales
      1          Cadrage
      Depuis quelques années, la question de la création d’une chaîne parlementaire est posée par différents acteurs politiques, médiatiques et associatifs. Elle est soulevée dans un double cadre :
      • La nécessité d’accompagner l’évolution démocratique et la mise en application de la nouvelle constitution
      • La nécessité de mise à niveau du secteur audiovisuel pour qu’il devienne un espace de débat public et pour rapprocher les citoyens des débats politiques.
      • La nécessité de mise à niveau de l’institution parlementaire en l’ouvrant à son environnement et en développant son interaction avec l’opinion publique
      2          Etat des lieux
      2.1      L’idée
      Le débat sur la création d’une chaîne parlementaire a pris forme durant la huitième législature (2007-2011).
      Cette idée a été portée par plusieurs personnalités et groupes parlementaires notamment le PJD qui y voyait une tribune politique pour atteindre l’opinion publique.
      Les deux chambres du parlement se sont appropriées cet objectif notamment à l’occasion de la discussion des budgets du parlement et celui du ministère de la communication.
      De ce fait, la Chambre des Conseillers a organisé une conférence en avril 2009 sur les perspectives de création de cette chaîne, ce qui a permis de médiatiser, de conférer à cette question une certaine visibilité au niveau de l’espace médiatique.
      Ainsi, sur le plan politique, cette question ne soulevait pas une polémique. Cependant, les questions liées à la viabilité technique et financière  de ce projet ont amené à un report constant.
      2.2      Le projet
       Les changements politiques survenus au Maroc durant l’année 2011 ont permis de redonner à cette question une certaine actualité.
      Ainsi, Dans sa déclaration générale, le gouvernement présidé par Abdelilah Benkirane s’est engagé à procéder au lancement de la Chaîne parlementaire.
      Le gouvernement s’est ainsi approprié ce projet. Deux ministres se sont prononcés à ce propos : Mustapha Khalfi, ministre de la communication et Habib Choubani ministre délégué chargé des relations avec le Parlement.
      Plus concrètement, le ministre de la communication, lors de son intervention devant la commission de la culture et de la communication de la Chambre des Représentants à l’occasion de la discussion du budget de son département, a notamment annoncé la création de la Chaîne Parlementaire vers le mois de septembre 2012.
      Sans exposer beaucoup de détails, Le ministre a précisé que la Chaîne sera gérée par le Parlement et placée sous sa responsabilité. Le rôle de l’Etat à travers la SNRT va se limiter à l’assistance technique. Géré par le parlement, la Chaîne parlementaire ne serait pas soumise aux dispositions des textes juridiques régissant le secteur de l’audiovisuel mais par une loi spéciale.
      A ce titre, le budget d’investissement accordé à la Chambre des Représentants qui a été de l’ordre de 0 Dh en 2011 atteint dans le projet de loi de finances 65 millions de Dirhams, dont une grande partie est consacré au financement de ce projet.
      Du point de vue juridique, à l’heure actuelle, il n y a aucun texte qui permet d’encadrer ce projet. D’ailleurs, le président de la Chambre des Représentants a affirmé lors d’une conférence de presse début février 2012 qu’il n y a rien de concret par rapport à ce projet
      كريم غلاب : وفيما يتعلق بمشروع القناة البرلمانية أشار إلى انه وجد مشروعا في رفوف البرلمان ، ولكنه ضعيف جدا  وهو مشروع مشكل من 15  صفحة لا يعطي إلا نظرة إجمالية ولا يوضح فيه جانب التمويل و الاستغلال و العلاقة مع الإذاعة والتلفزة بينما قيل له فيما قبل  أن المشروع جاهز وقد أكد السيد غلاب أن البرلمان  سيشتغل عليه
      3          Benchmark