Année : 2017

  • RCA : Des militaires marocains morts pour payer à la France son soutien dans la question du Sahara Occidental

    Source : Maroc Leaks, 13/05/2017

    Les militaires marocains morts et blessés dans le cadre de la mission de paix MINUSCA l’ont été pour rien. C’est ce que ressort de la déclaration de Laurent Bigot, ancien diplomate français, aujourd’hui à la tête d’un cabinet de conseil.
    Répondant aux questions d’un journaliste de RFI, M. Bigot a déclaré que les opérations conduites par la France au Mali, au Sahel plus généralement et en RCA ont été un fiasco « à cause du manque de vision politique et stratégique qui accompagne une opération militaire ».
    « Les objectifs fixés par ces opérations n’ont jamais été atteints autant dans le Nord du Mali qu’en RCA. Le Nord et le centre du Mali sont carrément hors contrôle. Donc, l’opération qui disait sécuriser ces zones-là a totalement échoué », a affirmé M. Bigot. « Jamais le niveau de violence n’a été aussi élevé dans l’histoire du Mali que ça ne l’est aujourd’hui. Et puis, en RCA, effectivement, aujourd’hui, ne parlent plus de ce qui s’y passe, mais il se passe exactement la même chose qu’avant de décider d’y intervenir. Rien a changé, absolument rien », a-t-il ajouté.
    Selon lui, « il faut d’abord se poser la question de ce que veulent les pays africains pour le continent africain. C’est la vraie question à se poser avant de s’arroger le droit, le devoir, la mission d’intervenir. Or, on voit bien que les pays africains n’ont pas la même vision de la menace terroriste que nous l’avons et que nous pourrions d’abord nous pencher sur la vision africaine avant d’imposer la nôtre ».
    Donc, le Maroc a sacrifié les vies de ses enfants en vain. Ou plutôt pour payer à la France son soutien dans le dossier du Sahara Occidental. Au Conseil de Sécurité, le Maroc est porté à bout de bras par Paris dans le but d’imposer une solution basée sur le principe d’une autonomie élargie.
  • La guerre du Rif (1921-1926)

    Source : Quartiers Libres

    Entre 1921 et 1926, le Maroc est le théâtre d’une véritable guerre : « la Guerre du Rif ». De sa montagne au relief tourmenté, un jeune chef berbère, Abdelkrim, défie les deux puissances européennes qui occupent son pays, la France et l’Espagne. Rien ne semble pouvoir arrêter les troupes du rebelle qui écrasent l’armée d’Alphonse XIII, massacrent des milliers de ses soldats et provoquent la chute de la fragile monarchie parlementaire espagnole. 

    Après l’Espagne, c’est au tour de la France de prendre de plein fouet l’explosion rifaine. Le choc est d’une brutalité inouïe. « La Guerre du Rif » voit se croiser ou s’affronter des hommes aux destins exceptionnels. 
    Dans la canicule des djebels, Lyautey, Juin, de Lattre de Tassigny, Catroux, Giraud connaissent la peur de voir l’armée française battue par des paysans berbères, alors qu’à Paris, Doriot, Cachin et Thorez associés aux surréalistes pourfendent l’impérialisme d’un Painlevé ou d’un Briand. Pétain est appelé en sauveur du sultan du Maroc et en tombeur de Lyautey. 
    Sous le gouvernement du dictateur Primo de Rivera, un jeune officier du Tercio, Franco, se forge une réputation de militaire impitoyable. Lutte sans merci pour la liberté, conflit oublié de l’histoire coloniale, « la Guerre du Rif » éclaire encore aujourd’hui par bien des aspects les liens très spéciaux de la France et du Maroc, tout comme la sensibilité des rapports du royaume chérifien avec l’Espagne.
    Vincent Courcelle-Labrousse est avocat et ancien secrétaire de la Conférence. Sa profession l’a conduit au Maroc, comme à intervenir auprès du Tribunal international pour le Rwanda ou de la Cour pénale internationale.
    Nicolas Marmié est journaliste indépendant. Il a été correspondant permanent de l’agence Associated Press au Maghreb de 1999 à 2006 et correspondant du Figaro à Rabat.
    Extrait:

  • Reportage d’une chaîne italienne sur la pédophilie au Maroc (Vidéo)

    Une chaîne Italienne a réalisé un reportage, plus que choquant, sur le thème de la prostitution et la pédophilie à Marrakech, l’une des villes les plus importantes du royaume marocain. 
    Les images sont choquantes ! Avant de voir une horde de policiers marocains s’emparer de son matériel, être embarqué et expulsé en dehors du Maroc, le célèbre journaliste italien de Le Iene, Luigi Pelazza, montre la facilité déconcertante de « négocier » des pratiques sexuelles avec des enfants âgés parfois seulement de 10 ans au Maroc.
    Marrakech, capitale de la prostitution en Afrique, et paradis de pédophiles du monde entier, affiche à travers ce reportage une image bien terne, loin des principes d’un pays pourtant dirigé par « Le guide des musulmans », alias le Roi Mohammed VI. Un fléau qui gagne de plus en plus de terrain au Maroc, proie à des difficultés économiques accrues qui continue de faire plonger la population marocaine dans l’esclavagisme et la soumission.
    Au moment ou on assiste à une grogne sociale agressive au Rif, mêlée à des revendications indépendantistes, démontre toutefois qu’une partie du peuple marocain, aussi minoritaire soit-elle, refuse de se soumettre au totalitarisme et à l’esclavagisme.
    Pour rappel, en 2013, Mohammed VI, sur injonction du roi d’Espagne, a gracié 48 ressortissants espagnoles dont, Daniel Galvan Viña, surnommé « Le violeur de Kénitra » auteur de 11 viols sur des enfants de quatre à 15 ans et qui a filmé ses actes, une affaire qui a provoqué une forte indignation au Maroc mais qui a vite été étouffée par le Makhzen, contraignant le peuple marocain a banalisé ce genre d’actes.
    En 2015, la Coalition contre les Abus Sexuels sur les Enfants, en abrégé COCASSE, regroupant, 33 associations, majoritairement marocaines, a répertorié plus de 70 victimes de pédophilie par jour, sur des enfants âgés entre 10 et 15 ans. Un chiffre qui pourrait largement être vu à la hausse, vu la réticence des victimes à porter plainte, vu le contexte culturel. Les villes les plus touchées, selon le rapport de la COCASSE, sont en même temps des destinations touristiques de choix et des cités abritant des populations très modestes, soit principalement Agadir, Marrakech, Essaouira, Tanger et Tétouan. La meme année, le quotidien marocain Assabah, prenant connaissance de ces chiffres effarants, précise que le Maroc serait devenu un paradis pour les pédophiles originaires des pays du Machreq et de l’Occident.

    Source : Algerianews24

  • Crise Sociale : Le feu s’embrase en Tunisie et au Maroc !

    La pression sociale devient insoutenable chez les pays voisins. Alors qu’au Rif marocain le Hirak ne décolère pas, des émeutes ont éclatées en Tunisie suite à une tentative d’immolation d’un jeune marchand de légumes, qui nous rappel le malheureux épisode Bouazizi.
    Alors que les observateurs et les spécialistes du monde entier prédisaient avec insistance la destruction totale de l’Algérie à l’horizon 2017, craignant un scénario à la syrienne, c’est finalement en Tunisie et au Maroc que la situation devient inquiétante, reflet de l’étouffement social que subissent les populations des deux voisins.
    Le Rif continue de crier sa colère 
    Le Rif ne décolère pas ! Bien au contraire, la grogne populaire née au lendemain du décès du jeune poissonnier, Mohcine Fikri, suscitant l’indignation des rifains, ne cesse de grandir. La situation à El Houceima, ville du nord du pays, connait le statut quo, aucune mesure concrète n’a été proposée au Hirak Chaabi (Mouvement de contestation) qui, lui, continue d’activer pacifiquement, afin d’obtenir justice sur les circonstances de l’homicide dont a été victime Mohcine Fikri, mais aussi, pour obtenir une reconsidération de toute la région du Rif auprès du Makhzen.
    Le Maroc, ou les libertés individuelles sont de plus en plus misent à mal, nous apprenons ainsi la condamnation du célèbre Youtubeur « Skizofren » qui dénonçait les injustices de son pays, et sera donc le second podcasteur mis sous silence, suite à la mystérieuse disparation, il y a quelques mois d’un autre Youtubeur contestataire « Moul Kaskita ».
    Selon la population locale, la visite du ministre de l’intérieur le 5 Avril dernier, à El Houceima, n’a rien changé, la jeunesse est toujours autant désabusée ne comprenant pas la marginalisation dont est victime cette région. Une région qui a pourtant largement mené la résistance contre le colonialisme espagnol, et se retrouve aujourd’hui dans une situation de délaissement total et qui devient de plus en plus invivable.
    En Tunisie, les problèmes s’accumulent !
    Le syndrome de Bouazizi plane une nouvelle fois sur la Tunisie, sur fond de crise sociale sans précédent. Une tentative d’immolation, mercredi, d’un jeune marchand ambulant dans la localité de Taberba, distante de 25 km de la capitale, a mis le feu aux poudres, en provoquant des affrontements assez violents entre des manifestants en colère et les forces de sécurité appelées en renfort, selon des sources médiatiques concordantes. Ces émeutes viennent en écho aux manifestations quasi quotidiennes dans les régions du sud où les citoyens dénoncent l’insécurité et le chômage.
    La situation est si préoccupante depuis quelques jours que le président, Béji Caïd Essebsi, a été contraint d’ordonner à l’armée de protéger les principaux sites de production contre d’éventuels actes de sabotage ou de pillage. Une décision qui a été vivement critiquée par une partie de la classe politique qui y voit une tentative d’impliquer l’institution militaire dans la répression.
    La persistance de la crise sociale dans ce pays voisin dissipe tous les espoirs fondés sur les promesses formulées lors d’une conférence internationale organisée, l’été dernier, à Tunis et qui misait sur des investissements étrangers massifs, une sorte de plan Marshall appuyé par les pays occidentaux pour relancer une économie en panne. Il se trouve que même la reprise de l’activité touristique, qui constitue la principale source de revenus pour les Tunisiens, après les attentats meurtriers de 2015 et 2016, ne suffit plus pour assurer la paix sociale dans ce pays confronté aussi au danger terroriste. La multiplication des grèves et l’instabilité gouvernementale, marquée ces derniers mois par les limogeages en série, achèvent de menacer la démocratie tunisienne, que les médias européens se plaisent à présenter comme l’unique exemple de changement réussi dans le monde arabe.

    Algerianews24

  • Esclavagisme : Le malheureux destin des femmes « mulets » du Maroc

    Des milliers de réfugiés affluent quotidiennement sur les cotes européennes fuyant la guerre, l’oppression et la terreur. Souvent ils sont Syriens, Irakiens ou Libyens, mais parmi eux, il existe des milliers de réfugiés économiques d’Afrique subsaharienne et d’Afrique du Nord, à la recherche de meilleures opportunités de vie.
    Si il y’a bien un point frontière en Afrique du nord par le quel transitent des milliers de migrants illégaux mais aussi des quantités considérables de marchandises non contrôlées, il s’agit bien des enclaves espagnoles au nord du Maroc, Ceuta Et Melila. Cependant, cet endroit est le théâtre d’un autre drame humanitaire. Des centaines de pauvres femmes marocains, le plus souvent d’origine berbère et résidentes du Rif, attendent tous les matins d’entrer dans les enclaves espagnoles pour servir de « mulets », comme on les surnomme injustement.
    Leur mission ? Transporter des quantités énormes de marchandises, sur le dos, venant de la contrebande, pour être ensuite déversées sur le territoire marocain et être vendues dans les différents marchés du pays. Un esclavagisme moderne mis sous silences par les autorités marocaines et espagnoles mais surtout de la part des médias mainstream, souvent travaillant à la solde du Makhzen. Un silence assourdissant est observé également par les mouvements féministes, ces derniers, sont visiblement trop occupés à parler du voile et de la burqa.
    Un bel exemple d’état de droit mais surtout de respect des droits de l’homme que donne le royaume chérifien, alors que son représentant permanent aux nations unies, Omar Hilale, fanfaronne le supposé « Etat droit » et la démocratie dont jouirait le Maroc, se permettant même de jouer au donneur de leçon. Le contraste est saisissant, à vous de juger…
    Le commerce de la honte
    Le 8 mars, les pays célèbrent, à travers le monde, la fête des femmes, mais, hélas, au Maroc, les femmes continuent d’être exploitées, violées et abusées partout et rien n’est fait pour arrêter cela. Au royaume chérifien, il y a des dizaines d’associations féministes et d’organisations de droits de l’homme qui se rencontrent dans des hôtels luxueux pour discuter de différents sujets sur de délicieuses nourritures et boissons et publient des rapports pompeux sur les réalisations pour les femmes. Ces mêmes mouvements n’ont jamais daignés aborder la souffrance des «femmes mulets», encore moins lutter pour attirer l’attention sur leur sort inhumain.
    En moyenne, une femme mulet, gagne 5€ par jour en portant un ballot de 100 kilos.
    Ces femmes, dans leur majorité, sont victimes de la tristesse de la misère résultat de la pauvreté dégradante et l’analphabétisme oppressif. Le Maroc, un pays dont le tiers de la population est encore analphabète et dont 15.5% de la population souffre de pauvreté extrême.
    20.000 « Femmes mulets » répertoriées 
    Ces femmes viennent dans les villes frontalières pour servir de mulets humains, sachant qu’elles seront exploitées par les mafias commerciales marocaines et espagnoles sans vergogne. Ces dames indigentes ne sont pas seulement exploitées par les mafias. Elles sont également traitées comme des animaux par la police espagnole des frontières, en les poussant, les insultant et les battant. Du côté marocain, elles ne sont pas mieux traitées, en plus du mauvais traitement, elles doivent payer « Rachwa » aux policiers frontaliers marocains et aux agents douaniers.
    Les «femmes mulets» des villes frontalières n’ont pas de salaire fixe garanti et, par conséquent, aucune assurance maladie. En faisant ce travail, elles s’y cassent le dos et y perdent la santé, elles sont immédiatement remplacées par d’autres femmes plus en formes, elles sont alors laissées à l’indifférence totale par leurs employeurs.
    Depuis son indépendance jusqu’à nos jours, le Maroc n’a pratiquement rien fait pour développer la région du Rif depuis l’indépendance, essentiellement parce que cette région a toujours été rebelle à travers l’histoire. En raison de l’indifférence du gouvernement central, les hommes de la région se sont tournés vers la culture du cannabis, dont la résine est exportée vers l’Europe. Ce qui explique en grande partie les récentes manifestations, violemment réprimées, au Rif, qui revendique désormais une volonté claire de se détacher définitivement du Royaume chérifien afin de reconstruire la République amazigh du Rif.
    Ces femmes méritent plus d’intérêts, les associations humanitaires et féministes doivent se mobiliser afin d’offrir à ces femmes, des conditions de vie dignes de l’humain.
  • UA, IMA, Cédéao et Unesco : le Maroc place ses pions avec l’aide de la France

    La France n’est visiblement pas encore sortie de la ligne de Giscard des années 1975. Elle estime que sa seule profondeur en Afrique est le Maroc. Pour permettre donc à son sous-traitant africain d’assoir son hégémonie sur le continent, elle aide actuellement Mohammed VI à placer ses pions dans les organisations régionales, sous-régionales et internationales.
    Après avoir mené un intense lobbying pour faire adhérer le Maroc à l’Union africaine et faire de l’Institut du monde arabe à Paris une annexe du ministère marocain des Affaires étrangères, François Hollande cherche visiblement à faire un dernier cadeau diplomatique à son «ami» Mohammed VI. Ce cadeau consiste à faire du Maroc le 16e membre de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). L’on apprend à ce propos que le président français sortant vient de passer quelques coups de fil à ses homologues ouest-africains pour les persuader de faire une petite place au monarque marocain dans leur organisation.
    Le Maroc compte tellement pour Paris que François Hollande n’a pas hésité un instant aussi à appuyer la candidature de sa ministre de la Culture, Audrey Azoulay, au poste de Directrice générale de l’Unesco. C’est là un peu une manière pour le chef de l’Etat français de remercier tout ce que la famille Azoulay a fait pour maintenir le Maroc dans le giron de la France. La candidature d’Audrey Azoulay arrange autant la France que le Maroc. Donc, Paris est ainsi sûre également d’avoir au moins le soutien de Rabat.
    Pour le moment, rien n’est cependant gagné. De nombreuses sources soutiennent que cette candidature a fait grincer des dents de nombreux pays. Même en France, certains milieux n’ont pas apprécié le forcing mené par l’Elysée pour placer Audrey Azoulay à l’Unesco. De nombreux pays européens ont également émis des mises en garde contre «une telle candidature qui va soulever des passions à l’Unesco». Pourquoi ? Tout simplement parce que le groupe arabe de l’Unesco brigue le poste. Et cette candidature a déjà été interprétée comme une «provocation» par le monde arabe.
    L’Unesco est régulièrement le théâtre d’affrontements entre Palestiniens et Israéliens. La candidature d’Audrey Azoulay, de confession juive, a été forcément perçue comme une forme d’alignement de la France sur les positions israéliennes. Mais cela semble le cadet des soucis de la France et du Maroc. De toutes les façons, le Maroc inscrit son action dans le cadre des stratégies diplomatiques de la France. Sur le plan diplomatique, il est inconditionnellement soutenu par la France. Et très souvent contre les intérêts de l’Algérie. Mohammed VI ne s’est, par ailleurs, jamais senti dérangé par la politique d’apartheid menée par Israël à l’égard des Palestiniens. La preuve, son pays œuvre actuellement en coulisses à normaliser ses relations avec l’Etat hébreux.
    Sadek Sahraoui
  • Melilla : Réponse marocaine aux déclarations de Mme Mogherini

    Décidément, la déclaration de Mme Mogherini a été très mal accueilli au Maroc. La réponse des autorités marocaines ne s’est pas faite espérer.
    Mme Mogherini a été interpellée dernièrement par des eurodéputés sur la présence militaire marocaine au Sahara Occidental. Sa réponse a provoqué des grincement des dents au Maroc. « Le Sahara occidental est inscrit sur la liste des territoires non autonomes de l’ONU », a-t-elle écrit dans sa réponse.
    Les marocains, qui ne veulent rien entendre du droit dans la question du Sahara Occidental qu’ils colonisent depuis plus de 40 ans, ont voulu exprimer leur mécontentement dans leur frontière avec l’Europe la plus proche : la ville espagnole de Melilla.
    En effet, les autorités marocaines ont lâché ce matin près de 300 subsahariens dont 100 ont réussi à atteindre la ville. Rabat a voulu rappeler qu’il possède une arme redoutable contre l’Europe : les milliers de candidats à l’immigration clandestine qui n’attendent qu’un petit geste du Makhzen pour sauter sur les barrières qui entourent les deux enclaves espagnoles en Afrique.

    Source : Maroc Leaks

  • Le Makhzen dans ses petits souliers

    Par Mohamed M.-E. – Le régime marocain a fait de la colonisation du Sahara Occidental la source d’un délire populaire.
    Dans le but de maintenir et entretenir ce délire et ainsi éviter toute contestation interne, le Makhzen veille à la projection constante d’une image de succès dans le conflit qui l’oppose aux Sahraouis. Une mission délicate, en particulier dans la conjoncture actuelle caractérisée par de nombreux camouflets au niveau international.
    Au niveau de l’ONU, alors que le Front Polisario a déjà donné son feu vert à la nomination de l’Allemand Horst Kohler comme envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara Occidental, le Maroc maintient sa réserve dans l’attente de faire infléchir la position onusienne sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Rabat rêve d’imposer une nouvelle définition à ce principe.
    Au niveau de l’Europe que le Maroc considérait comme dernier bastion contre les aspirations de liberté du peuple sahraoui, Mme Mogherini vient d’asséner une gifle au régime de Mohammed VI, en réaffirmant le statut du Sahara Occidental en tant que «territoire non autonome» et le soutien de l’Union européenne (UE) pour les efforts du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU) en vue de parvenir à une solution qui permette l’«autodétermination du peuple du Sahara Occidental». 
    Dans les terres de l’Oncle Sam, l’Administration Trump a réitéré la loi budgétaire du 4 mai dernier adoptée par le Congrès et promulguée par le président, Donald Trump, et qui stipule que l’aide américaine destinée au Maroc, prévue dans le budget fédéral des Etats-Unis pour 2017, ne peut être dépensée au Sahara Occidental sans l’aval du département d’Etat.
    Le Maroc qui, depuis des années, crie à qui veut l’entendre que le Front Polisario «n’est pas une entité étatique» s’est vu récemment dans une situation peu enviable. Un bateau qui portait 54 000 tonnes de phosphates d’une valeur de 5 millions de dollars destinée à la Nouvelle-Zélande, en provenance des territoires sahraouis occupés par le Maroc, a été saisi en Afrique du Sud à la demande du Front Polisario.
    Par ailleurs, le Maroc est pointé du doigt dans le domaine des droits de l’Homme. Ses manipulations, en vue de s’en prendre à son voisin algérien, se sont retournées contre lui. L’ONG américaine Human Rights Watch (HRW) a dénoncé le Maroc pour avoir failli à ses obligations internationales en expulsant, le mois dernier, deux groupes de réfugiés syriens de 55 personnes, comprenant 20 femmes, dont 2 enceintes de plusieurs mois et 22 enfants. «Expulser des demandeurs d’asile de son territoire (…) sans leur donner la possibilité de demander le statut de réfugié constitue une violation des obligations internationales du Maroc», a souligné HRW dans son communiqué, qui indique également qu’une des femmes réfugiées syriennes a accouché le 23 avril dans la zone frontalière, située près de la ville marocaine de Figuig. 
    M. M.-E.

  • Le Roi Baudouin importateur du Wahhabisme en Belgique

    Dans un article d’opinion dans le New York Times, le journaliste et auteur algérien Kamel Daoud souligne l’influence de l’Arabie Saoudite sur l’Etat islamique. Daoud remet en question la relation amicale entre le royaume et l’Occident, en raison des liens ambigus des Saoudiens à l’égard de l’organisation terroriste : “Daesh noir, Daesh blanc. Le premier égorge, tue, lapide, coupe les mains, détruit le patrimoine de l’humanité, et déteste l’archéologie, la femme et l’étranger non musulman. Le second est mieux habillé et plus propre, mais il fait la même chose. L’Etat islamique et l’Arabie saoudite.”
    L’Occident est donc en guerre contre l’un, tout en gardant des relations amicales avec l’autre, faisant abstraction de leur point commun: le wahhabisme, un islam ultra-puritain, qui nie les droits des femmes, impose une loi religieuse extrême dans laquelle l’art et la liberté sont prohibés, et un rapport au corps “maladif”, et sur lequel se fonde Daesh. “L’Arabie saoudite est un Daesh qui a réussi”, synthétise-t-il.
    “Le déni de l’Occident face à ce pays est frappant: on salue cette théocratie comme un allié et on fait mine de ne pas voir qu’elle est le principal mécène idéologique de la culture islamiste”, ajoute-t-il.
    Un phénomène que l’islamologue belge converti à l’islam Michael Privot, a confirmé, affirme le journal français Libération.
    Selon lui, la pensée salafiste est profondément enracinée dans la population musulmane de Bruxelles. Depuis le début des années 1960, l’Arabie Saoudite a financé l’ouverture de la Grande Mosquée et d’un centre culturel islamique. L’Arabie Saoudite nomme ses officiers et répand le wahhabisme, c’est à dire un islam ultra-orthodoxe développé à partir du VIIe siècle. Les Saoudiens donnaient aux jeunes musulmans belges des bourses pour aller étudier dans les universités de Médine. Des documents de Wikileaks ont révélé que la Belgique exprimait déjà son inquiétude en juin 2012 auprès des Saoudiens concernant l’intégrisme qui régnait à l’intérieur de la Grande Mosquée.
    Le compte Facebook de Marc Ernst nous donne accès à une pièce de l’auteur Thierry Debels, qui souligne les liens étroits entre la Belgique et la Maison des Saoud. A l’origine de cette amitié, le Roi Baudouin: “L’histoire de cette mosquée est intéressante. Après l’incendie de l’Innovation en 1967, le prédécesseur de Khaled, le roi Fayçal, a offert une grosse somme d’argent aux victimes. Il a annulé un dîner d’Etat et versé l’argent dans un fonds spécial. En retour, il a reçu de Baudouin un bail de la Mosquée du Parc du Cinquantenaire. Ce bâtiment est un restant de l’exposition Universelle de 1897: le panorama du Caire.
    L’année suivante, Fayçal a décidé que son pays se chargerait entièrement du financement de la construction et de la rénovation de ce nouveau centre islamique et culturel en Belgique, et que celui-ci servirait de ‘Phare de l’lslam en Europe’.
    Le gouvernement belge considère aussi ce centre comme la représentation de l’islam et des musulmans de la Belgique.
    Selon des observateurs critiques, l’Arabie Saoudite a reussi à exporter le wahhabisme* en Belgique grâce à cette mosquée. Certains continuent jusqu’à aujourd’hui d’en vouloir au roi Baudouin”.
    *Le wahhabisme a été fondé dans la péninsule Arabique, au XVIIIe siècle, par Muhammad ibn Abd al-Wahhab. Il représente un courant traditionnel qui se distingue par une lecture littérale de l’islam et par son aspect rigoriste et puritain. Il condamne en particulier toute innovation par rapport à l’enseignement originel de l’islam et considère que l’Etat doit fonctionner exclusivement selon la loi religieuse. Le pacte entre Ibn Abd al-Wahhab et Ibn Séoud, le fondateur de l’Arabie saoudite, fera de ce pays le berceau du wahhabisme.
    Le salafisme, né à la fin du XIXe siècle, est un courant très proche du wahhabisme, auquel il peut pratiquement être assimilé dans sa version la plus conservatrice. La principale divergence entre les deux écoles porte sur le thème de l’Etat islamique: le wahhabisme se satisfait d’un dirigeant local – un roi, par exemple – s’il respecte et fait respecter la charia, tandis que le salafisme souhaite revenir au califat pour l’ensemble des croyants, même si la plupart d’entre eux acceptent l’idée d’un émir local pour quelque temps. Il tire son nom du mot salaf, qui désigne le premier compagnon du Prophète. Dans les années 1980 naît dans les camps de Peshawar, au Pakistan, sur fond de guerre en Afghanistan, le «salafisme jihadiste», une version radicale qui va séduire de nombreux jeunes musulmans, y compris en Europe. Les salafistes appellent surtout à purifier l’islam de toute trace culturelle étrangère.

    Source: delitdimages
  • Du porno dans la boîte mail de Mbarka Bouaida

    La ministre marocaine Mbarka Bouaida a eu du mal à trouver un homme. Désespérée, elle a fini par s’inscrire dans un le site de rencontres Badoo. Dans ce mail, un certain Hassan l’a contactée. A-t-elle répondu? Il n’y a que les personnes concernées qui peuvent apporter la réponse. C’est-à-dire, Mbarka et Hassan.
    Ses amies, F. Elatlassi et Mona Bekraoui sont au courant de son désespoir sentimental et elles lui ont envoyé cet image accompagnée du commentaire « ça y est j’ai trouvé chaussure à mon pied ».
    Voilà un des éléments qui font l’exception marocaine. En plus de la corruption tous azimuths, la misère, l’analphabétisme et le tourisme sexuel, leurs ministres s’inscrivent dans des sites de rencontres et se changent des images porno et ils crient : « Longue vie au Commandeur des Croyants!! ».