Année : 2016

  • UA : le chemin coupé devant les mercenaires du Sénégal

    Les Marocains depuis quelques semaines se lèchent les babines en étant sûrs que leur allié sénégalais, l’actuel Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique Centrale gagnera les élections pour le poste de président de la Commission Africaine.
    La nouvelle qui vient de tomber fera, sans doute, l’effet d’une bombe dans les milieux afines au Maroc. Elle vient d’Alger et de Dar Essalam et elle va provoquer des sentiments d’angoisse dans les coulisses du Makhzen. Celui que les marocains ont toujours qualifié d’ennemi juré du Maroc, l’ancien président du Conseil de la Paix, Ramtane Lamamra, vient de présenter sa candidature pour ce poste tant lorgné par Dakar pour réaliser les desseins de Rabat visant à imploser l’Union Africaine.
    L’autre candidat est l’ancien président tanzanien, Jakaya Kikwete dont le poids écrasera celui du mercenaire sénégalais Abdoulaye Bathily.
    Pour rappel, le Maroc a payé cash l’alignement des autorités sénégalaises. En 2014, Rabat a versé plus de 2 millions de dollars pour l’achat de matériel de sécurité pour le Forum de la Paix et la Sécurité en Afrique célébré à Dakar. Le ministre des affaires étrangères sénégalais, Mankeur Ndiaye reçoit chaque année de l’ambassadeur du Maroc à Dakar l’équivalent de trois billets pour la Mecque. Au mois de mars, lors de son séjours au Maroc, le président Macky Sall a reçu 50 millions d’euros en échange de sa participation dans un plan visant à expulser la République Sahraouie de l’Union Africaine.
  • «L’ONU doit proposer une solution durable et non pas gérer le problème»

    Hier matin, les militants du Polisario et les cadres de la Rasd, toujours assidus et nombreux dans la salle de conférences de l’université M’hamed-Bougara de Boumerdès, abordaient le cinquième jour de leur université d’été qu’organisent les deux instances politiques citées plus haut.
    Les participants ont suivi, dans la matinée, deux conférences. La première a été animée par le professeur Makhlouf Sahel, chercheur, politologue, juriste et enseignant à l’université d’Alger 3. Elle portait sur «la sécurité régionale dans le Maghreb et ses implications sur la question du Sahara occidental».
    L’intervention du professeur Sahel s’articulait sur les trois corrélations qui existent entre les impératifs nécessaires à la sécurité et la stabilité régionales et cette situation anormale que vit le peuple sahraoui. «C’est un processus de décolonisation qui dure depuis trop longtemps», dira-t-il. Dans son développement, le conférencier a abordé trois volets qu’il estime essentiels pour la région. Le premier axe portait sur l’aspect théorique de la sécurité régionale. Les différentes menaces qui pèsent sur l’espace géographique du Maghreb et les enjeux dans cette région ont été également exposés à l’assistance. La relation qui existe entre la sécurité dans la région du nord/ouest de l’Afrique et la question du Sahara occidental est, enfin, l’ultime thème abordé par le conférencier qui arrivera à la conclusion qu’il qualifie d’essentielle : «On ne peut pas parler de stabilité et de sécurité régionales sans qu’il y ait une résolution juste et durable de la question du Sahara occidentale qui est, singulièrement, une question de décolonisation qui a trop duré.» Pour lui, il est «extrêmement important pas seulement pour assurer la stabilité régionale laquelle est étroitement liée à la stabilité et la sécurité internationales. «De ce fait, je crois qu’il est nécessaire et qu’il est important que les Nations-Unies puissent assumer leurs responsabilités dans ce dossier. Le premier concerné à cet effet est le Conseil de sécurité de l’ONU qui est habilité, conformément aux dispositions de la Charte des Nations-Unies, à sauvegarder et assurer la paix et la sécurité à travers le monde. Partant de ce fait, il est impératif que le Conseil de sécurité ne se contente plus de gérer cette question mais plutôt d’agir dans le sens de proposer une solution et de résoudre durablement le problème, et ce, en accord avec les résolutions et les dispositions prises par cet organisme et celles qu’édicte le Droit international.»
    A la fin de sa conférence, nous avons abordé le professeur pour le questionner sur le contenu de son exposé et la qualité des débats. «J’ai noté un intérêt significatif par rapport à ce qui a été soulevé dans la conférence. Je n’ai pas noté de l’inquiétude parmi mon auditoire, j’ai par contre relevé plutôt de la sérénité dans les interventions», nous a affirmé le professeur. Et de témoigner sur l’abnégation des participants autour de leur cause, dévouement qui se découvre à travers la participation aux débats et la qualité des questions. «Depuis 5 ans que j’anime des conférences lors des universités d’été du Polisario, j’ai remarqué la présence constante des participants aux conférences qui montrent un intérêt accru à toutes les thématiques diverses et variées développées.» Revenant sur le contenu de sa conférence, le professeur nous a avoué qu’elle a suscité un intérêt particulier du fait qu’elle a associé la problématique de la sécurité régionale à celle de la décolonisation. Nous l’avons prié d’énumérer les menaces qui pèsent justement sur l’ouest du Maghreb. S’il persiste, le conflit au Sahara occidental est un éventuel gisement d’instabilité et d’insécurité. Il y a d’abord cette menace qui perdure depuis 40 ans et qu’il est urgent de résoudre pas seulement pour la perturbation qu’elle engendre aux pays de la région mais pour toute la composante de la communauté internationale, à leur tête le Conseil de sécurité qui doit, à mon sens prendre ses responsabilités pour agir dans le sens de toutes les résolutions et les décisions qui sont issues des organes onusiens. Je pense que tant que la question sahraouie perdure, la crédibilité sera entachée.» 
    Par la suite, le professeur Sahel identifie avec précision trois menaces principales que pourrait faire naître ce conflit. «J’ai dit dans ma conférence que tant que cette situation de colonisation existe, la menace pèsera sur la région. La menace du terrorisme pèse sur l’espace géopolitique maghrébin. Il y a, en outre, et c’est une évidence, le risque d’interconnexion du terrorisme avec le grand banditisme et le crime organisé. Avec leurs diverses facettes transnationales, le terrorisme et la grande criminalité, une fois interconnectés seront plus complexes donc plus difficiles à combattre. Ils constituent une menace grandissante sur la stabilité et la sécurité de la région. N’omettons pas de rappeler que l’immigration clandestine est aussi une autre menace réelle.» 
    Le professeur clôtura notre bref entretien sur une note optimiste en affirmant que l’Histoire est juste avec les causes justes comme elle le sera avec celle des Sahraouis. Le second conférencier à intervenir est Slimane Chenine, directeur du journal Erray, qui a animé une conférence intitulée «La communication et les aspects du discours politique». Selon lui, les communicants sahraouis doivent utiliser des symboles simples pour relater leurs faits et gestes à des gens simples. Il explique la portée de ce message. «Avec des thèmes comme la vie difficile d’un orphelin ou les problèmes que rencontre une mère de famille dans un camp de réfugiés, on touche mieux la sensibilité de l’opinion publique. C’est meilleur que le discours d’un dirigeant politique. Par ailleurs, les jeunes Sahraouis doivent redoubler d’efforts pour lever l’amalgame entretenu par le Maroc disant que le conflit sur le Sahara occidental est entre l’Algérie et le Maroc.»
    Abachi L.
  • “Un pueblo culto jamás será colonizado”

    Ricardo Sánchez Serra
    Colaboración
    Mientras que durante la colonización española el pueblo saharaui tenía un 95% de analfabetismo, hoy se ha eliminado por las continuas campañas de alfabetización, señaló Jatari Hamudi, rector de la Universidad de Tifariti de la República Árabe Saharaui Democrática, en entrevista exclusiva con diario UNO.
    Hamudi, quien se encuentra de visita en Lima para realizar convenios de cooperación con universidades locales, dijo que ese logro fue gracias a que como pueblo y como Estado han dado mucha importancia al sector Educación.
    “Tenemos más de 40 años viviendo en campamentos de refugiados debido a la invasión marroquí. Muchos indefensos saharauis huyeron de la invasión buscando un lugar en donde puedan salvarse. Los marroquíes nos atacaron con bombas prohibidas internacionalmente y en ese clima hemos dado clases de alfabetismo en las cuevas, en el desierto y los resultados son palpables: todos saben leer y escribir. La primera lengua es el árabe y la segunda el español”, expresó Hamudi.
    La Universidad de Tifariti es el primer centro de altos estudios en un campo de refugiados. Actualmente estudian 400 jóvenes en Enfermería, Educación, Periodismo y Administración Informática. Existen tres anexos que pertenecen al Ministerio de Cultura que pasarán como facultades y son Música, Bellas Artes y Audiovisuales. Como no puede abarcar a otros estudiantes estos lo hacen en universidades de Europa, Argelia y Cuba.
    “Estamos formando los cuadros para que en el día de la independencia haya gente capaz para llevar adelante la construcción y el progreso de este Estado. Un pueblo culto jamás será colonizado”, enfatizó.
    De otro lado mencionó que la vida en los campamentos es muy difícil y los jóvenes quieren un futuro mejor inclinándose a la guerra en vista que los marroquíes bloquean el referendo de autodeterminación dispuesto por las Naciones Unidas porque tienen la certeza que los saharauis votarán por la independencia; además, los invasores marroquíes están cometiendo toda clase de violaciones de derechos humanos y expolian nuestros recursos en el Sahara Occidental.
    Pidió que el presidente Pedro Pablo Kuczynski restablezca las relaciones diplomáticas con la RASD establecidas en 1984, pero canceladas en el régimen de Fujimori. “Hay muchos países que tienen relaciones con la RASD y en sus capitales se encuentran las dos embajadas, la marroquí y la saharaui”, finalizó Hamudi.
    PUBLICADO EN DIARIO UNO, de LIMA PERÚ, EL 14 DE AGOSTO DE 2016
  • « Les relations entre la Mauritanie et la République Sahraouie sont bonnes », dixit Mohamed Khadad

    Le Calame – Dans une rencontre organisée vendredi 12 août 2016 avec quelques journalistes mauritaniens,Mohamed Khadad, membre du comité central de la république sahraouie et coordinateur du Front Polisario auprès de la Minurso a déclaré que « les relations entre la République Arabe Sahraouie Démocratique et la république islamique de Mauritanie sont très bonnes. » 
    Le ministre sahraoui était de passage à Nouakchott pour remettre un message du nouveau président du Front Polisario Mohamed Ghali au président Mohamed Ould Abdel Aziz relatif aux derniers développements politiques et diplomatiques de la question sahraouie. 
    Selon Mohamed Khadad, « le nouvel intérêt manifesté par le Maroc à réintégrer l’Union africaine longtemps vouée aux gémonies et traitée de tous les noms est encouragé par des forces occidentales ayant dessein à diviser la communauté africaine et à perturber son fonctionnement. » 
    Cependant poursuit le responsable sahraoui, « la réintégration du Maroc à l’Union Africaine est tributaire de deux principes fondateurs de cette Union, notamment le principe de reconnaissance des frontières héritées de la colonisation, d’une part, et celui du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, d’autre part ».
    Ce qui, selon Mohamed Khadaf, pose un vrai dilemme au Maroc qui serait le cas échéant obligé de reconnaître la RASD avant de pouvoir intégrer l’Union Africaine.
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  • La libye est le terrain mais l’Algérie est la cible

    Grand Angle : LA LIBYE EST LE TERRAIN MAIS L’ALGÉRIE EST LA CIBLE !

    Par Manlio Dinucci
    Le chaos qui s’est installé en Libye depuis l’assassinat du Guide libyen, Maâmmar Kadhafi, par l’OTAN en collaboration avec les milices terroristes n’a pas encore permis aux criminels de mettre la main sur les richesses phénoménales du sous-sol libyen. Au delà de ses excès ou des excès de certains de ses enfants, Kadhafi avait réussi à obtenir l’adhésion de toutes les tribus en tant que facteur d’unité.
    Les tribus qui avaient fait allégeance à l’ancien Guide, trouvant en l’homme leur point de convergence, n’ont plus aucune raison d’accepter la prééminence d’une tribu. Culturellement, il sera extrêmement difficile de les accorder autour d’un projet commun, l’amère expérience de ces dernières années en est l’évidence même.
    L’Algérie, dont la profondeur stratégique libyenne est son talon d’Achille, était le pays qui avait le plus souffert des frasques du Guide mais n’avait jamais souhaité modifier les équilibres internes en raison de sa connaissance du tissu social libyen et de l’importance de ce pays pacifié dans la géopolitique de l’Ouest méditerranéen.
    Or, l’actuel réalité de la Cyrénaïque et du Fezzan et les appétits grandissants des puissances occidentales et de certains acteurs régionaux tels que la Turquie, le Qatar et l’Arabie des Al Saoud font craindre une déstabilisation majeure de la région. Les opérations de l’OTAN avec leurs alliés arabes, sous couvert de lutte contre Daech, font craindre l’imminence d’une guerre régionale dont la cible ultime est l’Algérie.
    En effet, il est stupide de croire que quelques centaines de soldats sur le terrain et des bombardements aériens peuvent régler une crise, éliminer une présence terroriste ou s’ouvrir le chemin aux richesses du pays. Comment alors interpréter l’intervention de l’Otan hors de toute mission sous couvert de l’organisation des Nations Unis ?
    Si, en effet, aucun des objectifs apparents n’est réalisable, il ne reste plus qu’une seule interprétation possible à cette intervention qui est le véritable objectif de l’OTAN: aspirer l’armée algérienne vers un intérieur libyen totalement instable pour l’engluer dans un conflit qu’elle ne voudrait pas voir s’étendre à l’intérieur de ses terres…
    Libye, le grand partage
    Pétrole, immenses réserves d’eau, milliards de fonds souverains, un butin sous les bombes!
    «L’Italie évalue de façon positive les opérations aériennes lancées aujourd’hui par les Etats-Unis sur certains objectifs de Daech à Syrte. Elles adviennent à la demande du Gouvernement d’Unité Nationale, en soutien des forces fidèles au Gouvernement, dans l’objectif commun de contribuer à rétablir la paix et la sécurité en Libye» : tel est le communiqué diffusé par la Farnesina (ministère des Affaires Étrangères italien) le 1er août.
    Ceux qui pensent à «la paix et la sécurité en Libye» à Washington, Paris, Londres et Rome sont les mêmes, qui, après avoir déstabilisé et mis en pièces par la guerre l’État libyen, vont recueillir les débris avec la «mission d’assistance internationale à la Libye».
    Leur idée transparaît à travers des voix autorisées. Paolo Scaroni, qui à la tête de l’ENI a manœuvré en Libye entre factions et mercenaires et se trouve aujourd’hui à la vice-présidence de la Banque Rothschild, a déclaré au Corriere della Sera qu’«il faut en finir avec la fiction de la Libye», «pays inventé» par le colonialisme italien. Il faut «favoriser la naissance d’un gouvernement en Tripolitaine, qui fasse appel à des forces étrangères qui l’aident à rester debout», en poussant la Cyrénaïque et le Fezzan à créer leurs propres gouvernements régionaux, éventuellement avec l’objectif de se fédérer à long terme. En attendant, «chacun gèrerait ses sources énergétiques», présentes en Tripolitaine et Cyrénaïque.
    C’est la vieille politique du colonialisme du 19ème siècle, remise à jour en fonction néo-coloniale par la stratégie USA/Otan, qui a démoli d’entiers États nationaux (Yougoslavie, Libye) et fractionné (ou tenté de fractionner) d’autres États (Irak, Syrie), pour contrôler leurs territoires et leurs ressources.
    La Libye possède presque 40% du pétrole africain, précieux pour sa haute qualité et son faible coût d’extraction, et de grosses réserves de gaz naturel, dont l’exploitation peut rapporter aujourd’hui aux multinationales étasuniennes et européennes des profits bien plus élevés que ceux qu’elles obtenaient auparavant de l’État libyen. De plus, en éliminant l’État national et en traitant séparément avec des groupes au pouvoir en Tripolitaine et Cyrénaïque, elles peuvent obtenir la privatisation des réserves énergétiques publiques et donc leur contrôle direct.
    En plus de l’or noir, les multinationales étasuniennes et européennes veulent s’emparer de l’or blanc : l’immense réserve d’eau fossile de la nappe phréatique nubienne, qui s’étend sous la Libye, l’Égypte, le Soudan et le Tchad. Les possibilités qu’offre celle-ci avaient été démontrées par l’État libyen, en construisant des aqueducs qui transportaient de l’eau potable et pour l’irrigation, millions de mètres cubes par jour extraits de 1300 puits dans le désert, sur 1600 Km jusqu’aux villes côtières, rendant fertiles des terres désertiques.
    Aux raids aériens étasuniens d’aujourd’hui en Libye participent simultanément des chasseurs-bombardiers qui décollent de porte-avions en Méditerranée et probablement de bases en Jordanie, et des drones Predator armés de missiles Hellfire qui décollent de Sigonella (base étasunienne en Sicile). Interprétant le rôle de l’État souverain, le gouvernement Renzi «autorise au cas par cas» le départ de drones armés étasuniens de Sigonella, tandis que le ministre des affaires étrangères Gentiloni précise que «l’utilisation des bases ne requiert pas une communication spécifique au parlement», assurant que ceci «n’est pas un prélude à une intervention militaire» en Libye.
    Alors qu’en réalité l’intervention a déjà commencé : des forces spéciales étasuniennes, britanniques et françaises -comme le confirment le Telegraph et Le Monde- opèrent depuis longtemps en secret en Libye pour soutenir «le gouvernement d’unité nationale du Premier ministre Sarraj».
    En débarquant tôt ou tard officiellement en Libye sous prétexte de la libérer de la présence de l’Isis (Daech), les USA et les plus grandes puissances européennes peuvent aussi réouvrir leurs bases militaires, fermées par Kadhafi en 1970, dans une position géostratégique importante à l’intersection entre Méditerranée, Afrique et Moyen-Orient.
    Enfin, avec la «mission d’assistance à la Libye», les USA et les plus grandes puissances européennes se partagent le butin de la plus grande rapine du siècle : 150 milliards de dollars des fonds souverains libyens confisqués en 2011, qui pourraient quadrupler si l’export énergétique libyen revenait aux niveaux précédents.
    Une partie des fonds souverains, à l’époque de Kadhafi, fut investie pour créer une monnaie et des organismes financiers autonomes pour l’Union Africaine. États-Unis et France -comme le prouvent les emails d’Hillary Clinton- décidèrent de bloquer «le plan de Kadhafi de créer une monnaie africaine», alternative au dollar et au franc CFA. Ce fut Hillary Clinton -documente le New York Times- qui convainquit Obama de passer à l’action. «Le Président signa un document secret, qui autorisait une opération couverte en Libye et la fourniture d’armes aux rebelles», y compris à des groupes jusque récemment classifiés comme terroristes, alors que le Département d’État dirigé par Clinton les reconnaissait comme «gouvernement légitime de la Libye».
    En même temps l’OTAN sous commandement étasunien effectuait l’attaque aéronavale avec des dizaines de milliers de bombes et missiles, démantelant l’État libyen, attaqué simultanément de l’intérieur avec des forces spéciales y compris du Qatar (grand ami de l’Italie et de la France).
    Le désastre social qui s’en est suivi, en faisant plus de victimes que la guerre elle-même, surtout chez les migrants, a ouvert la porte à la reconquête et au partage de la Libye.
  • Afrique: Mohamed VI, 5e homme plus riche du continent

    Le quotidien espagnol « El Mundo » a indiqué que « le roi du Maroc, Mohamed VI se place au 5e rang des hommes les plus riches du continent africain en renforçant sa mainmise sur les sociétés de production, la presse, les forces de sécurité, et le parlement de son pays en l’absence de toute opposition».
    Selon le quotidien espagnol, le souverain marocain a construit un empire financier qui répond aux exigences, comme c’est le cas avec les princes arabes du Golfe, tandis qu’une bonne partie des Marocains vive en-dessous du seuil de pauvreté, où les femmes sont -au quotidien- sujettes à des agressions…
    El Mundo a souligné également que Mohamed Vi préfère « côtoyer les familles royales européennes qu’il invite de temps à autre à venir visiter ses palais et leur rappeler l’importance du régime royal».
    « Depuis son arrivée au trône en 1999, le roi du Maroc a construit une fortune avoisinant les 5.7 milliards de dollars – selon les estimations de Forbes-, dont de luxueux voitures et autres équipements», a estimé la même source.
    El Mundo ajoute que « l’économie marocaine est dominées, depuis des dizaines années, par les sociétés françaises et britanniques laquelle repose sur l’agriculture, l’alimentation et la distribution alimentaire».
    D’après toujours le quotidien espagnol, « le souverain marocain ne cache plus ses biens, lui qui détient 12 palais royaux, effectue des voyages à l’étranger, possède environ 600 voitures de luxe, un bon nombre de belles bâtisses, dont la famille royale avait fait l’acquisition – il y a quatre décennies- d’un autre palais à Batz en France».
  • Senegal : El paraiso sexual de las abuelas europeas

    EL PAÍS AFRICANO SE CONVIERTE EN EL PRIMER DESTINO TURÍSTICO SEXUAL FEMENINO PARA LAS MUJERES DEL VIEJO CONTINENTE
    EL AMOR AL ISLAM QUE PROFESA LA CASI TOTALIDAD DE LA POBLACIÓN DE SENEGAL NO IMPIDE QUE CIENTOS DE JÓVENES SENEGALESES OFICIEN DE GIGOLOS CON SEÑORAS EUROPEAS
    INFORMACIÓN
    El turismo es uno los motores económicos de Senegal, un país con 15 millones de habitantes y un 95% de población que profesa la fe musulmana.
    Estas profundas y arraigadas creencias religiosas conviven con más de 2 millones de turistas anuales; la mayoría busca turismo disfrutar de sus playas y su buen clima durante todo el año. Pero hay más.
    Dentro de Senegal prolifera otro tipo de turismo, europeo en su gran mayoría, que además de sol y playa, buscan sexo. Éste es un turismo prácticamente imposible de controlar por las autoridades,además de despreciado por la mayoría de los senegaleses que creen que ultraja la religión y costumbres de la población.
    En este documental escucharemos el testimonio de personas que viajan a este país africano en busca de sexo barato , un turismo que guarda ciertas particularidades respecto de otros países donde se producen fenómenos similares como Cuba o Tailandia. No son hombres: hablamos del turismo sexual femenino. Son mujeres de cierta edad, europeas casi en su totalidad, que organizan vacaciones eróticas buscando hacer realidad algunas de sus más tórridas fantasías sexuales con jóvenes senegaleses.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=zjwXmk6sS_4]

    Muy cerca de la capital, Dakar, en ciudades como Saly, además de playas paradisiacas encontramos a numerosos jóvenes cuya única ocupación es pasearse, entrenar y lucir cuerpos fibrosos y musculados en la arena, en busca de alguna mujer europea y blanca, dos y hasta tres veces más mayores que ellos. El objetivo es convertirse en su acompañante diurno (y nocturno) durante su aventura africana, esperando obtener alguna dádiva, dependiendo exclusivamente de la buena voluntad de su amante temporal que llegó de vacaciones desde la vieja Europa.
    Muchos han hecho de esta ocupación su sustento. Algunos obtienen divisas extranjeras que al cambio les permiten subsistir hasta que aparezca una nueva señora blanca que reemplace a la anterior. Otros, los más afortunados, encuentran abuelas-amantes que les cambian la vida con regalos importantes y remesas de dinero mensuales que les llegan desde Europa.
    Un guía experto en estos escabrosos senderos nos conduce a un mundo inexplorado de pobreza, intereses y sexo. Conoceremos incluso a un joven senegalés que en la actualidad vive gracias a una sexagenaria señora francesa, que no sólo le envía dinero mensualmente, sino que le compró una casa, dos taxis.
    No en vano, Senegal se alza hoy como el paraíso sexual de las abuelas europeas.
  • UN NUEVO ASESINATO, UN NUEVO SILENCIO

    Hoy, por énesima vez, hemos conocido el brutal asesinato de un joven saharaui,Mohamed Fadel uld Jatri uld Ahnan, con tan solo 27 años, a manos de un colono marroquí.
    Según informaciones periodísticas ya plenamente confirmadas, Mohamed Fadel fue brutalmente asesinado ayer por la tarde, crimen perpetrado por un colono marroquí en la ciudadad de Dajla, en los territorios del Sáhara Occidental ilegalmente ocupados por Marruecos.
    Desgraciadamente los asesinatos de civiles saharauis por parte de colonos marroquíes son cada vez más frecuentes, en el marco de lo que parece ser una nueva estrategia del gobierno de ocupación por amedrentar a la población local y tratar así de acallar las protestas pacíficas en defensa de los derechos humanos, en especial el Derecho de Autodeterminación que legalmente asiste al Pueblo Saharaui.
    Conviene recordar, en el marco de esta nueva política de terror que impulsan las autoridades marroquíes de ocupación, que el presunto asesino está aún libre, que Mohamed Fadel es sobrino del conocido defensor saharaui de los derechos humanos Hmad Hamad, y que no es la primera vez que ciudadanos saharauis son impunemente asesinados por colonos marroquíes, tal y como sucedió con Haidala, por citar un solo ejemplo.
    Conviene también recordar, tal y como ha señalado recientemente la propia Justicia Española, que España -conforme a las Naciones Unidas- sigue siendo la Potencia Administradora de iure del Sáhara Occidental, y como tal, hasta que finalice el periodo de la descolonización, tiene las obligaciones recogidas en los artículos 73 y 74 de la Carta de las Naciones Unidas, entre ellas dar protección -incluso jurisdiccional-, a sus ciudadanos y ciudadanas contra todo abuso, para lo cual debe extender su jurisdicción territorial (Ver Auto 40/2014 del pleno de la Sala de lo Penal de la Audiencia Nacional).
    ¿Volverán a callar ahora todas esas organizaciones políticas y medios de comunicación que ven la paja en el ojo ajeno y lejano pero ocultan la viga en el propio y cercano?
    ¿Volverá a callar de forma cómplice un Gobierno Español que reiteradamente se posiciona en Naciones Unidas a favor del ocupante, amparando de esta forma las desapariciones, los juicios injustos bajo corte militar, los hostigamientos, etc.?
    ¿Quién alzará ahora la voz en defensa de los derechos humanos y la libertad?
    Los derechos humanos no son una opción política o mediática que se pueda abrazar en situaciones lejanas y distantes pero silenciar de forma cómplice ante nuestras hermanas y hermanos saharauis, de cuyo destino somos directamente responsables. Libertad y justicia para el Pueblo Saharaui.
  • Moroccoleaks : Eléments de langage pour la rencontre du MAE avec Catherine Ashton et Stefan Füle

    Rencontre de Monsieur le Ministre avec les responsables de l’UE
    Mme catherine Ashton et M. Stefan Fule
    *****
    Quelques Eléments de langage sur les relations Maroc-UE
    Les relations entre le Maroc et l’UE ont toujours été fortes et multidimensionnelles, basées sur un partenariat mutuellement bénéfique couronné, en octobre 2008, par l’adoption du document conjoint sur le Statut avancé. 
    Ces relations se sont développées à la fois à la faveur de l’intégration européenne et du processus de modernisation institutionnelle, démocratique et économique du Maroc. 
    En effet, le Maroc a été toujours pionnier dans l’intensification des Relations de l’UE avec son voisinage immédiat, en tant que partenaire crédible de l’UE et acteur incontournable pour la réalisation de la paix et la stabilité dans l’Espace euro-méditerranéen. 
    A cet égard, le Maroc souhaite poursuivre, en étroite collaboration avec les Institutions européennes, la construction de notre Partenariat mutuellement bénéfique, en conformité avec les ambitions des deux parties stipulées dans le Plan d’action pour la mise en œuvre du Statut Avancé Maroc-UE, visant l’établissement l’un Espace de valeurs partagées et d’un Espace Economique Commun. 
    Ce choix du Maroc conforte ses positions antérieures et futures d’audace politique et sociale, sa voie vers l’approfondissement de ses réformes de manière volontariste et inclusive, et de poursuite de la consolidation de l’Etat de droit, en consacrant les droits de l’Homme et leur protection selon les meilleurs standards de bonne gouvernance et de solidarité. 
    Il confirme, également, sa volonté de renforcer davantage son processus de rapprochement législatif et réglementaire avec l’acquis communautaire dans l’objectif d’une intégration effective du Maroc au marché intérieur européen. 
    Le Maroc continuera d’accorder une attention particulière au développement de ces relations et à leur enrichissement au bénéfice des deux parties. 
    A cet égard, il se félicite des étapes franchies dans la mise en œuvre du Statut avancé aussi bien sur le plan politique qu’aux niveaux économique et humain. En effet, les deux parties poursuivent un agenda qui a toute son importance en matière de consolidation des acquis, à savoir les consultations politiques, les négociations dans plusieurs domaines, la coopération sectorielle et financière ainsi que le contact entre les peuples. 
    A cet égard, le Maroc tient à : 
    Exprimer la grande satisfaction concernant la tenue de cette rencontre avec les hauts responsables européens et saluer l’intérêt qu’ils accordent au développement des relations maroco-européennes. 
    Souligner que cette rencontre entre dans le cadre des consultations politiques régulières instituées entre les différentes Institutions européennes et le Maroc, qui se caractérisent par un dialogue franc et ouvert portant sur les nombreuses questions inscrites à l’agenda des relations bilatérales entre le Maroc et l’UE ainsi que sur les sujets d’intérêt commun aux niveaux régional et international. 
    Rappeler l’importance des questions inscrites à l’agenda des relations entre les deux parties :
    Cet Agenda porte notamment sur : 
    La poursuite de la mise en œuvre du Plan d’action ambitieux sur le Statut Avancé (PASA), couvrant tous les domaines, qui constitue la feuille de route de la coopération entre les deux parties pour les cinq prochaines années (2013-2017). 
    Δ Souligner que ce nouveau plan d’action a, ainsi, défini les objectifs du Partenariat Maroc-UE précisant de nouvelles perspectives concrètes et sérieuses de coopérations multidimensionnelles pour répondre aux nouvelles exigences régionales.
    Δ Ledit Plan d’action, qui constitue un document d’orientation et de référence juridiquement non contraignant, s’articule autour de deux principaux axes, à savoir un Espace de valeurs partagées et un Espace Economique Commun, incluant notamment des éléments inscrits dans le document conjoint sur le statut avancé (2008). Sa mise en œuvre se fera dans le cadre des structures de travail existantes entre le Maroc et l’UE, notamment les dix Sous-comités thématiques.
    Δ Se féliciter, dans ce cadre, de la finalisation dudit Plan d’action par les deux parties et de l’entrée en vigueur provisoire, depuis le 1er janvier 2013, dudit document qui sera adopté formellement, entre les deux parties lors de la prochaine session du Conseil d’association Maroc-UE prévue au mois de décembre 2013. L’implication de toutes les institutions européennes est nécessaire pour la réalisation des objectifs arrêtés conjointement dans ledit Plan d’action. 
    Le paraphe du Protocole de Pêche, le 24 juillet 2013, par le Ministre marocain de l’Agriculture et de la pêche maritime et la Commissaire européenne à la pêche et aux affaires maritimes. Conclu pour une durée de quatre ans, le nouveau protocole entrera en vigueur dès l’accomplissement des procédures de ratification internes respectives, notamment son approbation par les parlements marocain et européen. 
    Le nouveau protocole prévoit 6 catégories de pêche avec une réduction des possibilités de pêches par rapport à l’ancien protocole en autorisant 126 navires européens contre 137 dans le cadre de l’ancien protocole. La contrepartie financière totale annuelle estimée du protocole se chiffre à 40 millions d’euros, dont 14 millions dédiés à la poursuite de la mise en œuvre du plan «Halieutis» en vue du renforcement économique du secteur de la pêche nationale tout en assurant une gestion durable et responsable des ressources halieutiques.
    Δ Rappeler que les deux parties ont entamé les négociations après une série de réunions exploratoires ayant permis de tracer les contours de ce nouvel accord, tenant compte des recommandations des institutions européennes, notamment le Parlement Européen et des intérêts du Maroc. Le Maroc et l’UE ont tenu 6 rounds de négociations, le dernier à Rabat les 18 et 19 juillet 2013, et lors duquel les deux parties ont finalisé ledit protocole. 
    Δ Il s’agit d’un accord mutuellement bénéfique dont bénéficie plusieurs pays européens et qui enrichi davantage le cadre juridique liant le Maroc et l’UE. L’appui des hauts responsables européens est vivement sollicité pour son adoption par le Conseil de l’UE et au sein du PE. 
    L’Accord de Libre échange complet et Approfondi qui confirmera l’engagement responsable et mutuellement bénéfique pour les deux parties dans l’établissement de l’Espace Economique Commun et la mise en œuvre de la Convergence réglementaire dans son aspect économique. 
    Cet Accord contribuera par le biais du rapprochement législatif et réglementaire à la levée des obstacles techniques au commerce, à la facilitation de l’accès des produits marocains au marché européen. Il permettra également un drainage des investissements européens à travers une amélioration de l’environnement des affaires au Maroc et à la protection des entreprises étrangères installées au Maroc. 
    Δ Rappeler que le Maroc a toujours été favorable à l’ouverture des négociations pour la conclusion de l’ALECA depuis l’adoption du document conjoint sur le Statut avancé en 2008. Le Maroc et l’Union européenne ont tenu deux rounds de négociations formels.
    Δ La conclusion de l’ALECA avec le Maroc constituerait pour l’Union européenne un aboutissement positif des politiques européennes dans la région Méditerranéenne, en particulier celles lancées en réaction aux événements survenus dans les pays sud méditerranéens. 
    Δ Le Maroc partage la vision de l’UE des Accords commerciaux dans la zone Euromed en tant que moteur de développement économique et humain dans la région. Il est à noter l’importance de : 
    La prise en compte de la dimension développement en adoptant une approche progressive et sélective concernant certaines questions, notamment les services et investissements qui ont été intégrés dans l’ALECA (le Département du Commerce Extérieur a pris la décision de répondre favorablement à cette demande européenne). 
    Soutien financier de l’UE aux réformes engagées par notre pays et aux efforts qu’il va consentir dans le cadre de l’ALECA, s’inspirant de la démarche adoptée avec les pays d’adhésion. 
    L’ALECA doit faire partie intégrante de l’Accord d’association, qui demeure le cadre juridique global régissant les relations Maroc-UE, ce qui évitera, notamment, l’ouverture d’une discussion politique sur le champ d’application territoriale de l’ALECA, inutile dans le contexte actuel des relations maroco-européennes. 
    Le Partenariat de Mobilité établit par les deux parties à travers la signature, le 07 juin 2013, de la Déclaration politique conjointe sur la Mobilité, qui sera déclinée en actions concrètes sur les différents aspects du Partenariat Mobilité (Migration légale, Migration illégale, Développement et Asile) et sera mise en œuvre selon une approche équilibrée tenant compte des intérêts des deux parties. 
    Δ Le Maroc a toujours prôné l’adoption d’une approche globale et régionale dans la gestion de la question migratoire en tenant compte de tous les aspects liés à cette question. C’est dans cet esprit, que le Maroc a répondu favorablement à la proposition européenne d’établir ledit partenariat.
    Δ Sa Majesté le Roi Mohammed VI a donné ses orientations en vue d’établir une nouvelle politique migratoire globale dans le Royaume. L’appui de l’UE au Maroc dans ce sens est nécessaire. 
    Le rapprochement législatif et réglementaire du Maroc à l’UE qui se poursuit selon un rythme soutenu s’inspirant de la démarche adoptée par les pays candidats à l’adhésion. 
    Depuis l’entrée en vigueur de l’Accord d’association Maroc-UE, en 2000, les deux parties ont pu franchir plusieurs étapes dans ce processus de manière concrète et progressive, notamment dans le cadre du Plan d’action Voisinage et du document conjoint sur le Statut Avancé. Des secteurs ont été identifiés et des rencontres ont eu lieu entre les experts marocains et européens.
    Conscient de l’importance de cet exercice très lourd qui nécessite une stratégie nationale déterminant ce qu’il faut transposer, comment et selon quel calendrier, le Maroc a convenu avec l’UE dans le cadre du Plan d’action pour la mise en œuvre du Statut avancé l’adoption d’un programme de convergence réglementaire. L’objectif dudit programme est d’adopter une approche graduelle et séquencée ciblant les domaines prioritaires pour le Maroc selon une vision globale et tenant compte du plan législatif national et des capacités d’absorption de l’acquis. 
    Δ Souligner que la réussite de ce processus nécessite un soutien européen conséquent pour consolider les réformes engagées par le Maroc et renforcer les capacités administratives et la qualification des ressources humaines afin de permettre l’appropriation de ce programme par l’ensemble des intervenants. 
    La participation du Maroc aux Agences et programmes de l’UE identifiés par le Maroc pour parvenir au succès de ce processus de manière progressive et ciblée. 
    Le Maroc a présenté une première liste de candidature pour la participation à trois agences (Agence Européenne de la Sécurité Aérienne, Agence Européenne de l’Environnement, Agence Européenne de Sécurité des Aliments (volet « Santé animale ») en se basant sur les critères établis, notamment : 
    La conformité de la législation marocaine avec celle de l’UE dans les domaines propres à chaque Agence communautaire ; 
    Le rapprochement approprié des normes et législations (harmonisation des standards) ; 
    Le ciblage des Programmes et Agences où la partie marocaine est certaine d’obtenir, à long terme, un retour sur investissement ; 
    Δ La partie marocaine appréhende ce volet de la coopération avec beaucoup d’ambition. Tous les départements marocains ont émis le souhait de participer aux travaux des Agences de l’UE. 
    Δ Rappeler que le Maroc et l’UE ont inscrit à l’agenda des réalisations du Plan d’Action pour la mise en œuvre du Statut Avancé, la participation à d’autres Agences et Programmes communautaires. L’appui de l’UE à la participation marocaine aux agences de l’UE est nécessaire pour faciliter la réalisation de des objectifs escomptés. 
    Δ Par rapport, aux programmes communautaires, le Maroc exprime sa détermination à participer aux nouveaux programmes qui débuteront à partir de l’année 2014. 
    Les négociations des Accord cadres pour la participation du Maroc aux opérations de gestion de crises de l’Union européenne et sur les procédures de sécurité pour l’échange d’informations classifiées afin de permettre au Maroc de concrétiser sa coopération avec l’UE dans les domaines à caractère sécuritaire. 
    Le Maroc et l’Union Européenne ont inscrit parmi les objectifs sécuritaires du Plan d’Action sur le Statut Avancé la conclusion des deux accords.
    Lors des différentes démarches de notre pays auprès de l’UE en vue de la participation du Maroc à des missions dans le cadre de la Politique européenne de Sécurité et de Défense Commune, notamment dans la région du Sahel, les responsables européens ont insisté sur la nécessité de conclure les accords précités afin de concrétiser cette participation. 
    Δ Ces accords permettront au Maroc de s’identifier au niveau international, et notamment en Afrique et dans la région MENA, en tant que partenaire attaché au règlement pacifique des différends et militant en faveur de la prévention des conflits et de la réhabilitation de la paix dans le monde dans le respect de la légalité internationale. Rappeler que le Maroc a déjà participé à l’opération Althéa. 
    L’Accord sur la protection des indications géographiques des produits agricoles et des denrées alimentaires dont le 3ème round des négociations, s’est tenu le 28 juin 2013, à Bruxelles. 
    Δ Cet Accord, qui s’inscrit dans le cadre de l’Accord agricole Maroc-UE, permettra d’enrichir le canevas des relations Maroc-UE et parviendrait à l’information des consommateurs et la promotion et la protection des désignations des produits agricoles ainsi que celles des dénominations de produits contre les usurpations et imitations. 
    Les consultations politiques régulières se poursuivent selon un rythme soutenu dans le cadre du Dialogue Politique Renforcé, du Dialogue Stratégique Informel ainsi que dans le cadre du Comité Politique et de Sécurité et au sein des enceintes multilatérales, notamment à l’ONU. 
    Δ Se féliciter de la qualité de la concertation entre le Maroc et l’UE à tous les niveaux et exprimer la disposition de notre pays, en sa qualité de membre non permanent du Conseil de Sécurité, à renforcer davantage cette collaboration fructueuse dans tous les domaines.
    La dimension financière demeure un axe de coopération essentiel entre les deux parties. Cette coopération s’est inscrite au cours des deux années 2012 et 2013 dans une logique de continuité, d’une part s’inscrivant dans la finalisation du PIN II pour la période 2011-2013 qui s’élève à 580 millions d’euros et, d’autre part, l’accès à un nouveau programme de financement SPRING avoisinant les 110 millions d’euros pour 2012-2013. 
    Pour cette période, ces financements ont permis un accompagnement à des secteurs prioritaires, notamment le développement des politiques sociales (développement rural intégré, couverture médicale de base, INDH II), la modernisation économique (soutien à la réforme agricole), l’appui institutionnel (Hakama et Réussir le Statut Avancé), la promotion de l’égalité homme-femme et la protection de l’environnement.
    Le Maroc a atteint une capacité d’absorption, à la fois financière et institutionnelle, du soutien européen largement supérieure aux autres Etats de voisinage et continue d’être le principal bénéficiaire à l’échelle du Voisinage, Est et Sud de l’appui financier de l’UE. 
    Δ Le Maroc note avec satisfaction l’augmentation du budget européen dédiée au voisinage pour l’exercice financier 2014-2020. 
    Δ Le Maroc souscrit à la logique du « more for more » tout en soulignant que cet accompagnement doit prendre en considération d’autres paramètres, tels que la capacité d’absorption, la spécificité des relations et les ambitions de chacun des pays.
    Δ Cet instrument doit, également, être mis en œuvre en complémentarité avec d’autres mécanismes financiers devant permettre de réduire les disparités des aides entre les pays partenaires et les nouveaux adhérents en vue de construire un projet d’avenir commun, dans une logique de solidarité qui a été mise en place en faveur des candidats à l’adhésion, à travers les fonds de cohésion et les fonds structurels. 
    Perspective des relations bilatérales
    Il y a lieu de souligner que la dernière visite au Maroc du Président de la Commission Européenne, Monsieur José Manuel Barroso, le 1er mars 2013, a constitué une occasion pour donner une nouvelle impulsion au Partenariat exemplaire Maroc-UE et à la mise en exergue des ambitions des deux parties pour le renforcement des liens de coopération.
    Dans ce cadre, le Maroc souhaite poursuivre cette collaboration étroite avec les différentes institutions européennes (Conseil, Commission et Parlement) pour consolider davantage le Partenariat Maroc-UE et conforter la place du Maroc en tant que pays pionnier dans les relations de l’UE avec son voisinage. 
    Δ Souligner que ceci implique nécessairement un engagement fort et continu de l’UE envers le Maroc en donnant plus de visibilité à leur Partenariat stratégique aux niveaux :
    Politique à travers la poursuite de la réflexion commune en vue de définir un nouveau cap stratégique ambitieux pour ce Partenariat et une nouvelle étape contractuelle devant prendre le relais de l’actuel Accord d’Association, qui régit les relations entre les deux parties depuis 2000. Rappeler que le Maroc a fait part à l’UE de sa vision quant à l’évolution des relations bilatérales vers un « Partenariat privilégié » basé sur les quatre Espaces de coopération (Espace Economique Commun, un Espace de valeurs partagées, un Espace de Sécurité Commune et un Espace de connaissance partagée). Cette évolution est de nature à conforter notre ambition commune de bâtir une coopération multidimensionnelle mutuellement bénéfique. 
    Financier à travers 1/ le renforcement de l’appui financier au Royaume dans le cadre de la future programmation financière 2014-2020, afin d’accompagner son processus de réformes politiques et son développement socio-économique et 2/ l’examen des modalités en vue de franchir une nouvelle étape pour l’utilisation des instruments financiers, notamment les fonds de cohésion et les fonds structurels. 
    Questions d’interets commun
    Souligner que le contexte régional particulier marqué par la crise économique et les débats autour des fondamentaux de l’Union européenne ainsi que les mutations politiques profondes intervenues dans les pays sud-méditerranéens, doit constituer une opportunité pour le renforcement du Partenariat Maroc-UE mutuellement bénéfique, en tirant profit de nos complémentarités. 
    Saluer la Politique européenne de voisinage révisée, et préciser que le Maroc adhère à sa philosophie et soutient ses fondamentaux. 
    Dans ce même esprit, saluer l’engagement de l’UE vis-à-vis de ses partenaires du Sud de la Méditerranée et les mesures et mécanismes adoptés en faveur de cette région et préciser que la logique et la démarche qui ont prévalu dans leurs mises en place, doit être adaptées au cas par cas, afin de tenir compte des spécificités de chacun des pays, eu égard aux principes européens du « plus pour plus » et de la différenciation. 
    Dans le même sens, saluer l’initiative européenne relative à sa dernière Communication sur le Maghreb qui traduit l’intérêt qu’accorde l’UE au renforcement de l’intégration maghrébine. Rappeler, dans ce cadre, l’attachement du Maroc à un Maghreb politiquement stable et économiquement prospère qui sera bénéfique aussi bien pour les pays du Maghreb que pour l’UE en soulignant l’importance d’une mise en œuvre hâtive des recommandations formulées par l’UE dans sa Communication sur le Maghreb. 
    Sur le plan sécuritaire, souligner la nécessité de renforcer davantage le dialogue politique et la coopération opérationnelle, notamment en ce qui concerne la région sahélo- saharienne, qui nécessite l’adoption d’une approche régionale impliquant tous les pays concernés. Saluer dans ce cadre, la stratégie de l’UE pour le Sahel et exprimer l’intérêt du Maroc à être associé à sa mise en œuvre sur le plan opérationnel. 
  • Moroccoleaks : Le Maroc cherche à impliquer la Russie dans la spoliation des ressources sahraouies

    Dans une note datée du 20 novembre 2014, le ministère des affaires étrangères marocain trace un plan pour « optimiser la position russe ». Impliquer la Russie dans la spoliation des ressources naturelles du Sahara Occidental en fait partie. « Impliquer la Russie dans des actions au Sahara à lʼinstar de ce qui existe déjà dans le domaine de la pêche. La prospection pétrolière, les phosphates, lʼénergie, le développement touristique sont, entre autres, de secteurs qui pourraient être concernés dans ce sens », souligne la note.
    Dans le plan figure aussi les points suivants :
    – Renouveler, enrichir et diversifier son partenariat stratégique avec la Russie, lʼobjectif étant de créer des intérêts importants et structurants dans tous les domaines de coopération (paix et sécurité, relations économiques et investissements, armement etc.)
    – Renforcer la concertation avec Moscou sur les dossiers concernant lʼAfrique et le monde arabe ; Renforcer la coopération sur la sécurité spirituelle qui constitue un défi important pour la Russie au Caucase.
    « En contrepartie, la Russie pourrait garantir un gel du dossier du Sahara au sein de lʼONU, le temps pour le Royaume de mener des actions fortes avec des faits irréversibles de la marocanité du Sahara », conclue la note.