Année : 2016

  • Eléments de Langage pour les démarches à entreprendre auprès des membres du Conseil de Sécurité

    Eléments de Langage pour les démarches à entreprendre auprès des membres du Conseil de Sécurité
    Le dernier Rapport du Secrétaire Général sur la question du Sahara en date du 10 avril 2014 se devait de dresser un constat objectif et impartial des développements intervenus au cours de l’année écoulée, et d’esquisser une ligne d’horizon claire sur la marche à suivre sur le plan du processus politique.
    Sur les principaux points abordés dans la dernière Résolution (2099) adoptée par le Conseil de Sécurité en avril 2013, quels ont été objectivement les progrès réalisés et les difficultés rencontrées :
    1. Le processus politique :
    • Constat de départ 
    La Résolution (2099) adoptée en avril 2013 stipule dans son paragraphe opérationnel 5, que le Conseil de Sécurité, « demande aux parties de continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin d’engager des négociations plus résolues et axées sur le fond ».
    • Qu’avons-nous entrepris à ce sujet ?
    Afin de créer une atmosphère propice au dialogue et à la reprise des négociations, l’Envoyé Personnel a souhaité privilégier une diplomatie de la navette et intensifier des contacts dans la région en veillant à préserver la confidentialité des discussions.
    Réaction du Maroc :Le Maroc a soutenu dès le départ cette approche de l’Envoyé Personnel et l’a reçu à trois reprises.
    Réaction du polisario et de l’Algérie :Frilosité et méfiance. Ils ont acquiescé du bout des lèvres à cette nouvelle approche et ne l’ont soutenus que tardivement.
    • L’Envoyé Personnel a souhaité, par la suite, interagir lors de ses déplacements dans la région avec des groupes d’experts restreints afin de déblayer le terrain pour des discussions plus substantielles à venir.
    Réaction du Maroc :Le Maroc a immédiatement constitué un groupe d’experts restreint qui a interagit à deux reprises avec l’Envoyé Personnel et son équipe. Ce groupe d’experts s’est livré à l’exercice souhaité par l’Envoyé Personnel de façon constructive et responsable.
    • L’Envoyé Personnel a loué la qualité de cette interaction auprès des pays membres du Groupe des Amis.
    Réaction de l’Algérie :Aucun groupe n’a été constitué. M. Ross a été reçu de façon protocolaire par les autorités algériennes qui ont réitéré de façon sommaire leur position sans enthousiasme ni bonne volonté particulière.
    Réaction du polisario :Monsieur Ross a interagit avec le groupe des négociateurs de Manhasset. L’Envoyé Personnel s’est plaint du manque de réactivité et d’engagement du polisario dans cet exercice.
    • L’Envoyé Personnel a soumis un questionnaire aux Parties sollicitant une réaction verbale à une série d’interrogations pour faciliter la reprise des négociations.
    Réaction du Maroc :Le Groupe d’experts marocains a élaboré sur chaque aspect du questionnaire une réponse substantielle. A chacune de ses visites, Monsieur Ross s’est réjouit avec emphase de la qualité de ses échanges avec la partie marocaine.
    Réaction du polisario :Inconnue.
    1. Les Droits de l’Homme
    Constat de départ :
    La Résolution (2099) dispose dans son préambule «  soulignant qu’il importe d’améliorer la situation des Droits de l’Homme au Sahara et dans les camps de Tindouf et encourageant les parties à collaborer avec la communauté internationale pour mettre au point et appliquer des mesures indépendantes et crédibles qui garantissent le plein respect des Droits de l’Homme ».
    Réaction du Maroc :le Maroc a fait de l’approfondissement de l’Etat de droit et des réformes en matière des Droits de l’Homme, un choix de société fondamental. Il le fait indépendamment de tout paramètre extérieur. Il n’en demeure pas moins que depuis avril 2013, les mesures suivantes ont été prises :
    • Une loi sur les Tribunaux Militaires a été adoptée par le Conseil de Gouvernement et le conseil des Ministres et sera soumis au Parlement lors de la session d’avril. Aux termes de cette loi, plus aucun civil ne sera jugé par un Tribunal Militaire.
    • Une invitation a été adressée à Madame Pillay, Haut Commissaire aux droits de l’Homme pour se rendre au Maroc. Cette visite interviendra en mai prochain.
    • Le Rapport du Conseil Economique, Social et Environnemental sur le nouveau modèle de développement dans les provinces du Sud commence à être opérationnalisé sur le terrain allant ainsi dans le sens des paramètres de bonne gouvernance contenus dans l’Initiative d’Autonomie.
    • Le rôle du CNDH a été renforcé. Le gouvernement s’est engagé à répondre à toutes les plaintes notamment celles émanant de ses deux commissions à Laayoune et à Dakhla dans un délai maximum de trois mois. Des points focaux vont être désignés dans les départements ministériels concernés pour interagir avec le CNDH.
    • La coopération avec les procédures spéciales du Conseil des droits de l’Homme se poursuit à un rythme soutenu.
    • Des délégations étrangères (ONGs, diplomates, parlementaires) visitent régulièrement le Sahara.
    Réaction du polisario :Situation dans les camps se détériore. Les opposants à la ligne du polisario sont systématiquement neutralisés voir éliminés (double assassinat). Les mouvements de protestations sont réprimés. Une pseudo Commission des droits de l’homme a été créée pour faire illusion.
    Réaction de l’Algérie :Pays fermé. Pas d’accès pour les ONGs (Human Right Watch), refus à des délégations étrangères d’accéder aux camps. Processus électoral actuel laborieux et contesté. Nombreuses incertitudes sur l’avenir du pays.
    1. Le recensement
    Constat de départ
    La Résolution (2099) du Conseil de Sécurité a « demandé à nouveau que soit envisagé l’enregistrement des refugiés dans les camps de Tindouf et encourageant le déploiement d’efforts à cet égard ».
    Position du Maroc : depuis 1975, le Maroc demande la réalisation d’un recensement des populations des camps. C’est à l’initiative du Maroc que cette référence figure depuis deux ans dans les résolutions du Conseil.
    Position Algérie et polisario : Ces deux parties lient une opération purement humanitaire (recensement) au processus politique proprement dit. C’est en réalité un véto opposé par l’Algérie au HCR pour la réalisation de ce recensement qui est pourtant une obligation statutaire pour le Haut Commissariat aux refugiés.
    Depuis 1975, l’Algérie soumet invariablement le chiffre de 165000 personnes. Il n’y a donc eu ni mort, ni naissance, ni départ dans les camps depuis 1975 ?
    Cette opacité est scandaleuse. Elle doit être dénoncée.
    L’Algérie a peur d’avoir à reconnaître que la population dans les camps est très inférieure à cela et que certains individus ne sont pas originaires du Sahara. Une telle réalité discréditerait le soutien de l’Algérie au polisario.
    Face à ce constat sur ce qui a été réellement accompli depuis avril 2013, comment peut-on expliquer la tonalité du dernier Rapport du Secrétaire Général ?
    • Le Rapport dilue et marginalise les efforts du Maroc qui sont concrets en les mettant en parallèle avec des mesures abstraites et fictives du polisario.
    • Le Rapport évoque une situation calme sur le terrain et relate les efforts entrepris par le Maroc en particulier sur les droits de l’homme mais se contredit à la suite en réaffirmant la nécessité d’un monitoring.
    • Le Maroc honore sa parole et assume ses responsabilités à travers ces mécanismes nationaux de protection des Droits de l’Homme et sa coopération avec les procédures spéciales.
    • Toute autre alternative visant à instaurer un monitoring des droits de l’Homme est inacceptable pour le Maroc. Elle serait suicidaire pour le processus politique.
    • Il est incompréhensible que la seule partie qui avance et progresse soit systématiquement sanctionnée dans les Rapports du secrétaire général.
    • Il n’y a pas d’équilibre possible à faire entre le Maroc qui progresse, a une vision du règlement du différent qui est jugé crédible et sérieuse par le Conseil, et les autres Parties qui ne proposent que le statu quo.
    • Les menaces dans la région exigent de trouver une solution gagnant/gagnant. L’Initiative d’Autonomie est l’unique formule possible.
    • Le Maroc a soutenu la démarche de Ross, mais ne peut avancer à l’échéance 2015 que dans la clarté face à l’objectif ultime de cet exercice.
    Il n’y aura pas de refonte du mandat de la Minurso sans la pleine adhésion du Maroc. Il faut rappeler que lors du communiqué conjoint publié en aout 2012 suite à une conversation téléphonique entre Sa Majesté et le Secrétaire Général, celui-ci s’était engagé à préserver les paramètres du mandat de la Minurso.
    Ce qui est attendu des membres du Conseil :
    Dans leurs déclarations le 17 avril prochain et dans la négociation de la Résolution :
    • Rendre justice aux efforts entrepris par le Maroc. Cela doit être clairement reflété dans les déclarations qui seront prononcées et dans le Projet de Résolution.
    • Mettre en exergue notre coopération et notre engagement à tous les niveaux (processus politique, droits de l’Homme).
    • Renforcer le langage sur le recensement. La Communauté Internationale devrait ressentir un sentiment de honte d’être maintenue volontairement depuis 1975 dans l’ignorance sur la réalité des camps. Il faut un appel plus ferme au pays hôte dans le texte de la Résolution.
    • Garder à l’esprit que le processus de négociation doit être préservé de la polémique et des appréciations idéologiques qui entachent le rapport du secrétariat. Ces appréciations mettent en danger le processus politique. Les membres du Conseil doivent prendre leurs responsabilités en préservant l’intégrité du processus politique.
    Source : note du MAE du 13 avril 2014

  • Rapport d’activités de l’Ambassade du Maroc aux USA au 1er trimestre 2014

    Rapport d’activités de l’Ambassade
    1ertrimestre 2014
    I-SUR LE PLAN POLITIQUE
    1) Visite de travail de Monsieur le Secrétaire Général
    L’Ambassadeur Secrétaire Général, M. Nasser Bourita, et moi-même avons eu, le 14 mars 2014, des entretiens avec M. Prem Kumar, « Senior Director » en charge de l’Afrique du Nord et le Moyen Orient au Conseil de Sécurité National (NSC) de la Maison Blanche, et au Département d’Etat avec Mme. Ann Patterson, « Assistant Secretary » pour l’Afrique du Nord et le Moyen Orient, ainsi qu’avec M. Dean Pittman, « Assistant Secretary » en charge des Organisations Internationales.
    Les discussions ont porté principalement sur la Question Nationale: Présentation de la position marocaine; au niveau politique, au niveau de l’interaction avec la MINURSO, ainsi qu’au niveau des développements en matière de Droits de l’Homme.
    Les réunions se sont tenues dans une atmosphère cordiale. La partie américaine a fait montre d’une grande compréhension et a fortement exprimé son admiration envers les récentes initiatives en matière de Droits de l’Homme.
    2) Actions au niveau du Congrès
    L’action de cette Ambassade au niveau du congrès a été marquée par l’organisation d’une visite au Maroc, du 28 décembre au 05 Janvier 2014  au profit d’une importante délégation parlementaire du Congressionnal Black Caucus (CBC) composée de 13 députés ainsi que quelque uns de leurs staffeurs.  Cette visite a été couronnée par l’audience Royale accordée par Sa Majesté le Roi, que Dieu L’Assiste, aux membres de cette délégation. 
    Aussi et dans le cadre du suivi de cette visite et pour capitaliser sur ses acquis et maintenir le contact avec les Congressmen qui ont en fait partie, j’ai eu des entretiens avec les Congressmen suivants:
    • Congresswoman Karen Bass (California), Vice-Présidente de Sous-comité en charge de l’Afrique au sein de la Commission des Affaires Etrangères de la Chambre des Représentants;
    • Congressman André Carson (Indiana), Membre des Commission des Services Armées et du Transport et Infrastructure;
    • Congressman Hank Johnson (Georgia), Membre des Commissions des Services Armées et des Affaires Judiciaires;
    • Congresswoman Eddie Bernice Johnson (Texas), membre des Commissions sur la Science et la Technologie et le Transport et les Infrstructures
    • Congresswoman Robin Kelly (Illinois), Membre de la commission de la Science, Espace et Technologie;
    • Congresswoman Friderica Wilson (Florida), Membre des Commissions de l’Enseignement et de l’Emploi et la Science, Espace et Technologie;
    • Congressman George Kenneth Butterfield (North Carolina), Membre de la Commission de l’Energie et du Commerce;
    Une réunion a été également organisée, au siège du Congrès entre Dr. Ahmed Abbadi, Secrétaire Général de la Rabita Mohammadia des Oulémas et le Congressman André Carson, un des deux députés musulmans que compte le Congrès américain.
    3)Visites aux différents Etats
    Suivi de la visite au Maroc du Congressional Black Caucus (CBC)
    Dans le cadre du suivi et des retombées positives de la visite au Maroc de 13 Congressmen du Congressional Black Caucus (CBC) et sur invitation des Congresswomen Frederica Wilson et Corrine Brown, j’ai effectué un déplacement à la ville d’Orlando (Etat de Floride) pour promouvoir le Maroc et tisser des relations avec des personnalités locales.
    L’objectif de ce déplacement a été d’assurer le suivi de la visite au Maroc de la délégation du Congressional Black Caucus (CBC) ayant pris part à la visite au Maroc du 28 décembre 2013 au 04 janvier 2014 et de sensibiliser ces deux Congresswomen sur la nécessité d’apporter un plus grand soutien aux causes du Maroc.
    J’ai eu à cette occasion, plusieurs entretiens avec des leaders locaux, Maires des districts respectifs des deux Congresswomen ainsi qu’avec des leaders religieux de l’Eglise Chrétienne.
    Visite à Wilmington le 13 janvier 2014
    J’ai été invité à prononcer une allocution en tant que hôte d’honneur du 177ème dîner annuel de la Chambre de Commerce de l’Etat du Delaware et ce, le lundi 13 janvier 2014 à Wilmington. Ce diner, qui constitue le plus grand rassemblement annuel des hommes d’affaires du Delaware, a connu cette année la participation de 850 personnalités dont le Gouverneur de l’Etat du Delaware, M. Jack Markell, les Sénateurs Chris Coons et Tom Carper.
    Par ailleurs, j’ai eu une réunion de travail avec le Gouverneur Markell, durant laquelle nous avons passé en revue le développement très positif des relations entre notre pays et l’Etat du Delaware, ainsi que la promotion de nos relations économiques, académiques et culturelles.
    Déplacement à l’Etat de Floride le 29 janvier
    Sur invitation de l’organisation American Jewish Committee (AJC) et dans le cadre des actions diplomatiques visant à renforcer la présence de notre pays dans les différents Etats US, je me suis rendu en Floride, le 29 janvier, pour participer à une série d’activités dont l’objectif est de promouvoir le Maroc et de tisser des relations avec des personnalités politiques et économiques de cet Etat.
    Durant ce déplacement, j’ai eu des rencontres avec des personnalités et responsables locaux.
    J’ai également animé deux tables rondes sur le thème: « le Maroc dans son environnement méditerranéen et son expérience en matière de réformes dans le cadre du printemps arabe ». J’ai également eu une séance de travail avec le Président et le Conseil d’Administration de la Chambre de Commerce de Miami.
    Visite à Chicago du 17 au 20 mars
    Pour renforcer la présence du Royaume dans cette région, j’ai présenté devant le « Chicago Council on Global Affairs » la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour les relations avec l’Afrique, à la lumière de la dernière tournée Royale dans plusieurs pays d’Afrique de l’ouest.
    J’ai été, par ailleurs, reçu par le Maire de la ville de Chicago, M. Rahm Emanuel, avec lequel j’ai évoqué les relations bilatérales entre le Maroc et les Etats-Unis « à la lumière du Communiqué conjoint publié à l’issue de la rencontre entre SM le Roi et le Président Barack Obama en novembre dernier » à la Maison Blache.
    Visite à Dallas du 24 au 26 mars 2014
    Je me suis rendu du 24 au 26 mars 2014 à Dallas, Texas. A cette occasion, j’ai tenu une séance de travail avec M. John Boettcher, Directeur Général pour les Alliances stratégiques et M. Robert Wirick, Directeur des questions de réglementations et de planning international au sein de la compagnie « American Airlines ». Les discussions ont porté sur les perspectives de partenariat entre ladite compagnie et la Royal Air Maroc, en préalable à l’établissement d’une ligne aérienne directe Casablanca – Dallas Fort Worth.
    Par ailleurs, je me suis réuni avec M. Sean Donohue, Président Directeur General de l’Aéroport international de Dallas/Fort Worth, concernant la coopération avec l’Aéroport de Casablanca et l’Office International des Aéroports (ONDA). Ces discussions font suite à la visite au Maroc, le 10 mars 2014 de M. Mark Thorpe, Vice-Président de l’Aéroport, lequel avait eu des entretiens avec M. Aziz Rabbah, Ministre de l’Equipement, du Transport et de la Logistique, M. Lahcen Haddad, Ministre du Tourisme et Mme Ilham Kazini, Directeur de Développement au sein de la RAM.
    En outre, j’ai eu un entretien avec le Maire de Dallas, M. Mike Rawlings avec qui j’ai discuté les possibilités de coopération avec notre pays.
    J’ai également rencontré M. Alex W. Smith, PDG de Pier 1 Imports, Inc un leader au niveau du mobilier et de la décoration d’intérieur à qui j’ai présenté les potentialités de l’industrie de l’ameublement et l’artisanat marocain ainsi que les possibilités d’importation et de sous-traitance au Maroc.
    Activités de la section « Congrès » de l’Ambassade :
    Dans le cadre de la poursuite de sa stratégie de rapprochement avec l’instance législative américaine, la section « Congrès » de cette Ambassade a entrepris, en collaboration avec nos consultants, une stratégie de communication basée notamment sur l’organisation de réunions avec les collaborateurs (staffeurs) des Congressmen et Sénateurs les plus influents ayant juridiction sur le dossier Maroc. 
    Cette opération a concerné, jusqu’à fin Mars 2014, une quarantaine de staffeurs. Elle s’inscrit dans le cadre des efforts visant à renforcer les liens professionnels avec les bureaux des membres du Congrès et informer les collaborateurs des députés quant au développement des relations bilatérales  notamment après la Visite Royale de Novembre dernier ainsi que les avancées enregistrées par notre pays dans plusieurs domaines.
    Cette Ambassade a pris part également, le 24 Mars, à une rencontre entre le Corps diplomatique Africain accrédité à Washington et quelques membres du Congrès Américain représenté par les dirigeants du Sous-Comité en charge de l’Afrique auprès de la Chambre des Représentants.
    Loi de Finance pour l’année 2014 /Budget des opérations Extérieures
    La Chambre des Représentants et le Sénat américains ont passé, respectivement les 15 et 16 janvier 2014, la loi de finances pour l’année 2014 y compris le budget des opérations extérieures et les programmes y afférents.
    Le langage concernant notre pays figure, pour la première fois, dans le corps de la loi et non pas seulement dans le rapport annexé. Ce langage stipule que les fonds alloués au Maroc peuvent être utilisés dans toute région ou territoire administré par le Maroc y compris le Sahara.
    4) Questions Africaines
    Activités à l’occasion de la Tournée Royale en Afrique Subsaharienne
    Pour accompagner le déroulement des visites effectuées par Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, au Mali, en Côte d’Ivoire, en Guinée et au Gabon, du 18 février au 7 mars 2014, cette Mission a contribué à l’effort de mise en valeur et d’information auprès des décideurs, des think tanks et des médias américains, notamment à travers :
    -Un entretien accordé à la radio Voice of America, le 24 février 2014,
    -Une table ronde sur le thème :  » Regional Solutions to Challenges in Africa », organisée au siège du ‘’National Press Club’’ de Washington, le 28 févier 2014, avec la participation d’un grand nombre d’Ambassadeurs et de diplomates africains. Outre des experts de think tanks et d’autres acteurs politiques et économiques, l’Administration américaine y était représentée par l’Ambassadeur Bisa Williams, Deputy Assistant Secretary pour les Affaires Africaines, et l’Ambassadeur Michael Battle, Senior Advisor, Coordinateur du ‘’US-Africa Leaders Summit’’.
    -Présentation à l’Université Georgetown, le 6 mars 2014, sur le Maroc, ses relations avec les Etats Unis et son engagement pour le développement, la stabilité et la sécurité de l’Afrique.
    Cette rencontre avec les professeurs et les étudiants de l’université a été organisée par le ‘‘Center for Contemporary Arab Studies’’ au sein de cette prestigieuse institution.
    US-Africa Leaders’ Summit(Washington, 5-6 Août 2014)
    Participation de l’Ambassade aux briefings organisés conjointement par la Maison Blanche et le Département d’Etat. Ces briefings visent à informer les Chefs de Mission africains sur les contours de ce sommet ainsi que sur les aspects logistiques, sécuritaires et protocolaires dudit Sommet.
    C’est dans ce cadre que j’ai reçu, le 5 Février 2014,l’Ambassadeur Michael Battle, Senior Advisor, Coodinateur du Bureau adhoc du Summet USA-Afrique, créé au sein du Bureau des Affaires Africaines, au Département d’Etat. Vu son expérience en tant qu’ancien Ambassadeur des Etats Unis auprès de l’UA de 2009 à 2013, et conscient de la position du Royaume vis-à-vis de l’Union Africaine, l’Ambassadeur Battle a précisé qu’il a tenu à me réserver l’une de ses premières visites aux Ambassades africaines à Washington, dans le cadre du dialogue sur le Sommet USA-Afrique.
    -Par ailleurs, et depuis l’annonce de ce Sommet, le Groupe des Ambassadeurs Africains à Washington a entamé les discussions, en interne, pour coordonner les positions des pays africains invités. Ainsi, il a créé un Comité Stratégique, formé des Doyens des cinq groupes régionaux d’Afrique et d’Ambassadeurs volontaires, dont l’Ambassadeur du Maroc. Ce Comité, qui dispose d’un Secrétariat formé de six pays et de la Représentation de l’UA et le Royaume est représenté, est notamment chargé de soumettre au Groupe Africain des propositions et un concept paper sur les attentes africaines de la participation au Sommet et de mener les démarches et contacts avec les différents responsables américains à ce sujet. Il a tenu deux réunions à ce jour.
    Préparation de la Conférence Ministérielle US-Afrique sur l’énergie(Addis Abeba, 3-4 Juin 2014) 
    J’ai participé le 7 mars 2014, au siège du Département américain de l’Energie, à une réunion d’information sur les préparatifs de la Conférence Ministérielle US-Afrique sur l’Energie, qui sera co-organisée par les Etats Unis et l’Ethiopie à Addis Abeba, les 3 et 4 Juin 2014. Cette rencontre, coprésidée par le Secrétaire américain à l’Energie, M. Ernest Moniz, et l’Ambassadeur d’Ethiopie, a rassemblé quelques 24 Chefs de Mission africains accrédités à Washington, en plus d’un cadre de la Représentation de l’UA, de différents responsables du Département d’Etat et du Département de l’Energie.
    5) Organisation des Etats d’Amérique (OEA)
    Outre la participation aux réunions du Conseil Permanent de l’OEA, cette Ambassade a pris part, également, aux travaux de différentes commissions, notamment celles traitant des Droits de l’Homme, lutte contre le terrorisme et sécurité.
    6) Droits de l’Homme
    Cette Ambassade travaille en collaboration avec les principaux responsables chargés de ce dossier au niveau du Département d’Etat, de la Maison Blanche, des ONGs, des Think Tanks ou du milieu académique pour promouvoir les efforts du Royaume en la matière.
    A cet égard, les actions du gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle Constitution, notamment, dans le domaine des Droits de l’Homme et de la promotion de la démocratie et de l’Etat de droit, sont régulièrement diffusées auprès des ONGs et Think Tanks américains.
    Visite à Washington de Monsieur le Ministre de la Communication (20 – 23 janvier)
    A lademande de M. le Ministre de la Communication et Porte-parole du Gouvernement, Mustapha El Khalfi, cette Ambassade lui a organisé des rencontres avec les responsables du Département d’Etat en charge des questions de la communication, le Centre International pour les Journalistes(ICFJ), la Commission Fédérale des Communications(FCC), Freedom House, le Cable-Satellite Public Affairs Network(C-SPAN) et l’Associated Press.
    Les entretiens de M. El Khalfi avec les responsables américains ont porté sur les moyens de promouvoir la coopération dans le domaine des médias ainsi que sur les avancées accomplies par le Royaume en matière des Droits de l’Homme, en général, et dans le domaine de la presse, en particulier. Ilfi a également mis en exergue les différentes réformes qui seront lancées dans le cadre de la nouvelle Constitution, notamment l’adoption d’un nouveau code de la presse, la loi sur l’accès à l’information et la loi sur l’audiovisuel.
    Coordination entre le Maroc et les Etats Unis au Conseil des Nations Unies pour les Droits de l’Homme.
    J’ai participé, le 10 février 2014,à un briefing au Département d’Etat, auquel ont été conviés les Ambassadeurs des pays africains membres du Conseil des Nations Unies pour les Droits de l’Homme, consacré à la présentation des priorités américaines pour la 25èmesession de ce Conseil à Genève.
    Par ailleurs, j’ai reçu le 14 février 2014, à sa demande, Mme Paula G. Schriefer, Deputy Assistant Secretary au Bureau des Organisations Internationales, du Département d’Etat, accompagnée de M. Philip A. Frayne, Directeur des Droits de l’Homme au même Bureau.
    L’objectif était de poursuivre la concertation entre nos deux pays sur les questions d’intérêt commun dans ce domaine et de renforcer davantage la coordination sur les différentes questions inscrites à l’agenda du Conseil des Droits de l’Homme.
    Réunions du Partenariat pour un avenir égalitaire : New York 13 et 14 mars
    Cette Mission a participé, le 4 mars, à plusieurs réunions organisées conjointement par le Bureau des Droits de l’Homme et du Genre au Conseil de Sécurité Nationale relevant de la Maison Blanche et le Département d’Etat, en vue de coordonner la participation de notre pays aux deux réunions de l’initiative« Partenariat pour un avenir égalitaire », qui ont eu lieu les 13 et 14 mars à New York en marge de la 58ème session de la Commission de la Condition de la Femme de l’ONU.
    Ces réunions ont examiné les possibilités de partenariat notamment: l’encouragement de la volonté politique, la promotion de la responsabilisation; l’encouragement d’échange des meilleures pratiques et le soutien aux engagements à travers l’assistance technique.
    Il y a lieu de rappeler que le Maroc est membre de cette initiative depuis avril 2013.
    Tables rondes et conférences
    Cette Ambassade a pris part, au cours du premier trimestre, à plusieurs tables rondes et conférences organisées par le « National Democratic Institute »,le « Centre Wilson »et « l’Institut Brookings »portant notamment sur des sujets liés à la promotion du statut de la femme arabe et à l’échange des expériences et des bonnes pratiques dans le domaine du leadership des femmes.
    Cette Ambassade a couvert également les activités organisées par les Think Thanks les plus influents à Washington. Dans ce cadre elle a pris part le 05 mars 2014 à la présentation, en avant-première, durapport intitulé « A New Atlantic Community: Generating Growth, Human Development and Security in Atlantic Hemisphere » élaboré par la fondation Johns Hopkins, en collaboration avec le Centre pour les Relations Transatlantiques « Center for Transatlantic Relations »  et l’Ecole des Etudes Internationales supérieures « School of Advanced International Stadies« .
    Ledit rapport est le fruit de plusieurs échanges entre différentes personnalités éminentes, appelant au développement du Bassin Atlantique à la lumière des changements globaux que connait le monde notamment « l’émergence de la Chine, du Japon et de la Corée du côté du Pacifique», et dans une perspective de soutenir la croissance économique, le développement humain et la sécurité dans l’hémisphère atlantique.
    Cette Ambassade a également répondu le 14 mars 2014 à l’invitation du Département d’Etat « Foreign Service Institute » pour participer à la célébration de la journée Internationale de la femme qui avait comme thème « l’Apport de la femme en Afrique Francophone ». Cette célébration a été l’ occasion pour faire connaitre davantage les importantes avancées de notre pays en matière des Droits de l’Homme et particulièrement ceux de la femme et pour mettre en évidence les grandes réformes entreprises par le Maroc dans le cadre de la dynamique générale qu’a connue le Maroc durant les dernières décennies en termes de droits et de développement.
    II- SUR LE PLAN ECONOMIQUE
    2èmeMorocco US Business Development Conference
    Cette Ambassade a activement pris part à la préparation de la 2ème Morocco US Business Development Conference (Rabat, les 10 et 11 mars 2014). La contribution de cette Mission a porté sur la promotion de la Conférence auprès des entreprises américaines, la gestion de l’enregistrement des participants américains, et la coordination avec les différents partenaires pour cet événement, en l’occurrence le Département d’Etat, la Chambre de Commerce des Etats Unis, la Chambre de Commerce Arabo-américaine et le Département du Commerce.
    Par ailleurs, plusieurs réunions B2B ont été organisées par cette Ambassade, en marge de la Conférence, à la demande des entreprises américaines notamment des secteurs automobiles, financiers, et pharmaceutiques.
    Seafood Expo North America (Boston, 16-18 mars 2014).
    Cette mission a aidé à coordonner la participation de notre pays, pour la troisième année consécutive, au salon international des produits de la mer « Seafood Expo North America » qui s’est tenu à Boston du 16 au 18 mars 2014. La participation des 13 entreprises marocaine était organisée, par Maroc Export en coordination avec la Fédération des industries de transformation et de valorisation des produits de la pêche (FENIP) et l’Office national des pêches (ONP).
    III-SUR LE PLAN CULTUREL
     
    Visite de travail à Washington du Dr. Ahmed Abaddi(01 – 06 février 2014).
    Le Dr. Ahmed Abaddi, Secrétaire Général de la Rabita Mohammadia des Oulémas du Maroc, a effectué, du 1 au 6 février 2014, une visite de travail à Washington lors de laquelle il a eu des entretiens avec de hauts responsables américains. Dr.Abaddi a pris également part, le 6 février, au « 62nd Annual National Breakfat Prayer ».
    L’examen des moyens à même de renforcer la coopération inter-universitaires, les échanges éducatifs et culturels ainsi que les possibilités existantes en vue de les élargir ont été au devant des discussions entre les deux parties.
    Les différentes rencontres qui se sont déroulées au Départements d’Etat, à l’université de Georgetown et au Sénat, ont permis d’échanger les points de vue sur l’importance de la mise en place de projets dans les domaines d’intérêt communs et l’organisation d’événements dans les deux pays.
    L’échange de l’expérience marocaine en matière de liberté religieuse, dans le contexte des relations, maroco-américaines, l’ouverture et la tolérance qui marquent le Maroc, ont été saluées par les responsables américains.
    Dr. Rachid Yazami, reçoit le prix 2014 de Draper de la « National Académie of Engineering ».
    Le Dr. Rachid Yazami, a été récompensé, à Washington, le 07 janvier 2014, par l’Académie Nationale de l’Engineering, pour ses travaux déterminants dans le développement des batteries lithium rechargeables. Sa Majesté le Roi Mohammed VI a bien voulu adresser une lettre de félicitations au lauréat marocain que je lui ai remise en cette occasion.
    Mise en œuvre du projet « J. Christopher Stevens Virtual Exchange Initiative »
    J’ai tenu, le 27 février 2014, un déjeuner de travail qui a essentiellement porté sur la mise en œuvre du projet « J. Christopher Stevens Virtual Exchange Initiative ». Ont pris part à cette réunion les responsables américains chargés de l’exécution de l’initiative en question ainsi que les représentants des ambassades des pays arabes concernés.
    Il y a lieu de souligner que le Maroc a été, depuis le lancement de cette initiative en septembre 2013, le premier partenaire de ce projet qui vise à permettre aux jeunes des Etats-Unis, de la région Afrique du Nord et Moyen Orient et du reste du monde de s’intégrer dans un monde de plus en plus globalisé, de parfaire leurs compétences, en adéquation avec les perspectives professionnelles. L’inauguration officielle du projet aura lieu en avril prochain.
    Organisation au Maroc de « USA-Maghreb Youth Debat »: Casablanca-Rabat: 29 mars-04 avril 2014.
    Cette Ambassade a apporté son soutien et sa collaboration à l’édition 2014 de l’« USA-Maghreb Debat »,  avec la participation de plus de 130 étudiants, âgés entre 18 et 24 ans, en provenance de l’ensemble des pays du Maghreb et 16 étudiants américains. Cet événement, qui bénéficie du soutien du Département d’Etat et la collaboration des Ambassades des Etats Unis dans les pays concernés, est mis en œuvre par l’organisation américaine « USA Youth Debate ».
    A cet égard, j’ai pris part, en février, à une réunion d’orientation destinée aux 16 étudiants américains participants à cet événement.
    Visite de travail à Boston du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Formation des Cadres (4 – 7 mars 2014).
    Cette Ambassade a coordonné la visite aux Etats Unis de M. Lahcen Daoudi, qui s’est rendu à Boston suite à une invitation qui lui a été adressée par le Président de l’Université de Bridgewater. Cette visite entre dans le cadre du renforcement de la coopération Maroco-américaine en matière de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et les échanges interuniversitaires avec ladite université relevant de l’Etat de Massachusetts.
    Un Mémorandum d’entente entre le Ministère marocain et l’Université américaine a été signé à cette occasion, portant sur la formation.
    Il est prévu qu’une délégation universitaire ainsi que des membres des autorités locales et des personnalités représentant le monde des affaires visiteront, en juin de cette année, le Maroc pour examiner avec le Ministère de l’Enseignement Supérieur et les universités marocaines, les voies pour élargir d’avantage les champs de coopération avec l’université de Bridgewater et sa localité.
    Coopération en matière des musées : visite de travail à Washington de M. Mehdi Qotbi, 24 mars 2014
    Le Président de la Fondation Nationale des Musées, M. Mehdi Qotbi a effectué, le 24 mars 2014, une visite de travail à Washington. Ayant pour objectif de mettre en place une plate forme de coopération avec les institutions américaines en matière de formation et de gestion des musées, le responsable marocain a tenu plusieurs réunion de travail avec de hauts responsables du Département d’Etat, de la Fondation de Smithsonian ainsi que ceux de la Galerie Nationale des Arts de la capitale américaine.
    Plusieurs initiatives ont été convenues visant la mise à niveau des musées marocains pour accomplir leur mission éducative et qui concernent les domaines de la formation du personnel, des compétences techniques ainsi que la conservation du patrimoine.
    V-SUR LE PLAN CONSULAIRE
    Prestations du Samedi :
    Dans le cadre du principe du rapprochement de l’Administration aux citoyens marocains résidant aux Etats Unis d’Amérique et afin de permettre au service consulaire de servir au mieux notre communauté, cette Ambassade continue à ouvrir ses portes le dernier samedi du moisà tous les citoyens dépendant de notre circonscription consulaire ou ceux du Consulat Général de New York.
    Cette initiative continue d’être hautement appréciée et sollicitée par les membres de notre communauté qui ne cessent d’exprimer le besoin pour la facilitation des prestations consulaires en dehors des jours de la semaine.
    Il y a lieu de signaler que toutes les prestations sont fournies à savoir : l’établissement de passeport, CNIE, Etat Civils, ainsi que d’autres prestations à caractères administratifs et social, soit une moyenne d’une cinquantaine de prestations consulaires chaque samedi.
    Campagnes de sensibilisations
    La section consulaire a réalisé également des campagnes de sensibilisations auprès de la communauté pour lui faire connaitre et expliquer ses droits et obligations vis-à-vis de la loi et ce, par la voie des présidents des associations ou par des visites dans les mosquées, les écoles d’enseignement de la langue arabe…
    Consulat mobile
    La section Consulaire de cette Ambassade en collaboration avec le Consulat Général à New York a effectué cette année, du 07 au 10 mars 2014, le premier Consulat Mobile à Houston Texas, où 180 personnes ont bénéficié d’un total de 248 prestations consulaires. Le prochain consulat mobile est annoncé pour les 25-26-27 avril à Los Angeles, Etat de la Californie.
    Volet social
    La section consulaire a procédé à :
    • la sensibilisation de notre communauté démunie de l’assurance maladie des avantages de « Obamacare » et les inciter à s’inscrire et en bénéficier via leur site web.
    • La célébration du 11 Janvier « Déposition de la déclaration de l’indépendance » à l’Académie Ibn Khaldoun en présence de Monsieur l’Ambassadeur, des présidents des associations et des membres de la communauté marocaine résidant à la région de Washington DC.
    • L’organisation d’un atelier de travail avec des experts marocains sur la déclaration de paiement des impôts annuels au profit de la communauté.
    • Faire connaitre les principes de base de la vie aux Etats Unis d’Amérique à toutes personnes nouvellement venues sur le sol américain soit à la section consulaire ou les faires participer à des ateliers de travail que certaines associations organisent périodiquement.
    • Connecter les familles marocaines démunies de toutes sources de revenus avec certaines associations marocaines et des membres de la communauté qui peuvent leurs offrir de l’aide.
    • Trois nouvelles associations ont été créées cette année une à l’Etat de la Caroline du Nord, la deuxième à l’Etat de la Virginie et la troisième à New York dont les copies de leurs règlements internes ont été parvenues au Département par VD.
    Statistiques des prestations consulaires fournies jusqu’au 31/03/2014
    Nature de la prestation
    Nombre de demandes
    Passeport Biométrique
    171
    Retrait Passeport Biométrique
    76
    Enregistrement des naissances
    51
    Décès
    3
    Procuration, Légalisation …
    802
    Prorogation passeport
    05
    Immatriculation
    156
    Divorce
    01
    Mariage (Ichhad)
    08
    CNIE établi
    187
    Laissez-Passer
    03
    Visa
    43
    Total des prestations
    1506

  • Propositions de démarches auprès des membres du Conseil de Sécurité avant la tenue du Briefing de M. Ross, le 17 Avril

    Propositions de démarches auprès des membres
    du Conseil de Sécurité avant la tenue du Briefing
    de M. Ross, le 17 Avril
    Objectif :Influer sur le contenu des déclarations que prononceront les membres du Conseil le 17 avril et aussi sur la négociation de la Résolution qui sera adoptée.
    Toutes ces démarches doivent être entreprises avant le 15 avril prochain.
    Propositions :
    • Royaume Uni : démarche déjà effectuée suite à la visite de Madame La Ministre Déléguée à Londres et celle du Ministre Britannique à Rabat.
    • Washington : démarche faite lors de la visite à Rabat de Monsieur Kerry.
    • Paris : je suggère deux options :
    • Madame La Ministre Déléguée s’il l’on souhaite limiter la démarche au Conseil de Sécurité et à la question nationale.
    • Le Secrétaire Général si l’on veut faire aussi le point sur les contentieux bilatéraux.
    • Madrid : pays non membre du Conseil mais membre du groupe des Amis qui prépare la Résolution.
    Je suggère démarche par Madame la Ministre.
    • Luxembourg : démarche par Madame La Ministre Déléguée.
    • Lituanie : un déplacement de Madame La Ministre a été fait il y’a quelques jours. Je suggère un appel téléphonique de Madame La Ministre à son homologue.
    • Chine : Membre Permanent du Conseil, démarche de Monsieur Le Secrétaire Général.
    • Russie : Membre Permanent du Conseil, démarche de Monsieur Le Secrétaire Général.
    Chine et Russie, traditionnellement et en raison de leurs positions invariables sur la question du Sahara, ne souhaitent pas être démarchées au niveau Ministériel à ce sujet.
    • Australie : démarche effectuée par le Chef du Cabinet.
    • Corée du Sud : démarche effectuée par le Chef de Cabinet.
    • Rwanda : ce pays reconnaît la rasd et envoie des signaux positifs à l’endroit du Maroc mais la situation n’est pas encore mûre pour un déplacement ministériel. Je suggère démarche effectuée par le Directeur des Affaires Africaines.
    • Nigeria : ce pays est acquis à l’Algérie. Sans espoir à ce stade de changement. Démarche effectuée par le Directeur des Affaires Africaine.
    • Tchad : démarche déjà faite.
    • Jordanie : Monsieur Le Ministre a déjà rencontré son homologue. Coup de téléphone de suivi.
    • Argentine et Chili : Deux options :
    • 1) Monsieur Youssef Amrani, Chargé de Mission au Cabinet Royal, et fin connaisseur de la région. Toutefois sa position actuelle (membre du Cabinet Royal) doit être prise en compte.
    Ou
    • 2) Monsieur Nabil Adghoughi, Directeur Général qui a été en poste à Brasilia et connaît bien la région.
    Ces propositions tiennent compte de la nécessaire cohérence géographique pour faciliter les déplacements.
    Un Argumentaire sera préparé à la fois au sujet du Rapport et de la Résolution.

    En raison du manque de temps, je suggère que les démarches commencent dès lundi prochain.

    Source : note confidentielle du MAE marocain
  • Lettre de menaces au SG de l’ONU (note confidentielle)

    Monsieur le Secrétaire Général,
    J’ai pris connaissance de Votre dernier Rapport au Conseil de Sécurité sur la question du Sahara Marocain (S/2014/258) du 10 avril 2014.
    Ce Rapport, malgré des avancées positives à l’initiative exclusivement du Royaume du Maroc, a suscité une déception réelle et une préoccupation profonde du peuple marocain et de ses forces vives.
    Son contenu biaisé, ses appréciations partiales et ses recommandations dangereuses en font un document contreproductif, voire inacceptable pour le Royaume du Maroc.
    Au lieu de favoriser un examen serein par le Conseil de Sécurité de ce différend régional, le rapport devient une source de polémique, un instrument pour encourager des agendas obscurs et faire avancer des arrière-pensées, aujourd’hui, largement dévoilées.
    En effet, et une fois de plus, le rapport ne met pas en exergue, en toute objectivité, l’engagement du Maroc à soutenir le processus politique conduit sous vos auspices, mais qui n’a pu voir le jour, il faut à nouveau le rappeler, que grâce à l’Initiative d’Autonomie, présentée par le Royaume en 2007.
    La volonté manifeste de Votre Secrétariat, dont nous sommes coutumiers, de diluer l’engagement du Maroc et de déresponsabiliser les autres Parties, dont le seul souci est de maintenir un statu quo intenable pour la région, laisse dubitatif.
    De même, en cherchant un équilibre là où objectivement il n’existe pas, en tentant d’imposer un parallélisme entre un Etat membre des Nations Unies et un mouvement séparatiste et enessayant de légitimer la situation juridique aberrante de non droit qui prévaut à Tindouf, la démarche du Secrétariat ne peut susciter qu’interrogations et incertitudes sur l’avenir de ce processus.
    Plus dangereuses encore sont les recommandations sournoises et les assertions provocatrices contenues dans le rapport. Outre leur incohérence avec les autres parties du document, elles confirment le parti-pris flagrant du Secrétariat et dévoilent les manœuvres en cours de gestation.
    Acet égard, Je voudrais vous réitérer avec la plus grande vigueur que le Royaume du Maroc ne saurait accepter une quelconque surveillance des droits de l’homme dans la région du Sahara, en dehors de ses institutions nationales, dont la crédibilité et l’engagement sont largement reconnus.
    Tout réexamen du mandat de la MINURSO ou révision des paramètres de la négociation ne sauraient se faire sans la concertation étroite et l’adhésion totaledu Royaume du Maroc, partie fondamentale à ce différend régional.
    Monsieur le Secrétaire Général,
    Le Royaume du Maroc a toujours soutenu les actions des Nations Unies en matière de maintien de la paix, de promotion du développement et de défense des valeurs universelles.
    Notre engagement à vos côtés et en soutien à vos efforts, récemment encore en République Centrafricaineet en Guinée-Bissau en témoignent.
    L’approche partiale et provocatrice que semble retenir chaque année le Secrétariat vis-à- vis du Maroc, malgré nos efforts, est de nature à compromettre cet engagement.
    Cette attitude hostilene saurait rester indéfiniment sans conséquence sur notre implication et notre soutien à diverses opérations où le Maroc a engagé la vie de ses femmes et de ses hommes au service des idéaux des Nations Unies.
    Ceci est, également, valable pour la coopération constructive du Royaume à l’égard des activités de la MINURSO, ainsi que pour le processus politique que conduit Votre Envoyé Personnel.

    En comptant sur Votre implication personnel pour corriger cette situation, Je vous prie de croire, Monsieur le Secrétaire Général, en l’assurance de ma parfaite considération.
    Source : note confidentielle du MAE maocain
  • L’ONU doute de la sincérité des engagements du Maroc sur les droits de l’homme (note confidentielle)

    Les autorités marocaines tentent de tromper la communauté internationale avec des fausses promesses et des prétendus engagements en vue d’améliorer le respect des droits de l’homme au Maroc et au Sahara Occidental.
    Mme Susana Malcorra, Cheffe de Cabinet du Secrétaire Général a bien déclaré à l’ambassadeur du Maroc auprès de l’ONU que le Secrétariat de l’ONU pense  « qu’il s’agit d’intentions à vérifier au contact de la réalité ».
    Pour rappel, Amnesty International avait précisé dans un rapport que le Maroc est un « éternel chantier » où il y a plein de projets jamais finis.
    Texte intégral de la note du MAE marocain sur cette affaire.


    The Permanent Mission of the Kingdom of Morocco
    to the Unites Nations – New York                                                           Date : 8 avril 2014
    A : Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères
    Objet : Question Nationale / Rencontre avec Mme Malcorra
    J’ai l’honneur de porter à votre connaissance l’essentiel de l’entretien que j’ai eu, ce matin, avec Mme Susana Malcorra, Cheffe de Cabinet du Secrétaire Général.
    Mme Malcorra m’a informé que le rapport sera reçu, aujourd’hui, au 38eme étage, que le message du Maroc est parvenu clairement à tous les responsables au sein du Secrétariat, qu’il y a reconnaissance des efforts faits par le Maroc en matière des droits de l’homme, qu’il y a « beaucoup de sympathie pour ce qui a été fait » et que ces efforts doivent être encouragés. Elle a ajouté qu’ils sont conscients des résistances éventuelles à de telles réformes et apprécient la volonté politique d’aller de l’avant.
    En meme temps, la Cheffe de Cabinet a indiqué qu’ « un courant au sein du Secrétariat continue d’estimer qu’il s’agit d’intentions à vérifier au contact de la réalité » (ce que M. Ross évoquait dans ses discussions avec nous).
    J’ai souligné, de nouveau, à mon interlocutrice que le Maroc n’accepte pas qu’on mette en doute la volonté politique qui anime les mesures prises et annoncées, qu’il s’agit bel et bien de décisions,dont la plupart a reçu un début d’application, et que le Maroc réagira comme il se doit, à toute initiative de minimiser la portée des décisions qu’il a prises souverainement et de bonne foi pour renforcer l’état de droit au Maroc.
    Haute Considération
    L’Ambassadeur Représentant Permanent
    Mohamed Loulichki
  • La vérité sur la position de la France sur le conflit du Sahara Occidental (note confidentielle)

    Fiche multilatérale
    de
    la France
    1. Question nationale 
    • La France n’a jamais reconnu la pseudo « rasd » ;
    • Paris renouvelle le soutien de la France au processus de négociations entre les parties, mené sous l’égide de l’envoyé personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara, M. Christopher Ross ;
    • La France a qualifié le plan d’autonomie proposé par le Maroc de « base sérieuse et crédible de négociations pour une résolution définitive du problème du Sahara »;
    • Paris a indiqué que le Maroc a fait des efforts considérables en s’ouvrant notamment sur les procédures des Nations Unies sur la question des droits de l’Homme.
    1. Questions multilatérales 
    1. Réforme du Conseil de sécurité
    • La France estime que le Conseil de sécurité doit mieux refléter la réalité du monde d’aujourd’hui, et soutient la demande d’élargissement formulée par l’Allemagne, le Japon, l’Inde et le Brésil. Elle est également favorable à une présence accrue de l’Afrique, y compris parmi les membres permanents ;
    • Paris est favorable à un élargissement du nombre de sièges permanents et non-permanents au Conseil de Sécurité ;
    • La France soutient l’accession à un siège de membre permanent de l’Allemagne, du Brésil, de l’Inde et du Japon ainsi qu’une représentation permanente de l’Afrique et défend le principe d’une représentation arabe ;
    • La France, en partenariat avec le Royaume-Uni, avait proposé lors du Sommet franco-britannique du 27 mars 2008 l’option d’une réforme intérimaire qui pourrait inclure une nouvelle catégorie de sièges, pourvus d’un mandat plus long que celui des membres actuellement élus. A l’issue de cette phase intérimaire, il pourrait être décidé de transformer ces nouveaux sièges en sièges permanents. Cette proposition de réforme intérimaire a été renouvelée lors du Sommet franco-britannique du 6 juillet 2009.
    • Paris se dit préoccupée que les grandes décisions puissent se prendre à l’extérieur de l’ONU si celle-ci demeure non réformée.
    1. Opérations de Maintien de la Paix (OMP) des Nations Unies
    • En avril 2014, la France participe aux 8 opérations de maintien de la paix des Nations unies suivantes: FINUL, MINUL, MINURSO, MINUSTAH, MONUSCO, ONUCI, ONUST et MINUSMA ;
    • La France est membre des organisations intergouvernementales suivantes engagées dans la conduite d’opérations de maintien de la paix : l’ONU (1945), l’OTAN (1949), l’Union européenne (1951) et l’OSCE (1975) ;
    • La présence française est particulièrement notable au sein de la FINUL (Liban) avec un personnel total de 857. Elle est également forte au sein de la MINUSTAH (27). Le reste des effectifs français est réparti essentiellement sous forme d’observateurs militaires et d’officiers d’état-major ;
    • Pour 2013-2015, la France est le 5ème contributeur au budget des opérations de maintien de la paix des Nations Unies avec une quote-part de 7.21% ;
    • A cette contribution directe, s’ajoute un engagement important de Paris au sein des forces de stabilisation autorisées par les Nations unies.
    1. Désarmement et non prolifération nucléaires
    • La France considère que le renforcement du régime de non prolifération est une priorité absolue, avec notamment le renforcement des garanties de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), la généralisation du Protocole Additionnel, l’entrée en vigueur du Traité d’Interdiction Complète des Essais nucléaires et l’ouverture de la négociation de la négociation d’un Traité  » cut-off  » ;
    • Paris estime que la plus grave des menaces qui pèse sur la stabilité du monde est la prolifération des armes nucléaires ;
    • La lutte contre la prolifération des armes de destruction massive et de leurs vecteurs est une des priorités de l’action de la France et passe par trois grands axes : une réponse résolue aux crises de prolifération, le renforcement du dispositif international de lutte contre la prolifération et des efforts concrets accrus de prévention et d’entrave de la prolifération ;
    • La France considère qu’il est indispensable de soutenir et renforcer le régime international de non-prolifération nucléaire et appuie les efforts de l’AIEA, qui continue de tenir une place centrale dans le régime international de non-prolifération nucléaire, pour faire en sorte que son système de garanties demeure pleinement efficace et crédible ;
    • Paris est engagée en faveur du renforcement du régime international de non-prolifération par l’assistance, en cas de besoin, à la non-prolifération, et en particulier par le soutien qu’elle apporte aux mécanismes multilatéraux pour le cycle du combustible nucléaire et aux zones exemptes d’armes nucléaires.
    1. Environnement/Changements climatiques
    • Lors de la 19e Conférence des parties à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques de Varsovie (COP19), la France a été officiellement nommée pays hôte de la 21e conférence climat en 2015 : Paris Climat 2015.
    • La France signale que la protection de l’environnement et les questions de développement économique et social sont reconnues par la communauté internationale comme les trois piliers fondamentaux du développement durable, un « développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs  » ;
    • La France estime qu’une des déceptions du sommet de Rio a été le fait de ne pas pouvoir aboutir à un accord pour la création d’une Organisation des Nations unies pour l’environnement ;
    • Concernant la mise en place d’une stratégie européenne d’adaptation, la France souligne qu’il est important que l’ensemble des effets indésirables du changement climatique soient pris en compte. Selon Paris, il faut éviter de se limiter à l’analyse des conséquences principales du changement climatique en poussant plus loin l’analyse et en développant une vision systémique ;
    • Au niveau global, afin de permettre cohérence et efficacité dans l’action, la France plaide pour la création d’une Organisation Mondiale de l’Environnement (OME) qui aurait à la fois vocation à suivre la mise en œuvre des engagements pris à Copenhague en 2009, et à servir de clef de voûte pour fédérer des dispositions aujourd’hui dispersées. Elle contribuerait ainsi également à renforcer le pilier environnemental du droit international.
    1. Questions régionales :
    1. Conflit israélo-palestinien
    • La France, au sein des organes compétents des Nations Unies, favorise un accord sur la création d’un Etat palestinien viable, moderne, indépendant et démocratique, vivant en paix aux côtés d’Israël dans des frontières sûres et reconnues ;
    • Paris affirme que le monde a trop attendu pour rétablir la paix au Moyen-Orient en donnant au peuple palestinien cet Etat qui lui est dû, au nom du droit et de la justice ;
    • La France a de même affirmé que le monde s’est attardé à garantir au peuple d’Israël le droit de vivre en sécurité, que les tragédies de l’Histoire lui ont rendu si nécessaire ;
    • Paris estime que la paix doit être faite par les Israéliens et les Palestiniens et personne d’autre ;
    • Selon la France, les éléments d’une solution sont connus : la Conférence de Madrid de 1991, le discours du Président Obama du 19 mai 2011, la feuille de route, l’initiative arabe de la paix et les paramètres agréés par l’Union européenne ;
    • Paris réaffirme son engagement à contribuer de toutes ses forces à restaurer les bases d’une négociation devant déboucher sur la coexistence de deux États qui est d’après elle la seule solution pour qu’il puisse y avoir une paix juste et durable dans la région.
    1. Syrie :
    • La France a accueilli avec prudence la proposition russe de mise sous contrôle international puis de destruction de l’arsenal chimique de la Syrie ;
    • Selon Paris, l’engagement du président syrien de mettre sous contrôle international et de détruire l’ensemble de son arsenal chimique doit se faire sur la base d’une « résolution contraignante » du Conseil de sécurité de l’ONU, avec un « calendrier court » et des « conséquences fermes » s’il ne respecte pas ses engagements. Aussi, les responsables du massacre de civils par des armes chimiques, le 21 août à Damas, « ne doivent pas rester impunis » et la Cour pénale internationale (CPI) doit être saisie ;
    • La France avait auparavant déclaré sa volonté d’agir militairement en Syrie au côté des Américains en affirmant qu’elle disposait «d’un faisceau d’indices qui vont dans le sens de la responsabilité» du régime Assad dans l’attaque chimique du 21 août. Elle estime qu’un «coup d’arrêt» doit être porté «à un régime qui commet l’irréparable sur sa population» ;
    • Selon Paris, l’initiative russe est un « revirement » de sa diplomatie sur le dossier syrien qu’elle a attribué à la « fermeté » des Occidentaux et à la volonté de Moscou de prendre du recul vis-à-vis de le Syrie ;
    • La France a reconnu le 23 novembre 2011, le Conseil national syrien comme « l’interlocuteur légitime », puis le 24 février 2012 comme représentant légal du peuple syrien ;
    • Paris demande que les Nations unies accordent au peuple syrien toute l’aide et tout le soutien qu’il sollicite, notamment que soient protégées les zones libérées, et que soit assurée une aide humanitaire aux réfugiés ;
    • La France estime que le double veto de la Russie et de la Chine au Conseil de sécurité a conforté le régime syrien dans sa logique de « tueur », mais déclare que ce double veto n’empêchera pas la communauté internationale de rester mobilisée dans la défense du peuple syrien ;
    • La France affirme que les efforts de la communauté internationale doivent converger pour appuyer l’initiative arabe.
    1. Programme nucléaire iranien
    • Depuis le début de la crise nucléaire iranienne, la France se prévaut d’une politique consistant à rechercher une solution diplomatique de long terme ;
    • Paris défend, avec ses partenaires, un objectif clair, le caractère inacceptable de l’accès de l’Iran à des capacités nucléaires militaires, et une méthode, la double approche qui allie ouverture au dialogue et fermeté face aux agissements iraniens, soutenue par l’adoption de sanctions de plus en plus fortes à l’encontre de Téhéran ;
    • La France estime que le développement clandestin par l’Iran d’un programme nucléaire en violation du Traité de Non-prolifération, constitue une crise de sécurité internationale majeure de nature à fragiliser gravement le régime de lutte contre la prolifération nucléaire ;
    • Paris a exprimé avec solennité aux dirigeants iraniens, qu’en misant sur la passivité de la communauté internationale pour poursuivre leur programme nucléaire militaire, ils commettraient une erreur tragique ;
    • Elle estime que l’Iran ignore depuis des années les exigences de la communauté internationale, et s’affranchit des contrôles de l’AIEA, et pas davantage des résolutions du Conseil de sécurité ;
    • La France se déclare prête à prendre de nouvelles sanctions, pour dire à ses dirigeants qu’il convient de reprendre la négociation avant qu’il ne soit trop tard.
    1. Sahel

    • L’intervention française au Mali a permis de réduire significativement le potentiel des djihadistes opérant au Sahel ;
    • L’opération Serval a toutefois révélé des carences, notamment capacitaires, et mis en avant la nécessité d’apporter un soutien durable à l’armée malienne qui ne pourra faire face, même appuyée par une force onusienne, à une possible reconstitution des groupes djihadistes ;
    • Paris qualifie la situation créée par l’occupation d’un territoire au Nord-Mali par des groupes terroristes d »’insupportable, inadmissible, inacceptable, pas seulement pour le Mali mais pour tous les pays de la région et, au-delà de la région » ;
    • La France annonce son soutien à toutes les initiatives permettant que les Africains eux-mêmes règlent cette question dans le cadre de la légalité internationale avec un mandat clair du Conseil de sécurité ;
    • La France déclare qu’il est obligatoire que le Mali préserve l’intégrité de son territoire et que le terrorisme soit écarté de cette zone du Sahel.
    Source : note confidentielle du MAE marocain
  • Sommet UE-UA – Manœuvres marocaines pour empêcher la participation de la RASD

    Note envoyée par Tagme au MAE marocain dévoilant les manœuvres marocaines pour empêcher la RASD de participer au Sommet UE-UA grace à la complicité de Nicholas Westcott, Directeur général Afrique du Service européen pour l’Action extérieure de Madame Ashton.
    Fwd: Sommet UE/Afrique
    Tagma [
    Date d’envoi : jeudi 3 avril 2014 19:11
    À :
    Lotfi Bouchaara; bourita; Mohammed sitri
    >
    >
    >> Objet: Sommet UE/Afrique
    >>
    >> Honneur porter a votre attention que notre pays a une fois de plus réussi a mettre en échec les manœuvres de l’Union Africaine et des adversaires au premier rang desquels l’Afrique du Sud en parvenant a empêcher que le Sommet UE/Afrique ne devienne un Sommet UE/UA . Nos adversaires ont pu lors du processus préparatoire a Addis Abeba imposer leurs vues. Ils ont même adopte une résolution au sein du Corep exigeant de l’UE d’inviter tous les pays membres de l’UA sans distinction
    sinon ils annulent le Sommet . L’UE a résisté grâce a différentes démarches entreprises auprès du DG Afrique Wescott.

    Il a fallu une grosse bataille ici a Bruxelles pour tout redresser. Ce qui a été fait largement . Ceci se reflète dans la Déclaration finale ainsi que dans la feuille de route .

    >> Notre délégation a pu ainsi faire procéder a la réaffirmation du Format du Caire comme base fondamental de ce partenariat( pays africains reconnus par les nations unies) . Le partenariat est aujourd’hui définitivement UE/Afrique (pays de l’UA moins l’entité fictive plus le Maroc)
    >> Notre délégation a également réussi a introduire l’approche sous régionale dans le partenariat

    La déclaration sur la migration et la mobilité reprend aussi des axes de la doctrine marocaine concernant la migration.

    >> On peut avancer que le Sommet de Bruxelles marque un tournant en mettant définitivement ce Partenariat a l’abri de toute tentative d’introduction en son sein de la prétendue entité .
    > Il faudra tout de même une remise en ordre a Addis et ailleurs pour se prémunir contre les manœuvres adverses qui sont devenues régulières et déterminées . Bruxelles a été une victoire pour le Maroc et un cinglant échec pour Zuma .

    >> Haute considération . Tagma
  • « Le Royaume Uni est très actif sur la question de la surveillance des droits de l’Homme au Sahara et sur la question de l’accès de la MINURSO aux interlocuteurs » (note confidentielle)

    La position du Royaume Uni sur le conflit du Sahara Occidental est qualifíée comme « très actif sur la question de la surveillance des droits de l’Homme au Sahara et sur la question de l’accès de la MINURSO aux interlocuteurs ».

    Texte intégral de la note distribuée par la Direction des Nations Unies et des Organisations Internationales, Division des Nations Unies, du Ministère des Affaires Etrangères du Maroc.

    Fiche multilatérale
    sur
    le Royaume Uni
    1. Question nationale 
    • Le Royaume Uni ne reconnaît pas la pseudo rasd, et se dit en faveur d’une solution politique mutuellement acceptable qui respecte l’autodétermination du « peuple sahraoui ».
    • Londres soutient les dernières propositions de M. Ross s’agissant de la diplomatie de navette.
    • Le Royaume Uni est très actif sur la question de la surveillance des droits de l’Homme au Sahara et sur la question de l’accès de la MINURSO aux interlocuteurs.
    • Le Royaume-Uni se félicite des efforts du Maroc sur la promotion et la protection des Droits de l’Homme.
    1. Questions multilatérales 
    1. Réforme du Conseil de sécurité
    • Londres estime que le Conseil de sécurité doit être réformé pour refléter les nouvelles données mondiales.
    • Le Royaume-Uni est favorable à l’attribution d’un siège permanent au Brésil, l’Inde, l’Allemagne et au Japon ainsi qu’à une représentation africaine.
    1. Opérations de Maintien de la Paix (OMP)
    • Pour la période 2013-2015, le Royaume-Uni est le 3ième contributeur au budget des opérations de maintien de la paix des Nations Unies derrière les Etats Unis d’Amérique et le Japon avec 6.68 %.
    • Le Royaume-Uni se classe actuellement au 44ème rang des pays contributeurs en troupes aux missions de maintien de la paix des Nations Unies, avec 282 soldats répartis entre la FISNUA (Soudan), la MINUSS(Soudan du Sud), la MONUSCO(RDC) et l’UNFICYP(Chypre).
    • Le Royaume-Uni insiste sur le rôle de la diplomatie préventive dans la résolution des conflits.
    1. Désarmement et non-prolifération
    • Le Royaume-Uni déclare qu’il est improbable de renoncer de manière unilatérale à l’arme atomique ;
    • Le Royaume-Uni a proposé un Pacte mondial sur l’arme atomique, à la 64ème session de l’Assemblée générale de l’ONU, et ce pour faire face à la prolifération nucléaire.
    • Le Royaume-Uni, fervent défenseur de l’adoption d’un traité sur le commerce des armes, soutient l’établissement de normes internationales pour l’importation et l’exportation et le transfert des armes ;
    • Le Royaume-Uni estime que la non-prolifération et le désarmement ne sont pas contradictoires mais complémentaires et qu’il est primordial de s’assurer de la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité.
    • Le Royaume-Uni considère que tous les Etats doivent adhérer au régime de l’AIEA.
    1. Développement
    • Le Royaume-Uni se prononce contre les mesures protectionnistes et encourage la mise en place de nouvelles stratégies prenant en compte l’interdépendance des économies et permettant un meilleur accès au marché mondial ainsi que la promotion du développement des économies les moins développées.
    1. Environnement/Changements climatiques
    • Le Royaume-Uni a proposé une nouvelle approche de financement de l’action contre le changement climatique qui devrait fournir à partir de sources publiques et privées près de 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020.
    1. Questions régionales
    1. Moyen Orient
    • Le Royaume-Uni soutient les efforts des Etats-Unis dans la relance du processus de paix entre Israël et l’Autorité palestinienne.
    • Le Royaume-Uni estime que la responsabilité d’une paix juste et durable n’incombe pas seulement aux israéliens et aux palestiniens, mais aussi à tous les Etats de la région.
    • Londres a déclaré que la paix ne sera obtenue que par le biais de compromis dans le cadre de négociations.
    • Le Royaume Uni soutient le droit des Palestiniens à la création de leur propre Etat et le droit d’Israël à la sécurité.
    1. Printemps Arabe
    • Le Royaume-Uni estime que la stabilité du monde arabe a un impact sur la sécurité internationale.
    • Le Royaume-Uni estime que les peuples arabes ont des aspirations claires notamment : They want transparency and accountability of government.la transparence et la responsabilisation du gouvernement,An end to corruption. la fin de la corruption, la chance d’obtenir un emploi et d’avoir une participation dans la façon dont leur pays est dirigé.
    • Londres estime qu’il faut toujours agir avec soin quand il s’agit des affaires intérieures d’un Etat souverain, mais il ne faut pas permettre que cela soit une excuse pour l’indifférence face à un régime.
    1. Libye
    • Londres estime que la Libye après la chute de Kadhafi est un contre exemple pour ceux qui disent qu’il y a eu trop peu de progrès avec le déclenchement du printemps arabe.
    • Le Royaume-Uni souligne la responsabilité de l’Afrique dans l’accompagnement de la nouvelle Libye.
    1. Syrie
    • Le Royaume-Uni a « salué » l’accord entre les Etats-Unis et la Russie sur les armes chimiques en Syrie et veut une résolution «forte et contraignante» à l’ONU pour mettre en forme l’accord américano-russe sur le désarmement chimique de la Syrie.
    • Le Royaume-Uni est en faveur d’une action du Conseil de Sécurité et estime que le respect de la souveraineté nationale ne doit pas être une excuse pour ne pas agir.
    • Londres estime que la fréquence croissante du conflit interne ne diminue en rien la responsabilité de protéger la population civile.
    • Londres estime qu’Al Assad est un dictateur qui réprime son peuple, dirigeant par un contrôle non pas du consentement, mais du pillage des richesses nationales, tout en privant les gens de leurs droits et libertés fondamentaux.
    • Londres estime que la dictature actuelle en Syrie finançait le terrorisme à l’étranger et rendait la région plus dangereuse notamment par la colère contre leurs voisins, Israël et l’Occident.
    • Le Royaume Uni estime que le printemps arabe a déclenché en Syrie un tourbillon de violence et de haine sectaire qui possède le potentiel de détruire toute la région.
    • Londres estime que la Syrie présente aujourd’hui de sérieux défis, et que le seul moyen de sortir du cauchemar de la Syrie est d’avancer vers la transition politique et de ne pas abandonner la cause de la liberté.
    • Le Royaume Uni estime que l’avenir de la Syrie se fera sans Assad, et sera fondé sur le consentement mutuel comme clairement adopté à Genève en Juin.
    1. Iran (programme nucléaire)
      • Londres estime que le programme nucléaire iranien n’a aucune application civile crédible.
      • Le Royaume-Uni appelle l’Iran, à travers le groupe (5+1) sur l’Iran (Royaume-Uni, Etats-Unis, Chine, France, Allemagne et Russie), à coopérer avec le Conseil de sécurité de l’ONU et l’AIEA.
      • S’agissant du programme de missiles balistiques iranien, le Royaume-Uni a déclaré continuer malgré tout de privilégier le dialogue et la recherche d’une solution négociée avec l’Iran et que l’application de sanctions ciblées ne visait qu’à contraindre celui-ci à reprendre les pourparlers entamés le 1er octobre 2009.
      • Londres déclare que l’Iran continuera à être exposé à toute la force de sanctions et d’examens de l’ONU jusqu’à ce que le pays renonce à ses ambitions nucléaires.
      • Londres et Téhéran ont annoncé le lundi 11 novembre 2013 la relance de leurs relations diplomatiques suspendues par Londres depuis l’attaque en 2011 de l’ambassade du Royaume-Uni à Téhéran, à travers l’échange de chargés d’affaires « non-résidents ».
    1. Afghanistan
    • Selon Londres, il est nécessaire de maintenir la vigilance en Afghanistan, afin d’éviter que le pays ne serve de nouveau de base arrière à Al-Qaida.
    • Le Royaume-Uni a déclaré son plein engagement pour la paix et la reconstruction de l’Afghanistan à travers l’entérinement par la loi britannique de l’allocation de 0.7% du PIB national à l’assistance internationale pour le développement du pays.
    1. Les Iles Falkland (Malouines)

    • Londres considère que la souveraineté britannique sur les Malouines n’est pas négociable tant que la population des îles n’en a pas fait la demande expresse.
    • Aucun changement concernant le statut de ces îles ne peut se faire sans le consentement de ladite population (d’origine britannique et acquise à la position britannique).
    • C’est un territoire autonome ayant un partenariat formel avec le Royaume-Uni.


  • "La Slovénie reste attachée au principe d’autodétermination des peuples" (note confidentielle)

    Maroc- Slovénie
    Talking Points
    Relations politiques
    • Exprimer la volonté de dynamiser la coopération entre les deux pays notamment à travers un échange de visites plus régulier entre hauts responsables et l’instauration d’un mécanisme de dialogue continu ;
    • Inviter dans ce cadre  M. ERJAVEC à effectuer une visite de travail au Maroc (le ministre slovène a exprimé ce souhait lors de sa rencontre avec Mme la Ministre Déléguée à l’occasion de sa visite en Slovénie le 10 mars 2014)
    • Exprimer la volonté du Maroc à consolider la coopération et les consultations entre les deux pays au niveau des foras et organismes internationaux, notamment l’UpM, l’OSCE, l’UE et les Nations Unies, notamment en ce qui concerne la question des Droits de l’Homme;
    • Remercier la Slovénie pour son soutien à la candidature du Maroc au Conseil des Droits de l’Homme pour la période 2014-2016.
    • Proposer d’intensifier les relations bilatérales au niveau de la Coopération parlementaire.
    La question nationale
    • Remercier la Slovénie pour son attitude positive vis-à-vis de la question nationale. La Slovénie soutient les efforts des Nations Unies en vue d’aboutir à une solution politique juste, durable et acceptable pour toutes les parties. A noter, par ailleurs, que la Slovénie, du fait de son passé récent, reste attachée au principe d’autodétermination des peuples.
    Relations commerciales et économiques
    • Souligner la faiblesse des échanges (240 millions de DHs en 2012 dont 220 d’importations marocaines) et le potentiel de coopération dans la domaine commercial entre la Slovénie et le Maroc qui existe et qui doit être exploité.
    • Envisager une coopération entre les ports de Koper en Slovénie et celui de Tanger Med.
    • Par ailleurs, certains secteurs pourraient faire l’objet d’une plus grande concertation entre nos deux pays. Il s’agit de l’aérospatial (le Maroc dispose d’une industrie de pièces pour les engins aéronautiques et la Slovénie dispose de plusieurs programmes de recherche et de développement aérospatial), de l’automobile (la grande partie des exportations slovènes au Maroc est le fruit de l’industrie automobile) et des énergies renouvelables (notamment la technologie du photovoltaïque);
    • Il est également opportun de développer la coopération entre le Maroc et la Slovénie dans le domaine du tourisme, d’une part à travers le renforcement du cadre juridique et l’échange d’expériences et d’expertises et d’autre part par le biais d’actions de promotion dans le cadre de foras et de l’identification de niches (noter que certaines agences de voyage slovènes proposent déjà des séjours à Agadir) ;
    • La Slovénie est le pays le plus riche de la région des Balkans. Proposer une cellule de réflexion, de part et d’autre, afin d’encourager le développement de des investissements. Encourager la coopération entre l’AMDI et son homologue slovène la JAPTI (à noter que de premières discussions ont eu lieu dans ce sens).
    • Envisager l’élaboration d’un accord portant sur la protection réciproque des investissements ;
    • Inviter la partie slovène à procéder à terme à la signature de la convention tendant à éviter la double imposition et à prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôt sur le revenu. Faire état des lieux des projets en cours de négociation.
    Culturel
    • Encourager la mise en œuvre de l’Accord de Coopération dans les domaines de la culture, des Sciences et du Sport, signée en juin 2004 et la finalisation du Projet d’Accord de Coopération Scientifique et Technologique.
    • Dans le cadre de sa politique étrangère, la Slovénie accorde beaucoup d’importance à certaines thématiques, telle que la protection et la promotion des Droits de l’Homme. Dans ce sens, mettre en exergue les dernières avancées significatives ainsi que les attentes en matière de réformes des Droits de l’Homme au Maroc et proposer un mécanisme de dialogue régulier en la matière;
    Quelques thèmes internationaux
    Syrie
    La Slovénie a insisté sur l’échec de la Communauté Internationale à régler le plus rapidement la crise humanitaire, et ce en dehors d’une intervention armée, en Syrie. M. PAHOR a aussi appelé le Conseil de sécurité à renvoyer la situation en Syrie à la Cour Pénale Internationale (CPI) ;
    Palestine
    La Slovénie avait voté pour l’adhésion de la Palestine à l’UNESCO et soutient le droit des Palestiniens à former un Etat indépendant, dans le cadre des frontières de 1967. La Slovénie appelle les pays à reconnaître l’Etat palestinien.
    Afrique
    La Slovénie est intéressée par les différentes initiatives, notamment économiques, en direction du continent africain. La Slovénie organise régulièrement des foras en ce qui concerne les questions africaines, le dernier en date est celui tenu en mai 2013 sous le thème de « The Europe for Africa & Africa for World », auquel Monsieur le Ministre était invité d’honneur ;
    Balkans
    La Slovénie est particulièrement attachée au développement de la région des Balkans, et au rapprochement des pays de la région à l’UE. Le gouvernement slovène soutient la perspective européenne de ces pays, à la fois dans le cadre de l’UE, du Pacte de stabilité pour l’Europe du Sud-est et de l’Initiative Centre-Européenne (CEI). En outre, la Slovénie œuvre pour accroître sa force politique et économique dans la région des Balkans. 
    Le Maroc soutient les actions précises en matière de renforcement des relations au sein des Balkans en vue de la stabilité de la région. Par ailleurs, le Maroc estime que la représentativité des Balkans au Conseil de Sécurité de l’ONU doit se faire plus régulièrement.
    Proposer de considérer une possible coopération triangulaire entre la BERD, le Maroc et la Slovénie sur des projets d’ordre communs en Afrique.
    Kosovo
    Rappeler que le Maroc participe à l’opération de maintien de la paix de la KFOR de l’OTAN au Kosovo et que le Maroc ne reconnaît pas le Kosovo en raison de la question nationale. On notera que certaines réunions informelles ont eu lieu avec des fonctionnaires au sein des organisations internationales telles que l’ONU,
    Bosnie-Herzégovine
    Notez que le Maroc appuie la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de la Bosnie-Herzégovine;
    Le Maroc soutient la position du Haut Représentant et le Haut représentant international de l’Union européenne pour la stabilisation de la Bosnie-Herzégovine;
    • Le Maroc appelle à encourager toutes les parties à accélérer les réformes constitutionnelles et institutionnelles et le rythme de l’intégration de la Bosnie-Herzégovine aux organisations euro-atlantiste dans l’intérêt de la stabilité et de la prospérité de la sous-région ;
    Union Européenne
    La Slovénie est un membre proactif de l’Union Européenne et pourrait apporter son appui au Maroc au sein des instances de l’UE pour le renforcement et la consolidation du partenariat entre le Maroc et l’UE;
    Mettre l’accent sur l’importance du rôle que pourrait jouer la Slovénie pour promouvoir les positions, projets et actions du Maroc auprès des institutions européennes ;
    UpM
    Souligner la volonté du Maroc d’approfondir la coopération dans le cadre de l’UpM ;
    Plaider en la faveur d’une mise en place d’initiatives conjointesdans le cadre de l’UpM, comme l’établissement d’une coopération entre les universités euro méditerranéennes de Fès et celle de Piran-Portorož ;
    Monsieur Karl Viktor ERJAVEC
    Vice-premier Ministre et Ministre des Affaires Etrangères
                                             
    Général
    • Né le 21 Juin 1960 ;
    • Licencié en Droit ;
    • Parle le français, l’anglais, le croate, le serbe et l’allemand ;
    • Marié et a deux filles.
    Carrière
    Depuis 2012 : Vice-premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères de la République de Slovénie ;
    Depuis 2011 : Adjoint de l’Assemblée nationale de la République de Slovénie ;
    2008-2010  : Ministre de l’Environnement et de l’Aménagement du Territoire ;
    2006 : Président de la réunion informelle des ministres de la Défense,
    Portoroz, Slovénie ;
    Depuis 2005 : Président du Parti démocratique des retraités de Slovénie ;
    2004-2008  : Ministre de la Défense de la République de Slovénie ;
    2001-2004  : Secrétaire d’Etat, Ministère de la Justice de la République de Slovénie;
    1995-2000  : Bureau de l’Ombudsman des droits de l’homme, Directeur du Service d’experts, Chef du Bureau de l’ombudsman des droits de l’homme ;
     Autres
    M. Erjavec est l’auteur d’une série d’articles sur la protection des droits fondamentaux de l’homme, le fonctionnement du système judiciaire et les questions de sécurité. Il est souvent invité à donner des conférences dans le cadre de divers séminaires professionnels et des conférences au Canada et à l’étranger.


    Source : Note confidentielle du MAE marocain
  • Kompass complote contre le Chef de la MINURSO (note confidentielle)

    Dans une note envoyée au MAE marocain, l’ambassadeur du Maroc à Genève transmet le désir d’Anders Kompass de changer les dates de sa visite au Sahara Occidental pour ne pas permettre à M. Wolfgang Weisbrod-Weber, Représentant spécial du SG de l’ONU pour le Sahara et chef de la MINURSO de participer aux réunions programmés par Kompass.
    Texte intégral de la note :
    Mission Permanente du Royaume du Maroc
    Genève                                                                                                  Genève, le 4 avril 2014
    CONFIDENTIEL
    A Monsieur le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération
    Rabat 
    Objet : Visite de la mission technique du HCDH au Sahara
    J’ai l’honneur de vous informer que M. Anders Kompass, Directeur des Opérations sur le terrain et de la coopération technique au Haut Commissariat aux Droits de l’Homme, souhaite retarder sa visite à Rabat, Laayoune et Smara à la fin du mois d’avril au lieu du 23 courant.
    Il projette d’ :
    * arriver à Rabat le dimanche 27 avril ;
    * partir à Laayoune le 28 avril au soir ;
    * visiter Smara le 30 avril avec l’appui logistique de la MINURSO ;
    * retourner à Casablanca le 30 avril au soir
    Ce changement des dates est motivé par le souhait de M. Wolfgang Weisbrod-Weber, Représentant spécial du SG de l’ONU pour le Sahara et chef de la MINURSO, qui a insisté à etre présent au Sahara lors de la visite de la mission technique. Il sera absent, durant la semaine du 21 avril, pour une visite familiale en Allemagne et pour la réunion du Conseil de Sécurité sur le Sahara à New York : Il ne sera de retour au Sahara que vers le 28 avril.
    M. Koñpass souhaite obtenir une réponse dans les 48 heures afin de lui permettre d’entamer les préparatifs de la visite et la finalisation de son agenda,
    Très haute considération
    L’Ambassadeur, Représentant Permanent

    Omar Hilale