Année : 2017

  • Les relations entre le Sénégal et le Maroc secouées par le cannabis marocain

    Six pêcheurs sénégalais se sont retrouvés en prison à cause des trafiquants de drogues marocains. Ils ont été dupés au large de Nouadhibou par un bateau marocain qui transportait du cannabis provenant du Maroc.

    Les trafiquants marocains ont fait croire aux sénégalais qu’il s’agit d’une cargaison de poissons et qu’ils n’avaient pas le droit de faire entrer du poisson en Mauritanie. Ils ont demandé à un pêcheur sénégalais qui travaillait à Nouadhibou de mettre à leur disposition sa pirogue pour transporter le « poisson ».
    « Les Sénégalais qui sont allés prendre le poisson au large à bord du navire, croyaient transporter du poisson », selon les déclarations de l’ambassadeur du Sénégal en Mauritanie. « Malheureusement, c’était de la drogue, 1 tonne 500 de cannabis. C’est ainsi qu’ils ont été arrêtés », a-t-il ajouté.
    D’autre part, au courant de la même semaine, un camion marocain a été saisi à la frontière nord de la Mauritanie avec 370 kg de cannabis. Le camion transportait aussi des fruits à destination du marché mauritanien.
    Cette affaire ne risque pas de mettre en péril les relations entre le Sénégal et le Maroc. Rabat a toujours su faire taire les responsables sénégalais avec l’argent provenant de l’exportation de la drogue. C’est ce qui a fait du pays de la Teranga le principal allié du Maroc contre le peuple du Sahara Occidental.

    Source : Maroc Leaks

  • Du photoshop pour dissimuler la honte du roi du Maroc

    Un citoyen marocain a mis à nu la manipulation effectuée par le journal de la DGED, Al-Ahdath Almaghribiya, pour dissimuler les maillots de bain du roi Mohammed VI et de son épouse Lalla Salma dans la plage de Miami.
    Il a minutieusement décortiqué le travail fait avec Photoshop pour prétendre que la famille royale se trouvait en djellaba et en robe et que les photos diffusées sur les réseaux sociaux sont une manipulation des services secrets algériens.
    « Je n’ai rien à foutre des convictions religieuses du roi du Maroc ni de sa vie privée. Ce qui me dérange c’est qu’il se fait passer par le Commandeur des Croyants et il se ballade avec sa femme en maillots de bain », commente le citoyen marocain.
  • Mbarka Bouaida : Un virement permanent mensuel de 22.200,00 DH pour son mari

    Il paraît que Mme Mbarka Bouaida était connu pour son manque de sourire. Selon cet article d’Akbar Alyoum du 27 novembre 2013, quelqu’un lui a conseillé de sourire lors d’une interview accordée à la chaîne marocaine officielle « 2M ». Selon ce quotidien, elle n’arrêtait pas de sourire même si le sujet n’avait rien de drôle et était aussi sérieux que la visite du roi Mohammed VI aux Etats-Unis et sa rencontre avec Barack Obama.
    Peut-être que son sourire était dû plutôt au fait qu’elle venait de trouver la chaussure à son pied, même si son nouvel amour lui coûtait 22.200,00 DH par mois.
    En effet, dans ce mail adressé à sa banque, Mbarka Bouaida demande un ordre de virement permanent mensuel de 22.200,00 DH au bénéfice de son mari.
  • Des associations imaginaires pour convaincre le Parlement Européen de signer l’accord de pêche

    Le Maroc a dû livrer une féroce bataille au Parlement Européen en vue de l’amener à signer l’accord de pêche. Porté à bout de bras par la France, il a réussi son pari à condition d’apporter des preuves que la population locale bénéficie des revenus de cet accord.

    Rabat a dû inventer des associations qui n’existent que dans les annales de la mythomanie du Makhzen. A titre d’exemple, celles citées dans cette lettre rédigée par les services de Mbarka Bouaida, à l’époque ministre déléguée auprès du ministre des affaires étrengères du Maroc.
    Bruxelles 04/12/2013 
    Accord de partenariat de pêche UE-Maroc: protocole fixant les possibilités de pêche et la contrepartie financière
    Mesdames, Messieurs les EuroDéputés,
    Le 10/12/2013 votre parlement se prononcera sur le nouvel accord de la pêche entre le Maroc et l’Union Européen.
    Le Royaume du Maroc est le premier et le seul pays arabe à avoir un statut avancé avec l’Europe. Statut qui a évolué vers la constitution d’une zone de libre-échange approfondie, actuellement en négociation. Le Maroc à travers la volonté de son peuple, et son roi, a entamés des réformes profondes, une nouvelle constitution, des élections libres et un gouvernement choisi par le peuple dans un monde arabe particulièrement instable.
    La commission et le parlement européen soutiennent les réformes engagées par le gouvernement Marocain dans les domaines de la gouvernance démocratique et économique.
    Dans ce contexte, le Maroc et l’Union européenne (UE) ont conclu mercredi 24 juillet 2013 un nouvel accord de la pêche, après six rounds de pourparlers, qui permettra à plus d’une centaine de navires battant pavillon de 11 pays européens de pêcher dans les eaux marocaines. La contrepartie financière totale annuelle estimée se chiffre à 40 millions d’euros, dont 14 millions dédiés à la poursuite de la mise en œuvre du plan Halieutis en vue du renforcement économique du secteur de la pêche nationale.
    Cet accord , qui est juste et équitable pour l’ensemble des parties, répond à toutes les préoccupations des Euro-députés et apporte des améliorations profondes qui répondent dans une large mesure aux exigences formulées par votre Parlement en décembre 2011:
    (a) le respect des principes démocratiques et des droits fondamentaux et la nécessité en cas de violation de suspendre l’application du protocole comme le prévoit l’article 8 du présent protocole;
    (b) la transmission des rapports annuels sur l’utilisation de l’enveloppe sectorielle au Parlement et au Conseil afin de favoriser la transparence et de garantir que cette enveloppe supplémentaire destinée à soutenir la politique sectorielle de la pêche est effectivement utilisée à cette fin et que les retombées économiques et sociales du présent protocole sur les populations locales sont effectives.
    (c) Le rapport coût-bénéfice du nouveau protocole s’est considérablement amélioré, étant donné l’augmentation des possibilités de pêche par rapport au protocole précédent et la diminution de la contrepartie financière de l’Union européenne.
    (d) Le principe de durabilité devient une condition essentielle aux activités de pêche
    Pour cela d’ailleurs que la commission Pêche du Parlement européen a voté sans encombre en faveur de cet accord [2013/0315(NLE)]. Dans son argumentaire (devant les membres de la Commission, Mme Carmen Fraga avait souligné que ce nouveau protocole permet le rétablissement des relations de pêche avec le Maroc sur de nouvelles bases, nettement mieux adaptées aux exigences du Parlement, tant du point de vue économique et financier que du point de vue de la durabilité sociale et environnementale.
    Ainsi, le service juridique de votre Parlement, contrairement à sa décision en 2011, a émis cette fois ci, un avis favorable expliquant que le présent accord « obéit aux règles et conventions internationales » en outre, parfaitement légal et conforme au droit international.
  • Fonds alloués à la politique migratoire européenne au Maroc- La gauche unie espagnole demande des comptes détaillés

    La porte-parole de la gauche unie au parlement européen, Marina Albiol, a demandé à la Commission européenne de donner un compte rendu détaillé de tous les fonds alloués aux politiques migratoires de l’Union européenne au Maroc, pour savoir s’ils sont destinés à financer son mur illégal au Sahara occidental, a rapporté le journal électronique espagnol (la tercera informacion.es) Mme Albiol a souhaité que l’institution communautaire précise que « si une partie des 200 millions d’euros que Bruxelles donne chaque année à Rabat est destinée à financer le mur illégal de 2 720 km par le biais duquel, les autorités marocaines divisent les territoires libérés et occupés du Sahara occidental.
    L’eurodéputée espagnole a dans une question parlementaire, ajoute la même source, expliqué que le Maroc reçoit depuis 2013, un montant de 200 millions d’euros, suite à un accord sur l’immigration signé avec l’Union européenne, et à aucun moment, a-t-on précisé, il n’a été clair si cet argent est utilisé exclusivement pour financer la police et l’armée marocaine pour surveiller les postes frontaliers avec Ceuta et Melila ou bien le Maroc utilise une partie des fonds pour le mur qui sépare le territoire sahraoui occupé de celui libéré et ou il ya plusieurs champs de mines, des clôtures, des bunkers et ou quelques 100 000 Marocains sont stationnés, s’est interrogée Marina Albiol.
    La porte parole de la gauche unie a, par ailleurs, indiqué que la politique d’externalisation des frontières de l’Union européenne nécessite la «collaboration directe d’un certain nombre de gouvernements autoritaires dont les pratiques sont contraires aux droits de l’homme et qui sont alimentés par l’UE», a-t-elle dénoncé. Ainsi, a-t-elle poursuivi, plusieurs Etats comme le Maroc sont devenus «la police frontalière clé pour l’Union européenne laquelle à son tour, détourne le regard pendant que ces pays font leur sale boulot».
    Albiol a en outre noté que «les autorités communautaires soutiennent sur le plan politique et économique le régime marocain, qui est une monarchie autoritaire et corrompue qui occupe militairement le dernier territoire en Afrique en attente de décolonisation». L’UE est «en train de financer une armée d’occupation sans exiger aucun type de garantie ni de contrepartie alors que les ressources naturelles sahraouies continuent d’être spoliées par les entreprises européennes, ce qui nous rend, a-t-elle affirmé directement responsables de la perpétuation de l’occupation du Sahara occidental depuis 1975 sans que le référendum d’autodétermination prévu pa».
    La députée européenne estime que l’on ne peut se permettre de continuer à violer les droits de l’homme de la population sahraouie et de réprimer n’importe quel type de mouvement social ou politique sur son territoire avec des ressources européennes. La commission, a-t-elle conclu est dans l’ «obligation de veiller à ce qu’un seul centime du budget communautaire européen ne finisse dans le mur de la honte, qui est illégal conformément au droit international et divise en deux, le peuple sahraoui et qui en prime, est le symbole du mépris du régime marocain envers les droits de l’homme».
  • Le Président de la Commission de l’Union africaine se félicite de la résolution du Conseil de Sécurité des Nations unies sur le Sahara Occidental

    Addis Abéba, le 29 avril 2017. Le Président de la Commission de l’Union africaine, Son Excellence M. Moussa Faki Mahamat, s’est félicité de l’adoption à l’unanimité par les membres du Conseil de sécurité des Nations unies de la résolution 2351 (2017), qui a prorogé le mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), jusqu’au 30 avril 2018.

    Le Président a en particulier salué l’esprit constructif et la détermination qui ont orienté les délibérations du Conseil de sécurité des Nations unies pour faire avancer le processus de paix bloqué et soutenir à cet égard la détermination du Secrétaire général des Nations unies à relancer le processus de négociation en vue de parvenir à une solution durable au conflit, qui permette d’assurer l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.
    Le Président a également souligné la nécessité, telle que stipulée dans la résolution, d’une MINURSO efficace dans la surveillance de l’accord de cessez-le-feu et l’impératif pour les deux parties d’adhérer à l’Accord et de coopérer pleinement avec la Mission. À cet égard, il s’est félicité du retrait des éléments du Maroc et de la RASD de la zone tampon de Guerguerat, qui constitue une étape importante en vue de l’apaisement des tensions sur le territoire, créant ainsi l’environnement le plus propice à la communauté internationale et aux deux parties pour qu’elles axent leurs efforts sur le processus politique.
    Le Président, dans le Cadre conjoint Nations unies-UA pour le renforcement du partenariat dans le domaine de la paix et de la sécurité, signé en avril 2017, a réitéré sa détermination à œuvrer en étroite collaboration avec le Secrétaire général des Nations unies en vue de la reprise du processus de négociations et pour trouver une solution durable à ce conflit dans le respect des décisions de l’UA et des résolutions des Nations unies.
  • Sahara Occidental : Guterres sous pression marocaine

    Le Front Polisario a annoncé son aval à la nomination de l’allemand Horst Kohler envoyé personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara Occidental.
    Selon le site Inner City Press, le Maroc, un mois après cette nomination, n’a pas encore répondu à cette proposition d’Antonio Guterres.
    A Rabat, c’est le silence radio à ce sujet. Les autorités marocaines attendent d’imposer leurs conditions pour l’acceptation de cette nomination.
    Le Maroc veut circonscrire la mission du diplomate onusien ainsi que celle de la MINURSO, empêcher tout contact avec la population sahraouie dans les territoires occupés, élargissement du mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l’homme au Sahara Occidental et tenter de redéfinir le principe d’autodétermination en vue d’imposer la pseudo-proposition d’autonomie marocaine.
    Selon des documents confidentiels de la diplomatie marocaine, M. Guterres a toujours été très attentif aux demandes marocaines lorsqu’il exerçait le post de Haut Commissaire aux Réfugies à Genève. Dans une note envoyée par Omar Hilale à sa centrale le 4 décembre 2012, il loue « l’excellence des relations du Maroc avec le HCR et l’attitude bienveillante du Haut Commissiare à l’égard notre cause nationale ». Son dernier rapport sur le Sahara Occidental en constitue une preuve irréfutable.
    Aux oreilles très attentifs de Gueterres s’ajoutent les pressions de la France sur celui-ci. Deux ingrédients qui contribueront à éloigner tout réglement pacifique de ce conflit qui dure depuis plus de 40 ans.

    Source : Maroc Leaks

  • COPERASD saluda Resolución ONU 2351 y condena expresiones de embajador marroquí

    El Consejo Peruano de Solidaridad con la República Árabe Saharaui Democrática (COPERASD) se pronunció favorablemente sobre la Resolución 2351 (2017) del Consejo de Seguridad de la ONU relativa al Sáhara Occidental y condena las expresiones nefastas y deplorables del desprestigiado embajador marroquí ante la ONU, Omar Hilali.
    1-La citada Resolución reafirma el derecho a la autodeterminación del pueblo saharaui sobre el Sáhara Occidental;
    2-Para tal efecto debe impulsarle las negociaciones directas entre el Frente Polisario –único representante del pueblo saharaui reconocido por la ONU- y el narco Reino feudal de Marruecos que ha bloqueado permanentemente dichas negociaciones. Se espera que sean lo más pronto posible, a más tardar en julio. Saluda la posición de Estados Unidos de impulsar las negociaciones entre las dos partes,
    3-Saluda la prórroga por un año más de la Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum del Sáhara Occidental (MINURSO), pero lamenta que no se le haya brindado la prerrogativa de defender los derechos humanos de los saharauis, permanentemente violados por el narco Reino feudal de Marruecos en el territorio invadido del Sáhara Occidental;
    4-Sobre la zona de Guerguerat, perteneciente al territorio saharaui, se comprobó que los marroquíes violaron los acuerdos de alto al fuego. La investigación está en manos del secretario general de la ONU para que, asimismo, no repita esta transgresión.
    5-Felicita a Uruguay y Rusia por denunciar que el borrador de la Resolución 2351 estaba desequilibrado, por las vergonzantes y condenables maniobras colonialistas francesas, senegalesas y marroquíes.
    6-Condena las declaraciones matonescas y bravuconas del embajador del narco Reino feudal de Marruecos, Omar Hilali, de insultar a la Unión Africana y a los países que no están de acuerdo con la invasión marroquí. Hilali, como se recuerda, está implicado en sobornos a funcionarios ONU cuando fue embajador en Ginebra, de acuerdo a documentos oficiales marroquíes revelados por el hacker Chris Coleman.
    7-COPERASD congratula al enviado especial del Secretario General de la ONU para el Sáhara Occidental, Christopher Ross, por su gran labor, a pesar de ser obstaculizada por el narco Reino feudal de Marruecos.
    Lima, Perú, 30 de abril de 2017
    Consejo Peruano de Solidaridad con la República Árabe Saharaui Democrática
  • COPERASD saluda Resolución ONU 2351 y condena expresiones de embajador marroquí

    El Consejo Peruano de Solidaridad con la República Árabe Saharaui Democrática (COPERASD) se pronunció favorablemente sobre la Resolución 2351 (2017) del Consejo de Seguridad de la ONU relativa al Sáhara Occidental y condena las expresiones nefastas y deplorables del desprestigiado embajador marroquí ante la ONU, Omar Hilali.
    1-La citada Resolución reafirma el derecho a la autodeterminación del pueblo saharaui sobre el Sáhara Occidental;
    2-Para tal efecto debe impulsarle las negociaciones directas entre el Frente Polisario –único representante del pueblo saharaui reconocido por la ONU- y el narco Reino feudal de Marruecos que ha bloqueado permanentemente dichas negociaciones. Se espera que sean lo más pronto posible, a más tardar en julio. Saluda la posición de Estados Unidos de impulsar las negociaciones entre las dos partes,
    3-Saluda la prórroga por un año más de la Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum del Sáhara Occidental (MINURSO), pero lamenta que no se le haya brindado la prerrogativa de defender los derechos humanos de los saharauis, permanentemente violados por el narco Reino feudal de Marruecos en el territorio invadido del Sáhara Occidental;
    4-Sobre la zona de Guerguerat, perteneciente al territorio saharaui, se comprobó que los marroquíes violaron los acuerdos de alto al fuego. La investigación está en manos del secretario general de la ONU para que, asimismo, no repita esta transgresión.
    5-Felicita a Uruguay y Rusia por denunciar que el borrador de la Resolución 2351 estaba desequilibrado, por las vergonzantes y condenables maniobras colonialistas francesas, senegalesas y marroquíes.
    6-Condena las declaraciones matonescas y bravuconas del embajador del narco Reino feudal de Marruecos, Omar Hilali, de insultar a la Unión Africana y a los países que no están de acuerdo con la invasión marroquí. Hilali, como se recuerda, está implicado en sobornos a funcionarios ONU cuando fue embajador en Ginebra, de acuerdo a documentos oficiales marroquíes revelados por el hacker Chris Coleman.
    7-COPERASD congratula al enviado especial del Secretario General de la ONU para el Sáhara Occidental, Christopher Ross, por su gran labor, a pesar de ser obstaculizada por el narco Reino feudal de Marruecos.
    Lima, Perú, 30 de abril de 2017
    Consejo Peruano de Solidaridad con la República Árabe Saharaui Democrática
  • Sahara Occidental : Le niet diplomatique camerounais

    22 mai 2013, le Maroc veut l’adhésion du Caméroun à la déclaration qui sera présenté par le mercenaire sénégalais Mankeur Ndiaye lors des assises de l’UA à Addis Abeba, mais il se heurte à la négative de Yaoundé de se joindre à cet emprise visant à empêcher l’instance d’insérer le sujet du Sahara Occidental dans son agenda.
    Réponse diplomatique du ministre camerounais : Il a « pris connaissance de cette note et des notes précédentes liées à la réintroduction de la question du Sahara au niveau de l’UA ». « Il m’a informé que le dossier est soumis à la présidence de la République pour instruction et qu’il faudrait attendre », signale l’ambassadeur du Maroc à Yaoundé dans une note adressée à son ministre.
    Ce dernier tape dans toutes les portes sans trouver de réponse. Il cherche à justifier son échec. « Le système de gouvernement camerounais est très centralisé. Toutes les décisions, même les plus simples (nomination de commissaires simple mouvement diplomatique …) sont soumises pour instruction explicite du Chef de l’Etat », écrit-il.
    Pour lui, « le Cameroun est connu pour adopter une politique étrangère très discrète qui -évite de se prononcer sur des questions politiques internationales même celles liées à ses relations avec les pays voisins. Les différentes chancelleries accréditées à Yaoundé se plaignent de la lenteur qui caractérise les prises de positions camerounaises vis-à-vis des questions bilatérales, régionales et internationales ».