Année : 2016

  • Le Front Polisario salue la prochaine visite du SG de l’ONU dans la région

    CHAHID EL HAFED (Camp de réfugiés sahraouis- Le Secrétariat national du Front Polisario a salué la prochaine visite du Secrétaire général de l’ONU dans la région, espérant que cette visite permettra une implication forte du Conseil de sécurité devant permettre à la MINURSO de mener à bien sa mission principale qui consiste en l’organisation d’un référendum au Sahara occidental, a indiqué l’agence de presse sahraouie (SPS).
    Dans un communiqué sanctionnant sa première session tenue samedi sous la direction du président Mohamed Abdelaziz, le Secrétariat national a renouvelé la « volonté sincère du Front Polisario de coopérer avec les efforts des Nations Unies pour la décolonisation du Sahara occidental, imputant à l’Etat d’occupation marocaine la responsabilité de l’obstruction et l’inertie ».
    Le Secrétariat national a confirmé que « les efforts du Forum de Crans Montana pour organiser sa prochaine session dans les territoires occupés de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), après l’échec de sa dernière session, représente une violation flagrante du droit international et un mépris de la Charte des Nations Unies ».
    Il a appelé « tous les pays, les gouvernements, les personnalités et les organisations bancaires et financières internationales à ne pas participer à une telle opération de propagande visant à impliquer les pays, les sociétés et les organismes internationaux dans le pillage illégal des richesses du peuple sahraoui ».
    Le communiqué a appelé l’ONU à adopter « une position claire et une intervention stricte pour arrêter cette session qui sera tenue sur un territoire se trouvant sous la responsabilité directe de l’ONU, en tant qu’un territoire non autonome en attente de sa décolonisation à travers un référendum d’autodétermination sous les auspices de l’ONU ».
    « La paix, la sécurité et la stabilité dans la région, nécessite l’exercice de sanctions et de pression nécessaire sur l’Etat d’occupation marocaine afin d’arrêter ses politiques d’expansion, d’agression et d’inondation de la région par la drogue qui constitue le premier financier des groupes terroristes », ajoute le communiqué.
    Le secrétariat national du Front Polisario, a, dans le communiqué, exprimé sa satisfaction de la décision de la Cour de l’Union européenne d’annuler l’accord agricole et de pêche entre l’UE et le Maroc qui inclut les territoires occupés du Sahara occidental », insistant sur la nécessité de l’application « urgente » de cette décision.
    Le SN a aussi rappelé la responsabilité « historique » et « judiciaire » de l’Espagne envers la décolonisation du Sahara occidental, demandant au Parlement espagnol d’ouvrir une « enquête approfondie » sur les accords de Madrid en 1975 et de « déterminer les responsabilités ».
    Il a salué l’Union africaine (UA), l’organisation continentale qui reste attachée à la décolonisation du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique.
    Le Secrétariat national du Front Polisario a en outre salué « la position ferme de l’Algérie, sous la présidence du président Abdelaziz Bouteflika, de soutien à la lutte du peuple sahraoui pour la liberté et l’indépendance, conformément à la Charte et aux résolutions de l’Organisation des Nations Unies ».
    Inscrit depuis 1966 sur la liste des territoires non autonomes, et donc éligible à l’application de la résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’ONU portant déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux, le Sahara occidental et la dernière colonie en Afrique, occupée depuis 1975 par le Maroc, soutenu par la France.
  • Le Département d’Etat rejette la décision du Congrès concernant l’utilisation au Sahara occidental d’une aide destinée au Maroc

    WASHINGTON – Le Département d’Etat vient de rejeter une mesure du Congrès à propos de l’utilisation au Sahara occidental d’une aide financière controversée, destinée au Maroc, a appris l’APS dimanche auprès des élus du parlement américain.
    L’enveloppe financière en question concerne une aide accordée au Maroc au titre du budget fédéral américain de 2016 et dont les fonds peuvent être utilisés au Sahara occidental.
    La disposition a été adoptée grâce au soutien du lobby marocain au congrès, constitué essentiellement des congresseman de la Floride mais son application est soumise cependant à l’appréciation du Département d’Etat qui a estimé qu’elle allait à l’encontre de la position américaine à l’égard du dossier du Sahara Occidental.
    Le caucus sahraoui au congrès précise à ce propos que ce rejet vient suite à une correspondance qu’il avait envoyée dernièrement au State Département pour contester cette disposition du budget fédéral américain car son application revient à reconnaître indirectement les revendications fallacieuses des territoires sahraouis par le Maroc.
    Une mesure pareille « confirmera implicitement la marocanité des territoires sahraouis qui est contraire à la position du gouvernement américain sur ce dossier », relèvent ces congressman amis du Sahara occidental.
    Dans sa réponse aux préoccupations soulevées par le Caucus sahraoui, coprésidé par le républicain Joe Pitts et le démocrate John Conyers, le Département d’Etat a clairement précisé que cette aide destinée au Maroc ne peut être utilisé au titre de l’assistance financière dans un territoire, dont le statut juridique est encore indéterminé et qui fait de surcroît objet d’un processus en cours pour l’autodétermination de son peuple.
    Le Département d’Etat a rassuré à cet effet les amis du Sahara Occidental au Congrès de sa position constante concernant le dossier sahraoui qui est favorable à une solution juste et durable permettant au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination conformément aux résolutions des Nations Unis.
    Et a réaffirmé à ce titre son soutien aux efforts de médiation menés par M. Christopher Ross pour le règlement de ce conflit.
    La décision du Département d’Etat représente un réel désaveu pour Rabat qui voulait utiliser cette mesure budgétaire pour tirer un exploit politique, en s’appropriant injustement le droit d’affecter de l’assistance financière au Sahara occidental, et partant confirmer sa main mise sur ces territoires usurpés.
    Le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique, occupé depuis 1975 par le Maroc, soutenu par la France.
  • La tension permanente avec les voisins, stratégie adoptée par le Maroc

    Agacé par des voisins particulièrement attachés à la légalité dans la question du Sahara Occidental, le Maroc a adopté la stratégie de la tension permanente en vue d’imposer son contrôle sur un territoire qui aux yeux de l’ONU per jure se trouve encore sous administration de Madrid. 
    Cette tension alimentée principalement par les médias créés par la DGED marocaine à cette fin, vise à donner l’impression que le Maroc risque d’entrer en guerre avec ses voisins à cause de ses revendications à l’égard du territoire du Sahara Occidental.
    Les pays visés par cette stratégie sont l’Algérie, l’Espagne et la Mauritanie. Tous les trois sont concernés par le conflit qui oppose Rabat au Front Polisario depuis 40 ans.
    L’Algérie, principal soutien des sahraouis dans ce conflit, est particulièrement visée par les attaques marocaines. Au point que le roi en personne participe dans cette offensive dans tous ses discours. Le sang froid qui caractérise la réponse algérienne aux provocations du voisin de l’Ouest agace celui-ci au plus haut point. Si le Maroc crie au loup de la confrontation avec l’Algérie, la réaction d’Alger réconforte la communauté internationale et éloigne toute crainte d’escalade dans la région.
    Profitant de la visite d’Abderrahman Youssoufi venu à Alger pour présenter ses condoléances à la famille de feu Aït Ahmed, les médias des services secrets marocains ont prétendu que l’ancien première ministre marocain aurait été «malmené» à l’aéroport d’Alger. Les tam-tam du Makhzen ont eu droit à un démenti catégorique de sources officielles algériennes qui ont rappelé que le leader socialiste marocain a été reçu en Algérie avec les égards dus à son statut d’homme d’État.
    Animés par la rage de perdre le contrôle des ressources du Sahara Occidental, les gouvernants de Rabat sont allés jusqu’à violer le consulat d’Algérie à Casablanca le 1er novembre 2013 lorsqu’un agent de la DGED est monté sur le toit du consulat pour arracher le drapeau algérien. Une agression dont les excuses n’ont jamais été présentées par le Makhzen.
    Avec l’Espagne, la tension est synchronisé avec les rendez-vous décisifs de la question sahraouie dans le Conseil de Sécurité des Nations Unies. Cette tension est créée par des vagues d’assauts de la frontière de Melilla et Melilla ou par la revendication par le Maroc des deux enclaves norafricains espagnols. Ainsi, le 25 décembre 2015, les autorités marocaines ont permis à des centaines de migrants africains d’essayer de franchir la clôture, surmontée de barbelés, érigée à la frontière entre le Maroc et l’enclave espagnole de Ceuta. D’après la Croix-Rouge, 185 d’entre eux sont parvenus à passer en Espagne. 
    La question de la migration est une arme utilisée par Rabat pour faire pression aussi sur l’Union Européenne qui, jusqu’à présent, s’est montrée très indulgente envers les désirs de la monarchie chérifienne.
    Avec la Mauritanie, la dernière des provocations marocaines provient de la localité sahraouie de La Gûera. Selon certains médias marocains, Nouakchott aurait hissé le drapeau mauritanien dans cette localité qui se trouve sous contrôle mauritanien depuis l’Accord de paix signé entre Nouakchott et le Front Polisario en 1979. Là encore, la polémique est créée avec au fond la question du Sahara Occidental et les craintes d’une confrontation entre les deux pays. Dans le but de faire plier les autorités mauritaniennes, Rabat a offert son sol pour l’implantation de certaines personnalités opposées au président Mohamed Ould Abdelaziz.
  • Así fue el final del Sáhara español: agonía de un régimen, traición al pueblo saharaui y huida de los españoles

    Se han cumplido 40 años del fin de un prolongado y muy tenso conflicto que sostuvo Marruecos con España en el que ejerció continuadas presiones políticas y diplomáticas para apoderarse del rico territorio del Sahara español, situado al sur de su territorio y prácticamente a la altura de las Islas Canarias. Empleó, también, un novedoso tipo de presión: la ‘Marcha Verde’ de varios centenares de miles de marroquíes –civiles en su mayoría- que penetraron en el territorio español.
    Las relaciones con nuestro vecino Marruecos –del que no nos separan los 14 km del estrecho de Gibraltar como creen algunos, sino que tenemos frontera común en nuestras ciudades de Ceuta y de Melilla- discurren entre períodos de normalidad y ocasionales episodios o períodos de tirantez a causa de los más diversos problemas. Según las épocas, han sido dificultades puestas por Marruecos para alcanzar acuerdos de pesca, o la falta de control de la inmigración ilegal…, hasta llegó a la ocupación ilegal de la isla española de Perejil no hace tanto tiempo, en 2002. Ante semejante paso adelante en los gestos inamistosos, el Gobierno de España dispuso la recuperación por medio de la intervención de las Fuerzas Armadas.
    Con motivo de la publicación de su libro “Agonía, traición y huida. El final del Sahara español”, hemos entrevistado al autor, José Luis Rodríguez Jiménez, profesor de Historia Contemporánea de la Universidad Rey Juan Carlos y autor de varios libros sobre la Historia reciente de España. En este su último libro aborda detallada y documentadamente el proceso que acabó con la pérdida del territorio del Sáhara español, un territorio que tenía la misma categoría de ‘provincia’ que otras partes del territorio nacional. Así ha respondido a nuestras preguntas:
    La ocupación en 1975 del Sahara español fue una rotunda victoria de Marruecos sin arriesgar demasiado. Hubo acciones de guerra por su parte –tiroteos, disparos de misiles antiaéreos, minas…- pero no combates. Si se hubiera llegado al combate con las tropas marroquíes, ¿la victoria habría sido rotundamente española? ¿Estaban suficientemente dotadas, preparadas y motivadas las tropas españolas destacadas en el Sahara?
    En esa época, España disponía de más y mejores medios militares que Marruecos, con claridad en el Ejército de Tierra e incluso en mayor medida en medios aéreos y marítimos, también importantes por ser España, Marruecos y Sahara occidental, con las islas Canarias enfrente, territorios con litoral. Eso era algo bien sabido por las dos partes. No obstante, pese al movimiento de las Fuerzas Armadas Reales marroquíes en varias coyunturas de 1974-1975 en la zona próxima a la frontera del Sahara español, la jugada de Hassán II fue siempre diplomática y política, no militar, y la respuesta española, aunque se reforzó el dispositivo en la colonia, fue también básicamente política.
    Las Fuerzas Armadas españolas estaban suficientemente dotadas para responder a una amenaza o a una guerra con Marruecos. Esto no significa que estuviesen bien preparadas para una guerra en el desierto, por medios insuficientes y deficiencias logísticas, básicamente en el abastecimiento de carburante y que la mayor parte de carros de combate, de fabricación francesa (sobre todo estos) y norteamericanos, tan solo fueran capaces de desplazarse unos kilómetros fuera de El Aaiún, la capital del territorio, y una parte ni siquiera eso, por fallos en los motores y las averías que causaba la arena del desierto.
    Pero los medios marroquíes eran peores. Además, el Sahara español podía ser reforzado con rapidez con el dispositivo aéreo en Canarias, los elementos de la Armada situados en Cádiz y Canarias y la bandera paracaidista también situada en Canarias. Añádase que el Ejército del Sahara, más de 12.000 hombres, y reforzado con medios de la División Acorazada Brunete, había sido entrenado de forma intensiva durante más de un año, por lo que estaba bien mandado, bien entrenado y en general bastante motivado, más que nada porque se había entrenado para una forma de guerra específica, diferente a la estudiada en las Academias y porque muchos mandos estaban molestos con las órdenes del Gobierno de no responder, o hacerlo con contención, a las provocaciones marroquíes.
    ¿Había razones objetivas para que Marruecos aspirara al dominio efectivo del Sahara español?
    El reino de Marruecos es uno de los Estados más antiguos de África, más bien uno de los pocos existentes a comienzos de siglo XX, cuando en África todavía dominaban formas de organización de tipo tribal y el poder colonial europeo. Por lo tanto era lógico que los sultanes marroquíes trataran de extender su influencia en dirección sur y hacia el este antes de la llegada de los europeos.
    Pero la influencia de los sultanes fue escasa fuera de las que eran fronteras de Marruecos a finales del siglo XIX, cuando los gobiernos de Madrid y París establecieron acuerdos con los jefes tribales saharauis. Precisamente el Tribunal de la Haya estudió este tema a lo largo de 1974-1975 y en su dictamen se dice que antes de esos acuerdos entre España y las tribus saharauis no existía una dependencia política de los saharauis respecto al sultán en tanto que jefe político y religioso.
    Marruecos carecía de razones objetivas pero sí tenía poderosos motivos para aspirar al dominio del Sahara español, como antes intentó dominar el Sahara francés. Motivos de índole política, de política interior, y económica.
    De la lectura del libro se desprende que Hassan II buscó solucionar su debilidad política interna creando –y solucionando con éxito- un problema exterior. Si no hubiera sido así, el Sahara seguiría siendo ‘español’ hoy en día? ¿En qué condiciones?
    La evolución del tema Sahara en Naciones Unidas y en la política española conducía, con errores, frenos y desorden por parte española, a la creación de un Estado saharaui. A un Estado independiente o, preferentemente, como era el deseo de parte de la administración española y de los políticos saharauis, cuya sociedad experimentó un notable desarrollo durante la colonización española, a mejor en todos los terrenos, respetándose su cultura y religión, a un Estado asociado, que no hubiera sido el primero en el proceso de descolonización.
    No era un tema fácil de solucionar, por los muchos intereses en juego y la dificultad de España para entenderse con Argelia, cuando eran motivo de debate y de disputa cuestiones como las relaciones comerciales y la presencia de miembros del MPAIAC y ETA en Argelia.
    ¿Deberíamos temer que Mohamed VI dé un día, siguiendo con la línea de su padre Hassan II, más pasos en la expansión de Marruecos contra Ceuta y Melilla, tan osados y persistentes como los que dio respecto del Sahara?
    Esta posibilidad no puede ser descartada a partir de lo ocurrido tras la entrega por el gobierno español del Sahara a Marruecos y Mauritania. Poco después hubo maniobras militares amenazantes marroquíes en el entorno de Melilla, lo que obligó a advertencias de Madrid, a lo que cabe añadir las intermitentes peticiones de entrega de ambos territorios, que son españoles antes de que existiera Marruecos, y lo sucedido con la isla de Perejil. Debería haber una posición más clara por los partidos políticos españoles, hablando del tema, como parte de España, y no dejándolo fuera de sus discursos.
    ¿Han logrado los sucesivos muros de arena levantados por Marruecos en el Sahara crear un territorio verdaderamente marroquí en sus gentes y administración?
    Es un proceso largo y caro, en el que Marruecos está consiguiendo consolidar su posición en la zona. Existen protestas de los saharauis que viven en el Sahara ocupado, respaldadas por los saharauis que viven en el Sahara libre y en el exilio. Pero esas protestas apenas afectan al dominio marroquí y no obtienen el respaldo de los gobiernos que podrían desempeñar un papel en la resolución del contencioso, como son Francia, España y Estados Unidos.
    ¿Fue el incidente del islote de Perejil de 2002 una especie de examen, por parte de Mohamed VI –proclamado en 1999-, de las capacidades españolas? ¿Obedeció sólo a la conveniencia de crear un problema externo para superar dificultades en la política interior?
    El incidente de Perejil fue provocado por el rey de Marruecos para medir la respuesta española, por eso precisamente es tan importante actuar con la prudencia necesaria cuando nos referimos a un vecino con el que existen importantes relaciones económicas y políticas y, al mismo tiempo, con claridad, eficacia y la fuerza necesaria en cada caso; cualquier muestra de desinterés o de debilidad en estas cuestiones ocasionarán un grave daño a una parte de los españoles.
    Obviamente, la política exterior siempre ha sido utilizada por los reyes marroquíes, desde la independencia, para consolidar su posición, para fortalecer el trono en situaciones de dificultad (claro ejemplo Hassán II en 1972-1975) y para desviar la atención de los ciudadanos por situaciones de corrupción, desigualdades y deterioro de la situación económica del país.
    ¿Sirvió la reacción española en 2002 para demostrar a Marruecos que ya no cedería más? Pensamos en Ceuta, Melilla, los peñones y las islas Chafarinas.
    No lo creo. Marruecos ocasiona importantes problemas a España en materia de tráfico de personas y tráfico de drogas, de forma intermitente. Cantidades importantes de inmigrantes ilegales y de drogas llegan a España procedentes de Marruecos. Si España ocasionara problemas a Marruecos en otro campo, por ejemplo las relaciones con la Unión Europea, los gobiernos marroquíes pondrían más interés en controlar esos tráficos.
    Pero los gobiernos de España han atendido más a los intereses privados españoles en Marruecos que a los intereses nacionales, lo que muestra que, igual que ocurrió en el tema del Sahara, los poderes del Estados son instrumentalizados por intereses privados. ¿Qué sentido tiene que la mayoría de los uniformes de las fuerzas armadas españolas se fabriquen en Marruecos?, por poner un ejemplo.
    ¿Qué debería hacer el nuevo Gobierno de España respecto a los saharauis? ¿Qué seguimos debiéndoles?
    Los saharauis tenían carnet de identidad español, España era la metrópoli de unos colonizados, el territorio del Sahara se explotó por España y españoles para obtener beneficios económicos en materia de pesca, fosfatos y se hicieron estudios y prospecciones a la búsqueda de petróleo, cobre, uranio y otros productos, para conseguir beneficios. Y después un gobierno español entregó el territorio y sus habitantes a Marruecos y Mauritania. Fue un acto inmoral. España no cedió la soberanía. Tiene responsabilidades, pero sus gobernantes no quieren asumirlas.
    ¿Servirán de excusa a Marruecos, para tensar las relaciones con España, los posibles hallazgos de petróleo en las aguas que separan las Canarias de las costas saharauis, tal como sirvió el yacimiento de fosfatos de Bu-Craa?
    Por el momento no existen hallazgos dignos de mención. Si los hubiera, los gobiernos marroquíes tienen experiencia en presionar para obtener beneficios, mientras nuestros gobernantes, desde Arias-Juan Carlos I a los actuales, se han desentendido de los intereses españoles en la zona; se han perdido opciones importantes en materia económica, en materia de defensa y en el ámbito cultural, por ejemplo en lo que se refiere al empleo del español y al desarrollo de la literatura en español en África.
    Y el desinterés de los ciudadanos en general es más que evidente en la mayor parte de las cuestiones de política exterior asociadas a la política económica y la geoestrategia. ¿Cómo interpretar que un presidente de Canarias se queje por prospecciones españolas en aguas próximas al archipiélago y no lo haga por las prospecciones marroquíes, después de que fuera abundantemente agasajado por el monarca marroquí, sin que se montara lo que habría sido elnormal escándalo a nivel nacional por tamaña inmoralidad?
    One Magazine, 8/01/2016
  • Sahara occidental : Le HCDH réagit enfin après le scandale Kompass

    Le prince jordanien a enfin daigné recevoir une délégation sahraouie après le scandale soulevé par le fonctionnaire suédois Anders Kompass, le chargé des opérations sur le terrain du HCDH.
    Emhamed Khadad, le coordinateur sahraoui avec la MINURSO et Maima Mahmoud, représentante du Front Polisario en Suisse ont été reçus jeudi par le président du Haut Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU, Zeid ibn Raad.14 mois après les fracassantes révélations mises en ligne par le mystérieux hacker qui agissait sous le pseudonyme de Chris Coleman. Celui-ci avait dénoncé les complots d’Anders Kompass contre le peuple sahraoui pour empêcher le monitoring des droits de l’homme au Sahara Occidental par la MINURSO. Kompass filtrait à l’ambassadeur du Maroc en Suisse, Omar Hilale, des informations et des rapports confidentiels de l’ONU sur le Sahara Occidental.
    Le diplomate marocain avait réussi aussi à recruter Athar Sultan Khan, le directeur du cabinet du Haut Commissaire des Nations Unies aux Réfugiés, Antonio Guterres. Immédiatement après les révélations faites sur son employé, Guterres a reçu Emhamed Khadad dans son bureau à Genève. Le Commissaire aux droits de l’homme vient de le faire avec un retard de14 mois. Mieux vaut tard que jamais, dit l’adage.
    Il est à rappeler qu’Anders Kompass est impliqué aussi dans une histoire de filtration d’un document secret de l’ONU sur les casques bleus français opérant en République Centrafricaine. Ils sont accusés de crimes de viol contre des enfants mineurs en échange d’argent et de nourriture. Kompass a passé une copie du rapport aux autorités françaises.
    L’ambassadeur marocain qui a réussi à noyauter les bureaux de l’ONU a été promu représentant du Maroc auprès des Nations Unies. Rabat souhaite qu’il réalise les mêmes exploits á New York.
    Diaspora Saharaui, 9 janvier 2016
  • Maroc : nouvelles provocations à l’égard de l’Algérie

    Le Maroc fait à nouveau dans la provocation à l’égard de l’Algérie, nourrit la désinformation ou suscite des actes hostiles aux frontières de notre pays. Ainsi, et pour ce qui est de la désinformation dans laquelle se spécialisent des médias et des sites d’info créés par le Makhzen, pour nuire à l’Algérie ou pour dénigrer le combat du peuple sahraoui pour son indépendance, dernier fait en date celui qui voulait faire croire que l’ancien Premier ministre marocain et ancien leader de l’USFP, Abderahmane Youssoufi, venu à Alger pour présenter ses condoléances à la famille de feu Aït Ahmed, aurait été «malmené» à l’aéroport d’Alger. Or, des sources diplomatiques ont remis les pendules à l’heure, et précisé que, contrairement à ce qui a été rapporté par la presse marocaine, l’ex-Premier ministre marocain, Abderrahmane Youssoufi, a été reçu en Algérie avec les égards dus à son statut d’homme d’État. Président de l’Union socialiste des forces populaires (USFP, parti pro-royal), Youssoufi était arrivé à Alger, jeudi dernier, pour présenter ses condoléances à la famille de Hocine Aït Ahmed, son vieil ami, dont la dépouille avait été rapatriée ce jour-là. Reçu par la direction du FFS, le leader marocain ne s’est plaint d’aucune restriction à son arrivée à l’aéroport Houari-Boumediene. Seule la presse marocaine, stupidement relayée par quelques titres algériens, dont un s’est même excusé auprès du concerné, a parlé d’un «traitement humiliant» qui lui aurait été réservé à Alger, en inventant une histoire de «fouille de bagages» par les douaniers algériens qui aurait mis l’intéressé dans tous ses états. Il est clair que ces médias, qui ont même rapporté que Youssoufi envisagerait de porter plainte, cherchent à attiser les rancœurs dans le prolongement de la campagne d’hostilité entretenue par le Makhzen et ses relais médiatiques et politiques. Cycliquement, les relations entre les deux pays sont émaillées d’incidents diplomatiques provoqués par Rabat à l’effet de recentrer l’intérêt de l’opinion publique régionale et internationale sur les questions litigieuses qui opposent les deux voisins, dont principalement celle liée à la fermeture des frontières terrestres, décidée par Alger en 1995, suite à des accusations gratuites formulées contre les services de sécurité algériens. Les Marocains ont toujours voulu monnayer leur disponibilité à résoudre le conflit sahraoui contre la réouverture de la frontière algérienne avec le Maroc, en accentuant la pression et le jeu des chantages, au sujet notamment du Sahara occidental. Les gestes de provocation ont connu leur apogée le 1er novembre 2013 lorsqu’un agent du Makhzen, déguisé en manifestant, avait arraché le drapeau algérien hissé sur le toit du consulat d’Algérie à Casablanca. Le Palais n’a jamais présenté d’excuses pour cette agression hautement symbolique. D’autre part, et autre provocation évidente l’Office marocain des hydrocarbures vient de signer un accord avec la compagnie franco-américaine Schlumberger, pour entamer des forages d’hydrocarbures sur la zone de Tendrara, située juste à la frontière avec l’Algérie, en face de la wilaya de Nâama, a révélé un quotidien national.
    La licence Tendrara porte sur huit blocs d’une superficie globale de 14 500 kilomètres carrés dans le nord-est du Maroc. Elle brasse toute la frontière algérienne, précise l’auteur de l’article qui maîtrise les questions pétrolières. Il révèle que «c’est la minuscule compagnie anglaise, Sound Energy Plc, qui est l’opérateur sur le permis de Tendrara, avec seulement 25%, alors que le reste des participations sont détenues par les institutions étatiques marocaines». Autre précision de taille, s’il y a découverte d’hydrocarbures sur cette zone frontalière, les deux pays seront concernés par leur exploitation.
    On rappelle, à ce titre, le même phénomène existant aux frontières avec la Libye, où les gisements de Wafa communiquent avec ceux d’Alrar (au sud d’Illizi). Après dix ans de négociations, les Algériens et les Libyens ne sont toujours pas parvenus à un accord sur l’utilisation des deux champs.
    La seconde remarque des experts est plus pertinente techniquement. Avant de procéder à des forages d’exploration, les compagnies pétrolières ont toujours recours à la technique d’acquisition sismique 2D et 3D. Cette opération consiste à sonder le sous-sol du permis avec des méthodes de géophysique et situer avec le maximum de certitudes les accumulations d’hydrocarbures.
    Or, dans le cas du permis de Tindrara aucune opération de ce genre n’a été réalisée. C’est dire que l’Office marocain des hydrocarbures gère plutôt une opération «politique» que technique. Le plus inquiétant dans cette campagne de forage sur nos frontières est sans doute l’implication des sociétés françaises qui ont beaucoup d’intérêts en Algérie. L’Onhym et Sound Energy ont en effet été largement soutenus au départ par Entrepose Drilling Morocco. Entrepose travaille en Algérie depuis 30 ans et, au cours des dernières années, elle a bénéficié de contrats juteux avec la Sonatrach et ses partenaires dans l’amont pétrolier. Par ailleurs, Entrepose est pré-qualifiée pour la réalisation d’une dizaine de projets pour le compte de la Sonatrach. L’implication de la compagnie française dans les provocations marocaines contre l’Algérie est difficilement compréhensible, et pourrait lui coûter cher. C’est aussi le cas de Schlumberger qui a signé avec l’opérateur du permis de Tindrara pour la réalisation d’une campagne de forages sur les frontières algériennes. Le groupe Schlumberger a d’énormes intérêts en Algérie et des contrats comptabilisés en termes de milliards de dollars annuellement, pour les prestations de services pétroliers, Schlumberger gère avec la Sonatrach une joint-venture, Mi-Algeria, spécialisée dans le forage des puits de pétrole. Cette même compagnie franco-américaine est associée avec l’ENTP (filiale de la Sonatrach) dans l’entreprise de forage Sahara Well Construction Services, rappelle le journal. «La coopération de Schlumberger avec les autorités marocaines pourrait être perçue par les opérateurs algériens comme un geste témoignant d’une extrême ingratitude», estime le journal. Nous reviendrons plus en détail sur cette grave provocation marocaine qui semble aussi répondre à la décision de la Cour européenne de Justice de dénoncer l’exploitation par le Maroc des richesses du Sahara occidental qu’il colonise.
    M. B.
  • Les droits de l’Homme au centre d’un entretien entre Khadad et le Haut commissaire de l’ONU

    La situation des droits de l’Homme au Sahara occidental a été au centre d’un entretien entre Mhamed Khadad, membre du secrétariat national du Front Polisario, et Zeid Raad Al Hussein, Haut commissaire des Nations unies aux droits de l’homme à Genève. 
    Les discussions ont porté sur la situation des droits de l’homme au Sahara occidental et l’action du Haut commissariat à cet égard, dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité et conformément au statut juridique du territoire non-autonome du Sahara occidental, a rapporté l’agence de presse sahraouie (SPS). 
    Les visites de missions techniques du Haut commissariat dans les territoires occupés, «même importantes, ne peuvent constituer une surveillance permanente et crédible de la situation des droits de l’homme que seule la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso), présente sur le terrain, peut assumer», a estimé M. Khadad, qui est le coordonateur du Front Polisario avec la Minurso. 
    Il a appelé de ce fait, le Haut commissariat aux droits de l’homme à intervenir afin d’assurer l’ouverture du territoire aux observateurs étrangers et surtout, comme vient de le recommander le Parlement européen dans sa résolution du mois de décembre 2015, la libération immédiate des détenus politiques sahraouis dans les geôles marocaines, notamment ceux condamnés à la suite du soulèvement de Gdeim Izik. 
    L’entretien s’est déroulé en pré- sence de la représentante du Front Polisario en Suisse, Mme Oumaima Abdessalam, a précisé SPS. Plusieurs ONG, dont Amnesty international et Human Rights Watch (HRW), ont signalé et dénoncé des violations flagrantes des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental, ainsi que des cas d’atteintes aux droits de prisonniers, tels que le recours à la torture et à d’autres méthodes illégales et inhumaines.
  • El ACNUDH reacciona por fin después del escándalo Kompass

    Anders Kompass y su amigo el embajador marroqui Hilale
    El príncipe jordano se ha dignado por fin a recibir una delegación saharaui después del escándalo suscitado por el funcionario sueco Anders Kompass, el responsable de las operaciones de campo del Alto Comisariado de la ONU para los Derecho Humanos.
    Emhamed Jadad, coordinador saharaui con la MINURSO et Maima Mahamud, representante del Frente Polisario en Suiza fueron recibidos el jueves por el presidente del ACNUDH, Zeid ibn Raad, 14 meses después de las vergonzosas puestas en línea por el misterioso hacker qui actuaba bajo el seudónimo de Chris Coleman. Este último había denunciado los complots de Anders Kompass contra el pueblo saharaui para evitar que la MINURSO vigile los derechos humanos en el Sahara Occidental. Kompass filtraba al embajador marroquí en Suiza, Omar Hilale, informaciones e informes confidenciales de la ONU sobre el Sahara Occidental.
    El diplomático marroquí consiguió reclutar también a Athar Sultan Khan, el director del gabinete del Alto Comisariado de las Naciones Unidas para los Refugiados, Antonio Guterres. Inmediatamente después de las revelaciones hechas sobre su empleado, Guterres recibió a Emhamed Jadad en su oficina de Ginebra. El Comisario de derechos humanos acaba de hacerlo con un retraso de 14 meses. Más vale tarde que nunca, dice el proverbio.
    Cabe recordar que Anders Kompass está implicado también en otro escándalo de filtración de un documento secreto de la ONU sobre los cascos azules franceses que operan en la República Centroafricana. Fueron acusados de crimen de violación de menores a cambio de dinero y comida. Kompass pasó una copia del informe confidencial a las autoridades francesas.
    El embajador marroquí que logró infiltrarse en las oficinas de la ONU fue promocionado representante de Marruecos en Naciones Unidas. Rabat espera que realice los mismos « logros » en Nueva York.
  • Sahara occidental : Le HCDH réagit enfin après le scandale Kompass

    Anders Kompass et son ami, l’ambassadeur marocain Hilale
    Le prince jordanien a enfin daigné recevoir une délégation sahraouie après le scandale soulevé par le fonctionnaire suédois Anders Kompass, le chargé des opérations sur le terrain du HCDH.
    Emhamed Khadad, le coordinateur sahraoui avec la MINURSO et Maima Mahmoud, représentante du Front Polisario en Suisse ont été reçus jeudi par le président du Haut Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU, Zeid ibn Raad.14 mois après les fracassantes révélations mises en ligne par le mystérieux hacker qui agissait sous le pseudonyme de Chris Coleman. Celui-ci avait dénoncé les complots d’Anders Kompass contre le peuple sahraoui pour empêcher le monitoring des droits de l’homme au Sahara Occidental par la MINURSO. Kompass filtrait à l’ambassadeur du Maroc en Suisse, Omar Hilale, des informations et des rapports confidentiels de l’ONU sur le Sahara Occidental.
    Le diplomate marocain avait réussi aussi à recruter Athar Sultan Khan, le directeur du cabinet du Haut Commissaire des Nations Unies aux Réfugiés, Antonio Guterres. Immédiatement après les révélations faites sur son employé, Guterres a reçu Emhamed Khadad dans son bureau à Genève. Le Commissaire aux droits de l’homme vient de le faire avec un retard de14 mois. Mieux vaut tard que jamais, dit l’adage.
    Il est à rappeler qu’Anders Kompass est impliqué aussi dans une histoire de filtration d’un document secret de l’ONU sur les casques bleus français opérant en République Centrafricaine. Ils sont accusés de crimes de viol contre des enfants mineurs en échange d’argent et de nourriture. Kompass a passé une copie du rapport aux autorités françaises.
    L’ambassadeur marocain qui a réussi à noyauter les bureaux de l’ONU a été promu représentant du Maroc auprès des Nations Unies. Rabat souhaite qu’il réalise les mêmes exploits á New York.
  • Une source diplomatique : «Rabat pratique une stratégie de tension avec tous ses partenaires»

    Une source diplomatique algérienne a fustigé la «stratégie de la tension permanente» que le régime de Rabat «pratique avec l’ensemble de ses partenaires, en cas de déconvenue». 
    Dans une déclaration àAlgeriepatriotique,notre source indique que la réaction du Maroc, qui vient de décider la suspension de sa participation à toutes les réunions organisées par l’Union européenne et de mettre en quarantaine la délégation de l’UE à Rabat, est symptomatique de l’«état de choc profond» dans lequel se trouve le Makhzen à la suite de l’arrêt rendu le 10 décembre dernier par le tribunal de l’UE annulant l’accord sur la libéralisation des produits agricoles. 
    «Les responsables marocains, explique notre source, comptent user de ce stratagème de « rupture » pour mettre la pression sur la Commission européenne et l’inciter à peser sur la Cour de justice de l’Union européenne en vue de l’annulation dudit arrêt qui reproche à l’UE de ne pas s’être penchée sur « la question de savoir si l’exploitation des ressources naturelles » du Sahara Occidental occupé « se faisait au profit de la population de ce territoire ».» 
    Il convient de souligner que le recours introduit par l’UE n’est pas suspensif pour l’exportation des produits issus des territoires sahraouis occupés et qu’il faut attendre l’examen de cette question par la Cour de justice européenne. Notre source rappelle que «la stratégie de la tension qu’affectionne particulièrement notre voisin de l’ouest a été utilisée par le Makhzen en 2013 lorsque l’administration américaine avait voulu étendre la surveillance des droits de l’Homme au Sahara Occidental». Le Maroc avait alors annulé les manœuvres militaires «African Lions 2013». 
    Le régime monarchique de Rabat avait également utilisé cette stratégie «sans vergogne» avec la France «pour créer une crise diplomatique en février 2014 lorsque des policiers français, en gilet pare-balles, ont effectué une descente sur la résidence de l’ambassadeur du Maroc pour interpeller le patron des renseignements marocains, poursuivi pour torture par de nombreux opposants marocains», note encore notre source.
    Karim Bouali
    Algériepatriotique, 7 janvier 2016