Année : 2016

  • La position de la Russie sur le conflit du Sahara Occidental, selon une note confidentielle marocaine

    Selon une note confidentielle de la Direction des Nations Unies et des Organisations Internationales du Ministère marocain des Affaires Etrangères, la position de la Russie par rapport au contentieux du Sahara Occidental a connu l’évolution suivante :

    Evolution de la position de la Russie sur la question du Sahara marocain.

    La position de la Russie au sujet du différend régional sur la question du Sahara marocain peut être analysée à la lumière des trois étapes temporelles suivantes : de 1975 à 2000 ; de 2000 à 2006, et de 2007 à 2014.

    De 1975 à 1998 : Appui idéologique à l’autodétermination : La position de l’ex-URSS a été plus favorable aux thèses de l’Algérie et du polisario, étant donné que l’approche soviétique de l’époque sur la question du Sahara a été déterminée par des considérations géostratégiques dictées par la logique de la guerre froide. 

    L’appui de l’ex-URSS à la thèse d’auto-détermination dans le cas du Sahara, tant à l’Assemblée Générale qu’au Conseil de sécurité, était le corollaire de son rôle de leader du mouvement d’émancipation des peuples opprimés par la colonisation. L’ex-URSS s’est, toutefois, maintenu à une distance raisonnable du différend régional sur le Sahara, en évitant de jouer un protagonisme excessif aux dépens de ses relations avec le Maroc. 

    De 1998 à 2006 : Appui aux efforts des Nations Unies pour aboutir à une solution mutuellement politique et mutuellement acceptable : Après la dislocation de l’ex-URSS, la nouvelle Russie a été contrainte à un repli géo-stratégique sur la scène internationale, en raison des coûts énormes (politique, économique, social, financier, militaire, ….) de sa déségrégation et son effritement. Moscou a vu diminuer, dans ce contexte, son influence au sein des Nations Unies, en particulier au sein du Conseil de sécurité, tout en restant attentifs à ses intérêts supérieurs. A l’Assemblée Générale de l’ONU, et durant la période considérée, la résolution sur la question du Sahara a été adoptée sans vote, sauf en 2004 et en 2006, où elle a été votée. En ces deux occasions, la Russie avait voté en faveur des deux résolutions, alors que le Maroc invitait les Etats membres des Nations Unies à s’abstenir sur ledit projet. Au niveau du Conseil de sécurité, toutes les résolutions soumises au vote de cet organe ont été votées par consensus, à l’exception des résolutions 1282 (1999) et 1301 (2000), adoptées respectivement par 14 vois pour (dont la Russie), 1 contre et 0 abstention, et par 12 vois pour (dont la Russie), 1 contre et deux abstentions. Ces deux résolutions ont établis l’inapplicabilité de la mise en ouvre du plan de règlement, en raison des divergences fondamentales entre les points de vue des parties. Le vote favorable de la Russie à toutes les résolutions adoptées durant cette période est une preuve de son soutien aux efforts entrepris par les Nations Unies en vue de rechercher à une solution politique, définitive et mutuellement acceptable au différend régional sur le Sahara. 3.

    De 2007 à 2014 : Neutralité positive et soutien au processus politique de négociations :L’attitude de la Russie durant sur cette période peut être caractérisée de neutralité positive lors de l’examen de la question du Sahara par le Conseil de sécurité. Ainsi, lors du vote de la résolution 1813 du Conseil, la Russie a joué un rôle crucial dans le maintien et la consolidation des paramètres d’implication des Nations Unies, à travers la Minurso, dans le différend régional sur le Sahara, en s’opposant à l’inclusion de toute référence à la question des droits de l’homme dans la résolution, à tel enseigne qu’elle a été vivement critiquée par le Représentant de Costa Rica. En effet, le Représentant du Costa Rica avait déclaré, le 30 avril 2008, que : « Aujourd’hui, à notre grande surprise, le représentant de la Fédération de Russie a menacé d’exercer son veto technique à toute mention des droits de l’homme, alors que les deux parties se lancent des accusations mutuelles sur la question des droits de l’homme, et alors que cette question a été soulevée par plusieurs délégations pendant les consultations et qu’elle est mentionnée à de nombreuses reprises dans les rapports du Secrétaire général ». Lors du vote sur la résolution 1871 (2009) du Conseil, le Représentant russe au Conseil a indiqué que « la position de la Russie sur la question du Sahara occidental demeure inchangée. Nous sommes favorables à la recherche d’un règlement juste, durable et mutuellement acceptable de cette question, sur la base des résolutions du Conseil de sécurité et en vertu du principe selon lequel les parties doivent consentir à tout mécanisme proposé pour régler cette question ». La position pondérée et constructive de la Russie s’est manifestée, en particulier, lors du vote sur la résolution 1920 du Conseil, au moment où les adversaires de l’intégrité territoriale du Maroc poussaient fortement en faveur d’un élargissement du mandat de la Minurso, pour y inclure une composante « droits de l’homme ». Ainsi, le représentant russe a mis en exergue ce qui suit : « La Fédération de Russie a participé à l’élaboration de cette résolution et, de ce fait, a pris conscience de la nécessité d’élaborer une décision du Conseil de sécurité qui garantirait la réalisation de progrès dans le processus de négociations et qui pourrait s’avérer utile pour l’Envoyé personnel du Secrétaire général, M. Christopher Ross, dont nous appuyons les efforts ». Il a précisé que « la décision prise par le Conseil de sécurité répond à ce besoin. La résolution respecte un bon équilibre entre les intérêts des deux parties et leur permettra de préserver et, nous l’espérons, de consolider les progrès en vue de trouver une solution juste, durable et mutuellement bénéfique au problème du Sahara occidental. Nous sommes convaincus que cette résolution répond aux critères d’impartialité et d’objectivité et, dans la mesure la plus large possible, tient compte des vues des parties. Nous pensons que la résolution adoptée aujourd’hui permettra, avec l’appui de l’ONU, de réaliser plus facilement des progrès dans le processus de règlement de la situation concernant le Sahara occidental. » 

    4. Appréciations générales

    La Russie n’a jamais reconnu la pseudo « rasd », malgré les fortes pressions exercées par Alger pendant la Guerre Froide, nonobstant son appui aux résolutions algériennes d’antan appelant à l’exercice du droit à l’autodétermination dans le différend régional sur le Sahara. Cette position constante et louable de la Russie traduit la responsabilité, la pondération et la vision éclairée de Moscou et l’impératif de conserver une politique de neutralité positive, visant à favoriser ses relations de coopération et d’amitié avec le Maroc. 

    Moscou s’oppose par principe à une solution imposée ou qui n’emporte pas l’adhésion de toutes les parties concernées. Elle met l’accent, à cet effet, sur l’élément d’une solution durable et mutuellement acceptable, qui découle d’un processus de négociations, dans le cadre des efforts menés par les Nations Unies. Malgré la crispation de la Russie au sujet de l’action du Maroc sur la question syrienne, notamment, suite à la soumission par notre pays d’un projet de résolution sur cette question en février 2012, qui fut rejeté par le double veto russo-chinois, Moscou s’est gardé de toute attitude rancunière qui va à l’encontre de nos intérêts sur la question du Sahara, au moment de l’examen de ce point par le Conseil en 2012, 2013 et 2014. 

    La Russie s’est montrée réceptive de l’argumentaire du Maroc, notamment, sur la question des droits de l’homme au Sahara, et a joué un rôle clé dans la dissuasion de toute référence à cette thématique dans les résolutions 1813, 1871, 1920, 1979, 2044 et 2152 du Conseil de sécurité. 

    5. Propositions d’action : 

    Renforcer et diversifier les domaines de coopération et de coordination avec Moscou. 

    Hisser le partenariat stratégique, mis en place en 2002, en une structure de dialogue stratégique, visant à conforter la dynamique des relations prometteuses entre Moscou et Rabat, en prévoyant, notamment, un mécanisme de consultation sur les questions multilatérales. 

    Explorer les possibilités du renforcement de la coopération multilatérale entre Rabat et Moscou au sein des organisations internationales, sur des questions fédératrices et non-controversées.

    Il y a lieu de rappeler, que cette note a été rédigée  en mai 2014. Depuis, la situation au Proche Orient a connu un bouleversement notable avec l’intervention de la Russie en Syrie pour contre l’organisation de l’Etat Islamique dont l’Arabie Saoudite était le principal fournisseur d’armes et le Maroc a été poussé par Riyad á participer dans l’aventure militaire yéménite. Des faits qui ne manqueront pas d’influencer les relations entre la Russie et le Maroc. Des relations déjà « crispées », selon la note mentionnée.
  • Sahara Occidental : comment négocier l’« inacceptable » ?

    Au Sahara Occidental, le peuple lutte depuis plus de 40 ans pour obtenir son indépendance. Au terme de 16 années de guerre, un accord de cessez-le-feu avait pourtant été signé en 1991 entre les deux parties, en vue de mettre en place un référendum d’autodétermination. Mais le Maroc bloque encore sa mise en place ce qui explique que le peuple sahraoui continue toujours de lutter pour son indépendance, sous occupation et dans l’exil.
    Récemment, de nombreux rapports d’organisations des Droits de l’Homme tels qu’Amnesty International et Human Right Watch ont alerté les médias et les décideurs politiques sur une intensification des violations des droits de l’Homme au Maroc ainsi que dans les territoires occupés du Sahara Occidental. Ce sont des centaines de cas de torture, de discrimination et d’arrestations arbitraires qui sont répertoriés. Il est important de signaler que la MINURSO est la seule mission des Nations Unies qui n’a pas, dans son mandat, la protection des droits de l’Homme. En effet, la mission avait été déployée pour surveiller le cessez-le-feu et mettre en place le référendum d’autodétermination.
    La situation s’est pourtant prolongée et les violations des droits de l’Homme à l’encontre des sahraouis sont quotidiennes et multiples. Depuis plusieurs années, des réseaux de solidarité se mobilisent en vue d’obtenir du Conseil de Sécurité des Nations Unies l’extension du mandat. Cependant, le Maroc compte sur le soutien des pays présents au sein même du Conseil afin d’empêcher l’extension de celui-ci.
    Le Maroc exploite illégalement les ressources naturelles du Sahara Occidental et viole ici encore le droit international [1]. En effet, étant considéré comme territoire non autonome, le peuple sahraoui devrait, d’une part, être consulté pour décider du sort de ses ressources et, d’autre part, pouvoir bénéficier des avantages liés à l’exploitation. Ni l’un ni l’autre ne sont respectés.
    Il faut savoir que l’Europe est le premier bénéficiaire de cette exploitation illégale par le biais d’accords de pêche et d’accords agricoles. Plusieurs procès sont en cours pour dénoncer ces accords illégaux et un récent arrêt de la Cour de Justice européenne a d’ailleurs annulé le 10 décembre 2015 un accord commercial portant sur les produits agricoles [2].
    Les populations ont faim
    La situation dans les camps de réfugiés se dégrade depuis 2008, date du début de la crise en Europe qui s’est intensifié ces trois dernières années. Les sahraouis dépendent uniquement de l’aide humanitaire venant des ONG et de la solidarité internationale. Là où auparavant les stocks alimentaires tournaient sur base d’une réserve de 3 mois, cette réserve n’est plus que d’une semaine et chaque fois incertaine.
    Après 40 ans d’attente, le peuple sahraoui a perdu confiance en la communauté internationale et dans le processus référendaire proposé par les Nations Unies. Si le statut quo perdure, le peuple sahraoui ne risque-t-il pas d’avoir recours à la lutte armée pour exercer son droit à l’autodétermination ?
    Au Sahara Occidental, personne ne souhaite rompre le silence des armes en reprenant la guerre. Aucun Sahraoui ne souhaite voir la vie de son frère, son père, son ami ou même la vie des citoyens marocains en danger. Cependant, aucun Sahraoui n’est disposé à perdurer plus longtemps dans ce statut de « ni guerre ni paix » [3].
    Mission de solidarité belge dans les camps
    Dans le désert algérien, aux confins entre le Sahara Occidental et le Maroc, non loin de Tindouf, les réfugiés sahraouis vivent et militent pour la décolonisation de leur terre depuis 40 ans. C’est là qu’une délégation belge de solidarité est arrivée fin octobre 2015. Le désert Algérien était alors proie à de terribles inondations. 
    À l’initiative du Comité belge de soutien au peuple sahraoui ; cette mission a rassemblé des organisations francophones, néerlandophones et des représentants de la société civile belge. Cette semaine en compagnie des sahraouis en exil a permis de mieux comprendre pourquoi ils se trouvent dans ces camps de réfugiés, comment ils vivent et, après 40 ans d’attente, quelles sont leurs espoirs et aspirations pour le futur.
    Santiago Fischer 
    Commission Justice et Paix Belgique francophone 
    Envie de s’engager pour cette cause ? Contactez le Comité Sahraoui –ophelie.ingarao@westernsahara.org (+32 2 231 01 74) et visitezhttps://www.facebook.com/comitebelge.so/
    Lire l’analyse complète sur le site web de Justice et Paix
    [3] Témoignages recueillis lors de la mission belge de solidarité organisée en octobre 2015, à l’initiative du Comité de soutien au peuple sahraoui.
  • Les amis du Maroc au Canton de Genève

    Selon une lettre envoyée par Pierre Maudet le 2 mai 2014 à l’ambassadeur du Maroc en Suisse à l’époque, Omar Hilale, contenant les noms des membres de la délégation genevoise « qui se rendra en visite de travail au Royaume du Maroc du 19 au 22 juin 2014 », voici la liste des amis du Maroc révélée par un document confidentiel du MAE marocain mis en ligne par le hacker Chris Coleman24.
    Pierre Maudet, Conseiller d’Etat chargé du département de la sécurité et de l’économie, Rèpublique et Canton de Genève
    Eduard Gnesa, Ambassadeur extraordinaire chargé de la collaboration internationale en matière de migrations au Département fédéral des affaires étrangères ;
    Bernard Gut, Directeur Général de l’office cantonal de la population et des migrations au département de la sécurité et de l’économie, Rèpublique et Canton de Genève ;
    Laurent Forestier, Secrétaire Général adjoint au département de la sécurité et de l’économie, Rèpublique et Canton de Genève ;
    Redouane Saadi, Secrétaire général adjoint au département de la sécurité et de l’économie, Rèpublique et Canton de Genève
    Selon le Chargé d’Affaires Hassan Boukili, la délégation genevoise est, selon lui, « désireuse de donner une portée politique à cette visite ».
    Dans une des notes envoyées par Omar Hilale, celui-ci soulignait qu’il voulait compter sur Pierre Maudet pour saper la visite du président sahraoui Mohamed Abdelaziz au Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.
  • Juin 2014 : Le Maroc a distribué 5000 euros á une trentaine de diplomates africains

    Selon une note de la Direction des Affaires Africaines du MAE marocain, le Maroc a envoyé une mission du 4 au 10 juin à Addis Abeba composé par le Directeur Afrique – Inspecteur Général – Directeur des Nations Unies – Directeur Général de l’AMCI – Chef de Cabinet de madame la ministre déléguée dans l’objet est la « Mobilisation des Ambassadeurs Représentants des pays amis ».
    Selon la note, les objectifs de la mission sont :

    – Contrer toute décision contraire au processus onusien de recherche d’une solution politique au différend du Sahara.
    – Promouvoir et vulgariser la Résolution 2152 du 29 Avril 2014.
    – Empêcher la modification du format des Partenariats et l’atteinte au Format du Caire.
    – Continuer les contacts avec les délégations des pays qui reconnaissent encore l’entité fictive.
    – Maintenir la connivence avec les délégations amies.
    – Contacter les Représentants des autres pays extra-africains (France ; Espagne ; Etats-Unis ; Russie ; Chine, et plus si nécessaire). 

    – Effectuer quelques visites de courtoisies à des responsables d’institutions telles que la CEA et du Ministère des Affaires Etrangères Ethiopien. 

    Selon la même source, le « déroulement » de la visite sera de la manière suivante : 

    – Plusieurs visites.
    – Une ou deux réunions avec les Représentants Permanents.
    – Organisation de déjeuners : – avec le Groupe des Pays amis – avec certains leaders de ce groupe. 


    Les moyens déboursés pour la visite sont : 

    – Prise en charge intégrale des frais d’hôtellerie.
    – Enveloppe pour les frais généraux : location d’un ou deux véhicules, déjeuners…..
    – Enveloppes individuelles de 5 000 Euros pour les amis dont la liste est ci- jointe (30 pays). 

     Liste des pays

    Sénégal, Guinée, Côte d’Ivoire, Gabon, Burkina Faso, Benin, Togo, Comores, Djibouti, Niger, Mali, Erythrée, Gambie, Burundi, RDC, Congo, Cameroun, Guinée Bissau, Guinée Equatoriale (Pays hôte du Sommet), Tchad, Sao Tomé et Principe, Sierra Léone, Liberia, Somalie, Soudan, Madagascar, Malawi, Maurice, Seychelles, Mauritanie (Préside le Conseil de l’UA).

    Source : Chris Coleman24

  • El intolerable silencio de España ante las monarquías alauí y wahabista

    .Hace varios meses presencié en el Parlamento Europeo la siguiente declaración de la parlamentaria sueca Bodil Valero: “Suecia es marginada en el Parlamento Europeo por defender que no se venda armamento a Arabia Saudí y presionada por su posición a favor del derecho de autodeterminación del pueblo saharaui”.
    .Tras los atentados de París, la crisis más grave de refugiados desde la Segunda Guerra Mundial y el creciente debate sobre el Estado Islámico y su configuración, acertadamente se empieza a apuntar hacia los modelos de estado en que se inspira dicha organización terrorista, y que casualmente son su principal fuente de financiación; Marruecos es el país que más terroristas exporta y Arabia Saudí es el país de donde ha salido más dinero hacia el Estado Islámico.
    Ambas monarquías se basan en el principio de la justicia divina y en definir a quien no está de acuerdo con sus principios como apóstata señalándolo para su ejecución, como demuestra la reciente ejecución de 47 activistas condenados como “terroristas” el pasado 2 de enero, hecho denunciado por organizaciones internacionales defensoras de derechos humanos y medios de comunicación de todo el mundo.
    Esto no ha sido así en España, los medios afines al gobierno actual siguen ocupados en su campaña anti izquierdista y máxime cuando estamos en un proceso de negociación entre los principales partidos políticos tras las elecciones para configurar el nuevo gobierno, un gobierno que como es habitual su primera visita oficial será a Marruecos, la puerta principal del flujo migratorio de África hacia Europa y que la monarquía alauí utiliza como un elemento de chantaje para que España le sirva como esbirro y defensor de sus intereses económicos y territoriales en las instituciones europeas.
    Esta visita probablemente coincidirá con la visita de los Reyes de España programada para el próximo 16 de febrero a Arabia Saudí, el estado que ha cerrado sus fronteras a los refugiados sirios, que ejecuta a sus opositores en plazas públicas y que verdaderamente es el Estado más terrorista.
    Y qué tiene que ver España con Suecia, que se ha destacado tradicionalmente por su defensa de los Derechos Humanos y del derecho de autodeterminación de los pueblos, como demuestra el hecho de que haya sido el primero país europeo en reconocer al Estado de Palestina, y su proyecto de reconocimiento de la República Saharaui, cuya población lleva cuarenta años esperando que la comunidad internacional haga efectiva su propia legalidad internacional, que constata la responsabilidad de España como potencia administradora del territorio saharaui, definido como No Autónomo por Naciones Unidas.
    No puede uno evitar preguntarse si es que Suecia es un país adelantado a su tiempo por su defensa desinteresada de la Legalidad Internacional o es que España está muy atrasada a ese respecto, quizás lastrada por los intereses poco confesables que mantiene con monarquías feudales como son la marroquí y la saudí.
    “Es hora de que la última colonia de África sea descolonizada” decía Valero, y cabría añadir que es hora también de que España se implique en la solución de un conflicto que originó en la ex provincia 53, el Sáhara Occidental que abandonó sin cumplir con su deber de llevar a cabo un proceso de descolonización.
  • El Sáhara Occidental, una obligación para el nuevo gobierno que nadie cita

    Por Alfonso Lafarga
    El próximo gobierno de España, ya sea la gran coalición que reclaman el Partido Popular y Ciudadanos al PSOE -especial mente después del acuerdo en Cataluña entre Junts pel Sí y la CUP-, lo forme el PP o lo constituya una unión de la izquierda, debe afrontar la traición que supuso entregar la tierra de los saharauis a Marruecos y Mauritania, sin proceder a su descolonización como estableció la ONU.
    Son 40 años sin hacer frente a la responsabilidad que tiene con su excolonia, una parte de cuya población vive bajo dominio militar marroquí y la otra en los campamentos de refugiados de Tinduf (Argelia)..
    Esta “responsabilidad histórica, ética y jurídica con el pueblo saharaui” fue reclamada en el XIV Congreso del Frente Polisario, el movimiento de liberación saharaui, celebrado a mediados de diciembre en Tinduf. Consideran que España sigue “huyendo desde 1975 de su responsabilidad de organizar un referéndum de autodeterminación” y piden al nuevo gobierno que tome “una decisión valiente cancelando los vergonzosos Acuerdos Tripartitos de Madrid”, con los que se abandonó al pueblo saharaui.
    ¿Cuál será la postura que adopte respecto al Sáhara Occidental el próximo gobierno de España?
    Si gobierna el Partido Popular su posición sobre el conflicto saharaui es conocida: lo utilizó en la oposición para atacar al gobierno de Zapatero y una vez en el poder se convirtió en un escollo en las relaciones con Marruecos. Repite su declaración institucional de apoyar “una solución política, justa, duradera y mutuamente aceptable que prevea la libre determinación del pueblo del Sáhara Occidental”, pero no condena las violaciones de los Derechos Humanos cometidas por Marruecos en los territorios ocupados, ni dice nada cuando es expulsado algún observador español. La presencia de España en el Consejo de Seguridad no ha supuesto movimiento alguno en pro de un avance en la solución del conflicto.
    La posibilidad de un ejecutivo que aglutine a las fuerzas de izquierdas encabezado por el PSOE trae nuevas esperanzas a los saharauis. Así lo ve el ministro para Europa de la República Árabe Saharaui Democrática (RASD), Mohamed Sidati: “Con el nuevo el panorama político que se perfila en España, en particular con el avance de Podemos, necesariamente, las cosas evolucionarán en favor de un mayor apoyo y más decidido a la aplicación del derecho internacional en el Sáhara Occidental”.
    Si se llega a una coalición de izquierdas y son fieles a lo dicho hasta ahora, Podemos e Izquierda Unida deberían exigir al PSOE un mayor compromiso con la causa saharaui, de la que se apartó con Felipe González y se acercó más a Marruecos con José Luis Rodríguez Zapatero. Anteriormente, en la época de la Unión de Centro Democrático (UCD) de Adolfo Suarez, el Partido Socialista pidió la denuncia de los acuerdos tripartitos de Madrid y el reconocimiento del Frente Polisario pero cambió al alcanzar el Gobierno para mejorar las relaciones con Marruecos, como le reprochó el Partido Comunista de España (PCE), que reclamaba el reconocimiento de la RASD.
    Pablo Iglesias, secretario general de Podemos, fuerza política queasumió la causa saharaui y a la que el Frente Polisario mira ahora con esperanza, se comprometió en noviembre de 2014, en la 39 Conferencia Internacional de Solidaridad y Apoyo al Pueblo Saharaui y ante el Presidente de la RASD, Mohamed Abdelaziz, a hacer suyas las reivindicaciones del pueblo saharaui. “La población española es prosaharaui, mientras que nuestros gobernantes han demostrado ser pronegocio”, afirmó.
    Iglesias dijo entonces que “el derecho internacional y la ONU no se cansan de repetir que España sigue siendo responsable administrativa y políticamente del Sáhara, pero los gobiernos de nuestro país, por desgracia, no han hecho lo suficiente en los últimos años por revertir una situación heredada de la dictadura. El cambio democrático del que nosotros tanto hablamos pasa también porque el pueblo saharaui pueda reivindicar sus derechos y sus tierras que fueron injustamente arrebatadas”.
    Un año después, en noviembre de 2015, se celebró en Madrid la 40 Conferencia Internacional de Apoyo al Pueblo Saharaui, pero esta vez Pablo Iglesias no acudió y tampoco se entrevistó con Abdelaziz; sí lo hizo el líder de Izquierda Unida, Alberto Garzón.
    En el programa con el que Podemos se ha presentado a las elecciones del 20-D no aparece la denuncia de los acuerdos de Madrid -por los que se transfirió la administración del Sáhara Occidental, que no la soberanía, a Marruecos y Mauritania-, denuncia que había sido propuesta en las resoluciones presentadas a la Asamblea Constituyente de Podemos, en 2014. Tampoco hay referencia al reconocimiento de la RASD, lo que sí plantea Izquierda Unida. Alberto Garzón se ha declarado partidario de un gobierno de izquierdas “con el programa por delante”.
    Hasta la fecha la Republica Saharaui ha sido reconocida por más de ochenta países y recientemente Panamá ha restablecido relaciones diplomáticas con la RASD. El Partido Social Demócrata sueco, del primer ministro Stefan Löfven, ha expresado su apoyo a la lucha del pueblo saharaui y su Gobierno elabora un informe sobre el conflicto del Sáhara Occidental. En diciembre de 2012 el Parlamento sueco aprobó una moción con los votos de la entonces oposición de izquierdas pidiendo al Gobierno el reconocimiento de la RASD.
    Si la gran coalición PP-PSOE-Ciudadanos afronta el gobierno de España parece claro cuál sería se actuación sobre el conflicto saharaui, más de lo mismo para no molestar al “amigo” marroquí, pero ¿qué haría un una coalición de izquierdas?
    En diciembre de 2015 se han descubierto nuevas fosas comunes de saharauis asesinados, que se suman a las encontradas en 2013, ante lo que el Centro Robert F. Kennedy para la Justicia y los Derechos Humanos ha instado a Marruecos a que habrá una investigación. Mientras, en los territorios del Sáhara Occidental bajo ocupación marroquí y ciudades del sur de Marruecos con amplia población saharaui se han seguido produciendo violaciones de los Derechos Humanos, según la siguiente relación elaborada con datos de organizaciones de DDHH y medios de información saharauis, tanto oficiales como independientes.
    El Espía Digital, 10/01/2016
  • La tensión permanente con los vecinos, estrategia adoptada por Marruecos

    Molesto por unos vecinos especialmente arraigados a la legalidad internacional en la cuestión del Sahara Occidental, Marruecos ha adoptado la estrategia de la tensión permanente con el fin de imponer su control sobre un territorio que a ojos de la ONU, per jure, se encuentra todavía bajo la administración de Madrid.
    Esta tensión alimentada principalmente por la prensa creada por la DGED marroquí con ese fin, tiene como objetivo dar la impresión de que Marruecos corre el riesgo de entrar en guerra con sus vecinos para defender a sus reivindicaciones sobre el territorio del Sáhara Occidental.
    Los países a los que se dirige esta estrategia son Argelia, España y Mauritania. Los tres son concernientes por el conflicto que opone Rabat al Frente Polisario desde hace 40 años.
    Argelia, principal apoyo de los saharauis en este conflicto, está particularmente puesta en la mira por los ataques de Marruecos. Hasta el punto de que el rey en persona participa en esta ofensiva atacándola en todos sus discursos. La sangre fría que caracteriza a la respuesta de Argelia a las provocaciones de su vecino del Oeste molesta a éste de una manera inconmensurable. Si Marruecos grita constantemente « que viene el lobo » de la confrontación con Argelia, la reacción de Argel reconforta a la comunidad internacional y aleja todo temor a una escalada en la región.
    Aprovechando la visita de Abderrahman Youssoufi que llegaba a Argel para dar su pésame a la familia del difunto Ait Ahmed, los medios de prensa de los servicios secretos marroquíes pretendieron que el ex primer ministro de Marruecos había sido « maltratado » en el aeropuerto de Argel. Los tam-tam del Majzen tuvieron derecho a un categórico desmentido de fuentes oficiales argelinas que recordaron que el líder socialista marroquí fue recibido en Argelia con el respeto debido a su condición de hombre de Estado.
    Animados por la rabia de perder el control de los recursos naturales del Sáhara Occidental, los gobernantes de Rabat se atrevieron incluso a violar al consulado de Argelia en Casablanca el 1 de noviembre 2013, cuando un agente de la DGED subió al tejado del Consulado y arrancó la bandera argelina. Une agresión cuyas excusas nunca fueron presentadas por el Majzen.
    Con España, la tensión se sincroniza con las citas decisivas de la cuestión saharaui en el Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas. Esta tensión es creada por olas de asaltos a la frontera de Ceuta y Melilla o por la reivindicación por parte de Marruecos de los dos enclaves españoles norafricanos. Así, el 25 de diciembre de 2015, las autoridades marroquíes han permitido a cientos de inmigrantes africanos de intentar cruzar la valla erigida en la frontera entre Marruecos y el enclave español de Ceuta. Según la Cruz Roja, 185 de ellos lograron entrar en España.
    El tema de la migración es un arma utilizada por Rabat también para presionar a la Unión Europea, que hasta ahora se ha mostrado muy indulgente con los deseos de la monarquía jerifiana.
    Con Mauritania, la última provocación marroquí viene de la ciudad saharaui de La Guera. Según algunos medios de comunicación marroquíes, Nouakchott habría izado la bandera de Mauritania en esta comarca que está bajo control mauritano desde el Acuerdo de Paz firmado entre Nouakchott y el Frente Polisario en 1979. Una vez más, la polémica fue creada con la cuestión del Sahara Occidental como fondo y los temores de una confrontación entre los dos países. 
    Con el fin de hacer presión sobre las autoridades mauritanas, Rabat ha ofrecido su territorio para la implantación de algunas personalidades opuestas al presidente Mohamed Ould Abdelaziz.
  • Opération Ecouvillons : La monarchie marocaine a-t-elle conspiré contre l’Armée de Libération Marocaine ?

    La monarchie marocaine a aidé l’Espagne et la France dans l’opération Ecouvillon visant à en finir avec l’Armée de Libération Marocaine, selon un ouvrage apparu en 2009 sous le titre de “Ecouvillon? Discrète opération de maintien de l’ordre franco-espagnole”, dont l’auteur, Michel-Ivan Louit, est un ancien officier dans l’armée française affecté, à l’époque, dans le nord de la Mauritanie.
    Selon la présentation du livre, le poste de l’auteur lui donne un accès privilégié à la conception puis à l’exécution de l’opération « Ecouvillon », opération Franco-espagnole visant à neutraliser les activités de l’Armée de Libération Marocaine-Sud (ALM-Sud) (combattants marocains et sahraouis se battant pour éliminer toute présence coloniale dans la région) dans le Rio de Oro (partie du Sahara occidental) et de la Mauritanie. 
    « Sur le terrain diplomatique les autorités françaises arrivent à convaincre le Maroc – et notamment le prince héritier Moulay Hassan – du risque de transformation d’une ALM-Sud victorieuse en rivale potentielle aux Forces Armées Royales », dit-il. 
    Le 10 Février 1958, l’opération est lancée à Smara où le premier accrochage avec l’ALM-Sud se solde par le retrait de cette dernière, bousculée par les troupes franco-espagnoles. A Guelta Zemmour, le même scénario se produit : l’action coordonnée des alliés oblige les combattants de l’ALM-Sud à évacuer leurs positions. Idem au Rio de Oro à Aousserd et Bir Anzarane puis à Seguiet Hamra: Smara, Tafoudart et Sidi Ahmed Laroussi. 
    Début Mars 1958, Ecouvillon-Teide prend fin et l’ALM-Sud est démantelée. 
  • Zakaria Moumni : un boxeur face au roi du Maroc

    Par Julien Le Gros le 11 janvier 2016
    Dans « L’homme qui voulait parler au roi », publié aux éditions Calmann-Lévy en septembre 2015, le boxeur Zakaria Moumni raconte sa descente aux enfers face au pouvoir marocain, sous le règne du roi Mohamed VI. Un récit choc et sans tabou, écrit à quatre mains avec sa femme Taline.
    Tout commence comme un conte de fées, comme la beauté du sport le permet parfois. En 1999, Zakaria Moumni représente le Maroc aux championnats du monde de kickboxing de Malte. Pour ce jeune issu d’un quartier populaire de Rabat, seul africain et seul arabe à remporter cette victoire cette année-là, c’est une immense fierté de porter le drapeau de son pays. Mais le sportif déchante lorsqu’il demande l’application d’un décret royal qui lui donne droit- en principe- à un poste de conseiller sportif. De la corrompue Fédération marocaine de kickboxing jusqu’à l’antichambre du roi du Maroc, le jeune homme se heurte à une série d’obstacles… Jusqu’à son enlèvement en 2010 par les services secrets marocains. Des faits qu’il raconte sans fards avec sa femme Taline dans « L’homme qui voulait parler au roi ». Un véritable pavé dans la mare de la dynastie alaouite.
    L’envers du décor
    L’affaire Zakaria Moumni révèle une facette du Maroc très éloignée des clichés de cartes postales d’Agadir ou d’Essaouira. « Mon image du Maroc c’étaient les palmiers, les vacances à trois heures d’avion de Paris », explique Taline Moumni. Depuis la France, La jeune femme s’est brûlée les ailes en menant le combat pour faire libérer son mari des geôles marocaines. Mis à part certains médias qu’elle a pu mobiliser pour relayer sa cause, les associations de droits de l’Homme comme Human right watch, Amnesty International ou la Fédération internationale des droits de l’Homme ont vite abandonné le dossier. « A aucun moment je n’ai imaginé qu’il puisse encore y avoir en 2010, sous le règne de Mohamed VI, des pratiques de torture, des emprisonnements arbitraires, des procès montés de toute pièce », insiste t-elle. « Je suis tombée des nues !»
  • La nueva nomenclatura saharaui

    Nominaciones según un comunicado de la Presidencia saharaui :
    Abdelkader Taleb Omar, Primer Ministro
    Mohamed Lamin Buhali, Ministro de Construcción y urbanización de los territorios ocupados
    Bachir Mustafa Sayed, ministro de Estado consejero en Presidencia
    Mohamed Salem Salek, ministro de Asuntos Exteriores
    Hamma Salama, Ministro del Interior
    Abdalahe Lehbib, Ministro de Defensa
    Brahim Ahmes Mahmud, Secretario de estado para Documentación y Seguridad
    Emrabih El Mami, Ministro de Justicia y Asuntos Religiosos
    Mohamed El Wali Akeik, Ministro para los Asuntos de los Territorios Ocupados y la Diáspora
    Jadiya Hamdi, Ministra de Cultura
    Mohamed-Moulud Mohamed-Fadel, Ministro de Enseñanza
    Mohamed Lamin Deddi, Ministro de Sanidad
    Hammada Selma Daf, Ministro de Información
    Babia Chiaa, Ministro de Transportes
    Sidahmed Batal, Ministro de Equipamiento
    Bulahi Essid, Ministro de Cooperación
    Adda Brahim, Ministro de Desarrollo Económico
    Mahfouda Mohamed Rahal, Ministra de Protección Sociale y Promoción de la Mujer
    Mohamed Tleimidi, Ministro de Equipamiento
    Mohamed Tamek, Ministro de Formación, Personal y Función Pública
    Brahim Mojtar, Ministro de Aguas y Ambiente
    Ahmed Lehbib Abdi, Ministro de Juventud y Deportes
    Mansur Omar, Ministro encargado de América Latina
    Mohamed Sidati, Ministro encargado de Europa
    Hamdi Jalil Mayara, Ministro encargado de Africa
    Naama Yumani, Ministro Consejero en Presidencia
    Salek Bobih, Ministro Consejero para el Primer Ministro
    Daf Mohamed Fadel, Secretario General del Gobierno
    Sidahmed Tayeb, Secretario General del Gobierno
    Emhamed Jadadm responsable de la Comisión Nacional para el Referéndum, asuntos legales y recursos naturales
    Mohamed Lamin Ahmed, responsable de finanzas
    Buhubeini Yahia, presidente de la Media Luna Roja saharaui
    Hamma Mohamed Salen Cori, director de protocolo
    Abdeluadud Omar, presidente de la Comisión de Supervisión e Inspección
    Mohamed Yeslem Beissat, Wali del Aaiun
    Mariam Salek Hmada, Wali de Auserd
    Salem Lebsir, Wali de Smara
    Salek Baba, Wali de Dajla
    Fatma Balla, Wali de Bojador
    Sidi Wagag, Comandante Segunda Región Militar
    Mahfud Zein Kanafani, Comandante Quinta Región Militar
    Salem Lehbib Chadad, Comandante Séptima Región Militar
    Yahdid Kaid Saleh, Director de Transmisión
    Bachir Moulud Emhamed, director Escuela Militar Chahid El Wali
    Mohamed Salem Abdalahe Said, Agregado Militar en Embajada saharaui en Argelia
    Mahmud Abdi, director de Policía
    Hamdi Boiha, Secretario general del Ministerio de Asuntos Exteriores
    Bujari Ahmed, representante en Nueva York
    Bucharaya Beyun, embajador en Argelia
    Jira Bulahi, representante en España
    Malainin Sadik, embajador en Nigeria
    Ebbah Dih Chej, embajador en Angola
    Bachir Sghayer, embajador en Sudáfrica
    Salha Labd, embajador en Zimbabwe
    Malainin Chej Lekbir, embajador itinerante encargado de los paises árabes
    Ahmes Salek Kaid Salah, embajador en el Ministerio de Asuntos Exteriores
    Said Filali, embajador en el Ministerio de Asuntos Exteriores
    Deich Mohamed Saleh, embajador en el Ministerio de Asuntos Exteriores
    Moulud Said, representante en Estados Unidos
    Ubbi Bucharaya, representante en Francia
    Mohamed Salek Bulsan, secretario general del Ministerio de Información
    Azza Brahim Bobih, secretaria general para la Wilaya de Smara
    Tami Mohamed, director central encargado de misión en presidencia de Gobierno
    Chej Reihim, director central encargado de misión en presidencia de Gobierno
    Abba Elhaisan, presidente de la Comisión Nacional de DDHH
    Ahmes Aliyen, encargado de a diáspora del Sur
    Abdalahe Suilem, director de la oficina de coordinación con los TTOO (Canarias)
    Maaluma Larabas, vice-directora de la Comisión Política en Smara
    Malainin Ehmad Chiahu, director del centro Husein Tamek