Année : 2016

  • Le roi du Maroc compte sur ses fidèles amis de l’UE

    Lundi 12 septembre, l’avocat général de la Cour de justice européenne (CJE) communiquera ses conclusions portant sur un accord commercial controversé entre l’Union européenne et le Maroc. Les juges de la CJE devraient ensuite rendre leur verdict final d’ici la fin de l’année.
    L’accord de libre échange entre Bruxelles et Rabat avait été signé en 2012, porté par la Commission, le Conseil et le Parlement européens. Au sein de ce dernier, conservateurs, libéraux et socialistes avaient joint leur voix en faveur du texte.
    Cependant, des opposants (dont le rapporteur José Bové) avaient d’une part dénoncé ses effets délétères sur les petits paysans pour le plus grand profit de trois grandes firmes agro-alimentaires (une appartenant au roi du Maroc, les deux autres étant françaises) ; et d’autre part pointé la contradiction du traité avec les résolutions internationales garantissant les droits du peuple sahraoui. Le Sahara occidental a été illégalement annexé en 1975 par le royaume chérifien, une décision qui n’est pas reconnue par les Nations unies. L’accord commercial couvre ce territoire et viole ainsi clairement les droits des Sahraouis à l’autodétermination.
    C’est la raison pour laquelle, en 2013, la CJE avait, en première instance, invalidé l’accord, à la demande de représentants du Sahara occidental. C’est ce jugement que les autorités marocaines entendent désormais faire inverser en appel. Elles déploient pour ce faire une intense activité de lobbying, notamment auprès des eurodéputés.
    Un groupe de ceux-ci, au nombre desquels figurent Brice Hortefeux et Rachida Dati (LR, PPE) ainsi que Gilles Pargneaux (PS, S&P), vient de prendre fait et cause publiquement pour Rabat. S’exprimant le 7 septembre lors d’une rencontre organisée par les autorités marocaines, les eurodéputés ont rappelé le rôle du Maroc en matière de « lutte anti-terroriste », et loué les chiffres avancés par le ministre de l’Intérieur, Mohammed Hassad. Ce dernier avait mis en avant les 200 millions d’euros annuels dépensés pour une surveillance côtière permanente.
    Face à un tel argument, semblent ainsi implicitement argumenter les honorables europarlementaires, les Sahraouis peuvent bien endurer quarante ans d’occupation supplémentaires.
  • Le Maroc a sollicité l’UE pour neutraliser Joachim Chissano

    Sous ordre du Maroc Rachida Dati a demandé à l’UE d’intervenir auprès de l’UA pour qu’elle revienne sur sa décision de nommer ES pour le Sahara Occidental
    Il semble que l’initiative prise par la Commission Africaine de nommer l’ex-président mozambicain Envoyé Spécial de l’Union Africaine pour le Sahara Occidental a fait très mal à Rabat. Les autorités marocaines ont frappé à toutes les portes pour que l’Union Africaine revienne sur sa décision.
    Ainsi, à la demande du Maroc, Rachida Dati a adressé une lettre au Commissaire Européen à l’élargissement et à la politique européenne de voisinage, M. Stefan Fule au sujet de la momination par l’Union Africaine d’un Envoyé Spécial chargé de la question du Sahara Occidental.
    Dans sa lettre, Dati souligne que « le rôle de l’UE serait d’intervenir pour réaffirmer la légitmité seule du mandat onusien pour assurer la médiatio ». A cet effet, elle sollicite l’intervention de l’UE pour « demander à l’Uion Africaine de revenir sur sa décision de nommer un Envoyé Spécial chahrgé de la question du Sahara marocain ». 
    Texte intégral de la lettre :
  • Moroccoleaks : Le Royaume Uni soupçonne des menaces terroristes provenant du Maroc

    Selon une note rédigée par la Direction des Affaires Européennes du MAEC marocain, les responsables sécuritaires marocains soupçonnaient une menace imminente provenant des aéroports du Maroc.
    Le Chargé d’Affaires a.i. de l’ambassade du Royaume Uni à Rabat, lors d’une rencontre à sa demande avec le Directeur des Affaires Européennes du ministère marocain des affaires étrangères, a déclaré que « les responsables sécuritaires de son pays auraient des raisons de soupçonner une menace imminente et sérieuse (explosifs dissimulés) qui pèserait sur les avions à destination de Londres à partir de certains aéroports situés notamment en Afrique et Moyen Orient », signale la note du 8 juillet 2014.
    Il a ajouté que les autorités en charge des questions terroristes au Royaume uni sont en contact avec leurs homologues marocaines à ce sujet.
    Afin de contenir cette menace, les aéroports concernés, en l’occurrence l’aéroport Mohammed V pour le Maroc, seront tenus de renforcer les mesures de sécurités pour les passagers de la Royal Air Maroc à destination de Londres avec effet immédiat. Ces mesures concernent principalement le contrôle aléatoire de 15% des passagers, leurs affaires et appareils électroniques à la recherche de traces d’explosifs.
    Selon le diplomate qui sera reçu aujourd’hui au Ministère des Transports, ces mesures sont provisoires, jusqu’au 21 juillet courant. Cependant, elles pourraient être reconduites si la menace persiste. 
  • Le Maroc a menti au sujet du Soudan, du Cap Vert et du Ghana

    Le Soudan soutient le retour du Maroc à l’Union Africaine mais pas en échange de l’expulsion d’un membre de l’Union Africaine, a révélé mercredi le journal Al- Intibaha.
    Rapportant des informations provenant de sources du ministère des affaires étrangères soudanais, le journal soudanais a rapporté que le chef de la diplomatie soudanaise, Ibrahim Ghandour, a reçu mercredi l’ambassadeur algérien à Khartoum. 
    Lors de l’entretien, M. Ghandour a communiqué á l’ambassadeur algérien que le Soudan accueille à bras ouvert le retour du Maroc mais pas en échange de l’expulsion d’un pays membre de l’Union Africaine.
    Cette nouvelle apporte un démenti aux informations rapportées par la presse marocaine selon lequelles le Soudan figure dans la liste des pays ayant signé la demande de retrait de la RASD de l’Union Africaine. 
    Le Cap Vert et le Ghana y figuraient aussi, et leurs gouvernements ont reçu récemment des émissaires sahraouis, ce qui confirme que la liste était fausse et était destinée à créer la confusion et à perturber les travaux du 21ème Sommet de l’Union Africaine.
  • Terrorisme : Les sujets de Mohammed VI poursuivent leur croisade contre l’Europe

    Agression des deux policiers au couteau à Molenbeek: le suspect est un Marocain en séjour illégal
    L’homme qui a attaqué mercredi après-midi deux inspecteurs de police à Molenbeek-Saint-Jean à l’aide d’un couteau de cuisine, est un ressortissant marocain âgé de 24 ans en séjour illégal en Belgique. Il est déjà connu de la police et de la justice pour des vols mais pas pour terrorisme. Son audition par la police était toujours en cours jeudi soir, a indiqué le parquet de Bruxelles.
    L’incident a eu lieu vers 14.45 dans le parc Bonnevie à Molenbeek-Saint-Jean. Une femme a signalé à deux agents qu’un homme se promenait dans le parc avec un couteau. Les agents sont allés trouver le suspect pour lui parler. Sans un mot, ce dernier les a aussitôt agressés à l’aide d’un couteau de cuisine. Un des inspecteurs a reçu 7 coups de couteau dans le ventre mais n’a pas été blessé car il portait un gilet pare-balles. Son collègue a également reçu un coup de couteau resté lui aussi sans effet grâce au gilet pare-balles qu’il avait sur lui.
    L’agresseur a ensuite pris la fuite mais a été interpellé par une autre patrouille. M.Z est un ressortissant marocain âgé de 24 ans en séjour illégal en Belgique. M.Z a reçu à plusieurs reprises un ordre de quitter le territoire. Il est déjà connu de la police et de la justice pour des vols mais pas pour terrorisme. Son audition par la police était toujours en cours jeudi soir, a indiqué le parquet de Bruxelles.
    Il n’a pas encore fourni d’explication quant à son geste.
    http://www.lacapitale.be/1663971/article/2016-09-07/agression-des-deux-policiers-au-couteau-a-molenbeek-le-suspect-est-un-marocain-e
  • La MINURSO todavía no ha llegado al pleno rendimiento (Portavoz de la ONU)

    La MINURSO todavía no ha llegado al pleno rendimiento, declaró ayer el portavoz de la ONU.
    « Estoy intentando dar algún número o por lo menos un porcentaje. En todo caso, no estamos en la plena capacidad operacional », añadió Stefan Dujarric en una rueda de prensa en respuesta a una pregunta sobre si la misión de la ONU en el Sáhara Occidental alcanzó la plena funcionalidad después del regreso del primer contingente de 25 miembros.
    Sobre la situación en El Gargarat, Dujarric dijo que la « situación dentro de la zona tampón sigue siendo muy tensa con la reanudación de la actividad de asfalto iniciada por Marruecos al sur del Muro a la que el Frente Polisario se opone ».
    « A pesar de los esfuerzos de la Mission de la ONU para el Referéndum en el Sáhara Occidental, conocida bajo el nombre de MINURSO, para rebajar la tensión entre las partes, elementos de seguridad de ambas partes mantuvieron sus posiciones sobre la carretera, a aproximadamente 120 metros los unos de los otros », añadió, señalando que « la misión de la ONU desplegó observadores militares desarmados en uns posición entre las partes en un esfuerzo para mantener la calma ».
  • El pueblo marroquí, un comprador de las ilusiones de su Majzén

    Los dirigentes marroquíes, para disimular su derrota diplomática en la cuestión del Sáhara Occidental, venden falsas ilusiones al pueblo marroquí. Lo que buscan en sí es ganar tiempo, dilatar situaciones y evitar tomar decisiones o decir la verdad. Buscan entretener y distraer al ciudadano marroquí para que no descubra y critique la situación de desesperación en la que se encuentran a causa de su obsesión a apropiarse el territorio del Sáhara Occidental y sus atractivas riquezas naturales.
    Venden exactamente eso: ilusiones. La definición de ilusión más común, que podemos encontrar en cualquier diccionario dice: Ilusión, es una esperanza, con o sin fundamento real, de lograr o de que suceda algo que se anhela o se persigue y cuya consecución parece especialmente atractiva. Sentimiento de alegría y satisfacción que produce la realización o la esperanza de conseguir algo que se desea intensamente.
    Pero, de la ilusión a la realidad hay un largo trecho. Una ilusión mantiene vivo un deseo, un anhelo, una esperanza, una relación. Con el tiempo (objetivo principal de la venta de ilusiones) se dirá si esa ilusión se materializó, si se hizo realidad o si nos estuvieron entreteniendo y perdimos tiempo (además de otras cosas materiales que se puedan llegar a perder).
    Como vendedores de ilusiones, no definen situaciones y no dicen la verdad de frente. Porque para tomar una decisión, definir una situación o decir la verdad se requieren: agallas, entereza, madurez, dignidad y respeto por uno mismo y por los demás.
    Con la venta repetitiva de ilusiones, los marroquíes le adquirieron una cierta adicción. El Majzén ha hecho de esta venta estrategia más para generar dependencia a sus mentiras, sus falsas realizaciones y sus falsas victorias y de esta manera seguir haciendo las cosa como se le antoja. Así, hizo de la cuestión del Sáhara una especie de Odisea en la que sueñan con exterminar de una vez para siempre a los maléficos demonios saharauis y argelinos.
    Del pueblo marroquí depende comprar esas ilusiones que el Majzén vende. Puede participar en su juego sin fin, y seguir comprando los espejismos del desierto saharaui, felices de la vida; o puede ver la realidad tal cuál es, aunque eso sea doloroso o le enfrente a la disyuntiva de elegir entre dos situaciones claras: continuar comprando ilusiones o no permitir que se le siga engañando y retomar el control de nuestras vidas. Pero parece que los marroquíes han tomado su decisión : la de seguir comprando la ilusión de haber realizado la proeza histórica de arrebatar del colonialismo español un territorio que les pertenece.
    Los vendedores de ilusiones de Rabat ganan tiempo, un tiempo que les permite continuar dilatando la inevitable cita de su retirada del Sáhara Occidental en lugar de confesar su fracaso y atenerse al dictado del derecho internacional.
    Muchas veces, las personas tienen tanta necesidad de creer que algo desfavorable va a cambiar para mejor (y de hecho una situación puede cambiar y mejorar) que eligen el camino más fácil y menos doloroso: seguir esperando, seguir creyendo, seguir comprando ilusiones… eternamente. Y la vida se les va en eso, en ese compás de espera eterno.
    Si bien hay momento en la vida en que algunas situaciones requieren un compás de espera, también es cierto que hay personas que estiran o alargan este compás de espera tanto como pueden. El solo fin de esta dilatación o demora en el tiempo es el de mantener una posición, conservar una relación o un trato, o una sociedad, u obtener algún beneficio personal, etc. Pero, tarde o temprano, la verdad siempre sale a la luz, y en el peor de los casos, las máscaras o caretas se caen, y los vendedores de ilusiones queda expuestos como lo que son: personas que engañan o hacen falsas promesas, personas que no definen situaciones, que no toman decisiones, que no dicen la verdad.
    Ahora, 40 años después, ha llegado la hora de dejar de comprar ilusiones. El pueblo marroquí debe empezar a aceptar la realidad. Es posible que el Majzén siga vendiendo la ilusión del Sáhara, pero los marroquíes no están obligados a seguir comprándolas y alejarse de cualquier acto de hostilidad hacia sus hermanos saharauis.
  • Hypocrisie made in Senegal!

    Le mercenaire du Maroc, titulaire des affaires étrangères du Sénégal, Mankeur Ndiaye, est travesti en militant progressiste qui défend les intérêts de l’Afrique.
    Mankeur Ndiaye plaide la représentation de l’Afrique au sein du Conseil de sécurité de l’ONU pour « réparer une injustice historique » en octroyant au continent noir un siège de membre permanent. 
    Le mercenaire du Maroc et de la France ose s’ériger en militant de la cause africaine alors qu’hier il sabotait la politique de l’Union Africaine au sein de cette même instance onusienne.
    En effet, l’UA a dépêché au mois d’avril 2015 l’ancien président mozambicain, Joachim Chissano, en tant qu’Envoyé Spécial de l’Union Africaine pour le Sahara Occidental, pour plaider la position de l’Afrique concernant ce contentieux qui dure depuis plus de 40 ans.
    Le Sénégal, en bon serviteur de la France, s’est positionné contre l’intervention de M. Chissano au Conseil de Sécurité.
    Aujourd’hui, cet hypocrite dénommé Mankeur, dont le prénom devrait être plutôt Manteur, veut se passer pour défenseur des intérêts de l’Afrique alors que la politique du Sénégal est basée sur les intérêts de la France et les payements en argent comptant et trébuchant de Rabat.
    Pour ceux qui ont encore un doute sur la servitude du Sénégal, ils n’ont qu’à regarder sa position diamétralement opposé à la position africaine en ce qui concerne le Tribunal Penal International