Mois : février 2017
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Sahara Occidental : Mohammed VI se dégonfle à El Gargarat
Si l’année 2016 a été qualifiée par le roi du Maroc comme « l’année de fermeté », 2017 a été l’année de la dépantalonnade.Après avoir menacé d’appliquer le « droit de poursuite » contre l’armée sahraouie, Mohammed VI a été contraint d’ordonner le repli de ses forces stationnées à la région d’El Gargarat sans conditions préalables et d’une façon unilatérale.Un nouveau épisode dans le long feuilleton des dérobades du roi Mohammed VI. Cela a commencé en 1999 lorsque le souverain marocain a fait marche arrière dans la décision de son père d’accepter le principe du référendum.En 2004, Il ordonne le retrait des gendarmes marocains de l’Ilôt de Persil.En 2012 et en 2014, le Maroc se déculotte face à l’Envoyé Personnel de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross en acceptant de le recevoir après l’avoir désavoué.Aujourd’hui, les marocains sont de nouveau invités à voir comment leur roi se dégonfle à El Guergagarat face à l’armée sahraouie.L’offensive marocaine qualifiée par Mohammed VI de « fermeté » est devenue, du jour au lendemain, une débandade, le « droit de poursuite », un droit de fuite. -
Encore le Maroc et ses médias de l’intox!
par Maître Takioullah EiddaJe l’ai déjà dis, je le dis et je le répète encore une fois, il est temps pour le Maroc d’accepter le fait que les choses ne sont plus comme elles étaient.Car, la Mauritanie a émergé des cendres des feux de ses mauvaises récoltes avec le Maroc.Aujourd’hui, elle ose, s’assume, s’affranchit, s’auto-suffise, se positionne et surtout se décomplexe en fonction de ses besoins, de ses stratégies et des ambitions de son devenir.Elle n’a donc pas à se justifier pour les choix qu’elle fait dans ses relations avec les autres, puisqu’elle s’autogère aujourd’hui par «en dedans».La Mauritanie comme maillon faible de la région, appartient au passé, un passé caractérisé par beaucoup d’erreurs de jugement et de choix de ses dirigeants. Mais pas seulement! J’ajouterais cette faible Mauritanie appartient à ce passé composé d’un ensemble de stratégies et de mauvais calculs, à dessein, de la part du Maroc.Si le Maroc en veut à la Mauritanie pour ses relations avec les sahraouis, eh bien il doit intégrer, une bonne fois pour toute, que MAURITANIENS-ET-SAHRAOUIS sont des parents liés par les racines de l’espèce, de la langue, de la culture, des valeurs sociales, de la religion et par-dessus tout, de l’Histoire de «Moujtamaa El’Bidhan».Donc liés par un destin commun qu’aucune conjoncture ne peut mettre en cause, encore moins par un quelconque gouvernement mauritanien ballotté par des circonstances politiques passagères!C’est la raison pour laquelle, la Mauritanie a reconnu la RASD.C’est aussi la raison pour laquelle la Mauritanie soutient le droit du peuple sahraoui à s’autodéterminer suivant les résolutions claires et sans équivoques des Nations-Unies, notamment la résolution 1514 de 1960.Certes, depuis des temps immémoriaux, tous les mauritaniens considèrent le peuple marocain comme étant un peuple frère, et ce, malgré le fait qu’en retour, l’État marocain nous considère comme des vulgaires «potentiels sujets» ou encore, dans les meilleurs des cas, des pitoyables voisins.C’est la preuve que le Maroc, sous le poids de son histoire, peine à trouver le juste équilibre avec «l’État-Nation» mauritanien.Incapable de contrôler ses reflexes paternalistes, par moments impulsifs, dans ses rapports politiques et diplomatiques avec notre pays, le Maroc a fini par perdre le sens de l’objectivité mais aussi le sens de l’équilibre.L’imposition de visa aux mauritaniens avec des coûts exorbitants en est la preuve irréfutable, alors que tous les pays de la sous région, et bien d’autres lointains, en son exemptés. Mais bon, passons !Tout ce que la Mauritanie, peuple et leadership confondus, cherche actuellement est de trouver la paix avec ses voisins, incluant le Maroc.Paix que nous voulons d’abord de BONNE FOI, mais aussi basée sur le respect mutuel, le bon voisinage et la coopération constructive.Maître Takioullah Eidda, avocatMontréal, Canada17.02.17eidda.avocat[at]eidda.ca -
Le Lobby marocain au Sénégal
Le Maroc et le Sénégal sont, certes, liées par des solides relations idéologiques. Ils partagent le rêve commun d’étendre leurs frontières au-delà de celles tracées lors de leur indépendance. C’est ce qui justifie leur alliance contre la Mauritanie. Le Sénégal revendique la partie sud de la Mauritanie dont les habitants sont d’origine négro-africaine en plus de la Gambie dont le territoire est entouré par le pays de la Teranga.Mais, en plus des liens idéologiques, il y a aussi la politique des faveurs. Toutes les classes sociales au Sénégal ont été corrompues par le Maroc. Ce dernier, grâce à l’argent distribué tout azimuth au Sénégal, il y a créée un vaste lobby prêt à vendre son âne au diable s’il le faut.Dans ce lobby se trouve aussi des personnalités du gouvernement comme le ministre des Affaires Etrangères, Mankeur Ndiaye qui a été éclaboussé par un scandale qui a été largement repris par la presse sénégalaise qui, grâce aux documents révélés par le cyber-activiste Chris Coleman, a découvert que ses leaders se rabaissent au point de demander l’aumont auprès des ambassades accréditées au Sénégal. Dans ce cas, Ndiaye demanda à l’ambassade marocaine à Dakar l’équivalent de trois places de pèlerinage qu’il gardera dans sa poche.Cheikh Tidiane Gadio, ancien Ministre des Affaires Etrangères du Sénégal, ancien Envoyé Spécial de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) pour la RCA. En 2014, chargé en octobre 2014 par Macky Sall d’organiser le Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, n’hésite pas à se proclamer confident de la DGED, le service des renseignements extérieurs du Maroc, lorsque ces derniers l’invitent à visiter le Maroc. Il veut arriver seul si les responsables marocains désirent une « rencontre confidentielle » avec lui.Babacar Diallo, Directeur Général du Centre d’Etudes, Diplomatiques et Stratégiques de Dakar,Directeur de l’Ecole Panafricaine d’Intelligence Economique et de Stratégie, a été engagé par la DGED pour défendre, le 8 octobre 2014, les thèses marocaines en tant que pétitionnaire à l’Assemblée Générale de l’ONU.Bacre Waly Ndiaye, Directeur de la Division des Organes des Traités, au Haut Commissariat des Droits de l’Homme, était un confident de l’ancien ambassadeur du Maroc à Genève, Omar Hilale. Celui-ci a invité ses supérieurs à l’inviter, en tant que « fervent Tijane », pour un pèlerinage à Fès dans des lignes qui en disent long sur la politique sénégalaise du Maroc.Ce matin, Coleman a mis en ligne une nouvelle révélation sur le lobby marocain au Sénégal. Il s’agit d’un email envoyé par Lamine Tall, de l’association d’anciens étudiants sénégalais au Maroc, dans lequel l’amicale demande au roi du Maroc de l’argent pour financer son travail non sans rappeler leur soutien à Rabat « dans son combat contre les ennemis de son intégrité territoriale ».Non sans raison, les sénégalais sont assassinés et brutalisés au Maroc sans que les autorités sénégalaises fassent le moindre geste pour exprimer leur condamnation de ces actes.SOURCE : Maroc Leaks -
Un cadre du PJD dénonce les complots du palais contre le gouvernement de Benkirane
Le PJD a été porté au pouvoir au Maroc sous pression des manifestations du Printemps Marocain de 2011. Il symbolisait le changement parvenu avec les pseudo-réformes de la Constitution. Les cadres de ce parti, victimes de leur naîveté, rêvaient de donner à leur gouvernement l’initiative pour prendre des décisions visant à poursuivre le processus de réformes, lutter contre la corruption. Ile se sont vite heurtés à la réalité amère du véritable pouvoir au Maroc : le palais et ses acolytes.
Dans une réunion avec les responsables locaux du parti célébrée á Bouznika le 26 mai 2012, ils ont vite fait le bilan des obstacles qu’ils affrontent dans l’accomplissement de leur travail.
Le ministre des Affaires étrangères, Saâd-Eddine El Othmani, dénonce certains fonctionnaires qui se sont éternisés comme ambassadeurs parce qu’ils sont proches de personnalités influentes.
“Nous ne sommes pas un parti au pouvoir, c’est une illusion. Nous exerçons le pouvoir avec d’autres partenaires”, a déclaré, pour sa part, Lahbib Choubani, ministre chargé des Relations avec le parlement.
Mustapha El Khalfi, avec amertume, dénonce des tentatives d’isoler le gouvernement à chaque fois qu’un chantier de réformes est lancé.
Trois semaines avant, MAGHREB-TV, une chaîne fondée par la DGED marocaine en Belgique a consacrer une émission pour dénigrer violemment le Premier Ministre Abdelilah Benkirane, à l’occasion de la visite du ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders et Annemie Turtelboom, ministre de la justice (voir vidéo).
Dans ce contexte, un email envoyé par Bellahsen Mohamed, membre de la Commission de Relations Internationales PJD, Directeur du Cabinet du Président de la Commune de Martil et Chef de Division des Ressources Humaines. En voici le texte intégral :« Vous êtes, sans doute, au courant des mouvements de certaines associations marocaines et l’activité pro-défense de la marocanité de Ceuta et Melilla et les autres îles. Ce sont ddes activités qui arrivent trop souvent dans des circonstances qui soulèvent de nombreuses questions.
J’aimerais vous soumettre certaines observations à ce sujet:
1- les leaders de ces mouvements sont le conseiller Yahia Yahia et l’avocat Hajji, deux personnalités dont les intérêts se limitent, apparemment, à la question de Ceuta et Mellla.
2- Les deux ont des problèmes avec certaines associations qu’ils ont fondées et qui s’activent soit dans le domaines des droits de l’homme ou autre. Leurs tentatives concernant la question de Ceuta et Melilla sont des tentatives visant à attirer l’attention sur leurs personnes.
3 -Les deux partagent leur haine chronique envers le PJD. Cela je peux le confirmer du moins en ce qui concerne l’avocat Hajji que je connais bien.
4 – J’ai appris que les deux associations de Nador et Tétouan ont l’intention de mettre le gouvernement, et le PJD en particulier, entre le marteau et l’enclume. Elles ont décidé d’organiser, lors du sommet hispano-marocain, plusieurs marches vers Ceuta et Melilla, et de mettre le gouvernement, et le MAE en particulier, en position de faiblesse vis-à-vis de la défense de la marocanité de Ceuta et Melilla. Elles pourraient même les accuser de trahison en cas de riposte de la part des forces publiques. Leur objectif serait de créer de créer d’autres problèmes au PJD. Ils l’accusent déjà de ne pas être capable de gérer les affaires du pays et résoudre ses problèmes.
5 – D’après mes discussions avec les espagnols, ces derniers pensent que ce genre d’activités ne peut se faire sans le consentement du palais et que c’est une tentative marocaine de faire pression sur l’Espagne, en particulier dans les circonstances économiques et politiques difficiles traversée par l’Espagne et en perspective du prochain sommet bilatéral ».Aujourd’hui, le Maroc se trouve sans gouvernement depuis plus de 4 mois. Le palais bloque la formation du nouveau gouvernement dans la but de désigner à sa tête une personnalité qui n’appartient pas au parti des barbus dont la mission a été accomplie.
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António Guterres, preocupado por la tensa situación en el Sahara Occidental
25 de febrero, 2017 — El Secretario General de Naciones Unidas, António Guterres, expresó preocupación por la tensa situación en las cercanías de Guerguerat entre la berma marroquí y la frontera mauritana, en el Sahara Occidental.Unidades armadas del Ejército de Marruecos y del Frente Polisario, se mantienen en estrecha cercanía en la zona desde Agosto de 2016. Situación que es vigilada por la Misión de Naciones Unidas para el Referéndum en el Sahara Occidental (MINURSO).En el comunicado compartido por su portavoz, Stephan Dujarric, Guterres exhortó a las partes a que actúen con moderación y tomen todas las medidas necesarias para evitar tensiones, a través de acciones militares o civiles.El titular de la ONU, aseguró que el tráfico comercial no debe ser obstaculizado y que no se debe tomar ninguna medida que afecte las condiciones de la zona de separación.Guterres instó encarecidamente a las partes a que retiren sus tropas de la zona lo más pronto posible, de manera que se pueda generar un entorno propicio para reanudar el diálogo con el apoyo de Naciones Unidas. -
Rapport sur les travaux du XXéme Sommet de l’Union Africaine (Addis Abeba 21-28 janvier 2013
UA Rapport sur les travaux du 20ème Sommet de l’UA
SOMMAIRE :
I- LA QUESTION DU SAHARA …………….………………………………………………………………………………..3
1- Rapport de la Commission Africaine des droits de l’Homme et des Peuples………………3
2- Rapport de la Présidente de la CUA en 2012 ……………………………………………………………..5
3- Rapport du Conseil de Paix et de Sécurité………………………………………………………………….6
II- LES QUESTIONS A CARACTERE POLITIQUE ET STRATEGIQUE … …………………………………. .7
1- La Réorientation Stratégique de l’Action de la CEA en appui à l’UA ……………… ……….7
2- Rapport Annuel de la Commission pour ses activités en 2012………… …………………………7
3- Les Candidatures Africaines au Sein du Système International……………………………………8
III- LES QUESTIONS DE PAIX ET DE SECURITE………… …… …………………………………………..9
1- La décision de la Conférence sur le rapport du CPS…………………………… ………………….9
2- Déclaration de Solidarité avec l’Algérie ……………………………………………………… ………..10
3- Déclaration Solennelle de la Conférence de l’Union sur la Situation au Mali………… . .11
4- Election de nouveaux membres du Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA…………… …11
IV- LES QUESTIONS DE DEVELOPPEMENT ET DE COOPERATION MULTILATERALE……… ….11
1- Les Partenariats avec l’Afrique ………………………… ………………………………………11
2- Décision sur l’Intégration du NAASP dans l’UA……………………… ……………………………….13
3- La Coordination du CAHOSCC… ……………………………………………………………………………….14
4- La Coalition Sud-Sud et Triangulaire en faveur de l’Afrique Post 2015……… …………….14
5- Décision sur le rapport du Comité des Dix sur la Réforme des nations Unies … ……..15
6- Comité d’Orientation des Chefs d’Etat et de Gouvernement du NEPAD…………… ……15
V- Questions juridiques administratives et financières……… ……………………..15
1- Les arriérés du Maroc………………………………………… ………………………………………………15
2- Budget Supplémentaire…………………… …………………………………………………………………….16
3- Les Sources Alternatives de Financement de l’Union africaine ………………………………..16
4- Décision Concernant l’Election des membres de la Commission………………………………17
VI- La Présence de la Délégation Marocaine ……………………………………… …..17
(…)
V- Questions juridiques administratives et financières
1- Les arriérés du Maroc
Parmi les observations faites par le COREP lors de la présentation du rapport du Sous-comité sur les contributions des États membres au budget 2012 de L’Union africaine la présence du Maroc parmi les pays qui ont des arriérés à l’égard du budget de l’UA. Il a été proposé que « le Maroc ne devrait pas figurer parmi les États membres qui n’ont pas payé leurs contributions, mais sa situation peut être mentionnée sous la forme d’une note de bas de page ». Ainsi, le COREP a demandé
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à la Commission de retirer le Maroc de la liste des États membres accusant des arriérés de contribution et de le mettre dans une catégorie distincte étant donné que le Maroc n’est pas un État membre de l’UA.
Il y a lieu de signaler que dans son intervention, le Vice-président a convenu que le Maroc ne devrait pas figurer dans la liste des États membres, mais a ensuite mis en évidence un problème plus fondamental à aborder, celui du traitement des créances irrécouvrables et de la formulation d’une politique appropriée en la matière. Il a demandé à ce que soit donné à la Commission des directives lui permettant de traiter la question des créances irrécouvrables dans les livres de la Commission.
Par la suite, le Conseil exécutif dans sa décision Doc. EX.CL/751(XXII) vi a autorisé la Commission à ne pas déclarer le solde non acquitté des contributions du Maroc sous la rubrique « État des contributions des États membres », mais de le faire plutôt figurer dans les autres états financiers, comme toute autre contribution non acquittée de l’Union africaine.(…)
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Le journal britannique The Economist met à nu la stratégie mensongère du Maroc
L’hebdomadaire britannique The Economist, spécialisé dans les questions de politique internationale, a publié dans son édition du 23 février 2017 un reportage sur la situation au Sahara Occidental qu’il estime proche d’un retour au conflit armé. Il fonde ses craintes sur les provocations du Maroc qui exaspèrent le Polisario, amenant celui-ci à riposter.Selon The Economist, «depuis l’été dernier, l’ONU s’est restée entre les deux ennemis, à 120 mètres l’un de l’autre, dans la région reculée de Guerguerat». L’hebdomadaire britannique cite un responsable de l’ONU qui a déclaré que «la menace pour la paix et la sécurité est probablement la pire que nous ayons constatée depuis 1991», année où l’organisation internationale avait réussi à faire taire les armes entre les résistants sahraouis et l’armée d’occupation marocaine. Des diplomates, repris par The Economist, estiment, de façon imagée, que tout dépend de la «démangeaison d’un doigt sur une gâchette».The Economist évoque les données du conflit en rappelant que «les hostilités entre le Maroc et le Polisario ont commencé peu de temps après que l’Espagne, la puissance coloniale, s’est retirée du Sahara Occidental en 1975, lorsque le Maroc a annexé le territoire». Il rappelle également l’accord de cessez-le-feu intervenu en 1991 qui devait conduire à un référendum sur l’autodétermination qui n’a pas encore eu lieu à ce jour. Depuis 1991, le Maroc occupe les deux tiers du territoire, y compris la capitale Laâyoune, tandis que le Polisario est présent sur le reste. Le Sahara Occidental est coupé en deux par un mur de sable de 2 700 km, de 2 à 3 mètres de hauteur, construit par l’armée marocaine et longé de mines.The Economist fait état de la violation de l’accord de cessez-le-feu par l’armée d’occupation qui s’est déployée ostensiblement plus au sud sous prétexte de protéger les travaux de construction d’une route au-delà du mur de sable, près de Guerguerat, destinée, autre prétexte selon l’hebdomadaire britannique, à lutter contre la contrebande. En riposte, poursuit l’hebdomadaire, le Polisario a également commencé à construire de nouvelles structures et à placer des éléments armés dans cette région. La tension dans cette zone est à son comble, constate The Economist, au point où le secrétaire général du Polisario, Brahim Ghali, s’est rendu en personne dans la région, en décembre dernier, pour superviser le déploiement du dispositif de sécurité sahraoui en prévision de toute éventualité, y compris une confrontation armée avec les forces d’occupation marocaines.Pour The Economist, l’affrontement à Guerguerat, cette petite ville du sud-est du territoire, près de la frontière avec la Mauritanie, est «un symptôme de problèmes beaucoup plus profonds». Il explique qu’alors que la part du Maroc dans le Sahara Occidental contient de précieuses ressources – phosphate, pétrole et stocks de poissons –, la partie où se trouve le Polisario est moins riche.Selon l’analyste Hannah Armstrong, qui s’est confiée à l’hebdomadaire britannique, «les réfugiés sahraouis nés et élevés en exil ne croient plus en rien, sauf au recours à la lutte armée pour le recouvrement de l’indépendance de leur territoire».L’équipe de reporters de l’hebdomadaire britannique qui s’est rendue dans la ville de Laâyoune a été frappée par la stratégie mensongère du Makhzen qui exhibe dans la boutique de cadeaux de l’aéroport de cette ville sahraouie occupée des cartes de la capitale du Sahara Occidental sur lesquelles il apparaît que le territoire appartient au Maroc. Mais dans l’aéroport, tout indique que ce territoire est au centre d’un conflit. Des avions portant le logo de l’ONU sont alignés sur le tarmac, tandis que des soldats onusiens parcourent le hall des arrivées, relèvent les envoyés spéciaux de l’hebdomadaire britannique.The Economist revient sur l’adhésion du Maroc à l’Union africaine (UA) avec les deux «lectures» qui ont accompagné ce fait : «Le Maroc est censé accepter les protocoles de l’UA qui stipulent que les frontières des membres (y compris celles de la RASD) sont inviolables» ; «le Maroc travaillera au sein de l’organisation pour miner l’appui de l’UA au Polisario». Il souligne que les revendications du Maroc au Sahara Occidental ont été rejetées par la Cour internationale de justice en 1975 et que la plupart des Sahraouis sont pour le référendum promis.Houari Achouri -
Fiche : Stratégie de l’ONU au Sahel (3 octobre 2012)
Le Maroc, jaloux du leadership algérien dans la région et son rôle décisif dans la médiation visant à résoudre la crise malienne, a tenté à plusieurs reprises de courcircuiter les efforts de l’Algérie visant à restaurer la paix au Mali.
En plus de cela, Rabat a demandé à la France de supprimer de la Résolution 2056 du 5 juillet 2012 sur le Mali, la référence à l’extension du mandant du Représentant Spécial du Secrétaire Général en Afrique de l’Ouest (l’Algérien Said Djinnit) à l’ensemble du Sahel.
Fiche : Stratégie de l’ONU au Sahel
La stratégie Onusienne au Sahel est directement liée aux développements que connaît le nord Mali actuellement.
La Résolution 2056, du 5 juillet 2012 a prié le Secrétaire général « d’arrêter et de mettre en oeuvre, en consultation avec les organisations régionales, une stratégie intégrée de l’ONU pour la région du Sahel touchant les questions de sécurité, de gouvernance, de développement et de droits de l’homme et les questions humanitaires, notamment en y associant le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, et lui demande de le tenir informé (CS), d’ici au 15 septembre 2012, des progrès qui auront été accomplis ». (Rés 2056, OP28)
Il est à noter, que dans le cadre des travaux sur le projet de la Résolution 2065, la France a accepté, à la demande du Maroc, de supprimer la référence à l’extension du mandant du Représentant Spécial du Secrétaire Général en Afrique de l’Ouest (l’Algérien Said Djinnit) à l’ensemble du Sahel.
Suite à l’adoption de cette résolution, deux réunions ont eu lieu :
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Réunion du 17 Septembre :
Le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques au Nations Unies, M. Jeffrey Feltman, a appelé le Conseil de sécurité et la communauté internationale, lors de cette réunion, à soutenir les efforts des Nations Unies dans le développement d’une stratégie régionale intégrée pour le Sahel.
L’Objectif de cette stratégie étant de conforter les capacités des Etats de cette région à maintenir la paix et la stabilité.
M. Feltman a affirmé qu’une stratégie intégrée « fournit un cadre conceptuel et des priorités stratégiques pour diriger l’engagement de l’ONU au Sahel au niveau régional et établir les bases de consultations et de suivi avec les organisations régionales, les gouvernements et les acteurs clefs dans la région. »
Il a souligné, en outre, que « les frontières des Etats de la région, longues et poreuses, facilitent les activités de la criminalité transnationale organisée et des groupes terroristes, en particulier dans les zones isolées et faiblement administrées, de même que les trafics d’armes, de drogues et de personnes. »
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Réunion de haut niveau du 26 Septembre :
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Le Secrétaire général a convoqué une Réunion de haut niveau sur le Sahel au cours de laquelle les États et les organisations régionales et internationales ont appuyé l’élaboration d’une Stratégie régionale intégrée des Nations Unies pour le Sahel. Il a aussi souligné la nécessité d’en discuter davantage avec les organisations nationales, régionales et sous-régionales ainsi que d’autres partenaires.
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Les participants à la Réunion ont :
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Reconnu la nature « complexe, multidimensionnelle et transfrontière » des menaces auxquelles fait face la région du Sahel. Les défis les plus pressants pour la sécurité de la région demeurent la présence des groupes terroristes, la traite des êtres humains, le trafic de drogues et celui des armes.
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Discuté de l’impact de la situation au Mali sur la région du Sahel et ont exprimé leur détermination à appuyer le plein rétablissement de l’ordre constitutionnel dans le pays ainsi que son intégrité territoriale, à travers une feuille de route claire pour une transition devant mener au règlement du conflit dans le nord du Mali et à la tenue des élections le plus rapidement possible.
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Appelé la CEDEAO, l’UA, les Nations Unies et les pays voisins à travailler avec le Gouvernement intérimaire du Mali pour promouvoir une solution à la crise qui ne peut être trouvée que si le Gouvernement et le peuple malien s’approprient le processus et dirigent le dialogue.
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Enfin les participants ont salué l’intention du Secrétaire général de nommer un Envoyé spécial pour le Sahel chargé d’entamer des consultations avec les pays de la région et les partenaires internationaux. Ils ont aussi lancé un appel au Conseil de sécurité pour qu’il adopte une résolution fondée sur la résolution 2056 (2012) pour mobiliser les efforts internationaux.
A l’issue de cette réunion de Secrétaire Général de l’ONU a affirmé que :
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Toute proposition pour une solution militaire à la crise sécuritaire que connaît le nord du Mali devrait être examinée avec beaucoup de précaution. Une telle initiative pourrait avoir des conséquences humanitaires importantes, augmentant davantage le nombre de personnes déplacées et entravant l’accès humanitaire.
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A la demande du Conseil de sécurité, l’ONU est en train d’élaborer une stratégie régionale intégrée pour le Sahel pour renforcer les capacités régionales dans le but de combattre l’insécurité, de prévenir et de répondre aux crises à large échelle et de promouvoir la gouvernance démocratique et le respect des droits de l’homme.
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La finalisation et la mise en œuvre de la stratégie nécessiteront de vastes consultations avec les partenaires de l’ONU et une solide coordination entre les différentes institutions des Nations Unies présentes dans la région.
Axes de l’intervention algérienne lors de cette réunion :
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Les véritables menaces sont le terrorisme, le crime transnational organisé et l’extrême pauvreté due à une crise humanitaire grave.
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Appel à une grande mobilisation de la Communauté internationale en vue de soutenir la stratégie des Nation Unies au Sahel.
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Le processus en cours est le prolongement de la conférence de haut niveau sur le partenariat, la sécurité et le développement tenue à Alger les 7 et 8 Septembre 2011, à l’initiative des pays du champ. L’Algérie veut contribuer à l’élaboration et à la mise en œuvre de la stratégie.
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Cette stratégie devrait :
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Tenir compte des vues et évaluations des pays de la région.
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Etre complémentaire avec les stratégies régionales existantes.
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Créer des synergies avec les stratégies déjà existantes (surtout celles de l’UE et des USA).
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Eviter les duplications, les chevauchements et les mesures d’accompagnement sans valeur ajoutée.
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M. Feltman avait fait le point sur les progrès réalisés dans l’élaboration d’une stratégie régionale intégrée pour le Sahel englobant la sécurité, la gouvernance, le développement, les droits de l’homme et les dimensions humanitaires.
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Les fragilités profondes qui s’étendent dans l’ensemble du Sahel constituaient une source de profonde inquiétude de la part des peuples et des gouvernements de la région, ainsi que de la communauté internationale et du Conseil de sécurité. « Les menaces et les défis ne connaissent pas de frontières et de domaines, et leurs solutions doivent être l’objet d’une action coopérative et globale ».
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A insisté sur la fragilité économique et sociale des États du Sahel, dont l’indice de développement humain est un des plus faibles du monde, les défis dans la région ne sont pas uniquement politiques, mais concernent également la sécurité, la résilience humanitaire et les droits de l’homme.
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M. Feltman, qui faisait le point sur les progrès réalisés dans l’élaboration d’une stratégie régionale intégrée pour le Sahel englobant la sécurité, la gouvernance, le développement, les droits de l’homme et les dimensions humanitaires, telle que requise dans la résolution 2056 (2012) adoptée le 5 juillet dernier, a assuré le Conseil de sécurité de l’engagement des Nations Unies en vue de consolider les capacités des États du Sahel à maintenir la paix et la stabilité dans la région.
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Les fragilités profondes qui s’étendent dans l’ensemble du Sahel constituaient une source de profonde inquiétude de la part des peuples et des gouvernements de la région, ainsi que de la communauté internationale et du Conseil de sécurité. « Les menaces et les défis ne connaissent pas de frontières et de domaines, et leurs solutions doivent être l’objet d’une action coopérative et globale », a-t-il dit.
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Pour M. Feltman, qui a insisté sur la fragilité économique et sociale des États du Sahel, dont l’indice de développement humain est un des plus faibles du monde, les défis dans la région ne sont pas uniquement politiques, mais concernent également la sécurité, la résilience humanitaire et les droits de l’homme.
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Les frontières des États de la région, longues et poreuses, facilitent les activités de la criminalité transnationale organisée et des groupes terroristes, en particulier dans les zones isolées et faiblement administrées, de même que les trafics d’armes, de drogues et de personnes. « Associées aux effets de la poursuite du conflit armé interne, ces différentes menaces sapent le développement économique », a-t-il expliqué.
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« Les défis posés aux droits de l’homme dans la région résultent de la combinaison de la faiblesse, de longue date, de l’état de droit, de l’exclusion sociale et de la discrimination », a ajouté M. Feltman, soulignant notamment le manque de responsabilité en matière judiciaire et des pratiques discriminatoires contre les femmes et les minorités trop répandues.
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Le Secrétaire général adjoint a en outre mis l’accent sur la situation humanitaire que vivent les populations du Sahel, dont le niveau de gravité et d’urgence, cette année, est le troisième depuis 2005. On estime à plus de 18 millions le nombre de personnes exposées au risque d’insécurité alimentaire en 2012, plus d’un million d’enfants de la région étant menacés de malnutrition aiguë.
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Selon M. Feltman, sur les 1,6 milliard de dollars nécessaires pour répondre à cette crise, seul 54% ont été versés à ce jour. Six millions de personnes ont reçu une aide alimentaire depuis le début de l’année et plus de 520 000 enfants ont bénéficié de traitements, a-t-il dit, affirmant néanmoins qu’un nombre de secteurs essentiels demeuraient sous-financés, en particulier ceux de la santé, de l’éducation, de l’eau et de l’assistance aux réfugiés.
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Il a souligné que la stratégie intégrée fournissait un cadre conceptuel et des priorités stratégiques pour diriger l’engagement de l’ONU au Sahel au niveau régional et établir les bases de consultations et de suivi avec les organisations régionales, les gouvernements et les acteurs clefs dans la région.
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L’un des domaines stratégiques importants d’engagement où l’ONU est en mesure d’apporter une valeur ajouté est, a-t-il déclaré, l’établissement d’un forum pour les partenaires régionaux et internationaux afin de discuter de leurs stratégies pour le Sahel, et de les coordonner.
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L’ONU, a-t-il ajouté, peut promouvoir la conciliation, la médiation et l’arbitrage, y compris le renforcement des capacités locales et régionales visant à prévenir les tensions transfrontalières, aider à développer des stratégies et des approches régionales intégrées pour lutter contre le terrorisme et le crime organisé, ainsi que des approches régionales coordonnées face à la prolifération d’armes et pour améliorer la gestion des frontières et la coopération.
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Le Secrétaire général adjoint a jugé essentiel de reconnaître l’importance de la coordination avec d’autres partenaires du Sahel. « L’ONU, a-t-il dit, est prête à œuvrer avec eux dans la mise en œuvre de la stratégie, en s’appuyant sur les initiatives déjà mises en place en vue d’offrir un soutien international cohérent et coordonné aux populations et aux États du Sahel. »
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M. Feltman a indiqué que, dans le cadre de ce processus consultatif, le Secrétaire général réunirait une réunion de haut niveau sur le Sahel le 26 septembre prochain, en marge de la soixante-septième session de l’Assemblée générale.
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L’objectif premier de cette réunion, a-t-il précisé, est de présenter les grandes lignes de la stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel et de générer un appui international à sa mise en œuvre. Il s’agira également, selon lui, de redynamiser la réponse internationale aux demandes d’assistance des gouvernements de la région du Sahel et des agences des Nations Unies visant à satisfaire les besoins les plus immédiats de la population.
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Le Secrétaire général est convaincu, a ajouté M. Feltman, que la question du Sahel nécessite une attention et un suivi soutenus, notamment par la nomination d’un Envoyé spécial.
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« Même si des progrès ont été réalisés sur les fronts politiques et sécuritaires bien des défis restent à relever », a estimé de son côté, au nom de la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le représentant de la Côte d’Ivoire, M. Youssoufou Bamba. M. Bamba a particulièrement regretté que les décisions de la CEDEAO, au sujet du Mali, continuaient de rencontrer une solide opposition de la part des éléments les plus extrémistes de l’ex-Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’État (CNRDRE) et d’une minorité « bruyante » des « forces patriotiques sociales », qui se sont coalisées autour d’Oumar Mariko et de la Convergence patriotique pour le Mali (COPAM).
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Il a dit que cette situation risque de diminuer les chances de créer un environnement propice au déploiement de la Mission des forces en attente de la CEDEAO au Mali (MICEMA). Il a exhorté le Mali à accepter le déploiement de la MICEMA dès la première phase du concept des opérations (CONOPS), en ajoutant qu’il serait imprudent de déployer les troupes dans le nord du Mali en phase III, sans disposer d’un centre de coordination à Bamako.
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M. Bamba a regretté la division entre deux factions de la CNRDRE, l’une conduite par le capitaine Amadou Sanogo favorable à l’intervention de la CEDEAO, et l’autre par le lieutenant Amadou Konaré, qui s’y oppose avec véhémence.
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Face aux signaux confus envoyés par les dirigeants maliens et à une situation humanitaire qui s’aggrave dans le nord du Mali et constitue une menace sérieuse à la paix et à la sécurité régionales, M. Bamba a jugé essentiel d’encourager les efforts de médiation du Président du Burkina Faso, M. Blaise Compaoré.
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Par ailleurs, M. Bamba a précisé que la réunion des ministres de la défense et des ministres des affaires étrangères de la CEDEAO, tenue aujourd’hui à Abidjan, en Côte d’Ivoire, dans le cadre du Conseil de médiation et de la sécurité de la CEDEAO, avait validé les décisions intervenues lors de la réunion des chefs d’état-major.
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Des décisions, a-t-il ajouté, qui doivent être endossées par les chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO avant d’être adoptées par les organes pertinents de l’Union africaine, puis soumises au Conseil de sécurité de l’ONU.
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M. Bamba a exprimé le souci de la Commission d’intensifier ses contacts avec les pays voisins du Mali que sont l’Algérie et la Mauritanie, afin de travailler à un consensus favorable au déploiement de la force de stabilisation au Mali.
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Análisis de la oficina de lobbying Moffett Group : impactos sobre Marruecos de la reelección de Obama
El Grupo Moffett es un gabinete de lobbyin ubicado en, DC. Presidido por Toby Moffett, ex-miembro de la Cámara de Representantes de Estados Unidos, que « ofrece estrategias políticas integrales para nuestros clientes para asegurar que sus mensajes sean bien recibidos en los más altos niveles aquí en Washington », según su propia presentación.A raíz de la elección de Obama para un segundo mandato en Noviembre de 2012, este gabinete presentó un análisis de 9 páginas sobre la posible composición del Congreso que se formará en Enero 2013 y su posible impacto sobre las prioridades de Marruecos en sus relaciones bilaterales con Estados Unidos.