Année : 2016
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L’accord UE-Maroc n’est pas applicable au Sahara Occidental
Actualisé – L’avocat général de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), Melchior Wathelet, a considéré mardi que l’accord UE-Maroc sur la libéralisation des échanges des produits agricoles et de la pêche ne s’applique pas au Sahara Occidental qui «ne fait pas partie du territoire du Maroc». «(…) Le Sahara Occidental ne fait pas partie du territoire du Maroc et que, partant, contrairement à ce qui a été constaté par le Tribunal, ni l’accord d’association UE-Maroc ni l’accord de libéralisation ne lui sont applicables», a-t-il écrit dans ses conclusions rendues ce mardi. Dans sa recommandation à la Cour qui doit rendre son verdict ultérieurement, l’avocat général de la CJUE a souligné que ni l’UE, ni aucun de ses Etats membres ne reconnaissent la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental, un territoire inscrit depuis 1963 sur la liste des territoires non-autonomes de l’ONU.«L’Union et ses Etats membres n’ont jamais reconnu que le Sahara Occidental fait partie du Maroc ou relève de sa souveraineté», a-t-il affirmé. Il a, dans ce contexte, constaté que le Sahara Occidental est, depuis 1963, inscrit par l’ONU sur sa liste des territoires non autonomes, qui relèvent du champ d’application de sa résolution portant sur l’exercice du droit à l’autodétermination par les peuples coloniaux.L’avocat général a rappelé, à ce titre, que le droit international ne permet pas d’étendre le champ d’application d’un traité bilatéral à un territoire qui constitue une partie tierce par rapport aux parties au traité. «Or, le Sahara Occidental constitue précisément un tel territoire par rapport à l’Union et au Maroc», a-t-il relevé. Autrement dit, l’accord UE-Maroc sur la libéralisation des échanges des produits agricoles et de la pêche signé en 2012 entre les deux parties ne s’applique pas au Sahara Occidental.Cependant, l’avocat général propose à la Cour, dans le cas où elle déciderait que les accords en cause sont tout de même applicables au Sahara Occidental et que le Front Polisario est habilité à contester la décision litigieuse, de considérer que le Conseil a manqué à son obligation d’examiner tous les éléments pertinents des circonstances de la conclusion de l’accord de libéralisation.Contrairement à ce qui a été décidé par le Tribunal, l’avocat général considère que le Conseil ne fût pas tenu d’évaluer les effets de la conclusion de cet accord sur l’exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental. Mais, il estime que le Conseil «aurait dû prendre en compte la situation des droits de l’homme dans ce territoire ainsi que l’impact potentiel de l’accord sur cette situation». Dans cette hypothèse, l’avocat général estime que «le Tribunal a procédé à juste titre à l’annulation partielle de la décision contestée en ce qu’elle approuve l’application de l’accord de libéralisation au Sahara Occidental, si bien que le pourvoi du Conseil doit être rejeté comme non fondé».La CJUE n’est pas tenue de suivre les conclusions de l’avocat général dont la mission consiste à proposer à la Cour, en toute indépendance, une solution juridique dans cette affaire qui oppose le Front Polisario au Maroc et son partenaire européen. Cependant, une source diplomatique souligne que l’avis de l’avocat général est, généralement, suivi dans la plus part des cas, qualifiant ses conclusions de «victoire politique» pour la cause sahraouie.Le tribunal de la CJUE avait annulé le 10 décembre dernier l’accord UE-Maroc sur la libéralisation des échanges des produits agricoles et de la pêche signé en 2012 au motif qu’il incluait le territoire du Sahara Occidental. Le tribunal a considéré que le Conseil de l’UE qui approuvé cette accord avait manqué à son obligation d’examiner si l’exploitation des ressources naturelles du territoire du Sahara Occidental sous contrôle marocain se fait au profit de la population sahraouie. Le Conseil de l’UE a introduit, quelques semaines après, un pourvoi devant la Cour de justice à l’encontre de l’arrêt du Tribunal.«L’avis de l’avocat général ouvre la voie à l’organisation d’un référendum d’autodétermination»L’avis formulé par l’avocat général de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) dans l’affaire opposant le Front Polisario au Conseil de l’Union sur l’accord de libéralisation des échanges des produits agricoles et de la pêche avec le Maroc, constitue «une porte ouverte vers l’organisation d’un référendum d’autodétermination» au Sahara Occidental, a affirmé l’avocat du Front Polisario, Me Gilles Devers. «Nous nous réjouissons de cette conclusion assurant que le Maroc n’est pas souverain au Sahara Occidental.L’avocat général est allé encore plus loin en affirmant que le Sahara occidental est un territoire à décoloniser. C’est une porte ouverte vers l’organisation d’un référendum d’autodétermination», a-t-il déclaré à l’agence de presse APS. Me Devers, joint par téléphone, a estimé que l’avocat général de la CJUE, Melchior Wathelet, a fait «une lecture maximaliste», relevant que l’enseignement majeur de ses conclusions a trait à cette affirmation que «le Maroc n’est pas souverain au Sahara Occidental et, donc, juridiquement, l’accord UE-Maroc ne peut pas s’y appliquer».Selon cet avocat, «tout va basculer» à partir du moment où le principe d’absence de souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental est posé. L’avocat général de la CJUE a considéré, dans ses recommandations, que le Sahara Occidental ne fait pas partie du territoire du Maroc et que, contrairement à ce qui a été constaté par le Tribunal, ni l’accord d’association UE-Maroc ni l’accord de libéralisation ne lui sont applicables.«Un grand recul s’organise» dans la position de l’UECependant, pour Me Devers, il ne suffit pas de constater que l’accord UE-Maroc sur la libéralisation des échanges des produits agricoles et de la pêche ne s’applique pas au Sahara Occidental. «Nous voulons, en plus, attirer l’attention de la Cour sur la réalité de la situation sur le terrain. L’Europe est omniprésente sur le territoire du Sahara Occidental. C’est avec cette présence des entreprises européennes au Sahara occidental que le Maroc poursuit sa politique d’annexion», a-t-il relevé.Pour le principal avocat du Front Polisario dans cette affaire qui empoisonne, depuis quelques mois, les relations entre l’UE et le Maroc, «il y a une pratique d’Etat et il faudrait bien que la Cour tienne compte de cette pratique». Le Collectif d’avocat constitué par le Front Polisario dans cette affaire, a-t-il poursuivi, dispose de beaucoup d’éléments pour prouver que l’accord s’applique au Sahara Occidental, se félicitant de la réponse apportée par la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini à un eurodéputé qui l’interpellait sur la publication sur le site web de l’UE d’une carte géographique qui représentait le Maroc colonialiste.«Elle (Mogherini) a répondu qu’il s’agissait d’une erreur et que la carte doit être modifiée pour respecter le droit international», a-t-il indiqué, qualifiant cette décision d’«extrêmement importante». L’UE serait en train de reconsidérer sa position vis-à-vis de la cause sahraouie, a estimé Me Devers qui affirme qu’un «grand recul s’organise, petit à petit».R. I. -
La monarchie cause la mort du peuple
La monarchie ne s’est jamais donné pour but à atteindre : le bien-être du peuple marocain ; ce qui lui importe depuis son arrivée au pouvoir c’est sa pérennité. L’objectif de la dynastie Alaouite dès son avènement en 1631 est clair : régner ad vitam æternam. Moulay Ismail, sultan du Maroc de 1672 à 1727, déclara : « Si Dieu m’a donné le royaume, personne ne peut me l’ôter». C’est ce que réaffirmera Hassan II avec plus d’acuité et de résonnance lorsqu’il déclare : « Mon pays m’appartient », ou encore lorsqu’il déclara : « J’ai passé la plus grande partie de mon règne à essayer de réduire le nombre d’aléas qui pèsent sur la royauté. » En d’autres termes, le dernier monarque n’a eu pour seul et unique but que de consolider la monarchie afin qu’elle dure dans le temps et qu’elle ne soit à jamais remise en question. Où est donc l’intérêt du Peuple, si cher à la sa « majesté », uniquement dans sa bouche dans le sens figuré comme dans le sens propre. Le Peuple n’est considéré du point de vue de la monarchie que comme une vache à lait que l’on exploite à satiété.
La monarchie ne possède aucune valeur humaine. Elle travaille à déciviliser le Peuple marocain, à l’abrutir au sens propre du mot, à le dégrader, à le réveiller aux instincts enfouis, à la convoitise, à la violence, à la haine, au relativisme moral. Toute la souffrance, l’humiliation, l’exploitation, la domination et la mise en esclavage du Peuple marocain par le Makhzen montre que la monarchie qui pèse de son poids mortifère n’est plus supportable.Toutes les promesses non tenues, toutes les constitutions octroyées, tous les droits fondamentaux violés, de tous ces mensonges propagés, de toutes ces répressions violentes tolérées, de tous ces prisonniers ficelés et « interrogés », de tous ces patriotes torturés, tout cela montre le caractère sauvage et barbare de la monarchie. Elle contribue à opérer une régression universelle, à installer une gangrène, à étendre un foyer d’infection, et tout cela finira par provoquer l’abolition de la monarchie. Un beau jour, la classe dirigeante se réveillera par un formidable choc en retour: le réveil d’un Peuple qui ne supportera plus la tyrannie. Et là c’est une autre histoire qui s’annonce.Ce réveil nécessite bien sûr un préalable indispensable à tout réveil politique et social qui engendre par voie de conséquence une explosion génératrice d’une transformatrice de la société dans son ensemble. Ce préalable n’est autre chose que l’explosion d’une énergie populaire longtemps contrariée, totalement niée, et finalement libérée et qui, en se libérant de son aliénation s’affirme comme étant le seul moteur de l’histoire.Ce réveil résulte de l’oppression subie, d’une conscience dure de cette même oppression, d’une attitude active de l’esprit et d’une dynamique offensive du Peuple en marche. Il est sursaut, et sursaut de la dignité et de l’honneur. Il est refus de l’oppression, refus de l’exploitation. Il est combat contre l’inégalité voulue et entretenue par le système. Il est révolte contre la déshumanisation, révolte contre le réductionnisme monarchique qui a détruit le Marocain au tréfonds de son être.
Beaucoup pensent que les choses avancent dans le bon sens. On attend, et on espère ; et on se tait à soi-même la vérité, on refuse de voir la réalité en plaine face que cette monarchie est un système de domination esclavagiste. Elle a coupé l’homme de lui-même, couper l’homme de sa vertu initiale, couper l’homme de ses espoirs, couper l’homme de son humanité en le poussant à la violence contre lui-même, et à l’isoler en définitive telle une bête prête à être sacrifier pour la plus grande gloire de la monarchie. -
Marruecos acumula los reveses y ningún responsable marroquí dimite
En medio de los errores políticos y el fracaso de la gestión del asunto del Sáhara Occidental, en Marruecos reina un glacial silencio tanto en los medios oficiales como en la oposición marroquí. Nadie se atreve a criticar a los consejeros de Mohammed VI que demostraron una colosal ineficacia en sus planes y su poca visión a la hora de tomar una decisión relativa a la cuestión del Sáhara. Peor todavía, los que ostentan el poder en este asunto acumulan cada vez más reveses, fracasos y decepciones.El último de estos reveses se encuentra en la decisión del Abogado General de la UE, Melchior Wathelet. Su declaración contiene amargas afirmaciones. Después de 40 años de ocupación, « el Sahara Occidental no forma parte de Marruecos » y ni la UE, ni ningún de sus Estados miembros reconocen la pretendida sobernaía de Marruecos sobre el Sáhara Occidental, territorio, señala el abogado general, inscrito desde 1963 en la lista de territorios no autónomos de la ONU. Declaraciones que suponen una rajada en los intestinos de los círculos de decisión marroquíes.Según los documentos revelados por Chris Coleman, el círculo encargado del expediente del Sáhara oscila entre el director de la DGED, Yassine Mansouri y el ministro delegado Nasser Bourita. Estos dos individuos son los responsables del descenso cuesta abajo de la diplomacia marroquí.Por culpa de ellos Marruecos acaba de perder la batalla de Europa y el « estatuto avanzado » en sus relaciones con la UE que Francia le había conseguido.Antes del episodio europeo, los marroquíes tuvieron derecho a varios culebrones del aventurerismo marroquí en el desierto saharaui : el conflicto con Suecia, el acuerdo firmado con Holanda y que excluye el Sáhara, la pugna con los Estados Unidos, el repudio del Enviado de la ONU para el Sáhara, la disputa con Ban Ki-moon y un largo etc.Tendrá Mohammed VI la lucidez y el coraje de dimitir a estos dos personajes que constituyen la causa de todas sus pesadillas en el Sáhara? Nada es menos seguro ya que parece que el soberano marroquí navega sobre la misma frecuencia que sus consejeros. La insensatez la llama firmeza, lo cual indica que seguirá acumulando los errores políticos adoptando posiciones basadas en falsos espejismos que le sugieren que la ida de Ban Ki-moon y Obama aportarán nuevas perspectivas para la diplomacia marroquí.Mohammed VI y los suyos prefiern alimentar falsas esperanzas en lugar de hacer un juicio crítico a la situación generada por su manera de navegar sobre la improvisación y los cálculos erróneos cuya única credencial es la miopía política y diplomática de sus responsables. -
Mensonge marocain sur la Jamaïque
La Jamaïque n’a jamais retiré sa reconnaissance de la RASD. Il s’agit d’un nouveau mensonge conçu par le nouveau « cerveau » de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, dont les mensonges font légion dans la question du Sahara Occidental.Selon une note rédigée par la Direction des Affaires Américaines en Septembre 2014, « des contacts avaient été établies avec le Premier Ministre l’amener à revoir la position de son pays sans résultat. »« En effet, ajoute la note, Mme Portia Simpson Miller, Premier Ministre de la Jamaïque a indiqué dans une lettre de réponse, datée du 17 février 2014, adressée à M. Abdel-Ilah Benkiran, Chef du Gouvernement, suite à la visite qu’une délégation marocaine avait effectuée à Kingstown, le 13 février 2014, que « la position actuelle de reconnaissance de la RASD par son pays est maintenue, tout en souhaitant bâtir des liens d’amitié et de coopération avec notre pays, après l’établissement des relations diplomatiques en 2008 ».La fausse nouvelle de la Jamaïque est synchronisée avec le camouflet subi par le Maroc au niveau de la Cour Européenne de Justice et vise à le camoufler aux yeux de l’opinion marocains en présentant des victoires sorties de l’imaginaire des éléments du Makhzen qui comptent défendre la prétendue marocanité du Sahara Occidental à coups de salves de mythomanie. -
Marruecos acumula los reveses y ningún responsable marroquí dimite
En medio de los errores políticos y el fracaso de la gestión del asunto del Sáhara Occidental, en Marruecos reina un glacial silencio tanto en los medios oficiales como en la oposición marroquí. Nadie se atreve a criticar a los consejeros de Mohammed VI que demostraron una colosal ineficacia en sus planes y su poca visión a la hora de tomar una decisión relativa a la cuestión del Sáhara. Peor todavía, los que ostentan el poder en este asunto acumulan cada vez más reveses, fracasos y decepciones.El último de estos reveses se encuentra en la decisión del Abogado General de la UE, Melchior Wathelet. Su declaración contiene amargas afirmaciones. Después de 40 años de ocupación, « el Sahara Occidental no forma parte de Marruecos » y ni la UE, ni ningún de sus Estados miembros reconocen la pretendida sobernaía de Marruecos sobre el Sáhara Occidental, territorio, señala el abogado general, inscrito desde 1963 en la lista de territorios no autónomos de la ONU. Declaraciones que suponen una rajada en los intestinos de los círculos de decisión marroquíes.Según los documentos revelados por Chris Coleman, el círculo encargado del expediente del Sáhara oscila entre el director de la DGED, Yassine Mansouri y el ministro delegado Nasser Bourita. Estos dos individuos son los responsables del descenso cuesta abajo de la diplomacia marroquí.Por culpa de ellos Marruecos acaba de perder la batalla de Europa y el « estatuto avanzado » en sus relaciones con la UE que Francia le había conseguido.Antes del episodio europeo, los marroquíes tuvieron derecho a varios culebrones del aventurerismo marroquí en el desierto saharaui : el conflicto con Suecia, el acuerdo firmado con Holanda y que excluye el Sáhara, la pugna con los Estados Unidos, el repudio del Enviado de la ONU para el Sáhara, la disputa con Ban Ki-moon y un largo etc.Tendrá Mohammed VI la lucidez y el coraje de dimitir a estos dos personajes que constituyen la causa de todas sus pesadillas en el Sáhara? Nada es menos seguro ya que parece que el soberano marroquí navega sobre la misma frecuencia que sus consejeros. La insensatez la llama firmeza, lo cual indica que seguirá acumulando los errores políticos adoptando posiciones basadas en falsos espejismos que le sugieren que la ida de Ban Ki-moon y Obama aportarán nuevas perspectivas para la diplomacia marroquí.Mohammed VI y los suyos prefiern alimentar falsas esperanzas en lugar de hacer un juicio crítico a la situación generada por su manera de navegar sobre la improvisación y los cálculos erróneos cuya única credencial es la miopía política y diplomática de sus responsables. -
Le Maroc encaisse un revers juridique, selon Forbes
La délicate relation entre l’UE et le Maroc pourrait devenir encore plus tendue après la publication d’un avis légal influent par une cour de Bruxelles qui a déclaré que le territoire contesté du Sahara Occidental ne fait pas partie du Maroc, selon la revue Forbes.Dans un article paru sous le titre de « Le Maroc encaisse un revers juridique après qu’un responsable de l’EU déclare que le Sahara Occidental ne fait pas partie du Maroc », Forbes signale que « le Maroc a également a aussi échoué dans ses relations avec les États-Unis sur la question du Sahara occidental »,Le magazine dénonce le silence des autorités marocaines sur la question. « Pour l’instant il n’y a pas eu de déclaration officielle du Maroc sur le dernier rebondissement de l’affaire », indique-t-elle.Forbes rappelle que « le Maroc a envahi le Sahara occidental en 1975 et a depuis revendiqué comme une partie de son propre territoire. Cependant, il a peu de partisans pour sa position sur la scène internationale ».« Wathelet a noté dans son avis juridique que le Sahara occidental a été inclus sur la liste des territoires non autonomes de l’ONU depuis 1963 et l’UE n’a jamais reconnu le territoire comme faisant partie du Maroc. En Mars de cette année, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a mis en colère le gouvernement marocain quand il décrit la situation comme une «occupation» », conclue-t-elle. -
Rabat faite échec et mat
La Cour européenne de justice décide que le Sahara occidental ne fait pas partie du territoire du Maroc : Rabat faite échec et matLa Cour européenne de justice décide que le Sahara occidental ne fait pas partie du territoire du Maroc : Rabat faite échec et matL’avocat général de la Cour européenne de justice a estimé, dans des conclusions rendues mardi, que l’accord commercial portant sur les produits agricoles entre le Maroc et l’Union européenne (UE) ne s’applique pas au Sahara occidental, même si le recours du Front Polisario doit être rejeté. » (…) le Sahara occidental ne fait pas partie du territoire du Maroc et que, partant, contrairement à ce qui a été constaté par le Tribunal, ni l’accord d’association UE-Maroc ni l’accord de libéralisation ne lui sont applicables « , a-t-il écrit dans ses conclusions rendues ce mardi. Dans sa recommandation à la Cour qui doit rendre son verdict ultérieurement, l’avocat général de la CJUE a souligné que ni l’UE, ni aucun de ses Etats membres ne reconnaissent la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, un territoire inscrit depuis 1963 sur la liste des territoires non-autonomes de l’ONU. » L’Union et ses Etats membres n’ont jamais reconnu que le Sahara occidental fait partie du Maroc ou relève de sa souveraineté « , a-t-il affirmé. Il a, dans ce contexte, constaté que le Sahara occidental est, depuis 1963, inscrit par l’ONU sur sa liste des territoires non autonomes, qui relèvent du champ d’application de sa résolution portant sur l’exercice du droit à l’autodétermination par les peuples coloniaux. L’avocat général a rappelé, à ce titre, que le droit international ne permet pas d’étendre le champ d’application d’un traité bilatéral à un territoire qui constitue une partie tierce par rapport aux parties au traité. » Or, le Sahara occidental constitue précisément un tel territoire par rapport à l’Union et au Maroc « , a-t-il relevé. Autrement dit, l’accord UE-Maroc sur la libéralisation des échanges des produits agricoles et de la pêche signé en 2012 entre les deux parties ne s’applique pas au Sahara occidental. Cependant, l’avocat général propose à la Cour, dans le cas où elle déciderait que les accords en cause sont tout de même applicables au Sahara occidental et que le Front Polisario est habilité à contester la décision litigieuse, de considérer que le Conseil a manqué à son obligation d’examiner tous les éléments pertinents des circonstances de la conclusion de l’accord de libéralisation. Contrairement à ce qui a été décidé par le Tribunal, l’avocat général considère que le Conseil ne fût pas tenu d’évaluer les effets de la conclusion de cet accord sur l’exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental. Mais, il estime que le Conseil » aurait dû prendre en compte la situation des droits de l’homme dans ce territoire ainsi que l’impact potentiel de l’accord sur cette situation « . Dans cette hypothèse, l’avocat général estime que » le Tribunal a procédé à juste titre à l’annulation partielle de la décision contestée en ce qu’elle approuve l’application de l’accord de libéralisation au Sahara occidental, si bien que le pourvoi du Conseil doit être rejeté comme non fondé « . La CJUE n’est pas tenue de suivre les conclusions de l’avocat général dont la mission consiste à proposer à la Cour, en toute indépendance, une solution juridique dans cette affaire qui oppose le Front Polisario au Maroc et son partenaire européen. Cependant, une source diplomatique souligne que l’avis de l’avocat général est, généralement, suivi dans la plus part des cas, qualifiant ces conclusions de » victoire politique » pour la cause sahraouie. Le tribunal de la CJUE avait annulé le 10 décembre dernier l’accord UE-Maroc sur la libéralisation des échanges des produits agricoles et de la pêche signé en 2012 au motif qu’il incluait le territoire du Sahara occidental. Le Tribunal a considéré que le Conseil de l’UE qui approuvé cette accord avait manqué à son obligation d’examiner si l’exploitation des ressources naturelles du territoire du Sahara occidental sous contrôle marocain se fait au profit de la population sahraouie. Le Conseil de l’UE a introduit, quelques semaines après, un pourvoi devant la Cour de justice à l’encontre de l’arrêt du Tribunal. Ce dernier a été examiné le jeudi 19 juillet par la grande chambre de la Cour de justice de l’UE. Cette dernière devrait rendre son jugement dans deux mois. L’avis de l’avocat général précède cette décision. Il est généralement suivi par les magistrats. En plus du Conseil de l’UE, cinq États européens soutiennent le Maroc. Il s’agit de la France, de l’Espagne, de l’Italie, de la Belgique et de l’Allemagne.Me Gilles Devers, avocat du Front Polisario : » Un grand pas vers le référendum d’autodétermination «L’avis formulé par l’avocat général de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) dans l’affaire opposant le Front Polisario au Conseil de l’Union sur l’accord de libéralisation des échanges des produits agricoles et de la pêche avec le Maroc, constitue « une porte ouverte vers l’organisation d’un référendum d’autodétermination » au Sahara occidental, a affirmé l’avocat du Front Polisario, Me Gilles Devers. « Nous nous réjouissons de cette conclusion assurant que le Maroc n’est pas souverain au Sahara occidental. L’avocat général est allé encore plus loin en affirmant que le Sahara occidental est un territoire à décoloniser. C’est une porte ouverte vers l’organisation d’un référendum d’autodétermination « , a-t-il déclaré à l’APS. Dans ses conclusions rendues mardi devant la Cour, l’avocat général a souligné que « l’Union et ses Etats membres n’ont jamais reconnu que le Sahara occidental fait partie du Maroc ou relève de sa souveraineté « , constatant que le territoire du Sahara occidental est « depuis 1963, inscrit par l’ONU sur sa liste des territoires non autonomes, qui relèvent du champ d’application de sa résolution portant sur l’exercice du droit à l’autodétermination par les peuples coloniaux ». Me Devers, joint par téléphone, a estimé que l’avocat général de la CJUE, Melchior Wathelet, a fait « une lecture maximaliste », relevant que l’enseignement majeur de ses conclusions a trait à cette affirmation que « le Maroc n’est pas souverain au Sahara occidental est donc, juridiquement, l’accord UEMaroc ne peut pas s’y appliquer ». Selon cet avocat, « tout va basculer » à partir du moment où le principe d’absence de souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental est posé. L’avocat général de la CJUE a considéré, dans ses recommandations, que le Sahara occidental ne fait pas partie du territoire du Maroc et que, contrairement à ce qui a été constaté par le Tribunal, ni l’accord d’association UEMaroc ni l’accord de libéralisation ne lui sont applicables.« Un grand recul s’organise » dans la position de l’UECependant, pour Me Devers, il ne suffit pas de constater que l’accord UE-Maroc sur la libéralisation des échanges des produits agricoles et de la pêche ne s’applique pas au Sahara occidental. « Nous voulons, en plus, attirer l’attention de la Cour sur la réalité de la situation sur le terrain. L’Europe est omniprésente sur le territoire du Sahara occidental. C’est avec cette présence des entreprises européennes au Sahara occidental que le Maroc poursuit sa politique d’annexion « , a-t-il relevé. Pour le principal avocat du Front Polisario dans cette affaire qui empoisonne, depuis quelques mois, les relations entre l’UE et le Maroc, « il y a une pratique d’Etat et il faudrait bien que la Cour tienne compte de cette pratique ». Le Collectif d’avocat constitué par le Front Polisario dans cette affaire, a-t-il poursuivi, dispose de beaucoup d’éléments pour prouver que l’accord s’applique au Sahara occidental, se félicitant de la réponse apportée par la Chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini à un eurodéputé qui l’interpellait sur la publication sur le site web de l’UE d’une carte géographique qui représentait le Maroc colonialiste. « Elle (Mogherini) a répondu qu’il s’agissait d’une erreur et que la carte doit être modifiée pour respecter le droit international », a-t-il indiqué, qualifiant cette décision d’ « extrêmement importante ». L’UE serait en train de reconsidérer sa position vis-à-vis de la cause sahraouie, a estimé Me Devers qui affirme qu’un « grand recul s’organise, petit à petit ».L’avocat général reconnaît au Front Polisario sa capacité à agir en justiceCommentant un des cas de figure envisagé par l’avocat général de la CJUE dans son avis formulé mardi et dans lequel il préconisait d’annuler l’arrêt du Tribunal et de rejeter le recours du Front Polisario, Me Devers a expliqué que cette suggestion « ne remet nullement en cause la capacité du Front Polisario à agir contrairement aux interprétations qui ont été données, par certains, aux propositions avancées par Me Melchior Wathelet ». « Dans l’avis de l’avocat général, il y a un paragraphe qui souligne clairement que le Front Polisario est un mouvement de libération national », a-t-il souligné. Selon Me Devers, si l’avocat général a proposé, dans un des cas de figure présentés ce mardi, de rejeter le recours du Front Polisario comme irrecevable, c’est par ce qu’il envisageait dans ce cas précis que ce dernier n’a plus d’intérêt à faire annuler la décision contestée dans la mesure où l’accord UEMaroc ne s’applique pas au Sahara occidental. Dans un autre cas de figure dans lequel il considère que l’accord était applicable au Sahara occidental, l’avocat général est d’avis que le Front Polisario n’est pas directement et individuellement concerné par la décision litigieuse et que, partant, son recours devrait également être rejeté à ce titre. « Il y a des règles propres au droit européen selon lesquelles quant on agit contre un acte du Conseil de l’UE, il faut être directement et individuellement affecté par cet acte. Autrement dit, une seule personne peut agir. Or, dans cette affaire, l’avocat général considère que le Front Polisario n’est pas seul et que l’Espagne, en tant que puissance administrante du Sahara occidental est concernée », a-t-il expliqué. En effet, l’avocat général de la CJUE souligne dans ses conclusions que « …le Front Polisario ne semble pas être un représentant exclusif du peuple du Sahara occidental dans les relations internationales car il n’est pas exclu que l’Espagne, ancien colonisateur de ce territoire, détienne encore des responsabilités à cet égard ». « Il s’agit, donc, d’un cas d’irrecevabilité qui est lié au cas de figure particulier et qui n’a rien à voir avec la capacité du Front Polisario à agir en Justice », a-t-il ajouté. Il cite pour preuve le paragraphe 143 de l’avis formulé par l’avocat général et qui stipule que « … le Front Polisario a la capacité d’ester en justice devant les juridictions de l’UE ». Dans un autre cas de figure envisageait dans le cadre de sa série de proposition à la Cour, l’avocat général recommande le rejet du pourvoi du Conseil de l’UE et la confirmation de l’arrêt du Tribunal qui a décidé de l’annulation partielle de la décision contestée en ce qu’elle approuve l’application de l’accord de libéralisation au Sahara occidental et relève que le Conseil aurait dû prendre en compte la situation des droits de l’homme dans ce territoire ainsi que l’impact potentiel de l’accord sur cette situation. L’avocat du Front Polisario s’est dit, par ailleurs, « serein » et « de plus en plus optimiste » quant au verdict de la Cour qui sera rendu ultérieurement, rappelant que « personne ne nous donnait une seule chance » lorsque le Front Polisario a saisi le Tribunal de l’UE pour demander l’annulation de la décision du Conseil de l’UE approuvant la conclusion de l’accord UEMaroc sur la libéralisation des échanges des produits agricoles et de la pêche. Le tribunal de la CJUE avait annulé le 10 décembre dernier l’accord UEMaroc sur la libéralisation des échanges des produits agricoles et de la pêche signé en 2012 au motif qu’il incluait le territoire du Sahara occidental. Le Tribunal a considéré que le Conseil de l’UE qui approuvé cette accord avait manqué à son obligation d’examiner si l’exploitation des ressources naturelles du territoire du Sahara occidental sous contrôle marocain se fait au profit de la population sahraouie. Le Conseil de l’UE a introduit, quelques semaines après, un pourvoi devant la Cour de justice à l’encontre de l’arrêt du Tribunal.R.N.http://www.tribunelecteurs.com/la-cour-europeenne-de-justice-decide-que-le-sahara-occidental-ne-fait-pas-partie-du-territoire-du-maroc-rabat-faite-echec-et-mat/ -
La Corte Europea excluye al Sáhara Occidental de los acuerdos de comercio entre la UE y Marruecos
La resolución del abogado general europeo señala que la soberanía de Marruecos sobre este territorio carece de base legal y recuerda a España su responsabilidad en la cuestión de libre determinación de este pueblo como antigua colonizadora.Diagonal | 15/09/16El Tribunal de Justicia de la Unión Europea ha reconocido que el Sáhara Occidental no forma parte de Marruecos, dejando a este territorio fuera de los acuerdos de comercio que la Unión Europea o cualquiera de sus países miembro puedan entablar con Marruecos.Las conclusiones del tribunal europeo, firmadas por el abogado general Melchior Wathelet, se aplican al Acuerdo de Liberalización celebrado en 2012 entre la Unión Europea y Marruecos, con el que se establecían medidas de liberalización recíprocas para el comercio de productos agrícolas, agrícolas transformados, pescado y productos de pesca. Este acuerdo se desarrolló a partir de un acuerdo anterior, el de Asociación UE-Marruecos, que fue suscrito formalmente por la Unión Europea a través de una decisión del Consejo de Europa en el año 2000.“El Consejo incumplió su obligación de examinar todos los elementos relevantes a las circunstancias de la celebración del Acuerdo de Liberalización”, señala un comunicado de la Curia europea. “En particular, aunque, contrariamente a lo que declaró el Tribunal General, el Consejo no estuviera obligado a evaluar los efectos de la celebración de ese acuerdo sobre la explotación de los recursos naturales del Sáhara Occidental, habría debido tener en cuenta la situación de los derechos humanos en ese territorio, así como el impacto potencial del acuerdo sobre esa situación”, continúa el comunicado.Las conclusiones del abogado general también señalan que el Frente Polisario “únicamente es reconocido por la comunidad internacional como el representante del pueblo el Sáhara Occidental en el proceso político destinado a resolver la cuestión de la libre determinación del pueblo en ese territorio, no como entidad que tenga por misión defender los intereses comerciales de dicho pueblo”. Wathelet apunta que el Frente Polisario “no parece ser un representante exclusivo del pueblo del Sáhara Occidental en las relaciones internacionales”, señalando que España, como antigua colonizadora del territorio, aún puede tener“responsabilidades” a ese respecto. -
Bové : la complicité de l’UE dans l’occupation illégale doit cesser
Alors que l’avocat général de la Cour européenne vient de préciser que le commerce UE-Maroc ne peut pas inclure les produits du Sahara Occidental, une cargaison importante de l’huile de poisson va arriver en Normandie. «Piraterie», explique José Bové, rapporteur du Parlement européen sur l’accord commercial UE-Maroc.
L’homme politique français José Bové était l’eurodéputé «rapporteur» sur l’accord commercial UE-Maroc couvrant les produits agricoles et de la pêche, lors de son passage devant le Parlement en 2012. Dans le rapport qu’il avait écrit, il mettait fortement en garde sur les conséquences juridiques, si le Sahara Occidental n’était pas exclu de l’accord commercial UE-Maroc.Bové a aujourd’hui exprimé sa surprise face à l’imminente importation massive vers le Nord de la France, cette cargaison que Western Sahara Resource Watch a couvert le 10 septembre. L’arrivée du navire citerne le Key Bay est prévue à Fécamp demain.« C’est rien moins que de la piraterie de l’UE, le pillage des ressources sahraouies. L’avocat général de la Cour de justice de l’Union européenne stipule clairement que le commerce UE-Maroc ne peut inclure le Sahara Occidental », a déclaré Bové à Western Sahara Resource Watch.« Je demande aux autorités portuaires du Havre de lire attentivement les conclusions magistrales de l’avocat général, d’intercepter le navire et d’évaluer efficacement son contenu, son origine et le régime d’imposition de ces produits», dit Bové.L’avocat général de la Cour de justice de l’Union européenne a déclaré le 13 septembre 2016, que les marchandises en provenance du Sahara Occidental ne peuvent pas faire partie de l’accord commercial UE-Maroc, puisque le Sahara Occidental ne fait pas partie du Maroc.Bové rappelle les évènements de Norvège qui a reçu des navires jumeaux du Key Bay de 2000 à 2010. Le commerce avait été condamné par les douanes norvégiennes à une forte amende quand il avait été clair que les marchandises étaient faussement étiquetées comme « marocaines » alors qu’elles venaient en fait de Sahara Occidental. La Norvège a un accord commercial avec le Maroc – mais il est clair que les marchandises en provenance du Sahara Occidental n’y sont pas incluses. Quand les importations norvégiennes ont cessées, le Key Bay et ses navires jumeaux ont commencé à arriver dans le port de Fécamp à la place.L’eurodéputé vert français salue l’avis de l’avocat général.« Aujourd’hui, l’avocat général* a levé le voile sur l’hypocrisie de l’UE et les mensonges du Maroc au sujet du Sahara occidental » dit Bové. « Il a déclaré sans équivoque que le Sahara occidental ne faisait pas partie du Maroc et que, par conséquent, les accords de l’UE avec le Maroc ne pouvaient s’y appliquer. Cela valide donc ce que, avec d’autres militants, je défendais depuis le début de ces accords. » a t-il déclaré, soulignant que la politique de l’UE-Maroc doit être revue, d’une manière qui est conforme aux droits de l’homme et à l’avis de l’avocat général.Le syndicat Espagnol des agriculteurs le COAG, a également publié hier un communiqué de presse, exhortant à l’arrêt immédiat de l’accord commercial.http://www.wsrw.org/a111x3575 -
López celebra que el abogado general del TJUE reconozca que el acuerdo UE-Marruecos no debe aplicarse al Sáhara Occidental
La eurodiputada de Izquierda Unida Paloma López ha mostrado su satisfacción porque el abogado general del Tribunal de Justicia de la Unión Europea (TJUE), Melchior Wathelet, haya reconocido que el Sáhara Occidental no forma parte del Reino de Marruecos y, por lo tanto, “ninguno de los acuerdos comerciales UE-Marruecos le son aplicables”.Wathelet ha sido el encargado de analizar el recurso presentado por el Consejo de ministros de la UE a la sentencia del TJUE el pasado mes de diciembre, en la que anuló el acuerdo agrícola entre Bruselas y Rabat al afectar al Sáhara Occidental. En sus conclusiones, “el abogado general desautoriza abiertamente a quienes han pretendido que Marruecos tiene algún derecho territorial sobre el Sáhara Occidental”, ha dicho López, que considera “evidente” que el recurso del Consejo “carece por tanto de base en el Derecho internacional y que el TJUE deberá confirmar la nulidad del acuerdo agrícola con Marruecos”.Así lo confirmó el propio Wathelet al establecer que “el Derecho internacional no permite extender el ámbito de aplicación de un tratado bilateral a un territorio que constituye una tercera parte respecto de las partes de un tratado”.Sin embargo, la eurodiputada, que es vicepresidenta del Intergrupo de solidaridad con el Sáhara Occidental, se ha mostrado preocupada por aspectos concretos de análisis del abogado general. López considera que no debe “minimizarse la gravedad del expolio de los recursos del Sáhara Occidental en el marco de los acuerdos comerciales con la UE”, sobre todo, ha enfatizado, “cuando son los intereses económicos de las multinacionales europeas que participan de este saqueo las que impulsaron el recurso” de la Alta Representante de la UE para Asuntos de Exterior, Federica Mogherini, a la sentencia del TJUE.Asimismo, ha reiterado la legitimidad del recurso del Frente Polisario. “El Frente Polisario, como representante internacional legítimamente reconocido del pueblo saharaui, tiene derecho a recurrir ante el TJUE mientras la UE siga siendo cómplice del saqueo de los recursos pesqueros, agrícolas y mineros del Sáhara Occidental”, ha finalizado.