Année : 2016

  • Amar Belani à Algeriepatriotique : «Le Maroc institutionnalise ses actions hostiles à l’Algérie»

    Réagissant aux propos de l’ambassadeur du Maroc à Bruxelles, qui tente de masquer les déconvenues subies par son pays, notamment en ce qui concerne l’annulation par le tribunal européen de l’accord agricole, en les imputant à la partie algérienne, l’ambassadeur Amar Belani a indiqué àAlgeriepatriotique que «les propos stéréotypés de l’ambassadeur du Maroc sont en contradiction flagrante avec ceux tenus par son propre ministre des Affaires étrangères». 
    En effet, Salah-Eddine Mezouar a souligné à partir de Bruxelles, en décembre dernier, que la décision de la juridiction de l’Union européenne était «une question purement euro-européenne». «Il est curieux de constater, a ajouté Amar Belani, que la partie qui a institutionnalisé, depuis des années, ses actions de lobbying primaire et hostile à l’Algérie au sein des instances européennes puisse accuser avec une telle légèreté notre pays de porter atteinte à ses relations avec l’Union européenne». 
    Pour l’ancien porte-parole du ministère des Affaires étrangères, «c’est plutôt le contraire qui est avéré, puisque les représentants de ce pays œuvrent, inlassablement et de manière compulsive, à dénigrer le rôle-clé que joue notre pays dans son voisinage en faveur de la paix et de la stabilité et à vouloir désespérément réduire la valeur du partenariat stratégique et multiforme qui lie l’Algérie à l’Union européenne». 
    Dans sa déclaration, l’ambassadeur du Maroc à Bruxelles a nié toute mesure de rétorsion, suite à la décision du tribunal de l’Union européenne concernant l’accord agricole, tout en évacuant l’idée de rupture de relations avec l’organisation européenne pour le même motif. Voulant à tout prix minimiser l’effet dévastateur pour son pays de la décision prise par l’Union européenne, le diplomate marocain évoque une histoire de «pause» rendue nécessaire par l’agenda bilatéral, le temps que son pays «ait une visibilité quant à la sécurité juridique» de la relation qui le lie à l’Union européenne, dont il attend qu’elle assure cette sécurité «dans toutes ses dimensions stratégiques, politiques, économiques et sociales». A court d’argument, l’ambassadeur marocain rejette sur l’Algérie la responsabilité de tous les revers essuyés par son pays, et met en garde l’Union européenne contre le travail d’«intoxication» et les «manœuvres» que mènerait l’Algérie au niveau des institutions européennes. 
    Dans sa supplique, le diplomate marocain essaie de mettre en avant le rôle prétendument joué par Rabat dans la région «en tant que facteur de stabilisation et rempart contre les menaces sécuritaires aux portes de l’Europe» (sic). Comme pour démonter les allégations de l’ambassadeur du Maroc, de nouveaux déboires sont annoncés le jour même de sa déclaration. Ainsi, nous apprenons que le Parlement néerlandais vient d’annuler, ce mardi, la convention de sécurité sociale avec le Maroc, conclue en 1972. Les Pays-Bas veulent appliquer leur propre cadre de sécurité sociale aux Marocains résidant à l’étranger et leurs ayants droit vivant au Maroc, et ce, à partir du 1er janvier 2017. Les négociateurs marocains avaient exigé un élargissement des versements des allocations familiales aux bénéficiaires vivant au Maroc pour y inclure également le Sahara Occidental. Les Pays-Bas ont non seulement refusé, mais décidé d’annuler complètement l’accord. L’occasion pour eux d’en découdre avec les Marocains qu’ils accusent depuis longtemps de fraudes massives et de détournements, lesquels détournements auraient même, selon nos sources, profité aux cartels de la drogue qui ont leurs ramifications en Hollande.
    R. Mahmoudi
  • Moroccoleaks : Le DPKO réitère sa proposition de faciliter une recontre entre l’Ambassadeir Omar Hilale et Madame Bolduc

    Note envoyée par le Représentant Permanent Adjoint du Maroc auprés des Nations Unies, Abderrazzak Laassel, en pleine crise entre le Maroc et l’ONU à cause du conflit du Sahara Occidental 
    Le Maroc bloque les deux envoyés de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross et Mme Kim Bolduc
    Selon la note, le Secrétariat de l’ONU « ne sait plus comment expliauer l’absence de réponse du Maroc à ses demandes répétées, aussi bien pour la visite de Christopher Ross dans la région que pour l’entretien avec Madame Kim Bolduc ».
    L’ambassadeur demande des instruction de sa centrale concernant la demande d’entretien avec Mme Bolduc.
  • Son ami le roi

    EDITORIAL | 27. JANVIER 2016 – 12:05
    Par Houari Achouri
    Le penchant pour le bling-bling de Louis Sarkozy a fait tomber en ruines le mea culpa de son père, Nicolas. Lui, pour des raisons politiques, voulait que ses vacances, en décembre 2015, à Marrakech, restent discrètes, secrètes même, afin de redorer son image de présidentiable ternie par les faveurs que lui accordent les riches, qu’ils soient roi, comme Mohammed VI, ou milliardaire, comme Bolloré, mais son fils, qui a les préoccupations des jeunes parvenus, cherche, au contraire, à se montrer pour faire jaser. 
    Résultat : les vacances royales de Sarko sont dévoilées par des photos de son fils, postées sur les réseaux sociaux. Finalement, son allégeance au sultan, traduite dans l’alignement de Sarkozy sur les thèses marocaines concernant la question du Sahara Occidental, et dans ses «piques» répétées contre l’Algérie, pour plaire au roi, n’est pas gratuite. 
    S’il avait été simple ministre dans un petit pays africain, musulman ou à composante majoritairement musulmane, il n’aurait eu droit qu’à quelques «bons» pour un pèlerinage gratuit à la Mecque qu’il aurait remis à ses copains (voir article d’Algeriepatriotique). Il n’aurait pas refusé ce petit «geste» en contrepartie de son soutien à la diplomatie marocaine et de ses attaques contre le voisin algérien. Car chez Nicolas Sarkozy, rien n’est gratuit, tout est bon quand il est possible de «gratter» quelque chose. 
    Berlusconi l’a bien décrit dans son récent livre en mettant en évidence cette absence totale d’éthique chez l’ex-président français qui l’a poussé à créer les conditions du chaos en Libye et les ingrédients d’une situation d’incertitude en Tunisie, avec des retombées sur la France dont la population, malheureusement, vit maintenant dans la psychose des attentats pour des motifs qui lui sont externes. 
    D’ailleurs, les Français l’ont bien compris, les trois quarts d’entre eux ne veulent pas de son retour à la tête de leur pays. Maintenant que la «promotion» de son livre le démasque encore plus à la faveur des débats qu’il est obligé d’avoir en public, ils seront certainement encore plus nombreux à souhaiter qu’il disparaisse de leur paysage politique.
    H. A.
  • Moroccoleaks : La Fondation Haut Atlas invite Omar Hilale à débattre avec Boukhari Ahmed

    La Fondation Haut Atlas, domicilié au Maroc et aux Etats-Unis saisit la Mission marocains à New York pour proposer un débat ouvert entre l’ambassadeur marocain Omar Hilale et le représentant du Front Polisario à New York, Boukhari Ahmed, sur le contentieux du Sahara Occidental.
    Le débat est proposé á l’Université de New York, en octobre ou novembre 2014 et il sera articulé, selon la note envoyée par le Représentant Permanent Adjoint, Abderrazzak Laassel, comme suit :
    — Une discussion directe avec le modérateur,
    — Questions/réponses avec l’audience.
    Une copie de la lettre envoyée par la Fondation est jointe.
  • Mankeur Ndiaye n’est que la pointe de l’iceberg

    Les quatre journalistes français mis en cause par le hacker Chris Coleman
    L’affaire du Ministre des Affaires Etrangères du Sénégal, Mankeur Ndiaye, n’est pas un cas isolé, mais elle fait partie d’une longue série de cas dévoilés par le hacker Chris_Coleman24 prouvant la longue expérience des responsables marocains dans le domaine de la corruption.
    L’affaire la plus médiatisée par la presse française a été la relation de quatre journalistes français avec la DGED, les services secrets marocains. En effet, les révélations faites dans ce qui a été baptisé « Wikileaks marocain », font état de dizaines de mails envoyés par des membres de la DGED. Des mails qui ont été authentifiés par Jean-Marc Manach, un journaliste français spécialiste des questions de cybersécurité activant pour le compte du site Arret Sur Images. 
    Vincent Hervouët de la chaîne d’information LCI, José Garçon du quotidien Libération, et Mireille Duteil et Dominique Lagarde respectivement journalistes des hebdomadaires Le Point, et L’Express ont été grassement payés par le Maroc pour vanter ses prétendues avancées, donner une image positive du pays et de son régime et diaboliser l’Algérie et le Front Polisario. 
    L’ambassadeur marocain Hilale et son confident du CHDH, Kompass
    Les révélations ont aussi couvert les opérations de noyautage des bureaux des Nations Unies par l’ambassadeur du Maroc à Genève, Omar Hilale, dont les « péripéties » lui ont valu d’être transféré á New York comme représentant de son pays auprès de l’ONU.
    Dans les notes de Hilale révélées par le hacker Chris-Coleman24, Anders Kompass, directeur des opérations de terrain au Haut-Commissariat des Nations unies aux Droits de l’Homme, a tout fait pour défendre les intérêts du Maroc et empêcher l’ONU de surveiller les droits de l’homme au Sahara Occidental.
    Selon un rapport onusien révélé par The Guardian, les faits et les événements décrits dans les notes de Hilale ont bien eu lieu, ce qui prouve largement leur authenticité. Selon la même source, Jeffrey Feltman, sous-secrétaire général pour les affaires politiques, en Octobre 2014, lors d’une rencontre avec l’ambassadeur marocain Omar Hilale, a protesté contre le fait que ses propos ont été déformés dans les câbles fuités. Hilale n’a pas nié les faits et s’est limité á dire que le contenu de ses notes envoyées à Rabat a été modifié.
    L’enquête diligentée par le Bureau d’Audit Interne de l’ONU n’a pas trouvé des preuves contre Anders Kompass, mais celui-ci s’est avéré être derrière une autre fuite concernant les casques bleus français et leurs pratiques pédophiles en République Centrafricaine.
    Mail sur une des rémunérations des journalistes français
  • Bucharaya Beyun: Esperamos que Podemos no haga como el PSOE y el PP, que cedieron al chantaje marroquí

    Por Alfonso Lafarga
    Bucharaya Beyun, hasta ahora Delegado Saharaui para España, espera que si Podemos llega a formar parte de un gobierno de coalición no haga como el PSOE y el PP, que se olvidaron de la causa saharaui y cedieron al chantaje marroquí.
    Bucharaya Beyun ha estado ocho años al frete de la Delegación Saharaui en España y va a ser el nuevo embajador de Republica Árabe Saharaui Democrática (RASD) en Argelia, país que hace 40 años acogió en Tinduf a los saharauis que huían de la invasión marroquí mientras eran bombardeados con fosforo blanco y napalm, tras abandonar España el territorio sin proceder a su descolonización.
    Antes de partir hacia la delegación diplomática más importante para la RASD, Bucharaya Beyun, licenciado en Económicas que ha sido dos veces primer ministro saharaui y es miembro del Secretariado Nacional del Frente Polisario, dijo a El Espía Digital que recibieron con optimismo el resultado de Podemos en las elecciones generales, “y también de Ciudadanos, pues las declaraciones que han hecho hasta ahora tanto Albert Rivera como otros dirigentes de este partido han sido positivas, defendiendo una solución de acuerdo al derecho internacional”.
    El Polisario confía en que si en España se llega a formar un gobierno de coalición encabezado por los socialistas, Podemos e Izquierda Unida influyan para que se produzca un cambio en el PSOE, partido que aseguran está en contra de las posiciones saharauis y más cerca de las marroquíes.
    “El compromiso de Podemos, y así lo dijeron Pablo Iglesias y otros dirigentes, es que si algún día alcanzan el poder trataran que las cosas se hagan bien y que España recupere el papel que debe jugar en la búsqueda de una solución”, afirmó Bucharaya Beyun.
    La experiencia de los saharauis con los partidos políticos españoles que ya han gobernado “es mala”, según el dirigente polisario: “En la oposición el PSOE mantuvo posiciones bastante avanzadas, se comprometió; Felipe González fue a los campamentos y la exministra Trinidad Jiménez en Madrid la independencia para los saharauis, pero cuando llegaron al poder cambiaron totalmente. Lo ha hecho el PP también, recuerdo un grupo de sus diputados en las manifestaciones a favor del Sáhara del 14 de noviembre. Cada vez que un partido está en la oposición se porta mejor y cuando llega al gobierno se porta muy mal. Esperamos que Podemos no siga el camino del PSOE y del PP”.
    Bucharaya relató que han hecho muchos esfuerzos con el PSOE y con el PP para “tratar de influir en sus posiciones”, pero reconoce que no lo han logrado: “El PSOE sigue en esa postura de no hacer nada y el PP igual, en el mejor de los casos no hace nada y en el peor obstaculiza. El PSOE y el PP lo que tienen en el radar es a Marruecos, parece que no hay alicientes en los demás países de la región, a pesar de los grandes intereses de España en Argelia. Además, si esto lo comparamos con los intereses que España puede tener mañana en el Sáhara Occidental es incomprensible, pero los gobernantes españoles, tanto socialistas como populares, han sucumbido al chantaje marroquí. La gente habla de intereses de partido, de personas, yo no lo sé. Hasta ahora no hemos logrado influir de forma positiva en las posiciones del PP y del PSOE. Espero que haya un nuevo gobierno, ahora de diferente color, o diferentes colores, que pueda ayudar a que esto avance”.
    Insistió el dirigente saharaui en que España no asume su responsabilidad en este conflicto, a pesar de ser el país administrador del Sáhara Occidental según el derecho internacional y de acuerdo a la legislación española: “España no avanza en la solución y muchas veces la obstaculiza; tiende a agradar a Marruecos, que usa el chantaje de Ceuta y Melilla, las drogas, las pateras y la inmigración ilegal”.
    España puede quedar fuera del futuro Sáhara Occidental
    Lamentó Bucharaya que España pueda estar ausente a la hora de la solución: “Esperamos que haya un gobierno, deseo que sea el próximo, que asuma esa responsabilidad y que España lidere la búsqueda de la solución y supere la asignatura pendiente de su democracia”.
    Además, consideró que a España le interesa un Sáhara independiente, una puerta al mundo árabe y a África”: “España podrá invertir, los saharauis estamos obligados a trabajar con España, que venga a hacer las infraestructuras. Los gobiernos de España no han querido entender el mensaje, ya no solo quieren sacrificar al pueblo saharaui, quieren sacrificar los futuros intereses del Estado español en un Sáhara independiente. Y esa solución vendrá por mucho que la obstaculice el Gobierno español, que es lo que está haciendo en el Consejo de Seguridad dando oxígeno a Marruecos con posiciones ambiguas. El mensaje es para la opinión pública española, para la sociedad civil, para que presione y no se pierda la presencia del Estado español en el Sáhara de mañana”.
    Sobre el punto en que se encuentra el conflicto dijo que han logrado demostrar a la comunidad internacional que la única solución es que el pueblo saharaui decida libremente. “Marruecos, que pretendía una autonomía para el Sáhara con la ayuda de españoles, franceses y americanos, se va a retirar de las negociaciones, no quiere cooperar con Ban Ki-moon y la pelota está en el campo de la ONU”.
    “Nuestra población –afirmó- reivindica volver a las armas, a las hostilidades. Vamos a tratar de evitarlo y que haya una solución pacífica, pero si después de este comportamiento marroquí la ONU no mueve ficha es difícil evitar.
    El XIV Congreso del Frente Polisario contó que fue “un poco difícil” y que “había sectores que reclamaban romper con la ONU y con la MINURSO, porque ven que no ha asumido sus responsabilidades con el papel que le corresponde, que es el referéndum”. “La vuelta a las armas no es una cuestión que se decide de hoy para mañana, es una obligación y seguramente iremos, pero en el congreso no se decidió cuando, lo decidirá la dirección en el momento adecuado”. Sobre la actitud de la juventud, Bucharaya dijo: ”nuestros jóvenes están decididos a la batalla hoy mismo”.
    Bucharaya destacó que, a pesar de la crisis y de los recortes del Gobierno del PP, han conseguido mantener el plan de vacaciones para los niños, actividades culturales como los festivales internacionales de cine FiSahara y de arte ARTifariti, el Sáhara Marathon y las caravanas de ayuda a los campamentos de refugiados gracias al movimiento solidario español. También destaco el importante funcionamiento de los intergrupos parlamentarios de apoyo al Sáhara.
    Al frente de la Delegación del Frente Polisario en España se va a situar una mujer, Jira Bulahi, que ya fue ministra de Trabajo y Empleo de la RASD. Se trata de una persona muy preparada en palabras de Bucharaya Beyun: “La mujer saharaui ha tenido un papel decisivo en nuestra lucha en todos los frentes. Muchas plazas importantes las dirigen mujeres, como es el caso de nuestra oficina en Ginebra. Traer una mujer y joven a España, que es con Argel la delegación más importante a nivel internacional, demuestra que la mujer juega un papel importante en la lucha saharaui, en el Frente Polisario y en la sociedad saharaui”.
    http://www.elespiadigital.com/index.php/noticias/politica/12116-bucharaya-beyun-esperamos-que-podemos-no-haga-como-el-psoe-y-el-pp-que-cedieron-al-chantaje-marroqui-

  • Lorsque Mankeur Ndiaye fait du “majaal” de 3 billets pour La Mecque : la Plateforme « AVENIR, Senegaal bi ñu bëgg» ne peut qu’en être attristée et demander ça

    Quand le ministre des Affaires étrangères sénégalais fait du “majaal” (sollicite une pitance) auprès du Maroc aux fins de bénéficier de trois places pour le pèlerinage à La Mecque, la Plateforme « AVENIR, Senegaal bi ñu bëgg » ne peut que bouillonner de nervosité, dénoncer “cet acte avec consternation” et inviter “le Chef de l’Etat, Macky Sall, gardien de la dignité de notre peuple, à prendre les mesures idoines pour laver l’honneur du Sénégal”.

    Pour Me Mame Adama Guèye et Cie, inutile de chercher l’explication au Ciel : “le communiqué envoyé par l’Ambassade au Sénégal à la presse, sous forme de démenti ou mise au point, a plutôt accrédité l’authenticité de cette lettre, ainsi que la thèse de l’existence de ce système de racket diplomatique au sommet, qui ternit gravement l’image de notre Nation devant un pays vis-à-vis duquel nous ne devrions avoir que des relations empreintes de dignité et de respect”. 

    Et refusant de lâcher les basques au patron de la Diplomatie sénégalaise, les membres de ladite Plateforme invitent “l’Assemblée nationale à entendre le Ministre sur cette question, afin d’éclairer les Sénégalais sur la nature des services et faveurs que le Ministre aurait pu accorder à des acteurs publics ou privés marocains et qui lui valent une telle attention”. Voici l’intégralité du communiqué parvenu à la Rédaction de Actusen.com.
    COMMUNIQUE
    “La presse a publié une lettre confidentielle de l’Ambassade du Royaume du Maroc au Sénégal, datée du 1er aout 2014, dans laquelle Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur du Maroc transmet à une haute autorité Marocaine la requête personnelle de Monsieur Mankeur Ndiaye, Ministre des Affaires Etrangères du Sénégal, demandant trois billets d’avions qu’il souhaitait octroyer à ses proches.
    Le doute n’est pas permis sur les faits allégués, y compris la demande personnelle du Ministre Mankeur Ndiaye, car le communiqué envoyé par l’Ambassade au Sénégal à la presse, sous forme de démenti ou mise au point, a plutôt accrédité l’authenticité de cette lettre, ainsi que la thèse de l’existence de ce système de racket diplomatique au sommet, qui ternit gravement l’image de notre Nation devant un pays vis-à-vis duquel nous ne devrions avoir que des relations empreintes de dignité et de respect.
    Le fait que le Ministre de la République ait pu profiter de son statut pour demander personnellement des billets à distribuer à ses propres parents et proches est un acte vil, bas et indigne d’un Etat qui se respecte, un acte qui, de surcroît, est une illustration de la corruption dans sa forme la plus primaire. C’est pourquoi la Plateforme « AVENIR, Senegaal bi ñu bëgg » dénonce cet acte avec consternation et invite le Chef de l’Etat, gardien de la dignité de notre peuple, à prendre les mesures idoines pour laver l’honneur du Sénégal.
    Plus encore, la Plateforme demande à l’Assemblée nationale d’entendre le Ministre sur cette question, afin d’éclairer les Sénégalais sur la nature des services et faveurs que le Ministre aurait pu accorder à des acteurs publics ou privés marocains et qui lui valent une telle attention. En effet, dans la lettre, l’Ambassadeur du Maroc a été on ne peut plus clair : “Je vous prie de bien vouloir accepter le principe de ce soutien et donner vos instructions pour que des montants conséquents soient adressés au Ministre Mankeur Ndiaye qui a toujours réagi positivement à nos démarches et doléances.”
    La Plateforme « AVENIR, Senegaal bi ñu bëgg » milite pour une République de l’honneur et une diplomatie qui permet à notre chère patrie d’avoir la tête haute devant toute autre nation, quelle que soit sa puissance financière. Fait à Dakar le 25 Janvier 2016 Le Secrétariat
  • Affaire Mankeur Ndiaye: L’Etat du Sénégal aphone, le Maroc en sauveur

    Un activiste marocain a récemment publié un document faisait état d’une supplique du ministre sénégalais des Affaires étrangères étrangères. Mankeur Ndiaye quémandait via l’ambassadeur du Maroc à Dakar trois billets pour le dernier pèlerinage à la Mecque. Une affaire qui embarrasse les autorités sénégalaises même si jusqu’ici personne n’a élevé la voix…
    Pendant qu’une certaine presse s’acharne sur des opposants, un ministre de la République fait l’actualité sur la Toile. Il s’agit de Mankeur Ndiaye. Le ministre des Affaires étrangères a quémandé trois billets pour le pèlerinage de la Mecque. L’information a été rendue publique par un hacker marocain du nom de Chris Coleman24.
    L’activiste dont le compte twitter a été suspendu a publié le document confidentiel repris par le site diasporasaharaui.blogspot.sn dans lequel l’ambassadeur du Maroc au Sénégal demande à son supérieur hiérarchique, c’est-à-dire le ministre marocain des Affaires étrangères d’accorder à son homologue sénégalais “trois places de pèlerinage qu’il souhaiterait octroyer à ses proches”.
    Dans le document estampillé “urgent” et “confidentiel”, Mr Barrada rappelle que ce n’est pas la première fois que le patron de la Diplomatie sénégalaise bénéficie de largesses de la part de ses services. L’affaire ne fait grand bruit que sur la blogosphère sénégalaise. Les autorités sénégalaises semblent opter pour la politique de l’autruche. Aucune voix officielle ne s’est élevée pour réagir à cette affaire qui revêt un caractère scandaleux dans la mesure où c’est un canal officiel qui a été emprunté par un ministre pour demander des faveurs non pour ses compatriotes qui souffrent le martyre un peu partout dans la Diaspora mais pour des intérêts crypto-personnels.
    Pour sa part, l’ambassade du Maroc qui a été le porteur du message du ministre sénégalais a sorti un communiqué pour sauver ce dernier qui, selon le document parvenu aux sites en lignes qui ont relayé l’information, n’est pas le seul à bénéficier de largesses du royaume chérifien.
    Le document rappelle que “cette démarche est bel et bien accomplie également au profit de quelques autorités religieuses du Sénégal, de la Gambie et de la Guinée-Bissau, pays que couvre cette Ambassade”. Le dernier paragraphe du document jette le discrédit sur le site révélateur des suppliques du ministre.
    Du coté de Rabat, c’est silence radio, indique le site incriminé par l’ambassade du Maroc au Sénégal.

    BUZZ.SN, 26/01/2016

  • Afflux de ressortissants marocains : Interrogations et inquiétudes

    AFFLUX DE RESSORTISSANTS MAROCAINS – Interrogations et inquiétudes 
    Depuis quelque temps les autorités algériennes ont relevé un flux régulier et incessant de ressortissants marocains transitant par notre pays pour se rendre en Libye. Ce flux ne peut que susciter des inquié- tudes et des interrogations qui ont amené le ministre des Affaires maghrébines, Abdelkader Messahel, a convoquer l’ambassadeur du Maroc à Alger pour des explications sur ce flux et aussi pour attirer l’attention des autorités marocaines. 
    Selon un communiqué du MAE, «la question du flux massif et inhabituel de ressortissants marocains en provenance de Casablanca à destination de la Libye à travers l’Algérie, constaté ces dernières semaines, a été portée à la connaissance de l’ambassadeur du Maroc». Le communiqué précise que le ministre a souligné que «le contexte sécuritaire actuel particulièrement sensible impose la plus grande vigilance». 
    Messahel a ajouté que ce contexte «exige le renforcement de la coopération entre les pays de la sous-région, à l’instar de celle existant entre l’Algérie et la Tunisie en matière notamment de rapatriement de leurs ressortissants respectifs». Messahel a indiqué à l’ambassadeur «la décision des autorités algériennes de permettre, pour cette fois-ci et à titre exceptionnel, le transit des ressortissants marocains actuellement à Alger, détenant des documents de séjour ou de travail en Libye. Les voyageurs ne disposant pas de justification motivant leur déplacement en Libye feront, quant à eux, l’objet d’un rapatriement vers leur pays d’origine». l’Algérie «mettra à disposition un moyen de transport pour assurer le retour au Maroc de ces ressortissants qui ont bénéficié d’un traitement conforme aux valeurs d’hospitalité du peuple algérien», ajoute le communiqué. 
    Il faut rappeler que jusqu’àlors les ressortissants marocains se rendant en Libye transitaient plutôt par la Tunisie. Leur flux massif ne peut que susciter l’inquiétude, d’autant que ni les conditions économiques ni les conditions sécuritaires ne peuvent faciliter l’emploi de ces nombreux ressortissants . 
    La situation en Libye est difficile et il n’y a pas de travail ni d’argent. Pourquoi, donc, ces Marocains on-ils décidé subitement d’aller en Libye en transitant par un pays avec lequel les frontières terrestres sont fermées? On ne peut que se poser des questions sur ce phénomène, sachant que le Makhzen marocain, un des Etats les plus policiers du monde, ne peut laisser passer ce flux de ses citoyens sans raison. 
    Le Maroc, loin d’être l’Etat stable qu’il veut faire croire, est devenu un grand pourvoyeur de djihadites et des milliers d’entre eux ont rejoint les rangs de Daech en Syrie et en Irak. Ils sont estimés a plus de 3000 combattants, selon les chiffres fournis par les services de sécurité européens. L’Algérie ne peut que s’interroger légitimement sur les véritables intentions du Maroc, qui ne cesse de faire dans la provocation pour amener notre pays à ne pas soutenir le droit à l’autodétermination des Sahraouis au moment où le Makhzen va d’échec en échec sur cette question. 
    La Libye est devenue le point de ralliement des djihadistes et des combattants de Daesh transférés au sud du pays face au revers subis en Syrie et en Irak. Ce mouvement soutenus de ressortissants marocains intervient alors que le Maroc ne cesse de multiplier les annonces de démantèlement de cellules terroristes de Daech. On connait le double jeu du Maroc et les menées subversives qu’il mène contre l’Algérie à travers des mouvements terroristes qu’il soutient au Sahel. Acculé par la communauté internationale sur la question du Sahara occidental, Rabat cherche à déstabiliser non seulement notre pays mais toute la sous-région. Ces opérations de déstabilisation incluant le trafic de drogue et la fausse monnaie s’accompagnent d’une campagne hostile de grande envergure à travers les lobbies marocains en Europe notamment, mais aussi par le biais de relais médiatiques et politiques en Algérie même. Dernier en date le voyage au Maroc d’un leader politique plaidant pour la réouverture des frontières entre les deux pays et ignorant la réalité du fait national sahraoui . 
    Mokhtar Bendib 
    Le Courrier d’Algérie, 26/02/2016
  • Moroccoleaks : L’UAM, un organisme créé pour manoeuvrer contre l’Union Africaine

    Conflit au sein de l’Union Africaine de la Mutualité. Son vice-président, le malien Babassa DJIKINE a portée une plainte adressée au Cabinet Royal contre son président, le marocain Abdelmoula Abdelmoumni.
    Selon un media marocain, dans un courrier confidentiel daté de septembre 2013 adressé au président de l’UAM, son vice-président Babassa Djikine demande des explications à Abdelmoula Abdelmoumni accusé de prendre des décisions unilatérales sans mandat des membres de l’UAM. 
    L’Union Africaine de la Mutualité, dont le siège se trouve à Rabat, a été créée en novembre 2007 au Sénégal dans le but de lutter contre l’isolement du Maroc dans le continent africain.
    Dans ce compte-rendu, les responsables marocains relève l’importance de résoudre ce problème qui peut « porter atteinte à ses intérêts et acquis politiques, face l’hégémonie grandissante de l’Union Africaine ».
    TEXTE INTEGRAL DU COMPTE-RENDU
    A
    Monsieur l’Ambassadeur,
    Directeur des Affaires Africaines
    Objet :Compte-rendu de la réunion sur l’Union Africaine de la Mutualité
    J’ai l’honneur de porter à la connaissance de Monsieur l’Ambassadeur, Directeur des Affaires Africaines qu’une réunion a eu lieu, le 25 juillet 2014, à 14H30, au siège du Ministère de l’Economie et des Finances, consacrée à l’étude des difficultés auxquelles est confrontée l’Union Africaine de Mutualité (UAM).
    Cette rencontre s’est tenue en présence du :
    • Secrétaire Général du Ministère de l’Economie et des Finances, M. Benyoussef SABONI,
    • Président de l’UAM et du Conseil d’Administration de la Mutuelle Générale du Personnel des Administrations Publiques (MGPAP), M. Abdelmoula ABDELMOUMNI,
    • Directeur des Assurances et de la Prévoyance Sociale au Ministère de l’Economie et des Finances, M. Hassan BOUBRIK,
    • Chef de la Division des Assurances des Personnes à la Direction des Assurances et de la Prévoyance Sociale, M. Azeddine BENALI,
    • Chef du Service de l’Afrique Centrale, M. Nawfel EL MAJDOUB.
    Dans leur intervention, les responsables des Départements marocains ont soulevé les problèmes d’ordre interne entravant le bon fonctionnement de l’UAM, pouvant ainsi nuire à l’image de notre pays sur les plans régional et international et porter atteinte à ses intérêts et acquis politiques, face l’hégémonie grandissante de l’Union Africaine.
    A cet égard, les responsables du Ministère de l’Economie et des Finances ont précisé avoir été sollicités par le Cabinet Royal afin de fournir des éléments de réponse par rapport à la plainte déposée, à ce sujet, par le vice-Président de l’UAM, M. Babassa DJIKINE, de nationalité malienne. Ils ont également fait mention de l’Accord de siège de l’UAM signé avec le Gouvernement de notre pays à Rabat, en juillet 2014, et qui de ce fait serait interpellé sur la bonne marche de l’Union, sachant néanmoins qu’il s’agit d’une organisation internationale à caractère privé n’étant pas soumise à la réglementation nationale, encore moins à la tutelle des autorités marocaines.
    En réponse, le Président de l’UAM a indiqué que cette plainte n’est pas « fondée » et qu’elle n’est plus d’actualité. Il a ajouté que l’Union fonctionne normalement comme en témoigne ses efforts déployés pour la mise en place d’un observatoire et d’un centre de formation internationale de la mutualité, sa participation à plusieurs réunions internationales et régionales et son organisation à Rabat en avril 2014, d’une table ronde qui a connu la participation des organes statutaires de l’UAM, en présence de M. Babassa DJIKINE qui, selon les dires de M. ABDELMOUMNI, a constaté de visu et avec satisfaction, le travail accompli par l’Union.
    En outre, M. ABDELMOUMNI s’est engagé, à la demande des responsables des Départements ministériels présents, à trouver des solutions pérennes à ces dysfonctionnements internes à travers :
    • La résolution des problèmes l’opposant au Secrétaire Permanent actuel de l’UAM, qu’est Mme Nadia SEMLALI, fonctionnaire au sein de la MGPAP. Comme il a été signalé lors de ladite réunion, il convient de rappeler qu’une demande d’arbitrage a été introduite par l’intéressée auprès du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, mais qui fut rejetée dans la mesure où elle ne relevait pas de ses compétences ;
    • La convocation, le cas échéant, du Bureau exécutif de l’Union pour lever toutes ces entraves d’ordre interne, y compris l’examen de la possibilité de désigner une nouvelle personne pour assurer la fonction du Secrétariat Permanent.
    A la fin de la réunion, les responsables du Ministère de l’Economie et des Finances ont invité le Président de l’UAM de leur transmettre les éléments de réponse par écrit, afin de pouvoir répondre aux accusations portées à son égard, en faisant suite à la plainte de M. DJIKINE adressée au Cabinet Royal.